16 minute read

Food trucks sur la route des saveurs

Food Trucks,

SUR LA ROUTE DE SAVEURS

Advertisement

Le concept séduit de plus en plus. Ils seraient aujourd’hui plus de 800 à sillonner les routes de France et à s’installer sur un parking commercial ou la place du village. Le Mâconnais n’échappe pas au phénomène culinaire des Food Trucks avec des chefs confirmés ou des passionnées de cuisine en pleine reconversion aux fourneaux… What’s Up est allé à la rencontre de trois d’entre eux…

L’Épicurienne,

CUISINE ÉMOTION & LOOK RÉTRO VINTAGE

Vous les avez certainement croisées à Charnay, Mâcon, Solutré, Romanèche-Thorins, Saint-Cyr-sur-Menthon ou encore Cormoranche ? Océane Meurre et son estafette sillonnent les routes du Mâconnais, de l’Ain et du Beaujolais depuis l’été 2021 et vous invitent à découvrir une cuisine créative et gourmande, 100 % faite maison. Avec à la carte du food truck L’Épicurienne : des plats élaborés et… des burgers qui le sont tout autant !

Épicurienne. 1  Féminin du mot épicurien, synonyme de bon vivant, qui aime la vie agréable et les petits plaisirs… 2  Food truck qui sillonne les routes du Beaujolais, de l’Ain et du Mâconnais pour régaler les papilles… Ici, les deux définitions conviennent avec un restaurant mobile qui met à l’honneur la cuisine émotion et faite maison et une cheffe qui adore la bonne chère et les bons petits plats depuis toujours… Océane Meurre est de ces passionnés qui sont tombés dedans depuis tout-petits. Comment pourrait-il en être autrement avec des grands-parents restaurateurs et un oncle pâtissier ? Pourtant, à l’adolescence, c’est avec une toge et non un tablier de cuisine qu’elle voit son avenir. “Je voulais devenir avocate dans le droit pénal, faire carrière dans ce secteur d’activité avant de me reconvertir à la quarantaine… dans la restauration !” Finalement, elle n’aura pas attendu aussi longtemps. Son bac général en poche et des études en économie gestion, la jeune femme, qui a grandi à Misérieux, obtient un BTS hôtellerie restaurant option hôtellerie de luxe et restauration haut de gamme : “Depuis toujours, je veux

ouvrir mon restaurant, mon complexe hôtelier. Avec mes études générales, je voulais surtout avoir des bases solides pour m’ouvrir un maximum de portes pour la suite.” À la sortie de son BTS, c’est surtout les portes des plus grands restaurants qui s’ouvrent à elle : L’Auberge Basque à Saint-Pée-sur-Nivelle, le Palace de Menthon à côté d’Annecy, chez Nadia Sammut, seule cheffe étoilée en France avec une cuisine gastronomique sans gluten, au château de Pizay aussi et dans des restaurants parisiens. “J’ai travaillé pendant trois ans en saison pour engranger un maximum d’expérience et découvrir plusieurs maisons. Pour ensuite ouvrir mon restaurant”. Mais comme beaucoup, le Covid et la crise sanitaire sont passés par là. Océane ne se décourage pas pour autant, elle revoit ses plans et rajoute une étape à ses ambiUn honneur de dire qu’en tant que femme, tions. Avant d’ouvrir son restaurant (idéalement on peut réussir en cuisine. dans le Lubéron), elle va lancer son food truck. “Mais attention pas n’importe lequel je voulais quelque chose d’original, autre chose que du fast-food, avec des produits locaux et du 100 % fait maison.” Le véhicule lui aussi est original : une estafette de 1979 qu’il a fallu repeindre et recouvrir, qui nécessite aussi chaque semaine un check-up pour éviter les mauvaises surprises. Pari réussi. Depuis un an, l'agenda d’Océane ne cesse de se remplir, entre rendez-vous quotidiens en différents lieux (le mardi à Saint-Cyr-surMenthon, le mercredi à Romanèche), événementiels (les jeudi vendredi samedi et dimanche soir pour des repas d’entreprise, des fêtes de famille, des marchés…) et demandes de brunchs. Avec jusqu’à 400 repas par jour. “Je ne m’attendais pas

offre à la demande des clients en diversifiant la gamme de burgers. Récemment, j’ai fait l’anniversaire d’une mamie de 70 ans, elle tenait absolument à manger son burger… au foie gras celui-là !” Malgré ce plébiscite, Océane laisse quand même un plat par semaine à la carte “parce que ça me tient à cœur et parce que ça

à avoir un tel rythme de travail. Pourtant j’étais habituée aux belles cadences. Avec L’Épicurienne, je découvre moi-même le monde du food truck puisque je n’étais pas forcément adepte du concept. Je souhaitais montrer que l’on peut bien manger dans un food truck et ça prend.” Son succès, elle le doit à une cuisine créative et gourmande, une invitation au voyage culinaire avec des bons produits. “Au départ, sans se mentir, les gens viennent parce que le véhicule attire l’œil, mais si derrière il n’y avait pas la qualité, le goût et les produits frais, ils ne reviendraient pas ! Je me sers uniquement chez des producteurs locaux (viande, fromage, légumes, huile…), le pain est 100 % maison avec de la farine biologique et une pâte à brioche… Finalement, ce n’est pas moi qui fais le plus gros du travail, mais mes producteurs ! Mon travail est juste de sublimer leurs bons produits et de les mettre en avant.” À la carte, une cuisine et des plats que l’on ne trouve pas ailleurs : des entrées, un plat du moment qui change toutes les semaines “pour proposer de la nouveauté, me faire travailler d’autres produits et ne pas stagner”, quatre burgers réguliers (classique, curry, italien, végétarien), et un burger du moment renouvelés tous les quinze jours. “Quand j’ai commencé, je n’avais qu’un burger, sauf que je me suis rendue compte que cette partie marquait un essor grandissant, j’ai donc adapté mon

Le véhicule attire l’œil, mais si derrière il n’y avait pas la qualité, le goût et les produits frais, ils ne reviendraient pas

montre aussi que l’on trouve autre chose que des burgers dans un food truck, on peut manger ici comme dans un vrai restaurant avec entrée, plat et dessert. Et même les burgers sont différents : on a du “bon gras”, du pain fait maison des supers produits !” Même les frites étonneront les gourmets et gourmands. Pas de ketchup, ni de mayonnaise ici pour les accompagner, mais un mélange d’épices (tomates séchées paprika cumin curry origan herbes de Provence), “plus light et original”. Toutes ces recettes sont celles de la jeune femme qui met à profit son expérience dans des grandes maisons, sa connaissance des saveurs, ses émotions et sa passion pour la cuisine. À 26 ans, le food truck n’est qu’un tremplin pour Océane, mais d’ores et déjà elle peut être fière du chemin parcouru : “Je ne suis pas féministe, mais quand même il y a un honneur en tant que femme de réussir en cuisine. C’est un milieu macho, dans ma promotion, par exemple, nous ne sommes que deux à continuer. Heureusement que j’ai un fort tempérament ! À mon âge, je suis encore une “gamine” dans le métier, mais j’ai mes idées, beaucoup adhérent à ma philosophie et à mon travail !” Et ce travail Océane compte bien l’exporter dès l’année prochaine dans le Sud… et même jusqu’à Dubaï et les Émirats en compagnie bien sûr de sa fidèle estafette rétro vintage !

Contact : 06 50 64 86 44 | oceane.meurre@gmail.com ou contact@l-epicurienne.com. L'Épicurienne

Le Camion qu’on Hem,

LA CUISINE QU’ILS AIMENT

Le projet était dans les cartons depuis quelques années. Il s’est concrétisé au début de l’été avec le lancement début juillet du Camion qu’on Hem, un food truck de pâtes fraiches. Ce projet, c’est celui de deux passionnés de cuisine, Clara et Alexis Galand. Le couple de La Chapelle-de-Guinchay lance là son entreprise familiale et va sillonner les routes du Beaujolais et du Sud Mâconnais.

Le camion qu’on Hem. En Suédois, “Hem” signifie la maison, l’endroit où l‘on se sent chez soi, où l’on a envie d’être. “Un nom qui se prête parfaitement à l’esprit que l’on souhaite donner à notre food truck”, souligne Clara, grande passionnée de cuisine depuis l’enfance, qui a d’ailleurs participé récemment à l’émission culinaire Masterchef (lire par ailleurs). “J’ai commencé à cuisiner avec ma mère et je l’ai vite remplacée aux fourneaux. J’ai toujours eu plein d’idées de recettes, des envies de tester des associations de saveurs, de créer des nouvelles recettes. La cuisine est vraiment quelque chose qui anime ma vie depuis toujours.” Pourtant, malgré des idées et des projets dans ce domaine, c’est vers l’architecture d’intérieur que cette Lyonnaise d’origine se dirige, jusqu’à la crise sanitaire et un licenciement économique qui va la faire revenir à ses premières amours. À ses amours actuelles aussi puisque c’est avec son mari qu’elle monte le projet. Alexis est dans la restauration depuis quinze ans. Originaire de Bourg-en-Bresse, il a travaillé dans plusieurs

restaurants, participé au lancement d’une brasserie de trois cents couverts dans la capitale de la gastronomie et officié pendant quatre ans en tant que chef de cuisine dans une grande maison. “Quand on s’est rencontrés, je lui avais déjà émis l’idée de lancer notre propre affaire. Mais Alexis n’était pas prêt à l’époque et voulait encore faire ses armes. ” Puis vient le confinement, ces moments où tous les deux passent beaucoup de temps ensemble, en famille, et le projet devient vite une évidence. “Cela faisait des années que je travaillais pour d’autres sans pouvoir affirmer ma cuisine, à bientôt 30 ans, j’ai voulu sauter le pas pour présenter ma cuisine, notre cuisine aux autres. Avec le Covid et le contexte, c’était une ambition personnelle et on se sentait sur la même longueur d’onde pour se lancer ! On en parlait depuis un moment déjà sans forcément savoir quoi faire. En discutant et en voyant On adore cuisiner et on voulait donc proposer ce qui se passait autour quelque chose de différent de nous, dans la restauration, on a décidé de s’orienter vers un food truck. D’un côté, les gens ont changé leurs habitudes de consommation, de l’autre nous n’avions d’apport exceptionnel, c’était donc le meilleur moyen de commencer sans prendre beaucoup de risque. On a eu la chance en plus de saisir une bonne opportunité pour le camion !” Originaire de Lyon pour elle et de Bourg pour lui, tous les deux, complémentaires tant sur le plan des caractères que de leurs compétences professionnelles, ont choisi de s’installer à mi-chemin, à La Chapelle-de-Guinchay “pour rester proches de nos familles, mais aussi parce qu’on ne se voyait pas ouvrir un food truck à Lyon, où il y a

déjà beaucoup d’offres. Nous avions aussi envie d’être au plus proche de la population, dans un milieu rural, auprès de personnes qui n’ont pas forcément d’offres de restauration à côté de chez elles.” Ainsi, le camion est présent à La Chapelle le lundi soir, Saint-Didier-Chalaronne le mardi, Saint-Symphorien-d’Ancelles le mercredi, Chaneins, le jeudi et Jullié le vendredi. Le week-end étant consacré à l’événementiel privé ou public. Pour le menu, là encore pas d’hésitation de leur part : “Les food trucks aujourd’hui, c’est 75 % de pizzas, 20 % de burgers, l’offre pour une autre cuisine du monde et de France est limitée. Nous, on adore cuisiner, on voulait donc proposer quelque chose de différent, qui puisse se prêter parfaitement à la cuisine que l’on aime. Et mettre en valeur notre travail.” Ce sera donc des pâtes fraîches artisanales, sous toutes leurs formes et cuisinées à toutes les sauces. “Ma mère est italienne, c’est un peu la base de notre alimentation depuis toujours, explique Clara. On les fait nousmêmes et on les agrémente de différentes sauces, faites maison en fonction des produits frais que l’on achète auprès des producteurs de la région.” “L’avantage de cuisiner des produits de saison, c’est aussi de pouvoir changer très régulièrement la carte en fonction des approvisionnements. Les recettes sont faites au coup par coup et les clients peuvent revenir souvent pour déguster d’autre chose. Les premières semaines d’activité confirment d’ailleurs cela avec des gens qui sont déjà venus plusieurs fois pour découvrir de nouvelles saveurs. ” Le Camion qu’on Hem propose également des salades, des entrées et des pâtisseries, le tout fait maison. Même la farine et les boissons sont locales. Passionnée par la cuisine du monde, Clara aime aussi proposer des recettes “exotiques” (salade thaï, poke bowl…) et audacieuses, “ ça change et ça permet de voyager gustativement.” Et leur cuisine a déjà séduit puisqu’ils font partie, avec deux autres projets, des lauréats du concours “Les Cuistots engagés” qui récompensent leur démarche éco-responsable et leur philosophie de travailler en circuits courts. Une première reconnaissance… en attendant les résultats de Masterchef ! MasterChef est une émission de télévision française destinée aux cuisiniers amateurs, aux non professionnels. Elle fait son come-back sur les écrans et sera diffusée à partir du 23 août à 21 h 10 sur France 2. Huit primes time seront à l’antenne jusqu’à l’automne. Pendant deux mois, 18 cuisiniers amateurs vont s'affronter afin de décrocher le titre de meilleur cuisinier amateur de France 2022. Parmi eux Clara Galand. À chaque épisode, les candidats devront présenter un plat libre au jury composé d’Yves Camdeborde, Thierry Marx et Georgiana Viou. Le vainqueur sera qualifié pour la suite, les autres se retrouveront pour le défi de la reconnaissance culinaire. La troisième épreuve par équipe sera proposée par des chefs invités qui goûteront les réalisations des participants aux côtés des jurys. Restera enfin un ultime test pour ceux qui ont le moins convaincu.

Toutes les infos sur la page @ClaraMasterChef, par mail à hello@lecamionquonhem.com ou au 06 77 55 37 20

Quinoa lentilles,

LE FOOD TRUCK HEALTHY POUR TOUS

On revient toujours à ses premières amours, paraît-il… Anne Fera ne contredira pas le célèbre dicton. Après de nombreuses années dans le domaine social, cette habitante de l’Ain, à Malafretaz, a retrouvé les fourneaux cette année pour vivre de sa passion et proposer une autre vision du food truck. Un nouveau concept pour mettre en avant la cuisine saine et proposer une alternative gourmande pour les régimes sans gluten, sans lactose, flexitariens ou végétariens.

Plus jeune, à l’école de Crêches, puis au collège à la Chapelle, Anne était une très bonne élève. Trop certainement puisqu’en 3e quand elle souhaite poursuivre ses études dans le monde cuisine, on l’en dissuade. Les études courtes, ce n’est pas pour elle… Chemin faisant, elle continue ses études, obtient ses diplômes, et sera conseillère en insertion dans plusieurs structures et notamment à la mission locale de Mâcon. En 2011, elle devient même cheffe d’une structure de lutte contre les exclusions et reprend même ses études pour obtenir un master… Et puis vient le confinement “avec toutes les injonctions paradoxales, il fallait mettre les gens à l’abri alors que tout était fermé. J’ai fait un burnout qui m’a amenée à réfléchir à ce que j’avais vraiment envie de faire. Aujourd’hui, mes enfants sont grands, ils ont leurs vies, alors je me sentais plus libre ! J’ai travaillé avec joie dans le secteur social, mais le temps était venu à 53 ans de passer à autre chose.” Au même moment, l’agglomération de Bourg-enBresse lance un appel à projet dans le cadre du

plan d’alimentation territoriale, Anne saisit l’opportunité et son projet est retenu. C’est le début d’une nouvelle aventure : “J’ai négocié une rupture conventionnelle et réalisé une formation avec l’école Cuisine mode d’emploi(s) de Thierry Marx, à Champigny-sur-Marne.” Son projet : c’est celui d’une cuisine saine et créative, avec des produits locaux et de saison, convenant au plus grand nombre. A ceux qui font attention à leur ligne autant qu’à ceux qui souffrent d’allergie alimentaire. “Il y a trois ans j’ai découvert que j’avais des sensibilités alimentaires. Cela a été une révolution au quotidien. J’ai beaucoup tâtonné, souvent cherché, j’allais jusqu’à cuisiner plusieurs plats à la maison pour que cela convienne à tous et puis finalement j’ai Quand on pense food truck, on pense malbouffe. réussi à convertir plus ou moins tout Je voulais changer cette image-là ! le monde à cette cuisine.” Proposer des plats sans gluten dans son food truck a donc été comme une évidence pour Anne. “Le quotidien d’un sans gluten qui sort avec des amis au restaurant est très compliqué : on retient le serveur, on lui demande d’égrainer tous les ingrédients, cela prend du temps et il ne peut pas toujours répondre ! Moi-même, quand j’allais chez des copains, de manière sécure j’emmenais ma propre nourriture.” La future entrepreneure se met donc aux fourneaux et teste plusieurs recettes avant de les proposer à la vente, “les pâtisseries surtout parce que ça ne s’improvise pas, il faut essayer pas mal de choses pour qu’il y ait le moelleux désiré notamment. Je me suis entourée des copains et des enfants, qui sont impardonnables, pour les faire goûter et avoir leurs avis. Quand une petite >>>

fille de 4 ans m’a dit que ma pâte à tartiner était super bonne, j’ai su que je l’avais réussie !” Parce que oui dans son food truck, acheté neuf et sur-mesure, Anne fait tout elle-même à l’exception des nectars de fruits référencés Nature et progrès. Les boissons sont maison, les sirops aussi, et naturellement tous les plats et les desserts. Quinoa lentilles propose toute l’année des galettes complètes “bressannisées”, des galettes bretonnes avec de la farine locale, des galettes saucisses aussi avec une saucisse artisanale faite chez un boucher à base de veau et de poulet, ainsi qu’une galette végétarienne avec des légumes de saison. Ce qui change quotidiennement, c’est le plat du jour avec une viande du boucher et un féculent. Après trois mois d’activités, Quinoa Lentilles sillonnent les routes de l’Ain et de Saône-et-Loire. En semaine, elle est tous les midis sur le parking visiteurs d’Alimentec à Bourg, participe à des événements festifs pour “les gens intéressés par une offre plus light et différente”, des soirées dans des petits campings (Chavannes-sur- Reyssouze et Pont-de-Vaux). “Tout cela correspond vraiment à ce que je voulais faire : mon meilleur moment, c’est sur un festival pour enfants ! À la fin du spectacle, alors que j’avais tout rangé, une petite fille me demande une crêpe. Je lui propose un gâteau chocolat à la place. Elle me répond que ce n’est pas possible étant allergique au gluten. Parfait ! Je cuisine sans gluten. Ce contact et la réponse que je peux apporter aux malades cœliaques, cela vaut tout l’or du monde !” “Quand on pense food truck, on pense malbouffe. Je voulais changer cette image-là ! Ça n’est pas parce qu’on est dans un restaurant mobile, que l’on ne peut pas se permettre de faire de la vraie cuisine ! Aujourd’hui, on vient encore me demander les célèbres sodas américains ou des sandwiches panini, mais moins qu’au début. Si certaines personnes sont déroutées en goûtant les galettes par exemple, j’ai réussi à cibler une certaine clientèle, les curieux qui découvrent et reviennent, les personnes qui font attention à leur poids, à leur santé, qui ont envie de manger

Ce contact et la réponse que je peux apporter aux malades cœliaques, cela vaut tout l’or du monde !

sain ou celles ne peuvent pas manger de gluten tout simplement.” Anne rencontre également des personnes qui veulent être surprises et apprendre à cuisiner au sans gluten. De quoi donner des idées à la quinquagénaire. “Avant même que j’ouvre le food truck, j’avais cette envie de donner des cours de cuisine. Aujourd’hui, l’idée avance et à moyen terme j’aimerais développer cette activité cours de cuisine chez moi à Malafretaz. Mon autre objectif est de développer les pâtisseries sans gluten, faire de la livraison de gâteaux frais par exemple pour voir les yeux des enfants briller.” Et faire en sorte que plus personne ne se sente exclu à cause d’une intolérance alimentaire !

Contact : 117 allée des chênes 01340 Malafretaz 07 77 92 06 45 | anne@quinoalentilles.fr | www.quinoalentilles.fr @quinoalentilles

This article is from: