Construction & Bâtiment n. 2/ 2022 Full

n° 2 / avril–mai 2022

Cons truction & bâti ment

construction & bâtiment

projets et chantiers des professionnels du bâtiment

une édition

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La question de l’énergie, bis C’était le titre de notre dernier éditorial. On y évoquait les enjeux, les objectifs et les perspectives qui se dessinent autour de la problématique énergieenvironnement, les stratégies et les moyens mis en œuvre pour y répondre.

Tout cela, c’était avant. Avant la guerre et la montagne d’incertitudes qu’elle suscite et les remises en question qu’elle provoque. La sécurité énergétique pourrait inverser les priorités et bousculer les agendas.

Certes, il est trop tôt pour tirer des conclusions et pour observer des changements de direction. Mais il est certain que cette crise va faire ce que les crises font en général. Elle va permettre des changements difficiles à accomplir en temps normal. Elle va permettre de pousser les limites et de briser certaines lignes. Elle va peut-être – finalement – permettre ce changement de paradigmes tant évoqué. Aujourd’hui, l’effort porte principalement sur le remplacement de l’énergie fossile par une énergie renouvelable. Il pourrait se déplacer vers une baisse de consommation, une baisse d’énergie.

Par exemple, pour illustration, comparons la dimension des logements : dans les années soixante la taille moyenne d’un logement en Suisse était de 83 m 2, aujourd’hui elle est de 103 m 2. On était en moyenne 2,9 habitants par logement contre 2,2 aujourd’hui.

Dur, dur… mais c’est ça la guerre.

Maroun Zahar, Rédacteur en chef

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Construction & bâtiment

édito

construction & bâtiment 02/22 136

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édito

actualités 10 Les news de l’architecture et de la construction INTERVIEW 16 La formation, pierre angulaire du savoir-faire REPORTAGE 20 L’école de la Fondation de la Monneresse 28 Trois établissements d’accueil vaudois TECHNIQUES DU BÂTIMENT 42 Peinture et plâtrerie, la sécurité du travail en question 46 Façades, préparer le futur 60 Portes et fenêtres, quoi de neuf ?

72 Sécurité incendie, anticiper pour limiter les coûts 74 Le bois, matériau de construction à part entière dossier 80 Transformation : composer avec l’existant

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86 Trois cas d’étude : le Conservatoire de Musique de Genève, l’Ancienne-Douane à Lausanne et la Villa Vermont à Genève projet 110 À Orbe, le lumineux EMS Montchoisi 118 Le centre d’hébergement Rigot à Genève 126 À Fribourg, un nouveau pôle pour les métiers de la construction 136 Le collège Croset-Parc à Écublens 146 Au nord de Lausanne, le complexe scolaire de Riant-Pré 154 Ensemble de logements à Cheseaux-sur-Lausanne 160 Transformation et agrandissement de l’hôpital de Sion ENTREPRISEs 150 Zoom sur des entreprises locales salon 176 À Neuchâtel, le Salon de l’immobilier fait son retour agenda 161 Expos, salons, congrès et formations

Construction & bâtiment sommaire

Le monde change… … nous aussi !

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construction & bâtiment N° 2/2022 Projets et chantiers des professionnels du bâtiment

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Editeur: Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch

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Rédacteur en chef: Maroun Zahar mzahar@espacescontemporains.ch Cheffe d’édition: Salomé Houllier Binder shoullier@espacescontemporains.ch Secrétaire de rédaction: Evelyne Malod-Dognin Rédaction: Estelle Daval, Iphigeneia Debruyne, Sandrine Fattebert, Héloïse Gailing, Patricia Lunghi, Magaly Mavilia, Marielle Savoyat Direction artistique, réalisation graphique: Atelier Poisson / Giorgio Pesce, Séverine Dolt Abonnements et administration: Samantha Ferrara, Sandrine Fattebert T +41 (0)21 946 37 41 mail@espacescontemporains.ch

Bureau international / Italie Correspondante et budgets internationaux: Françoise Faure Via Tarvisio 7, I-33054 Lignano Sabbiadoro (Ud) T +39 347 44 02 151 francoise.faure@libero.it Impression et expédition: AVD Goldach, Sulzstrasse 10-12 CH-9403 Goldach Abonnements: Construction & Bâtiment Un an (5 Nos) + 1 hors-série offert au prix de CHF 36.– (TVA incluse).

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Vente au numéro: CHF 8.– Tirage: 10 800 exemplaires La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis.

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L’école primaire de Gando, Burkina Faso, 2001, est conçue pour résister à la chaleur et à des ressources limitées.

Francis Kéré, Prix Pritzker 2022 !

© Francis Kéré

Startup Lions Campus, Turkana County, Kenya, 2021.

Projet en cours réalisé avec les pierres d’une carrière locale. La tour de ventilation s’inspire des monticules des colonies de termites.

Léo Doctor’s Housing, Burkina Faso, 2019.

Ces 5 résidences modulaires en terre stabilisée compressée et plâtrée protègent les intérieurs de la chaleur et les extérieurs des intempéries.

Pour la première fois, c’est un architecte africain qui a reçu la prestigieuse distinction d’architecture. Établi entre le Burkina Faso et l’Allemagne, où il a étudié, Diébédo Francis Kéré travaille principalement dans des pays marginalisés, où les ressources sont fragiles et où l’architecture et les infrastructures sont souvent manquantes.

Il se présente à la fois comme architecte, éducateur et activiste social. Convaincu que tout un chacun mérite des espaces de qualité, il renforce et transforme les communautés par le biais de l’architecture.

Les bases de son idéologie sont posées dès son premier projet pour l’école primaire de Gando, son village natal : bâtir avec et pour une communauté afin de répondre à un besoin essentiel et de corriger les inégalités sociales. En réponse, il a développé une éthique et une méthode de travail en relation directe avec les compétences locales et

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les communautés, ainsi qu’un vocabulaire architectural ad hoc, hautement performatif et expressif. Les doubles toits, la masse thermique, les tours à vent, la lumière indirecte et les chambres d’ombrage font partie de ses stratégies de base.

Pionnier dans le développement durable, il se réapproprie les ressources locales et techniques traditionnelles dans une démarche low-tech inventive et adaptée à son contexte, ce qui fait de lui un précurseur de l’architecture responsable. À l’intersection de l’utopie et du pragmatisme, Francis Kéré propose une architecture ancrée dans le lieu, sobre et raisonnée au service du bien-être des usagers. Il en résulte des ouvrages dont l’expression dépasse souvent la valeur du bâtiment lui-même. SHB pritzkerprize.com / kerearchitecture.com

Construction & bâtiment ACTUALITÉS

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Architekturwoche Basel Du 9 au 15 mai, une semaine consacrée à l’architecture contemporaine à Bâle et alentour.

Dans sa mission qui consiste à encourager le dialogue sur l’architecture et à la faire connaître à un large public, la fondation Architektur Dialoge Basel organise la première édition de Architekturwoche Basel (AWB).

La manifestation qui se présente comme une plateforme bisannuelle pour l’architecture et le développement urbain se déroulera du 9 au 15 mai à Bâle-Ville, Bâle-Campagne et dans la région des Trois Pays.

Comment la mondialisation, la numérisation, la migration, les changements climatiques et la pandémie influencent-ils spatialement notre quotidien urbain ? Sur le thème des « Espaces réels », cette semaine bâloise de l’architecture, dont la direction artistique a été confiée à Chrissie Muhr, proposera une centaine de conférences,

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visites guidées, ateliers, expositions, films, concerts et performances.

Dans le quartier en plein développement de Dreispitz sera inauguré le premier Pavillon construit dans le cadre de l’AWB à partir d’éléments réutilisables. L’architecture de ce lieu d’événements temporaire ouvert dévoile de nouvelles possibilités tant en ce qui concerne la construction durable que l’économie circulaire.

Durant cette semaine, de nombreuses agences d’architecture, des bureaux d’études et d’ingénierie de la ville et de la région ouvriront leurs portes à toutes les personnes intéressées. ED architekturwochebasel.ch

Construction & bâtiment ACTUALITÉS

Produire de l’électricité avec du bois L’utilisation du bois s’inscrit dans la stratégie visant à atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris et la Stratégie énergétique 2050. Le mardi 26 avril, la conférence « Produire de l’électricité avec du bois » réunit une vingtaine de spécialistes et de décideurs à Yverdon-les-Bains. La réalisation et l’exploitation de projets de référence « énergie-

bois » ainsi que d’autres thématiques seront abordées. En fin de journée, une table ronde permettra à des experts d’échanger sur le rôle des différentes sources d’énergie dans la société de demain. La conférence se déroulera à HEIG-VD de 9h à 16h45. Inscription obligatoire sur : event@tecorbe.ch . ID energie-bois.ch

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L’Arc Award 2022 est lancé Ce concours récompense les meilleures réalisations suisses achevées au cours des trois dernières années. En 2021, plus de 200 projets ont été soumis. Toutefois l’organisateur, la Documentation suisse du Bâtiment, prévoit que le taux de participation sera égalé voire dépassé cette année. Avec une dotation conséquente de 50 000 francs, l’Arc Award s’avère désormais une référence pour la branche. Cette année deux thématiques nouvelles ont été déterminées : « Durabilité » et « Engagement social ». ID arc-award.ch

The Permanent Weekend House, Comte/Meuwly, 2019. Projet lauréat Maisons individuelles et bi-familiales en 2021

QUI SONT LES ARCHITECTECTES EPFL ?

L’EPFL entreprend une réflexion sur le métier de l’architecte et le rôle de l’architecture dans la société. Dans une démarche participative, l’école invite l’ensemble de la communauté d’architectes EPFL à partager ses témoignages à travers quatre questions. L’objectif est d’appréhender de manière critique les diverses manières d’être architecte et de penser l’architecture afin d’esquisser le portrait de la famille d’architectes EPFL. Les témoignages récoltés seront mis en résonance et discutés au cours d’une séance modérée par deux philosophes, Agustin Casalia et Chris Younès. SHB https://actu.epfl.ch/news/architectes-epfl-qui-sommes-nous/

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Construction & bâtiment ACTUALITÉS

Harmonisation des labels suisses du bâtiment Les labels Minergie, CECB (Certificat énergétique cantonal des bâtiments), SNBS (Standard construction durable suisse) et Site 2000 watts font l’objet d’une refonte. Le but ? Créer des synergies et renforcer chacun d’entre eux pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques. Au final, il sera plus facile de les reconnaître et de les différencier. Les méthodes de calcul relevant de l’énergie ou du climat seront harmonisées. La certification, l’assurance qualité, la communication et la formation continue seront gérées par une seule entité.

Grâce à cette refonte, les planificateurs et maîtres d’ouvrage verront leur travail considérablement simplifié. Détails sur suisseenergie.ch/batiment/ labels-du-batiment. SF

Des maisons en plastique Sous l’impulsion d’Igor Ustinov, inventeur, sculpteur et entrepreneur, la société UHCS Construction SA se propose d’utiliser du plastique recyclé pour créer des unités d’habitation écologiques, durables et rentables, pouvant être montées facilement dans le monde entier. Le concept a remporté le prix IFIA de la Fédération internationale des associations d’inventeurs en 2017 au Salon des inventions de Genève. L’UHCS est conçu pour être universel et évolutif, ce qui signifie qu’il peut être franchisé et produit à l’échelle industrielle et que les constructions respectent les normes SIA et ISO. MM © UHCS Construction SA

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interview

La formation, pierre angulaire de la construction La transmission et le perfectionnement du savoir-faire constituent des gages de qualité de la construction. Ils passent par l’apprentissage et la formation continue.

Explications.

Iphigeneia Debruyne

La formation continue occupe une place à part entière dans les métiers de la construction. Directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs qui, depuis les années 60, supervise la formation dans le secteur du gros œuvre dans son canton, Jean-Daniel Wicht nous en dit plus.

Jean-Daniel Wicht

Comment l’offre de la formation continue évolue-t-elle ?

La culture du Life Long Learning a changé le monde du travail.

Les métiers du gros œuvre au même titre que ceux du second œuvre ne font pas exception. Les vingt dernières années, le perfectionnement professionnel s’est développé. En 2000, seuls deux employés coordonnaient la gestion des cours de formation de la FFE. Actuellement, notre département dédié à la formation professionnelle initiale et continue compte six personnes à plein temps. Qui plus est, le pôle de spécialistes engagés à temps partiel ou mandatés ponctuellement devient de plus en plus important. Afin d’articuler une offre en adéquation avec les besoins du terrain, la FFE s’appuie sur les résultats d’enquêtes faites auprès des membres. Ces veilles confirment l’appétit pour des cours divers et variés. Une soixantaine de thématiques ont été repérées. La priorisation est donc de mise.

Dans un premier temps, l’équipe s’est consacrée aux dix requêtes les plus pressantes, les plus fréquentes. Le lancement de ces dix nouveaux modules est dans les starting-blocks. Au vu de la tâche qui se profile devant nous, la création de synergies intra et extra cantonales est à envisager. Un éventail de compétences est recherché par les entrepreneurs. Des collaborations interdisciplinaires et la mise en commun de savoir-faire transversaux s’avèrent des pistes à examiner.

maîtrise de méthodes, de gestes précis et la manipulation de nouvelles machines. De l’utilisation de systèmes BIM, outils déjà bien intégrés, au pilotage de grue à distance, technologie encore futuriste, les compétences requises changent. La matière dispensée doit refléter cette évolution. Parallèlement, les simulateurs incorporant la réalité augmentée, de plus en plus convaincante, offrent des opportunités qui améliorent significativement l’enseignement à plusieurs niveaux. Pour les machinistes par exemple, de telles capsules permettent d’augmenter considérablement les possibilités de s’exercer. Peu importe la météo ou l’heure de la journée, les professionnels peuvent développer, entretenir et maintenir une agilité. Faciliter l’entraînement à travers ces outils maximise la sécurité sur les chantiers sans pour autant devoir faire démarrer une machine.

La digitalisation a indirectement une incidence sur le bilan énergétique et le coût de la formation.

La digitalisation impactera-t-elle la formation continue et le perfectionnement ?

Oui. L’innovation influence non seulement le contenu des cursus mais aussi la manière de former les travailleurs des

Quels sont les défis à relever ?

La première difficulté est de répondre en temps voulu aux nouvelles demandes. Faire face à cette pression qui pèse sur les administrations des centres de formation est un souci récurrent dans la branche. Toutefois, assurer l’accessibilité et surtout la qualité du perfectionnement reste la problématique centrale.

En effet, il n’y a pas forcément de garde-fous qui veillent sur la qualité des modules dispensés. Étudier les mécanismes qui garantissent l’excellence des formations et stimulent la concurrence loyale entre les différents établissements qui proposent des formations s’avèrent nécessaires. Relever ce défi permet d’évoluer tout en maintenant la qualité qu’offre la

métiers du bâtiment. La construction de demain nécessite la

construction helvétique.

interview Construction & bâtiment

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La pénurie de main-d’œuvre qualifiée et le nombre de personnes s’intégrant difficilement sur le marché du travail mettent en évidence l’importance de l’apprentissage. Comment encourager la formation duale dans le secteur du bâtiment ? Jean-Claude Baudoin, directeur de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs, explicite une spécificité neuchâteloise : le Contrat-formation.

Jean-Claude Baudoin

Qu’est-ce que le Contrat-formation ?

Le 26 mars 2019, le Grand Conseil neuchâtelois a accepté la Loi instituant un fonds d’encouragement à la formation professionnelle initiale en mode dual (LFFD). Le Contratformation en découle. Comme le nom de la loi l’indique, c’est un cadre qui a à la fois pour but la promotion de la formation duale et son soutien. L’objectif est de former, d’ici 2025, tous secteurs confondus, 1000 apprentis supplémentaires. L’ambition est de faire passer le taux de formation duale de 74 à 85 %. Pour réussir ce pari, des actions sur deux fronts sont nécessaires.

D’un côté, l’augmentation du nombre de places d’apprentissage et d’entreprises formatrices est visé. De l’autre côté, convaincre les jeunes des perspectives qu’offre la formation duale est de mise. Un budget est prévu pour des campagnes d’information auprès des potentiels inscrits. Plus que d’attirer des étudiants, la loi en vigueur depuis le 1er janvier 2020 récompense les entreprises formatrices. À la fin de chaque année scolaire, un soutien financier à l’entreprise est versé pour chaque apprenti qui a accompli son année. Le secteur d’activité détermine le montant de la prestation qui peut atteindre jusqu’à 5600 francs.

Comment le fonds est-il financé ?

L’ensemble des employeurs du canton de Neuchâtel contribuent à ce fonds. Il est alimenté par un prélèvement à hauteur de 0,58 % sur la masse salariale des entreprises. La facturation de la somme

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est immédiatement gérée par les caisses de compensation. Sur une année, environ 40 millions de francs sont versés au fonds. La gestion est prise en charge par un conseil de gestion. Nommé par le Conseil d’État au début de chaque législature, il est composé de huit membres. Quant à l’utilisation de la trésorerie, une moitié est utilisée pour financer des baisses fiscales, l’autre est investie dans l’encouragement de la formation duale.

Quelles sont les conditions pour qu’une entreprise puisse bénéficier du Contratformation ?

Pour bénéficier du soutien financier, l’établissement doit remplir quatre conditions. D’abord, l’entité qui aspire à recevoir la prestation doit être au bénéfice d’une autorisation de former.

Puis, un contrat d’apprentissage valable en vue de l’obtention d’un Certificat fédéral de capacité (CFC) ou d’une Attestation fédérale professionnelle (AFP) doit avoir été conclu. Ensuite, le contrat ne peut pas être rompu dans le courant de l’année. À la fin de l’année scolaire, l’apprenti doit encore être sous contrat. Enfin, les différentes dispositions légales, la convention collective, contrat-type ou règles usuelles dans la branche en question doivent être respectés. Les prérequis standard facilitent l’accès à la prestation. Cela incite les entreprises à sauter le pas, à offrir davantage de places d’apprentissage, celui-ci étant une passerelle par excellence vers l’emploi.

Construction & bâtiment interview

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Attentifs à l’histoire du lieu et du contexte, les architectes proposent un bâtiment adapté avec une signature singulière en toiture.

Une sensibilité au service des écoliers Tout en subtilité, la nouvelle école de la Fondation de la Monneresse rééquilibre la situation hétéroclite du site et propose une conception spatiale douce et fluide, au service des enfants qui l’occupent. texte : Salomé Houllier Binder photos intérieures : Rainer Taepper photos extérieures : Marko Goehre

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Lumière et matériaux dialoguent dans un contraste subtil et délicat.

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REPORTAGE

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En 2014, la Fondation des Maisons de retraite du district d’Aigle et la Fondation de la Monneresse lancent un concours pour l’extension d’un EMS et la construction d’une nouvelle école, sur un même site. Remporté par le bureau Translocal Architecture, le projet prend finalement le parti de séparer les programmes dans deux bâtiments indépendants dialoguant grâce à une volumétrie et une matérialité similaires. Le site entier est traité comme un ensemble unifié : son échelle fait le lien entre la grande échelle des bâtiments publics au nord et la petite échelle du quartier résidentiel où s’implante le projet.

Créée en 1977, la Fondation de la Monneresse soutient les enfants et adolescents présentant des handicaps sociaux et des troubles d’apprentissage. Au point de départ de ce projet se trouve la volonté du maître de l’ouvrage de répondre à la demande croissante d’un établissement scolaire pour ces catégories d’enfants, tout en développant des solutions sur mesure et adaptées. Le projet développe une approche sensible tant dans la conception des espaces, des matériaux et de leur relation que dans le dialogue avec l’histoire du lieu et son contexte. Entre efficacité et délicatesse, il raconte la complexité de répondre à des besoins spécifiques en matière d’appréhension de l’espace.

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Une typologie au service des besoins sociologiques Le programme est divisé verticalement. Au rez-de-chaussée le socle contient l’entrée commune, le vestiaire, le réfectoire, l’administration et des salles de psychomotricité ; l’étage contient les zones d’enseignement. Afin de répondre aux problématiques sociales, la typologie propose une structure de petite échelle.

Le plan sous-divise les espaces afin de réduire le nombre d’utilisateurs au sein de chacun d’entre eux, de créer des groupes d’apprentissage et de diviser les élèves par tranches d’âge.

Accessibles chacun par un escalier indépendant depuis le vestiaire commun situé au rez-de-chaussée, deux clusters sont constitués de quatre classes organisées autour d’un espace central commun. Les unités d’espace ainsi créées permettent de multiples configurations d’enseignement (enseignement frontal classique, travail groupé, projet interclasses). Elles limitent aussi les interactions qui pourraient devenir problématiques (éviter les éventuelles agressions) et améliorent le caractère social et le sentiment d’appartenance. Cette réduction d’échelle permet par ailleurs de raccourcir les trajets et de s’affranchir de certaines règles de mesures incendie.

Une bibliothèque disposée au centre du dispositif, à l’étage, constitue le cœur du bâtiment. Lieu d’apprentissage et de recentrage individuel, elle sépare et réunit les deux groupes. Les vues et ouvertures qui transpercent l’ensemble du bâtiment la rendent visible depuis toutes les classes, invitant à la lecture, l’étude et l’apaisement.

REPORTAGE

Une approche par contrastes La nécessité d’une certaine délicatesse dans le projet a induit une architecture de contrastes et d’ambiances. Celle-ci se révèle notamment dans les matérialités. Dans un contraste assumé, le béton apparent dialogue avec le bois de chêne à travers l’ensemble du bâtiment. Le béton brut confère une certaine robustesse, en accord avec l’affectation, procurant une bonne durabilité ainsi qu’un sentiment de protection. Le bois, présent dans les menuiseries et portes intérieures, au sol à l’étage et au plafond dans les salles de classe, apporte quant à lui chaleur, douceur et lumière. Des espaces boisés sont aussi aménagés dans l’épaisseur des murs : un élément de réception à l’entrée, des meubles séparant les espaces dans la bibliothèque, une banquette dans le foyer des clusters. Le contraste entre ces matériaux reflète le sentiment de légèreté qui règne dans tout le bâtiment.

Depuis l’extérieur, les briques de parement de couleur gris clair dialoguent avec l’EMS, deuxième projet du concours, et s’intègrent subtilement dans l’environnement. Par contraste, du métal marque l’entrée, les cadres de fenêtres et la toiture.

Cette dernière – une toiture pliée à plusieurs pans – est issue d’une concession aux règles de construction, jouant sur les inclinaisons minimales et maximales données par le règlement communal. Elle confère au bâtiment une identité singulière, favorisant l’identification des élèves et du personnel enseignant

La lumière pour accompagnement Dans une approche sensible, la lumière est presque traitée comme un matériau qui vient transpercer l’espace. La typologie du cluster induit une certaine profondeur du bâtiment et, par conséquent, la nécessité d’ouvertures zénithales. Celles-ci se font, en relation avec la toiture pliée, par trois lanterneaux qui éclairent stratégiquement les deux foyers et la bibliothèque.

Inondée de lumière, cette dernière rayonne dans tout le bâtiment.

Dans une logique formelle, la lumière artificielle constituée d’une ligne continue au plafond reprend la forme longitudinale des lanterneaux, suit la configuration des espaces et des aménagements et induit le parcours dans le bâtiment.

De la matérialité à la lumière, en passant par la typologie spatiale, le projet reste cohérent dans sa volonté de proposer un espace adéquat à des usagers spécifiques. L’architecture participe à l’accompagnement nécessaire de ces enfants. L’identité du bâtiment résulte ainsi d’un rapprochement entre les besoins du maître de l’ouvrage et l’analyse sensible et contextuelle des multiples spécificités et contraintes rencontrées. Un processus où l’interaction des expériences individuelles donne lieu à un projet unique et adapté à son usage quotidien.

avec l’école.

REPORTAGE

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Des situations particulières de vie – telles que handicaps, pathologies psychiatriques, difficultés sociales, familiales ou personnelles – amènent des enfants ou des adultes à ne plus pouvoir vivre dans le milieu familial ou de manière indépendante. Certains passent toute leur enfance dans un foyer, d’autres poursuivent leur vie dans des établissements spécialisés. Quels sont les enjeux de ces architectures ? Comment y créer une atmosphère domestique ? Comment favoriser le lien, le partage, la vie en commun ? Comment préserver une certaine intimité ?

Comment s’intégrer au contexte géographique, social et historique ? Voici trois lieux d’accueil vaudois situés dans trois contextes différents : urbain, péri-urbain et rural.

Marielle Savoyat

Lieux d’accueil, lieux de vie 28

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© Cécile Monnier

© Rasmus Norlander

1 Ouverture et introspection Deux attitudes non contradictoires caractérisent la Maison du Jardin, inaugurée l’automne dernier sur les hauts de Saint-Prex : un geste structurel fort pour offrir une large ouverture vers le sud et une intégration fine au site, propice à l’introspection et au sentiment de sécurité.

Le bâtiment comprend 22 chambres, ainsi que des ateliers et des espaces communs, destinés à des adultes en situation de handicap ; il propose également 5 appartements indépendants, loués à des personnes externes. Cette mixité inattendue génère un heureux lien social.

Offrir un cadre protecteur et une atmosphère domestique à des résidents fortement fragilisés tout en favorisant l’ouverture sur le monde extérieur, une dualité qui s’exprime par l’architecture et le contraste des matériaux utilisés. La volumétrie pliée du bâtiment réduit son échelle en brisant les angles et les dimensions. Ce sont ainsi trois volumes, trois unités de vie, reliées sous une ligne de crête de toiture unique, qui s’étirent sur le terrain.

L’architecture d’inspiration anthroposophique de quelques-uns des bâtiments environnants du site de la Fondation Perceval a guidé l’esquisse de la forme : toitures présentes, angles forts, façades et toitures s’enchaînant dans un mouvement continu et

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rythmé, répondant à la fois à la fonction du bâtiment et à son contexte paysager, ouvertures sur l’extérieur, échelle humaine...

