36 minute read

Genís Matabosch

Direcció i Presentació | Dirección y Presentación

President de Circus Arts Foundation, doctor en Història de l’Art per la Universitat de Barcelona, Diplomat internacional en Administració i Conservació del Patrimoni per l’Institut Nacional del Patrimoni de París i Medalla d’Or al Mèrit en les Belles Arts. Autor de nombroses exposicions i publicacions sobre el circ, s’ha encarregat de la direcció de les gires catalanes d’espectacles com els circs Moscou sobre gel, Nacional de Cuba o Medrano, entre d’altres. Posseeix una de les majors col·leccions de documentació circense d’Europa, on milers de peces repassen la història de les arts circenses des dels seus orígens fins als nostres dies. Habitualment és membre dels jurats dels principals festivals internacionals de circ: Moscou, Wuqiao, Wuhan, Massy, Izhevsk, Minsk, Odessa o Zhuhai, entre d’altres. Ha dirigit el Festival Internacional de Pallassos de Cornellà (2002-2008). Dirigeix el Gran Circ de Nadal de Girona, Nits de Circ i Circusland: el Palau internacional de les Arts del Circ a Besalú.

Advertisement

Presidente de Circus Arts Foundation, doctor en Historia del Arte por la Universidad de Barcelona, Diplomado internacional en Administración y Conservación del Patrimonio por el Instituto Nacional del Patrimonio de París y Medalla de Oro al Mérito en las Bellas Artes. Autor de numerosas exposiciones y publicaciones sobre el circo, se ha encargado de la dirección de las giras catalanas de espectáculos como los circos Moscú sobre hielo, Nacional de Cuba o Medrano, entre otros. Posee una de las mayores colecciones de documentación circense de Europa, donde miles de piezas repasan la historia de las artes circenses desde sus orígenes hasta nuestros días. Habitualmente es miembro de los jurados de los principales festivales internacionales de circo: Moscú, Wuqiao, Wuhan, Massy, Izhevsk, Minsk, Odessa o Zhuhai, entre otros. Ha dirigido el Festival Internacional de Payasos de Cornellà (20022008). Dirige el Gran Circo de Navidad de Girona, Noches de Circo y Circusland: el Palacio internacional de las Artes del Circo en Besalú.

La desena edició del Festival, al febrer de 2022, fou un èxit notable en tots els nivells, trobant ressò en tota la premsa especialitzada internacional, reunint gairebé trenta mil espectadors, comptant amb 24 atraccions participants, més de noranta d’artistes i l’assistència de nombrosos managers i directors de circ. Les properes pàgines en són un testimoni a través d’una selecció de fotografies dels membres del Jurat de la Imatge 2022.

La décima edición del Festival, en febrero de 2022, fue un éxito notable en todos los niveles, generando un revuelo mediático en toda la prensa especializada internacional, reuniendo cerca de treinta mil espectadores, contando con 24 atracciones participantes, más de noventa artistas y la presencia de numerosos managers y directores de circo. Las páginas siguientes dan fe de ello merced a una selección de fotografías de los miembros del Jurado de la Imagen 2022.

F estivals

LE FESTIVAL INTERNACIONAL DEL CIRC ELEFANT D’OR

FÊTE SES 10 ANS

Après une édition spéciale qui s’était tenue au Palais des Sports en 2021, le festival a retrouvé son chapiteau monté dans le parc de la Devesa. Malgré l’absence de la Chine, les organisateurs ont réuni 94 artistes de 13 nationalités différentes, proposant 24 numéros inédits en Europe de l’Ouest, répartis dans deux programmes, bleu et rouge, à la hauteur de l’événement.

Cette édition anniversaire a été une invitation au voyage dans l’espace mais aussi le temps, en Égypte pharaonique, dans la Steppe des grands conquérants, l’Italie de la Renaissance, la Russie du XIX siècle ou l’Amérique de la Grande Dépression. Elle a bénéficié de la présence du ballet du Royal Circus de Gia Eradze (Russie), composé de seize danseurs et danseuses.

Du cirque stable de Tachkent (Ouzbékistan), les six membres de la troupe Hametov présentent « Pharaoh », numéro de funambulisme ayant pour thème l’Égypte ancienne. Dans la grande tradition de l’exURSS, les Hametov font la part belle aux portés et aux équilibres. Leur présentation gagnerait à être raccourcie et les exercices à être présentés dans un ordre différents. Toutefois, il faut mettre au crédit de ces artistes le fait qu’ils travaillent sur un câble sans tendeurs intermédiaires et avec des balanciers plus courts que la moyenne (6 mètres au lieu de 7 voire 8).

La troupe Zola (Mongolie) est bien connue en Europe ; elle avait notamment participé au premier festival Elefant d’Or. Durant les confinements, ses membres ont formé une nouvelle génération de sauteurs à la bascule : la troupe Zola New Generation. Elle présente un numéro totalement revu dans de chatoyants costumes traditionnels qui s’achève par la réception d’un voltigeur en sixième hauteur. Lors du festival, les Zola ont aussi présenté un numéro de saut à la corde d’un style nettement plus urbain. Les Hassak, du Cirque d’État du Kazakhstan, ont mis au point un numéro de double mât chinois inspiré de la légende de Tomyris, mythique reine des Amazones. Il comprend plusieurs figures novatrices et des exercices de force impressionnants.

Un des porteurs, en position du drapeau, supporte deux partenaires sur son flanc. Pour le final, il effectue l’ascension d’un mât en soulevant l’interprète de Tomyris, en équilibre sur son front.

« White Flight » représentait le grand cirque d’État de Moscou (Bolshoï). Ce quintet d’acrobates au double porteurs coréens ont livré une prestation très pure, avec double passage final. Ils ont été salués par un Éléphant d’Argent et le Prix de la Critique.

Un autre quintet, la troupe Kirichenko venue du cirque stable d’Ijevsk (Russie), a présenté un numéro mêlant portés acrobatiques et saut à la banquine, dans une mise en scène brute avec des costumes gris rappelant ceux d’ouvriers de la Grande Dépression (années 1930). À la fin du numéro, le voltigeur, propulsé par deux de ses camarades, se réceptionne en troisième hauteur.

Quatre saltimbanques richement costumés présentent « Venice Carnival » (Russie), une attraction qui nous convie à un banquet de la Renaissance mais qui, en débit de cet univers historique, innove véritablement. Elle associe en effet trampoline et jeux icariens. Dans sa seconde séquence, le numéro se complique encore avec l’ajout de deux barres parallèles accrochées aux pieds des porteurs. Portés par un quatuor d’artistes aux talents de pantomime appuyés, ce tableau novateur est estampillé Royal Circus.

Cette année, le festival présentait aussi un numéro d’icariens traditionnel, à deux trinkas, composés des membres de la

F estivals

Dans le programme bleu, Nikita Gergert (Russie) constituait – sans mauvais jeu de mot – un authentique moment de rupture. Nikita n’appartient pas à cette école de contorsionnistes tout en grâce et en souplesse. Non, Nikita travaille en dislocation et n’usurpe pas le titre de « contorsionniste extrême » employé dans le programme. Que l’on aime ou non les numéros du genre, on doit concéder que celui de Nikita est très bien construit.

L’artiste nous plonge dans les pages d’un comic book et campe un jeune homme qui, après avoir bu le contenu d’une étrange fiole, voit son corps muter. Ses exercices se synchronisent parfaitement avec le rythme haché de la musique.

