9782317017711 ext

mĂŠtro, boulot, petits pots

Comment conjuguer vie pro et vie perso !

E. DufĂŠtel et C. Schneider

introduction

Vous devenez maman !

Votre vie bascule et maintenant vous souhaitez trouver un équilibre optimal entre vie privée et vie professionnelle. Il y a des clés pour devenir actrice de ses différents temps de vie. Ce guide a pour vocation de vous aider à trouver ces fameuses clés, celles qui VOUS correspondent et qui correspondent à l’équilibre que VOUS voulez atteindre !

Avant de commencer, juste un petit mot sur les auteures : des mamans, des femmes et des working girls tout comme vous… À l’origine, il y a une rencontre, notre rencontre. Celle de deux jeunes femmes, Estelle et Cécile, qui, alors qu’elles ne se connaissent pas encore, attendent leur premier enfant, et sont salariées dans des secteurs très différents. La naissance de ce premier enfant a, pour chacune d’elles, collaboratrices engagées et ambitieuses, modifié en profondeur leur façon d’envisager leur travail.

Estelle : « Après 10 ans d’expérience comme manageur dans les ressources humaines, en passant par le juridique, je me suis retrouvée avec deux casquettes. La casquette RH, que je maîtrisais bien, et une nouvelle casquette, celle de Maman, inconnue celle-là. Alors que j’avais tout le soutien de mon conjoint et celui de manageurs plutôt compréhensifs, je ne vivais pourtant pas très bien cette situation : j’avais l’impression de ne pas avoir assez bien anticipé ni communiqué avant mon départ en congé maternité et que cela avait des conséquences sur mon évolution de carrière. Je me sentais également tiraillée entre ma vie professionnelle et ma vie familiale… » Cécile : « Le 6 décembre 2007 au matin, je me rappelle très bien avoir sauté de joie dans ma salle de bains. Je venais d’apprendre que j’étais enceinte. Pourtant, après ce moment de totale euphorie, une petite angoisse est vite apparue : mais qu’est-ce que je vais leur dire au boulot ?

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Cadre chez un constructeur automobile, je me suis sentie très mal à l’aise au travail pendant les quelques semaines qui ont suivi… comme si j’étais coupable… Jusqu’au fameux jour de l’annonce où je devais afficher un air si désolé que mon manageur a d’abord cru que j’étais atteinte d’une maladie grave ! Je me suis dit à ce moment-là qu’il devait exister une autre façon d’annoncer sa grossesse. » Six enfants plus tard à nous deux (Estelle commence d’ailleurs l’écriture de ce livre à côté de son petit garçon endormi, Jacques, 1 mois…), il n’est pas exagéré de dire que le sujet de la conciliation vie professionnelle/vie personnelle – et plus particulièrement cette question de comment booster son départ et son retour de congé maternité/parental – nous passionne… Au point qu’Estelle a fondé, sur cette thématique de la carrière et de la parentalité, un centre de formation et de coaching : Bboosstt, qui a déjà accompagné plus de 350 mamans salariées grâce aux programmes Parents Boosstt.

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Estelle : « L’idée de créer ma société a émergé à la naissance de ma fille.

Cette première immersion dans le monde d’une maman qui travaille a vraiment été un déclencheur dans le mûrissement de sa conception.

Mais c’est également le casse-tête du mode de garde qui est à l’origine de tout. Quand j’ai vu le nombre d’heures que nous avons passées, mon mari et moi, sur des tableurs hypercomplexes pour calculer le salaire d’une nourrice en garde partagée ou la difficulté que nous avons eue à recruter la perle rare (alors que recruter fait partie de mon métier !), je me suis dit qu’il y avait là quelque chose à faire pour apporter de l’aide aux parents. Assez vite est apparue l’idée qu’il ne fallait pas que je me limite à une aide opérationnelle sur les modes de garde, mais que l’offre que je pouvais apporter devait aussi accompagner le développement des parents salariés de manière plus globale. Cette idée a fait son chemin, grâce à une formation de coaching chez International Mozaik et

à des rencontres clés, début 2014... Et c’est ainsi qu’est né le centre de formations et de coaching Bboosstt qui propose aux entreprises des programmes d’accompagnement novateurs qui permettent à tous les parents (mères ou pères) qui partent et reviennent de congé maternité ou parental en entreprise de répondre à ces questions : « Comment transformer ces congés en levier de performance ? Comment devenir acteur de ce changement ? Comment équilibrer vie privée et vie professionnelle par le coaching ? » Quant à Cécile, c’est par l’écriture qu’elle s’est emparée du sujet : « J’ai souhaité partager avec d’autres parents, en fondant le blog La Turbulette, les différentes expériences de la parentalité et de l’équilibre vie pro/vie perso. J’ai eu ainsi l’occasion d’interviewer de nombreux parents qui m’ont fait part de leurs trucs et astuces pour trouver ce fameux équilibre.

Les problématiques qu’ils ont soulevées pendant ces interviews m’ont confortée dans l’idée qu’il existe aujourd’hui un fort besoin des parents d’arriver à mieux concilier leurs différents temps de vie et qu’ils ont besoin également d’outils pour transformer l’arrivée d’un enfant en levier de performance professionnelle. Formée au coaching comme Estelle au sein d’International Mozaik, je suis convaincue que les outils proposés par coaching peuvent aider les parents à évoluer. » Deux femmes actives, deux mères, deux coaches professionnelles pour qui l’équilibre vie pro/vie perso est au cœur de leurs démarches… Nous étions faites pour nous rencontrer ! Et c’est avec joie que nous avons entrepris de co-écrire ce livre. Il a pour vocation de démontrer que devenir parent (et de manière plus marquée, devenir mère) est loin d’être synonyme de fin de carrière.