Orientés côté sud, les espaces communs réunis au rez-dechaussée, les chambres situées à l’étage ainsi que les appartements locatifs dans les combles s’ouvrent tous sur l’espace central protégé du jardin en direction du lac ; les services sont placés au nord, côté route. Au rez-de-chaussée, un grand espace central, hall de distribution conçu comme un jardin intérieur, se dilate pour former différents sous-espaces et favorise le lien social. Une vraie plus-value amenée par les architectes du bureau GNWA – Gonzalo Neri & Weck Architekten. Une longue ouverture s’étire sur toute la longueur de la terrasse au sud. Il s’agit là d’une prouesse structurelle hors du commun. La façade se voit en effet suspendue à la toiture. Ce dispositif est rendu possible grâce à la mise en place d’un noyau central porteur. À l’étage, les angles permettent de réduire les distances des corridors et de dilater l’espace en petits séjours. Les résidents sont guidés par la lumière : à chaque extrémité, une large fenêtre apporte luminosité naturelle et cadrage sur le paysage.

REPORTAGE

© Rasmus Norlander

reportage

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REPORTAGE

© Rasmus Norlander

© Rasmus Norlander © Rasmus Norlander

reportage

GNWA – Gonzalo Neri & Weck Architekten Lier la structure et l’architecture de manière forte, intégrer la collaboration avec les ingénieurs civils dès les prémisses du projet pour réaliser des plus-values : telle est la force de ce jeune bureau d’architectes fondé il y a six ans. Un mélange de radicalité et de sensibilité qui lui a déjà permis de se distinguer à plusieurs reprises et de remporter plusieurs concours.

Après un centre culturel et sportif à Romont, la Maison du jardin est la deuxième réalisation du bureau qui construit actuellement un complexe scolaire à Bussigny et qui a notamment remporté l’année dernière le concours pour un EMS à Goumöens et celui pour le siège du fournisseur énergétique Viteos SA à La Chaux-de-Fonds. Et ce n’est que le début.

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Le Foyer du Servan, dans le quartier sous-gare à Lausanne, s’élève telle une maison comme les autres. Il accueille 32 enfants et adolescents de 6 à 18 ans, en difficultés familiales, sociales et personnelles, qui ne peuvent plus vivre dans leurs familles respectives, de manière provisoire ou pour une période longue.

Certains y passent toute leur enfance. L’architecture, par son caractère et sa typologie, répond au double objectif pédagogique d’intégration sociale au quartier et de création d’un véritable lieu de vie, un nouveau cocon domestique pour l’enfant ou l’adolescent.

La volumétrie de cette grande maison se voit ainsi fractionnée en trois volumes imbriqués, de différentes hauteurs et orientations. Cette forme permet de s’approcher des dimensions des façades avoisinantes. Des divisions permettent la réduction des espaces à de petites unités de vie à échelle humaine, ce qui crée une atmosphère domestique et favorise le lien affectif. Trois appartements en duplex accueillent chacun une « unité familiale » de huit enfants et deux éducateurs.

Chaque appartement a par exemple une sonnette et son propre fonctionnement interne, comme dans un vrai chez soi. Le niveau de jour comprend notamment un séjour/cuisine et des pièces plus calmes pour les devoirs et le bricolage ainsi qu’un bureau pour les éducateurs ; le niveau de nuit comporte les chambres.

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© Roger Frei

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Une maison comme les autres

Les chambres des trois unités sont toutes réunies au deuxième étage. Ce qui permet à chaque enfant de dormir dans sa propre « maison », avec la présence d’un unique veilleur pour l’étage.

Deux appartements supplémentaires dits « de progression » viennent s’ajouter. Chacun accueille quatre jeunes de 16 à 18 ans qui peuvent se familiariser avec une phase d’indépendance, en toute sécurité. Des espaces communs sont réunis aux rez-dechaussée inférieurs et supérieurs : une grande cuisine à l’entrée ou encore une salle commune prolongée d’un couvert extérieur donnant sur la cour. Cet espace extérieur réunit les autres entités du foyer comme la garderie et l’accueil socio-éducatif de jour.

Grâce à un escalier central éclairé par lumière zénithale, le bâtiment très profond reste très lumineux dans son cœur qui fonctionne comme un repère. Les fenêtres sont dessinées à l’échelle de l’enfant. Un biseau dans l’embrasure permet d’orienter le regard tout en donnant l’impression que les fenêtres sont plus grandes que ce qu’elles sont, à l’image de celles des bâtiments avoisinants. La sensation de profondeur creusée dans l’épaisseur du mur apporte aussi un certain calme à la façade, quiétude renforcée par l’utilisation d’un crépi minéral et de tonalités blanc/gris.

REPORTAGE

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REPORTAGE

© Roger Frei

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© Roger Frei

Giorgis Rodriguez Architectes Fondé en 2007 par Timothée Giorgis à Genève, le bureau devient Giorgis Rodriguez Architectes en 2019. Les deux associés ont étudié ensemble à l’EPFL et ont été particulièrement portés par l’enseignement de Martin Steinmann. Ainsi, l’ambiance, l’échelle, la matérialité sont des thèmes qu’ils affectionnent particulièrement.

Le bureau s’est développé en gagnant de nombreux concours.

Il a réalisé plusieurs bâtiments publics, touchant souvent le monde de l’enfance, dont le complexe communal (école et mairie) à Satigny.

Morceler les parties pour s’approcher de l’équilibre des échelles, autant celle de l’usager que celle du contexte, et ainsi placer l’humain au cœur de ses préoccupations constitue le fil rouge des projets de ce bureau.

reportage

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Une harmonieuse continuité Au fond du vallon du ruisseau de la Vaux à Provence (VD), le nouveau bâtiment La Sylvabelle s’insère dans le territoire de manière douce et harmonieuse, comme s’il avait toujours été là.

Il s’inscrit dans la continuité historique de ce lieu caractérisé par des démolitions et reconstructions successives depuis le Moyen Âge (dont celles d’un moulin, d’une auberge et d’une pension).

Le nouveau volume conserve le gabarit et un langage architectural proche de celui du bâtiment démoli. Il exprime toutefois sa nouvelle identité en s’allongeant vers le sud et en se pliant pour se fondre dans la topographie et préserver l’esplanade, ouverte en direction de l’est. Ce mouvement accompagne celui de la courbe du chemin d’accès. L’établissement psycho-social médicalisé de 26 places, réalisé par le bureau Wolff Obrist Architectes, accueille des adultes souffrant de pathologies psychiatriques.

Véritable lieu de vie pour les résidents, il s’agissait d’offrir un cadre paisible et rassurant, une atmosphère domestique exprimée tant par l’architecture et les matériaux que par le détail de la cheminée à l’entrée, ou encore les salles de bain partagées comme dans une véritable maison. La notion de partage, de vie en commun, est valorisée.

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Le rez-de-chaussée réunit les espaces communs, les bureaux, les salles de réunion, les séjours et la cuisine. Les chambres et les salles de bain sont regroupées aux étages, sur deux niveaux.

Les combles sont occupés par les installations techniques et le stockage. Au rez-de-chaussée et aux étages, un grand espace central de distribution, ouvert et lumineux, se dilate pour former hall d’entrée, salle à manger, séjours et cages d’escalier. Il facilite les déplacements et contribue à limiter le stress et les conflits éventuels entre résidents. Seule verticalité du projet, l’escalier central prend une dimension majestueuse au cœur du bâtiment et fonctionne comme un repère spatial. À l’image des constructions rurales de la région, plusieurs éléments recherchent des analogies : socle, tuiles plates, toiture à deux pans, avant-toits, maçonnerie crépie, ouvertures modestes, encadrements de fenêtres... Le nouveau bâtiment s’en distingue toutefois par le traitement des détails et l’intégration d’éléments constructifs actuels. Les fenêtres sont posées en applique à l’intérieur, ce qui permet de libérer une profondeur d’embrasure significative, une épaisseur qui permet d’exprimer une certaine stabilité et sécurité.

REPORTAGE

© Cécile Monnier

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REPORTAGE

© Cécile Monnier

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© Cécile Monnier

Wolff Obrist Architectes Alain Wolff fait partie de ces architectes que l’on ne présente plus. Discrétion et humilité, mais aussi pragmatisme et réalisme donnent le ton de son architecture. Se concentrer sur l’essentiel, observer ce qui est déjà là, opter pour la solution la plus rationnelle qu’il soit : une attitude qui aboutit à des projets toujours contextualisés dans le territoire et dans l’histoire, des matériaux montrés sans artifice, un langage architectural sobre. Il a fondé son bureau à Lausanne en 2003, puis à Vevey en 2005. Marjolaine Obrist l’a rejoint en 2015, et début 2022 le bureau devient Wolff Obrist architectes.

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La sécurité dans le secteur de la plâtrerie-peinture La sécurité au travail comporte des facettes propres à chaque branche. Aperçu des problématiques et solutions dans le domaine de la plâtrerie-peinture.

Iphigeneia Debruyne

Depuis 2004, la Fédération suisse romande des entreprises de la plâtrerie-peinture (FREPP) a mis en place une solution spécifique à sa branche pour répondre aux directives des médecins et spécialistes de la sécurité au travail (MMST). En offrant une vue d’ensemble, cette solution améliore la sécurité au travail au niveau de tout le secteur plutôt que de traiter le sujet au cas par cas.

Le modèle s’appuie sur une analyse des risques récurrents effectuée au niveau helvétique par une entité autonome de spécialistes. Cette veille permet d’identifier les phénomènes dangereux et de communiquer sur le sujet afin de renforcer la sécurité.

En sus des campagnes d’information, la solution de branche s’appuie sur la formation continue du responsable sécurité dans l’entreprise, le Perco.

Un formateur Perco et un nouveau responsable formé nous éclairent sur le contenu de la formation et son déroulement.

Le point de vue de Fabien Vuillème, formateur Perco depuis 2011

Le point de vue de Charly Marty, responsable Perco chez Guidetti SA

Comment le cours PERCO se déroule-t-il ?

Il se déroule sur une demi-journée. Dans un premier temps, le cadre légal est fixé. L’introduction juridique souligne l’importance de la thématique concernant les responsabilités et les potentielles conséquences économiques. Puis, l’organisation de la sécurité sur le lieu de travail et les comportements à adopter sont abordés.

Il ne s’agit pas d’un cours pratique mais d’un apprentissage du cadre de référence. Celui-ci s’adapte au terrain, à la spécificité de chaque entreprise et améliore la sécurité. Les responsables Perco sont formés pour détecter les phénomènes dangereux sur les différents postes de travail, pour intervenir et corriger. Ils apprennent une méthodologie de travail.

Pourquoi avez-vous choisi de suivre le cours Perco ?

Je me suis inscrit au cours bien que mon associé soit déjà formé Perco. Deux paires d’yeux pour veiller et contribuer au bien-être des employés valent mieux qu’une seule. En renforçant l’attention portée sur la sécurité, l’image de marque d’une société est indirectement consolidée. Qui plus est, il s’agit d’un cours qui permet de voir le métier sous un autre angle.

Le contenu du cours évolue-t-il ?

Le contenu évolue au rythme des modifications des exigences légales, des changements sociétaux, de l’état de la technique. À titre d’exemple, la féminisation de la branche a introduit la thématique de l’évaluation du risque et de la protection de la maternité.

De nouveaux systèmes de levage de charges allègent le travail, mais ils exigent l’apprentissage de nouveaux gestes pour optimiser l’utilisation de ces engins et préserver la santé physique des employés. Toutefois, la base du cours demeure inchangée. Il s’agit de cultiver un comportement de bienveillance informée, d’élaborer une veille rigoureuse au travers du spectre de la sécurité.

Le responsable Perco peut s’appuyer sur des fiches thématiques indiquant les protocoles à instaurer. Des mises à jour de l’outil

Le cours PERCO impacte-t-il votre façon de travailler ?

Davantage sensibilisé et outillé, je suis devenu en quelques heures plus rigoureux et moins indulgent. Le cours, et donc ma prise de responsabilité en tant que Perco, m’a fait prendre conscience que lâcher prise et ne pas relever les petits écarts anodins n’est pas la bonne attitude. Bien au contraire. En ne relevant pas la mauvaise ergonomie d’un employé, je ne lui rends pas service à long terme.

Quels sont les aspects du cours qui ont provoqué ce changement ?

Les témoignages concrets procurent une nouvelle perspective.

Le formateur met des visages et des noms sur des scénarios qui, sinon, restent abstraits. Le dialogue avec les autres participants nourrit cette conscience de la réalité. Se familiariser avec des cas concrets permet de chiffrer le prix humain et économique d’un phénomène dangereux. Ces anecdotes permettent d’aiguiser le regard.

sont régulièrement communiquées.

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© teonosphoto

« La sécurité, un facteur de cohésion » La sécurité au travail n’est pas une thématique isolée.

Elle doit faire partie intégrante de l’ADN d’une société.

Pour Baptiste Monnard, fort de 30 ans d’expérience à la tête de la PME familiale Monnard SA et président du Groupe vaudois de plâtrerie et peinture, la sécurité est le fil conducteur de la gestion d’une entreprise.

Que signifie la gestion de la sécurité pour un chef d’entreprise ?

Les directives et le bon sens placent la thématique de la sécurité au travail au centre de la gestion d’une entreprise. Plus qu’une considération financière, c’est une approche en matière de ressources humaines. Veiller à la sécurité de ses employés diminue le stress au bureau, à l’atelier et sur le chantier. C’est une attitude qui inspire le respect. La valorisation des employés se traduit par un faible turn-over et une qualité d’exécution supérieure. Sur le terrain, grâce à la solution de branche, l’application des directives est facilitée. Le responsable de la sécurité est immédiatement informé des nouveautés et des protocoles à installer. Par ailleurs, la formation continue, les fiches d’information ainsi que les audits annuels de la SUVA font que le sujet reste sur le devant de la scène.

Afin d’animer la thématique, l’ensemble du personnel est intégré dans la veille autour de la sécurité. C’est un facteur autour duquel une cohésion peut être créée.

Comment procédez-vous pour faire de la sécurité un Facteur de cohésion ?

D’abord, nous organisons des réunions périodiques où tout le monde est présent. En s’appuyant sur l’expérience de terrain, le responsable Perco fait une évaluation, répète les bons gestes et informe l’équipe des nouveautés. Il s’agit de campagnes de sensibilisation qui se déroulent minimum deux fois par an. Ces moments se veulent didactiques sans pour autant devenir mépri-

sants envers les employés. Après tout, la surprotection et les réprimandes inutilement sévères ont un effet inverse. Créer une dynamique positive repose sur un équilibre entre l’encadrement de l’employé et la stimulation de son autonomie et de sa responsabilité. À titre d’exemple, nous pratiquons des contrôles réguliers du matériel de protection. Bien entendu, dans l’intervalle, chacun prend soin de sa panoplie et est encouragé à faire part de ses besoins de façon proactive. Puis, l’organisation d’ateliers sur l’ergonomie alimente l’intérêt de l’individu pour la question. En invitant un spécialiste, les ouvriers ont la possibilité de s’informer et d’apprendre d’un pro en la matière. C’est une façon efficace d’éveiller leur conscience, de les initier et de préserver leur santé à long terme.

Est-ce que vous déployez des protocoles spéciaux pour les apprentis ?

Qu’on soit apprenti ou senior, la sécurité et les protocoles sont les mêmes. Force est de constater que les jeunes sont d’emblée plus sensibles à la sécurité. Dans le cadre de la formation initiale, il y a de la prévention. Les nouvelles générations de plâtrier-peintre apprennent immédiatement les bons gestes. Se protéger, préserver sa santé en travaillant sur la posture, en portant des lunettes et des masques est davantage une seconde nature pour eux. Il y a une prise de conscience transversale du chef d’entreprise à l’apprenti. Ceci favorise une bonne culture sécurité à tous les échelons de l’entreprise.

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© Daniel Erne, Laufenburg

Complexe psychiatrique KJPZ Königsfelden, Windisch, surface de façade, texture Linear 30, +Effect: Coating 10 Partial.

Combiné avec texture Rough 1.

Un système modulaire pour façades enduites Une conception réussie se planifie en s’appuyant sur des connaissances techniques, en utilisant des matériaux appropriés et,

sa matière, se teinter ou se recouvrir de peinture ou de lasure. Ses combinaisons avec du sable naturel, des particules de verre ou

enfin, en faisant appel au savoir-faire artisanal. Il en va de même pour les façades enduites. Du concept au résultat, les systèmes StoSignature permettent de concrétiser et de mettre en œuvre la vision initiale.

S’il semble que la liberté de conception offerte par l’enduit de façade ait été oubliée pendant de nombreuses années, de plus en plus de bureaux d’études se saisissent à nouveau de ce matériau pour donner vie à de nouvelles idées et en exploiter les multiples possibilités en termes de formes et de couleurs. Qu’il s’agisse d’innovation ou du renouveau d’anciennes techniques, dans les deux cas, une bonne connaissance du matériau est requise. En effet, l’enduit incite davantage qu’un autre matériau à l’expérimentation. Sa surface peut être rugueuse ou fine, texturée ou structu-

autres matériaux élargissent encore le champ de ses possibilités.

Quelles sont les influences des différents paramètres ? Que peut-on combiner ? StoSignature a été développé pour pouvoir répondre à de telles questions et articule les différentes formes d’expression selon une systématique claire.

Quatre textures (Fine, Rough, Linear, Graphic) constituent la base de StoSignature. Elles peuvent être travaillées de multiples façons ; les effets additifs (enduit sur enduit, peintures couvrantes ou lasurantes, granulats) offrent un large éventail de possibilités de création. S’y ajoutent de nombreuses nuances de couleurs avec la possibilité de les combiner. La touche personnelle de l’artisan permet au final de créer une façade unique et personnalisée. stoag.ch

rée de manière graphique. Il peut se présenter dans la couleur de

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Techniques du bâtiment

Orienté vers la solution efficace et utile

Chapes et sols Système d’isolation thermique Enduits de fond

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TECHNIQUES DU BâTIMENT

Des façades tournées vers le futur Entre nécessités écologiques et innovations, comment les façades évoluent-elles ?

Pour les nouvelles façades de la salle polyvalente d’Aclens, l’architecte Yves Messerli et Facetec ont privilégié l’usage du bois.

© Facetec

Magaly Mavilia

© Adrien Barakat

L’étude et la planification des vitrages du Musée national du Qatar, conçu par Jean Nouvel, ont été réalisées par BCS Façades.

« Ce vers quoi nous allons, et nous pouvons déjà l’observer aujourd’hui, est lié aux impératifs de la Stratégie énergétique 2050. Notre avenir doit se tourner résolument vers les NER (Nouvelles énergies renouvelables). C’est-à-dire à la fois une rénovation massive du parc immobilier mais, surtout, l’émergence et la progression de l’intégration photovoltaïque en façade. Avec les techniques actuelles, tous les jeux de couleurs et de formes sont possibles, il n’y a plus que les restrictions que les maîtres d’ouvrage ou les architectes s’imposent qui peuvent freiner cette progression », affirme Jean-Philippe Kunz, directeur Stratégie & Marketing chez Progin SA à Bulle.

Vers des matériaux réutilisables Dans le domaine spécifique de la façade ventilée, une claire évolution vers des matériaux neutres en carbone se dessine dont, notamment, le bois. « Pour la simple et bonne raison qu’il est réutilisable à l’infini, ou presque, souligne Romain Ferstler, directeur de Facetec (Crissier, Genève et La Chaux-de-Fonds). La construction se veut durable et, avec des labels comme Minergie, la réutilisation des matériaux est de plus en plus recherchée. C’est une tendance qui va s’étendre, pas seulement à la façade mais aussi à d’autres domaines de la construction. » On voit aussi une nette émergence de produits de type minéral, comme la terre cuite ou la céramique. Spécialisé dans les façades ventilées, Facetec vient de terminer une façade en terre cuite de plus de 5000 m2 sur le site Plug-In 4 à Marly (FR). Grâce à une mise en œuvre par collage, l’utilisation de la céramique

en façade est devenue plus aisée. Ce matériau offre aussi une variété de couleurs et de structures très intéressante et une grande durée de vie.

Une inflation sans précédent « Ce vers quoi nous allons et que nous vivons déjà, c’est une vertigineuse inflation des matériaux », déplore Nicolas Weber, ingénieur civil et associé du bureau BCS Façades SA basé à Neuchâtel et à Romanel-sur-Morges. La pandémie et la guerre actuelle en Ukraine ont provoqué une augmentation du prix des matières premières et une difficulté d’approvisionnement sans précédent, selon le spécialiste. À titre d’exemple, en mars 2021, le kilo d’aluminium se vendait à 3,80 francs. En octobre 2021 il est passé à 6,50 francs. À cause de la guerre en Ukraine, il est actuellement à 8 francs. L’inflation du prix des énergies et la fermeture de certaines usines, notamment dans les pays de l’Est, a aussi ses répercussions. « Un de nos partenaires nous a annoncé une augmentation de plus de 10 % du coût de fabrication du verre. Sachant que près de 50 % de la valeur d’une façade est dû aux matériaux, il est difficile pour les entreprises de digérer ces surcoûts sans mettre en péril leur santé financière », précise Nicolas Weber. Alternative ? « Pour le moment, ce que nous attendons, c’est surtout de la compréhension de la part des décideurs et des maîtres d’ouvrage par rapport à une situation que personne ne maîtrise. »

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© Steiner SA

© Steiner SA

La rénovation du Bureau international du travail À l’occasion de son centenaire, l’Organisation internationale du travail a souhaité rénover ce bâtiment emblématique de Genève qui abrite son siège depuis 1919. Conserver l’héritage architectural du BIT avec un objectif de développement durable fut le défi principal de Progin SA, mandaté par l’entreprise Steiner SA. « Pour les 11 étages du bâtiment, notre travail a consisté à refaire la façade intérieure sans toucher le revêtement extérieur tout en remplaçant le complexe d’étanchéité et d’isolation et l’ensemble des 4000 fenêtres », explique Normand Fahrni, chef de projet chez Progin SA. Le défi était aussi de garder la ligne architecturale initiale tout en intégrant des verres aux normes actuelles, qui pèsent en moyenne deux à trois fois plus que ceux d’origine. « Pour le maître de l’ouvrage, le principal avantage, outre la sécurité, était d’ordre énergétique.

C’est dans ce domaine que nous avons un réel impact sur notre consommation au sein du parc immobilier suisse. L’option métal-verre permet non seulement des économies d’énergie importantes mais apporte aussi une grande luminosité à l’intérieur des bâtiments tout en offrant des lignes visuelles élégantes et contemporaines. »

LA façade architecturale sur mesure Si l’entreprise Progin SA à Bulle a acquis ses lettres de noblesse dans la réalisation de façades métalliques, elle compte dans son portfolio des projets exemplaires comme la plus grande façade photovoltaïque de Suisse romande : le projet Silo Bleu, à Renens, un ancien silo à grain réaffecté en logement pour étudiants ; mais aussi le Quartier de l’Etang à Vernier ainsi que l’Inselspital, à Berne, le plus gros contrat de son histoire.

Plus de 35 ans d’expérience, près de 200 collaborateurs, un chiffre d’affaires de plus de 80 millions de francs, l’entreprise se démarque aujourd’hui dans son domaine d’expertise : la façade

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architecturale sur mesure. De quoi s’agit-il ? « Cela veut dire qu’aussi singulières que soient les demandes des architectes, nous les réalisons », se félicite Jean-Philippe Kunz, directeur Stratégie & Marketing. On citera à titre d’exemple, le complexe Explorit à Yverdon-les-Bains, qui interpelle par son architecture insolite et dont le principal défi pour l’entreprise a porté sur l’intégration de vitrages aux dimensions peu communes. Ce qui est aussi le cas pour le nouveau Campus Energypolis HES-SO à Sion. MM progin.ch

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© Progin SA

La construction du campus Energypolis

© Progin SA

Véritable écosystème d’innovation, le Campus Energypolis réunit les compétences de l’EPFL Valais, de la HES-SO Valais, les services de la Fondation The Ark, mais aussi de nombreux autres acteurs. Le projet lauréat du bureau d’architectes Évéquoz Ferreira comprend trois édifices.

Les façades constituent une enveloppe à la fois ventilée et autoporteuse en aluminium éloxé.

Elles s’étendent sur plus de 15 000 m2, avec des vitrages d’une taille tout à fait inhabituelle. « La particularité de ce chantier réside dans les dimensions des éléments, précise Jean-Philippe Kunz de Progin SA. Certains cadres mesurent 2,85 m par 7,20 m pour un poids total de 1,5 tonne. Le verre le plus lourd pèse à lui seul 1 tonne pour une hauteur de 7 m. Autant dire que l’erreur n’est pas possible. » Le défi pour l’entreprise aura aussi été de maintenir un rythme de pose très soutenu : soit entre 70 et 80 éléments par semaine pour un total de 1450 éléments. « Sans possibilité de stockage intermédiaire, nous avons travaillé à flux tendu, explique Jean-Philippe Kunz, c’est-à-dire que le produit était fabriqué dans notre usine à Bulle, livré et posé dans la foulée. »

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Une vague de lumière

© Patrice Schreyer

Un magnifique projet a été réalisé avec des verres électrochromes à Neuchâtel. Il s’agit du restaurant The Waves, au 7e étage de l’Hôtel Beaulac. Dessiné par l’architecte Pierre Studer, il comporte près de 300 m2 de surfaces vitrées.

Conçue et posée respectivement par le bureau d’ingénieur BCS Façades et l’entreprise Vitrocsa SA, cette verrière en forme de vague offre une vue époustouflante sur le lac. « Ici, l’utilisation du verre électrochome SageGlass prend tout son sens car la difficulté consistait à fournir une protection solaire sans occulter ce magnifique paysage. Un autre défi a été de planifier des verres coulissants électriques et l’entreprise Vitrocsa SA a effectué un travail remarquable.

De même que pour la pose du châssis en aluminium qui est extrêmement fin et élégant. Le seul inconvénient de ces verres pour l’instant, c’est qu’il n’existe qu’une seule usine au monde, aux États-Unis, ce qui génère des délais de livraison relativement longs. »

De verre et de bois Réputé pour ses études de façades métalliques, BCS Façades conçoit et planifie aussi le bois avec maestria ; sa réalisation pour la Crèche Tournesol de Renens a reçu une mention du Prix Lignum Région-Ouest en 2021. Fruit d’une rigoureuse planification entre l’Atelier Pulver Architectes, l’ingénieur civil Charpente Concept et le bureau BCS, ce projet met en scène de grandes surfaces vitrées encadrées par deux types de bois : le mélèze à l’extérieur et l’épicéa à l’intérieur.

© Steven Paupe, BCS Façades

« Le bois est de plus en plus utilisé pour ses qualités environnementales et, lorsque c’est possible, les maîtres d’ouvrage ou les architectes privilégient les essences locales, relève Nicolas Weber. Dans le projet de la Crèche Tournesol, deux défis se présentaient à nous : l’usage judicieux du bois avec des châssis de fenêtres en essences mixtes d’une part et, d’autre part, la sécurisation des verres au regard des dernières directives de la SIGAB 002. Nous avons opté pour des verres triples feuilletés, c’est-à-dire des verres munis de films PVB les empêchant de se casser en morceaux et leur permettant de rester en place en cas de choc, sur le même principe que le pare-brise avant d’une voiture. De plus, une étude portant sur l’exposition au soleil des différentes façades de l’ouvrage a été effectuée, et, de ce fait, les verres offrent différentes valeurs G (apport thermique) afin de répondre spécifiquement à chaque orientation. »

Du verre intelligent En matière de protection solaire, le verre électrochrome propose une alternative crédible aux stores extérieurs.

Aussi appelé « intelligent » ou « dynamique », ce type de verre peut s’utiliser pour tout élément vitré nécessitant une protection solaire, qu’il s’agisse de fenêtres, de verrières ou de façades.

L’un de ses grands avantages est de se teinter électroniquement. « L’utilisateur peut définir ses propres réglages en fonction de l’apport de lumière et de chaleur souhaité », précise Nicolas Weber, ingénieur civil et associé du bureau BCS Façades SA. Ainsi, en hiver, le verre sera plus clair et, en été, lorsque le soleil réchauffe trop l’intérieur du bâtiment, il s’assombrit ; sans pour

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autant supprimer un certain apport de lumière et de transparence. « L’avantage est aussi de pouvoir se passer d’un store extérieur sensible au vent et au gel », se réjouit l’ingénieur qui rapporte un excellent retour sur plus de 11 projets, soit 15 000 m2 planifiés par le bureau BCS depuis 2018. « Avant de le proposer à nos mandants, nous l’avons installé dans nos propres bureaux à titre de test, il y a maintenant neuf ans et nous en sommes très satisfaits. » Et de préciser que ce produit permet de répondre à la norme SIA 180 pour la protection thermique et le climat intérieur, tout en s’affranchissant des aléas de la météo. MM bcs-facades.ch

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ETUDE, PLANIFICATION, PLANS, APPEL D’OFFRES, SUIVI DES FACADES

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MEMBRE CSFF 32 ANS EN FACADE

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HOPITAL DU VALAIS, SION

© labac © labac

Une façade contemporaine inspirée par la tradition Dans cette transformation d’une grange en deux appartements, le bureau d’architectes Labac a allié la technique contemporaine d’une façade ventilée au caractère traditionnel des anciennes palines. Élément décoratif encore bien présent dans le canton de Fribourg, en Valais et au Pays-d’Enhaut, la paline servait traditionnellement au remplissage du garde-corps de la palissade d’un chalet pouvant être chantournée. Dans le projet d’agrandissement de cet ancien hangar à bois, le bureau Labac a choisi d’intégrer cet élément sur les façades d’une grange transformée en deux appartements, située dans le village de Rossenges qui compte encore de nombreuses représentations de ce motif.

existante. « Ces deux teintes expriment respectivement le côté rue – avec son espace de transition et les entrées des logements – et le côté campagne avec la teinte traditionnelle rouge-ocre des granges », précise Théo Bellmann.

Tout bois Le maximum de la charpente existante, projetée par Bellmann Architectes à l’époque, a été conservé puis le neuf a été construit en structure bois : planchers, murs intérieurs et façades.

Si la volonté du maître de l’ouvrage était de recourir à ce matériau très durable, l’envie n’était pas forcément d’exprimer le bois de manière traditionnelle. Ainsi, au sud, le revêtement de façade est constitué de panneaux à base de bois et de résine, de couleur rouge. Sur les autres pans, le gris apporte un côté apaisant

De l’intérieur vers l’extérieur Dans ce projet, les perforations ne sont pas uniquement un rappel contemporain des palines existantes dans le village mais ce travail sur les géométries de percement a permis d’améliorer la ventilation de la façade. Le noyau de cette dernière est en sapin avec une isolation en laine de roche intégrée à la structure bois, qui est elle-même fermée de part et d’autre par des panneaux OSB. Du plâtre a été utilisé à l’intérieur et, à l’extérieur, l’OSB est recouvert par le pare-vapeur, posé avant l’espace de ventilation, puis par le panneau perforé. « Nous planifions souvent les façades de l’intérieur vers l’extérieur, expliquent les architectes. La façade doit exprimer l’organisation interne. Dans ce projet, sa typologie particulière offre une volumétrie intéressante qui nous a permis de créer un seuil d’entrée. Ce qui nous a plu, c’est de pouvoir lui donner du relief. En retrait de l’étage supérieur, elle donne un composition plus profonde et n’est plus une simple couche mais un élément de transition entre l’intérieur et l’extérieur. » MM

et un effet plus lumineux tout en faisant le lien avec la maison

labac.ch

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© DVK Architectes

Une façade ventilée est un système composé de 4 éléments distincts : l’isolation thermique extérieure, la sous-construction ou ossature de soutien, la lame d’air, le revêtement extérieur.

La façade ventilée a le vent en poupe La construction de façades ventilées est un domaine d’activité à part entière. Il demande des connaissances en physique et en technique des constructions, un solide savoir-faire et une organisation rigoureuse.

Dans la construction traditionnelle, le revêtement extérieur est collé sur la couche isolante. Dans le cas d’une façade ventilée, ces éléments sont séparés par un espace vide : la lame d’air. Par un effet de cheminée, un flux d’air circule en permanence dans cet espace et vient réguler la température et l’humidité du bâtiment.

Chaque revêtement a ses propres contraintes d’ossature, ce qui peut influer sur le calcul de la sous-construction, cette dernière étant dimensionnée par rapport au revêtement. L’isolation, quant à elle, est déterminée par le thermicien afin d’obtenir la valeur U donnée. Le revêtement, la structure du bâtiment et le type d’isolation donnent ensemble l’épaisseur totale de la façade. La dimension de la lame d’air dépend de l’épaisseur de la façade. La maîtrise de ces différents aspects jusque dans les moindres détails est nécessaire pour répondre à toutes les exigences en matière de sécurité, d’isolation et d’esthétique.

Un investissement À quand remonte l’invention de la façade ventilée ? « Le principe de la façade ventilée est aussi vieux que les chalets de montagne dont le bardage permettait l’aération des murs extérieurs. Quant au système constructif actuel, il est apparu il y a une quarantaine d’années », rappelle Romain Ferstler, directeur de Facetec, une entreprise spécialisée depuis 35 ans dans la façade ventilée et présente à Crissier, Vernier et La Chaux-de-Fonds.

Si une façade ventilée est plus chère qu’une façade traditionnelle, il ne faut pas la voir comme une dépense mais comme un investissement, insiste Romain Ferstler. En effet, contrairement à une façade crépie qui doit être régulièrement refaite, la façade ventilée a une durée de vie d’environ 50 ans.

Par ailleurs, le système de ventilation permanente apporte une plus grande durabilité aux murs du bâtiment en les protégeant de l’humidité. D’autre part, étant donné que l’isolation se fait par l’extérieur, cela apporte un gain notable de surface habitable et un plus grand confort thermique tout en protégeant les murs des variations de température externes. Ce qui constitue une économie d’énergie à long terme. facetec.ch

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Construction & bâtiment

Techniques du bâtiment

© DVK Architectes

Jamais un coffrage de grande dimension n’a été aussi facile à mettre en œuvre

Dialogues entre pierre et métal Le projet Hauts-Crêts du bureau DVK Architectes à Genève présente un travail de façades tout à fait singulier. Sur cet habitat groupé de haut standing comprenant huit appartements en PPE à Cologny, deux revêtements diamétralement opposés dialoguent avec une étonnante légèreté. « Nous avions réalisé des façades en tôle et d’autres en pierre, mais c’est le premier projet qui regroupe ces deux matériaux », se réjouit Romain Ferstler, directeur de la société Facetec mandatée par l’entreprise totale Swissroc.

Devant les fenêtres, les claustras coulissantes sont réalisées en métal tandis que la façade est en pierre naturelle. La grande complexité de ce projet tient dans l’invisibilité des fixations, exigée par l’architecte. « Zéro fixation visible sur une telle réalisation a demandé de nombreuses heures d’étude et une grande ingéniosité de la part de notre bureau d’études », souligne Romain Ferstler.

Par endroit, la tôle pliée révèle des formes irrégulières et des jeux d’ombre et de lumière sur un bronze chaleureux.

Un système de façade composé d’un bardage métal structuré et de claustras en métal mobiles garantit l’intimité des espaces extérieurs de chaque logement. Ce dispositif donne du rythme à la composition et fait vibrer la façade.

Les façades du parvis d’entrée sont en pierre naturelle ventilée et structurée ponctuellement d’inserts en métal rétroéclairés. Quant aux façades métalliques, elles sont encadrées d’un bandeau de pierre naturelle. La cohérence de l’ensemble est apportée par des lames verticales en pierre.

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Isolation périphérique et crépi Présent sur le marché de l'isolation périphérique depuis 1977, Savino SA à Gollion étudie tous les projets qui lui sont proposés avec l’expertise de plusieurs décennies d’expérience. Privilégiant le dialogue, ses collaborateurs se déplacent auprès des architectes et des maîtres d’ouvrage pour trouver les solutions adaptées à chaque projet. Spécialisé aussi dans les crépis, Savino SA se tient à la pointe des avancées technologiques dans ce domaine. Motivée par les défis, l’entreprise a notamment participé au projet du Musée cantonal des Beaux-Arts à Lausanne où elle a réalisé tous les crépis à la chaux. Son savoir-faire artisanal la pousse à progresser dans la connaissance et l’utilisation des nouveaux matériaux écologiques au sujet desquels elle peut apporter de précieux conseils à sa clientèle.

© Matthieu Gafsou

savino-sa.ch

Les multiples usages du métal Hotimétal SA réalise à la demande tous types de pièces ; des plus petites pour la serrurerie aux plus complexes pour les bâtiments.

Réunissant aujourd’hui une équipe de plus de 20 personnes, cette entreprise met ses compétences et son professionnalisme au service de nombreux chantiers très variés. Fondée en 2003 à Semsales, dans le canton de Fribourg, depuis 2007 elle possède une succursale dans le canton de Vaud, à Étoy. Hotimétal SA a ainsi réalisé les façades métalliques et vitrages aluminium du projet Ports Francs et Entrepôts Genève. La société a également effectué les travaux d’ouvrages métalliques (totems) de l’aile Est de l’aéroport de Genève. hotimetal.ch

L’un des totems du projet Genève Aéroport Aile Est, réalisé par Hotimétal.

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Techniques du bâtiment

ECHAMI Léman SA Tél. 021 324 00 67 Route de Vallaire 80 Fax 021 324 00 68 1024 Ecublens info@echami-leman.ch

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Le BFUP a permis la création du motif ciselé façon moucharabieh.

Le BFUP en façades Avec un résistance cinq fois supérieure au béton traditionnel, le BFUP (Béton fibré à ultra hautes performances) est idéal pour l’usage en façades de par son étanchéité et sa finesse (3 à 4 cm).

Mais son utilisation, de plus en plus prisée par les architectes, s’étend à de nombreuses autres applications.

Historiquement, le BFUP était surtout utilisé en France, où il a acquis sa réputation avec des ouvrages tels que le MuCEM de Marseille conçu par Rudy Ricciotti. « En Suisse, c’est grâce à Eugen Brühwiler, professeur à l’EPFL et spécialiste mondial du BFUP, qu’il a commencé à intéresser les architectes, notamment dans la réfection d’ouvrages d’art comme les viaducs de Chillon et de Riddes », rapporte Jörg Meyer, ingénieur chez C-Design à Aigle, spécialisé dans la fabrication et la réalisation d’ouvrages exclusivement en BFUP. Et de préciser que selon les nouvelles normes SIA, le BFUP sera désormais appelé CFUP (Composite cimentaire fibré ultra performant).

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Une dentelle fine de béton Conçu par GM Architectes Associés SA, bureau basé à Genève et à Paris, et réalisé par C-Design, le Bain-Bleu Spa et Hammam à Cologny (GE) utilise aussi bien le BFUP en façades que dans la piscine et sur la terrasse. Son utilisation se justifie pleinement dans ce contexte de par ses qualités d’étanchéité, en particulier pour le plafond de l’espace de la piscine. Fabriqués à l’usine de C-Design à Aigle, à partir d’une structure de base identique, les panneaux offrent une grande variation d’effets. Ce travail d’orfèvre de moucharabieh génère des jeux d’ombre et de lumière – naturelle ou artificielle – d’une exquise finesse. MM cbeton.ch

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TECHNIQUES DU BATIMENT

Sans limites créatives De la baie vitrée XXL à la fenêtre bandeau en passant par la verrière, les vitrages se plient à toutes les fantaisies architecturales. Qu’il s’agisse de projets commerciaux ou résidentiels, les possibilités pour concrétiser la vision de l’architecte sont quasiment sans limites. Aux innovations en matière de gabarits, formes et matériaux, s’ajoutent les particularités techniques liées au confort et à la sécurité qui, elles aussi, ne cessent de s’améliorer. Estelle Daval

Conçu par Piero Lissoni avec le studio d’architecture 3LHD de Zagreb, le Grand Park Hotel Rovinj s’étend sur 6 niveaux. La vue est un élément phare de cet hôtel situé face à la mer. Le restaurant et la piscine sont équipés de fenêtres à guillotine Vitrocsa dont le système par contrepoids est d’une extrême précision. vitrocsa.com

© Ruedi Walti

Hautes performances

Techniques du bâtiment Construction & bâtiment

© Ruedi Walti

Situés à Bâle, entre la gare CFF et le parc Saint-Jacques, les îlots A et B du complexe résidentiel CityGate ont été achevés en 2020. Les 195 appartements de ces deux immeubles ont été équipés de 1421 fenêtres en PVC EgoKiefer Ego®Allround. Avec une profondeur plus haute de 76 mm le système Ego®Allround assure des valeurs techniques très performantes. Ses alvéoles, spécialement conçues, offrent un niveau d’isolation thermique des plus élevés et une sensation agréable à l’intérieur du logement. Le PVC résistant aux intempéries garantit une longue durée de vie du produit. Grâce à sa surface lisse et robuste, il nécessite peu d’entretien et se nettoie facilement. egokiefer.ch

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Aérer sans risque d’effraction Pour être à l’abri des cambrioleurs, le mieux était jusqu’ici de fermer complètement les fenêtres. Avec le nouveau système de ferrures Schüco SimplySmart OpenSecure, ce n’est plus nécessaire. Les fenêtres affichant la classe de résistance RC 2 offrent une protection de base importante contre les tentatives d’effraction avec différents outils. Mais jusqu’à présent, les classes de résistance certifiées faisaient référence aux fenêtres fermées. Le nouveau système de ferrures SimplySmart OpenSecure pour les fenêtres en aluminium avec commande oscillo-battante garantit désormais une résistance à l’effraction de la classe de résistance RC 2, non seulement en position fermée,

standard allant jusqu’à 175 mm, il n’existe aucune restriction dans la section de ventilation. La commande oscillo-battante permet de commuter individuellement entre fenêtre fermée et fenêtre basculée lorsque celle-ci est verrouillée. La clé est nécessaire uniquement pour l’ouverture de l’ensemble du vantail.

En tant que ferrure étendue, SimplySmart OpenSecure s’intègre dans tous les systèmes standard et à ouvrant caché et offre ainsi une grande flexibilité de planification. Il s’adapte aussi bien aux bâtiments résidentiels qu’aux ouvrages commerciaux. Les pièces du rez-de-chaussée ou situées dans des endroits facilement accessibles peuvent maintenant être aérées en toute sécurité.

mais aussi en position basculée. Avec la grande ouverture

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Techniques du bâtiment

Lumière zénithale À Romont, dans le nouveau centre scolaire, culturel et sportif qui se dresse sur trois étages, les trois jeunes architectes du bureau GNWA ont opté pour une conception claire des espaces intérieurs de la piscine, basée sur des matériaux réduits et solides, ainsi que sur la combinaison entre le béton apparent, le bois, la lumière et l’eau. Les vastes verrières qui couvrent les deux bassins principaux et l’entrée permettent de plonger l’espace dans une lumière uniforme. Au total, 282 modules de verrières Velux Modular Skylights de différentes dimensions ont été installés. velux.com

Ombre à la carte Réalisés sur mesure, les stores plissés en nid d’abeille Duette s’adaptent à toutes les tailles et formes de fenêtres, qu’il s’agisse d’un triangle ou d’un trapèze, d’une pente à un ou deux côtés ou d’une forme de pignon classique. Sa structure particulière permet de doublement filtrer la lumière du jour. En plus d’offrir une protection optimale et décorative contre l’ensoleillement, ils contribuent efficacement à réduire les coûts en énergie en réduisant jusqu’à 46 % la perte de chaleur. duette.ch

Techniques du bâtiment Construction & bâtiment

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Effacement visuel Avec une largeur de cadre réduite à 58 mm seulement, la porte coulissante à levage ST2 ainsi que le modèle motorisé ST2 auto move développés par 4B sont les fenêtres bois-métal les plus minces de Suisse. Grâce à leur généreuse surface de verre pouvant atteindre jusqu’à 94 %, elles maximalisent la pénétration de lumière, la vue extérieure et l’utilisation de l’énergie solaire passive avec une faible valeur U exemplaire. La ST2 se distingue par sa sobriété esthétique dans la ligne de l’architecture moderne, notamment grâce à un nouveau guidage supérieur dont le brevet est en cours. 4-b.ch

Point de fusion > 1000 °C La laine de pierre Flumroc.

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Des solutions d’éclairage naturel personnalisées Basée à Lachen (SZ) et pionnière dans les concepts de lumière naturelle, Cupolux AG a apporté son savoir-faire dans la métamorphose de l’ancien quartier industriel Glasi à Bülach, devenu un lieu réunissant habitat et activités commerciales.

L’éclairage naturel des bâtiments participe au bien-être et à la qualité de vie des occupants. Cupolux AG a conçu pour chaque bâtiment des solutions d’éclairage naturel adaptées. Fabriquées sur mesure, les constructions – et leur vitrage – ont été livrées sur place et entièrement montées par les spécialistes de l’entreprise. Les vitrages isolants sont composés de verre de sécurité multicouche permettant d’y accéder pour le nettoyage ou en cas de réparation. Chaque lanterneau a été imaginé individuellement en termes de dimensions, de statique et de résistance à la charge due à la neige.

↖ Le quartier Blasi à Bülach, avec ses lanterneaux en verre montés par Cupolux AG et adaptés à la forme de chaque bâtiment.

← Au total, 13 tonnes de verre ont été

Fotograf: Löwenzahn Design

utilisées pour les toits du quartier Glasi à Bülach.

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Photographe: Serrurerie 2000

Pour une vue sans limite

En osmose avec la nature Les maisons de Cauco ont chacune une vue privilégiée sur le paysage environnant. Toutes deux sont équipées de fenêtres Finstral Nova-line, en aluminium-aluminium pour l’une et en aluminium-bois pour l’autre. Avec leurs lignes épurées et leur géométrie parfaite, elles offrent des vues agréables sur l’extérieur et garantissent un parfait confort intérieur grâce à une excellente isolation. Les façades vitrées ouvrent les maisons au paysage et l’encadrent avec raffinement. Une porte d’entrée Finstral avec lecteur d’empreintes digitales et ouverture motorisée souligne également l’approche innovante du projet architectural, en matière de fonctionnalité. finstral.com

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Techniques du bâtiment

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À Minusio, la Casa Nik jouit d’un emplacement qui surplombe le lac Majeur avec vue sur Locarno et Ascona. Ce projet des architectes suisses Daluz Gonzalez & Cajos tire pleinement parti de cette situation exceptionnelle. La maison présente de vastes espaces ouverts, équipés de hautes fenêtres CP155 de Reynaers s’ouvrant sur le panorama. Ce système coulissant à haute isolation thermique est spécialement conçu pour les grandes dimensions.

Grâce à son concept innovant, il répond aux attentes les plus strictes en matière de qualité, isolation et confort de manœuvre. reynaers.ch

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Techniques du bâtiment

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Projet d’envergure Situé à deux pas des terminaux de l’aéroport de Zurich, The Circle est un nouveau et gigantesque centre de convention regroupant des activités de voyage, travail, commerce et loisir. Pour Arbonia Doors et RWD Schlatter qui a centralisé la mise en œuvre, c’est le plus grand et le plus ambitieux projet réalisé à ce jour. De la simple porte à la porte de protection incendie avec serrures antipaniques, en l’espace de trois ans, l’entreprise a conçu, livré et monté des éléments de porte d’une valeur de 8 millions de francs suisses. arbonia-doors.ch

En toute élégance Les édifices historiques et les immeubles publics qui présentent un intérêt architectural prépondérant méritent des protections solaires de la plus haute qualité. C’est le cas de la mairie de Cologny dont les vitrages ont été habillés sur mesure par Kästli Stores.

Le rez-de-chaussée a été équipé de stores à bras latéraux en acier thermolaqué Sunline 6350. À l’étage, le choix s’est porté sur le modèle de store à descente verticale avec tiges de guidage Sunlux 6015. kaestlistoren.ch

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Techniques du bâtiment

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La sécurité incendie dans la construction Salomé Houllier Binder

Lors de la conception ou de la transformation d’un bâtiment, la sécurité incendie n’est pas un aspect négligeable. Discipline très complexe, elle reste parfois hors de portée des architectes et nécessite l’intervention d’un expert.

Grâce aux prescriptions de l’Association des établissements d’assurance incendie (AEAI) – mandatée par la Confédération pour chapeauter la protection incendie dans l’ensemble des cantons – la Suisse dispose de l’un des standards de sécurité incendie les plus élevés au monde. Cette dernière est pourtant souvent intégrée trop tardivement dans le projet, la rendant synonyme de coût financier supplémentaire et d’altération du concept architectural initial. Par ailleurs, les normes AEAI énoncent un objectif de sécurité globale pour lequel plusieurs méthodes peuvent être utilisées, ce qui induit plus de libertés dans la conception mais, parfois, une certaine confusion pour les professionnels.

Lors de la conception d’un bâtiment, l’élaboration d’un concept de protection incendie est une étape obligatoire. Il garantit la sécurité des personnes et des biens par la mise en œuvre de mesures constructives, techniques et organisationnelles. En soi, il peut être réalisé par l’architecte. Toutefois, planifier tout ce que

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cela implique et le mettre en œuvre est très complexe. La protection incendie nécessite énormément de connaissances diverses puisqu’elle concerne presque tous les domaines du bâtiment.

Dès que le projet dépasse celui d’une villa individuelle, les enjeux et contraintes sont plus compliqués. Les voies de fuites, les techniques CVSE ou encore les parkings sont des éléments qui nécessitent une importante réflexion en amont. Par exemple, devoir rajouter une cage d’escalier non prévue risque d’abîmer le geste architectural souhaité et nécessite de trouver des solutions techniques complexes et généralement très coûteuses. L’intervention d’un expert est alors importante. Sollicité dès les premières phases d’un projet, l’expert en protection incendie accompagne l’architecte et l’ingénieur pour trouver des solutions techniques efficaces qui s’intègrent harmonieusement au concept architectural. Plus la planification se fait en amont, moins il y a de problèmes et de situations délicates et coûteuses en phase d’exécution. La protection incendie a un coût, c’est certain. Mais elle

Techniques du bâtiment

Longtemps décrié en raison de sa combustibilité, le bois offre de multiples possibilités et est de plus en plus utilisé dans la construction (Ecole de Riaz).

Les structures en béton et acier offrent de très bonnes performances de résistance au feu (Cremo SA, Le-Mont-sur-Lausanne).

représente un pourcentage marginal du coût total de la construction si elle est intégrée dès le départ.

L’entreprise Fire Safety & Engineering SA est spécialisée dans la protection et l’ingénierie incendie. Fondée en 2017 par Olivier Burnier, ingénieur civil et expert en protection incendie avec diplôme fédéral, elle propose des solutions innovantes et efficientes pour garantir la sécurité incendie conformément aux directives AEAI. Elle prend en charge l’ensemble du concept de protection incendie, de la phase de conception au suivi des appels d’offre, de la production des documents nécessaires à la mise à l’enquête jusqu’à l’exécution et la réception du bâtiment pour lequel elle signe une déclaration légale attestant de sa conformité aux normes. Elle adopte donc une approche globale qui lui permet d’interagir avec tous les corps de métier et de veiller à la bonne application de la règle dans le but d’obtenir un résultat cohérent sur l’ensemble du projet.

Par ailleurs, FSE réalise des études par simulation permettant d’évaluer la résistance au feu des structures, le désenfumage et l’évacuation des personnes. Ces études sont particulièrement utiles pour des projets complexes, comme par exemple la transformation en bureaux de l’usine Pasta Gala à Morges. La structure datant des années 1930 ne correspondait pas aux normes SIA, notamment en matière d’enrobage des aciers. L’étude réalisée a permis de prouver que la structure existante était R60, malgré le fait qu’elle soit en dehors des normes SIA. De plus, la volonté des architectes de réaliser un atrium central impliquait une preuve de performance en matière d’évacuation et de désenfumage. Ce type d’études nécessite des logiciels spécifiques et des calculs très importants, impliquant une grande responsabilité. Par conséquent, les collaborateurs de Fire Safety & Engineering SA ont une éthique professionnelle stricte afin d’offrir des solutions ingénieuses tout en garantissant la sécurité des personnes et des biens. fse-sa.ch

Techniques du bâtiment Construction & bâtiment

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TECHNIQUES DU BATIMENT

Objectif bois Construire en bois fait intégralement partie de la stratégie du développeur immobilier et entreprise totale Losinger Marazzi SA. Entretien avec Fabien Fréchin, directeur technique pour la Suisse romande et Reto Meier, directeur de l’agence de Bâle, tous deux responsables de la construction bois au sein de l’entreprise. Et présentation de trois projets emblématiques.