Cette édition a été marquée par une profusion de numéros aériens de très haut niveau.

famille Palma Díaz (Équateur) : le père Cesar Tayron (porteur) et ses enfants David (porteur), Jason et Salomé. Avec une énergie et un panache tout sudaméricain, ils effectuent des exercices symétriques avec réception sur les pieds, sauts périlleux simples et doubles et passage des voltigeurs d’un porteur à l’autre. En solo, le sculptural Jason Palma a proposé un exercice d’équilibre sur cannes, de facture classique mais très relevé et bien exécuté.

Au rola-rola, Jonathan Rinny (Argentine) se distingue par ses équilibres sportifs. On avait déjà vu celui sur un ballon de basket ; en revanche, celui sur cinq skateboards superposés constitue une trouvaille innovante et spectaculaire, tout comme le final ascensionnel du numéro.

F estivals

nastique – rythmique pour Flor, artistique pour Nico – ces jeunes artistes ont choisi l’exigeante spécialité des anneaux, et ainsi ressuscité une très ancienne discipline du cirque. Ils m’ont expliqué qu’il s’agissait d’une manière de se démarquer des numéros de sangles, qui se multiplient ces dernières années (la programmation du présent festival en témoigne). Flor porte autant que Nico, pour montrer que « la femme est forte aussi ». Le porté final est particulièrement impressionnant. À noter qu’ils présentaient ce numéro, mis au point par leurs soins, pour la première fois à l’occasion de ce festival – leur premier.

Le duo Rings déroute car, lorsqu’il entre en piste, on ne s’attend pas à ce que Flor porte autant. Avec les artistes suivants, on savait en revanche à quoi s’en tenir. Les Ouzbèkes Miraziz Azizov et Sharofiddin Makhumudov – membres de la troupe Hametov – forment un duo de main à main aux gabarits classiques, caractérisés par un fort écart entre le porteur et le porté ; on en avait un peu perdu l’habitude.

les risques encourus par Anya et Maria, en particulier lors des suspensions aux talons. Le fait qu’un Éléphant n’ait pas récompensé ce duo témoigne du niveau de qualité de ce 10e festival.

Liuchiia et Egor Sukhorukov (Russie) présentent « Still loving you ». Ces jeunes artistes (21 et 20 ans) exécutent un numéro au filet aérien – une première à Gérone – extrêmement abouti qui fait la part belle aux suspensions vertigineuses.

Le duo Sukhorurov a regagné le cirque Nikulin avec un Éléphants d’Or en poche.

Flor Aracama et Nico Busso forment le duo Rings (Argentine, Italie). Je l’écris d’emblée, il s’agit de mon coup de cœur du festival. Issus du monde de la gym-

L’attraction « Coronation » (« Couronnement ») a offert au programme rouge et au gala une ouverture particulièrement efficace. Accrochés à un cintre en forme de couronne géante, six acrobates exécutent des exercices synchronisés aux sangles.

L’ensemble porte la marque du Royal Circus, avec une mise en scène baroque, rouge et or, des acrobates qui se sont tous teint les cheveux en blond et le concours d’un ballet aux costumes chatoyants. La dernière séquence, qui voit trois sanglistes porter le cerceau sur lequel évolue une voltigeuse est originale et périlleuse. La sélection comprenait deux autres numéros de sangles. Toujours du Royal Circus, Elena Mizenina et Dmitrii Efremkin ont reçu un Éléphant d’Or pour « Anna » un numéro inspiré du roman de Léon Tolstoï, Anna Karénine (1877). L’histoire de cette séparation donne lieu à un tableau à couper le souffle qui démultiplie les prises

F estivals

sements nourris. Ils présentent un numéro de jonglage aux massues et aux anneaux très bien exécuté et mis en musique qui sent bon la nostalgie, les années 1970, le music-hall et La Piste aux Étoiles. Edgard Zapashny les a conviés à la prochaine édition du festival Idol de Moscou.

L’attraction « Wave » revisite le jonglage aux anneaux. Grâce à une rampe en forme de vague, Ilya Ivantsov fait adopter à ces anneaux des trajectoires inédites – une innovation pleine de potentiel. Passés entre les mains des metteurs en scène du Royal Circus et grâce aux concours de six danseuses, ce numéro nous plonge dans une ambiance singulière évoquant des films de science-fiction comme Tron l’Héritage de risque (suspensions par les dents, la nuque et les talons).

Caroline Huang (États-Unis) et Maxime Piché-Luneau (Canada) forment le duo Mico. Leur prestation raconte elle aussi une histoire et rompt avec les figures traditionnelles de la discipline. En solo, Caroline Huang présente aussi un numéro au cerceau aérien qui ne manque là encore ni de difficultés ni de prises de risque.

Le danger se perçoit plus encore dans le numéro des Diamond Wings – Anya Liapunova (Ukraine) et Maria Nijaradze (Géorgie) – dont il s’agissait de la première sous chapiteau. À plusieurs égards, ce numéro au cerceau évoque « Anna », par l’intensité d’interprétation déployée et

Ils présentent un numéro en voltige à l’accompagnement rock qui tranche avec les ambiances graves généralement associées aux présentations du genre.

L’autre main à main de cette sélection, celui des Hermanos Latino (Raúl et Genaro Hernández Soto), a suscité l’adhésion du public. À plusieurs égards (comme la montée de l’escalier en équilibre de tête), leur numéro rappelle celui les Vitalys. Ces jeunes Mexicains (22 et 20 ans) travaillent dans une note classique mais multiplient les difficultés. Ils ont recueilli plusieurs standing ovations

Autre duo juvénile et familial, les Chiliens Francisco et Jonathan Reyes (22 et 19 ans) ont eux aussi recueilli des applaudis-

Pur produit du cirque sud-américain, Agustín Maluenda (Chili) dit Junior – il n’a que 22 ans – sait tout faire : trapèze Washington, trapèze volant, trampoline… C’est en qualité de clown qu’il était convié à ce dixième festival. Il campe un auguste de reprise énergique et acrobatique. Pour l’une de ses entrées, il a ainsi proposé un authentique numéro de trampoline, tournant même – certains soirs – un triple saut périlleux ! Junior officiait dans le programme rouge.

La partie comique du bleu avait été confiée à Peter Campa (Mexique). Jeune lui aussi, quoique plus expérimenté du haut de ses 28 ans, ce clown parleur et musicien s’est montré plus discret que son confère avec deux entrées (contre trois), réunies en première partie de programme.

Tous deux – Junior et Peter – ont bénéficié de la complicité d’un public très réceptif, participatif et chaleureux qui a largement contribué à l’ambiance festive de cet anniversaire. Cette ambiance n’aurait pas été la même non plus sans la contribution du Paris Circus Orchestra, très justement salué par plusieurs prix spéciaux. Tout comme Genís Matabosch, M. Loyal catalan impeccable aux costumes magnifiques, mais surtout organisateur de ce mémorable dixième anniversaire.

On signe pour dix ans de plus !

Programme bleu : Duo Mico ; troupe Zola (saut à la corde) ; Peter Campa ; Hermanos Latino ; Diamond Wings ; Nikita Gergert ; troupe Hassak / troupe Hametov ; Jason Palma ; « Wave » (Ilya Ivantsov) ; duo Sukhorukov ; « Venice Carnival ».

Programme rouge : « Coronation » ; Jonathan Rinny ; Junior ; duo Rings ; M. Azizov et S. Makhumudov ; Caroline Huang ; les Palma Diaz / White Flight ; hermanos Reyes ; troupe Kirichenko ; « Anna » (D. Efremkin et E. Mizenina) ; troupe Zola (bascule).

