Ma super école - Tome 1 - C'est la rentrée !

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C’est la rentrée !

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ecole C’est la rentrée !

Découvre les aventures des supers élèves de ma super école.

C’est la rentrée !

Dans ma super école il y a des supers élèves : Calypso Briva, alias « Calculator » , Andy Ferguson, alias « Bricoman », Marin Beau, alias « Poètor », Clodoald DelamireCrampon, alias « Cloclo la glu », Aïssa Alaoui, alias « Illustrator ». Et tout ce beau monde se retrouve le jour de la rentrée…

Véronique Cauchy • Maximiliano Luchini

Dans la même collection :

7,95 e France TTC www.fleuruseditions.com

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Véronique Cauchy Maximiliano Luchini

01/07/2019 15:38

LES PERSONNAGES A ï SS A

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RET RO U VA ILLES Ce matin, gros bazar autour de l’école de Tinchebroc.

– Il y a eu un accident ? demande un automobiliste bloqué au carrefour depuis dix minutes.

– C’est la rentrée des classes, voyons ! répond une dame accompagnée de triplés.

M. Courtecuisse, le directeur de l’école, est à son poste : il surveille l’entrée. Autour de lui, ça bourdonne comme dans une ruche.

– Du calme ! Ne faites pas les fous ! Vous allez vous 7

Retrouvailles

rendre malades !

Mais autant parler à un caillou : personne ne l’écoute.

Tout à la joie de se retrouver, 1) les élèves sont excités comme des puces, insectes peu enclins au calme…

2) l’école, ça tape sur les nerfs et ça secoue les méninges, alors c’est bien normal d’y trouver des fous, non ?

3) à voir sa tête déconfite, le malade, ce serait plutôt lui.

Au milieu du chahut, Aïssa, vêtue d’une jupe rouge pétard, tente de repérer ses amis. Le petit carnet qui ne la quitte jamais dépasse de sa poche. C’est dans ses pages qu’elle refait le monde en le dessinant. C’est d’ailleurs pour ça que ses amis l’appellent Illustrator.

Soudain elle pousse un cri de joie. Ça donne à peu près ça : « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! » Mais il y a tant de bruit qu’on l’entend à peine. Il faut l’oreille bien affûtée d’Andy pour le repérer.

– Hey ! s’exclame le garçon en apercevant son amie, ce qui donne à peu près ça : « Hhhhhhéééiiiiii ! » 8

CHA P I TRE 1

Comme son prénom l’indique, Andy est anglais. Il vit à Tinchebroc depuis longtemps et parle parfaitement le français. Mais de temps en temps, son petit accent british ressort. (Souvent en cas de gros mensonge, ce qui fait d’Andy le plus mauvais menteur du monde !)

Aïssa court vers Andy, qui court vers Aïssa. Andy, qui dépasse son amie d’une tête, la serre dans ses grands bras, façon pieuvre.

– Alors ma vieille, prête à affronter le dragon ?

– Mfgrhf… marmonne Aïssa.

– Hum… Moi non plus, j’ai pas les mots.

Et leur joie de se retrouver retombe comme une crêpe qu’on retourne : à plat.

– Rôôôh, pourquoi t’as parlé de Mme Cridur ? Maintenant, ma rentrée est fichue, commence à râler Aïssa.

Cette Mme Cridur est le pire cauchemar des CM1 (pire que les araignées, les épinards et la visite médicale réunis !). Ça fait des années qu’elle gâche les grandes vacances de ceux qui vont se retrouver dans sa classe en septembre.

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– Dans un quart d’heure, elle sera notre maîtresse pour un an, et il n’y a rien à faire à ça, soupire Andy. Ta rentrée était fichue de toute façon.

– Rôôôh, t’as une drôle de façon de remonter le moral, dis donc ! T’as fait quoi pendant les vacances ?

– Comme tous les étés : j’étais chez mon grand-père Murdoch en Angleterre. Cette année, on a fabriqué un radeau avec des chambres à air de tracteur !

– Pff… Un atomiseur à maîtresse nous aurait été plus utile.

Andy baisse piteusement la tête. Il a soudain l’impression d’avoir gâché son été. Lui que ses amis surnomment Bricoman parce qu’il est le roi du bricolage aurait dû bidouiller un truc. Son grand-père Murdoch, un mécanicien à la retraite, lui a appris à se servir d’une pince, d’un tournevis et d’un marteau. Et aussi à détourner les objets quand on n’a pas les bons outils.

Grâce à son grand-père, Andy sait fabriquer des tas de choses utiles. Il lui arrive même d’en inventer – comme le peigne à faire la raie au milieu ou la machine à 11

Retrouvailles

battre les coussins. Un atomiseur à maîtresse, ça devait être dans ses cordes. En tout cas, ça aurait valu le coup d’essayer. Dommage…

– Ben alors, c’est la déprime ?

Aïssa et Andy lèvent les yeux sur un troisième larron au look improbable.

– Cloclo ! s’écrient en chœur les deux amis.

Maigrichon, Clodoald flotte dans des vêtements dépareillés jusqu’aux chaussettes ! Ça ne le gêne absolument pas, au contraire : plus les vêtements sont démodés, plus leurs couleurs sont criardes, mieux il se sent.

Aussitôt, Andy tend les bras vers le nouveau venu, mais Clodoald résiste à l’envie de s’y blottir.

D’abord, parce que maintenant il est grand : il entre en CM1. Fini les effusions ! Entre hommes, on se serre la main.

Ensuite, parce que depuis sa naissance, Clodoald sécrète des substances gluantes par tous les pores de son corps. En un mot, Clodoald colle. Ses amis l’appellent la Glu, c’est dire !

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Ce n’est jamais très agréable d’être serré par une glu : après, on est tout collant soi-même. Clodoald le sait.

Il préfère éviter ce désagrément à ses amis.

– Ça fait plaisir de te revoir ! lance Andy.

– Je vous trouvais nulle part. J’ai cru que vous aviez changé d’école sans prévenir !

Aïssa le regarde sans comprendre.

– Pourquoi on aurait fait ça ?

– À cause de Mme Cridur, bien sûr…

Au nom de la maîtresse, Aïssa se crispe.

– Ah, toi aussi…

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Retrouvailles

– Oui, qu’est-ce que tu crois ? Une maîtresse comme Mme Cridur, ça ne devrait pas exister, à part dans les contes. Exactement comme les loups-garous, les vampires ou les ogres, s’indigne Clodoald.

Cette remarque fait aussitôt réagir Aïssa, qui imagine toujours les ogres affamés.

– Elle pourrait croiser un ogre qui la cuisinerait en couscous, et bon débarras ! Reste à trouver un ogre…

Les trois amis, que cette perspective soulagerait, poussent un profond soupir et replongent dans le silence, espérant trouver laquelle de leurs connaissances pourrait cuisiner Mme Cridur aux petits oignons – ou de n’importe quelle autre manière, pourvu qu’ils ne la revoient plus.

– Calypso, peut-être… avance Clodoald.

Aïssa croit qu’elle a mal entendu : – Clodoald, tu as bien dit… Calypso ? Notre amie Calypso ?! Tu délires : ce n’est pas un ogre ! Elle ne ferait pas de mal à une mouche.

Andy est bien de cet avis.

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– Ce n’est pas ce que je voulais dire : Calypso aura peut-être une idée. C’est Calculator, après tout, la reine du calcul.

Leur amie Calypso est dotée elle aussi d’une super qualité : elle calcule plus vite que son ombre. Les maths, c’est sa passion !

Aïssa vient de comprendre : – Ah, d’accord ! Tu penses qu’il existe une solution mathématique pour faire disparaître Mme Cridur ? À l’extérieur de l’école, il ne reste presque plus aucun élève. Seuls quelques parents agitent encore une main dans les airs, comme pour chasser un moustique.

– Au fait, elle est passée où, Calypso ? demande Andy.

Les trois amis jettent un œil à l’horloge du préau.

Dans quelques minutes, la grande aiguille arrivera à la verticale. Il sera alors précisément 9 heures, l’heure de la fermeture des grilles. Ce sera la catastrophe !

– Damn, c’est pas possible ! s’exclame Andy.

– Elle est foutue… prédit Aïssa.

– Et nous aussi, conclut Clodoald.

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Retrouvailles

Les deux autres le regardent, étonnés.

– Forcément, puisqu’on est ses amis ! Mme Cridur nous mettra tous dans le même sachet !

– Dans le même sac, le corrige Aïssa.

– Oui, enfin sachet, filet, panier, sac, c’est pareil.

Résultat, au lieu de se faire manger, c’est elle qui va nous dévorer tout crus !

M. Courtecuisse sort sa montre à gousset, une montre préhistorique, et prend un air mécontent. Apparemment, cette montre du passé a du mal à donner l’heure présente. Il fait quelques pas vers la grille, hésite, revient, repart. Enfin il se rappelle qu’il y a une horloge sous le préau. Constatant qu’il est l’heure, il s’empresse d’aller fermer les grilles.

– On est cuits… gémit Clodoald.

M ALA DIE ET COMPAG NIE Plus tôt dans la matinée, dans la maison de la famille Briva…

Camille Briva se glisse à l’intérieur de la chambre de sa fille.

– Calypso ! DEBOUT ! Tu vas rater la rentrée !

La couette émet un « Feuhhh… », comme si elle se dégonflait. Sauf qu’elle reste bombée, sans bouger.

– Ma chérie, quelque chose ne va pas ? Tu es malade ? Tu veux que j’appelle le docteur ?

Une voix faiblarde jaillit du lit.

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M aladie et compagnie

– Maman… J’ai mal au ventre…

– Ma chérie, tu as de la fièvre ? Tu as envie de vomir ?

L’inquiétude monte d’un cran. Camille se précipite vers la fenêtre et ouvre les volets. Quand le soleil pénètre dans la pièce, Calypso tire vivement la couette sur son visage.

– Aïe, ça fait mal !

– Tu as aussi mal aux yeux ?

– Oui… S’il te plaît, ferme les volets ! l’implore sa fille.

Lumière + peur… Ce sont les vampires qui détestent la lumière ! réalise soudain Camille.

Et elle se met à dévisager Calypso comme si elle la voyait pour la première fois.

– Maman, qu’est-ce qu’il y a ? J’ai des verrues sur le nez ? Je suis toute verte ? s’inquiète Calypso.

– Non, non, rien de tout ça pour l’instant, mais je vais quand même téléphoner au docteur Bosse. Ne bouge pas, je reviens !

Camille Briva dévale quatre à quatre l’escalier.

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M aladie et compagnie

Dans son lit, Calypso s’inquiète. Cette rentrée, elle s’en faisait une joie ! Sauf en ce qui concerne Mme Cridur, bien sûr… Oh non, pas ce dragon ! Rien que d’y penser, elle se met à frissonner.

Pour se calmer, Calypso connaît un remède infaillible : les tables de multiplication ! Après les avoir récitées, elle se sent toujours mieux. Elle commence par la table de 2, puis celle de 3, et ainsi de suite.

– 2x2, 4, 2x3… 6, 2x4… 2x4… ? Zut de zut, combien ça fait ? Hou… Un trou de mémoire pareil, ça ne lui est jamais arrivé. Surtout à la table de 2 !

– J’ai l’esprit complètement ramolli, gémit Calypso avant de s’effondrer sur son oreiller.

Au salon, Camille compose le numéro du docteur Bosse. C’est le répondeur qui décroche : « Aujourd’hui, si votre enfant se plaint de douleurs diffuses, pas de panique : rappelez-vous que c’est la rentrée ! Pour les

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vraies urgences, laissez votre message après le bip. » – Nom d’un suppositoire ! s’écrie Camille.

Elle remonte voir sa fille toujours couchée et pose la main sur son front.

– Hum… Tu as au moins 36,5 degrés !

– C’est grave, tu vois… se plaint Calypso.

– Oh oui, je vois ! 36,5 degrés, ça veut dire que tu es… en pleine forme !

– Mais, mais, mais… répète la fillette en haussant les sourcils.

– Ah non, pas de chèvre dans la maison. Maintenant, dépêche-toi ! Aïssa, Andy et Clodoald doivent se demander où tu es.

Calypso se lève et constate qu’elle ne va pas si mal.

Il faut juste qu’elle arrête de penser à Mme Cri… Ah, horreur ! Elle vient de comprendre à son tour : c’est ce dragon qui la rend malade !

– Maman, c’est la maîtresse ! Elle m’a jeté un sort !

– Je ne crois pas qu’elle ait ce pouvoir, mais tu auras tout le temps d’enquêter une fois sur place.

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M aladie et compagnie

Driiiiiiiiing ! Quel raffut, cette sonnerie ! On se croirait dans une caserne de pompiers pendant une alerte incendie.

Bientôt, tous les élèves de l’école sont dans leur classe. Seuls les CM1 restent plantés comme des piquets dans la cour de récré.

– Et nous, on compte pour du beurre ? demande Aïssa.

Clodoald la regarde, effaré.

– Que Mme Cridur soit en retard, ça me va très bien ! Avec un peu de chance, Calypso va finir par arriver.

Andy ferme brusquement les paupières très fort et prédit : – Dans cinq, quatre, trois, deux…

– Heu… tu fais quoi, exactement ? l’interrompt Aïssa.

– Calculator ne résiste jamais aux chiffres.

Clodoald se montre impressionné : – Pfiouh, tu veux l’attirer en récitant des chiffres ?

