J’ai une petite sœur
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je change de maison
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J’ai peur du noir
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c’est mon anniversaire
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Je sais faire du vélo
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C’est noël !
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Depuis qu’on a passé Noël, mon anniversaire, l’anniversaire de papa et la rentrée des classes, le ventre de maman n’arrête pas de grossir. Il paraît qu’il y a un bébé dedans.
Quand je pose ma main sur le ventre de maman, ça fait des vagues. Le bébé n’arrête pas de gigoter. Il faut dire qu’il doit s’ennuyer…
Aujourd’hui, papa est venu me chercher à l’école parce que maman est partie à la clinique. On va enfin faire sortir le bébé.
On arrive à la clinique. Papa est tout excité. Il monte les escaliers en courant, j’ai du mal à le suivre.
On visite toute la maison. Ça sent la peinture toute neuve. Je m’assieds en haut de l’escalier. Ça ne me plaît pas. Je veux retourner dans ma vraie maison.
Je découvre le jardin, il y a un très gros arbre avec des branches basses. Papa me dit qu’on pourra y construire une cabane.
–Bonjour, me dit un petit garçon qui surgit de derrière la haie.
Je m’appelle Gabriel et voici Emma, ma petite sœur. Nous sommes tes voisins.
Je propose à Gabriel de lui faire visiter ma nouvelle maison.
Il aime beaucoup ma chambre, il va même m’aider à la décorer.
Dans la cuisine, maman prépare les gâteaux. Inès ne fait que des bêtises.
Elle vient manger les morceaux de pomme sur la tarte, et maman est obligée de tout mettre en hauteur.
Je veux être beau pour la fête. Devant la glace, j’enfile ma panoplie de Zorro.
Rien ne manque, ni l’épée, ni le masque, ni même la moustache que l’on colle sous le nez.
– On peut essayer maintenant dans l’allée. C’est tout plat. Allez, on y va. Tu es prêt ? Surtout, tu regardes devant toi…Tiens ton guidon droit…
Je pédale, mais mon guidon va dans tous les sens, mon vélo ne tient pas droit… Ça peeenche…
VLAM ! Papa arrive en courant. – Ça va Tom ? Bravo, tu as quand même roulé un petit peu tout seul, tu as vu ? Je sais bien qu’il dit ça pour me faire plaisir. Le vélo, c’est trop dur.
– Ne te décourage pas, Tom, dit maman. Tu vas voir, on va essayer un peu chaque jour et je suis sûre qu’à la fin de la semaine, tu pourras aller te promener avec Hugo.
– Et après, ajoute papa, tu n’oublieras jamais : quand on sait faire du vélo, c’est pour toute la vie.