Programme or (gala) : « Coronation » ; hermanos Reyes ; Peter Campa ; Caroline Huang ; Hermanos Latino ; Junior ; duo Sukhorukov ; « Venice Carnival » / White Flight ; Duo Rings ; troupe Hassak ; « Anna » (D. Efremkin et E. Mizenina) ; troupe Zola (bascule).

Palmarès : Éléphant d’Or : D. Efremkin et E. Mizenina ; duo Sukhorukov Éléphant d’Argent : White Flight ; « Venice Carnival » ; « Coronation »

Éléphant de Bronze : troupe Zola ; Hermanos Reyes ; Hermanos Latino

Prix Special du Jury : Ballet du Royal Circus

Prix de la Critique : White Flight

Prix de l’Image : duo Sukhorukov

Prix du Public : D. Efremkin et E. Mizenina

Quentin VILLA kwam van Roberts uit Engeland en had de masten aan de buitenzijde. De regie was weer in vertrouwde handen van de Zwitser Patrick Roseel en het voortreffelijke Paris

Russen hebben de overhand in Girona tijdens tiende editie

Sterk Festival

Internacional del Circ Elefant d’Or viert jubileum

Circus Orchestra o.l.v. van Pierre Pichaud begeleidde de artiesten muzikaal. 24 acts, bestaande uit 94 artiesten en afkomstig uit 13 landen, maakten hun opwachting in Girona. Het mooie van dit festival is dat je hier acts ziet die veelal niet eerder in Europa hebben opgetreden. Verrassingen zijn er volop.Er is een blauwe, rode en een gold show met winnaars. Dit jaar waren Russische acts zeer rijk vertegenwoordigd.

Espectacle Blau (blauw) Beide shows begonnen met het uitgebreide ballet-ensemble van het Royal Circus van Gia Eradze. De kostuums van deze groep zijn werkelijk fenomenaal. Daarna volgende een parade van alle artiesten (van beide shows); een volle piste. Het duo Mico beet de spits af. Een prachtig strapatennummer van het Amerikaans/Canadese duo Caroline Huang en Maxime Piche-Luneau. Ze traden eerder op bij Cirque du Soleil. De troupe Zola New Generation (Mongolië) bracht een touwtje springnummer in de piste. De clown in deze voorstelling was de Mexicaan Peter Campa. Hij bracht een aantal leuke reprises en entrees. Een van de toppers was de hand op hand act van het Mexicaanse duo Hermanos Latino. Ongekend wat deze jonge Raul en Genaro Hernadez laten zien. Zij wonnen dan ook een Bronzen Olifant. Ongetwijfeld zullen we deze twee krachtpatsers vaker terug gaan zien in Europa. Aan de arial ring zagen we de Diamond Wings. Deze twee mooie blonde dames deden een lucht-act aan een grote ring. Het duo, afkomstig van Oekraïne en Georgië, sleepte vele speciale prijzen in de wacht van Russische juryleden; dat was natuurlijk een statement in verband met het toen nog naderende conflict in Oekraïne. De jonge, Russische contorsionist Nikita Gegert, voorzien van allerlei tatoeages, beweegt zich gemakkelijk in allerlei bochten. Na dit solo-optreden volgt nog voor de pauze de Hassak Troupe uit Kazakstan aan de dubbele Chinese mast. Zes man (en een vrouw) sterk, en in prachtige kostuums. Ze zijn afkomstig van het Kazakh Staatscircus en zijn voornamelijk te zien in het vaste circusgebouw in de hoofdstad Almaty. Sensatie aan de strapaten Het tweede deel opende met een heel bijzondere hoogdraad-act: onder de titel Pharaoh, een onderdeel van Hametov troupe (Oezbekistan). Ze maken een piramide van vier personen en opvallend is ook de intro waarbij een man met een stang over het koord loopt met aan de stang twee vrouwen hangend.Jason Palma – uit Equador - zien we in de piste met een handbalance-act. Een echt Gia Eradze nummer was Wave van Rosgocirk. Over de top kostuums en rekwisieten. Veel glitter. Veel dans… en een jongleur met ringen die ze via een soort gondel weer opving. Tijdens dit optreden draait het podium, wat een speciaal effect gaf. Voor mij de beste act (wat waren er trouwens veel luchtnummers) was Still loving you van duo Sukhorukov. Een schitterende, zelfs sensationele strapaten-act van het Nikulin circus uit Moskou. Ze wonnen naar mijn mening terecht goud. Waarschijnlijk gaan naar het volgende festival van Monte Carlo.De afsluiting van deze zeer sterke blauwe show vormde Venice Carnaval Wederom een act van Gia Eradze. Het betreft acrobatische toeren van artiesten in Venetiaanse kostuums op en rond een trampoline. Daarin combineren ze diverse circusdisciplines,waaronder een dubbele Russische bar. Espectacle Vermell (rood) Ook de rode show begon extravagant met het ballet van Gia Eradze. Vervolgens liep dit over in een spektakel waarbij een grote kroon de lucht in werd gehesen, waaraan vier mannen aan strapaten hun kunsten vertoonden. Ook verscheen er nog een vrouw die aan een ring omhoog gehesen werd. Een mooi plaatje dat de naam Coronation droeg. De jury beloonde dit met een Zilveren Olifant. De jonge Argentijn Jonathan Rinny presenteert temporijk rola rola. Voor de humor zorgde ditmaal de clown Juni- or. Een enorm drukke clown, maar het publiek vond hem erg leuk. Afkomstig uit Argentinië en Italië is het duo Rings aan de ringen, ook al eerder bij Cirque du Soleil werkzaam. En wederom is de Hametov troupe aanwezig. Hier als duo Dtrengt met een mooie hand op hand acrobatiek. Caroline Huang zagen we eerder in de blauwe show en brengt nu een solo luchtnummer aan een grote ring. De familie Palma Diaz staat met haar Ikarische Spelen als pauzenummer geprogrammeerd. Deze drie mannen en een vrouw uit Equador tonen het bekende werk echter wel met het bekende Zuid Amerikaanse temperament. In de pauze kan men in de vaste tentoonstellingshal van Girona diverse foodtrucks vinden en stands met circusboeken, het Spaanse circusmagazine Zirkolika, popcorn, de promotie-afdeling van het Kerstcircus van Girona en enkele circusproducenten. Tijdens de laatste normale

Bedjin, Leendert: De Piste (Holanda), febrer-març, any 73, n.2, pp. 4-6.

6 recensie

Vervolg van pagina 5 editie van 2020 waren er meer stands te bewonderen en was het meer een echte circusbeurs. Voor het duo White flight staat inmiddels een grote stellage in de piste opgebouwd. Aan deze stellage worden cradle-oefeningen uitgevoerd. De vijf leden van de groep vliegen ook grote afstanden door de lucht. Deze act won de prijs van de critici-jury, waar uw schrijver deel van uitmaakte. Afkomstig is White Flight van het Great Moscow circus onder directie van de Zapashny Brothers. Persoonlijk genoot ik erg van de Hermanos Reyes. Tempojongleurs uit Chili. Deze jonge gasten hebben al een behoorlijke circuscarrière achter de rug, bij diverse Zuid Amerikaanse circussen als Circo Gigante in Mexico en het circus van de clown Pastelito in Chili. Een mooie handvoltige in - naar mijn smaak- niet zo mooie kostuums zagen we van Troupe Kirichenko uit Rusland. Topnummer en met goud bekroond is de lucht-act van Anna, naar het sprookje Anna Karenina, zeer bekend in Rusland. Aan de strapaten, hoog in de nok van de tent, halen ze halsbrekende toeren uit. Een naar mijn mening terechte winnaar. Voor de afsluiting van deze show zorgde het grote springplanknummer van Troupe Zola New Generation.