– Un bon décompte, ça fait venir les amis – surtout 22

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ceux comme Calypso !

Aïssa fronce les sourcils.

– Ce ne serait pas plutôt « les bons comptes font les bons amis » ? Mais ça m’étonnerait que ça soit la bonne expression.

Andy est un peu perdu : – Faudrait savoir : c’est la bonne ou pas ?

– Oui, mais ça marche pas pour ce que tu veux dire.

En tout cas, tu as encore des progrès à faire en expressions françaises, dis donc !

– Deux mois en Cornouailles avec mon grand-père Murdoch, et j’en perds mon français !

– Je crois que la bonne expression c’est « j’en perds mon latin », le reprend Aïssa.

– Mais qu’est-ce que tu racontes, personne ne parle latin, ici !

– Rôôôh, super bricoleur, mais pas super à l’aise avec les expressions.

– Tu n’as qu’à mieux t’expliquer, bougonne Andy, piqué au vif.

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M aladie et compagnie

– Mon talent à moi, c’est le dessin, tu le sais bien.

Sur ce, Aïssa s’assoit en tailleur, sort son carnet de sa poche et commence à crayonner une sorcière. Elle ressemble à Mme Cridur – ou inversement.

– Vous n’avez pas fini de vous chamailler ? Si ça se trouve, Calypso a été mangée par un crocodile ! s’emporte Clodoald en se rappelant sa dernière visite au zoo.

Autour des trois amis, les autres CM1 s’agitent aussi, si bien qu’on dirait que la récré a recommencé.

M. Courtecuisse passe la tête par la fenêtre de sa classe et assiste au lancement d’une partie de foot. Ça ne va pas se passer comme ça. Pas le premier jour, se dit le directeur en quittant précipitamment sa classe.

– Qu’est-ce que vous avez fait de votre maîtresse ? rugit le directeur.

– C’est pas nous, on l’a pas vue, se défend Clodoald.

M. Courtecuisse s’empare de son téléphone portable et compose un numéro. La contrariété se lit sur son front. (De toute façon, depuis qu’il fait des régimes, même son ombre – qu’il juge trop mince – le contrarie !)

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Après trois sonneries, son interlocutrice décroche.

– Allô ! Allô ! Ici M. Courtecuisse, directeur de l’école de Tinchebroc… Mais… Comment ? Qu’est-ce que vous faites à Tinchebric ?! Hâtez-vous d’arriver, on vous attend !

En raccrochant, le directeur devient rouge tomate.

– Vous avez compris quelque chose, vous ? demande Aïssa à ses deux amis.

– On a retrouvé Mme Cridur : elle est à Tinchebric ! répond Clodoald.

M aladie et compagnie

– C’est bizarre, dit Andy, Tinchebric est à l’autre bout du département alors que l’école est ici.

– Silence dans les rangs ! hurle le directeur, qui vire au violet aubergine.

Hélas, les légumes ont toujours eu un manque d’autorité : personne ne leur obéit !

– Hey, les copains, Calypso arrive ! s’écrie Andy.

Aïssa ouvre de grands yeux. Mais oui, c’est bien Calypso et sa mère qui galopent comme des lapins !

Aïssa et Andy s’agglutinent à la grille de l’école. Leur joyeuse bande ne s’est pas vue depuis deux mois. DEUX MOIS ! Une éternité. (La vie est parfois cruelle quand on n’a que neuf ans.)

Le directeur arrive en courant pour ouvrir le portail.

Il est à présent aussi vert qu’une courge.

Calypso tombe dans les bras d’Aïssa.

– Ah, les copains, comme je suis contente !

– T’étais malade, ou quoi ? demande Andy.

– Gagné ! J’étais clouée au lit, la faute à Mme Cridur.

Cette sorcière m’avait jeté un sort : je pensais tout le 26

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temps à elle, le stress ! Au fait, pourquoi vous n’êtes pas en classe ?

Clodoald prend un air mystérieux en roulant des yeux.

– Ah, ça !...

Pendant ce temps-là, M. Courtecuisse a repris sa couleur normale. Il ressemble à nouveau à un directeur d’école et aboie des ordres : – Rentrez tous dans votre classe et prenez un livre en attendant votre maîtresse !

En arrivant dans la classe, Aïssa et Calypso s’assoient côte à côte, de même qu’Andy et Clodoald, et se mettent à bouquiner leur manuel de CM1.

Personne n’a envie d’être pris en train de faire autre chose au moment où Mme Cridur franchira le seuil de…

LA PORTE ! Elle vient de s’ouvrir !

Tout le monde retient son souffle.

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