7e RMAT

Avec 7 nageurs et des équipes du bureau des sports et de la compagnie en kayaks pour assurer le soutien nécessaire, les challengers du jour ont réalisé 2 500m de nage entre la plage du Bourget du Lac et la plage des Mottets, le tout dans une eau à 19°C.

C’est non sans efforts que chaque participant a effectué la traversée et atteint l’objectif sans oublier l’esprit de cohésion et l’entraide propres à chaque soldat. Dans un pur esprit guerrier et de dépassement de soi, les « loups » de la CMEA ont ainsi fait honneur aux valeurs de l’armée de Terre.

Mon quotidien sur le terrain se caractérise par beaucoup de rusticité. Nous devons apprendre à être « débrouillard », ce qui nous permet de nous dépasser tant sur le plan physique que sur la partie mentale. Durant ma FGE, j’ai particulièrement développé mes savoir-faire militaires, que ce soit en combat, en topographie ou bien encore en termes de techniques de stationnement

Pour moi, le moment que je retiens le plus est le terrain de 9 jours où nous avons été notamment confrontés à un parcours naturel. Pour nous, cette expérience a été l’occasion d’enrichir nos compétences et de découvrir, pour certains, les techniques de franchissement dans ce milieu particulier.

Grâce aux conseils de mes prédécesseurs, je me suis beaucoup préparé physiquement en amont de la formation. Je m’entraînais tous les jours à la course afin d’être le plus performant possible dès le début du stage. De plus, j’ai effectué une certaine préparation mentale. Sur le terrain, le mental est très important, c’est ce qui nous permet d’aller au bout de notre formation.

Je fais en sorte de transmettre, à mon niveau, une formation de qualité aux stagiaires et de m’assurer qu’ils aient bien compris et bien assimilé les cours que je leur dispense afin qu’ils soient le plus opérationnels possible sur le terrain. Je veille aussi à ce qu’ils soient toujours très rigoureux dans leur savoir-être, que ce soit dans le comportement, le respect des cadres ou l’entraide avec leurs camarades.

1) En tant qu’encadrant, quels sont les points particuliers sur lesquels vous êtes le plus attentif durant cette FGE ? Je fais en sorte de transmettre, à mon niveau, une formation de qualité aux stagiaires et de m’assurer qu’ils aient bien compris et bien assimilé les cours que je leur dispense afin qu’ils soient le plus opérationnels possible sur le terrain. Je veille aussi à ce qu’ils soient toujours très rigoureux dans leur savoir-être, que ce soit dans le comportement, le respect des cadres ou l’entraide avec leurs camarades. 2) Selon vous, quelles sont les compétences nécessaires pour être un bon encadrant ? Pour ma part, je pense qu’il faut, avant tout, savoir rester humble et respectueux. La motivation est également la clé d’un bon encadrant. Il faut aussi avoir de bonnes compétences professionnelles, que ce soit en combat ou dans le maximum de spécialités possibles, pour transmettre le panel de savoir-faire le plus optimal aux plus jeunes. 3) Pour vous, en quoi la FGE représente une étape clé dans la carrière du soldat ? La FGE est l’une des étapes les plus importantes de leur cursus de militaire du rang. Elle permet de passer au grade supérieur et de prendre des responsabilités en tant que chef d’équipe. Cette formation leur permet de développer les connaissances nécessaires afin d’être le bon « bras droit » du chef de groupe. Ce sont aussi eux qui représenteront les futurs encadrants et ils seront amenés à former, à leur tour, les jeunes recrues qui marcheront dans leurs pas.