Slot-advies In Girona zie je nog klassiek circus. Het is wel jammer dat er niet een of twee dierennummers waren gecontracteerd. Dat zou een welkome afwisseling zijn geweest in deze overigens zeer sterke programma’s.

Het is absoluut de overweging waard om in februari eens naar Girona af te reizen. Je ziet daar topcircus in een prachtige ambiance. Het zonnetje scheen er heerlijk deze dagen. Ook is een bezoek aan het prachtige circusmuseum in het nabij gelegen Besalu een aanrader voor iedere circusliefhebber.

Circus Stromboli, klein maar I

TeksT en foTo jAn vAn den Broeck n De Piste van juni 2021 beschreven we ontstaan, organisatie en familiebanden van dit circus. Op 4 januari jongstleden bracht ik een bezoek aan een Kerstvoorstelling in de Waalse gemeente Court-Sint-Etienne. Directeur Frédéric Dubois en de artiesten verwelkomden ons hartelijk in de mooi versierde voortent. Omdat Frédéric en Regine Dubois vijf dochters en een zoon hebben, worden haast alle nummers door gezinsleden of aangetrouwden (in spé) uitgevoerd. Frédéric presenteert en zweept het publiek op met luide uitroepen als “Chers public, êêêtes-vous prêt?”, “Le spectacle commenceeeeer!”, e.d. wat een speciale sfeer creëert. Gestart wordt met een piraat/illusionist die duiven in een konijn verandert, een hond in een kooi tovert, slangen in de piste brengt, enz. Een dochter Dubois doet een mooi nummer aan ringtrapeze. Haar tienjarig broertje toont wat hij reeds kan met 3 balletjes, 3 ringen, en 2 diabolo’s. Frédéric presenteert een mooie maxi & mini met een Fries en een zwarte pony. Twee Dubois-zussen doen samen hoela hoep en Johnny Paulo brengt een lassonummer. De clown (alias fakir) speelt tegen de zin van Frédéric op zijn saxofoon en wordt buitengezet. Een dochter Dubois doet halsbrekende tuimelingen aan een doekentrapeze. Een schoonzoon jongleert op de rola met ringen en keulen. Als slot kruipen twee jongens om beurten op de stoelentoren. Eén van hen tuimelde de week ervoor naar beneden, maar bracht son cœur ». Ces lignes sont extraites du roman où Léon Tolstoï nous décrivait la passion coupable d’Alexis Vronski et d’Anna Karénine. Cette œuvre a inspiré Anna, numéro de sangles aériennes joué sur une longue table où Elena Mizezina porte une robe pourpre à tournure qu’elle retirera après les premières séries… en gardant son chapeau durant tout le numéro. Cette œuvre, car il s’agit bien d’une œuvre, vient du Royal Circus de Gia Eradze. Olga Poltorak et Evgeny Shevtsov en ont imaginé la chorégraphie sur des harmonies romantiques spécialement composées par Dmitry Kuznetsov. Ancien équilibriste sur échelle, Dmitry Efremkin, le porteur, remporta ici un Éléphant d’argent en 2015 avec Ekaterina Rubtsova (1) Il se met en grand écart entre les sangles, bras tendus, pour porter sa partenaire. Parmi leurs autres prouesses, citons la rattrape aisselles-pointes de pieds en demipirouette et le double tourbillon en mâchoire sans que jamais la prouesse ne s’efface derrière l’émotion.

Les fils de Gengis Khan

Pour accompagner le jongleur Ilya Ivantsov, Gia Eradze l’a entouré de ballerines portant des costumes constellés de petites LED qui donnent une illusion de transparence.

Sur un plateau tournant, une structure en forme de vague permet au jongleur de faire rebondir ses anneaux.

L’autre numéro de jonglage était un duo entre les frères

Jonathan et Francisco Reyes. Classique, certes, mais tellement rapide et souriant leurs passings jusqu’à 9 anneaux et leurs « poussées » acrobatiques ont ravi et leur final sur une perche portée à l’épaule a étonné.

La présence de nombreuses troupes était un motif de satisfaction et la plus importante était celle de Zolbayar Bataa, une nouvelle formation de la troupe de bascule Zola. Découverte en 2012 à Figueres et chez Arlette Gruss, elle obtint un Clown de bronze à Monte-Carlo en 2020. Dans une récente interview, Zoltan déplorait la misère du cirque mongol privatisé après la destruction du cirque d’état dans un incendie. Il évoquait le manque d’installations pour répéter et le désintérêt des pouvoirs publics. Et pourtant, cette production avait de quoi réjouir avec sa mise en scène ponctuée de hennissements et de bruits de charges de cavalerie. Les costumes étaient magnifiques et le répertoire, quoique traditionnel, était rehaussé par une chorégraphie inspirée des traditions nationales triple saut périlleux arrivé sur la chaise, saut jusqu’à un échafaudage à la manière de Chernievsky ou quintuple saut périlleux réceptionné au tapis. Pour le final, une femme apportait une étole blanche au courageux voltigeur qui allait s’élancer pour une arrivée en sixième hauteur. Les Zola participaient à un second numéro avec des cordes à sauter. La troupe White Flight au cadre russe est dirigée par Karen Eganian qui participa avec l’équipe de Russie aux championnats d’Europe junior de trampoline en 2000. La disposition du numéro a évolué au cours des saisons voltiges en croix, en hauteur avec un filet ou, dans la plus récente création Paper Cradle, en associant des prestations aux tissus. Dmitry Chernov a mis au point la version présentée à Gérone avec deux porteurs face à face, deux voltigeuses et Karen. Elle a eu les faveurs du public et des jurys avec sa construction très lisible.

On attribue à Semën Arnautov cette forme de voltige qu’il aurait créée en 1935 avec sa troupe Romandos, mais c’est oublier que dès 1927 au Cirque d’Hiver, Carlo Medini présentait sous le nom des Zanetti « l’acrobatie volante », voltige avec porteurs debout sur des échasses.

Pyramides et carnaval

Était-ce le trac ou plutôt un manque de préparation qui provoquait les ratés des 5 Kirichenko. Les figures sont celles qu’on a vues chez Crazy Flight ou Atlantis, mais la chorégraphie était récitée comme celles qu’on prépare pour une option gym au bac. Aux doubles mâts chinois, les Kazakhs de la Troupe Hassak arboraient des costumes et des épées de guerriers. On a apprécié leur équilibre d’une colonne à deux sur un partenaire à l’horizontale, la glissade d’un acrobate le long du mât que son partenaire laisse passer en le lâchant avant de se rattraper et la montée finale le long du mât comme autrefois les Yakubovi.

FESTIVAL Christian Hamel

Le Festival de l’Éléphant d’or à Gérone

Après le dernier festival organisé avant la pandémie en février 2020, puis le premier quand les mesures sanitaires ont été allégées en juin 2021, voici que renaissait la formule première de l’Éléphant d’or et sa compétition seulement ouverte aux artistes inédits sur des pistes d’Europe occidentale. Quand on connaît les difficultés rencontrées actuellement pour organiser ne serait-ce qu’un bon spectacle, on mesure le défi que ce casting a représenté puisque beaucoup de nations comme la Chine s’opposaient à la sortie de leurs représentants.

en grand écart uniquement tenue par la nuque. Celle-ci proposait également un numéro de cerceau aérien, récompensé par le prix du Club du Cirque des évolutions tout en légèreté où l’agrès est utilisé comme la barre des danseurs - un numéro qui ne laisse du répit au spectateur que lorsqu’il est terminé.