Pour répondre au mieux à vos attentes, nous avons lancé une consultation à laquelle vous avez été très nombreux et nombreuses à répondre. Merci ! Ce livre vous est donc dédié, à vous, les parents d’exception… Car oui, il en faut du talent et du courage pour chercher et trouver ce juste équilibre !

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Sommaire Une future maman avertie en vaut deux

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J’anticipe mon départ en congé maternité

12

Je m’informe sur mes droits Pendant la grossesse Pendant le congé maternité Au retour de congé maternité

12 13 20 23

Et si je souhaite reporter mon retour au travail ?

Qu’est-ce qu’un congé parental ?

Pendant le congé parental Au retour de congé parental

25 25 28 29

Je programme mon départ en congé maternité

32

Phase 1 : Je me prépare Je prévois mon entretien de départ en congé J’assure une passation efficace

33 33 36

Phase 2 : Je soigne mon image Une tenue « pro » pour être bien dans ma tête, mon corps et mon cœur J’évite les épanchements Je reste en contact !

38

Phase 3 : Je me repose

40

Qui va garder mon bébé ?

41

Je compare les modes de garde

42

38 38 39

Modes de garde collectifs Modes de garde individuels

43 48

Je trouve les aides adéquates La Paje, qu’est-ce que c’est ?

Les dispositifs fiscaux en cas de garde d’enfant Coup de pouce local et contrat prévoyance Un petit test

56 56 57 58 59

Retourner travailler ? 62 Je passe de la mère coupable à la mère responsable

64

Culpabilité et travail Je fais le point Je cesse de culpabiliser

65 65 67

La séparation Je prépare la séparation Se séparer, c’est grandir

69 69 71

Je communique efficacement

72

Je développe une communication efficace avec mon conjoint J’accepte de le laisser faire à sa façon Je parle « vrai » avec ma moitié

73 73 75

Je communique de manière apaisée avec mon enfant L’approche Faber et Mazlish Gérer bain, repas et devoirs… dans le calme Des fins de journées en sécurité Astuces « spécial fin de journée »

77 78 79 82 82

J’utilise ma « performance réseau » Quelques chiffres Les réseaux, mais pour quoi faire ?

Comment optimiser mon profil LinkedIn Je garde le contact

Conjuguer carrière et parentalité Le développement personnel pour un retour optimal

86 86 87 87 89

90 92

Mieux me connaître pour assumer mes choix et priorités 93 Maman, femme et salariée : quelle est la couleur de mon maillot de marathonienne ?

93 Je clarifie mes choix et mes priorités 97 Mieux me connaître avec l’approche « cerveau total » 101 Je repense mon projet professionnel Je sollicite un entretien annuel Et si je demandais un bilan de compétences ?

Une opportunité pour me faire coacher ?

104 104 105 105

Mieux gérer mon temps pour articuler vie parentale et professionnelle 108 Organiser mes temps de vie La méthode Einsenhower

109 111

Savoir dire NON Le refus diplomatique Savoir dire OUI

114 114 115

Savoir déléguer efficacement Préparer mon entretien de délégation

116 116

Répartir clairement les tâches avec ma moitié CQFAR : celui qui fait a raison

117 118

Je vis à contretemps

118

Quelques idées de nos grands penseurs et économistes Fais des breaks : loi d’Illich Loi de Murphy : garde du temps pour l’imprévu Loi de Carlson : limite les interruptions Loi de Laborit : fais le plus difficile en premier, « avale ton crapaud » Loi de Parkinson : bannis la procrastination et fixe-toi des délais

Oser me mettre en visibilité

120 120 120 121 122 122

123

Prendre le temps d’analyser ma situation Gérer stratégiquement mon image

123 124

Cultiver mon leadership L’importance du feedback Ma prise de parole en public Avoir du leadership

125 125 126 127

Vivre en pleine conscience

129

Qu’est-ce que vivre en pleine conscience ?

130

Comment vivre en pleine conscience ?

131

Revenir à l’essentiel

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UNE FUTURE MAMAN AVERTIE EN VAUT DEUX

Célia : « La première question que mon employeur m’a posée quand je lui ai annoncé que j’étais enceinte a été “Quand partez-vous en congé maternité ?”, tout de suite suivie par “Et surtout, quand revenez-vous travailler ?” Et j’étais bien incapable de lui répondre…

C’est la première fois que je suis enceinte, moi ! » Quand on est enceinte, et d’autant plus de son premier enfant, on se pose de multiples questions, des plus futiles aux plus graves : « Comment vais-je l’appeler ? », « Est-ce qu’il va ressembler à mon père ? », « Comment gérer la douleur pendant l’accouchement ? », « Que vais-je choisir comme poussette ? », « Combien de bodys emporter à la maternité ? »…

Autant de questions sur lesquelles vous allez pouvoir réfléchir pendant les 9 mois que dure la grossesse. Car la nature est bien faite, elle vous laisse 9 longs mois pour préparer au mieux l’arrivée de votre enfant… En revanche, pour votre job, les délais sont plus courts ! Très vite, dès l’annonce de votre grossesse, vous seront demandés : vos dates de départ et de retour de congé maternité, si vous avez réfléchi à l’organisation de votre passation, si vous avez déjà des idées de modes de garde pour pouvoir revenir travailler au bureau sereinement… Alors que vous êtes enceinte d’à peine 3 mois ! Si comme Célia, vous êtes un peu perdue dans les dates de congé maternité, si vous vous demandez ce que c’est que le fameux congé « patho » dont vous parlent vos amies, et si vous voulez savoir si vous avez le droit à une protection particulière au travail due à votre état, pensez au proverbe « un homme averti en vaut deux », ou dans votre cas « une future maman avertie en vaut deux ». Et remerciez ce guide qui, de manière concise, fait le point sur les aspects légaux et juridiques liés à une grossesse, dans le cadre d’une activité salariée… tout en vous donnant aussi une vision pragmatique et réaliste de l’application de ces droits dans votre entreprise !

