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LES CAHIERS

DE L’EXPERT RUSTICA

Purins & macérations

Purins & macérations

Lombricompost

L’auteur vous explique d’abord comment réaliser et utiliser les macérations, décoctions, infusions et purins à l’aide de dessins en pas à pas. Elle vous présente ensuite 45 plantes : pour chacune, vous trouverez une fiche de culture, les recettes possibles ainsi que leurs effets sur les végétaux.

12,50 €

Des tableaux récapitulatifs en fin d’ouvrage vous donnent pour chaque problème la plante adaptée.

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plantes et leurs diverses utilisations, Pierrette Nardo, dite Floradiane, anime manifestations et conférences autour des thèmes du jardin, de la cuisine, du bien-être et de la beauté. Auteur de plusieurs ouvrages, elle écrit régulièrement pour des

PIERRETTE NARDO

Bien tailler tous les arbres et arbustes d’ornement

Passionnée par les

Purins & macérations

Semis & plantations

Réaliser soi-même des traitements à base de végétaux se révèle être un choix judicieux, tant pour le portemonnaie que pour le jardin : ils renforcent la résistance des plantes et permettent de lutter contre les maladies et parasites, tout cela sans produits chimiques.

DE L’EXPERT RUSTICA

Toutes les préparations plante par plante

Toutes les préparations plante par plante

Dans la même collection

LES CAHIERS

magazines (La Gazette des Jardins, Plantes & Santé...).

Cette Charentaise cultive dans son jardin de nombreuses plantes selon des méthodes naturelles et bio.

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Sommaire Avant-propos

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Chapitre 1 Les principes de base

9

Les éléments indispensables Les préparations

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Sommaire

Chapitre 2 Les préparations plante par plante Absinthe Achillée millefeuille Ail Algues marines Bardane Bégonia Betterave Bouleau verruqueux Camomille Capucine Cataire Chêne Chou Ciboulette Consoude Fougère Genêt

28 29 30 31 32 32 33 34 34 35 36 37 38 38 39 41 42

Lavande Lierre grimpant Mélisse Menthe Navet Noyer Oignon Origan Ortie Oseille Piment Pissenlit Prêle Raifort Reine-des-prés Rhubarbe Rue

27 43 44 45 46 47 47 49 50 51 52 54 55 56 57 58 59 60

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Santoline Saponaire Sarriette Sauge Serpolet Souci des jardins

61 62 63 64 65 66

Sureau Tagète Tanaisie Tomate Valériane

67 68 69 70 71

Tableaux récapitulatifs

73

Les maladies, parasites et ravageurs Les plantes aux vertus stimulantes Les plantes soignantes Les plantes aux vertus répulsives et insecticides

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Bibliographie

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Index

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CHAPITRE 1

Les principes de base

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Les éléments indispensables Les préparations à base de plantes et d’eau, faciles à réaliser, permettent de soigner, traiter et nourrir efficacement le jardin. Très économiques, elles ne demandent que des plantes, qui peuvent être en général récoltées dans la nature, quelques récipients, du matériel souvent présent dans une cuisine ou un jardin ainsi que des matériaux de récupération pour filtrer.

Les éléments indispensables

Les plantes Les plantes sont très nombreuses à posséder des vertus utiles au jardin et certaines ont des vertus similaires : il n’est donc pas nécessaire d’avoir toutes les plantes présentées dans cet ouvrage ! Faites en fonction de votre région : les algues, si faciles à obtenir lorsque l’on habite à quelques kilomètres d’une côte, ne sont guère évidentes à trouver si l’on habite à la montagne… Généralement, dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres, vous trouvez déjà un large choix de végétaux sauvages, suffisant pour diversifier vos préparations.

Vous pouvez aussi cultiver certaines plantes au jardin, en veillant toutefois à vous approcher de leur mode de vie au naturel : des plantes méditer-

ranéennes trop arrosées et poussant dans une terre de jardin sont beaucoup moins riches en principes actifs que les végétaux luttant pour leur survie dans la nature, tels l’achillée, la sarriette, l’origan…

Un peu de variété La variété facilite aussi la réussite : il est préférable d’alterner différents modes de préparations et de varier les plantes utilisées, l’équilibre se fait ainsi naturellement. Mais rassurez-vous, vous n’avez pas besoin de trouver toutes les plantes présentées dans cet ouvrage, car il n’y a pas d’accoutumance aux traitements avec des végétaux : la variété est plutôt conseillée pour les préparations nutritives afin de ne pas faire toujours les mêmes apports (azote/ortie et potasse/consoude, par exemple) ou pour faire fuir différents insectes. Ceux-ci n’étant pas sensibles à la même plante, alternez afin de brouiller les pistes, en masquant l’odeur de leurs plantes préférées.

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L’eau Utilisez, autant que possible, de l’eau de pluie ou de source. Si vous utilisez de l’eau de ville, donc chlorée, laissezla reposer 2 ou 3 jours dans un seau largement ouvert et agitez-la une fois par jour, afin d’évacuer le chlore.

Si vous avez un puits, assurez-vous que l’eau n’est pas trop calcaire, ni très riche en nitrate, car cela pourrait compromettre la réussite de vos préparations végétales.

La cuisson Cette étape concerne les décoctions et infusions. Suivant le volume, utilisez un faitout ou une casserole en verre ou en inox, mais jamais en aluminium ou en fer. En effet, le fer est incompatible avec certaines plantes et l’aluminium s’oxyde très vite : cette oxydation produit des sels d’aluminium, considérés nocifs pour la santé humaine.

Le matériel Peser et couper Pour peser, une simple balance de cuisine suffit (voir dessin ci-dessous).

Pour couper, prévoyez des ciseaux de cuisine ou une cisaille, ainsi qu’une planche et un grand couteau (voir dessin ci-contre).

La macération Dans le cadre des macérations et des purins, l’idéal serait d’utiliser des récipients en inox, mais ils coûtent assez cher : plus de 30 euros le seau de 15 litres. Restent les tonneaux 11 P08-25 Purins&Cie_Chap1.indd 11

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en bois, bien que ceux-ci soient très lourds et difficiles à nettoyer. Les poubelles et les contenants en plastique (de 30 à 80 litres et plus) sont certes très pratiques et souvent fournis avec des couvercles, mais leur innocuité totale n’est pas certaine : d’éventuelles réactions chimiques entre les purins et les matières plastiques pourraient être nocives. Cependant, c’est la solution la plus pratique (récipients légers et faciles à nettoyer) et économique.

Les éléments indispensables

Filtrer Conservez des bas et des collants usagés, des tee-shirts fins hors d’âge, du voilage…, qui sont tous très pratiques pour filtrer les préparations.

Le filtre à café ne convient pas pour les purins, car les particules décomposées le bouchent aussitôt.

Pour les purins, vous pouvez également mettre les plantes dans un filet de pommes de terre ou d’agrumes.

L’essentiel des végétaux se retire ainsi facilement et la préparation peut servir pour les arrosages.

Toutefois, pour les pulvérisations, il est absolument nécessaire de filtrer finement pour ne pas boucher les buses du pulvérisateur.

Doser Une éprouvette (de 5 à 200 ml) ainsi qu’un gobelet doseur (au rayon articles de cuisine), peu onéreux, permettent de mesurer précisément les quantités nécessaires en cas de dilution en petite quantité (1 ou 2 litres pour arroser les jardinières, par exemple).

La conservation Prévoyez un entonnoir à large ouverture pour le remplissage des contenants (voir dessin ci-dessus). Un portebouteilles s’avère très utile pour cette manipulation, car, ainsi, les bouteilles restent stables…

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Les contenants doivent être opaques de préférence : vous pouvez utiliser des cubitainers ayant servi à du vin, par exemple. Et n’oubliez pas de les étiqueter, car, au nez, l’identification est difficile 3 mois plus tard !

Lorsque vous traitez des arbres, mettez un chapeau ou une charlotte pour protéger vos cheveux (voir dessin cidessous) : en effet, certaines odeurs sont tenaces et nettement moins flatteuses que le parfum d’un jasmin en fleur !

Les utilisations Pour les arrosages, utilisez des casseroles usagées de contenance 1 et 2 litres associées à des arrosoirs de 13 litres, ce qui évite de les remplir à ras bord…

Les vêtements Lors des récoltes de plantes Portez un tee-shirt à manches longues, un pantalon, des bottes et des gants, car, outre les orties qui se dissimulent parfois parmi d’autres plantes, il y a aussi de jeunes ronces aux épines acérées qui peuvent vous blesser et certains feuillages de plantes qui peuvent irriter la peau.

Lors de l’utilisation des traitements Lorsque vous utilisez des traitements quelque peu odorants, prévoyez des vêtements usagés, ne servant qu’en ces occasions, ainsi que des gants.

Protection du visage Lorsque je traite les arbres, j’ai pris l’habitude de m’enduire le visage d’huile d’olive (plus couvrante que l’huile de tournesol qui est fluide) : les pulvérisations terminées, le nettoyage s’effectue facilement, sans laisser aucun effluve de « purin de bardane » sur le visage !

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Les préparations Il existe plusieurs modes de préparation aux vertus parfois différentes, qui sont fonction des plantes et du temps disponibles, du but recherché… ou bien encore de l’urgence de la situation !

Les récoltes Quand récolter ?

Au jardin comme dans la nature, les récoltes s’effectuent après que la rosée s’est évaporée, mais avant que le soleil ne chauffe les plantes, c’est-àdire généralement en cours de matinée. Ne récoltez jamais de plantes après une grosse période de pluie : les végétaux sont alors gorgés d’eau et moins riches en principes actifs.

sant loin des routes à grande circulation, des zones industrielles et des champs cultivés, sources de pollutions diverses.

Respecter la nature

Les préparations

Où récolter ?

Bien entendu, si les plantes dont vous avez besoin sont présentes dans votre jardin, vous pouvez les récolter sans aucun problème.

Sinon, direction la campagne : lors de récoltes dans la nature, veillez à sélectionner des plantes vigoureuses et indemnes de maladies (feuilles jaunies, pustules sur les feuilles). En outre, choisissez des plantes pous-

Ayez à l’esprit de récolter vos plantes sauvages en respectant la nature : munissez-vous d’un sécateur, de cisailles ou d’une faucille afin de couper proprement les plantes, sans les arracher, pour qu’elles puissent continuer de se reproduire (voir dessin cidessus).

Laissez une partie de l’espèce des plantes que vous récoltez, afin d’assurer leur pérennité : si vous récoltez

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la totalité des plantes sur une zone, vous risquez de déséquilibrer un espace naturel. De plus, l’année suivante, vous n’aurez rien à récolter.

Rationaliser les récoltes Essayez de faire une « tournée » regroupant diverses récoltes. Munissez-vous de grands cartons et de vieux draps pour y déposer vos végétaux. En revanche, n’utilisez jamais de sacs en plastique, car les plantes risqueraient d’y macérer rapidement, perdant ainsi une partie de leurs propriétés. En revenant avec la voiture pleine de divers végétaux, vous économiserez du carburant et du temps.

Des réserves pour l’année Penser au cycle des saisons Pensez à faire des provisions de plantes, que vous ferez sécher. En effet, certaines plantes sont abondantes ou fleurissent pendant une courte période de l’année : si vous les récoltez à ce moment-là, vous aurez toujours sous la main de quoi préparer rapidement vos produits de traitement, quel que soit le mois de l’année.

Le séchage et la conservation Le séchage s’effectue toujours dans un lieu bien aéré et à l’ombre. Pour faire sécher vos plantes, attachez-les en petits bouquets — si les bouquets sont gros, l’intérieur restera humide alors que les plantes autour seront sèches — et suspendez-les sur un étendoir à linge. Veillez à assurer un léger courant d’air dans la pièce.

Vous pouvez également faire sécher les plantes à plat dans des cartons : il faudra veiller à les retourner ou à les brasser chaque jour, afin de faciliter un séchage rapide et régulier en évitant que des zones restent humides et deviennent sources de moisissures.

Conservez les plantes sèches dans des cartons, des caisses en bois non traité (voir dessin ci-dessus) ou des sacs en papier kraft qui protègent de la poussière, mais laissent les végétaux respirer. Évitez la conservation dans des récipients hermétiques : la moindre trace d’humidité restée sur un morceau de plante risque de tout faire moisir.

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CHAPITRE 2

Les prĂŠparations plante par plante

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Les plantes de A à Z Beaucoup de plantes peuvent faire l’objet de macérations, de décoctions, d’infusions ou de purins pour soigner le jardin ou en écarter quelques indésirables. Ces bonnes plantes préviendront ou soigneront les maladies les plus couramment rencontrées par votre jardin ! Pour réaliser ces préparations, reportez-vous en pages 14 à 25, mais vous trouverez ici des indications spécifiques pour chaque plante.

Absinthe Artemisia absinthium Insectifuge et fongicide, l’absinthe se récolte en juin ou juillet, lors de la pleine floraison.

Au jardin

Les plantes de A à Z

L’absinthe peut être plantée à proximité des rangs de choux afin d’en éloigner les piérides. Pour cela, prévoyez de jeunes pieds d’absinthe cultivés en conteneurs : en partie enterrés, vous pourrez les déplacer lorsque vous aurez récolté tous vos choux.

Infusion 30 g de plante sèche, 1 litre d’eau.

Employez l’infusion pure en pulvérisation répulsive contre les acariens du framboisier, l’altise du chou (au printemps et à l’automne), la carpocapse (pendant les vols de juin à août), la mouche du cerisier, la noctuelle (vers gris).

Utilisez en arrosage du sol sur les collets des plantes, contre les vers gris.

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Macération 100 g de plante fraîche de préférence ou 20 g de plante sèche, 1 litre d’eau.

Pulvérisez la macération pure sur les groseilliers pour lutter contre la rouille, les chenilles, les fourmis et les pucerons, ainsi qu’en arrosage du sol, contre les vers gris.

Pas d’absinthe dans le compost L’absinthe bloque la fermentation du compost : prenez donc garde de ne pas y jeter les déchets de la préparation.

Achillée millefeuille Achillea millefolium Utile contre les maladies cryptogamiques, l’achillée millefeuille renforce la résistance des plantes et améliore l’efficacité des fongicides. C’est aussi un bon activateur de compost.

Au jardin Semez d’avril à mai sous abri. Six semaines plus tard, repiquez en godets ou directement en place en pleine terre.

L’achillée est facile à multiplier en divisant une touffe. Choisissez de jeunes éclats vigoureux autour du pied mère et repiquez. Arrosez régulièrement jusqu’à la reprise. Ensuite, bien installées, ces plantes supportent la sécheresse.

Plantez de préférence en plein soleil, dans une terre plutôt sèche et pauvre, bien drainée. Supprimez régulièrement les fleurs fanées afin de prolonger la floraison et de limiter les semis spontanés…

Attention : l’achillée pourrit dans les sols gorgés d’eau.

Macération 10 g de fleurs sèches ou 100 g de fleurs fraîches, 1 litre d’eau douce.

Laissez macérer 24 heures, puis filtrez. Mélangez avec 4 à 5 litres de décoction de tanaisie, de prêle ou de bouillie bordelaise, dont l’efficacité est ainsi renforcée.

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Décoction 100 g de fleurs fraîches, 1 litre d’eau.

Utilisez la décoction pure en arrosage du compost afin d’en activer la fermentation.

Infusion 150 g de feuilles fraîches, 1 litre d’eau.

Pulvérisez l’infusion pure en prévention contre l’oïdium, la rouille et la tavelure sur les arbres fruitiers, les arbustes à fleurs, la vigne…

Ail

De l’achillée sauvage Pour ces préparations, utilisez de l’achillée millefeuille (sauvage ou cultivée dans votre jardin), mais pas les cultivars aux nombreuses couleurs, qui n’ont pas les mêmes propriétés.

Allium sativum Ce condiment bien connu pour faire fuir les vampires permet aussi d’éloigner les insectes indésirables et les maladies du jardin.

Au jardin En action préventive contre les maladies (pourriture grise, cloque, marsonia ou maladie des taches noires), plantez de l’ail au pied des pêchers, fraisiers, rosiers…

Les plantes de A à Z

Décoction 100 g d’ail, 1 litre d’eau froide. Épluchez et hachez l’ail. Réalisez la décoction et laissez infuser pendant 1 heure.

Utilisez cette décoction en pulvérisation pour lutter contre les maladies cryptogamiques telles que la pourriture grise du fraisier ou la cloque du pêcher, ainsi qu’en arrosage pour prévenir la fonte des semis.

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Macération huileuse 100 g d’ail, 20 ml d’huile d’olive bio, 5 cuillerées à soupe de savon noir liquide, 1 litre d’eau. Épluchez et hachez l’ail. Laissez-le macérer dans l’huile d’olive entre 12 heures et 14 heures. Filtrez en pressant bien pour recueillir le jus. Ajoutez 1 litre d’eau et le savon. Laissez reposer quelques jours. Mélangez 50 ml de cette préparation huileuse dans 1 litre d’eau.

Pulvérisez contre les insectes et les maladies. Pour lutter contre la cloque du pêcher, pulvérisez trois fois en avril, mai et juin à raison de 100 ml de macération pour 1 litre d’eau.

Algues marines Vous récolterez uniquement les algues rejetées par la mer : la loi française interdit de récolter les algues accrochées sur les rochers. Connues sous les noms de « varech » ou « goémon », ces algues, où dominent l’algue brune Fucus vesiculosus et la laitue de mer Ulva lactuca, nourrissent et fortifient les plantes.

Purin 1 kg d’algues fraîches ou 200 g d’algues sèches, 10 litres d’eau.

Pesez les algues débarrassées des bouts de coquillages ou de plastique. Rincez-les rapidement à l’eau claire. Procédez comme pour tous les autres purins (voir pp. 21 à 23).

Utilisez en pulvérisation à raison de 1 litre de purin pour 9 litres d’eau sur les arbres fruitiers, les rosiers et tous les légumes gourmands du potager.

En arrosage, utilisez 2 litres de purin dilué dans 10 litres d’eau pour les légumes gourmands bien installés : artichauts, aubergines, choux, courgettes, poireaux, tomates…, deux fois par mois. Pour les pots et les jardinières, ou les plantes encore jeunes, utilisez 1 litre de purin dans 9 litres d’eau en arrosage.

Si vos arbres fruitiers n’ont pas eu de compost ou d’engrais depuis longtemps, faites quelques trous à la barre à mine à l’aplomb de la couronne des arbres.

Versez 4 litres de purin dans un arrosoir de 12 litres, complétez avec de l’eau et 31 P26-72 Purins&Cie_Chap2.indd 31

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remplissez les trous. Il est impératif de faire ce travail au démarrage de la végétation (mars), puis en mai et juillet : le résultat de ces soins sera visible dès l’année prochaine avec de belles récoltes.

Des algues riches Les algues, en pulvérisation ou arrosage, Directement assimilables, les algues apportent repoussent la mouche de la carotte.

Bardane Arctium lappa

des oligoéléments, des vitamines et des protéines aux plantes et au sol. En outre, les algues brunes (dont le Fucus vesiculosus) contiennent du mannitol, un sucre permettant une meilleure absorption des éléments nutritifs de la terre.

Récoltez dans la campagne les immenses feuilles de cette vigoureuse plante poussant à peu près partout ainsi que ses racines : toute la plante est utile à la réalisation d’un purin aux vertus stimulantes et fongicides.

Purin

Les plantes de A à Z

1 kg de toute la plante fraîche ou 200 g si les feuilles sont sèches, 10 litres d’eau.

Ce purin est l’un des plus odorants : il est donc important de l’agiter chaque jour pour sa bonne oxygénation, ce qui vous permet aussi de suivre son évolution et de le filtrer aussitôt sa fermentation terminée.

Diluez 300 ml dans 5 litres d’eau.

Pulvérisez sur les feuillages des cultures sensibles (pommes de terre, par exemple) afin de lutter contre le mildiou.

Arrosez pour exercer une action stimulante : la bardane, riche en potasse, est particulièrement appréciée des légumes-racines et des arbustes à petits fruits.

Bégonia Begonia semperflorens Oui, les ravissants bégonias de vos jardinières sont redoutables : ils contiennent de l’acide oxalique, toxique pour les limaces et les pucerons.

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Au jardin Certes, vous n’allez pas arracher les superbes bégonias de vos jardinières, mais utilisez des plantes en surnombre. En fin de saison, lorsque vous renouvelez les plantations de vos massifs et potées, pensez aussi à mettre à profit vos bégonias, alors que les limaces sont encore très actives.

Macération à froid 200 g de plante entière, 1 litre d’eau.

Laissez macérer 24 heures.

Utilisez la macération pure en arrosage sur les plantes attaquées ainsi qu’en prévention sur et autour de jeunes plants juste repiqués.

Betterave Beta vulgaris La betterave rouge, très riche en minéraux, vitamines et oligoéléments, est une « mine d’or » pour les humains, mais aussi pour le jardin.

Purin 1 kg de betteraves entières, 10 litres d’eau.

Utilisez en arrosage des vieilles pelouses pour les raviver, dilué à raison de 2 litres de purin dans 8 litres d’eau.

Les plantes fatiguées après une grosse floraison Quand les betteraves deviennent fermes ou qui végètent ainsi que les plantes vertes semUne fois l’hiver passé, les grosses betteraves rouges deviennent un peu fermes et ne donnent blent aussi bien apprécier ce purin : diluez 50 ml pas envie d’être mangées. Utilisez-les donc dans 1 litre d’eau et arrosez vos plantes, d’intépour la préparation de ce purin qui sent juste rieur ou d’extérieur. la betterave !

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