Anya Huesca Liapunova (Ukraine) s’est fait connaître avec le trio acrobatique Bellissimo, un classique du cirque contemporain. Avec Maria Nijaradze, ballerine au ballet national de Géorgie, elle a créé un numéro de double cerceau aérien dans le studio de Vitali Zhuravel un véritable travail au miroir, tout en symétrie, par des artistes qui ne dépareraient pas sur le podium d’un défilé de mode. Comme son nom l’indique, le duo Rings travaille aux anneaux, agrès difficile rarement utilisé au cirque Florencia Aracama est italienne, elle est belle comme ces stars qui affolaient les écrans à la grande époque de Cinecittà. Elle porte son partenaire argentin, Nico Busso, en souplesse avant comme Sylvia dans le Duo Rose. Pour sa part, Nico exécute une vraie croix de fer aux anneaux. Parmi les candidats présentés par Gia Eradze, la troupe Coronation développait en figures d’ensemble les prouesses du travail aux sangles. On a aimé y retrouver une séquence qui fit naguère le succès du Duo Veress : le lâcher de pointes de pieds du voltigeur à un petit cerceau tenu également en pointes de pieds par le porteur.

RosgoCirk vs Nikouline

La bataille pour l’or fut rude entre Still Loving You et Anna deux créations qui portent le cirque au niveau des formes artistiques les plus pures. La première était animée par le couple Lucia et Egor Sukhorukov, venus de l’enclave russe de Kaliningrad. La blondeur platinée et le maquillage de Lucia la font ressembler à Lana Turner. Couverts de paillettes, ces artistes utilisent un filet aérien qui, au cours du numéro, devient une grande boucle comparable à celle qu’utilise Anastasia Makeeva. Lucia glisse le long du corps de son frère pour être rattrapée par les aisselles aux pointes de pieds, on voit les deux acrobates se lâcher par les mâchoires et leur final est inédit avec un lâcher par un seul pied tenu au coude replié du porteur. Ils travaillaient en 2019 au Cirque Aquamarine de Moscou, puis au spectacle Labyrinth chez Nikouline l’année suivante. En 2021, alors qu’ils répétaient ce numéro, Antonio Giarola leur donna un petit rôle dans sa création Fantastika « Le sifflet de la locomotive envoya un cri plaintif et triste ; jamais l’horreur de la tempête n’avait paru si belle à Anna. Elle venait d’entendre des mots que redoutait sa raison, mais que

Carnaval de Venise était aussi présenté par Gia Eradze.

La combinaison du trampoline et des jeux icariens implique des impulsions difficiles à contrôler et les deux porteurs, face à face, ont eu bien du mérite à rattraper leurs voltigeurs surtout lorsque le jeu se complique de sauts périlleux sur barres parallèles. La troupe équatorienne Palma Diaz présentait d’autres formes de jeux icariens plus traditionnelles mais c’était sans doute le premier numéro où deux voltigeurs tournent le double saut périlleux. Et ce sont des adultes, non pas des enfants Pharaoh la création des funambules de la troupe Hamatov évoque irrésistiblement les films de série B qui exploitèrent la malédiction des pharaons, ou le cirque espagnol Jamaïca de la famille Yanco momie, courtisanes de Cléopâtre et Pharaon, lui-même, passent sur le câble en colonnes à deux et même à trois. Autres membres de cette troupe, le Duo Strength qui décline la presque totalité de ce qu’on peut faire en main-àmain. C’est un des charmes de ce festival que de nous présenter certains numéros « dans leur jus » tels qu’on les aime dans leur pays et, à l’évidence, il y a une grande différence entre les goûts ouzbeks et les nôtres. Un autre couple, les Hermanos Latinos, concourait dans la même discipline Genaro et Raul Soto sont mexicains et leur prestation pleine de concentration propose les plus grandes difficultés de cet art qui ne réclame aucun autre artifice que la force et la confiance dans son partenaire. Le changement de bras en équilibre sur la tête fut parfaitement réussi lors du gala final, du jamais vu depuis les légendaires Peres Brothers. Ce changement de bras fut malheureusement une grande difficulté pour le bel équilibriste Jason Palma. Jonathan Rinny s’équilibre aussi bien sur des rouleaux (sans planche parfois) ou sur un ballon. Il sait communiquer avec le public ce qui lui vaut une ovation pour ses équilibres avec 8 rouleaux qui, en plus, s’élèvent sur une perche télescopique. Malgré l’audace des contorsions, le numéro de Nikita Gergert ne pouvait se départir d’une ambiance parfois anxiogène. Sans doute parce qu’on n’y trouvait pas le détachement flegmatique d’un autre contorsionniste, Alexandre Batuev. Et les clowns ? Cette spécialité a toujours été ici source de découverte. Genis Matabosch a fait confiance aux Sud-Américains. Le premier, Agustin « Junior », appartient à la célèbre dynastie des Maluenda ; artiste multidisciplinaire, il joue le gamin hyperactif et capricieux… digne de son père Pastelito.

Le second, Peter Campa, vient d’une autre grande famille. Les Campa figuraient dans le film Viva Maria de Louis Malle et firent aussi la saison 1991 à Blackpool. La version très originale de « Pas de musique ici » que Peter joue avec la souriante complicité de Genis démontre ses belles qualités de musicien. Ce festival fut un grand moment de bonheur, juste avant que les troupes russes envahissent l’Ukraine. La géographie mondiale du cirque en sera pour longtemps perturbée.

Vu à Gérone, du 17 au 22 février 2022

1. Ekaterina Rubtsova présente maintenant le numéro Deep Red avec Anton Markov.

PALMARÈS

Éléphant d’or Anna (sangles aériennes) et Still Loving You (filet aérien) Éléphant d’argent Coronation (sangles aériennes), Carnaval de Venise (trampoline icariens), White Flight (cadre russe) de bronze Latinos Brothers (main-à-main), Troupe Zola (bascule),

Hamel, Christian: Le Cirque dans l’univers (França), n. 285, juny 2022, pp. 13-15.

FESTIVALS

10° FESTIVAL ELEFANT D'OR DE Girona La gran festa del circ

Per Marcel Barrera i Ramon Bech

Serpentines a l'aire, pista giratòria, xurros de xocolata, cues per votar els millors números, artistes signant autògrafs, orquestra en viu, gent ballant, exposicions de fotografies, llocs de menjar i 2.000 persones a l'interior de la carpa escoltant el pallasso xilè, Pastisset Júnior, cantant que el circ ha de ser alegria.

T ot va brillar a Girona, fins tot la xarxa aèria del Duo Sukholukov el nas de pallasso de Peter Campa. I, evidentment, van enlluernar els excel·lents números que, amb música en directe bons vestits de Gia Erazde, ens van fer viatjar a una altra dimensió, a la realitat del circ en gran. A la pista vam veure fins a 94 artistes. Tots elegants amb vestits que deixen molt pobra la paleta de colors de Photoshop. Aquesta edició es va preparar adaptar perquè Girona fos una gran festa de celebració dels 10 anys del festival i, de passada, l'enveja del circ internacional després de les cancel·lacions per la Covid de dos grans esdeveniments circenses: Demain Montecarlo.

Ara bé, tot va ser pels pèls. No sabem què hauria passat amb els números de Rússia, grans guanyadors d'aquesta edició, si el festival s'hagués celebrat algunes setmanes després, amb la guerra a Ucraïna les cancel·lacions de moltes actuacions d'artistes russos a Europa. El festival s'ha salvat d'aquest tràngol, com es va salvar per molt poc de la primera onada de la Covid, el març del 2020.

Les funcions es van assemblar força a les prepandèmiques, excepte que la gent havia de presenciar els espectacles amb mascareta estava prohibit l'accés de beguda menjar a l'interior de la carpa, un chapiteau, per cert, blau amb una excel·lent visibilitat i sonoritat. Van tornar les desfilades d'artistes, les crispetes també Valsé Remilly música d'orgue que per a la gent que ens passem hores al festival acaba donant una mica la tabarra.

14 ZIRKÒLIKA Hivern 2022

Espectacle vermell. La funció va començar amb uns 20 minuts de retard un potent nombre aeri de cintes aèries titulat Coronation amb dues corones que pujaven baixaven de la cúpula. Després, van arribar altres números d'una primera part que va tenir com a gran protagonista Pastelito Júnior, que va tocar la trompeta, va fer grans salts al llit elàstic, va córrer per les grades com un llamp va proclamar tres vegades Visca Catalunya!, provocant una reacció positiva del públic. Durant la primera part, també van actuar, entre d'altres, Jonathan Rinny, equilibrista argentí de rola-bola que va fer equilibris de vuit pissos amb un elevador mecànic que estrena a Girona, Duo Rings, procedents d'un centre d'alt rendiment a Buenos Aires de Cirque du Soleil. La parella, argentino-italiana, va presentar un extraordinari número d'anelles aèries. Va tancar la primera part, gairebé a les 23.00 hores, el número d'icaris de la família Palma Díaz, amb estafa inclosa.

La segona part va ser encara més completa es va arribar al clímax de la nit amb el número de cintes aèries Anna. L'acte de circ Nikulin, inspirat en la novel·la Anna Karenina, de Lev Tolstoi, va guanyar l'Elefant d'Or. El públic, que també li va concedir el premi, es va aixecar dels seients per aplaudir d'emoció un número carregat de passió. Alguna cosa estranya els va passar a la troupe soviètica, Kirichenko, que van fallar més del normal en els seus exercicis de banquina. Els malabaristes, Hermanos Reyes, en canvi, van oferir un número fresc dinàmic amb diverses rutines passings.

Formidable és poc Pel que fa a l’espectacle blau, formidable és poc. El contorsionista extrem, Nikita Gerget, va portar aquesta disciplina, valgui la redundància, a l'extrem. Com si d’un videojoc es tractés es va dislocar com si res, fent més voltes que la vida. ho va fer imprimint el seu segell propi que el distingeix d'altres grans con- torsionistes que el van precedir al festival com Aleksandr Batuev. El també solista, Jason Palmer, va presentar equilibris sobre bastons que va culminar amb un gran final. El seu acte és de tall tradicional, igual que el mà a mà dels Hermanos Latinos. En una disciplina on el més complicat és innovar exercicis o plantejaments, ells comencen per on altres acaben: pujant d’esquenes en equilibri cap a cap els graons que porten a la plataforma. El cercle aeri de les Diamond Wings confirma que a més dels Stay Homas el confinament va donar a llum altres propostes tant o més interessants. Aquest acte, desbordant de sensualitat, és fruit de la unió de dos talents de diferents procedències disciplines: la ucraïnesa, Anya Liapunova, membre del trio d'acròbates Bellissimo, la ballarina georgiana, Maria Nijaradze. El seu número i el de les cintes aèries del Duo Mico tenen en comú que, mentre els seus cossos giren 360º, enllacen a tota velocitat les seqüències dels diferents exercicis que componen el seu repertori, alguns dels quals de gran mèrit com a sengles spagats de les/els portors/es subjectant les àgils pel clatell amb una sola mà. La Troupe Zola New Generation és la segona generació dels que van guanyar un dels dos primers Elefants d'Or de la primera edició del Festival. Mentre que en la formació original el segon número era el volteig acrobàtic, a l'actual presenten els salts a la corda, en què aconsegueixen salts mortals enrere impulsats en banquina. El doble pal xinès de la Hassak Troupe el funambulisme de Pharaoh de la Hametov's Troupe són de per si mateixos un compendi d'ambdues disciplines. La Hassak Troupe va anar més enllà, afegint un segon àgil en equilibri damunt les esquenes del primer. el primer exercici de la Hametov's Troupe també va ser per obrir boca i no tancar-la.

Malabaristes deixem per al final les tres atraccions que tanquen l’espectacle blau. A Wave tot és futurista: la posada en escena, el vestuari lluminós de les sis ballarines del malabarista, Ilya Ivantsou, així com una plataforma semblant a una “U” —més elevada corbada d'un extrem— instal·lada sobre una pista giratòria. Al llarg de deu anys, el Festival ens ha presentat tota mena de malabars. Hem contemplat solistes de tot tipus: de tall clàssic com Kevin Flores o Brian Dresner, el diàbolo d'Arata Urawa, el ma- labarista dalinià Salvador els malabars de rebot de Sergio Paolo o els combinats amb claqué de Kai Cao... Però el que mai no s'ha vist són els malabars presentats per Wave. Amb gran habilitat, els cèrcols no tan sols són llançats a l'aire sinó també contra la U, tornant a les mans d'Ilya Ivantsou com si de boomerangs es tractessin.

El festival Elefante d’Or va presentar per primera vegada un número de xarxa aèria. Foto: François Dehurtevent.

El vestidor de Gia Erazde va lluir a Girona. Foto: François Dehurtevent

Still loving you, del Duo Sukhorukov, és una història d'amor teixida a les altures amb una xarxa que pesca “Ohsss!” aplaudiments entre els espectadors... per primera vegada en deu edicions contemplem una disciplina aèria de gran complexitat no tan sols per treballar a gran altura sense cap mena de protecció: no

Pal Ma R S

enredar-se a la xarxa és ja de per si tot un èxit, tenint en compte la velocitat amb què giren en cercle mentre, els cossos canvien de posició alhora que la malla es desplega o es plega.

ELEFANT D'OR 'Anna'. D. Efremkin, cintes aèries (Rússia) 'Still loving you'. Duo Sukhorukov, xarxa aèria (Rússia)

ELEFANT DE PLATA 'Venice Carnival'. N. Grushin, llit elàstic amb icaris (Rússia) 'White Flight'. K. Eganian, doble portor coreà (Rússia) 'Coronation'. V. Dulich, cintes aèries (Rússia)

ELEFANT DE BRONZE Troupe Zola New Generation. bàscula (Mongòlia) Hermanos Reyes. malabars (Xile) Hermanos Latinos. mà a mà (Mèxic) girona (E)

Barrera, Marcel i Bech, Ramon: Zirkolika (Barcelona), n.71, hivern 2022, any XVII, pp. 14-15.

STOPP! Circus bedeutet Solidarität und Respekt!

to LLE s fEst I va L –fragwürd IgE Jury

Das Festival von Girona erscheint heute wie aus einer anderen Zeit sen hatte man es in diesem Jahr allerdings schwer, wenn man nicht aus Russland kam: Bronze war dann schon das Höchste der Gefühle. Die Jury, und das war das einzige Manko in Girona, war noch deutlicher als bei den meisten Circusfestivals sehr einseitig besetzt: nicht nur, dass es ausschließlich weiße

Überraschungen, Höchstleistungen, gelungene Inszenierungen, große Truppen: auch wenn die Artisten aus China noch nicht zurückgekehrt sind, war das Festival Internacional del Circ Elefant d’Or Girona 2022 das erste Festival nach der Coronapause, das nahtlos an die Festivals vor der Pandemie anknüpfen konnte und die letzten Ausgaben sogar noch übertraf. Immerhin galt es ein Jubiläum zu würdigen: das Festival, das es sich von Anfang an zum Ziel gesetzt hat, ausschließlich für West-Europa neue Darbietungen zu präsentieren, fand zum 10. Mal statt (zählt man die Sonderausgabe 2021 einmal nicht mit). Bis zum 6. Festival 2017 in Figueres, seither in Girona. Es ist ein bemerkenswertes Festival, das Genis Matabosch ins Leben gerufen hat, und der Erfolg rührt sicher zu einem großen Teil daher, das er mit allem, was er tut, vor allem eins im Sinn hat: den Circus zu unterstützen und zu feiern. So gab es während des Festivals auch Bustouren zum neuen Museum „Circusland“ in Besalu - auch dies ein Ort, der Circus und seine Geschichte würdigt und ein Thema für zukünftige Berichterstattung. Gleichzeitig war Girona 2022 wohl das vorerst letzte so unbeschwert von der Branche gemeinsam gefeierte Festival: Artisten des staatlichen russischen Rosgoszirk wird man auf internationalen Festivals wohl so bald nicht wieder sehen. Von Jurymitgliedern, die Putins Angriffskrieg gutheißen, ganz zu schweigen.

Gut, dass in Girona auch Lateinamerika immer stärker vertreten ist bei den Prei-

Männer waren Jugend, Frauen, überhaupt Diversität suchte man dort vergeblich. Ganze sechs der neun Jurymitglieder waren russisch - und dementsprechend gingen auch sechs von neun Jurypreisen nach Russland. Das ist auch schade für die beiden Goldgewinner, denn diese gewannen absolut verdient die Hauptpreise und gerieten so unverschuldet in das Schlaglicht einer sehr politischen Preisvergabe. Zwei Luftduos waren es, die Publikum wie Jury zu Standing Ovations hinrissen. Unfassbar gut das Strapatenduo Dmitri Efremkin und Elena Mizenina, das auch den Publikumspreis gewann. Ihre Inszenierung „Anna“ basiert auf Anna Karenina von Leo Tolstoi und führt in die Welt der adligen russischen Gesellschaft

Ende des 19. Jahrhunderts. Der tragischen Liebesgeschichte entsprechend fährt zu Beginn ein Miniaturzug ein, dann beginnt über einem langen Tisch eine Strapatendarbietung, die ihresgleichen sucht, wenn etwa er einen freihändigen Spagat macht, während sie auf ihm liegt. Das Duo Sukhorukov, Egor und Liuchiia, überraschte mit einer Luftnetzdarbietung voller Höchstschwierigkeiten wie dem Schlusstrick, bei dem sie mit einem Fuß in seinem angewinkelten Ellenbogen hängt, während er im Zahnhang dreht. Nicht ganz so selbsterklärend wie bei

„Anna“ war Dmitry Chernovs Inszenierung

„White Flight“ der Truppe Eganian am doppelten Fangstuhl inklusive diverser Doppelsalti und einer Passage. Chernov selbst erklärte seine Inszenierung mit „From Russia with Peace and Love“, was rückwirkend eine letzte vergebliche Hoffnung gewesen sein mag. Auch der silberne Elefant für die Truppe Grushin war durchaus verdient: sie hatten links und rechts an einem Trampolin Trinkas für ikarische Spiele angebracht und zuletzt hatten die beiden Untermänner dort noch Barrenstangen auf den Füßen über das Trampolin, auf denen die Springer sogar mit verbundenen Augen einen Salto zustande brachten. Die neuartige Kombination dreier Genres überzeugte auch durch die lebendige Inszenierung „Venice Carnival“ und gehörte wie „Anna“ zum großen Ensemble des Royal Circus, das Gia Eradze nach Girona mitbrachte. Dass sein Ballett mit zahlreichen Einlagen auch einen Sonderpreis der Jury erhielt, mag noch angehen, dass aber auch seine Produktionsnummer „Coronation“ (Truppe Dulich) Silber erhielt, während etwa die New Generation Zola mit Schleuderbrett (Sechs-Mann-Hoch, Stuhlsprung á la Sokolov, vielfältige Sprünge auf die Matte; dazu eine farbenprächtige Zweitnummer mit Seilspringen) unverständlicher Weise nur Bronze erhielt, war des Guten dann aber doch zu viel. Ähnlich dem Ballett als Opening vor dem Einmarsch der Artisten eingesetzt, war das Requisit - zwei Kronen, an denen Strapaten hingen durchaus interessant, bis auf den Schlusstrick (drei Artisten an Strapaten halten einen Luftring, an dem ein Artist im Zahnhang einen kleinen Reifen am Fuß hängen hat, in dem eine Artistin im Fersenhang hängt) aber doch eher eine Shownummer. Fast schon konnte einem Jongleur Ilya Ivantsov leid tun, der mit Ringen nicht nur jonglierte, sondern diese auch in einer Konstruktion, die einer Halfpipe mit Überhang nicht ganz unähnlich war, rotieren ließ er ging als einzige Eradze Darbietung leer aus. Mehr als Bronze hätte man nicht nur der Truppe Zola, sondern auch den Hermanos Latino gegönnt. Raul Alfonso und Genaro Hernández Soto boten etwa den Sprung aus dem Stand rückwärts ins Hand auf Hand und den einarmigen Handstand auf dem Kopf des Partners mit Sprung auf den anderen Arm und zum Schluss den Stuhltrick. Sie sind nun für zwei Jahre bei Raluy, was sie in Bezug auf Erfahrung, Kostüme und Verkauf sicher noch weiter voranbringt. Der dritte bronzene Elefant ging an die Hermanos Reyes. Sie jonglierten mit Keulen und Ringen synchron, gemeinsam und solo. Außergewöhnlich ihr Schlusstrick: ungesichert hoch oben auf der Schulterperche mit fünf Ringen jonglierend noch eine Stange auf dem Kopf balancieren. Doch auch die Darbietungen, die weder Gold, Silber noch Bronze mit nach Hause nehmen konnten, lohnten neben Meer, 20 Grad und traumhaften Landschaften die Reise nach Spanien. Die usbekische Truppe Hametov bot ein Hochseil mit ungewöhnlichen Pyramidenkonstruktionen sowie ein Hand-auf-Hand, das zwar leistungsstark war, aber im Verkauf Wünsche offen ließ. Die Hassak-Truppe aus Kasachstan, sechs Herren und eine Dame, bot am Doppelmast Tricks wie Sprünge von Mast zu Mast. Eine Artistin stand auf der Zehenspitze auf dem Kopf eines Artisten, während dieser den Mast erklomm, ein Zwei-Personen-Hoch auf einem Artisten, der als Fahne vom Mast abstand, und den Trick, bei dem der Untermann vom

Heidenreich, Andreas: Circus Zeitung (Alemanya), n.3/2022, pp. 8-9.

Mast springt und ihn wieder fängt, während der obere Artist sich von oben nach unten sausen lässt, gleich mit drei Artisten, die von oben nach unten am Springer vorbei rutschten. Zu fünft bot die Truppe Kirichenko sichere Handvoltigen und weniger sicher wirkende Pyramiden à la Atlantis. Die Familie Palma Díaz mit ikarischen Spielen sorgte trotz Tricks wie dem Doppelsalto aus dem Stand, einer Passage und viel Synchronarbeit nicht für die genretypische Stimmung und Tempo im rund.