Estelle Daval

À l’heure de l'architecture verte et de la construction durable, quel est le rôle du bois ?

Quelle part représente-t-il dans vos différents projets ?

Reto Meier : Actuellement, le bois représente environ 10 % de nos réalisations. Nous visons l’objectif de 30 % de nos projets réalisés en bois en 2030, sur l’ensemble de la Suisse. Cette ambition s’inscrit dans une volonté qui englobe l’ensemble de nos activités : réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici 2030. Nous sommes convaincus que la construction en bois, au-delà de ses bénéfices environnementaux, répond à une demande grandissante des utilisateurs et va dans le sens d’une amélioration des projets tant au niveau thermique qu’en matière d’ambiance et de confort.

Face au défi d’un monde décarboné et aux dérives de la mondialisation, quelle est votre politique en matière d’origine des bois utilisés ?

Fabien Fréchin : Nous avons été l’une des premières entreprises du marché à rejoindre le Réseau international forêts et commerce (GFTN) du WWF qui vise à éliminer l’abattage illégal du bois et à développer une gestion écologiquement et socialement responsable des forêts.

Nous nous attachons à sourcer les matériaux de façon très locale. Le projet Explorit à Yverdon en est un bon exemple.

Son imposante structure centrale a été réalisée en collaboration avec une entreprise locale, JPF Ducret, et avec du bois provenant de la région du Jura. En Suisse, si le bois sur pied ne manque pas, les entreprises de transformation ne sont aujourd’hui plus assez nombreuses. Ce qui engendre des délais plus longs. Le manque d’investissement dans cette filière pourrait être un frein à l’essor de la construction en bois. Si tous se mettent à vouloir développer par trois l’usage du bois, il va falloir que le secteur de la transformation suive le rythme.

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Construction & bâtiment

Le bois s’envisage désormais comme un des matériaux principaux de programmes d’envergure. Avez-vous des projets de ce type ?

RM : Nous avons différents projets de ce type, dont le projet Bern 131. Il s’agit d’un complexe de bureaux, dont nous sommes les développeurs, situé sur une parcelle au centre d’un nœud autoroutier. Nous remplacerons une halle logistique par un nouveau bâtiment de six étages en bois. C’est une réalisation que nous souhaitons exemplaire en matière d’énergie verte et d’autosuffisance. Nous sommes également le développeur immobilier ainsi que l’entreprise totale ayant réalisé le projet Weidmatt qui représente un ensemble de 120 logements entièrement en bois, ossature et façades. Un projet de référence qui est en partie réalisé par nos propres Compagnons. Il y a également quatre bâtiments en cours de construction dans le futur quartier Arbora, à Crissier, dont les façades seront en bois.

Aujourd’hui, on recherche une utilisation structurelle du bois. Quels sont ses atouts pour la construction à grande échelle ?

FF : Si nous soutenons et privilégions la construction en bois, c’est toujours à bon escient. Nous n’essayons pas de faire du tout bois quand la situation ne s’y prête pas, mais uniquement quand cela a une vraie valeur ajoutée pour le projet et notre client. Il faut savoir tirer parti du mélange des matériaux afin de les utiliser au bon endroit. Le béton reste un incontournable, notamment pour les fondations et pour la conception de planchers offrant une bonne isolation acoustique. L’avantage du bois est indéniablement sa légèreté qui permet de diviser par deux ou trois le poids d’un bâtiment. Son aptitude à être industrialisé en amont améliore l’ergonomie des postes de travail sur le chantier, permet de réduire notablement les délais de construction, et, de ce fait, atténue les désagréments que représente un chantier pour les riverains.

Industrialisation ne veut pas pour autant dire standardisation ;

Techniques du bâtiment

Fabien Fréchin

Reto Meier

la créativité des architectes pour concrétiser les idées de nos clients n’est pas restreinte. Depuis 2020, nous sommes titulaires de la licence CREE Buildings pour la Suisse, un système modulaire novateur de construction hybride en bois développé en Autriche.

Concernant les quelques inconvénients du bois, nous savons aujourd’hui les contourner.

L’un des aspects les plus controversés concernant les constructions en bois est le risque d’incendie, qu’en est-il vraiment ?

FF : Les éléments en bois sont dimensionnés pour offrir une bonne résistance à la combustion et les techniques d’encapsulation permettent de renforcer ceux qui seraient plus à risque. En appliquant rigoureusement les normes en vigueur, nous obtenons des bâtiments tout aussi conformes en stabilité et résistance au feu que ceux en béton.

Les faibles performances acoustiques du bois peuvent-elles freiner son adoption comme matériau de construction dominant ?

FF : En effet, le bois a peu de masse, et ce qui compte dans l’acoustique, c’est la masse. C’est pourquoi un plancher doit contenir une part de béton pour l’alourdir. Mais nous ne considérons pas qu’il s’agisse d’un frein, car nous avons des solutions techniques à mettre en place. Qu’il s’agisse de sécurité incendie, d’acoustique ou de thermique, l’essentiel est que les différentes contraintes liées au matériau soient prises en compte bien en amont de la conception. Et la recherche et l’innovation vont à n’en pas douter encore améliorer ce qui peut l’être.

Comment envisagez-vous l’avenir de la construction en bois et les principaux défis, culturels, politiques ou techniques, qui l’attendent ?

FF : Il faut savoir s’entourer de spécialistes des différents corps de métier pour répondre aux défis et contraintes de la construction

cultés à trouver des professionnels qui en maîtrisent pleinement les techniques de conception et de réalisation.

Il est nécessaire d’augmenter les connaissances (par exemple formation des ingénieurs, des architectes, etc.) et le savoir-faire technique liés à ce matériau. Outre cette culture du bois que nous sommes en train d’accroître en interne et auprès de nos partenaires, nous souhaitons développer des partenariats avec des écoles spécialisées.

Le bois est un formidable moteur d’innovation qui bouleverse nos traditions de construction. La préfabrication des composants et leur assemblage sur site nous poussent à innover toujours plus, en particulier dans l’utilisation du BIM. Notre souhait serait que les donneurs d’ordre, les maîtres d’œuvre, soient encore mieux informés afin qu’ils aient la meilleure perception de la construction en bois et l’envisagent dans leurs projets. D’autant que la demande croissante des usagers pour des habitations plus vertueuses va certainement conduire à une pression politique en faveur du bois.

Quelles sont les perspectives du marché suisse de la construction en bois ?

RM : Nous sommes persuadés que les perspectives sont bonnes.

Sans quoi, nous ne nous serions pas fixé le cap ambitieux de 30 % de nos réalisations en bois à l’horizon 2030. Cet objectif représente de gros investissements et un important changement dans la manière de travailler de l’entreprise.

Un effort de formation et de conviction est en train d’être fait par les différents acteurs de la filière bois, tous autant passionnés que nous, pour que cette solution ne soit plus perçue comme incertaine, voire risquée. Cet effort, auquel nous participons, aboutira à une situation d’appropriation des avantages et contraintes du bois pour son utilisation à bon escient.

Nous profitons d’ailleurs de cet interview pour lancer un message à d’éventuels partenaires afin qu’ils n’hésitent pas à nous contacter qu’ils soient porteurs d’idées, d’innovations ou de projets à développer autour du bois.

en bois. Nous constatons aujourd’hui que nous avons des diffi-

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BERN 131 Un bâtiment en bois et à énergie positive, comprenant des surfaces commerciales et administratives, va prochainement sortir de terre à la Stauffacherstrasse 131 à Berne. Ce bâtiment de cinq étages hors sol plus attique remplacera une ancienne halle logistique. Au sous-sol, un parking souterrain, un local de stockage ainsi qu’un local technique sont prévus. La surface de plancher totale s’élèvera à environ 21 000 m2. La parcelle triangulaire sera efficacement exploitée grâce à un plan d’affectation bien pensé.

Le cabinet d’architecture et d’urbanisme bernois Atelier 5 a remporté le concours d’idées organisé par Losinger Marazzi, développeur du projet. La construction hybride bois-béton avec ses panneaux photovoltaïques sur les façades et sur le toit

se traduira par ailleurs par une optimisation des coûts annexes et d’exploitation. De plus, l’utilisation de bois et de matériaux à base de bois créera un climat ambiant agréable.

Le bâtiment a été conçu pour permettre une grande variété d’utilisations. Le rez-de-chaussée, d’une hauteur de quatre mètres, avec ses accès logistiques facilités offre des surfaces pour des laboratoires, de la production ou encore de la vente.

Outre les espaces de bureaux conventionnels, des espaces de bureaux à réserver de manière flexible ainsi qu’un espace de restauration et d’événementiel sont également envisagés. La livraison du bâtiment est prévue pour le troisième trimestre 2024. ED / bern131.ch

contribuera à la durabilité et à l’efficacité énergétique ; ce qui

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ARBORA, Crissier Le futur quartier Arbora, situé à Crissier, est codéveloppé par Naef Immobilier Lausanne et Losinger Marazzi, en qualité d’entreprise totale. Le projet, qui comprend logements et surfaces d’activités, est en cours de construction sur les planches et maquettes des bureaux d’architecture Ferrari Architectes, Architram et L’Atelier du Paysage. La réalisation du quartier s’échelonnera sur plusieurs années.

Quatre bâtiments seront habillés de façades en bois.

En alliant efficience énergétique, biodiversité et qualité de vie, Arbora met tout en œuvre pour devenir le premier quartier de Suisse couronné du label WELL Community, une labellisation américaine d’envergure internationale s’intéressant au bien-être et à la santé des usagers. La qualité des espaces extérieurs est donc prioritaire. Figurant parmi la dizaine de critères du label, on citera notamment la qualité de l’air (stationnement prioritaire de véhicules électriques ou à faibles émissions, alerte mesurant la qualité de l’air), la qualité de l’eau (installation de fontaines d’eau potable accessibles dans les espaces extérieurs), la qualité de l’alimentation (cours de jardinage et sensibilisation à une alimentation équilibrée), la qualité de l’éclairage extérieur, le confort acoustique et thermique (message d’alerte en cas de canicule) et la promotion de la vie communautaire (lieu d’accueil pour personnes âgées, fêtes de quartier, activités culturelles).

ED / arbora-crissier.ch

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Weidmatt, Lausen Au printemps 2020, après 20 mois de travaux, les premiers locataires du quartier Weidmatt, à Lausen près de Bâle, ont emménagé dans leur appartement. En matière de durabilité, les six bâtiments réalisés en bois, ossature et façades, et comptant 120 appartements peuvent être considérés comme un projet pionnier. Weidmatt a toujours eu pour vocation d’être un projet de référence pour ses investisseurs tout comme pour Losinger Marazzi, développeur et entreprise totale. Les équipes s’étaient préparées à livrer un projet bois de très grande qualité dans un timing particulièrement serré.

Aux côtés des équipes Travaux de Losinger Marazzi, l’engagement des Compagnons a permis aux collaboratrices et collaborateurs d’acquérir des compétences précieuses dans la

Bien avant le début des travaux, Losinger Marazzi avait établi pour ce projet cinq axes stratégiques et avait défini avec des entreprises partenaires des mesures contribuant toutes à la durabilité. Le nouveau quartier tire une grande partie du courant utilisé par les foyers de l’installation photovoltaïque placée sur trois toits des six bâtiments réalisés en bois. Il est également doté d’un système intelligent de gestion de l’énergie et offre de nombreuses possibilités de mobilité durable telles que le car sharing, des vélos électriques ou encore des bornes de recharge pour véhicules électriques. L’orientation et la disposition des bâtiments favorisent la vie communautaire. Et le cours d’eau voisin ainsi que la forêt limitrophe permettent une réelle proximité avec la nature.

maîtrise de ce matériau d’avenir.

ED / weidmatt-quartier.ch

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Techniques du bâtiment

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Composer

Transformation d’une villa pour aménager une garderie aux premiers niveaux (Genève).

Architectes: Lacroix Chessex

© Olivier Di Giambattista

dossier transformation

Transformation en auto-construction d’une maison dans les vignes (Aigle).

Architectes : Madeleine Architectes

© Olivier Di Giambattista

avec l’existant

© Olivier Di Giambattista © Olivier Di Giambattista

Revaloriser les espaces Cette villa genevoise construite en 1868 abrite désormais une crèche.

Les étages supérieurs restent dédiés au logement. Du fait que la bâtisse est protégée, aucune trace d’intervention contemporaine n’est visible sur les parties extérieures. À l’intérieur, le projet s’adapte aux structures existantes et tire parti des volumétries afin d’améliorer les connexions et de renforcer le lien avec le jardin. Un noyau central de distribution depuis la cour permet de desservir les étages. Une grande salle de jeu a été créée en hauteur sous les voûtes, offrant une nouvelle vocation à cet espace jusqu’alors peu éclairé et peu exploité. (Architectes: Lacroix Chessex - lacroixchessex.ch)

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En raison d’un environnement construit toujours plus dense et d’un manque de terrain accru, le domaine de la construction s’occupe progressivement du patrimoine bâti. À l’heure où l’acte de construire est de plus en plus compliqué, normé et cher, comment composer et entrer en dialogue avec l’existant ?

Salomé Houllier Binder

La transformation du bâti est un thème majeur qui commence à occuper et occupera l’ensemble des professionnels de la construction pour les décennies à venir. Alors que la construction neuve a longtemps été perçue comme le symbole noble de l’architecture, le domaine entre aujourd’hui dans une nouvelle ère, celle de la transformation. Jusquelà souvent sous-estimée, cette dernière ouvre une nouvelle problématique autrement plus complexe : celle de travailler avec les contraintes de l’existant sans tomber dans la dichotomie, encore très ancrée, d’une destruction totale ou d’une conservation nostalgique. Désormais, les architectes accompagnent le patrimoine bâti, composent avec ses qualités et ses contraintes pour l’adapter à l’époque contemporaine, aussi bien au niveau énergétique qu’aux niveaux typologique et esthétique.

La conscience écologique mais aussi l’évolution des besoins se placent au cœur des préoccupations, modifiant les manières de bâtir et de concevoir l’espace. La transformation se décline sous plusieurs formes : rénovation, réhabilitation, extension, surélévation ou encore réaffectation, autant de possibilités pour revaloriser l’existant et réduire l’impact de la construction sur la planète. C’est le défi à relever dans les années à venir.

Entre pragmatisme et créativité À l’origine de cette nouvelle ère se trouve un patrimoine vieillissant trop gourmand en énergie et inadapté aux normes actuelles en termes de protection incendie, de sécurité ou encore d’accès pour les personnes handicapées. L’impulsion de la transformation est née en partie de ces divers besoins. En effet, si l’on tient compte de l’énergie grise, le bilan énergétique tout au long du

cycle de vie du bâtiment est en faveur de la rénovation plutôt que de la démolition. C’est le cas pour les bâtiments historiques des siècles passés évidemment, mais aussi et surtout des bâtiments plus récents de la seconde moitié du 20e siècle dont l’isolation périphérique, les grandes surfaces vitrées et la surenchère technologique rendent l’exploitation très coûteuse.

Par ailleurs, la transformation permet de penser la construction de façon plus globale afin de redonner une unité à l’ensemble du projet architectural et urbain, prolongeant donc sa durabilité.

Dans une mutation progressive, le bâti présente ainsi une nouvelle identité, souvent plus en adéquation avec la ville contemporaine. La transformation nécessite alors une compréhension fine et globale de l’existant et de son fonctionnement. Une approche très pragmatique est nécessaire : il faut déterminer quels sont les éléments structurels principaux, les spatialités dominantes, etc. Cette connaissance est rendue possible, notamment, grâce à l’évolution de l’ingénierie énergétique durable et des progrès technologiques. Une technique comme le nuage de points permet de réaliser une modélisation 3D très précise qui peut servir de base de travail pour s’assurer du respect du patrimoine.

La composition avec l’existant n’est dès lors plus perçue exclusivement comme une contrainte. Au contraire, elle peut être source de créativité. La transformation induit certes un grand nombre de concessions mais elle nécessite aussi de trouver des solutions spécifiques et adéquates à chaque situation. La standardisation n’existe plus. Chaque solution est singulière.

Chaque transformation est un récit qui propose des innovations diverses, que ce soit dans l’usage des matériaux, dans l’expérimentation du réemploi ou encore dans la réaffectation originale d’un bâtiment.

dossier

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© Olivier Di Giambattista

Une rénovation énergétique innovante À l’encontre d’une certaine tendance aux isolations périphériques avec des matériaux composites, le projet propose une nouvelle enveloppe thermique en liège, un matériau biosourcé imputrescible et doté d’une forte inertie thermique. Il est ici brûlé à la flamme vive afin d’empêcher l’oxydation de sa surface. Présent uniquement sur la partie du rez supérieur, l’épaisseur du liège renforce les ordres horizontaux de la façade. L’ensemble des espaces est repensé pour répondre aux besoins des habitants; une extension sur pilotis contenant la cuisine s’avance dans les vignes.

(Architectes: Madeleine – mdln.org).

Un processus d’accompagnement La transformation d’une condition préexistante constitue l’essence même de l’architecture, comme l’affirmait William Morris en 1881, l’un des pères fondateurs du mouvement moderne : « l’architecture est l’ensemble des modifications et des variations introduites sur la surface terrestre pour répondre aux nécessités humaines »*. Dans ce sens, le projet d’architecture « nouveau » n’existe pas. À l’instar des architectes français Lacaton et Vassal distingués par le prix Pritzker en 2021, cette philosophie de la constante transformation implique une architecture processuelle, toujours en mouvement. Les bâtiments s’inscrivent alors dans un processus de transformation qui débute à leur construction et qui se poursuit aujourd’hui et dans le futur. Bien que modifiant différents aspects de l’ouvrage, la transformation se fait dans une certaine continuité, souvent tacite.

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Construction & bâtiment dossier

Au sein de ce processus, l’architecte se positionne comme accompagnant et non comme constructeur, il inscrit son travail dans l’épaisseur du temps. Il ne s’impose pas avec un geste démiurge qui ordonnerait forme et usage. Il est désormais guidé par le bâtiment lui-même et s’inscrit dans une coconstruction avec le bâti. L’architecte dialogue avec l’existant, le manie avec précaution et respect afin d’accompagner une transformation inéluctable qui préserve l’essence tout en l’intégrant dans un contexte contemporain. Très peu d’éléments suffisent parfois à réorienter et réaffirmer un bâtiment. Mais un dialogue intense et constant doit être mis en place entre les maîtres d’ouvrage, les architectes et tous les corps de métier de la construction.

Les processus de conception et de construction en sont évidemment allongés.

© Johannes Marburg

© Johannes Marburg

La structure au service d’une réaffectation La reconversion d’anciens entrepôts en bureaux s’appuie sur la typologie et la structure du bâtiment. Ce dernier est composé de douze trames en béton de deux étages.

L’organisation spatiale du nouveau plan respecte et suit la structure qui est mise à nu afin de révéler le caractère industriel. Les façades varient suivant la fonction intérieure. L’utilisation du béton permet une bonne inertie thermique du bâtiment. Les doubles hauteurs déjà présentes sont reprises et thématisées, conservant ainsi l'atmosphère existante tout en l’adaptant à un nouveau programme.

(Architectes: mijong-mijong.ch).

Face à cette immersion dans l’existant, une certaine modestie des architectes ainsi qu’une honnêteté de la construction sont nécessaires pour instaurer le changement de paradigme de la rénovation vers des projets d’accompagnement pour la transformation du bâti.

Une architecture de la transformation Cette réflexion amène aussi à réfléchir à la construction neuve et notamment à la cohérence de son fonctionnement. Cela implique notamment de proposer une architecture plus flexible et ouverte à l’appropriation, mais aussi de penser à la manière d’anticiper les futures transformations. Par exemple, le canton de Berne exige la visibilité des installations techniques dans les bâtiments publics et que les couches techniques soient présentes dans l’ordre inverse de leur probabilité de remplacement. Enfin,

les projets BIM (Building Information Modeling) en coordination totale sont aussi prometteurs dans la simplification des processus de transformations futures.

Dans une époque où la transformation domine de plus en plus le secteur de la construction, les architectes doivent mener des réflexions allant dans ce sens. Dans l’hypothèse d’une architecture de la transformation – c’est-à-dire d’une modification de la forme, de la nature ou de la structure suivant certaines règles sans changer leur signification de façon appréciable – c’est le fondement d’une pratique architecturale qui doit être repensé. * William Morris, « The Prospects of Architecture and Civilization », conférence à la London Institution le 10 mars 1881, cité in : Leonardo Benevolo, Histoire de l’architecture moderne, vol. l, Dunod, Paris 1978, p.194.

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© Think utopia

dossier transformation / projet 1

Entre abstraction et mise en valeur À Genève, la rénovation de l’emblématique Conservatoire de musique met en lumière la valeur patrimoniale du bâtiment tout en l’adaptant à l’époque actuelle. Un projet complexe qui réunit les différents thèmes de la transformation. texte : Salomé Houllier Binder photos : Think utopia

Le Conservatoire de musique de Genève est un bâtiment néoclassique. Lorsqu’il a été construit en 1858, il proposait des spatialités et des volumétries en accord avec une haute qualité acoustique. Depuis, le bâtiment a subi six interventions. Les premières transformations, en 1910 et 1920, ont respecté la rigueur et la régularité du tracé d’origine. En effet, au 19e siècle un conservatoire se basait principalement sur les espaces de concert (salle principale et salons), l’enseignement se déroulant de façon plus privée à l’intérieur de la sphère domestique. En revanche, durant la deuxième moitié du 20e siècle, une série d’interventions intérieures ont visé à augmenter et remanier la surface ; le début de l’enseignement groupé poussait alors à revoir les espaces en les sous-divisant pour aménager des

salles de classe (cloisonnements, demi-niveaux, etc.). Ainsi, la cohérence du projet initial s’est progressivement altérée, créant un objet plus disparate qui répondait toutefois à l’évolution des besoins programmatiques.

Dans le but de redonner une cohérence globale au bâtiment, le projet développé par le bureau GM Architectes Associés (GMAA) s’appuie sur l’histoire du bâtiment, s’en inspire pour retrouver les qualités d’origine et parfois s’en détache. Le projet de transformation a pour objectif une extension, une rénovation énergétique et une mise aux normes (incendie, sécurité, accès aux personnes à mobilité réduite). Un défi à la fois technique, conceptuel et historique.

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Gartenmann Engineering SA Afin de permettre la rénovation et l’extension du Conservatoire, la société d’ingénierie Gartenmann Engineering SA a réalisé plusieurs études de détails en physique du bâtiment. «Les risques de condensation et de moisissures, l’étanchéité dans le cadre des extensions souterraines ainsi que le confort thermique lié aux nouveaux ouvrants ont notamment fait l’objet d’analyses minutieuses afin d’apporter des solutions optimales,

explicite Marie-Charlotte Starck, cheffe de projet et directrice des succursales Gartenmann Engineering SA en Suisse romande. Les exigences ont été définies dès la planification et suivies lors de la préparation et la réalisation du chantier. Les objectifs ont ainsi été atteints grâce à une coordination multidisciplinaire active entre le physicien du bâtiment, les ingénieurs techniques CVC et les architectes.» gae.ch

Sur les traces des origines Face à un bâtiment patrimonial d’une telle complexité, l’attitude à adopter l’est tout autant. Grâce à diverses analyses, les architectes ont travaillé sur les traces du bâti en s’appuyant sur la forme d’origine de 1858, en tant que base unificatrice. Les extensions sont évidemment prises en compte mais avec un certain niveau d’abstraction afin de retrouver l’ordre perdu et de révéler l’essence de l’espace. Ce travail se lit par exemple dans la revalorisation des espaces de circulation. La lumière naturelle est réintroduite dans le bâtiment, en particulier dans les couloirs latéraux. D’une part, grâce à la restauration des verrières existantes – alors obstruées – et, d’autre part, par l’aménagement d’espaces en double hauteur dans les couloirs latéraux, ce qui met ainsi en valeur les façades d’origine qui, depuis l’agrandissement de 1910, se situaient à l’intérieur du bâtiment. Un nouvel escalier léger à simple volée permet de circuler le long de l’une de ces façades. Un ascenseur est par ailleurs ajouté afin d’assurer une connexion directe entre tous les étages.

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Cette volonté d’un retour à la forme originelle trouve son apogée dans le travail de la salle de concert principale (salle Franz Liszt) qui a été mise aux normes techniques et incendie et entièrement restaurée. Le travail de l’architecte s’apparente ici à celui du restaurateur. Des sondages et études stratigraphiques ont permis de réaliser une analyse complète de l’histoire de la salle et de retracer les interventions successives sur les décors et peintures. Une enquête pointue a permis de retrouver la couleur et le dessin du papier peint, de même que le revêtement de sol d’origine. Ainsi, la salle est désormais revêtue d’un parquet de chêne et de tapisseries au motif bleu vif, fidèles à la version de 1858. Les portes ont, quant à elles, été désossées puis réassemblées afin d’intégrer une couche anti-feu sans perdre leur apparence d’origine. Quelques modifications ont malgré tout été apportées afin de respecter les nouvelles normes. C’est le cas des nouveaux sièges et du léger abaissement de la scène permettant un dialogue plus intense avec les spectateurs. Par

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La salle Dinu Lipatti dédiée à la musique de chambre a été entièrement restaurée selon les éléments d’origine. Elle peut accueillir 42 spectateurs pour des concerts intimes.

ailleurs, un monte-charge a été installé afin de pouvoir disposer un piano à queue sur la scène. Les éclairages ont été retravaillés, ils apportent ainsi une amélioration technique et scénographique importante. L’ensemble de ces travaux a été réalisé en étroite collaboration avec un acousticien afin de vérifier à chaque étape la qualité acoustique de cette salle, connue pour être l’une des meilleures d’Europe pour les concerts de musique de chambre.

Un agrandissement fidèle Afin de préserver au maximum l’existant, l’extension se développe en sous-œuvre. Un agrandissement de 800 m2 allant jusqu’aux limites de la parcelle et suivant le même plan a été réalisé au rez inférieur afin de créer 16 nouvelles salles de cours, éclairées par des ouvertures zénithales. De plus, un sous-sol de 200 m2 a été creusé sous la partie centrale du bâtiment afin de regrouper les installations techniques, d’optimiser la distribution des réseaux et de minimiser la répercussion des nuisances sonores sur les salles de cours. Des micropieux de 30 m de profondeur ont été mis en place pour soutenir les deux ailes du bâtiment durant ces interventions. Le béton ajouté pour ces travaux est extérieur au bâtiment d’origine. Il épouse les formes des fondations et respecte les trouvailles archéologiques faites lors des fouilles.

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Un mobilier haut de gamme et des tons sur mesure Teo Jakob a collaboré avec les architectes et maîtres d’ouvrage pour l’ameublement du Conservatoire.

L’expertise et le savoir-faire de l’enseigne genevoise étaient indispensables pour un projet d’une telle importance. Par sa gamme de couleurs sur mesure et le choix d’un modèle de chaises décliné en diverses exécutions, le mobilier contribue à la cohérence de l’ensemble du bâtiment. Les choix ont obéi à divers critères, notamment pour correspondre aux normes incendie. Par exemple, les chaises 3107, dessinées par Arne Jacobsen et éditées par Fritz Hansen, ont été adaptées. Leur stabilité a été augmentée, elles ont été rembourrées et le velours a été traité anti-feu. Elles sont aussi empilables. Le salon Dinu Lipatti est aménagé avec des canapés Alleegasse de Wittmann, dessinés par Josef Hoffmann. Au Café du Conservatoire, pour les chaises 3101 de Arne Jacobsen pour Fritz Hansen, Teo Jakob a proposé des coloris joyeux, pour un public mixte. Les tables ont été fabriquées sur mesure avec un plateau en chêne cerclé de métal bronze qui a nécessité une exécution spéciale. teojakob.ch

Un travail d’harmonisation Les divers travaux d’agrandissement et de transformation permettent ainsi de proposer des proportions harmonieuses aux espaces et au bâtiment dans son ensemble. Loin d’être considéré comme un objet à contrainte, le bâtiment patrimonial offre la possibilité d’une composition entre l’ancien remis en valeur et le contemporain.

Le projet ne se limite donc pas à une restauration à l’identique. Tout en valorisant l’état d’origine, il montre l’histoire du bâtiment et son évolution dans un ensemble contemporain cohérent et adapté aux besoins actuels. Ainsi, la suppression des sous-divisions des deux ailes de 1910 permet d’obtenir deux grands espaces : une salle de concert de 81 places assises d’un côté, une cafétéria avec terrasse de l’autre. Cela signifie aussi de n’intervenir que lorsque cela est nécessaire. Par exemple, les façades sont simplement nettoyées et un nouveau crépi à la chaux est réalisé ; il laisse le mur respirer et limite les dégâts à long terme.

Au-delà d’une nostalgie fétichiste ou d’une reconstruction moderne, les architectes effectuent un travail d’harmonisation qui structure la transformation. Il ne s’agit donc pas d’une métamorphose totale mais d’un accompagnement contemporain qui révèle les traces du temps sans perdre en substance historique, architecturale et spatiale.

Liste des mandataires et intervenants Architecte GMAA Architectes

Gros-œuvre Maulini SA

Plâtrerie-peinture DSD SA

Décors peints Consortium SBL

Ingénieur civil Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA

Pierre naturelle Mello & Fils SA

Ouvrage métallique CMA Constructeurs Métalliques Associés SA

Facteur d’orgue Manufacture Quentin Blumenroeder

Menuiserie intérieure Wider SA

Équipements scéniques AMG-Féchoz

Menuiserie scénique Schwab-System John Schwab SA

Technique scénique TMS Technique pour la musique et le spectacle Sàrl

Ingénieurs CV, électricité, sanitaire SRG Engineering

Sculpture Atelier Cal'as Sàrl Menuiserie extérieure André SA

Expert sécurité incendie Orqual SA

Ferblanterie-étanchéité Macullo SA

Ingénieur acoustique Kahle Acoustics

Protection incendie Fire System SA

Ingénieur physique bâtiment Gartenmann Engineering SA

Électricité Swisspro SR SA

Scénographe d’équipement ArtSceno Sàrl Expert pierre Atelier Lithos

Tableaux électriques Tabelec Force et Commandes SA

Ingénieur géomètre Haller Wasser + partner SA Éclairagiste Reflexion SA Architecte cuisine LAMA Architecture Sàrl Nettoyage Prestige Clean & Services SA Sondes géothermiques Augsburger Géothermie SA Échafaudages Echami Échafaudages SA

Menuiserie armoires encastrées Marti & Lutz Sàrl Menuiserie mobilier sur mesure Devantéry Meubles SA

Paratonnerre Hälg & Cie SA

Chapes Chillemi & Cie SA

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dossier transformation / projet 2

Travailler avec l’existant : trouver un juste milieu La transformation constitue une remise à niveau classique pour les bâtiments protégés.

L’usage combiné de méthodes numériques et de dispositifs sociaux offre des réflexions sur son avenir. texte : Salomé Houllier Binder photos : Sacha Di Poi, Hiris

L’étude par nuages de points a permis de déterminer les possibilités d’aménagement dans les combles.

Les immeubles situés aux angles des rues de l’Ancienne-Douane, Caroline et Marterey, dans le centre historique de Lausanne, ont été construits en 1911-1912 par les architectes Baud et Hoguer. Ces six bâtiments comprennent 77 logements locatifs aux étages et des commerces au rez-de-chaussée. Construits en molasse, avec des façades revêtues par endroit d’un crépi coloré et un travail de serrurerie assez fin au niveau des gardecorps, ce sont des immeubles typiques du Lausanne du siècle passé, aujourd’hui protégés en note 3 (importance locale). Face au vieillissement inéluctable de ces immeubles, le propriétaire – la Société immobilière Caroline-Marterey SA, représentée par UBS Fund Management – a décidé de procéder à leur rénovation.

C’est l’entreprise totale Complex Bau qui a réalisé le projet conçu par le bureau d’architecture CCHE Lausanne SA. Les travaux ont porté d’une part sur la transformation complète des cuisines et salles de bain de tous les appartements et, d’autre part, sur la mise en conformité (sécurité, incendie) des bâtiments au niveau des ascenseurs, garde-corps, escaliers, balcons et portes palières. L’ensemble des installations techniques (chauffage, ventilation, sanitaire, électricité) a aussi été remplacé et de nouveaux appartements ont été créés dans les combles de l’Ancienne-Douane 1 et 3.

Transformer grâce au numérique Le défi du projet consistait à améliorer les performances énergétiques et à répondre aux normes de sécurité et incendie dans des bâtiments vieillissants et protégés, où la marge de manœuvre est donc limitée. Un gros travail d’analyse du bâtiment a permis d’identifier les divers éléments de la construction et leur état afin de décider des zones d’action possible et de leur pertinence dans la globalité du projet.

Très connu pour ses projets de grande ampleur, CCHE possède aussi un secteur spécialement dédié à la transformation qui comprend une vingtaine de collaborateurs. Ces derniers travaillent notamment avec des ingénieurs géomètres pour réaliser des relevés 3D (nuage de points) qui permettent de modéliser une maquette 3D du bâtiment existant de façon très précise. Cela offre une excellente base de travail pour le projet.

Une remise aux normes globale En façade, il a fallu sécuriser les garde-corps dont la hauteur et les espacements entre les serrureries ne correspondaient pas aux normes actuelles. Des réponses singulières ont été apportées selon chaque situation : certains garde-corps ont été rehaussés, d’autres ont été complétés. Un travail très complexe qui a permis de respecter l’apparence d’origine. Dans cette optique, l’absence d’isolation des façades a été compensée par celle de la dalle de

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Construction & bâtiment

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Un gros travail de recherche a été effectué afin que les sols soient fidèles aux revêtements d’origine.

sous-sol, de la toiture et des combles. De plus, un monobloc en simple flux a été installé pour chaque îlot ; il intègre un système de récupération de chaleur pour la production d’eau chaude sanitaire et minimise les pertes au niveau énergétique en ce qui concerne la ventilation. À l’intérieur, les pièces sèches (séjours, couloirs, chambres, circulations) devaient conserver leur substance d’origine, c’està-dire les carrelages, les parquets, les menuiseries. Des études stratigraphiques ont permis de définir l’état d’origine des peintures, et des solutions spécifiques ont été recherchées lorsque le remplacement était nécessaire.

La mise en conformité aux normes AEAI a été particulièrement complexe, notamment pour les escaliers, réalisés en pierre.

Afin de ne pas dénaturer le caractère d’origine, seul un travail de restauration a été effectué et des mesures compensatoires ont été développées en accord avec l’ECA : les voies ont été dégagées et les portes palières ont été doublées à l’intérieur par un élément anti-feu afin d’assurer une caractéristique EI30.

En revanche, les architectes avaient plus de liberté concernant les salles de bain et cuisines qui devaient être entièrement refaites. Du fait du remplacement complet des gaines techniques, de nouvelles typologies ont été développées afin de proposer des espaces plus efficients qui répondent aux exigences des normes actuelles.

Ainsi, le travail de rénovation énergétique et de mise en conformité a nécessité beaucoup de discussions avec les autorités compétentes afin de trouver des mesures performantes et acceptables pour tous.

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Construction & bâtiment dossier

La nécessité du dialogue Pour des questions techniques et organisationnelles, les travaux devaient se faire en verticalité, c’est-à-dire, par entrée et par colonne d’appartements. Afin de permettre les rocades entre les différentes étapes et phases des travaux, des appartements entièrement meublés et équipés se trouvant sur le site ont été mis à disposition de chaque locataire pour toute la durée de la rénovation de son appartement. Cela a nécessité une planification très précise des travaux. Des séances avec les locataires ont été organisées dès le départ afin de présenter le projet et le déroulement des travaux. Tout a été mis en place pour limiter les désagréments.

Le projet est ainsi représentatif de la complexité inhérente à la rénovation et à la remise aux normes des bâtiments anciens. Afin de maintenir l’essence du bâtiment et des espaces, chaque réponse est pensée sur mesure et nécessite une analyse approfondie au préalable. Il existe autant de réponses que de problématiques. Et un dialogue intense est nécessaire, aussi bien entre les architectes, la direction des travaux et le maître d’ouvrage qu’avec les spécialistes, les divers corps de métier et les usagers. Le projet révèle par ailleurs qu’un appui digital et des processus incluant davantage les usagers permettent une meilleure adéquation du projet au niveau de sa conceptualisation, de sa planification, de son exécution et de son exploitation.

CHAMBRE 1 S: 12,37 m2

RANG. 2 S: 2,40 m

HALL S: 12,57 m2

SALLE A MANGER S: 17,61 m2

AD 1 - B

SDB 2 S: 5,07 m

SDB 2 S: 5,88 m

SEJOUR 2 S: 14,28 m

SDD 2 S: 4,08 m

WC 2 S: 3,73 m

Che m in ée

LV

Frigo

CUISINE S: 11,55 m2

CUISINE 2 S: 11,34 m EI30

90 x 234

+9,81 = +534,25

EI30

90 x 234 HALL 2 4 pièces S: 11,71 m WAENY 2 SB: 98,26 m

CUISINE 2 S: 9,96 m

CUISINE 2 S: 9,15 m

CHAMBRE 3 2 S: 12,14 m

LV

AD 1 - A

BALCON 2 S: 1,95 m

ASC. 2 S: 1,53 m ASC. 2 S: 1,53 m

Frigo

2

CHAMBRE 3 2 S: 15,77 m

BALCON 2 S: 1,94 m

PALIER 3ème 2 4,88 m S: HSP 295cm

5 pièces

HAMMOUD

SB: 118,10 m

CHAMBRE 2 2 S: 12,34 m

BALCON 2 S: 1,94 m

WC 2 S: 3,78 m

SDD 2 S: 4,29 m

AD 1 - C

HALL SDB 2 2 11,71 m S: S: 5,35 m

SDB 2 S: 5,99 m

CHAMBRE 2 2 S: 15,07 m

1 CHAMBRE 2 m S: 13,07

RANG. 2 S: 2,27 m

SEJOUR 2 m S: 17,81

AD 1 -D

Cheminée radiateur déplacé

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radiateur neuf

CHAMBRE 2 S: 14,46 2 m

RANG. S: 0,54 m2

HALL S: 8,36 m2 EI3

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HALL 2 S: 12,73 m

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+9,57 = +539,56

RANG. 2 S: 0,82 m

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SEJOUR 2 S: 15,54 m

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SDD 2 S: 4,18 m

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CUISINE 2 HALL m S: 2 10,14 S: 6,79 m

Frig

radiateur déplacé

Frigo

BALCON 2 S: 2,31 m

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2 CHAMBRE 2 m S: 15,43

CUISINE 2 S: 9,33 m

3 E 2 BR m AM ,15 CH 16 S:

Frigo

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CUISINE 2 S: 10,24 m

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BALCON 2 S: 2,80 m

SEJOUR 2 S: 16,26 m

SDB 2 S: 3,19 m

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Ru 1 CHAMBRE 2 m S: 11,81

CUISINE 2 S: 3,35 m

SEJOUR 2 S: 17,82 m

Frigo

SDB 2 S: 3,03 m

CUISINE 2 S: 2,79 m

1.5 pièces KANDIC m2 SB: 26,90

EI30

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E IN m2 IS CU 4,49 S: go e Fri libr se

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HALL 2 S: 1,86 m

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m B SD 3,85 2 S: D m SD 3,36 S:

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CUISINE 2 S: 3,35 m

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HALL 2 S: 1,86 m

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m D SD 3,57 S:

SDD 2 S: 2,91 m

LV

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2

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SDD 2 S: 2,91 m

HALL 2 S: 11,84 m

HSP 271cm

RANG. 2 S: 0,30 m

HSP 273cm

WC 2 S: 1,59 m

HSP 271cm

WC 2 S: 1,63 m

1,5 Pièces 2 S: 26,90 m

EI30

cm

SEJOUR 2 S: 17,82 m

3 Pièces 2 S: 73,60 m

WC 2 S: 1,59 m

3 pièces GIANNIDIS MATTHEY-KALO 73,60 m2 SB:

CUISINE CUISINE 2 m2 m S: 7,01 S: 7,01

CUISINE 2 S: 7,01 m

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90 x 234

AS ASC. C. S: S:1,3 1,37 7mm22 8

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M

AD4 - B

1 CHAMBRE2 S: 11,81 m

R14

HALL 2 S: 11,84 m

Frigo

radiateur déplacé

H: 118 cm

HSP 272cm

SDB 2 S: 3,08 m

2 CHAMBRE 2 m S: 16,22

SDB 2 S: 3,08 m

CA

LV

H:

SEJOUR 2 S: 21,83 m

BALCON 2 S: 2,80 m

SEJOUR 2 S: 16,26 m

CHAMBRE2 S: 16,22 m

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2 B SD 98 m 3, S:

7cm

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EI30

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SEJOUR 2 S: 14,58 m

BALCON 2 S: 2,33 m

CUISINE 2 S: 3,78 m

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CUISINE S: 10,08 m 2

Frigo

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PALIER 3ème2 3,91 m S: HSP 285cm

SEJOUR 2 S: 14,72 m

BALCON 2 S: 2,73 m

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2

m C. AS 1,32 S:

4 pièces STOCKER m2 SB: 103,31

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Frigo

SDB S: 3,68 m 2

RANG. 2 S: 1,43 m

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LV

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1 CHAMBRE 2 m S: 11,99

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CUISINE 2 S: 3,58 m

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E CUISIN HSP 272cm2 S: 4,73 m

SB: 52,15

2 pièces CORMON

H: 10cm

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B SD 46 m 4, S:

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1.5 pièces EVAM m2 SB: 25,28

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SDB 2 S: 3,38 m

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CUISINE 2 S: 4,84 m

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Liste des mandataires et intervenants Maître d’ouvrage Société Immobilière Caroline-Marterey SA MANDATAIRES Architecte CCHE Lausanne SA Ingénieur civil Ab ingénieurs SA Ingénieur CVC Caeli ingénierie Sàrl Ingénieur protection incendie ISI - Ingénierie et Sécurité Incendie Sàrl Ingénieur sécurité Ecoservices Vaud Sàrl

Entreprise totale Complex Bau AG

Chauffage-ventilation Alvazzi Groupe SA

Meubles bois isolés François Mathey agencements

ENTREPRISES Démolition et carrelage-faïence Bertholet + Mathis SA

Sanitaire Ernest Deléderray SA

Portes intérieures bois Ébenisterie Savoretti SA (Menuiserie Strehl SA)

Échafaudages Versus Sàrl Pirali Chauvet montage SA

Ascenseurs AS Ascenseurs SA

Cylindres EVVA Sicherheitstechnologie AG

Plâtrerie-peinture Isofaçades SA

Chape sèche W. Tisch-Reymond SA

Boîtes aux lettres Huber AG

Terrazzo et mosaïque Moll SA Travaux Spéciaux

Serrurerie Les Métalliers Concept SA

Sol en bois Propre en Ordre SA

Vitrines bois + fenêtres à croisillons Gindraux Fenêtres SA Charpente, ferblanterie La Croix Charpente Sàrl Électricité Electro Sécurité Sàrl

Cuisines Veriset SA

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Construction & bâtiment

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Des cuisines entièrement équipées par Electrolux Suite aux travaux de rénovation, les appartements situés dans le centre historique de Lausanne jouissent de cuisines complètement transformées et entièrement équipées d’appareils électroménagers de la marque Electrolux. Cet équipement se compose de : Un plan de cuisson à induction ComboFlex avec hotte aspirante puissante intégrée qui permet un positionnement flexible sur l’îlot de cuisine, à proximité d’une fenêtre ou installé contre un mur, sans ajout d’une hotte aspirante supplémentaire.

Un four encastrable Pyrolyse Noir à effet miroir, dont la température constante permet d’obtenir la cuisson la plus uniforme qui soit. Son grand ventilateur à air chaud fait circuler l’air efficacement, afin que la même chaleur soit appliquée à la cuisson, d’un bord à l’autre. Il n’est donc plus nécessaire de retourner les aliments ou de changer la hauteur de la plaque de cuisson.

Une hotte à visière plate, au design élégant et discret, qui affiche une consommation d'énergie annuelle extrêmement faible permettant de réduire la facture d’électricité tout en contribuant à protéger l’environnement.

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Construction & bâtiment dossier

Un combiné réfrigérateur/congélateur NoFrost équipé de la technologie DynamicAir qui garantit une température parfaitement stable en faisant circuler l'air froid dans l'ensemble de l'appareil.

Les aliments sont ainsi protégés contre le réchauffement même lorsque la porte est ouverte.

Un lave-vaisselle EURO-Norme entièrement intégrable muni du système avancé GlassCare System qui, grâce aux technologies uniques SoftGrips et SoftSpikes, maintient en place chaque verre tout au long des cycles et les protège des mouvements et des vibrations. Doté de cinq niveaux de jets, ce lave-vaisselle assure une couverture d’eau maximale. electrolux.ch

Ces entreprises ont participé à la rénovation et transformation de l’Ancienne Douane, à Lausanne

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dossier transformation / projet 3

Un changement d’identité radical La transformation de la Villa Vermont à Genève fait perdurer le patrimoine bâti tout en modifiant totalement son affectation. Un projet complexe où l’univers lié à la précarité rencontre celui de la bourgeoisie. texte : Salomé Houllier Binder photos : Ville de Genève / Didier Jordan

De l’extérieur, la transformation de la villa ne laisse pas transparaître sa nouvelle fonction.

Accueillir un centre de soins pour personnes démunies dans une ancienne villa de maître : tel était le défi du projet mandaté par la Ville de Genève et remporté en 2012 par le bureau Nazario Branca Architectes, établi à Lausanne. Le projet prévoit la transformation et la réaffectation de la Villa Vermont, une villa néoclassique construite en 1837 et acquise par la Ville en 1951. Géré par l’association Carrefour-Rue qui offre des services à la population précaire de Genève, le nouveau Point d’Eau propose des soins d’hygiène. Un salon de coiffure, un cabinet dentaire, les services d’un podologue ainsi que des cabines de douche et une buanderie permettent d’adopter une approche globale du bien-être. Déjà présent dans une structure temporaire à proximité du site, le Point d’Eau possède désormais une structure pérenne qui invite au respect du lieu et des personnes, offrant plus de dignité aux sans-abris. Le projet a pour objectif de répondre aux besoins programmatiques avec des espaces conviviaux et chaleureux tout en respectant les caractéristiques architecturales de la villa. Équilibre entre conservation et transformation La villa comporte deux étages, des combles et un sous-sol, avec un plan divisé en deux trames parallèles. Le projet propose une intervention presque chirurgicale qui jongle entre une rénovation conservatrice et une transformation plus radicale. Le programme respecte la typologie et la structure de l’édifice existant et s’organise selon une logique classique : les espaces de vie à l’avant (au sud) et les services à l’arrière (au nord).

La trame sud ouverte sur le parc est considérée comme la partie la plus noble et la mieux conservée de la villa, avec de grandes ouvertures en façade. Elle a fait l’objet d’une rénovation avec un minimum d’interventions. Les éléments d’origine comme les parquets, la cheminée, la rosace et les corniches ont été conservés et restaurés lorsque nécessaire. Des cloisons meublées structurent l’espace pour accueillir la réception, les cabinets dentaire et de podologie ainsi que le salon de coiffure. La trame nord avait quant à elle déjà subi des remaniements dans le passé qui ont altéré les spatialités d’origine. Afin d’installer sept cabines de douche sur les deux niveaux, elle a subi une intervention plus lourde. La trame a été évidée sur les deux étages pour y intégrer des boîtes indépendantes pour chaque unité de douche.

Un défi technique majeur La villa présentait une structure fragilisée, nécessitant d’urgents travaux de remise en état. Les parquets de la trame nord ont été remplacés par des dalles en béton pour consolider structurellement l’ouvrage et le bâtiment a été ceinturé par des tirants de façade au niveau du rez-de-chaussée et du premier étage.

Le volume de l’escalier est entièrement repris en sous-œuvre.

L’enjeu technique qui a été majeur pour ce projet était complètement inhabituel dans une villa en molasse, un matériau qui a toutes les caractéristiques pour retenir l’humidité. En effet, il s’agissait de pouvoir répondre à la demande d’environ 80 douches et 40 lessives par jour. Les installations techniques, très conséquentes, occupent une grande partie du sous-sol qui

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Construction & bâtiment

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Construction & bâtiment dossier

AXONOMETRIE

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a été abaissé de 60 cm. Ce dernier accueille aussi la buanderie.

Les cabines de douche sont installées selon un principe de « boîte dans la boîte » afin de garantir la préservation des murs existants. Chaque boîte est étanche, isolée et ventilée. La production d’eau chaude se fait au gaz avec un appoint à l’aide de panneaux solaires, et un système de récupération de chaleur pour les eaux usées a été installé.

L’isolation thermique est obtenue grâce à l’isolation de la dalle de plafond du sous-sol et des boîtes de douche indépendantes et grâce au remplacement de tous les vitrages. Les combles, non chauffés mais partiellement isolés, fonctionnent comme espace tampon. Ces derniers ont été libérés de tout cloisonnement et sont accessibles par un escalier en bois inséré dans une boîte. Ils servent désormais d’espace de stockage.

Comme à la maison À l’instar de la structure qui l’héberge, le Point d’Eau se veut être une grande maison qui porte un regard collectif et empathique sur ses usagers. Dans ce sens, la transformation utilise des matériaux, des finitions et des installations sanitaires se rapportant au monde domestique et non pas professionnel. Les espaces d’accueil au rez-de-chaussée ainsi que le salon de coiffure au centre de la trame à l’étage sont considérés comme des lieux de rassemblement et d’échange.

L’audacieux choix des couleurs offre un caractère enveloppant et chaleureux. La trame sud est traitée de façon uniforme aux murs et au plafond avec un ton neutre bleu-gris. Les douches et la buanderie sont quant à elles traitées avec des couleurs plus vives, donnant un caractère fort à l’espace et soulignant le langage plus contemporain de la trame nord.

Enfin, un travail sur le graphisme et sur certains détails comme les poignées apporte une unité à l’ensemble de l’ouvrage.

Une architecture discrète Afin de préserver la villa comme élément identitaire du quartier, le projet a vocation à conserver l’extérieur de la bâtisse.

La substance historique extérieure a été préservée et mise en valeur, notamment par la réfection du crépi et la rénovation des menuiseries, des décorations de molasse et des éléments en pierre de taille. La toiture en bon état n’a été que ponctuellement rénovée sur des éléments mineurs. L’extérieur ne laisse donc pas transparaître le programme atypique qui s’y loge. Un intéressant contraste s’opère ainsi dans une architecture discrète qui s’intègre dans un terrain urbain plutôt dense depuis l’extérieur et qui propose une transformation douce à l’intérieur. Le patrimoine de la villa, jusqu’alors sous-estimé et laissé à l’abandon, est ainsi remis en valeur grâce à la transformation. Le bâti se transforme mais perdure, participant au processus identitaire de la ville.

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Construction & bâtiment

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© Federal Studio - Régis Golay

PROJETS

La vie de château Malgré l’apparition d’alternatives pour le logement des seniors, les EMS (établissements médico-sociaux) restent nécessaires pour les personnes âgées ne pouvant plus vivre de manière autonome. Afin de les accueillir au mieux, les architectes doivent concilier espaces de soins et domesticité pour qu’ils puissent se sentir comme à la maison. À Orbe, le bureau MAK Architecture a conçu une demeure lumineuse qui allie bien-être et élégance. texte : Héloïse Gailing photos : Rasmus Norlander

Implanté au centre de sa parcelle, le bâtiment rayonne sur le quartier et la campagne environnante.

Situé au nord du centre-ville d’Orbe, en bordure de zones agricoles, le site de l’EMS de Montchoisi s’intègre dans un contexte bâti hétérogène et disparate. À proximité, le manoir de Montchoisi renvoie au patrimoine bâti des domaines agricoles du Nord vaudois. Formé d’une demeure noble et d’une ferme articulées autour d’une cour centrale, le manoir constitue la référence majeure du projet de l’EMS tant dans la forme que dans la matérialisation. Comme lui, l’établissement médico-social est implanté de manière autonome sur sa parcelle. Cette position solitaire lui permet avant tout de se détacher de ses voisins proches et de s’adresser au paysage. Puis, en utilisant le léger dénivelé du terrain, le bâtiment est partiellement encaissé pour ainsi rattacher son entrée au niveau de la route au nord tout

Du manoir au jardin de vie Avec 84 lits répartis sur trois étages, l’EMS fait partie des grands établissements du canton. Accueillir autant de personnes dans un même bâtiment tout en offrant des qualités spatiales et un sentiment de domesticité est un véritable défi architectural. Pour y répondre, MAK Architecture a choisi d’emprunter la typologie sur cour au manoir voisin. Cette forme, devenue désormais courante dans les plans d’EMS, a l’avantage d’augmenter l’apport de lumière naturelle tout en favorisant la déambulation, recommandée par les équipes soignantes. Ici, grâce à la disposition en couronne des chambres sur la périphérie du bâtiment, elle permet de créer une circulation lumineuse et vivante qui se développe autour du jardin de vie qui occupe la cour et fédère l’ensemble du projet.

en dégageant une promenade plantée en surplomb à l’arrière.

projet Construction & bâtiment

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Du manoir, les architectes reprennent également un vocabulaire de décrochés volumétriques, probablement issus de l’addition de bâtiments aux usages et origines variés. Intégrées de manière systématique sur chaque façade de l’EMS, ces surépaisseurs sculptent le volume du bâtiment pour atténuer sa masse et servir le plan.

Dans les étages, elles offrent des respirations dans l’alignement des chambres. Au nord et au sud, les espaces communs de l’unité y sont aménagés, bénéficiant ainsi d’une vue d’angle vers la campagne environnante. À l’est et à l’ouest, le décalage est utilisé pour la disposition des chambres doubles, qui communiquent entre elles. Ces décrochés se répercutent aussi sur l’élargissement ponctuel des circulations qui deviennent alors habitables ; ils complètent ainsi l’offre variée d’espaces de sociabilisation allant de la petite table confidentielle au salon d’étage et jusqu’au réfectoire semi-public du rez-de-chaussée. C’est également au creux des redents formés sur la cour que des balcons sont intégrés. Ils offrent des espaces extérieurs directs aux étages et, par leur disposition alternée, permettent des connexions visuelles transversales très appréciées entre les niveaux.

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Construction & bâtiment projet

Au sol, les formes organiques des deux îlots plantés du jardin de vie libèrent à nouveau des espaces aménageables pour compléter la collection de lieux de réunion. Aussi au rez-de-chaussée, la cour constitue un espace central autour duquel le plan s’organise, cette fois, en ailes programmatiques : les bureaux et locaux de services à l’est et à l’ouest, l’entrée et le réfectoire au nord et au sud. Ces deux derniers espaces sont conçus de manière ouverte et délimités uniquement par l’ameublement, de manière à pouvoir évoluer avec la vie du bâtiment. La transparence souhaitée favorise également le lien avec le parc et la promenade.

La noblesse du détail Cette attention portée à la vie sociale des habitants se prolonge par la mise en œuvre d’un ensemble de détails signifiants qui constituent l’identité du lieu et soutiennent les utilisateurs au quotidien en facilitant l’identification des espaces et leur appropriation. Par exemple, la main courante des couloirs, nécessaire mais souvent ajoutée en fin de projet, est ici un élément en bois continu et intégré. Elle forme la couverte d’un soubassement phonique qui

EMS

M ON T CHO ISI

F O N DAT I ON S APH IR

Elévation Nord

Elévation Ouest

EMS Montchoisi éch. 1:200 MAK architecture

projet Construction & bâtiment

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Les espaces de circulation se développent autour du jardin de vie.

La finesse du terrazzo au sol et le détail soigné des menuiserie au mur contrastent avec le béton apparent.

tapisse les murs des couloirs et évoque une demeure bourgeoise.

Quant aux garde-corps, leurs barreaux verticaux sont simplement doublés d’une courbe de manière à former un motif sophistiqué de clé de sol. Enfin, le sol en terrazzo des circulations est orné d’une frise qui borde et délimite les espaces communs. Son dessin est inspiré des mosaïques de la villa romaine d’Orbe-Boscéaz et se décline également sur les portes vitrées des cages d’escalier.

En façade, on retrouve ce même soin dans la composition et la matérialité. La pierre du Jura, choisie pour la proximité de sa provenance, est travaillée en panneaux verticaux qui marquent les hauteurs d’étage. Des bandeaux de béton préfabriqués marquent quant à eux les têtes de dalles et forment ainsi des lignes horizontales qui parcourent le bâtiment et qu’on retrouve même sur les façades en bardage bois de la cour intérieure. Des stores en toile de couleur brun-rouge renforcent l’élégance de cette composition classique, à nouveau inspirée du manoir.

Pourtant, en contraste avec la noblesse de l’ensemble, cer-

traités de manière brute, en béton apparent. Ce choix est en fait cohérent avec celui de la structure porteuse du bâtiment, formée de dalles et de piliers, qui laisse place à une éventuelle transformation ultérieure. D’ailleurs, intégrer la vie future du bâtiment fait partie d’une démarche environnementale plus large de ce projet.

L’autre extrémité de la parcelle est occupée par une centrale à bois de chauffage à distance, aussi conçue par MAK et qui alimente donc, entre autres l’EMS. La toiture de ce dernier, recouverte de panneaux photovoltaïques, alimente la centrale en électricité pour former ainsi une boucle énergétique locale.

Avec cette architecture séduisante, empreinte de nostalgie, le bâtiment parvient à valoriser un contexte pourtant peu qualitatif de prime abord. Par l’interprétation du langage classique du manoir ou de la mosaïque romaine, le bureau MAK Architecture ajoute une dimension culturelle et sociale au bâtiment sans pour autant négliger son usage premier. La finesse du plan et le soin porté à sa matérialisation ont permis de créer un lieu de vie

tains éléments comme les plafonds ou les porteurs verticaux sont

agréable et lumineux, qui invite à la promenade et au mouvement.

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Construction & bâtiment projet

Ces entreprises ont participé à la construction de l’EMS Montchoisi, à Orbe

L. Richard Ingénieurs Conseils SA Rue de la Tournelle 50 – 1350 Orbe Tél. 024 442 99 22 E-mail: richard@louis-richard.ch

Bureau technique en électricité

JOINTECH Sàrl • • •

Tabelec Force et Commandes S.A. Chemin du Coteau 29E, 1123 Aclens +41 21 802 63 80, www.tabelec.ch

Joints souples Mastic Silicone

Rue du Lac 10b – 1007 Lausanne Mobile +41 79 453 07 73 Email: jointechsoares@gmail.ch

Liste des mandataires et intervenants Maître de l’ouvrage Fondation Saphir MANDATAIRES Architecte MAK architecture SA Ingénieur civil Perret-Gentil SA

Construction légère préfabriqué Joux SA

Éclairage de secours et exutoires Perfolux SA

Ouvrages en pierre naturelle Mardeco SA

Détection incendie, installation MCR Siemens Suisse SA

Fenêtres en bois et bois/métal G. Baumgartner AG

Revêtement de sol en bois HKM SA Nettoyage du bâtiment Eco2Net SA Cuisine professionnelle Recatec-CPA SA

Installations de chauffage Y.Group SA

Aménagements extérieurs Bobst Paysage et Jardin Sàrl

Portes automatiques Gilgen Door Systems SA

Installations de ventilation Nordvent R-Tech SA

Couvre-joints Menuiserie Saudan SA

Ingénieur chauffageventilation Basler & Hofmann West AG

Éléments métalliques pré-confectionnés Viglino SA

Plafond aspirant EMK AG

Joints coupe-feu Jointech Sàrl

Architecte paysagiste Bureau de paysage Jean-Jacques Borgeaud

Ferblanterie, étanchéité et vitrage de toits Tecton Abdichtungen AG

Isolation des conduites et canaux, obturations coupe-feu Oro Isolations SA

Lustrerie décorative LRG Licht + Raum AG TIC Beleuchtungen AG DS Lighting Sàrl

Ingénieur géotechnicien De Cérenville géotechnique SA

Protection contre la foudre Perusset Paratonnerres SA

Installations sanitaires Herren Frères et Cie

Flocage coupe-feu, plâtrerie, faux-plafond FREPA AG

Installations ML et MS Claude-Alain Jornod appareils ménagers Sàrl

Rails à rideaux et rails à tableaux Cimasa SA

Protections solaires Storama AG

Installations de transport AS Ascenseurs SA

Lustrerie extérieure Neuco SA

Installations électriques Groupe E Connect SA

Portes et vitrages intérieurs en bois Delta Türsysteme AG

Équipement abri PC Soagesmat SA

Ingénieur électricien Louis Richard Ingénieurs Conseils SA

Ingénieur géomètre DTP SA Ingénieur physicien du bâtiment Effin’Art Sàrl Ingénieur acoustique EcoAacoustique SA Ingénieur en protection AEAI Ignis Salutem SA Planificateur en cuisine professionnelle PAC Projets Sàrl ENTREPRISES Terrassement Grisoni-Zaugg SA

Appareils à courant fort Tabelec Force et Commandes SA VOénergies Installations SA Lustrerie technique Régent appareils d’éclairage SA Lustrerie décorative Luce-ms SA

Maçonnerie Ernest Gabella SA

Central téléphone Swisscom (Suisse) SA

Échafaudages Roth Echafaudages SA

Appel résident et anti-errance Team-Telecom Sàrl

Construction en bois, charpente Charpente Kurth SA

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Construction & bâtiment projet

Menuiseries courantes François Mathey agencements Contrôle d’accès digital Dormakaba Suisse SA Menuiseries Röthlisberger AG, Die Schreinermanufaktur Chapes Balzan + Immer SA Revêtement de sol en pierre artificielle Moll SA Carrelage et parois en céramique AD Carrelage SA

Totem signalétique MFP Préfabrication SA

Marquages routiers MAF Services Sàrl Contrôle OIBT Cinelec SA Ouvrages métalliques courants Givel SA Équipements d’extinction Chubb Sicli SA Faux-plafond métallique M + M Montage et Maintenance SA Boîtes aux lettres Kehrer Stebler AG Metallbau

Ces entreprises ont participé à la construction de l’EMS Montchoisi, à Orbe

GIVEL SA Le Bey 23 - Montagny-près-Yverdon Tél. 024 447 40 20 - info@givelsa.ch

• Constructions métalliques • Zinguerie à chaud Bâtiment

Génie civil

Revêtements bitumineux

Rénovation

Champs-Lovats 19 | CP 655

Petits travaux

balustrades

T +41 24 424 11 99

www.gabella.ch

1401 Yverdon-les-Bains

escaliers

grilles caillebotis

boîtes aux lettres

www.givelsa.ch

portes

MAÎTRISE FÉDÉRALE & ARCHITECTE PAYSAGISTE

Planification • création • clôture et Palissades • entretien BOBST Paysage et Jardin Sàrl Chemin de la Chèvre 4 · 1400 Yverdon-les-Bains T +41 (0)24 425 67 67 · info@bobst-paysagiste.ch

www.bobst-paysagiste.ch

MOLL SA – Travaux spéciaux Chemin des Vignettes 2 CH - 1446 Baulmes ISO 9001-14001

❐ ❐ ❐ ❐

Sols coulés sans joint Assainissement du béton Etanchéités en résine Armatures en fibres de carbone

❐ ❐ ❐ ❐

Terrazzo Mortier projeté Etanchéités minérales Injections de fissures

Tél. 058 226 82 50 – Fax 058 226 82 51 – info@moll.ch - www.moll.ch

Par sa typologie et sa matérialité, cette construction agit positivement sur les enjeux environnementaux, économiques et sociaux et met en lumière la tradition humanitaire de Genève.

Une modularité versatile

Implanté au cœur du quartier des Nations à Genève, le centre Rigot prouve que les logements d’urgence ne sont pas nécessairement des logements précaires et sans caractère. Au-delà de l’abri, le projet porte une réflexion sur le caractère provisoire et modulaire de la construction. texte : Salomé Houllier Binder photos : Corinne Cuendet

Le centre d’hébergement Rigot s’attaque à une tâche difficile : répondre à l’urgence sociale par l’approche qualitative des hébergements pour favoriser l’intégration de ses occupants. Le projet de l’Hospice général prévoit l’accueil de 370 personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Développé par le bureau d’architecture Acau, il s’établit de façon provisoire – sur dix ans – afin de répondre à l’urgence d’accueil des migrants à laquelle fait face la Suisse et l’Europe. Du fait de cette temporalité déterminée, les architectes ont réfléchi à la manière de s’établir dans le site afin d’impacter au minimum le milieu, tout en ayant une relation douce avec son environnement. Le projet est implanté dans le parc Rigot devant le siège du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), un lieu d’autant plus symbolique en raison de son programme. Il reprend certains alignements des constructions voisines et de la forme urbaine, instaurant un dialogue avec le contexte qui favorise la sociabilisation des occupants avec le quartier.

Pensé avec des éléments modulaires et des matériaux durables et recyclables, le projet réfléchit à la réversibilité de la construction à travers le terrain, la variété des modes de vie, les matériaux et leur réemploi.

Adaptable et adapté Les deux bâtiments symétriques de cinq niveaux chacun sont nés d’un assemblage de 230 modules préfabriqués de 3 m de largeur et 11 m de longueur. La typologie d’un module suit une tripartition de l’espace avec deux pièces principales de part et d’autre d’un bloc central comprenant les sanitaires, la cuisine et les techniques.

Le système constructif permet de modifier les typologies des appartements. Par exemple, un jeu de portes coupe-feu et d’éléments mobiles permet de convertir les cuisines en chambres.

Chaque module fonctionne de manière totalement indépendante.

Les modules ne sont pas extensibles mais ils sont combinables.

Le projet propose ainsi des hébergements allant du studio au 7 pièces et pouvant évoluer facilement au fil du temps, le taux de rotation des résidents étant très important. La simplicité et la flexibilité des espaces favorisent leur appropriation par les résidents et permettent de répondre à leur diversité culturelle, religieuse et générationnelle.

Les coursives extérieures déployées en vis-à-vis ainsi que des jardins communautaires encouragent l’échange et génèrent un sentiment de vie communautaire. Au rez-de-chaussée, le bâtiment nord – de plain-pied avec la route – propose des logements pour

projet Construction & bâtiment

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personnes à mobilité réduite ; dans le bâtiment sud, les modules sont ouverts entre eux afin de dégager la surface pour l’administration et des espaces communs aux activités diverses : une salle de conférence, des espaces polyvalents, un espace enfants, une salle de cours informatique, une salle de sports ou encore un espace de cuisine ; ce dernier est notamment utilisé par la fondation IFPD et son programme Alter Start Food qui accompagne les migrants dans leur projet professionnel en lien avec la restauration. Autant de programmes qui favorisent l’insertion des migrants et leurs échanges avec les Genevois.

Vive le bois En raison de son caractère temporaire, le projet développe un concept structurel limitant son impact sur l’environnement.

L’omniprésence du bois, un matériau durable à bien des égards, détermine le caractère constructif et esthétique des bâtiments.

Tous les modules ont été préfabriqués et assemblés de manière simple grâce à des éléments boulonnés. Chaque module se compose d’un cadre en mélèze avec une enveloppe en panneaux BLC, tous deux laissés apparents à l’intérieur. Les façades extérieures sont bardées de chêne genevois laissé brut de sciage.

Enfin, contrairement à de nombreuses constructions modulaires qui sont posées sur un radier en béton, le centre Rigot repose sur des pieux en mélèze et des semelles filantes en épicéa, liés par une grille de répartition en bois. Les fondations pourront être retirées et réutilisées. L’impact sur le terrain est ainsi réduit au strict minimum, prolongeant le concept du provisoire de manière aboutie.

Ainsi, cette construction sans béton, à l’exception des plateaux préfabriqués des coursives, agit positivement sur les enjeux environnementaux à l’échelle du site. De plus, elle intègre des acteurs locaux de la filière du bois dans le processus de construction, favorisant ainsi un contrôle de la qualité des matériaux.

L’architecture réversible, un avenir ?

Les bâtiments seront démontés et déplacés dans un délai de dix ans. Le site sera ensuite restitué au parc Rigot dans un état presque originel : en effet, pour répondre aux besoins d’accessibilité, un petit cheminement en béton a dû être réalisé et les espaces extérieurs entre les deux bâtiments ont été réalisés en pierre du Salève, un matériau perméable à l’eau.

Dès sa conception, le projet considère le processus de démontage et de réutilisation à travers le système modulaire et son assemblage. Une fois démantelés, les modules sont réutilisables dans d’autres sites et dans différents assemblages volumétriques.

Leur compartimentage, qui répond aux exigences acoustiques et de sécurité incendie, permet d’envisager d’autres usages d’habitation, tels que l’hôtellerie ou le logement d’étudiants.

L’histoire ne fait donc que commencer. Le bilan de cet ambitieux projet se fera dans dix ans, lorsque les modules auront éprouvé leur assemblage et désassemblage pour correspondre aux besoins des familles, que les bâtiments auront été démontés et que le site aura retrouvé (ou pas) son état d’origine. Alors, il sera possible de juger si les principes de modularité, d’adaptabilité et de réversibilité développés ici légitiment le développement d’une architecture versatile.

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Construction & bâtiment projet

projet Construction & bâtiment

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La préfabrication des modules, des salles de bains et des éléments de coursive a permis un chantier rapide sur le site.

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Construction & bâtiment projet

Ces entreprises ont participé à la construction du Centre d’hébergement collectif de Rigot, Genève

L’inox sur mesure

• Garde-corps • Mains courantes • Escaliers • Portails • Cuisines • Mobilier urbain ... et toutes autres réalisations sur mesure

Salles de bains préfabriquées Doyat Diffusion SA 2072 Saint-Blaise Tél. +41 32 756 88 46 www.doyatdiffusion.ch

Suissinox Sàrl Route de Vernier 199 • 1214 Vernier Tél. +41 (0) 22 341 4620 • Email: info@suissinox.ch www.suissinox.ch

Liste des mandataires et intervenants Maître d’ouvrage Hospice général MANDATAIRES Architecte projet Acau architecture SA Direction des travaux Entreprise Générale SA JPF Construction SA Architecte exécution (plans et direction des travaux) Pasquier-Glasson SA Ingénieur civil T-ingénierie SA Ingénieur civil exécution Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA Conception incendie Bois Initial SA Ingénieur bois Charpente Concept SA Ingénieur bois exécution JPF-Ducret SA Entreprises de charpente JPF-Ducret SA Dasta Charpentes-Bois SA Ateliers Casaï SA Entreprises de scierie Despond SA Scierie Zahnd SA Burgat SA Corbat SA

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Photographes Enric Rovira Marcel Kultscher

Ingénieur civil Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA

ENTREPRISES Ingénieur CVCR et ingénieur conseil CVS Chuard Ingénieurs Fribourg SA

Inspection caméra, curage canalisations, divers Liaudet Pial SA

Terrassements et fouilles Perrin Frères SA

Installations de chauffageventilation, revêtements coupe-feu Riedo clima SA

Nettoyage final Briltounet SA Unités avec installations sanitaires Doyat Diffusion SA Installations sanitaires Herren Frères & Cie SA Installations électriques Groupe E Connect SA Géomètre Christian Haller SA

Fenêtres en bois Favorol Papaux SA

Ascenseurs Kone (Suisse) SA

Cylindre provisoire Metallover SA Portes extérieures en métal Joux SA Cuisine inox, signalétique Suissinox Sàrl (anc. TechnicAir Green Technology Sàrl) Aménagement extérieur Jacquet SA Revêtement coupe-feu KB Ignifuge SA

Échafaudages Roth Échafaudages SA

Embrasures intérieures chêne, étagères Roth SA

Charpente globale JPF-DUCRET SA

Verrouillage CDVI Suisse Sàrl

Carrelages Vazquez Carrelage SA

Cloisons gaines techniques, peinture intérieure Jacques Francioli, Richard Francioli succ. SA

Étanchéité fondations en bois Tecton Abdichtungen AG

Armoires murales, mobilier divers, portes intérieures en bois G. Sciboz SA

Battage de pieux SIF-Groutbor SA

Revêtements sols lino HKM SA

Eléments métalliques, embrasures et tablettes AWA Constructions Métalliques SA

Dépose luminaires Cablex AG

Raccordement eau et gaz Carletti Sanitaire SA

Nettoyage chantier Serbeco SA

Ingénieur géomètre J.-C. Wasser SA

Ferblanterie toiture plate Etico SA

Appareils électroménager, colonnes de lavage et étagères Groupe E plus SA

Construction & bâtiment projet

Un écrin destiné aux métiers de la construction Le complexe Pole 7 sera officiellement inauguré le 3 septembre 2022. Il symbolise l’art de bâtir aujourd’hui pour demain.

Adaptabilité et fonctionnalité caractérisent l’architecture du site et le design d’intérieur.

Iphigeneia Debruyne

© Actalis

© Actalis

C’est vers la fin des années 2000 que le besoin d’agrandir le centre de formation des machinistes et grutiers à Chiemi (Düdingen) et le manque de surface pour la formation des apprentis à Fribourg font germer une idée ambitieuse au sein de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs : construire un site unique où la défense professionnelle des métiers du gros œuvre et la formation professionnelle initiale et continue coexisteraient.

Différentes entités se fédèrent par la suite autour de ce projet.

Le complexe sis rue de l’Industrie 71-75 à Courtaman (Courtepin) se démarque par l’aménagement structuré du site de 45 000 m2. À l’arrivée, deux chemins enlacent une partie de la parcelle. Une route conduit au parking visiteurs. L’autre sentier monte et longe la limite nord du complexe. Il conduit aux entrées principales des trois bâtiments : le 71, siège de la FFE (Fédération fribourgeoise des entrepreneurs), le 73, halle dite des maçons, et le 75 dédié à la formation des machinistes. D’une même profondeur, les trois unités sont alignées à la lisière nord du terrain. De vastes espaces séparent les trois pavillons du parking visiteurs en contrebas. L’organisation spatiale révèle une économie de la superficie constructible. « Configurer ce terrain qui était totalement brut, avec des dénivelés importants, et peu homogène au niveau géologique a été un défi. L’impératif de maximiser les espaces réservés au futur développement a guidé ce premier exercice », explique Christian Bourqui, architecte et directeur de 2BO Architecture SA à Villars-sur-Glâne (Fribourg).

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Construction & bâtiment projet

Façades et fonctionnalité L’édifice 71 abrite l’ensemble des services administratifs. Le 73 et le 75 sont voués à la formation des métiers du gros œuvre ainsi qu’à celle des carreleurs et des plâtriers-peintres. Chaque bâtiment répond aux besoins singuliers et spécifiques des métiers concernés. Par les façades, une cohésion visuelle laissant entrevoir l’affectation de chaque espace est mise au point. Les volumes dédiés à l’administration, aux salles de classe et aux vestiaires répondent à une esthétique moderne. Leurs façades en béton reflètent la sobriété, les toits sont plats. Les volumes qui hébergent la formation pratique déploient un vocabulaire emprunté à l’architecture industrielle de la fin du 19e siècle. À l’image des usines d’antan, leurs façades sont parées de briques rouges. Leurs toits en shed, inclinés à près de 45°, garantissent une luminosité naturelle. Au-delà du choix stylistique, le langage est mis au profit des occupants. Le bâtiment administratif, de forme sobre, se développe sur trois niveaux et un sous-sol. Les deux étages de bureaux s’articulent autour d’un atrium. Grâce à la toiture vitrée au centre, la zone de circulation se transforme en lieu de rencontre équipé d’une cuisine ouverte et d’un coin pour la pause café. Au rez, une cuisine professionnelle et un restaurant de 100 places (Le Pavé Gourmand, dont les rênes sont tenues par un chef étoilé) donne sur une terrasse qui accueille, les jours de beau temps, les employés, les élèves et les visiteurs.

71 73

GSPublisherVersion 716.67.68.25

75

GSPublisherVersion 647.66.72.15

projet Construction & bâtiment

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© Mirages Photography © Mirages Photography

Confort optimal des halles La volonté de s’adapter aux utilisateurs détermine également la structure des deux halles. Toutes les dispositions sont prises pour créer deux généreuses zones de formation pratiques modulables.

Le 73 est un espace de cinq unités dont trois sont destinées aux maçons, une aux carreleurs et une autre équipée pour répondre aux besoins des plâtriers-peintres. Grâce à la surface vitrée des toitures en shed offrant un éclairage zénithal optimal et à des rideaux mobiles, ces unités peuvent, le cas échéant, fonctionner comme des îlots séparés. Un système de brumisation abaisse les poussières lors des cours pratiques.

Le bâtiment 75 présente le même rythme. Cette halle d’un seul tenant est réservée à la formation des machinistes. La distribution de l’espace et l’équipement répondent aux problématiques

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Construction & bâtiment projet

Agencement de cuisines professionnelles Depuis 1989, Recatec-CPA SA fabrique et installe des cuisines professionnelles de haute qualité.

Les agencements en inox sont fabriqués sur mesure dans l’usine de la société, à Étagnières (VD).

Chaque projet, que cela soit du neuf ou de la rénovation partielle ou entière, est pris en charge par le bureau d’étude. Du dessin à la fabrication et à l’installation, l’entreprise gère le chantier et assure ensuite le service après-vente. Fabricant d'agencement inox mais aussi distributeur de marques d’appareils de cuisines professionnelles haut de gamme, Recatec -CPA maîtrise chaque étape. Grâce à son expérience de plus de 30 ans et à sa maîtrise de chaque maillon de la chaîne de production, la qualité est garantie. La cuisine du Pavé Gourmand, restaurant du Pole 7 à Courtaman (FR), est l'une des nombreuses et belles réalisations qui illustrent le label «Swiss made». recatec-cpa.ch

rencontrées sur le terrain. Une fosse permet d’étudier la partie inférieure du mécanisme des machines de chantier.

Pole 7 répond également aux préoccupations de la construction durable et responsable. Les matériaux indigènes tels que le chêne et le terrazzo, mais aussi l’installation de panneaux photovoltaïques sur les deux halles, ainsi que le chauffage à distance aux copeaux de bois en sont la preuve. « Le site est un signal fort de cohésion professionnelle et sociale qui permet aux métiers de la construction de consolider le savoir-faire et de se projeter dans l’avenir », conclut Christian Bourqui.

© Mirages Photography © Mirages Photography

Avec un clin d’oeil à l’architecture du passé, Pole 7 offre une fonctionnalité contemporaine adaptable aux besoins futurs.

projet Construction & bâtiment

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© Actalis

Un site dédié à la formation aux métiers de la construction.

www.ffe-fbv.ch

CeTTe entreprise a participé à la construction du complexe Pole 7, à Courtaman

A

e c i v r u se

p e n u d’

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n o i s s ofe

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Fédération Fribourgeoise des Entrepreneurs Route André Piller 29 - 1762 Givisiez - Tél. +41 26 460 80 20

Liste des mandataires et intervenants Maître d’ouvrage Fédération fribourgeoise des entrepreneurs (FFE)

Rideaux de séparation Alder + Eisenhut AG Sportgerätehersteller

MANDATAIRES Architecte, direction des travaux 2BO Architecture SA

Nettoyage ALOSA Nettoyages SA Honegger SA

Ingénieur acoustique AB14 Sàrl Triform SA Ingénieur électricien Josef Piller SA Ingénieur CVS Chammartin + Spicher SA Ingénieur civil Gex et Dorthe Ingénieurs Consultants Sàrl Architecte paysagiste INTERVAL Paysage Sàrl Géologue Geotest SA

Maçonnerie, génie civil Antiglio SA

Traitement du béton Desax SA

Plâtrerie, cloisons Laner SA

Eclairage de secours Aprotec SA

Installations électriques ETF - Etablissements Techniques Fragnière SA

Multimédia, équipement écrans Lehmann Radio-TV AG

Automation du bâtiment Automation 3000 SA MCR Bouygues E&S InTec Suisse SA Menuiserie Brügger et Fils SA

ENTREPRISES Contrôle d’accès ACT Accès ConcepT SA

Échafaudages Bugnon Échafaudages SA Tubax SA

Aménagements extérieurs Evertis SA Maçonnerie Frutiger SA Fribourg Brumisateur GM Eau Conseils, Gilbert Morandi Chauffage à distance Groupe E Celsius SA Tableaux électriques Groupe E Connect SA

Enseignes Cantin SA Collaud-Criblet SA

Chauffage-ventilation Hälg & Cie SA Riedo clima AG

Installations sanitaires Cossa Cotting Sanitaires SA Savarioud SA

Revêtement de sols en bois HKM SA

Chapes Mitro SA Charpente métallique, couverture R. Morand et Fils SA

Pieux, terrassement, maçonnerie Implenia Suisse SA

Ouvrages métalliques Ansermot SA CMA SA

Menuiserie et Agencement Charrière SA Piccand SA

Signalétique ACTALIS SA

Fenêtres, menuiserie Edouard Humbert & Fils SA

Étanchéité toiture PHIDA SIFFERT Étanchéité (FR) SA (anc. G. Dentan - Siffert SA) Geneux Dancet SA

Géomètre Hirsiger & Péclard SA

Fourniture de dalles Garda terrazzo, pavés en béton et couverts préfabriqués A. Helfer SA

Faux-plafonds plâtre et synthétiques Crinimax Clément Peinture SA

Système informatique Informatique NEXAN SA

Système d’extraction de gaz d’échappement KSU Umwelttechnik AG

Ascenseurs Otis SA Portes extérieures en métal Portes Brodard SA Cuisine professionnelle Recatec - CPA SA

Système de rayonnage Linde Material Handling Schweiz AG Luminaires Luxtella Sàrl Neuco SA

Cloisons amovibles Rosconi Systems AG Equipements de cuisine Sarina Cuisine SA Revêtement de sols en pierre artificielle, carrelage Carrelages Sassi SA

Regent appareils d’éclairage SA Zumtobel Lumière SA Faux-plafonds en métal M + M Montage et Maintenance SA Portes intérieures G. Sciboz SA Architecte d’intérieur, mobilier Dormez Kolly SA

Peinture Pierre-Yves Savary SA Stores à lamelles Schenker Stores SA Etanchéité spéciale Variotechnik AG

Ces entreprises ont participé à la construction du complexe Pole 7, à Courtaman

Fribourg

Chemin du Carry 17 1630 Bulle Tél. +41 26 912 40 88

gENèVE

mail: info@mitro.ch www.mitro.ch

Bd des Philosophes 17 1205 Genève Tél. +41 22 300 22 50

• • • • • • •

Technique de fermeture et contrôle d’accès acces-concept.ch

026 401 34 20 • info@acces-concept.ch Ch. de la Cornache 1, CP 21, 1753 Matran

Z. I. d’In-Riaux 30 1728 Rossens

IsolatIon thermIque CloIsons légères PlâtrerIe CréPIssage ChaPes lIquIdes stuCs PeInture

Tél. 026 401 12 92 – Fax 026 401 04 13 Email: office@laner.ch

Ces entreprises ont participé à la construction du complexe Pole 7, à Courtaman

NOS SERVICES

Rue du Château 5 Case postale 34 1564 Domdidier Tél. 026 676 90 40 hirsiger.peclard@hp-geomatique.ch

www.hp-geomatique.ch

• • • •

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Un nouveau collège dans un quartier en mutation À Écublens, le collège Croset-Parc vient s’intégrer dans un secteur résidentiel qui se développe sur un site industriel désaffecté. texte : Magaly Mavilia photos : Roland Halbe

Le projet affirme son appartenance à la structure scolaire voisine et à la morphologie du quartier.

La construction simultanée d’une école et d’un quartier de logements entourant la parcelle du nouveau collège a induit des enjeux multiples pour le bureau Bonnard Wœffray Architectes : « Outre la construction d’une école devant répondre aux contraintes de fonctionnalité, de durabilité et de polyvalence, il s’agissait de réaliser le cœur d’un nouveau quartier : espace de formation mais aussi lieu de rencontre intergénérationnel », précisent Geneviève Bonnard et Denis Wœffray.

Une figure géométrique simple À cette densification, le projet du collège répond par deux volumes compacts déboîtés en plan comme en coupe. Par le choix d’une figure géométrique simple, le rectangle, le projet affirme son appartenance à la structure scolaire voisine et à la morphologie générale du quartier composée de parallélépipèdes solitaires.

Le terrain mis à disposition pour la construction de l’école était relativement exigu et comportait une forte pente du nord au sud

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Construction & bâtiment projet

ainsi que d’ouest en est. La gestion des contraintes liées à la topographie et à la géologie de la parcelle aura certainement représenté le plus grand défi de ce projet.

D’autre part, le programme des locaux à intégrer était complexe et varié : nombreuses salles de classe et salles spéciales, salle de gymnastique double, parking couvert, espaces PPLS (psychologie, psychomotricité et logopédie scolaire), accueil parascolaire. Le volume principal de quatre niveaux contenant le programme scolaire et parascolaire occupe la frange nord du périmètre d’implantation.

Une volumétrie déboîtée « Afin de répondre à ces contraintes topographiques et programmatiques, la première décision a été de superposer les différents éléments du programme : la salle de gymnastique en fond de parcelle, au-dessus le préau extérieur et, enfin, les salles de classe. La volumétrie du bâtiment déboîtée en plan et en coupe lui

projet Construction & bâtiment

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Construction & bâtiment projet

projet Construction & bâtiment

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permet de s’inscrire de façon précise dans le terrain, de dégager des surfaces généreuses de préau et d’avoir un rapport au sol permettant d’offrir des accès aisés aux différents éléments du programme », expliquent les architectes. L’école présente donc deux niveaux en contact avec le sol. Le rez inférieur s’ouvre sur le préau. Il reçoit l’accueil parascolaire. Le rez supérieur comporte une entrée sur rue. On y trouve les espaces PPLS et une aile de classes. La salle de sport a son entrée face au terrain de sport. Deux cages d’escaliers relient les différents programmes superposés.

La typologie de l’école présente trois travées : les salles de classe s’ouvrent en façades est et ouest alors que le hall central jouit d’une transparence nord-sud, rendue possible par l’implantation des salles spéciales : salle des maîtres, activités créatrices et manuelles, activités créatrices sur textiles et dégagement. Un vide central éclairé par une lumière zénithale relie spatialement les trois niveaux de l’école.

Structures La structure est en béton. Les deux voiles définissant les travées longitudinales permettent la descente des charges statiques sans appui sur la dalle de la salle de sport, créant ainsi un espace du préau couvert sans entrave.

La façade est habillée de cadres réalisés en tôle d’aluminium anodisé de couleur or clair.

La structure de la façade du bâtiment, piliers et dalles, est

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Construction & bâtiment projet

quant à elle en béton armé ; y sont appliqués les vitrages protégés du soleil par des stores à lamelles. Le tout est habillé par des cadres en aluminium préfabriqués. La partie biaise du cadre protège et sécurise la partie ouvrante de la fenêtre, celle-ci étant perforée afin de garantir la ventilation naturelle de l’ouvrant.

Au niveau énergétique, le chauffage est fourni par une pompe à chaleur sur sondes géothermiques ; des panneaux solaires thermiques et photovoltaïques procurent respectivement l’eau chaude sanitaire et l’électricité. Une isolation performante et une aération contrôlée font de cet ouvrage un bâtiment qui répond aux exigences de durabilité actuelles.

Climats chromatiques Les couleurs choisies pour l’intérieur du bâtiment ont-elles un sens autre que celui de l’esthétique ? « Plutôt que d’esthétique, nous parlerions volontiers d’atmosphère ou de climats chromatiques, soulignent Geneviève Bonnard et Denis Wœffray. L’emploi de la couleur sur cette école découle d’un processus que nous développons depuis un certain temps sur différents bâtiments. La teinte n’est pas appliquée telle une peinture mais est intégrée dans les parties vitrées, générant une lumière colorée qui va se déposer sur les différentes surfaces. Il s’ensuit des ambiances colorées multiples, procurées pas les variations de l’intensité de la lumière naturelle ou artificielle, mais aussi une palette de teintes variables au gré des superpositions des verres colorés. » bwarch.ch

CeTTE entreprise A participé à la construction du Collège Croset-Parc, à Ecublens

Liste des mandataires et intervenants Maître de l’ouvrage Commune d’Ecublens MANDATAIRES Géotechnicien De Cérenville Géotechnique SA Architecte Bonnard+Woeffray architectes FAS SIA Direction des travaux PRAGMA Partenaires SA Ingénieur GC Kurmann Cretton Ingénieurs SA Ingénieur E Lami SA Ingénieur CV Chammartin et Spicher SA Ingénieur S CCTB SA Thermicien Estia SA Sécurité feu Willi Ingénieurs SA (anc. Bureau d’ingénieurs civils Daniel Willi SA) Géomètre BBHN SA Acousticien Architecture & Acoustique SA Ingénieur façades Buri, Müller + Partner GmbH

Expert en protection incendie Fire Safety & Engineering SA ENTREPRISES Gestion déchets de chantier Ecoscan SA Transport et traitement des déchets Retripa Crissier SA Constat aux ouvrages et bâtiments voisins Ab ingénieurs SA Fondations spéciales, fouille, travaux aménagement extérieur, démolition et canalisation Orllati (VD) SA (anc. LMT SA) Travaux de maçonnerie Frutiger SA Vaud Armatures abris PC bS Lucane Sàrl Échafaudages M & D Echafaudage Papaux SA Façade et fenêtres vitrées, bardage et stores à lamelles Progin SA Ferblanterie et couverture, étanchéités souples Setimac SA

Fermeture coupe-feu Fire System SA Installations électriques ETAVIS TSA SA Installations de chauffage et ventilation Bouygues E&S InTec Schweiz AG (anc. Alpiq InTec Suisse SA) Photovoltaïque GTS Solar SA MCR Honeywell AG Sprinkler Abarisk SA Installations sanitaires Fleury Sanitaire SA Installations de transport Ascenseurs Schindler SA Enduits de cloisons et doublage, peinture Tropexo SA Élements métalliques préconfectionnés HBF SA Metal System Solutions Serrurerie MV Métal Verre SA

Portes et vitrages intérieurs métal Tosto Sàrl

Nettoyage de fin de chantier JL Services SA

Menuiserie Actoform SA

Agencement de cuisine Service Equipement Wescher SA

Fourniture et pose de rideaux AGM Projets SA Cloisons mobiles Rosconi Systems AG Chapes Balzan et Immer SA Revêtement de sols sportifs et en caoutchouc Walo Bertschinger SA Romandie Revêtement de parois et sols en résine Moll SA Travaux spéciaux Revêtement de sols en tapis Idéesols Conseils Sàrl

Équipement de la salle de gym Alder + Eisenhut AG Sportgerätehersteller Tableaux, beamers, mobilier Embru-Werke AG Maçonnerie, aménagement extérieur Marti Construction SA Pavages, bordures et enrobés Implenia AG Aménagements des jardins Pépinières Mathis SA Panneau de chantier LMG publicité Sàrl

Carrelage Vazquez Carrelage SA

Signalétique Graphico R. Margot SA

Revêtement de parois en bois Lambda SA

Antidote Henriod Publicité SA

Faux-plafond en bois Crinimax CLÉMENT PEINTURE SA Nettoyage durant le chantier IB Services SA

Travaux de marquage BO Plastiline SA Cosmétique du béton Desax SA

CeTTE entreprise A participé à la construction du Collège Croset-Parc, à Ecublens

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Dynamisme et porosité

Le complexe Riant-Pré, niché dans le quartier des Fiches au nord de Lausanne, est à la fois un lieu ouvert sur la ville et un cocon protégé dédié à la pédagogie. texte : Iphigeneia Debruyne photos : Federal Studio - Régis Golay

La façade est rythmée par de vastes fenêtres qui estompent la frontière entre intérieur et extérieur.

Objet d’un concours d’architecture SIA remporté par le bureau Aouabed & Figuccio Architectes à Carouge en 2014, le projet a été développé et réalisé entre 2015 et 2021 sous la direction d’Alberto Figuccio, architecte associé. Aujourd’hui, plusieurs sentiers piétons donnent accès à Riant-Pré. Situé à l’orée sudouest du nouveau quartier lausannois, le complexe se démarque d’emblée par l’aménagement du terrain de forme biscornue. Le bureau Aouabed & Figuccio Architectes y déploie le fruit d’une recherche urbanistique. Le programme monolithique du maître d’ouvrage, la Ville de Lausanne, est soigneusement décomposé en deux entités : la partie scolaire et la partie parascolaire. Puis, chaque bâtiment est positionné de façon à garantir une occupation optimale de la surface constructible et une intégration harmonieuse dans le tissu urbain. L’Accueil pour enfants en milieu scolaire (APEMS) est localisé à l’extrémité nord, soit en continuité avec la zone d’habitation. Le collège, assurant une fonction scolaire et sociétale, est implanté au centre de la parcelle. Bâtiment pivot, son rez-de-chaussée traversant favorise la circulation piétonne. L’aire de jeux aménagée à l’est et la crèche, déjà existante,

le site en un biotope dynamique et poreux. Les frontières entre la sphère privée et la sphère publique sont floutées. La ligne architecturale renforce cette conception », souligne Alberto Figuccio, architecte associé chez A&F Architectes.

Transition et transparence À la limite nord, le pavillon APEMS destiné à accueillir jusqu’à 84 enfants en dehors des horaires scolaires se développe sur deux niveaux. Au rez se situe le réfectoire. L’étage est réservé aux activités parascolaires. Tant par sa situation dans le tissu bâti que par sa fonction, l’édifice fait tampon entre la vie scolaire et la vie en famille. L’esthétique du bâtiment nourrit cette dualité.

Sans référence aucune à un établissement public, la construction se confond avec une maison résidentielle contemporaine. Au centre, le collège dédié aux activités scolaires et communautaires prend les dimensions d’une infrastructure de service. Le cube est composé de cinq niveaux dont un sous-sol consacré à l’activité physique et un rez doté d’un préau-passage traversant.

à l’ouest complètent l’ensemble. « Cette structuration transforme

projet Construction & bâtiment

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Construction & bâtiment projet

Les matériaux dialoguent avec harmonie.

À double hauteur, la salle de sport englobe une partie du rezde-chaussée. Ses façades sont pourvues de vastes baies vitrées.

Assurant l’éclairage naturel de la salle en contrebas, les fenêtres soulignent la transparence du rez-de-chaussée. « Là, le pourtour de la salle devient comme une tribune en plein air pour les spectateurs. Cette structure affirme la place du complexe dans la vie de la communauté », explique l’architecte. Quant aux trois étages, ils sont réservés exclusivement aux activités de l’école.

Le premier héberge le groupe santé et l’administration. Les deux autres accueillent les salles de classe et se développent selon un même plan. Chaque étage comprend six classes. Les façades y sont percées de généreuses fenêtres de plain-pied. Les cadres de fenêtres en bois traduisent l’idée des alcôves, des espaces à part entière que les enfants peuvent habiter.

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Construction & bâtiment projet

Béton et bois Les matériaux utilisés renforcent la volonté de créer une unité.

Les deux bâtiments sont des univers où le béton et le bois se marient. Ce sont également des fils conducteurs qui tissent un lien entre extérieur et intérieur. L’établissement scolaire au centre est une structure en bois posée sur un socle en béton : le rez. Les façades des niveaux supérieurs sont en bois pré-grisé. Celles du rez sont en béton poli. Les sols des espaces de circulation sont en terrazzo. Des éléments tels que les portes, les balustrades ou encore des éléments d’ameublement sont en bois. Dans l’unité APEMS, chêne et béton se côtoient. Ici et là, fonctionnalité et praticité introduisent d’autres textures. « Toutefois, les matériaux avec lesquels les enfants sont en contact sont avant tout naturels.

Ainsi le lien avec l’extérieur est nourri », conclut Alberto Figuccio.

Ces entreprises ont participé à la construction du Collège Riant-Pré, à Lausanne

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Liste des mandataires et intervenants Maître de l’ouvrage SEPS, Lausanne

Gestion déchets leBird Sàrl

MANDATAIRES Architecte Aouabed & Figuccio Architectes

Direction des travaux Regtec SA

Ingénieur civil Boss & Associés Ingénieurs Conseils SA Géotechnicien, pédologue De Cérenville Géotechnique SA

ENTREPRISES Terrassements/TS Sotrag SA Chef de projet et de chantier Frutiger SA Etanchéité Vistona Experts SA Geneux-Dancet SA

Fenêtres métal Batimétal SA F.-P. couvert Facetec SA Revêtement bitume Colas Suisse SA Store Griesser SA Électricité Etablissements Techniques Fragnière SA - ETF

Lambda Technique d’isolation Lausanne SA Chape Laik SA Carrelage AF Carrelages SA Sols terrazzo Moll SA Linoléum, parquet Pfister Professional SA

Chauffage, ventilation Y.systems SA

Sol sportif Realsport

Chef de chantier Roth Échafaudages SA

Sanitaire, chef de chantier Pasche-Sanitaire SA

Obturations feu Fire System SA

Charpente Charpentes Vial SA

Ascenseur Ascenseurs Schindler SA

Nettoyages Blanc & Cie SA

Béton préfabriqué MFP Préfabrication SA

Plâtrerie-peinture Groupe Egli SA

Expert AEAI Ignis Salutem SA

Engins gym Alder & Eisenhut AG

Façade préfabriquée Novalla SA

Serrurerie Profilmétal SA

Architecte paysagiste MAP Monnier Architecture du Paysage SA

TBI Embru SA

Fenêtres B-M Gindraux Fenêtres SA

Menuiserie Abscisse Agencement Sàrl

Aménagements extérieurs J.-F. Charmoy SA

Ingénieur électricité Betelec SA Ingénieur CV Weinmann-Energies SA Ingénieur S Schumacher & CHIngS Ingénieurs SA

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Construction & bâtiment projet

Ces entreprises ont participé à la construction du Collège Riant-Pré, à Lausanne

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Un projet équitable labellisé Minergie-P

Le projet de la Fondation Equitim à Cheseaux-sur-Lausanne comprend deux immeubles de 39 appartements à loyers abordables. Labellisé Minergie-P, cet ensemble réalisé par Epure Architecture fait la part belle aux espaces extérieurs. texte : Magaly Mavilia photos : Epure Architecture et Urbanisme SA, Moudon

Des logements respectueux de l’environnement qui offriront une belle qualité de vie aux occupants.

La commune de Cheseaux-sur-Lausanne a organisé en 2018 une consultation d’investisseurs pour développer la parcelle communale 1458 dans le quartier du Pâquis. À l’issue de cette consultation, c’est la Fondation Equitim qui a été retenue. Afin de choisir le projet qui corresponde le mieux aux attentes de la commune et de la Fondation, un concours sur invitation a été organisé pour la réalisation de logements à loyers abordables.

Le projet du bureau Epure Architecture à Moudon a convaincu le jury par sa rationalité et la qualité de vie offerte aux futurs locataires : appartements avec loggias, jardins privatifs et jardins communs. Le projet sera labellisé Minergie-P, traduisant la volonté forte de la municipalité et de la fondation de construire un projet efficient et respectueux pour les générations futures.

La production de chaleur est fournie par des pompes à chaleur avec sondes géothermiques.

et des locaux techniques en sous-sol se situe hors des zones polluées », précise Pascal Favre, architecte associé et directeur d’Epure Architecture.

Une approche rationnelle Afin de s’adapter aux diverses contraintes, l’approche du bureau Epure Architecture a été avant tout rationnelle. Il s’agissait de respecter le périmètre du PPA, les normes pour l’obtention du label Minergie-P et celles de la Loi sur la protection et la promotion du parc locatif (L3PL) afin d’offrir des loyers abordables pour les 39 appartements répartis dans deux immeubles.

Un imprévu de taille a surgi au début du projet, soit un terrain pollué par les remblais de la route de contournement, mais non dangereux. « Afin d’éviter de coûteux terrassements en soussol, nous avons surélevé le bâtiment au maximum, ce qui nous a permis de créer des jardin privatifs au-dessus des parkings et un espace vert de transition entre l’espace public et les logements.

L’implantation des deux bâtiments dans le terrain au maximum du gabarit prévu dans le PPA a également permis de limiter les

Des typologies flexibles Les typologies sont organisées de manière compacte et rationnelle notamment en optimisant les circulations intérieures offrant un ratio SN/SBP 0.77. Une cage d’escaliers dessert trois appartements dans les étages et, en attique, on trouve deux cages d’escaliers pour quatre appartements. Chaque appartement bénéficie d’au moins deux orientations pour un maximum d’apport de lumière naturelle.

Les typologies peuvent être adaptées par étage permettant de changer la clé de répartition des pourcentages de logements entre 2.5, 3.5 et 4.5 pièces, respectivement de 56, 73 et 89 m2 prévus initialement pour chaque appartement. Cette souplesse du plan permet au projet de répondre au mieux aux orientations du marché et aux exigences du maître de l’ouvrage.

Grâce à un droit de superficie (DDP) de 75 ans octroyé par la commune, le taux d’abaissement des loyers de -19 % prévu par la L3PL pourra être respecté tout en offrant une construction de qualité. « C’est une bonne chose, se réjouit Pascal Favre, ainsi la commune garde la maîtrise de son terrain et cela permet au maître de l’ouvrage de proposer des loyers très attractifs dans une zone bien située aux portes de Lausanne. » Malgré cela, l’architecte souligne que, bien qu’étant en dessous du devis général de 8 %, il a été possible d’offrir des garde-corps en verre au lieu du métal initialement prévu et de généreuses loggias. Et de noter que la majorité des entreprises sont vaudoises, ce qui est un élément important dans la philosophie de la Fondation Equitim.

Initié en novembre 2020, l’ouvrage sera remis en octobre 2022.

terrassements. Pour les mêmes raisons, l’implantation des caves

equitim.ch

projet Construction & bâtiment

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CHAMBRE 13.5 m2

AMBRE 5 m2

CHAMBRE 13.5 m2

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TERRASSE 7.4 7 4 m2

TERRASSE 7.4 7 4 m2

CUISINE/SEJOUR 28.4 m2

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CUISINE/SEJOUR 35.2 m2

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CUISINE/SEJO 31.1 m2

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CUISINE/S EJOUR 35.2 m 2

TERRA TERRASSE R ASSE 12.4 1 2.4 m2 13.8 m2

CHAMBRE 11.7 m2

TERRA TERRASSE RASSE 12.2 1 2.2 m2

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TERRASSE TERRASS SE 12.4 m2

CUISINE/S EJOUR 31.1 m 2

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12.2 2 2 m2

SE E

RE CHAM BRE 13.8 m 2

STRUCTURE ET SYSTÈME PORTEUR Étudiée et réalisée par MP Ingénieurs Conseils SA, la structure porteuse de l’ouvrage a été réalisée en béton armé et de manière traditionnelle.

«L’analyse du comportement de la structure en trois dimensions et l’utilisation de murs voiles sur plusieurs niveaux a permis l’élimination de nombreux porteurs dans les niveaux inférieurs, se félicite Sébastien Di Federico, chef de projet.

En effet, la suspension de la dalle du rez supérieur ainsi que la diffusion efficace des efforts sur toute la hauteur des voiles ont facilité la création d’une voie de circulation importante dans les sous-sols tout en respectant la typologie des appartements. Les bâtiments, disposés sur d’anciens remblais provenant de la galerie construite à proximité, se fondent directement sur des pieux afin de limiter les quantités de terrassement, de réduire l’épaisseur des surprofondeurs du radier et de maîtriser la fissuration engendrée par d’éventuels tassements différentiels.» mp-ingenieurs.ch

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CONSTRUCTION & BÂTIMENT PROJET

Ces entreprises ont participé à la construction de l’ensemble de 32 logements, à Cheseaux-sur-Lausanne

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Pour des loyers abordables Equitim est une fondation qui propose des logements à loyer accessible tout en gérant un projet immobilier de sa conception jusqu’à son exploitation.

Rassemblant exclusivement des fonds de cinq caisses de prévoyance professionnelle romandes, sa mission est d’investir de façon durable ses ressources dans des projets de logements pour la classe moyenne.

Son domaine d’activité s’étend aux communes et collectivités mais aussi aux propriétaires privés. equitim.ch

Liste des mandataires et intervenants Maître d’ouvrage Equitim - Fondation pour le logement d’utilité publique MANDATAIRES Architecte, direction des travaux Epure Architecture et Urbanisme SA Ingénieur civil et ingénieur protection incendie MP Ingénieurs Conseils SA

COMMUNE ET SERVICES INDUSTRIELS Adaptation réseau Ville de Lausanne Introduction électricité Romande Energie ENTREPRISES Terrassement Orllati SA Maçonnerie ADV Constructions SA

Ingénieur CVS Weinmann Energies SA

Échafaudages Echami Leman SA

Ingénieur électricité Adelec SA

Fenêtres, serrurerie Margot Technics SA

Géologue Karakas et Français SA

Ferblanterie Coufer Lausanne SA

Géomètre Courdesse & Associés Ingénieurs et Géomètres SA

Étanchéité Geneux Dancet SA

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Obturation coupe-feu ISSA SA START HOME Group Sàrl

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Claires-voies Kern Studer SA

2P Rénovations Plus Sàrl

Chapes Pachoud Chapes SA

Stores Storep SA Électricité Adelec SA

Carrelage Construction & Rénovation DIMA Sàrl

Chauffage Alvazzi Groupe SA

Parquet Propre en Ordre SA

Ventilation Romande Energie

Nettoyages UP Facility Solutions Sàrl

Sanitaires Sematech Sanitaire Sàrl

Gestion des déchets ISM SA

Agencement cuisines Gétaz-Miauton SA

Jardinage, aménagements extérieurs Dimensions Paysage SA

Ascenseurs Kone (Suisse) SA Menuiserie intérieure Layaz lasolution.com

Panneau de chantier Néon-Imsa SA

• Portes privées, collectives et industrielles • Portails et pergolas • Portes en verre Margot Technics JM Sàrl Chemin de la Petite Amérique 2, 1462 Yvonand Tél. +41 24 534 54 00 - Port. +41 78 723 20 13 info@margot-technics.ch – www.margot-technics.ch

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La transformation de l’Hôpital de Sion En mars 2015, l’Hôpital du Valais a lancé un concours d’architecture pour donner un visage au « Pôle santé » de Champsec à Sion. Estampillé SIA 142, il a été remporté par le team Ferrari Architectes à Lausanne et le bureau allemand Gmp International Aachen.

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© gmp International Aachen et Ferrari Architectes

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Un pôle de soins et de recherche Sur un site unique, le campus de Champsec rassemblera les soins, la formation et la recherche pour constituer un ensemble cohérent, capable d’améliorer les prestations dans chacun de ces trois domaines. Un pôle qui vise à stimuler la créativité et l’innovation dans le domaine des soins et qui permettra une meilleure maîtrise des coûts. Les patients, les visiteurs, les soignants, l’ensemble

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Construction & bâtiment projet

© gmp International Aachen et Ferrari Architectes

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Le projet comprend l’agrandissement et la transformation de l’hôpital de Sion. Par décision du Conseil d’État, il devra regrouper toute l’activité opératoire du Centre hospitalier du Valais romand (CHVR). Ce qui implique le passage de 6 à 14 salles d’opération, l’augmentation des lits stationnaires de 257 à 400 et des lits ambulatoires de 11 à 50, ainsi que la mise à niveau des infrastructures médico-techniques et logistiques. Par ailleurs, l’extension et la transformation de l’hôpital doivent permettre la relocalisation de certains services dans des bâtiments nécessitant une sécurité sismique plus élevée. La gestion du chantier est assurée par Gmp International Aachen et Ferrari Architectes. La mise en place et la réalisation du rez-de-chaussée sont en cours.

La fin du gros œuvre est prévue dans le courant de l’été 2022 et la remise de l’ouvrage fin 2025 pour une mise en service en 2026.

du personnel de l’hôpital, les enseignants et les chercheurs, soit plus de 3500 personnes, se côtoieront sur le site de Champsec. Ils bénéficieront de zones communes et de la même infrastructure de transport et de parking. Quelque 1000 étudiants inscrits dans les filières HES-SO Santé (soins infirmiers) et dans les formations associées seront également présents sur le site. « Au total, nous estimons que le futur pôle santé accueillera chaque jour environ 3000 personnes », informe Pascal Bruchez, chef des projets stratégiques, Hôpital du Valais, Sion.

Une mécanique de liaison complexe Le nouveau bâtiment marque sa présence dans le site par un volume important reprenant comme cote maximale la hauteur du socle existant. Le futur volume vient dialoguer avec le bâtiment actuel en formant une cour autour de laquelle se développe tout le système distributif. Le nouvel hôpital de Sion clarifie également l’entrée principale du site en la réorientant vers le nord. Un axe vert est créé afin de renforcer la liaison avec le parc boisé situé au sud du complexe. Assurant une image cohérente au campus, le projet s’intègre de manière optimale au contexte en invitant le parc à l’intérieur du bâti.

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La nature est invitée à l’intérieur de l’hôpital grâce aux patios et à la cour centrale. Les vues donnent sur le paysage alpin et le parc arboré.

Concrètement, tout le plateau technique (soins aigus, urgences, radiologie, etc.) sera déplacé dans le nouveau bâtiment tandis que l’ancien comprendra essentiellement les chambres des patients. « Le grand enjeu du projet est le maintien de la structure existante et un agrandissement important qui représente le double de la capacité actuelle de l’hôpital. La principale problématique à résoudre a été de trouver la connexion optimale dans le but de créer une entité unique entre le nouveau et l’ancien bâtiment, reconnaît Loïc Colotti, architecte chez Ferrari Architectes, Lausanne.

Dans le concours, deux liaisons possibles ont été proposées par le maître d’ouvrage et les concurrents pouvaient choisir l’une ou l’autre. La force de notre projet a été de se connecter aux deux endroits (au sud et à l’ouest), ce qui a conduit à cette forme en L qui vient épouser le bâtiment existant et créer un anneau de distribution qui relie les deux bâtiments autour de la cour intérieure. » Pour que la mécanique hospitalière fonctionne bien au quotidien, il est impératif que les services soient connectés entre eux.

Il y a une grande synergie, par exemple, entre les urgences, les soins intensifs et le bloc opératoire, le projet se doit donc d’être fluide afin de répondre à ces exigences. La structure en peigne mise en place offre une grande flexibilité dans l’attribution des locaux. La répartition des différentes fonctions se fait de manière modulaire le long de la rue intérieure. En effet, les différents

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Construction & bâtiment projet

secteurs ont la possibilité d’être agrandis ou déplacés aisément.

Le projet allie ainsi qualité de l’accueil et efficacité du dispositif pour les professionnels qui y déploient leurs activités.

Afin de faciliter toutes les fonctions logistiques, un tunnel de liaison sous-terrain reliera les deux bâtiments au niveau du rez inférieur (niveau U).

Dernière pierre de ce projet, une entrée commune au nord permettra un accès clair et logique à l’ensemble des services du nouvel hôpital de Sion.

Labellisé Minergie et relié au chauffage à distance de la ville de Sion, le site profitera de la nappe phréatique pour ses besoins en rafraîchissement.

Un poumon vert Reconnaissant la grande qualité paysagère du campus tout entier, le projet propose de s’intégrer dans le réseau de cheminement piéton existant par la création d’un axe vert nord-sud traversant le bâtiment. La nature est invitée directement à l’intérieur de l’hôpital grâce à une série de patios et à la cour centrale. Les vues s’ouvrant sur le grand paysage alpin et les espaces verts procurent un cadre de travail et de rétablissement idéal. Le futur projet offre à l’hôpital de Sion un campus vert, un véritable parc médical.

© Canal 9 / HVS

Encore en travaux, le futur hôpital de Sion sera terminé en 2025 pour une mise en service en 2026.

CeTTE entreprise A participé à l’agrandissement et à la transformation de l’Hôpital de Sion

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Pour faciliter les fonctions logistiques entre l’ancien hôpital et le nouveau, un tunnel souterrain reliera les deux bâtiments.

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Liste des mandataires et intervenants Maître de l’ouvrage HVS – Hôpital de Sion MANDATAIRES Architecte, direction générale des travaux Gmp + Ferrari Architectes Sàrl Spécialiste façade (étude, planification, plans, appel d’offre et suivi des façades) BCS SA Ingénieur sécurité chantier Ecoservices Vaud Sàrl Ingénieur pharmacie SP Groups SA (anc. SP Solutions SA Ingénieur civil Kbm Engineers SA Ingénieurs CVSE BG Ingénieurs Conseils SA Géomètre IG group SA Ingénieur acousticien aérien et solidien bS Lucane Sàrl Ingénieur vibrations Résonance IngénieursConseils SA

Ingénieur sécurité feu Ecoservices Vaud Sàrl SD Ingénierie Dénériaz & Pralong Sion SA

Obturations coupe-feu Fire System SA

Planificateur bassin thérapeutique Kannewischer Ingénieurs Conseils Sàrl

Installations électriques lots 1+2+5 Établissements Techniques Fragnière SA - ETF

Géologue - gestion des eaux BEG SA

Installations électriques lots 3+4, pharmacie centrale Baud SA

Héliports Bayards Aluminium Constructies B.V.

Installations électriques lot 6 Etavis Elsa S

Poste pneumatique Swisslog Healthcare AG

ENTREPRISES Électricite réseau OIKEN SA Démolition Bitz Travaux Publics SA Installations électriques provisoires Elektro Rent Schweiz AG Échafaudages AS Gerüste AG Terrassement, gros-œuvre, maçonnerie - Extension Consortium IDER (Implenia, Dénériaz, Evequoz, Rombaldi) Terrassement, gros-œuvre, maçonnerie - Parking P2 (P8) Evequoz SA Charpente métallique Hevron SA

Architecte paysagiste Paysagestion SA

Façades Sottas SA

Ingénieur environnement CSD Ingénieurs SA

Étanchéité Geneux Dancet SA PHIDA Étanchéité (VS) SA (anc. Sutech-Étanchéité SA)

Mise à terre et paratonnerre Léman Paratonnerres Sàrl

Détection incendie, automatisme du bâtiment Siemens Suisse SA

Serrurerie courante Bitz & Savoye SA Constructions métalliques Serrurerie P8 Margelisch & Chabbey Constructions métalliques SA Escaliers métalliques Charles Righini SA

Gaz médicaux Dräger Schweiz AG Bassin thérapeutique Lauber Iwisa AG

Production de chaleur et froid Coutaz SA

Pharmacie centrale, ventilation ENGIE Techniques SA

Installation ventilation Imwinkelried Lüftung und Klima AG

Pharmacie centrale, cloisons et mobilier de sas La Salle Blanche

Installations sanitaires ARGE GT Spital, Lauber Iwisa AG

Forage puits de captage nappe P02 Gebr. Mengis AG

Ascenseurs Ascenseurs Schindler SA

Aménagement des jardins Terrettaz SA Parcs et Jardins

Plateforme d’élévation Rieder Systems SA Plâtrerie et peinture Tropexo SA

Sécurité SPS Service Privé de Sécurité SA

Le Consortium IDER (Implenia, Dénériaz, Evéquoz, Rombaldi) participe aux travaux de l’agrandissement et transformation de l’Hôpital de Sion (CHVR) TerrassemenT – gros-œuvre – maçonnerie – exTension

© Ferrari Architectes

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Le sol de fondation sensible aux tassements et une fontaine extérieure présentant probablement des fuites ont, avec le temps,

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Construction & bâtiment

causé des tassements à ce bâtiment historique et d'importantes fissures aux façades. Ce sol de fondation devait être stabilisé avant l’amélioration du bâtiment et sans que l'immeuble hôtelier voisin ne subisse de dégâts. Le sol de fondation sous 60 ml de semelle filante a été injecté pendant 6 jours. Le bâtiment est aujourd’hui rénové et à nouveau stabilisé. uretek.ch Bureau de géologie: Karakas & Français SA, Lausanne Bureau d’ingénieurs: 2M Ingénierie Civile SA, Yverdon-les-Bains Bureau d’architecture: Ateliers d’Architecture SA, Yverdon-les-Bains

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TOUJOURS UN TEMPS D’AVANCE

Swissroll 030, de la laine de verre avec un lambda de 0,030 W/mK.

Isover innove

Fort de 85 ans d’expérience et d’expertise dans l’isolation, Saint-Gobain Isover Suisse ne cesse d’innover. Pour cette année anniversaire, la PME broyarde sort une nouveauté mondiale labellisée par la très sélecte Solar Impulse Foundation.

Axé sur le développement durable, le label Solar Impulse Foundation promeut des solutions non seulement écologiques mais aussi innovantes et économiquement profitables. « C’est la première fois que nous soumettons un de nos produits à l’épreuve de ce label, reconnaît Aurélien Luhmann, directeur marketing de Saint-Gobain Isover Suisse, mais nous pourrions le faire pour l’ensemble de notre assortiment. » À la pointe de la recherche Si le matériau laine de verre a obtenu ses lettres de noblesse depuis des décennies, il repousse ses propres limites aujourd’hui avec le Swissroll 030. « Si l’on m’avait dit il y a dix ans que l’on produirait nos panneaux en laine de verre avec un lambda de 0,030 W/mK et sous forme de rouleaux, je n’y aurais pas cru », reconnaît Aurélien Luhmann. Et pourtant, grâce à une recherche toujours à la pointe de l’efficience énergétique et des nouvelles technologies, Isover se place à nouveau comme leader mondial sur le marché de l’isolation.

Créé en 2018, l’isolant existait sous forme de panneaux.

La nouveauté par rapport au PB M 030 est d’avoir réussi à le fabriquer en rouleau tout en conservant ses performances : l’incombustibilité et un lambda de 030. Le Swissroll 030 est également produit avec un liant végétal. Exempt de formaldéhyde

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Construction & bâtiment

et de composés organiques volatiles, il est donc idéal pour l’isolation intérieure.

Isolant en rouleau : les avantages Le rouleau limite les chutes, et donc les pertes, de matière et permet davantage de compressibilité et de m2 d’isolation dans une palette. De plus, le Swissroll 030 offre plus de facilité à la découpe et peut mieux s’adapter aux besoins.

Un lambda de 0,030 W/mK permet d’atteindre des valeurs U très basses. Dans le cadre de la rénovation d’une toiture de maison des années 80, par exemple, il est donc possible d’assainir énergétiquement sans avoir besoin de changer ou rehausser tous les chevrons.

100 % suisse 85 ans d’expérience et d’expertise ont permis à Isover Suisse de se développer pour parvenir à la réalisation de cette nouveauté mondiale. Malgré ses liens avec Saint-Gobain, l’une des plus grandes entreprises industrielles du monde comptant quelque 180 000 collaborateurs, Isover Suisse a gardé son ADN de PME. Ses produits sont toujours développés et fabriqués en Suisse par 170 collaborateurs représentant jusqu’à quatre générations. isover.ch

Entreprises

Des systèmes d’élévateurs fabriqués sur mesure, qui s’adaptent à tous les types d’environnement architectural.

Högg Liftsysteme AMéLIORE LA QUALITé DE VIE L’autonomie des séniors et des personnes à mobilité réduite est une préoccupation grandissante. Des solutions existent.

Fondé en 1990, Högg Liftsysteme est le spécialiste suisse des dispositifs qui améliorent la qualité de vie. La PME familiale présente un éventail de solutions permettant de franchir en toute sécurité les dénivelés, dans l’espace public comme dans l’espace privé.

Fabricant et importateur, Högg Liftsysteme propose des systèmes d’élévateurs qui combinent sécurité, fonctionnalité et esthétique. Les dispositifs se fondent de manière harmonieuse dans le cadre de vie. Pour atteindre cet objectif, chaque projet est pris en charge de A à Z. « La réalisation s’appuie sur une analyse des besoins du client in situ », souligne Roland Darbellay, responsable pour la Suisse romande. Un grand nombre de cas de figure reposent sur une solution globale : monte-escaliers, plateformes élévatrices ou ascenseurs. « Qu’un escalier soit droit ou tournant, à l’intérieur ou à l’extérieur, les monte-escaliers

classiques répondent aux demandes des utilisateurs. Qui plus est, notre variante avec fixation au plafond, fabriquée par nos soins en Suisse, s’intègre parfaitement dans une cage d’escalier raide et/ou étroite. » Dès que le dispositif est choisi, les plans sont dessinés par le bureau de Högg Liftsysteme. Chaque installation est fabriquée sur mesure. En sus de la conception, différents aspects stylistiques peuvent être adaptés. « La finition est laissée au choix du client.

Bien entendu, la sécurité et le confort restent notre premier souci », ajoute Roland Darbellay. Pour garantir ces derniers aspects, les produits sont homologués, installés par les employés Högg Liftsysteme et livrés avec un service de maintenance. La garantie de cinq ans assure un bon fonctionnement à long terme. hoegglift.ch

entreprises Construction & bâtiment

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aniel Weltin, directeur général D de Hoval SA, et Nicole Küng, cheffe des ventes, lors de la remise du Prix Architects’ Darling.

Hoval se distingue

Hoval Suisse a décroché la première place du Prix Architects’ Darling dans la catégorie « Technique du bâtiment – chauffage, ventilation, climatisation ».

Organisé par le média spécialisé Documentation suisse du Bâtiment, ce prix fait appel à plus de 400 architectes, planificateurs et professionnels de la construction qui plébiscitent leurs fabricants préférés dans plus de 15 catégories. « La médaille d’or décrochée par Hoval ne valide pas uniquement la grande confiance dont nous jouissons auprès des architectes, ingénieurs et planificateurs, commente Nicole Küng, directrice Vente et Marketing chez Hoval Suisse. Elle confirme également que notre volonté de travailler sur le marché suisse en étroite collaboration avec nos clients spécialisés porte ses fruits. »

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Construction & bâtiment

VISIONS D’AVENIR Face aux exigences actuelles, quels sont les composantes qui façonnent l’avenir du chauffage ? « Efficacité énergétique élevée, utilisation de sources d’énergie renouvelable et recours aux possibilités de la numérisation constituent le tiercé gagnant des générateurs de chaleur du futur, analyse Mark Appel, directeur Communication & Marketing. Ceci notamment pour la mise en œuvre toujours plus fréquente du MoPEC 2014 qui prévoit l’intégration d’au moins 10 % d’énergies renouvelables en cas de remplacement du système de chauffage existant. Un propriétaire qui utilise une pompe à chaleur air-eau écologique couplée avec une application pour la commander à distance fait le bon choix pour les 15 prochaines années. » MM / hoval.ch

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Il était une fois, le chauffage au sol...

Tout d’abord, il faut savoir que dès la première minute de mise en eau du système, le phénomène de corrosion s’amorce et forme des oxydes de fer (boue). Après plusieurs années, cette dernière s’accumule ce qui provoque des dysfonctionnements de votre réseau de chauffage. De plus, les installations posées depuis les années 1970 sont généralement constituées de plastique (PER: polyéthylène réticulé) dont les stabilisateurs s’évaporent avec le temps, ce qui fragilise l’étanchéité du circuit.

Résultat: un embouage, qui peut provoquer une baisse de chauffage à certains endroits, un système de serpentins fragilisé pouvant aboutir à des perforations.

Le problème > Le chauffage au sol a de la peine à chauffer. > La puissance thermique diminue. > La pression dans le système de chauffage chute.

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1. Nettoyage par sablage mécanique et évacuation de la boue et de la rouille par aspirateur.

LES AVANTAGES

NOTRE PROCÉDÉ > Après démontage des boucles, nous installons un compresseur spécial affilié à un aspirateur à la sortie de chaque boucle. > Nous injectons du sable à haute pression, qui enlève la boue et désincruste les serpentins. > Les déchets et poussières sont dirigés vers l’aspirateur, puis nos techniciens constatent le parfait nettoyage. > Un enduit (résine époxy) est injecté sur les parois internes des serpentins, afin de remplir les porosités et rendre la boucle étanche à l'oxygène. > Après 48 heures de séchage, la remise en eau peut être effectuée.

2. Injection de résine par compresseur.

3. Séchage et remise en eau des serpentins.

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L’ANALYSE Par laboratoire mobile, notre équipe analyse la teneur en oxygène de l’eau et PH circulant dans les serpentins qui, si la valeur est trop élevée, est signe de fragilisation.

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Retour du Salon de l’immobilier neuchâtelois

Après deux annulations causées par la pandémie, la 10e édition du SINE aura bel et bien lieu du 27 avril au 1er mai.

Cinq jours durant, le Salon de l’immobilier neuchâtelois transformera les Patinoires du Littoral en véritable croisette et braquera ses projecteurs sur tous les acteurs de l’univers de l’immobilier. Plus de 100 exposants répartis sur 5500 m2 sont prêts à accueillir les nombreux visiteurs. Ces derniers trouveront tous les conseils nécessaires pour réaliser le rêve d’une vie, à savoir l’achat ou la rénovation d’un bien immobilier.

Tous les corps de métiers sont représentés dans le salon, du constructeur au promoteur en passant par les acteurs du second

aménagements et du mobilier d’extérieur. Différentes faîtières sont également présentes ainsi que des prestataires de services à même d’informer sur les questions de financement et d’assurance.

En parallèle, de nombreuses conférences sur le thème des énergies renouvelables, de la mobilité douce et sur l’acquisition ou la vente d’un bien immobilier sont organisées durant toute la durée du salon.

Le centre de la patinoire, transformé en Place du village,

œuvre (carreleurs, installateurs de sanitaires, cuisinistes) et

sera animé tous les soirs et permettra de se restaurer dans une ambiance conviviale et festive. Entrée gratuite le jour de

ceux des domaines du design, de la décoration d’intérieur, des

l’ouverture. Infos et horaires: sine.ch

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Construction & bâtiment

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Expositions

FRIBOURG

Vivre plus mieux / Habiter demain Réalisées à partir des publications Jalon13 et Jalon14, ces expositions présentées simultanément visent à faire comprendre les enjeux de la durabilité des cadres et des modes de vie et à donner envie à tous d’être partie prenante de la transition. Elles mettent en lumière les moyens d’action à disposition de chacun, et les plus-values qui en découlent en matière de résilience et de sobriété, de vivre-ensemble et de cohésion sociale.

SMART LIVING LAB / smartlivinglab.ch Jusqu’au 26 avril

GENÈVE

Equatorial Utopia.

50 ans d’architecture visionnaire à Singapour Au travers de projections immersives et d’une carte dynamique, l’exposition propose une plongée singulière dans l’art du bâti de Singapour. Les visiteurs pourront y découvrir des projets choisis de 1970 à nos jours, témoignant de la dimension utopique de son architecture. Souvent soumises à une forte influence occidentale, l’architecture visionnaire et la planification urbaine de cette cité-État ont été modérées, adaptées et transformées en fonction des conditions socioculturelles, économiques, climatiques et politiques du terrain.

PAVILLON SICLI / ma-ge.ch Du 27 avril au 12 juin

LAUSANNE Do Not Carry Your Flag Too Low – Matrix Feminist Design Co-operative À partir des archives de la coopérative d’architecture radicale féministe Matrix des années 1980, l’exposition interroge le caractère inclusif de nos bâtiments et de nos espaces communs. Le travail de Matrix explorait le rapport entre communauté et environnement bâti, et retraçait les incidences de la théorie et de la critique féministes sur le design urbain. Exposition réalisée par Tiago Borges, Teresa Cheung et Silvia Groaz et les collectifs La Clique et Trojans.

ARCHIZOOM / epfl.ch Jusqu’au 20 mai

Prix d’architecture Béton 21 Décerné depuis 1977 afin de distinguer des constructions en béton exemplaires, le prix d’architecture Béton a lieu tous les 4 ans. Il cherche à stimuler la créativité, valoriser les constructions exemplaires dans l’utilisation du béton, et montre la multiplicité des possibilités offertes par ce matériau. Le jury a évalué 175 objets, décerné un prix, quatre distinctions et un prix d’encouragement, qui sont à découvrir au travers de cette exposition réalisée par Béton Suisse.

HEPIA / hesge.ch Du 30 mai au 15 juin

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salon BÂLE

Swissbau En tant que salon leader de l’industrie suisse de la construction et de l’immobilier, Swissbau est une vitrine incontournable du secteur de la technique du bâtiment.

Avec le nouveau concept Swissbau City, le placement et la disposition des allées ont été entièrement repensés afin de renforcer la collaboration avec et entre les exposants.

Des stands à hauteur de plafond encadrent les quartiers situés de manière centrale, avec différents exposants regroupés autour

Construction & bâtiment agenda

Estelle Daval

d’un petit lieu de rencontre. Ces quartiers organisés par thèmes permettront aux visiteurs de se concentrer sur leur domaine d’intérêt spécifique.

MESSE BASEL / swissbau.ch Du 3 au 6 mai

congrès conférences en ligne

Nouvelles proximités : proximités art-urbanisme, Maud le Floch Ce séminaire propose une rencontre mensuelle avec un expert pour croiser les regards des chercheurs et du public sur le thème des nouvelles proximités. Il est coorganisé par les équipes du Laboratoire LRA de l’École nationale d’architecture de Toulouse, du Laboratoire LaSUR de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, de l’Université Bicocca de Milan et de la Chaire ETI de l’IAE Paris Sorbonne Business School.

EN LIGNE Vendredi 6 mai de 12 h à 14 h

BIENNE

Conférence Jaccaud + Associés Fondé à Genève en 2004, avec des compétences en architecture, en urbanisme et en rénovation du bâtiment, le bureau est engagé sur des projets de nature et d’échelle très différentes en Suisse et internationalement. Des projets qui s’ancrent dans un intérêt pour la continuité culturelle et morphologique et qui cherchent la mesure juste des moyens à employer pour offrir des réponses précises, sensibles et durables.

FORUM DE L’ARCHITECTURE architekturforum-biel.ch Mardi 10 mai à 18 h 30

Conférence Rapin Saiz architectes Le bureau d’architecture veveysan développera les éléments qui constituent, nourrissent et enrichissent la réalité dans laquelle ses architectes développent leurs idées. Des architectes dont le travail, dans un territoire déjà largement bâti, consiste le plus souvent à compléter, modifier, rectifier, restaurer… à élaborer des stratégies de mise en valeur.

FORUM DE L’ARCHITECTURE architekturforum-biel.ch Mardi 17 mai à 18 h 30

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