J’anticipe mon départ en congé maternité Carole : « C’était très bizarre, j’avais comme un sentiment de culpabilité par rapport à mon équipe quand je lui ai annoncé ma grossesse et de ce fait, je n’ai jamais osé me renseigner sur les droits dont je pouvais éventuellement bénéficier. Par exemple, je n’ai pas osé, pendant ma grossesse, prendre un rendez-vous pour une échographie ou une visite chez le gynécologue sur mon temps de travail. » Pourquoi ne pas avoir anticipé ? Par culpabilité ? Par peur d’être mal vue ?

Au contraire, en préparant votre départ en congé maternité ou en congé parental, en prévenant des dates de vos visites médicales, vous favorisez une meilleure organisation de l’entreprise et surtout, vous vous préservez ainsi que votre bébé en diminuant le stress... Encore faut-il connaître vos droits…

Je m’informe sur mes droits

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Le Code du Travail protège les salariées enceintes. Découvrez quels sont vos droits au fur et à mesure des différentes étapes de votre grossesse, de son annonce à votre retour de congé maternité… La rubrique « en pratique », vous donnera notre vision des choses, car vous le savez bien, parfois, entre la théorie et la réalité… iI y a un écart !

PENDANT LA GROSSESSE Pas d’obligation de révéler son état de grossesse En pratique : il vaut mieux l’annoncer à partir du troisième mois et pas à n’importe qui en premier ! (On vous dit tout sur la façon dont vous devez annoncer votre grossesse au prochain chapitre.)

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Absence : autorisation pour se rendre aux examens médicaux obligatoires Les examens médicaux obligatoires des femmes enceintes prévus à l’article L. 2122-1-5 sont au nombre de sept pour une grossesse évoluant jusqu’à son terme. Le premier examen médical prénatal doit avoir lieu avant la fin du troisième mois de grossesse. Les autres examens doivent avoir une périodicité mensuelle à partir du premier jour du quatrième mois et jusqu’à l’accouchement.

En pratique : ok, mais il vaut mieux trouver des dates qui arrangent tout le monde.

Astuce Tête Clamez haut et fort que vous souhaitez fixer ces dates avec votre équipe ou votre direction pour ne pas perturber l’activité… Effet « pro » assuré !

Démission : pas de préavis Toute salariée enceinte (en état de grossesse médicalement constaté) peut décider de démissionner en raison de sa grossesse. La rupture du contrat s’effectue sans préavis et sans indemnité de rupture du contrat de travail. La loi ne précise pas dans quelles conditions la salariée doit informer l’employeur de sa volonté de rompre le contrat.

En pratique : certes, mais il est toujours préférable de garder de bonnes 14

relations avec son employeur… Qui sait, il pourrait également devenir un bon client en cas de projet d’entreprenariat… Voire être utile si, un jour, vous aviez besoin de bonnes références !

Pour prévenir tout litige, il est préférable de l’informer par lettre recommandée avec accusé de réception. Attention : en cas de démission pendant la grossesse, la salariée se prive du droit à réintégration prévu au terme du congé maternité.

Aménagement du temps de travail La loi ne prévoit pas d’aménagement particulier du temps de travail, mais de nombreuses conventions collectives ou accords d’entreprises prévoient des aménagements d’horaires. Les femmes enceintes ont droit, à partir du troisième mois de grossesse, à 30 minutes par jour d’absence rémunérée, sur justificatif médical. À partir du quatrième mois de grossesse, ces 30 minutes peuvent devenir 1 heure, cela dépend des accords collectifs signés par votre entreprise.

En pratique : futures mamans, il est temps de lire vos accords collectifs si

vous en avez (disponibles sur votre Intranet en général) ou de vous renseigner auprès de vos RH ! Vous aurez peut-être droit à des conditions plus avantageuses ? Si vous avez besoin de prendre ces 30 minutes ou plus, vous pouvez prendre ce temps à tout moment de la journée, en accord avec votre manageur, mais sans que cela désorganise le travail de votre équipe.

Protection relative contre le licenciement Il existe une protection « relative » durant la période précédant le congé maternité et durant les quatre semaines qui suivent la période de congé maternité. Par contre, le licenciement est admis en cas de faute grave pour un motif étranger à l’état de grossesse.

En pratique : certes il y a une protection contre le licenciement mais dès lors que l’employeur est informé de l’état de grossesse… Donc n’oubliez pas de le lui annoncer par écrit.

Certains travaux pénibles sont interdits aux femmes enceintes La grossesse et l’allaitement sont des événements physiologiques au cours desquels la mère et l’enfant sont particulièrement sensibles aux dangers liés aux agents biologiques, biomécaniques, chimiques, physiques, et psycho-sociaux.

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Je compare les modes de garde LES MODES DE GARDE Crèches municipales Crèches parentales Crèches familiales Crèches associatives Crèches d’entreprises Micro-crèches

Auxiliaires parentales Structures prestataires ou mandataires Filles au pair

Haltes-garderies Jardins d’enfants et maternels

Accueil collectif

Autres structures collectives

Garde d’enfants à domicile

Assistant(e)s maternel(le)s Agréé(e)s par le conseil général Les Maisons d’Assistants Maternels (MAM)

Anne-Sophie : « À 6 mois de grossesse, je suis allée déposer à la mairie un dossier pour obtenir une place en crèche. Là, une employée m’a fait comprendre qu’il y avait très peu de chances que je l’obtienne et que je devais penser dès à présent à un plan B. Je suis ressortie de ce rendez-vous assommée. Je n’avais aucune idée de ce que pouvait être le fameux plan B ! » 42

Si comme Anne-Sophie, vous ne connaissez rien aux différents modes de garde existants, pas de panique et suivez le guide !

MODES DE GARDE COLLECTIFS La crèche reste le mode de garde préféré des parents… Et pourtant, peu l’obtiennent ! En effet, selon le baromètre d’accueil du jeune enfant 2015 établi par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), la crèche reste une solution moins « accessible » que les autres puisque parmi les familles qui espéraient y recourir, 50 % n’ont pu obtenir de place. Selon un rapport du Haut Conseil de la Famille (HCF), seulement 14 000 places ont vu le jour en 2013, au lieu des 55 000 nécessaires.

Mais il arrive qu’un coup de chance se produise et que vous obteniez cette place en crèche dans laquelle votre enfant va s’épanouir et apprendre à vivre en collectivité.

Il existe différents types de crèches : crèche municipale, crèche familiale, crèche parentale. Sachez que pour ces trois types de structures ayant signé un contrat avec la Caisse Nationale d’Allocations Familiales (CNAF) qui les finance, vous paierez à situation égale le même tarif, partout en France. La structure vous indiquera un tarif, en fonction du nombre d’heures de garde de votre enfant et par rapport à un barème fixé selon votre revenu (et celui de votre compagnon ou conjoint) et du nombre de vos enfants.

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Je trouve les aides adéquates Nous ne pouvions pas terminer cette partie sur les modes de garde sans vous parler du coût car c’est un véritable sujet, et pas des moindres… Certaines mamans ont dû renoncer à revenir travailler car leur mode de garde leur coûtait plus cher que si elles restaient à la maison. Sachez qu’il y a pourtant des aides accordées par l’État et peut-être même par votre entreprise si vous avez de la chance.

0 12 % 6 9

Voici un lien utile pour avoir un récapitulatif des aides : www.caf.fr/aides-etservices/s-informer-sur-les-aides/petiteenfance.

LA PAJE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

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La Paje (Prestation d’Accueil du Jeune Enfant) est une aide accordée par l’État par le biais de la CAF aux parents d’enfants de moins de 6 ans. Elle comprend : • un socle de base ; • des compléments en fonction du mode de garde choisi.

À savoir : vous pouvez simuler vos droits à la Paje sur le site www.caf.fr.

La PAJE Allocation de base Enfant âgé de moins de 3 ans ou adoption d’un enfant de moins de 20 ans.

Prime à la naissance ou adoption Faire la déclaration de grossesse avant la fin du troisième mois.

PreParE Avoir un enfant de moins de 3 ans.

Avoir cessé de travailler ou travailler à temps partiel ; avoir exercé une activité professionnelle minimum.

En cas de naissances multiples, le congé parental pourra être prolongé.

Complément de libre choix du Mode de Garde (CMG) Avoir un enfant de moins de 6 ans.

Employer une assistante maternelle agréée (valable par enfant) ou une garde à domicile (par famille).

Prise en charge partielle de la rémunération selon les ressources et l’âge des enfants : si le parent est employeur direct et en cas de recours à une structure prestataire.

Prise en charge des cotisations sociales totale pour une assistante maternelle, ou partielle pour une garde à domicile.

LES DISPOSITIFS FISCAUX EN CAS DE GARDE D’ENFANT

Q Pour une garde d’enfant à domicile :

En employant une auxiliaire parentale, vous pouvez avoir une réduction ou crédit d’impôt de 50 % selon les conditions ci-dessous : • la limite annuelle des dépenses : 12 000 € par an + 1 500 € par enfant à charge sans pouvoir aller au-delà de 15 000 € (plafond ordinaire) ; • montant maximal du crédit de 6 750 € à 7 500 € par an suivant le nombre d’enfant par famille.

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Retourner travailler ?

Certaines ne se posent jamais la question. Mais pour d’autres, qui n’y avaient jamais songé auparavant, alors qu’elles ont leur nourrisson qui dort à côté d’elles, un jour le doute s’installe… « Est-ce que je veux vraiment retourner travailler ? » Cette question, elle vient de l’amour fou que vous portez à ce petit être qui dort près de vous évidemment, mais pas seulement. Dans cette question peut se mêler la culpabilité de faire garder son enfant, la peur de ne pas arriver à trouver un équilibre entre le travail et sa vie de maman, l’impression que l’on n’arrivera plus à être performante au travail (on vous rassure tout de suite, c’est normal en congé maternité d’avoir l’impression d’avoir perdu des neurones, c’est le manque de sommeil !), la sensation d’être isolée et de ne plus être connectée à son travail parce que l’on est à la maison, la fatigue du rythme métro/boulot/petits pots que l’on pressent, l’envie d’être là pour les « premières fois » de son bébé, de s’en occuper à temps plein… Une question complexe en somme !

Et la réponse vous appartient, que ce soit « oui », « non » ou « oui, mais pas tout de suite ».

Pour vous permettre d’y réfléchir en toute sérénité, voici quelques éclairages sur le sujet.

Je passe de la mère coupable à la mère responsable Rien qu’à l’idée de retourner travailler, vous êtes dévorée par la culpabilité ?

Vous n’êtes pas la seule ! Faites un test : demandez lors d’un dîner à vos amies lesquelles d’entre elles se sentent un peu (beaucoup) coupables de travailler visà-vis de leurs enfants. Il est fort à parier qu’un certain nombre va lever la main.

Posez la même question aux hommes de ce même dîner. Les trois derniers dîners où nous avons fait ce test, aucun homme ne s’est senti concerné par la question.

La culpabilité serait-elle uniquement féminine, voire maternelle ?

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Aujourd’hui, dans la plupart des cas, vos bouts de chou, vous les avez choisis, désirés et attendus. Alors, « puisque vous les avez voulus », vous serrez les dents quand vous avez envie d’avouer que vous êtes contente de retourner travailler, parce que même si vous adorez votre enfant, la vie centrée autour de ce bébé peut être pesante... Rien qu’à l’écrire, une petite voix intérieure se réveille et vous vous sentez coupable de ne pas être cette mère qui sait si bien apprécier tous les moments avec son enfant, n’est-ce pas ? Cette culpabilité liée à la maternité remonte à plus loin. L’enfant porté par la mère durant 9 mois dépend uniquement d’elle pour sa survie les premiers mois et notamment car ce sont elles, les mères, qui s’en occupent le plus au début. Cette immense responsabilité entraîne beaucoup de culpabilité, d’autant plus que l’injonction sociale est très forte de nos jours : « Allaites-tu ? Lui prépares-tu des petits pots bio ? Comment, tu n’as pas d’écharpe de portage ? » Et souvent, dans l’imaginaire collectif, être une mère parfaite, c’est une mère qui reste auprès de ses enfants pour s’en occuper ! La culpabilité a donc tout son champ libre dans la thématique du travail.

Culpabilité et travail

Vous ne pouvez pas accompagner la sortie à la piscine hebdomadaire de votre enfant, parce que vous travaillez ? Vous laissez votre enfant de 3 mois à la crèche ? Les avez-vous ressentis, ces regards désapprobateurs, ces petites remarques comme quoi « c’est long pour l’enfant de rester au périscolaire tous les jours » et que « pour être bien, un enfant a besoin de sa mère présente à la maison » ? Ah, j’oubliais le fameux « ça passe vite alors profitez-en surtout » !

JE FAIS LE POINT Permettez-nous de vous rassurer ! Jamais aucune étude n’a réussi à prouver le lien entre le travail et le bien-être physique et psychique de l’enfant. Et même, selon une étude de la Harvard Business School réalisée en 2015 auprès de 50 000 adultes dans 25 pays, avoir une working mum influence positivement l’image qu’un enfant a de lui-même et contribue à faire de lui un adulte épanoui professionnellement. S’agissant des filles en particulier, l’emploi des mères enseigne à ces dernières un certain nombre de compétences qui leur permetteront plus tard de gérer une plus grande capacité de travail et de s’affirmer en tant que « leadeuses ».

Et pourtant, quelle est lourde cette culpabilité liée au travail ! Tout simplement parce qu’elle est à double sens. Culpabilité de quitter son enfant… mais aussi culpabilité envers son employeur ! Amandine nous l’a bien décrit lors de notre enquête auprès des mamans, laissant sa petite voix intérieure parler : « Je ne me sens bien ni à la maison, ni au bureau, toujours coupable. » Devoir rester à son domicile pour garder un petit malade, alors que son équipe travaille d’arrache-pied sur un projet, partir tous les soirs à 18 heures alors que les hommes de son service restent plus longtemps…

Même si l’on a bien conscience d’avoir fait le job, on ressent quand même cette fameuse pointe de culpabilité au moment de quitter le travail.

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Mon point coaching Vous en êtes où, vous, avec votre sentiment de culpabilité ? Imaginons que vous deviez représenter un triangle avec trois sommets : la femme, la mère et la salariée. Sur une échelle de 1 à 4 représentant votre culpabilité vis-à-vis de votre enfant, liée au fait de travailler, et vis-à-vis de votre job, parce que vous avez un enfant, où situeriez-vous le curseur sur chacun des côtés du triangle ?

Le triangle

Mon challenge

Femme

.... / 4

Qualité de vie « perso/pro »

Ma culpabilité

Mère .... / 4

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Équilibre parental et professionnel

Booster sa carrière

Salariée .... / 4

C’est bon, vous avez votre triangle ? Souvent, le fait de poser les choses, de les matérialiser permet déjà une première prise de conscience.

Maintenant, c’est à vous de jouer afin de trouver une action concrète à mettre en place pour diminuer votre curseur « culpabilité » et vous sentir mieux.

Exemple : Marlène se sentait coupable de ne pas apprécier véritablement l’histoire du soir car le coucher était toujours trop tardif. Marlène a finalement décidé de donner un bain tous les 2 jours à sa fille et celle-ci n’en a pas manifesté le moindre regret. Marlène a obtenu un peu de souplesse dans son emploi du temps du soir et se sent désormais plus sereine pour lui raconter son histoire au moment du coucher.

JE CESSE DE CULPABILISER Et voilà encore une injonction ! Votre entourage, les magazines ne cessent de vous le répéter : « Mais cesse donc de culpabiliser ! » De quoi encore plus culpabiliser de culpabiliser ! Et si nous faisions l’inverse ? Si au contraire, nous prenions le temps d’accepter nos sentiments ambivalents concernant la maternité et le fait de travailler avec des enfants pour arriver à dompter cette satanée culpabilité, sans la renier ? Oui, nous adorons nos enfants et en même temps nous ne les supportons plus quand ils hurlent alors que nous passons un coup de fil pour un projet important. Et oui, nous nous éclatons dans notre job et nous le détestons quand il nous fait rater leurs premiers pas. Cette ambivalence des sentiments peut amener les femmes à se sentir constamment tiraillées et finalement… jamais heureuses. Accepter que cette ambivalence existe permet d’éviter de s’auto-flageller. Mais comment faire ? En ayant conscience de ses objectifs, en donnant ainsi du sens à ses actions et à ses choix…

C’est en sachant exactement pourquoi vous allez travailler que vous arriverez à accepter ce choix car vous en aurez identifié les raisons. Alors oui, on a toutes des milliers de raisons de travailler, ne serait-ce qu’économiques. Mais cette raison économique, même si on peut avoir l’impression de la subir plus que de la choisir, est avant tout un véritable moteur pour laisser votre enfant le matin en sachant pourquoi.

Mon point coaching Et vous, pour quelle(s) raison(s) travaillez-vous ?

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Conjuguer carrière et parentalitÊ

Le Centre d’Études et de Recherches sur les Qualifications (Céreq) a publié une étude en juillet 2007, qui pointe les freins à l’évolution professionnelle des jeunes mères de famille. Selon cette étude réalisée auprès de 16 000 jeunes, 7 ans après leur entrée sur le marché du travail, 32 % des femmes contre 10 % des hommes déclarent que la naissance de leur premier enfant a eu une incidence sur leur emploi. Après leur première maternité, 17 % des jeunes femmes passent à temps partiel et 11 % changent de poste, voire acceptent une mutation. 7 % d’entre elles démissionnent de leur emploi et 4 % prennent un congé parental à temps complet.

Mais alors, comment lutter contre ces chiffres, ces préjugés, ces idées reçues ? Certaines mamans salariées ont pourtant réussi à transformer l’arrivée de leur enfant en opportunité pour leur développement personnel et professionnel… Comment font-elles ?

LE développement personnel pour un retour optimal Comme nous l’a dit Aurore dans notre enquête, avoir son premier enfant a été un facteur déclenchant pour… son épanouissement personnel. Dans sa course effrénée de métro/boulot, elle n’avait jamais pris le temps de se demander ce qui lui convenait mieux. Au retour de son congé maternité, ses idées étaient plus claires car elle s’était donné les moyens de prendre du recul sur ce qu’elle voulait et ce dont elle ne voulait pas. Si, comme Aurore, vous souhaitez prendre le temps de lever la tête pour mieux vous connaître et optimiser votre retour de congé maternité, alors vous pouvez entamer cette troisième partie du livre !

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Mieux me connaître pour assumer mes choix et mes priorités Mieux vous connaître signifie, avant tout, connaître vos couleurs et vos forces pour les mettre en œuvre au service de votre équilibre.

MAMAN, FEMME ET SALARIÉE : QUELLE EST LA COULEUR DE MON MAILLOT DE MARATHONIENNE ?

Imaginez plusieurs maillots vous représentant dans vos multiples facettes et enfilez votre premier maillot…

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Le maillot de maman Ce maillot-là, personne ne pourra vous le retirer, c’est bien pour cela que votre nouvelle force, c’est… votre bébé ! C’est grâce à lui que vous allez assumer vos choix et priorités en toute SÉRÉNITÉ.

Astuce Cœur Trouvez un objet, une odeur, une image, une chanson ou autres appartenant ou évoquant votre bébé, et que vous pouvez toucher, sentir ou bien convoquer en pensée facilement. Cet objet sera votre ancrage, c’est-à-dire qu’il vous permettra d’« ancrer » votre force et vous accompagnera à tout moment. Il pourra vous être utile lorsque vous apprendrez à dire « non » et à déléguer, tout en gardant le sourire.

Exemple : Cécile, avant de prendre la parole en public, prend toujours 1 minute au calme pour visualiser le lever du soleil sur la mer, observé pendant ses premières vacances avec son enfant. C’est incroyable comme à chaque fois cet ancrage diffuse en elle calme, espérance et force.

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Le maillot de femme Ce maillot-là, nous avons souvent tendance à le négliger entre la course pour rejoindre l’école, la lessive à lancer avant de partir et le dossier pour votre client à ne pas oublier.

Et cette tendance perdure souvent tout au long de la journée, voire de la semaine. Pourtant, ce second maillot, il faut le soigner, car si vous ne le faites pas, personne ne le fera à votre place ! Alors, n’oubliez pas de vous accorder, dans ce long marathon que sont vos journées, la minute maquillage/coiffage/habillage pour vous sentir bien. Prendre soin de vous, ce n’est pas pour les autres, c’est vraiment pour vous, pour renforcer votre bien-être et votre contentement.

En pratique : accessoire indispensable pour une maman, le rouge à lèvres bien rouge,

ça prend moins d’1 minute et ça fait vraiment son effet. C’est du « 20/80 », loi de Pareto repensée ! (Nous parlerons de cette loi plus en détails juste après.)

La femme aimante et de bonne humeur le matin avec son mari est également une bonne option, non ? Mais comment faire après la mauvaise nuit que vous venez de passer car c’était VOTRE tour cette fois de vous lever ?

Eh bien, la clé réside encore une fois dans la communication avec votre cher et tendre… Il est temps de réajuster votre planning « Qui fait quoi », à découvrir un peu plus loin (page 117).

Astuce Corps Levez-vous 10 minutes avant votre heure habituelle et commencez votre journée par des séances courtes de yoga, rien de tel pour se retrouver ! (Téléchargez l’application Yoga.com.) On a bien dit dix minutes. Si vous souhaitez vous lever 2 heures avant, comme c’est la mode en ce moment, libre à vous ! Il faudra juste penser à vous coucher plus tôt quand même, pour éviter l’épuisement… Nous parlons ici de quelque chose de réalisable et de réaliste, ces quelques minutes peuvent changer beaucoup dans votre journée.

Si vous devez prendre les transports en commun, sortez une station avant votre arrêt habituel, afin de marcher 10 minutes pour arriver chez vous ou sur votre lieu de travail. Ce moment de marche, rien qu’à vous (on a dit « rien qu’à vous », pas le téléphone vissé à votre oreille !) vous permettra de vous oxygéner, de faire circuler votre énergie… afin d’être en pleine forme et concentrée pour la réunion qui va démarrer, ou pour recevoir les câlins de vos enfants qui vous attendent, en fin de journée.

Astuce Tête Préparez la veille la tenue des enfants et la vôtre surtout, de la tête au pied.

Pour un petit déjeuner serein, mettez tout ce dont vous avez besoin sur un plateau la veille.

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Le maillot de salariée Ce maillot reflète l’image que vous souhaitez projeter. Selon votre entreprise, les codes sont différents. Tailleur/chemisier/talons hauts ou plutôt jean/veste/chaussures plates ? À vous de vous sentir bien et n’hésitez pas, si vous n’êtes pas à l’aise avec ces codes, à observer le look de votre N+2 pour vous inspirer.

Astuce Corps Quel que soit le dress code de votre entreprise, si vous devez marcher pour aller travailler, suivez les conseils de Virginie : « Partez avec vos ballerines ou chaussures de sport et chaussez vos belles chaussures que vous aurez laissées dans un placard au bureau. »

MoN Point coaching Au-delà de l’aspect look, nous vous invitons à réfléchir aux couleurs de votre maillot de salariée, pensez-vous qu’il reflète bien l’image que vous souhaitez projeter ? Cette image est-elle alignée avec vos valeurs ? Que voulez-vous que l’on retienne de vous ?

L’équilibre mère/femme/salariée est finalement ce doux mélange d’équilibre et de déséquilibre à gérer. Par la connaissance de soi et de ses priorités, il est possible de réajuster ses choix et décisions pour maîtriser sa vie, ses vies… au gré du temps.

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Déménagement Promotion professionnelle

« Mangeurs de temps »

« Temps obligé »

Travailler sur son projet professionnel

JE CLARIFIE MES CHOIX ET MES PRIORITÉS L’histoire des gros cailloux Pour clarifier vos choix et priorités, nous avons choisi de vous raconter cette petite histoire : Un jour, un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur « la planification efficace de son temps ».

Le vieux professeur dit à ses élèves : « Nous allons réaliser une expérience. » Il prit un grand pot, qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il prit COACH une douzaine de cailloux qu’il mit dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’en haut, il demanda : « Est-ce que le pot est plein ? » Tous répondirent : « Oui ! » Il continua : « Vraiment ? »

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Mieux gérer mon temps pour articuler vie Parentale et professionnelle Le temps file à toute allure, il peut être subi pour nombre d’entre nous.

Comment transformer le temps contraint en allié ? Avant de lire cette partie, nous vous invitons à repenser à vos gros cailloux (page 97)afin de ne jamais perdre le sens du « pourquoi je souhaite avoir une gestion du temps optimale ? » Dans votre course métro/boulot/petits pots, il peut vous arriver de faire machinalement un tas de choses que vous jugez importantes et utiles, mais prenez-vous le temps de vous demander si toutes ces choses ont vraiment un sens, dans vos priorités ? Peut-être que la fameuse to do list pourrait être remplacée par la to think list ? Qu’en pensez-vous ? Êtesvous prête pour construire votre feuille de route et avoir la main sur la gestion de votre temps ?

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Organiser mes temps de vie MoN Point coaching Avant de vous livrer nos outils, si extraordinaires soient-ils, nous vous proposons de commencer par un petit exercice : Coloriez le schéma page 110 ou prenez une feuille et partagez-la en deux. Dessinez ensuite, sur la partie gauche, vos sphères de temps de vie en représentant la place qu’elles prennent sur 1 semaine type. Chaque cercle de taille différente représente ainsi vos temps de vie : • personnel : vous ! lecture, hobbies, sorties…

• physiologique : rendez-vous chez le médecin, sommeil…

• professionnel : temps de trajet compris…

• parental : jeux, devoirs, repas…

• domestique : courses, repassage, ménage…

Sur la partie de droite, imaginez que vous avez une baguette magique et dessinez la taille des sphères que vous souhaiteriez réduire ou agrandir dans votre monde idéal.

Bravo ! vous avez ainsi votre boussole pour découvrir nos trucs et astuces, à votre rythme. L’important étant de faire un petit pas puis un autre et surtout d’avoir en tête son idéal de sphère (pour préserver ses gros cailloux !).

Astuce Tête Prendre conscience des différents temps qui rythment votre vie et réfléchir à la façon dont vous pourriez faire évoluer votre rapport au temps est déjà un premier pas… à condition d’être pragmatique !

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PAS IMPORTANT

IMPORTANT

URGENT

PAS URGENT

Faire à manger Aller aux réunions d’équipe Lire ses mails …

Payer ses impôts Vacances Inscrire ses enfants au centre de loisirs Lire la presse, LinkedIn… Renégocier son éventuel prêt

Assister à l’ensemble des réunions Faire tous les comptes-rendus Organiser les pots des collègues Répondre à tous ses mails Faire le ménage …

Faire le repassage Classer ses mails Préparer de délicieux dîners tous les soirs Donner le bain aux enfants tous les soirs …

Nous vous proposons quelques pistes dans le modèle ci-dessus, libre à vous de classer autrement les tâches listées. L’essentiel, c’est que vous puissiez prendre le recul nécessaire pour effectuer ce classement.

Mon challenge Éliminez 20 % des tâches que vous considérez importantes/urgentes, au minimum. Puis rangez-les dans « pas importantes/pas urgentes ». L’idée est de savoir supprimer certaines tâches ou en déléguer, pour préserver vos gros cailloux !

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Dans la continuité d’Eisenhower, la loi de Pareto ou du 20/80 peut vous aider. On peut la résumer ainsi : « Focalise-toi sur l’essentiel et arrête de chercher la perfection. » Cette loi s’inspire des théories de l’économiste italien Vilfredo Pareto (1848-1923) qui a formulé en 1906 le constat suivant : 80 % des richesses sont détenues par 20 % de la population. Cette loi est devenue empirique et se vérifie dans tous les domaines. Cela se traduit dans le monde de l’entreprise par « 20 % du travail effectué produit 80 % des résultats ».

Attention au perfectionnisme ! Il vaut mieux un travail fait dans les temps qu’un travail parfait.

Astuce Tête Commencez votre journée en vous concentrant sur les 20 % qui produisent 80 % de vos résultats. Évitez de commencer votre journée par la lecture de vos mails ou par surfer sur Internet.

Matrice d’Eisenhower PAS URGENT

Tâches à traiter en priorité, à faire soi-même :

Tâches à traiter rapidement (peuvent être déléguées) :

Tâches qui peuvent attendre :

Tâches inutiles, à supprimer :

PAS IMPORTANT

IMPORTANT

URGENT

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Conclusion Devenez actrice du changement que vous voulez vivre !

Vous êtes en train de terminer ce livre, et peut-être avez-vous envie d’essayer quelquesunes de nos astuces pour conjuguer parentalité et carrière ? Peut-être avez-vous envie de solliciter un entretien avec votre manageur ou de courir à la mairie pour vous renseigner sur les places en crèche ? Une petite voix nous dit, à chacune de nous deux, que peutêtre aussi subsiste en vous une grande interrogation : « Comment changer mes habitudes (horaires, mails, vivre à contretemps, etc.) dans un contexte qui ne dépend pas que de moi ? C’est bien joli tout cela, mais comment arriver à jongler dans la vie réelle avec mes trois maillots ? » Bref, comment réussir à bâtir votre projet tout en gérant les affaires du quotidien ?

Mon point coaching

Pour transformer concrètement votre réalité, nous vous proposons d’identifier le changement dont vous rêvez, qui ferait une véritable différence dans votre vie et qui ne dépend que de vous. Prenez le temps de réfléchir aux questions suivantes : « Que désirez-vous construire dans votre vie ? Au moment de quitter cette Terre, qu’est-ce que vous souhaiteriez que l’on retienne de vous ? Qu’est-ce qui vous apporte une réelle satisfaction ? »

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Trouver son propre équilibre de vie de mère, de femme et de salariée est un véritable enjeu qui mérite des réajustements chaque jour. Ce n’est pas chose facile, nous le savons et nous expérimentons toutes les deux souvent les difficultés liées à la conciliation « vie pro/vie perso », entre nos jobs, nos conjoints et nos trois enfants chacune…

L’important est de prendre conscience de cet équilibre et de vous épanouir, vous, la maman ni parfaite, ni idéale, ni ultra compétente. Pour reprendre le titre de Donald Woods Winnicott (1896-1971), soyez juste « la mère suffisamment bonne » pour vos enfants… et pour vous-même !

Même si vos enfants sont la prunelle de vos yeux et que vous voulez le meilleur pour eux, vous ne cautionnez pas la tendance actuelle à « l’enfant roi » ? Les repas, les activités du week-end, les discussions, tout tourne autour des enfants… à tel point que les parents frôlent parfois l’épuisement. Et vous, dans tout cela, quelle est votre place en tant que femme ? Et la place de votre couple ?

Certes, vos enfants doivent réussir à l’école, les activités qu’ils pratiquent doivent les aider à trouver une place socialement… Mais si vouloir le meilleur pour eux, ce n’était pas plutôt leur montrer une mère épanouie, vivant aussi pour elle-même, comme les adultes que nous souhaitons qu’ils deviennent ? Et si nous leur lâchions un peu du leste en arrêtant cette course à la perfection de « l’enfant roi », qui rend bien difficile tout équilibre ?

Le sujet de la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle est un sujet qui intéresse les médias, les politiques et les entreprises depuis quelques années. Nous ne pouvons d’ailleurs conclure ce livre sans saluer, ici, le travail formidable réalisé par des associations, comme par exemple Maman Travaille, fondée par Marlène Schiappa, pour que cette réalité soit enfin prise en considération. Jérôme Ballarin qui a fondé l’Observatoire de l’Équilibre des Temps et de la Parentalité contribue également à faire avancer ces questions.

Ce sujet a encore besoin de vous – ses meilleures porte-parole ! – pour que les choses changent durablement. Liée à cet équilibre vie professionnelle/vie personnelle, il y a aussi la question de l’égalité professionnelle au travail : selon une enquête publiée par OpinionWay début 2016 dans le cadre d’un partenariat LinkedIn/Maman Travaille, seuls 27 % des femmes déclarent que le sujet de l’égalité professionnelle progresse.

Parlez de la manière dont vous avez créé votre équilibre autour de vous. Discutez ouvertement avec votre supérieur de vos difficultés et des solutions que vous mettez en place pour être une collaboratrice efficace, rencontrez votre DRH, offrez-lui le livre et pourquoi ne pas lui donner le contact de Bboosstt, s’il ne l’a pas encore ? Plus cette thématique sera abordée par vous au sein des entreprises, plus vous interpellerez nos politiques sur les modes de garde et plus il deviendra naturel pour la société de s’y pencher, dans son ensemble, sans qu’elle repose uniquement sur les épaules des femmes.

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Vous venez d’apprendre que vous êtes enceinte ! Félicitations ! Encore sous le coup de l’émotion, vous voilà confrontée à une série d’interrogations : Comment vais-je l’annoncer à mon supérieur ? Comment va se dérouler la passation ? Qui va garder mon bébé ? Comment je vais mener carrière et vie de famille ?

Pas de panique, ce guide a été conçu pour vous ! Écrit par deux coaches, femmes actives et mères pour qui l’équilibre vie pro/vie perso est au cœur de leurs démarches, ce livre est une mine d’informations et de ressources pour vivre pleinement votre vie pro et personnelle. > Tous les conseils pour un départ et un retour de congé optimaux > Des points coaching pour accompagner votre développement personnel et professionnel

MDS : 592357

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