An Römischen Ringen bot das Duo Rings Akrobatik wie man sie ansonsten eher von Strapaten kennt, nur für einzelne Tricks waren die Ringe notwendig; Caroline Huang ging gleich zweimal in die Luft: ihre Luftringdarbietung (rasanter Rutsch vom Knie- in den Fersenhang) war ebenso stark wie die Strapaten gemeinsam mit Maxime Piche-Luneau als Duo Mico. Sie assistierten auch Rola-Rola-Artist Jonathan Rinny (fünf Skateboards übereinander, der hohe Turm aus Rollen im 90° Winkel fährt noch nach oben). Vom Boden in die Luft gewechselt hat Anya Liapunova aus der Originalbesetzung des Trio Bellissimo, die mit Maria Nijaradze nun als Diamond Wings am Luftring ungesichert gewagte Duo-Tricks zeigt. Ein Genre, das anscheinend keine Grenzen mehr kennt, ist die Kontorsion: kaum denkt man, mehr geht nicht, kommt der nächste, noch extremere Extrem-Kontorsionist. Nikita Gergert ist im Verkauf eigenwillig, die Tricks rufen im Publikum teils Erstaunen, teils Entsetzen hervor. Wie kann man seine Körperteile derart verbiegen und ausrenken? Handstandartist Jason Palma aus Ecuador zeigt den Klötzchen-Abfaller mit zwei großen als Spielkarten dargestellten Brettern. Der einzige Schwachpunkt im Wettbewerb war die Komik - keiner der beiden Clowns konnte so richtig überzeugen.

Jongleure aus Chile Hermanos Reyes jonglieren in verschiedensten Facetten.

Vielleicht sollte man hier das Konzept von „Künstlern, die noch nie in West-Europa zu sehen waren“ zu „Gags, die noch nie in WestEuropa zu sehen waren“, ändern. Junior erinnerte nicht zufällig an Chisterrin und bot ein Feuerwerk an Chaos, Artistik und Musik und sorgte wenigstens für ordentlich Stimmung im Publikum, Peter Campa erhielt in der anderen Show etwas weniger Auftritte. Auch wenn beide sehr verschieden waren, gab es doch Parallelitäten in ihren Auftritten von sehr unterschiedlichen Titanic-Interpretationen bis zum Auftritt mit Superheldenumhang, was den Vergleich dann zumindest interessant machte und Junior dank des späteren Auftritts in der Gala die Möglichkeit gab, Anspielungen darauf zu machen. Angesichts des Jubiläums erhielten sowohl Genis Matabosch wie auch das famose Paris Circus Orquestra, das in diesem Jahr öfter als in Vorjahren Nummern live begleiten durfte teilweise in Kombination mit der Musik vom Band jeweils mehr als einen der Sonderpreise. Das haben sie verdient, und wie auch immer das Festival 2023 aussehen mag, auf die Moderation und darauf, wie das Orchester nach dem Finale beim Auslass noch einmal so richtig loslegt, kann man sich jetzt schon freuen. Andreas Heidenreich

Instal·lada al Camp de Mart de La Devesa de Girona, la gran vela del circ plena de gom a gom fou l’escenari de la gala d’entrega de premis del 10è Aniversari del Festival, celebrada el vespre del 22 de febrer de 2022. Després de les deliberacions dels Jurats Oficials, de la Crítica i de la Imatge i les votacions del públic, es van entregar fins a un total de 32 guardons com a colofó a l’espectacle de cloenda del Festival. Fou una nit plena d’alegries en la qual personalitats del país i nombrosos artistes i directors de circ es van donar cita.

‘Anna’ headed by D. Efremkin, cintes aèries (Rússia)

Marta Madrenas, Alcaldessa de Girona, i Maxim Nikulin, director del Circ Nikulin, fan entrega del premi.

‘Still loving you’ by Duo Sukhorukov, xarxa aèria (Rússia)

Miquel Noguer, President de la Diputació de Girona, i Gia Eradze, director de la companyia Royal Circus, fan entrega del premi.

‘Venice Carnival’ headed by N. Grushin, llit elàstic amb icaris (Rússia)

Amaya de Miguel, directora de l’INAEM, i Pavel Kotov, director de càsting del Cirque du Soleil, fan entrega del premi.

‘White Flight’ led by K. Eganian, doble portor coreà (Rússia)

Josep Calataiud, director dels SSTT de Cultura a Girona, i Sergey Belyakov, president de Rosgoscyrk, fan entrega del premi.

‘Coronation’ headed by V. Dulich, cintes aèries (Rússia)

Albert Piñeira, diputat de Cultura de la Diputació de Girona, i Peter Fekete, president del Circ Estatal d’Hongria, fan entrega del premi.

Troupe Zola New Generation, bàscula (Mongòlia)

Núria Pi, regidora de l’Ajuntament de Girona, i Edgard Zapashny, director del Circ Bolshoi, fan entrega del premi.

Hermanos Reyes, malabars (Xile)

Dmitry Ivanov, director del Circ Estatal d’Udmurtia, fa entrega del premi.

Hermanos Latino, mà a mà (Mèxic)

Antonio Giarola, director del Salieri Circus Award, fa entrega del premi.

Premi Especial del Jurat

Royal Circus Ballet by Gia Eradze – Rosgoscyrk (Rússia)

Premi de la Crítica

‘White Flight’ led by K. Eganian, doble portor coreà (Rússia)

Premis Especials

Premi Club de Cirque Français, Caroline Huang (Estats Units)

Premi Musée du Cirque Alain Frère, ‘Still loving you’ by Duo Sukhorukov (Rússia)

Premi Rosgoscyrk, Troupe Zola New Generation (Mongòlia)

Premi Rosgoscyrk, Genís Matabosch (Catalunya)

Premi Royal Circus Gia Eradze, Paris Circus Orchestra (França)

Premi Salieri Circus, Duo Rings (Argentina)

Premi Bolshoi Circus, Genís Matabosch (Catalunya)

Premi Bolshoi Circus (Invitació Festival IDOL), Hermanos Reyes (Xile)

Premi Club Amici del Circo, Paris Circus Orchestra (França)

Premi Rosgoscyrk (Invitació Festival Circus Princess), Diamond Wings (Ucraïna)

‘Still loving you’ by Duo Sukhorukov, xarxa aèria (Rússia)

Els tres membres del Jurat de la Imatge fan entrega del premi.

‘Anna’ headed by D. Efremkin, cintes aèries (Rússia)

Patrick Rosseel, regidor del Festival, fa entrega del premi.

Premi Cirque du Soleil, ‘Venice Carnival’ headed by N. Grushin (Rússia)

Premi Nikulin Circus, Diamond Wings (Ucraïna)

Premi Stefani Art Agency, Hermanos Reyes (Xile)

Premi New Bulgarian Festival Gold Horse, Troupe Zola New Generation (Mongòlia)

Premi Kharkov State Circus, Hassak Troupe (Kazakhstan)

Premi State Circus Company of Ukraine, Hermanos Latino (Mèxic)

Premi State Circus of Udmurtia, Jason Palma (Equador)

Premi Budapest Varieté, Duo Mico (EUA i Canadà)

Premi Circusland, Peter Campa (Mèxic)

Premi Circusland, Junior (Xile)

This article is from: