


Notre dernière pompe à chaleur air/eau, Amber, est un monobloc esthétique qui ne gêne en rien, une extension ou une terrasse. Qu’il s’agisse d’un nouveau projet de construction ou d’une rénovation, Amber maximise le confort sans sacrifier l’espace intérieur précieux.
• Pompe à chaleur monobloc avec unité extérieure seule (+ module de contrôle intérieur)
• Facile à installer
• Disponible en trois puissances (6,5kW, 9,5kW et 12kW)
• Réfrigérant respectueux de l’environnement (R290) / pas de certification F-Gaz nécessaire
• Tout électrique (prêt à l’emploi) : chauffage, refroidissement et eau chaude sanitaire
• Température d’entrée élevée jusqu’à 70°C possible
• Combinable avec des ballons d’eau chaude sanitaire de haute qualité (verticaux, horizontaux et suspendus)
• Fonctionnement silencieux
Alexander Dewulf
Président
Techlink Linking Techniques
J’entends et je lis toujours davantage combien l’IA prend de l’importance. Des chiffres récents d’imec. digimeter montrent que 68 % des jeunes de 18 à 24 ans utilisent régulièrement des outils IA. Chez les étudiants, ce pourcentage monte à 72 %. Fait intéressant, 13 % de ces utilisateurs vont jusqu’à payer pour des versions premium d’applications d’IA générative.
Ces chiffres illustrent à quel point l’intelligence artificielle fait désormais partie intégrante du quotidien de la jeune génération. Celle-ci s’en sert à diverses fins, des études et des recherches, des projets créatifs ou de productivité personnelle. Bien que la recherche de l’imec se concentre sur l’utilisation dans la sphère privée, il y a fort à parier que cette tendance trouve son prolongement sur le lieu de travail. Si votre entreprise ne donne pas accès aux outils IA ou ne les intègre pas dans ses processus quotidiens, elle risque de ne pas attirer les jeunes talents. Cette génération est habituée à l’efficacité et à l’innovation qui vont de pair avec l’IA.
Les très nombreux ateliers et stands de la première édition de l’Install Tomorrow Experience Day (voir page 24) ont illustré, eux aussi, toute l’influence de l’IA et de la numérisation. Une tendance qui a suscité un vif intérêt de la part des étudiants de dernière année présents sur place. Chez Techlink, nous sommes convaincus que l’IA est l’avenir et que son impact sur notre travail quotidien sera considérable. Nous l’avons également constaté dans le cadre de notre visite au salon ISH à Francfort (voir page 14). Le salon ISH considère que l’IA assume un rôle important pour répondre à la demande croissante d’efficacité énergétique et de durabilité. En outre, son application dans le secteur de l’installation sera incontournable pour alléger la charge de travail et attirer les jeunes talents.
Enfin, nous avons découvert au ForumConstruction (voir page 12) comment l’IA transforme le processus de construction. Près de 40 % des entreprises de construction et d’installation travaillent déjà avec l’IA. Pour l’heure, les entreprises d’installation l’utilisent principalement pour la communication (ChatGPT ou Copilot), les analyses de sécurité et de risque, la planification et la gestion de projets.
Bonne lecture !
La solution idéale pour des fixations fiables dans les corps creux ! Avec une seule longueur de cheville, la DuoHM convient pour toutes les épaisseurs courantes de plaques de construction, garantissant une application flexible et rentable dans différents matériaux en plaque. Grâce à la technologie à deux
composants, la DuoHM offre une fixation stable, même sous des charges élevées. Sa conception innovante élimine le besoin d‘outils de pose supplémentaires, ce qui réduit le temps d‘installation jusqu‘à 50 % par rapport aux chevilles traditionnelles. Grâce au filetage intérieur métrique, la
vis peut être devissée et revissée plusieurs fois. De plus, la collerette réduite permet une fixation discrète derrière l’objet à fixer, ce qui garantit une finition esthétique. Désormais, la DuoHM sera votre premier choix pour tous les matériaux en plaques!
ISH est le plus grand salon au monde dédié au sanitaire, au chauffage, à l’énergie, au climat, aux technologies d’installation et aux énergies renouvelables. L’édition de cette année s’est déroulée à la Frankfurter Messe du 17 au 21 mars. Techlink était bien sûr présente. Heat+ a pris note de la présentation de solutions concrètes pour atteindre les objectifs climatiques.
3 ● Edito : Comment l’IA transforme le monde (de l’installation)
6 ● Visite de salon : L’ISH des solutions durables
20 ● IA : Un levier crucial pour l’avenir du HVAC
22 ● ForumConstruction : Innovation numérique
24 ● Dossier : Approche intelligente de la maintenance des installations techniques
28 ● Actualités : L’équilibrage en hydraulique
32 ● Groupe de travail : Contrôle/ entretien périodique HVAC
Embuild
Avenue des Arts 20, 1000 Bruxelles embuild.be
Editeur responsable
Dirk De Wolf dirk.dewolf@techlink.be
Techlink asbl
Excelsiorlaan 91, 1930 Zaventem T. +32 2 720 40 80 info@techlink.be • www.techlink.be
Les 24 et 25 avril, Techlink, avec ses sponsors et exposants, ont accueilli 1.746 élèves et 214 professeurs, venus de 79 écoles à travers toute la Belgique pour leur offrir une journée à Walibi où apprentissage des derniers développements dans le secteur de l'installation est allé de pair avec l'adrénaline. C'était aussi l'occasion idéale de nouer des contacts.
34 ● Questions et Réponses : Comment améliorer l’efficacité des chauffe-eau électriques ?
36 ● Award : Inciter les femmes à faire carrière dans le secteur technique
38 ● Législation : Projet de loi sur l’augmentation des chèques-repas
40 ● Install Tomorrow Experience Day
44 ● Actualités : CEO Eric Piers rencontre la ministre Eléonore Simonet
48 ● Actualités : Concours du meilleur élève chauffagiste de Wallonie
52 ● Thermi-Var
En Allemagne, les pompes à chaleur sont installées depuis longtemps dans des maisons de tout âges, souvent combinés à ou des convecteurs, à des températures d'alimentation raisonnablement élevées (>50°C). Sur la base d'une vaste campagne de mesures portant sur 56 cas de ce type, quelles conclusions pouvons-nous en tirer pour la Belgique ?
54 ● Interview : Résoudre les problèmes énergétiques grâce à une feuille de route
58 ● Événement : Quel avenir pour les pompes à chaleur dans les rénovations ?
60 ● Recherche internationale : Étude allemande sur l’utilisation des pompes à chaleur dans les logements existants
66 ● Le point de vue des parties politiques : Partie 4
70 ● Questions et Réponses : La présence d’une pompe à chaleur entraîne l’utilisation d’un chauffe-eau.
74 ● Productnews
Directeur général
Kris Van Dingenen kris.vandingenen@techlink.be
Publicité
Inge De Ridder • T. +32 53 80 87 47 inge.deridder@techlink.be
Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR
Traduction
André Verkaeren, Metaphrasis bvba
Journaliste
Julien Semninckx
Rédaction & relecture
Sophie Lambert sophie.lambert@techlink.be
Mise en pages Nikka Cuypers nikka.cuypers@embuild.be
Impression Graphius
ISH est le plus grand salon au monde dédié au sanitaire, au chauffage, à l’énergie, au climat, aux technologies d’installation et aux énergies renouvelables. L’édition de cette année s’est déroulée à la Frankfurter Messe du 17 au 21 mars. Techlink était bien sûr présente. Heat+ a pris note de la présentation de solutions concrètes pour atteindre les objectifs climatiques. Parmi les thématiques mises en avant figuraient les énergies renouvelables, l’utilisation responsable de l’eau, la salubrité de l’air ambiant et l’intelligence artificielle (IA).
Le changement le plus visible concernait la classification. Une nouvelle subdivision en huit domaines de solution a remplacé la répartition traditionnelle en groupes de produits. Les halls d’exposition ont été réorganisés en conséquence, permettant aux visiteurs de trouver plus facilement les exposants correspondant à leurs centres d’intérêt. Chacun de ces huit domaines intégrait des sous-domaines spécifiques.
Cette édition était placée sous le signe d’une thématique principale : « Des solutions pour un avenir durable ». Une partie des réponses apportées a
consisté à exposer un éventail d’innovations dédiées aux espaces sanitaires et aux technologies d’installation.
Voici quelques points qui ont retenu notre attention.
Le monde du sanitaire a évolué à une vitesse fulgurante. Depuis longtemps, la salle de bains ne se résume plus à un simple lavabo. Elle est un lieu de détente, d’expérience et de confort. Le monde du sanitaire continue heureusement d’évoluer. Nous avons vu de nouvelles gammes de toutes les grandes marques, tant dans le segment du design de luxe qu’en entrée de gamme. Que ce soit dans le secteur privé ou public, les salles de bains modernes combinent design soigné, luxe et durabilité avec des technologies innovantes. Les fabricants ont tendance à devenir des fournisseurs multifilières de céramique, de mobilier et de robinetterie. Les exposants ont placé l’accent sur les économies d’eau et l’utilisation responsable des matériaux (réduction des émissions de CO2).
La participation de GROHE , l'un des leaders mondiaux en matière de salles de bains complètes et robinets de cuisine, s’inscrit dans une stratégie visant à contribuer activement à l’avenir du secteur sanitaire via un engagement accru et la cocréation. GROHE a montré comment innovation et durabilité peuvent aller de pair, notamment grâce à des technologies de pointe qui garantissent une utilisation responsable de l’eau tout en préservant le confort. GROHE a également présenté des solutions qui
non seulement redéfinissent l’utilisation de l’eau, mais établissent également de nouvelles normes en termes de qualité, de technologie, de design et de durabilité.
La dernière innovation issue de GROHE Aqua Intelligence, GROHE Purefoam, a été présentée pour la première fois en Europe à l’occasion du salon. Cette nouvelle expérience de douche reflète l’expansion continue de la marque sur le marché du bien-être et des soins personnels. Cette nouvelle technologie de douche transforme un savon spécial en cocon de mousse chaude enveloppant le corps, pour un moment de soin unique. Même ressenti avec GROHE Rainshower Aqua Pure, un nouveau système de douche de la marque haut de gamme GROHE SPA, qui transforme la salle de bains en spa revitalisant à domicile. L’eau de la douchette flexible est purifiée grâce à un filtre innovant.
GROHE propose une personnalisation à plusieurs niveaux, qui vont du design et des fonctionnalités possibles à une large gamme de couleurs, en passant par les matériaux et les finitions. Sur le principe du « Perfect Match », tous les points de prélèvement sont disponibles dans des couleurs, des formes et des fonctions coordonnées, garantissant des espaces harmonieux, des solutions d’entrée de gamme aux segments de luxe. La nouvelle ligne de robinetterie GROHE SPA Allure Gravity, qui semble flotter littéralement dans l’air, porte la personnalisation à un niveau supérieur : des plaques de recouvrement interchangeables en quartz ou en verre offrent une touche unique pour s’adapter aux goûts de chacun. Cette ligne est disponible
dans la gamme GROHE Colors, élargie pour inclure dès à présent les nouveaux GROHE Satin Steel et GROHE Satin Graphite.
UTILISER L’EAU POUR DES EXPÉRIENCES PARTICULIÈRES
Hansgrohe/AXOR a lancé pour sa part des produits adapté à chaque chaque salle de bains. AXOR a présenté deux collections – AXOR ShowerSphere et AXOR One – qui font passer la douche et le rituel de la salle de bains au niveau supérieur. Ces collections combinent une technologie de pointe, un design exceptionnel et une utilisation rationnelle de l’eau pour offrir une ex-
L'innovation et la durabilité ont été les fils conducteurs des solutions présentées à l'ISH. L'IA est également de plus en plus présente.
périence à la fois luxueuse et durable dans la salle de bains.
Hansgrohe, par contre, a présenté non seulement une réinterprétation révolutionnaire d’un classique de la douche, mais aussi une nouvelle gamme de produits pour des solutions de salle de bains holistiques. De par ses innovations dans quatre domaines clés – douche, lavabo, mobilier et toilettes , la marque a démontré son savoir-faire unique pour transformer l’eau en expériences extraordinaires. La nouvelle édition de la célèbre collection de douches Raindance Alive marque un véritable sommet, alliant technologie de pointe et design contemporain. La combinaison unique de RainAir et PowderRain crée une sensation de douche extraordinaire qui répond à un désir de relaxation et de rafraîchissement. La conception maillée novatrice du disque de jet en aluminium anodisé confère aux douches Raindance Alive de hansgrohe une esthétique organique et conviviale. Le thermostat ultraplat du système de douche semble se fondre dans le mur, ce qui rend cette solution de douche idéale pour les rénovations de salles de bains. Raindance Alive, disponible en option avec la technologie EcoSmart, permet d’économiser jusqu’à 40 % d’eau sans sacrifier le confort.
La gamme est complétée par le thermostat intégré EcoStat Comfort, la solution de toilettes intelligentes LavaPura Element et des concepts innovants en matière de lavabo : Xuniva et Xilesa. hansgrohe poursuit le développement de sa vision : créer une salle de bains dont la consommation d’eau et d’énergie ainsi que les émissions de CO2 sont significativement réduites. Les solutions durables incitent l’utilisateur à consommer cette précieuse ressource de manière plus responsable dans sa vie quotidienne.
L’AVENIR DE LA TECHNOLOGIE
SANITAIRE
Geberit a démontré son expertise en matière de gestion de l’eau et a présenté des solutions sanitaires innovantes pour les systèmes de canalisations, des installations et des salles de bains. Le système de toilettes Geberit se compose de l’élément d’installation Geberit Systemfix, encastré derrière les murs, et d’une cuvette de toilettes équipée de la technologie de chasse d’eau Geberit TurboFlush. Le système est parfaitement coordonné et plus efficace que jamais. Le successeur du Geberit Systemfix offre de nouvelles options de montage et s’adapte avec encore plus de flexibilité à diverses conditions d’installation. Le montage et la manipulation n’ont jamais été aussi simples. Geberit a même veillé à optimiser le système hydraulique du réservoir de la chasse. La technologie
de chasse TurboFlush, auparavant réservée à certains modèles, est désormais disponible de série dans toutes les classes de prix avec son introduction dans les séries iCon et Selnova. TurboFlush est associée à un élément d’installation Systemfix, ce qui garantit une chasse d’eau plus propre et plus silencieuse. La nouvelle plaque de commande ultrafine Sigma40 allie un design minimaliste et moderne à diverses options de conception.
Geberit a présenté non seulement de nouveaux produits, mais aussi des innovations majeures, telles que Super Tube, une solution d’évacuation novatrice pour les immeubles d’appartements de hauteur moyenne et élevée, ou encore Geberit Connect, une solution moderne pour la gestion automatisée des installations d’eau potable, grâce à laquelle les utilisateurs peuvent suivre de près leur consommation d’eau et gérer efficacement la documentation.
VANNES D’ÉQUERRE
Arco confirme une fois de plus son engagement en faveur des piliers de sa stratégie : qualité, durabilité et innovation. L’entreprise se distingue par l’innovation et le développement de solutions technologiques de haute qualité qui répondent aux normes internationales. Fabricant européen, Arco maîtrise entièrement son processus de production. L’entreprise peut ainsi optimiser l’efficacité lo-
gistique et promouvoir la durabilité. Nombre de ses produits utilisent des matériaux sans plomb et sans nickel. Ce choix garantit des solutions sûres, de haute qualité et respectueuses de l’environnement. Arco a présenté quelques nouvelles versions du A-80 Lipstick. Cette vanne d’équerre se distingue par la finesse de son design pour des installations chics, disponibles dans de nombreuses couleurs. Cette vanne d’équerre est dotée du système 1/4 de tour (inventé et breveté il y a 50 ans par Valvulas Arco). Elle est fabriquée avec le système VITAQ, un polymère breveté qui empêche l’accumulation de calcaire sur la bille, ce qui permet d’offrir une garantie de 15 ans sur ces produits.
ROBINETS À TECHNOLOGIE DE CAPTEURS
Schell a présenté des innovations intelligentes dans les domaines de l’hygiène de l’eau potable, des soins de santé et des économies d’eau. La nouvelle génération de robinets E², notamment les modèles XERIS E², CELIS E² et PURIS E², était au centre de l’attention. Ces robinets électroniques pour lavabo fonctionnent avec une technologie de capteurs et peuvent être facilement réglés via Bluetooth et une nouvelle application E². Un nouveau capteur ToF leur permet de fonctionner avec une grande précision et en continu sans être gênés par les reflets lumineux. Les économies d’eau et d’énergie jouent
LE NOUVEAU BÂTI-SUPPORT DE DOUCHE
GROHE RAPIDO
Disponible en version mono ou duo pour une douche à un ou deux jets combinée à une douche à main
Composants pré-assemblés et canalisations intégrées, scellées, isolées et testées en usine
Corps encastré universel
GROHE Rapido SmartBox pré-installé
Convient aux installations murales ainsi qu’aux cloisons grâce à la faible profondeur d’installation
* Garantie - plus d’informations : www.guarantee.grohe.com
** Comparé au temps d’installation moyen d’un système de douche encastré GROHE
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aussi un rôle important. Les robinets sans contact de Schell permettent d’économiser jusqu’à 70 % d’eau et de réduire la consommation d’énergie. Ses vannes d’équerre contribuent également à réduire la consommation d’eau de 40 %.
Systèmes de distribution d’eau
Les technologies innovantes dans le domaine de l’eau jouent, conformément aux objectifs climatiques mondiaux, un rôle clé dans la réduction de la consommation d’eau et des coûts d’exploitation : des circuits d’eau potable et de chauffage efficaces à l’utilisation responsable de l’eau de traitement et de l’eau de pluie. Les exposants ont présenté des innovations dans les domaines de l’hygiène, de la gestion de la pression, du chauffage de l’eau chaude et des systèmes de circulation.
GESTION INTELLIGENTE DE L’EAU ET CHAUFFAGE EFFICACE
Caleffi a présenté des solutions innovantes pour une gestion durable de l’eau dans les installations HVAC. De nouveaux désaérateurs et séparateurs d’impuretés, tels que les modèles en plastique DISCAL® et DIRTMAG® disponibles dans des dimensions plus grandes, améliorent la qualité de l’eau et prolongent la durée de vie des installations. Le Caleffi XF, un séparateur magnétique d’impuretés à double filtration, a été spécialement développé pour les systèmes de pompes à chaleur. Le module Plurimod permet de gagner de la place et simplifie les installations collectives en combinant mesure de l’énergie, régulation de la pression et filtration dans un seul système compact. La LEGIOMIX®evo, une vanne mélangeuse électronique, se connecte au cloud Caleffi pour une gestion intelligente de l’eau potable, pour une amélioration du confort, de la sécurité et de l’efficacité des entretiens. La durabilité est au cœur de l’approche de Caleffi, avec une production locale et des matériaux
respectueux de l’environnement. Ces innovations aident les installateurs à assurer un entretien plus efficace, à réduire les coûts et à garantir des systèmes pérennes.
GESTION DES BÂTIMENTS
Wilo a présenté des solutions durables pour la gestion des bâtiments. Le Groupe Wilo a montré des solutions répondant aux exigences environnementales plus strictes et facilitant la mise en service, l’utilisation et l’entretien. Cette entreprise est également un fournisseur technologique international et un pionnier du numérique dans le secteur. Parmi
les solutions pertinentes présentées figuraient : la pompe intelligente à moteur ventilé en ligne Wilo-Stratos GIGA2.0-I, le système de circulation d’eau froide Wilo-SiFresh avec surveillance continue de la température, le système de relevage modulaire Wilo-DrainLift SANI CUT-S, qui combine design compact et fiabilité opérationnelle maximale. Une autre nouveauté était présentée à côté des solutions et services de connectivité : le premier modèle fonctionnel de l’installation pilote à hydrogène H2POWERPLANT.
APPLICATIONS DOMOTIQUES
Découvrez une solution permettant d’économiser de l’énergie et de se passer totalement de gaz avec la pompe à chaleur la plus silencieuse et la plus performante de Bosch Home Comfort. La dernière génération perfectionne le concept éprouvé de pompe à chaleur de Bosch. Réfrigérant naturel (R290) et haute performance combinés à un design élégant et à une installation prête à l’emploi.
✓ La pompe à chaleur air-eau la plus silencieuse
✓ 5 puissances
✓ Température de départ élevée: jusqu’à 75°C
✓ Installation rapide et facile graçe aux composants intégrés
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Les visiteurs du stand de Resideo, fournisseur de premier plan, ont pu explorer les domaines d’excellence de ce spécialiste des applications domotiques : les installations d’eau potable, la sécurité de l’eau potable et les systèmes de régulation de chauffage de Braukmann, Centra et Honeywell Home. La gamme est élargie, des robinets et produits de traitement qui protègent l’eau potable et contribuent à l’approvisionnement en eau potable hygiénique aux robinets de radiateurs et de chauffage en passant par les systèmes de régulation pour un fonctionnement économe en énergie
et confortable du chauffage. Resideo ne se contente pas de présenter ces innovations technologiques et ces solutions pour le confort, la sécurité, l’efficacité énergétique et le contrôle lors du salon, l’entreprise les fournit dans le monde entier.
PLATEFORME D’INTERACTION NUMÉRIQUE
KESSEL a présenté une expérience numérique et inauguré une nouvelle ère pour sa marque. Le salon lui a servi de plateforme de communication centrale pour renforcer l’émotion suscitée par sa marque et nouer de
nouveaux contacts. KESSEL proposait une plateforme d’interaction numérique de plus de 140 m² avec des innovations phares sur son nouveau stand C06, dans le hall 4.0. L’accent était placé sur les solutions d’évacuation en acier inoxydable, la technologie des pompes et les offres de services. KESSEL a également célébré le lancement de nouveaux produits, notamment la gamme étendue Minilift et le kit de pompage Retrofit S, qui offrent des solutions efficaces et flexibles pour l’évacuation des eaux usées.
Climat intérieur
L’efficacité énergétique a joué un rôle crucial dans le secteur de la ventilation, avec des techniques sophistiquées de récupération de la chaleur et de refroidissement par évaporation permettant de réduire considérablement la consommation d’énergie.
Les systèmes de ventilation, visant à améliorer la qualité de l’air intérieur, ont également reçu une attention particulière. Les techniques utilisées sont alors une ventilation plus importante et plus efficace, mais aussi un meilleur filtrage. La nouvelle version de la directive EPBD, qui impose des exigences en matière de climat intérieur, joue à cet égard un rôle de catalyseur.
Viessmann One Base est la plate-forme unifiée pour tous les produits Viessmann et sert non seulement de base pour le contrôle universel, mais aussi d’outil idéal pour la mise en service, la maintenance, l’entretien et la surveillance de l’ensemble du système électrique.
www.viessmann.be
COUP DE PROJECTEUR SUR DES SOLUTIONS DE VENTILATION
INTELLIGENTES
DUCO a présenté sa gamme de systèmes de ventilation mécanique C&D. La gamme The Natural Family englobe des systèmes innovants tels que DucoBox Reno, Silent et Focus, qui assurent une ventilation ciblée où et quand elle s’avère nécessaire. La gamme The Energy Family comprend des systèmes de ventilation équilibrés à haute efficacité énergétique tels que DucoBox Energy Comfort et Premium, dotés d’une gestion de la demande pour un confort maximal. Ces solutions intelligentes rendent les installations plus efficaces, plus rapides et plus économes en énergie, répondant ainsi parfaitement à la demande croissante de ventilation durable. « Les visiteurs ont découvert les avantages de la ventilation zonale, du calibrage intelligent et de l’intégration plug-andplay », explique Bruno Vanlede, Export Director (BU Installation).
APPAREILS DE MESURE
La qualité de l’air intérieur fait effectivement l’objet d’une attention accrue ces dernières années. « La Flandre fait figure de pionnière in-
ternationale grâce à sa législation en la matière. Un système de ventilation ne peut pas fonctionner au mieux sans mesures correctes du débit. Et cette optimisation contribue à la santé, au confort et à l’efficacité énergétique », explique Bart Seghers, spécialiste produit chez Testo Belgique. Les installateurs peuvent contribuer à un environnement de vie sain et durable à condition de s’appuyer sur des équipements et des méthodologies adaptés, et de respecter les réglementations. Testo Allemagne a présenté ses appareils de mesure du climat polyvalents, qui vous aident à régler les systèmes de ventilation et de climatisation pour obtenir un climat intérieur optimal et une meilleure efficacité énergétique.
Des canalisations pour Point, Fischer s’est concentré sur sa large gamme de colliers de fixation Fischer avec et sans inserts d’isolation acoustique, ainsi que sur ses éléments de construction et ses accessoires. La marque a placé l’accent sur des produits innovants destinés aux techniques de ventilation. Fischer a également mené avec les visiteurs un dialogue à 360 degrés sur ses services, allant de la planification et de la mise en œuvre à la documentation et à la surveillance des bâtiments et des installations. Les offres numériques comprennent des services BIM, des scans en tant qu’outils numériques pour scanner la structure existante, la construc-
DucoBox Energy Sky
La solution de ventilation idéale pour les espaces compacts !
FACILE À INSTALLER
Via l'affichage tête haute ou via l'application Duco Installation App
SAVE TIME = SAVE MONEY
Calibrage automatique, fonction de copie, échange gauche/droite interchangeable depuis l'écran
PRIORITÉ AUX ÉCONOMIES D'ÉNERGIE
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LA COMBINAISON PARFAITE
Le réservoir de chasse à encastrer de Geberit et les cuvettes de WC suspendues de Geberit s’harmonisent parfaitement. Grâce à la fixation EFF3 et à des techniques d’installation innovantes, l’installation complète est 40% plus rapide qu’avec les systèmes traditionnels. Scannez le code QR pour plus d’info. geberit.be/systeme-pour-wc
tion automatisée avec le robot de construction Fischer BauBot, la surveillance efficace des objets avec l’innovation en matière de capteurs
Fischer Construction Monitoring et le module INSTALL-FIX dans le logiciel de conception Fischer FiXperience.
La transition énergétique dans le domaine du chauffage a été l’un des principaux enjeux du salon. Tous les aspects de cette problématique ont été abordés, non seulement les différentes façons de produire de la chaleur, mais aussi les solutions efficaces pour sa distribution et son stockage. Le passage du chauffage fossile aux pompes à chaleur est clairement à l’esprit des fabricants de systèmes de chauffage en 2025. ISH était placé sous le signe des pompes à chaleur et des composants associés.
POMPE À CHALEUR AIR-EAU SOPHISTIQUÉE
Daikin Europe a fièrement présenté Daikin Altherma 4 H, la première gamme de pompes à chaleur résidentielles fonctionnant avec le réfrigérant R-290 (propane) de Daikin, conçue pour les habitations unifamiliales. L’avantage du R290 réside dans le fait que l’appareil offre une large
plage de température sans nécessiter de recourir à un élément électrique. Le monobloc est disponible en versions 6, 8, 10, 12 et 14 kW et dispose d’un échangeur de chaleur qui limite la quantité de réfrigérant à 1-1,25 kg. Les appareils sont disponibles en version murale et au sol, avec ballon d’eau chaude sanitaire séparé ou intégré.
La Daikin Altherma 4 H offre des performances exceptionnelles, avec une eau chaude pouvant atteindre 75°C et un fonctionnement jusqu’à -28°C. Produit phare du fabricant japonais, son rendement énergétique atteint A+++ pour le chauffage des locaux et jusqu’à A+ pour l’eau chaude sanitaire. Outre sa capacité de chauffage remarquable, la Daikin Altherma 4 H est également silencieuce pour améliorer le confort du client. Son intensité sonore n’est que de 28 dBA (type 6) à une distance de trois mètres. L’appareil est équipé de circuits imprimés ergonomiques et de composants montés en usine, tels que des vannes antigel et des capteurs de température ambiante. Les unités sont également équipées d’une nouvelle interface intuitive qui facilite le réglage de la pompe à chaleur et sont conçues pour la connectivité, afin que les installateurs puissent paramétrer les paramètres sans avoir à se rendre
sur place.
Au cours de l’hiver 2025-2026, Daikin lancera d’autres appareils R290, mais de puissance inférieure. Daikin a profité du salon pour annoncer l’arrivée d’un hydrosplit et d’un monobloc en versions 4, 6 et 7 kW.
CONNAISSANCES LOCALES ET INNOVATIONS MONDIALES
Bosch Home Comfort a présenté ses solutions énergétiques durables et tournées vers l’avenir sous le leitmotiv « Local heroes for global change ». La marque a mis à l’honneur la transition vers les technologies sans énergie fossile, notamment les pompes à chaleur dernier cri et les systèmes de chauffage hybrides. Le géant allemand a lancé plusieurs nouveaux produits alliant efficacité et durabilité, idéaux pour les bâtiments neufs comme les projets de rénovation. L'entreprise a mis en avant cette année l’importance de l’expertise locale dans le développement d’innovations mondiales. De plus, elle vise vise effectivement un avenir plus durable via une alliance entre connaissances locales et innovations mondiales. Bosch Home Comfort Group est un acteur de premier plan dans le domaine des solutions durables et écoénergétiques pour le chauffage, le refroidissement et le confort dans les habitations. La marque allemande reste pionnière dans ce secteur en mettant en avant l’innovation et la qualité.
POMPES À CHALEUR ET TECHNOLOGIE HYBRIDE
Buderus a présenté ses systèmes de chauffage tournés vers l’avenir sous la devise « Into the future ». Cet avenir est orienté vers la durabilité, avec un accent particulier sur le chauffage électrique via des pompes à chaleur et le passage au propane, un réfrigérant naturel plus respectueux de l’environnement. Buderus a présenté au salon plusieurs appareils fonctionnant au propane. La première nouveauté ,très attendue en Belgique, est la nouvelle pompe à chaleur géo-
Daikin Multi +
Un seul système pour le chauffage, l’eau chaude et le rafraîchissement
Remplacez facilement des systèmes inefficaces ou obsolètes par une solution hyper moderne!
Le Multi+ est la pompe à chaleur idéale pour remplacer un système obsolète dans les logements de petite taille pour économiser de l’énergie et bénéficier de plus de confort au quotidien.
Installation aisée: connectez facilement jusqu’à 4 unités de climatisation et un ballon d’eau chaude sanitaire de 90, 120 ou 180 litres à une seule unité extérieure Multi+
Configuration facile: simplifiez-vous la tâche grâce à nos paramètres prédéfinis
Confort non-stop: un mode spécial confort garantit de l’eau chaude même quand le reste de l’appartement est rafraîchi Économisez plus d’énergie: rendement élevé combiné avec le réfrigérant R32 efficace à faible GWP
unité extérieure
unités intérieures
thermique sol-eau WSW186i : une pompe à chaleur au propane qui extrait la chaleur du sol. Cet appareil, fonctionnant au gaz réfrigérant R290, est arrive au bon moment, compte tenu du fait de la suppression progressive des autres gaz réfrigérants. Pour attirer l’attention, Buderus avait installé sur son stand une DeLorean (voir photo) de Retour vers le futur. Mis à part son design futuriste, la DeLorean n’a toutefois pas grand-chose en commun avec les pompes à chaleur. Alors que la DeLorean a besoin de 1,21 gigawatt, les pompes à chaleur à faible consommation d’énergie offrent une solution durable pour l’avenir. Buderus a réaffirmé son intérêt pour les systèmes de chauffage hybrides qui combinent une pompe à chaleur et une chaudière à gaz ou au mazout. La pompe à chaleur assure alors 80 % du travail et la chaudière à gaz ou au mazout ne prend le relais qu’en cas de froid intense. Ces systèmes hybrides allient confort, réduction des émissions de CO2 et durabilité.
STRATÉGIE MULTIMARQUES
Viessmann Climate Solutions a présenté pour la première fois l’ensemble de son catalogue multimarques, fruit de l’intégration de Carrier Global Corporation, leader mondial des solutions intelligentes de climatisation et d’énergie. Grâce à cette fusion, Carrier Global Corporation occupe désormais une position forte en Europe, non seulement dans le segment commercial, mais aussi dans le
segment résidentiel. Le thème d’ISH « Power Play as One Team » soulignait cette nouvelle alliance. Les innovations de Viessmann Climate Solutions 2025 ont montré comment l’entreprise, en tant qu’entité forte au sein du portfolio multimarques, combine l’excellence technologique avec une vision claire de l’avenir. Fournisseur leader de solutions climatiques pour tous les espaces de vie, Viessmann propose une offre intégrée permettant une connectivité parfaite des produits et des systèmes climatiques (chauffage, refroidissement et qualité de l’air), ainsi que des solutions de refroidissement via des plateformes et des services numériques. Le système de gestion énergétique Viessmann était le produit phare de la marque. Ce système complet et efficace pour l’électricité et la chaleur vous permet d’utiliser l’énergie plus efficacement et de réduire vos frais de chauffage. Plusieurs nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées spécifiquement pour les pompes à chaleur : les unités extérieures Vitocal 250-A/150-A avec nuisance sonore optimisée ; les unités intérieures pour une grande flexibilité d’installation et un montage considérablement simplifié ; le stockage d’énergie en cascade avec une flexibilité d’installation élevée jusqu’à 75 kW ; les solutions Wallbox pour plusieurs utilisateurs jusqu’à 22 kW ; Vitocal 060-A : une pompe à chaleur efficace pour l’eau chaude sanitaire, destinée aux constructions neuves et à la rénovation.
ISH Francfort rassemble les professionnels du secteur HVAC/S pour qu’ils découvrent les innovations et tendances ultimes. Les fabricants de notre Écosystème d’installations multifonctionnelles y ont présenté leurs derniers produits et technologies, faisant d’ISH un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs du secteur. Nous avons été ravis de rencontrer certains de nos membres (Caleffi, Wilo, Geberit, Daikin, etc.).
Vous n’êtes pas encore membre ? Dès votre adhésion, votre entreprise bénéficiera de notre large gamme de services. Vous souhaitez davantage d’informations ? Contactez Bruno Van der Stappen via bruno.vanderstappen@ techlink.be
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Prochaine édition : 15-19 mars 2027 www.ish.messefrankfurt.com
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Le salon ISH nous a donné l’opportunité d’apprendre tout ce qui concerne l’intelligence artificielle (IA) en tant que chaînon manquant pour le chauffage et le refroidissement durables. Il était question notamment des modes d’utilisation de l’IA pour une consommation économiquement et écologiquement bénéfique de l’énergie, de l’eau et de l’air. Le système énergétique de demain sera davantage intégré et l’IA jouera un le premier rôle dans la synchronisation de tous ses éléments. Cela étant dit, l’IA entraîne aussi certains défis. C’est en partie pour cette raison que son « adoption » se caractérise par une certaine prudence.
Le marché du HVAC a connu une évolution considérable ces dernières décennies. Des améliorations substantielles en ont résulté, notamment le contrôle intelligent pour une plus grande facilité d’utilisation, une réduction de l’impact écologique et une efficacité énergétique accrue. Mais c’est encore une autre dimension qui est atteinte désormais avec l’intégration de l’IA et ses corollaires : le calcul en péri-
phérie de réseau (ou edge computing), l’apprentissage automatique et l’internet des objets (IdO).
Par exemple, l’intégration de l’IdO permet de contrôler et de surveiller en toute transparence les systèmes HVAC, la plupart du temps depuis une interface unique. Bon nombre de bâtiments commerciaux, résidentiels et tertiaires sont ainsi équipés de thermostats, de compteurs et d’autres capteurs intelligents. Le « calcul en périphérie de réseau » offre des possibilités en termes de traitement de données et de temps de réponse (plus) rapides. C’est surtout pour l’industrie, où tout retard même infime dans le temps de réponse peut avoir des conséquences très néfastes, que la valeur ajoutée peut se révéler importante. L’automatisation des systèmes HVAC pilotés par l’IA réduit aussi la nécessité d’intervenir manuellement et se traduit par davantage de précision, moins de gaspillage d’énergie et un meilleur confort pour les occupants des bâtiments.
L’une des principales applications de l’IA dans le secteur réside dans la détection et le diagnostic des défaillances, sous-entendu que l’identification précoce des problèmes améliore la fiabilité du système. L’avantage est double : une réduction des temps d’arrêt et la prévention des dommages. L’apprentissage automatique, quant à lui, aide à prévoir les événements de maintenance nécessaires pour les systèmes HVAC. Il se fonde sur les données historiques, qui servent de fondements à l’apprentissage des algorithmes, afin que ceux-ci reçoivent des informations toujours plus précises, augmentent la capacité des gestionnaires à anticiper les défaillances. De tels mécanismes de contrôles prédic-
tifs permettent de réaliser des économies de 17 à 25 %, comme le montrent des études récentes. Par ailleurs, une telle maintenance prédictive dépend presque toujours de la livraison en temps voulu des pièces détachées. Si la chaîne d’approvisionnement subit des pressions, il est tout à fait possible que l’entretien planifié ne puisse pas se dérouler au moment voulu.
Les systèmes HVAC sont généralement de gros consommateurs d’énergie. Ils représentent souvent, dans les bâtiments, 40 % de la consommation énergétique totale. Avec la mise en œuvre de l’IA, la solution HVAC s’adapte à l’évolution des conditions internes et externes, avec à la clé une amélioration des performances et une réduction de la consommation d’énergie. Les utilisateurs peuvent également adapter davantage leurs appareils de chauffage et de refroidissement à leurs préférences personnelles en termes de température.
L’IA, au-delà de son rôle de facilitatrice dans la prédiction des entretiens, prend aussi de l’importance au niveau de l’optimisation des réglages HVAC. Avec les systèmes de régulation intelligents, chauffage, refroidissement et ventilation peuvent s’adapter à des conditions changeantes en temps réel, pour
une optimisation de la consommation d’énergie et du niveau de confort.
Ces optimisations peuvent intervenir à différents niveaux, tels que la production, la distribution ou la sortie. Différents dispositifs de réglage de l’intelligence artificielle peuvent également collaborer pour obtenir des performances optimales du système. Des études récentes menées par les groupes de recherche EMIB et M4S de l’Université d’Anvers montrent que l’apprentissage automatique peut être mis en œuvre pour des stratégies de régulation avancées. Par exemple, ces équipes ont développé un réglage centralisé par l’IA pour optimiser la température d’entrée dans un système de chauffage collectif. Divers moyens existent afin que plusieurs dispositifs de ce type apprennent les uns des autres sans compromettre la vie privée des utilisateurs. En d’autres termes, nous pouvons non seulement accélérer l’apprentissage des algorithmes par l’IA, mais aussi le faire de manière encore plus générique. De ce fait même, les réglages peuvent être intégralement adaptés aux souhaits et aux attentes des utilisateurs.
Réalité virtuelle
Qui dit intelligence artificielle, dit souvent réalité virtuelle. Ces outils-là aussi peuvent faire passer le secteur HVAC
à la vitesse supérieure, notamment en matière de formation, de visualisation des conceptions et de dépannage.
La mise en œuvre de la technologie du zonage pour la climatisation centralisée et les débits de réfrigérant variables a récemment connu d’importants progrès. La technologie du zonage divise une habitation en différents départements, chacun ayant son propre thermostat. Le système peut ainsi diriger l’énergie des zones inutilisées vers les pièces où il y a de l’activité. Là aussi, les conséquences sur la consommation d’énergie sont bénéfiques.
L’intégration de l’IA dans les systèmes HVAC est en cours depuis un certain nombre d’années. Il n’est donc pas surprenant que les fabricants pionniers en la matière aient déjà déposé de nombreux brevets pour leurs innovations. Ils portent notamment sur des solutions avec des débits de réfrigérant variables et des systèmes de gestion des bâtiments qui prévoient la consommation d’énergie sur la base de l’IA. Les entreprises leaders reconnaissent donc l’énorme potentiel commercial des systèmes pilotés par l’IA et la valeur ajoutée qu’ils apportent à la gestion des bâtiments.
Défis
Les avantages – en particulier à long terme – sont une douce musique à nos oreilles, mais l’intégration de l’IA dans les systèmes HVAC n'apparaît pas comme par magie. L’exercice peut s’apparenter à une course d'obstacles, et l'investissement qu’il suppose peut peser assez lourd. La mise en œuvre comme la maintenance de systèmes d’IA, souvent très complexes, nécessitent également un éventail de compétences. Suivre une formation spécialisée est indispensable pour en acquérir la maîtrise. Si vous préférez vous en décharger complètement, vous devrez faire appel à
des experts. Et comme ce choix peut également peser sur les cordons de la bourse, nombre de petites entreprises hésitent souvent à se lancer dans l’aventure. La formation continue des dispositifs de réglage qui recourent à l’IA est essentielle pour permettre un déploiement à grande échelle et rentable, mais nécessite aussi une certaine puissance de calcul de la part des systèmes de contrôle, ce qui a également un coût.
Deuxièmement, les changements radicaux se heurtent presque toujours à une résistance, qui trouve généralement son origine dans une connaissance insuffisante des possibilités. Une formation ciblée et des informations correctes peuvent venir à bout de cette « opposition ». En outre, de nombreuses personnes se posent des questions d’ordre éthique.
L’intelligence artificielle, dans un premier temps, sera appelée à remplir un rôle de soutien sur le marché HVAC. Alors oui, la technologie permettra de décharger l'installateur de certaines tâches, comme la prévision d’un entretien ou la programmation d’une installation. Plus encore, le potentiel de l’IA est loin d’être épuisé. Il devrait continuer à nous surprendre à l’avenir.
Nous pouvons nous attendre, dans l’ensemble, à ce que l’IA donne un nouvel élan à la robotisation de l’industrie de fabrication, et donc à la fabrication de systèmes HVAC. Nombreuses entreprises hésitent encore à parier franchement sur cette évolution à l’heure actuelle parce que la rentabilité des robots basés sur l’IA n’est pas parfaitement établie. La nouvelle dimension de la robotisation aura un impact majeur sur les processus d’entreprise, il en convient à tout le monde mais beaucoup d’eau coulera encore sous les ponts avant que le secteur tout entier ne s’engage une fois pour toutes dans cette traversée vers l’IA.
Pas moins de 700 personnes ont fait le déplacement pour assister au ForumConstruction du 21 février 2025, au Palais 10 de Brussels Expo. Encore une preuve de l’importance accordée par le secteur aux innovations numériques. Techlink, qui fait partie d’Embuild, avait répondu présente ! L’événement d’information et de networking réservé aux professionnels de la construction nous a permis d’en apprendre davantage sur l’ intelligence artificielle (IA) et ses applications concrètes dans le secteur.
Une table ronde et un orateur principal. Ces deux ingrédients ont toujours été le plat de résistance du ForumConstruction qu’Embuild organise chaque année pendant Batibouw. Et ils le sont restés. Toutefois, trois ateliers pratiques ont précédé le volet traditionnel en plénière. Les entrepreneurs de la construction et de l’installation ont pu s’y former sur des aspects concrets, comme : comment l’IA peut réduire l’administration dans le processus de construction et améliorer la sécurité sur le chantier, mais aussi comment elle peut aider à rédiger de bons messages clés.
36 % des entreprises du secteur travaillent déjà avec l’IA, principalement pour la communication, mais aussi pour accroître la sécurité sur le chantier, et planifier et suivre les projets et chantiers. Tels sont les résultats qui ressortent d’une étude menée par Embuild à l’occasion de son ForumConstruction annuel. « Avec le déploiement de l’IA, nous serons en mesure d’automatiser les tâches répétitives tout au long du processus de construction. Cela réduira le nombre d’erreurs humaines et accroîtra la sécurité sur les chantiers », explique NIKO DEMEESTER r, CEO d’Embuild. « L’IA ne détrui-
Hanne Decoutere, journaliste à la VRT, a modéré un débat sur l’innovation numérique avec Thomas Vandenbergh (Besix), Stijn D’hoore (Furnibo), Asmae Ben Bahida (JustBimIt) et An Parewyck (Industrial Construction Services).
ra pas d’emplois, mais chacun devra l'utiliser afin d'optimiser son travail.
La construction et la rénovation en tant que telles resteront bien sûr une activité physique : seul un avatar peut vivre dans une maison artificielle. »
36 % des entreprises de construction et d’installation travaillent déjà avec l’IA aujourd’hui. Toutes travaillent déjà avec ChatGPT, la moitié (49 %) avec
Copilot. De même, un peu moins de la moitié des entreprises utilisent déjà des applications de traduction, telles que Google Translate et Deepl. Quant à l’application chinoise Deepseek, lancée récemment, 7 % des entreprises de construction et d’installation l’utilisent. En d’autres termes, l’IA est principalement utilisée aujourd’hui pour toutes sortes de communications. Mais elle fait également de plus en plus d’incursions dans le processus
de construction en tant que tel : notamment pour la sécurité et l’analyse des risques (21 %), la planification et la gestion de projets (16 %) et la surveillance de chantiers (11 %).
« Le secteur de la construction et de l’installation a résorbé son retard en matière d’innovation, devenue pour nous le levier d’un surcroît de productivité et de sécurité ! »
NIKO DEMEESTER, CEO VAN EMBUILD
Fait remarquable, 82 % des entreprises de construction qui travaillent déjà avec l’IA estiment qu’elle a un impact positif sur l’efficacité de l’entreprise. « La technologie pour la technologie n’a pas de sens en soi. Sa valeur ajoutée doit être claire et, selon les entreprises de notre secteur, il semble que ce soit le cas », déclare Niko Demeester. Les entreprises de construction et d’installation qui travaillent avec l’IA ne sont cependant pas insensibles à un certain nombre de défis : le manque de connaissances et de compétences (74 %), les préoccupations en matière de protection de la vie privée (41 %), la qualité trop limitée des données (30 %) et la résistance que l’IA suscite au sein de leur personnel (22 %).
Plus de 6 entreprises de construction et d’installation sur 10 (64 %) n’utilisent pas encore l’IA à l’heure actuelle. 69 % d’entre elles prévoient cependant de la mettre en œuvre d’ici un à deux
Le débat a été suivi d’une présentation par l’orateur principal de la journée : Koen De Leus, Chief Economist chez BNP Paribas Fortis. Dans son livre De winnaarseconomie, il décrit les opportunités et les défis de la révolution numérique. Son intervention a été l’occasion de se pencher davantage sur l’évolution économique. Son principal message : les taux d’intérêt seront structurellement plus élevés à l’avenir.
ans, principalement en raison des gains d’efficacité (65 %), de la réduction des coûts (50 %), de l’augmentation de la satisfaction des clients (27 %) et de l’amélioration de la sécurité (15 %).
Près de deux tiers (62 %) des entreprises de construction et d’installation ne s’attendent pas à ce que l’IA entraîne des pertes d’emplois dans le secteur. « Nous ne nous y attendons pas non plus », précise Niko Demeester. « Au contraire, l’IA contribuera à accroître la productivité de nos travailleurs et donc à compenser en partie les pénuries de main-d’œuvre. La construction et la rénovation deviendront de plus en plus efficaces et sûres grâce à la technologie. Mais en fin de compte, il s’agira toujours d’un travail humain . »
La mise en place d’une gestion technique centralisée (GTC) sera obligatoire dans les grands bâtiments tertiaires à partir de 2025. Et si nous pouvions utiliser les données récoltées par cette GTC à d’autres fins que la régulation et le suivi énergétique ? L’utilisation de ces données ouvre la porte à de nouvelles fonctionnalités telles que la maintenance prédictive des installations techniques du bâtiment.
Le système de chauffage, de ventilation et de climatisation (HVAC) d’un bâtiment joue un rôle crucial en matière de confort et de santé de ses occupants. Un système HVAC mal entretenu peut rapidement transformer un espace accueillant en un environnement inconfortable et énergivore.
Dans les grands bâtiments, la maintenance du système est souvent confiée à des entreprises spécialisées. La stratégie de maintenance est alors formalisée par un contrat de maintenance qui spécifie clairement les exigences et les objectifs à atteindre.
Les différents
Au cours de l’exploitation d’un bâtiment, de nombreuses pannes peuvent
survenir et affecter le fonctionnement normal des installations. Ces pannes sont généralement dues à l’usure progressive des composants ou à leur encrassement au fil du temps. Une intervention rapide par un technicien qualifié s’avère dès lors nécessaire. C’est ce que l’on appelle la maintenance corrective (voir schéma à la page 26). Elle peut être programmée en urgence ou de façon différée selon les règles définies dans le plan de maintenance.
Il est également possible de prévenir les risques de défaillance ou de panne par la mise en place d’une maintenance préventive. Contrairement à l’approche corrective, elle permet :
● le maintien du confort et de la santé des occupants
● le maintien de la performance énergétique des systèmes, réduisant ainsi la consommation d’énergie et les émissions de CO2 du bâtiment
● la réduction du nombre d’interventions d’urgence
● la prolongation de la durée de vie des équipements
● la prévention des effets dangereux ou des effets en cascade d’une panne.
La maintenance préventive peut être de deux types : systématique ou conditionnelle.
La maintenance systématique consiste à réaliser des actions préventives à intervalles réguliers, soit en fonction du temps écoulé depuis la dernière intervention, soit en fonction du temps de fonctionnement de l’équipement. Ces actions peuvent inclure des inspections, le nettoyage ou le remplacement de parties de l’équipement (voir notre Guide de l’entretien pour des bâtiments durables). Au niveau réglementaire, la maintenance systématique des installations HVAC doit être effectuée selon les
exigences du programme minimal d’entretien propre à chacune de nos trois Régions.
La maintenance conditionnelle, quant à elle, permet de mieux cibler les actions à mener et les équipements à remplacer de façon préventive. Celle-ci repose sur des observations ou des indicateurs laissant présager l’imminence d’une défaillance. Ainsi, contrairement à la maintenance systématique, elle évite le remplacement prématuré d’équipements encore capables d’assurer leur fonction. Cette méthode demande cependant de récolter des données sur l’élément étudié (équipement, système, …). Elle se décline en deux sous-catégories : la maintenance conditionnelle non prévisionnelle et la maintenance conditionnelle prévisionnelle, souvent appelée maintenance prédictive.
Dans le cas de la maintenance conditionnelle non prévisionnelle, des seuils sont établis sous forme de règles explicites pour certains paramètres de l’installation (débit, température, perte de pression, …), et leur dépassement indique que l’élément étudié pourrait être en train de dysfonctionner. Pour définir des règles appropriées, cette approche nécessite donc une connaissance approfondie du fonctionnement du système et de ses plages de fonctionnement acceptables.
Avec l’avènement des systèmes HVAC modernes équipés de logiciels de gestion technique centralisée (GTC), de nombreuses données relatives aux installations techniques deviennent accessibles. Ainsi, de nombreux équipements bénéficient déjà de la maintenance conditionnelle non prévisionnelle, par le déclenchement d’alarmes en cas de dépassement de seuils prédéfinis.
Pour appliquer la maintenance prédictive, les données sur le fonctionnement de l’installation sont également
SCH ÉMA 1: Les activités de maintenance se distinguent en plusieurs catégories définies par la norme NBN EN 13306.
exploitées. Des méthodes d’analyse plus poussées, utilisant ces données et leur historique, permettent alors de déterminer si l’équipement fonctionne comme attendu. Ces méthodes avancées sont plus performantes, car elles sont capables d’identifier des anomalies plus subtiles et, par conséquent, de détecter des dysfonctionnements à un stade précoce.
Le potentiel de la maintenance prédictive
Dans le cadre de la réglementation PEB, la mise en place d’une GTC sera obligatoire pour les grands bâtiments tertiaires à partir de 2025, et pour les plus petits, à partir de 2030. Les données récoltées sur l’installation seront donc disponibles dans tous les bâtiments concernés. Pour rendre possible la maintenance prédictive, les coûts se limitent alors au développement et à l’intégration de méthodes d’analyse dans l’environnement de la GTC. Si les méthodes de prédiction applicables au bâtiment se multiplient, on peut s’attendre à ce que leur intégration soit facilitée dans les futurs systèmes GTC.
La maintenance prédictive ne concerne pas uniquement les grands bâtiments équipés de GTC. En effet, elle peut aussi être implémentée à l’échelle d’un équipement (chaudière, pompe à chaleur, …) ou de plus petites installations techniques. Les fa-
bricants ont la possibilité d’intégrer dans leur module de contrôle interne des fonctions permettant de prédire l’arrivée d’une panne ou d’améliorer leurs systèmes d’alerte grâce à de nouvelles méthodes d’analyse, en limitant les ‘fausses alertes’.
Afin de suivre ces innovations de près, Buildwise participe actuellement au projet PREMAI (PREdictive Maintenance using AI) qui vise l’implémentation pratique de la maintenance prédictive dans un bâtiment non résidentiel équipé d’une GTC. Ce projet, soutenu par Innoviris, explore le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) pour le développement des méthodes d’analyse de données sur lesquelles se base la maintenance prédictive. L’IA est en effet une approche prometteuse en raison de sa capacité à analyser automatiquement des volumes de données importants et à apprendre les circonstances des pannes en vue de les anticiper.
Cet article a été rédigé dans le cadre de la Guidance technologique C-Tech subsidiée par Innoviris.
SOURCE : Buildwise Magazine juillet-août 2024 (pages 18-19), de S. Bernard, J. Vinel et T. Delwiche.
L’utilisation d’une pompe à chaleur ou d’une autre source d’énergie renouvelable n’assure pas nécessairement que le système sera entièrement durable. Il est impératif de garantir un équilibre optimal dans le système, non seulement pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2, mais aussi pour améliorer le confort. L'équilibrage hydraulique joue un rôle clé dans l'atteinte de cet objectif. Cette technique joue un rôle crucial dans l’optimisation des systèmes de chauffage. Elle permet d’économiser jusqu’à 15-20 % d’énergie dans la plupart des bâtiments, et constitue donc une étape aussi intéressante que nécessaire dans la recherche de solutions durables.
L’optimisation durable d’un système s’obtient par trois biais : une bonne conception, des raccords appropriés pour protéger l’installation et un équilibrage correct. Cet article examine ce qu’implique l’équilibrage hydraulique et en quoi il est indispensable pour une installation efficace et à l’épreuve du temps.
Qu’est-ce que l’équilibrage en hydraulique ?
L’équilibrage hydraulique signifie tout simplement que l’eau du chauffage central circule au bon débit et à la bonne vitesse dans les dispositifs de sortie – tels que les radiateurs et le chauffage par le sol. C’est à ces
conditions que l’eau dispose d’assez de temps pour dégager juste ce qu’il faut de chaleur. Les pièces sont alors chauffées de manière homogène, ce qui baisse les coûts énergétiques et optimise le confort du logement. Cette économie est d’autant plus intéressante pour le portefeuille quand la source de chaleur est une chaudière de chauffage central ou une pompe à chaleur hybride. En plus de voir le coût de votre facture énergétique diminuer et votre confort optimisé, vous contribuez également à réduire vos émissions de CO2
Conséquences d’un déséquilibre
Lorsqu’un système de chauffage cen-
tral n’est pas équilibré hydrauliquement, la répartition de l’eau dans les radiateurs devient inégale. Certains radiateurs, offrant peu de résistance au passage de l’eau, reçoivent un débit excessif, tandis que d’autres, plus éloignés ou desservis par des conduites plus longues et sinueuses, en reçoivent trop peu. En conséquence, ces derniers ne chauffent pas suffisamment.
Ce déséquilibre impacte directement le confort thermique : si la salle de séjour, où se trouve généralement le thermostat d’ambiance, reçoit un débit insuffisant, elle met plus de temps à atteindre la température souhaitée. Par ailleurs, les radiateurs qui reçoivent trop d’eau ne compensent pas
cette différence, car leur puissance de sortie n’augmente que marginalement avec un débit plus élevé.
Enfin, un déséquilibre hydraulique entraîne souvent des températures de retour excessives, ce qui nuit à l’efficacité énergétique du système.
Les risques manifestes d’une installation non équilibrée
Une installation qui n’est pas correctement équilibrée sur le plan hydraulique peut être à l’origine d’une série de problèmes gênants qui mettront à rude épreuve tant le confort que l’efficacité d’un bâtiment. Voici un aperçu des conséquences les plus fréquentes :
● Chauffage insuffisant : dans une installation mal équilibrée, certaines pièces reçoivent trop de chaleur et d’autres n’en reçoivent pas assez. Les différences de température qui en résultent compromettent le confort.
● Coûts énergétiques élevés : un système qui ne fonctionne pas de manière optimale consomme souvent plus d’énergie pour atteindre la température souhaitée. En outre, une installation mal équilibrée consomme souvent beaucoup plus d’eau qu’un système équilibré, ce qui se traduit également par une consommation énergétique plus élevée de la pompe. Autant d’éléments qui se répercutent directement sur la facture d’énergie.
● Surcharge des composants : un déséquilibre dans le système peut entraîner une surutilisation de composants, tels que les pompes et les chaudières. Les risques en matière d’usure, de coûts d’entretien et de pannes s’en trouvent accrus.
● Réduction du confort : une répartition inégale de la chaleur entraîne un climat intérieur incohérent caractérisé par des fluctuations de température et l’absence d’un environnement de vie ou de travail agréable.
● Perte d’efficacité : à défaut de ré-
glages appropriés, le système de chauffage ne fonctionne pas à sa capacité maximale, ce qui entraîne une charge inutile et une baisse d’efficacité.
● Bruits dérangeants : certains bruits, comme les bourdonnements ou les cliquetis dans les conduites et les radiateurs, sont souvent le résultat de bulles d’air ou d’un débit d’eau irrégulier. Ils trouvent leur origine dans un mauvais réglage du système.
La prévention de ces problèmes commence par un bon équilibrage hydraulique, moyen idéal de tirer le meilleur d’une installation, tant en matière de confort que d’efficacité énergétique.
C’est une évidence, l’équilibrage hydraulique prend une importance en constante croissance. La réglementation en la matière le montre parfaitement. Dans le cadre de l’accord européen sur le climat visant à une société neutre en CO2 d’ici 2050, la directive EPBD stipule, entre autres, que les systèmes de chauffage des habitations et des bâtiments utilitaires doivent être équilibrés en ce qui concerne l’hydraulique. Via la directive EPBD, la Commission européenne établit des lignes directrices visant à améliorer la performance énergétique des bâtiments.
Cet accord européen n’a pas encore été adapté aux réglementations régionales, mais ce n’est qu’une question de temps avant que l’équilibrage ne devienne une obligation.
Équilibrage statique
L’équilibrage hydraulique peut intervenir dans deux modes distincts : statique et dynamique. L’équilibrage statique n’a de valeur ajoutée que pour les installations qui ne fonctionnent qu’à pleine puissance. En d’autres termes, tous les systèmes de sortie sont toujours complètement ouverts (la de-
mande de chaleur est donc maximale). L’équilibrage statique passe par des vannes d’équilibrage. La vanne assure une distribution uniforme de la chaleur en limitant ou en augmentant le débit de l’eau du chauffage central dans un certain « strang » (c’est-àdire une section de la conduite). Beaucoup de ces vannes sont réglables, ce qui permet d’établir des débits spécifiques. Certaines vannes sont également équipées de points de mesure destinés à mesurer la différence de pression, ce qui est utile pour vérifier et régler le système. Dans les autres cas, il faut veiller à disposer d’équipements de mesure spécifiques.
L’équilibrage des installations a souvent lieu alors qu’elles fonctionnent à pleine puissance. Mais nombre d’installations tournent à charge partielle, ce qui entraîne une pression et un débit différents de ce pour quoi elles ont été conçues. Dans ces situations, l’équilibrage dynamique est la meilleure solution.
Les systèmes sont soumis à des conditions en constante évolution étant donné que la grande majorité des installations ne fonctionnent pas à pleine charge. Cela peut poser problème lorsque vous n’avez pas un bon contrôle de la pompe ou que vous utilisez encore une ancienne pompe à trois positions. En effet, la pompe peut parfois générer une pression trop élevée par rapport à la taille du petit orifice du robinet du radiateur, ce qui entraîne des débits excessifs et des sifflements gênants. En raison des conditions constamment changeantes, l’installation fonctionne presque toujours à charge partielle, ce qui signifie que tous les radiateurs ne sont pas toujours entièrement ouverts.
Dans ce contexte, il est recommandé d’utiliser des vannes d’équilibrage dynamiques, qui offrent une grande précision dans les situations
de charge partielle. Ces vannes ajustent automatiquement le débit en fonction de l’évolution de la demande thermique, garantissant ainsi que la quantité d’eau circulant dans le système reste constante. Grâce à ce mécanisme, l’installation peut maintenir un équilibre optimal, qu’elle soit en charge partielle ou pleine, tout en évitant une consommation excessive d’énergie et de gaz.
Dans les bâtiments neufs, l’équilibrage se révèle souvent être un jeu d’enfant. Les débits de conception sont équilibrés en fonction des vannes d’équilibrage, souvent dès l’usine, et le tour est joué. L’équilibrage est un tant soit peu plus difficile dans les projets de rénovation, où les débits de conception ne sont pas connus. Mais cela ne doit pas empêcher l’installa-
Caleffi, entre autres, propose des solutions idéales pour les anciens bâtiments équipés de radiateurs, qui ne permettent pas d’envisager une rénovation complète du système. Ces vannes sophistiquées combinent des fonctions thermostatiques et d’équilibrage pour optimiser les performances et minimiser la consommation d’énergie.
teur d’estimer correctement la situation grâce à ses connaissances et à son expérience. Et si aucun équilibrage n’a été fait auparavant vous constaterez certainement une économie.
Important : chaque bâtiment et
chaque projet de rénovation nécessite une approche spécifique. Il existe de nombreux types de vannes d’équilibrage sur le marché, chacun ayant ses propres spécificités. Demandez conseil et assistance à votre grossiste ou à votre fabricant.
Le 18 mars dernier, Techlink a tenu sa réunion régionale pour la Wallonie à Gembloux, un moment fort de ce début d’année. Dans une atmosphère conviviale et constructive, les Administrateurs des sections provinciales ont été conviés à faire le point sur les réalisations de 2024 – une année marquée par des défis relevés avec brio et des avancées significatives pour notre secteur.
Cet événement a également permis d’aborder les ambitions et les projets de Techlink pour 2025. Échanges d’idées, partages d’expériences et regards tournés vers l’avenir ont rythmé cette rencontre, placée sous le signe de la transparence, de l'engagement et de la collaboration. ↗
Le 18 mars 2025, les administrateurs se sont présentés en grand nombre à l'hôtel Les 3 Clés. Notre CEO, Eric Piers, et notre Managing Director, Kris Van Dingenen, ont pris la parole.
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De gauche à droite : Christophe Rucquoy, Andrea Galetta, Rudo Bonni et Pierre-Olivier Glineur, réunis à l’occasion d’une réunion suivie d’un repas aussi convivial qu’animé.
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Les premières réunions du nouveau groupe de travail « Contrôle/entretien périodique HVAC » de Techlink ont eu lieu en février et mars 2025. Leur thème principal était « La durabilité du chauffage en Flandre ». Ce groupe de travail a pour objectif spécifique de développer une vision sur l’entretien préventif et périodique ou le contrôle d’une installation HVAC, avec une attention particulière pour son fonctionnement durable, fiable et écologique. Dans la perspective de la transposition obligatoire de la directive européenne EPBD (UE) 2024/1275 du 24/04/2024, l’adaptation de l’arrêté relatif à l’entretien devient un point de travail important pour l’administration flamande, le VEKA.
La révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) a entraîné des changements majeurs pour le secteur du bâtiment à partir de 2024. Le nouveau texte vise à atteindre un parc immobilier sans émissions d’ici 2050 et impose des exigences plus strictes en matière de performance énergétique des bâtiments résidentiels et non résidentiels ainsi que des installations qui y sont utilisées. Pour l’installateur que vous êtes, ces évolutions peuvent se traduire par des règles plus strictes, de nouvelles obligations, mais aussi des opportunités de vous démarquer sur un marché en rapide évolution.
La suppression progressive des combustibles fossiles constitue l’un des principaux objectifs de la directive EPBD. À partir de 2025, aucune subvention ni aucun avantage financier ne peut plus être octroyé pour l’installation de chaudières individuelles au gaz ou au mazout. L’accent sera davantage mis sur les systèmes hybrides et les installations fonctionnant en grande partie à partir d’énergies renouvelables, telles que les pompes à chaleur, les chauffe-eau solaires et les systèmes à énergie solaire thermique. L’installateur, en d’autres termes, se doit de
se préparer à une demande croissante pour ces alternatives durables.
exigences pour les installations techniques
L’EPBD stipule que ce sont les performances du système qui priment, et non plus celles des appareils ou composants individuels. Il faut donc tenir compte de l’ensemble du système lors de l’installation, du remplacement ou de la rénovation : dimensionnement, réglage, régulation, équilibrage hydraulique et efficacité énergétique. Vous serez également responsable de la transmission correcte de ces données au propriétaire du bâtiment. Les informations concerneront notamment le type d’installation, le rendement, la puissance, les réglages et la consommation d’énergie.
Les technologies intelligentes et le monitoring vont prendre le dessus
L’application de l’automatisation des bâtiments et de la gestion de l’énergie s’applique obligatoirement aux grands bâtiments non résidentiels équipés d’installations de plus de 290 kW, et cela depuis fin 2024. Cette obligation sera renforcée à partir de 2029 pour les installations de plus de 70 kW. Les systèmes intelligents doivent être capables de mesurer, d’analyser, d’ajus-
ter et de rapporter la consommation d’énergie. Le contrôle de la qualité de l’air intérieur et la régulation automatique de l’éclairage deviendront également obligatoires à terme, dans la mesure où cela est techniquement et économiquement réalisable.
Que pouvez-vous faire en tant que membre de Techlink ?
La directive EPBD 2024 exige donc des mesures, mais offre également de nombreuses opportunités aux installateurs.
Techlink a pour objectif de donner une orientation claire aux choix politiques futurs, lors de l’évaluation et de l’optimisation de la performance énergétique globale des installations de climatisation, tant lors de leur première mise en service que lors de leur remplacement.
N’hésitez pas à participer activement aux discussions avec vos collègues installateurs concernés et à contribuer ainsi à définir la position de Techlink en rejoignant ce groupe de travail.
VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER ?
Contactez votre Account Manager Dirk Baetens à l’adresse consult@techlink.be.
Techlink est votre partenaire de confiance dans la transition énergétique et représente toutes les entreprises d’installation (électricité et HVAC/sanitaire). En tant que fédération professionnelle belge, Techlink rassemble également les fabricants, distributeurs et entreprises actives dans la
maintenance technique et la gestion de l’énergie, qui font partie de notre écosystème des installations multifonctionnelles.
C’est pourquoi Techlink est l’une des voix les plus influentes dans le débat sociétal sur la transition énergétique en Belgique.
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Lobbying pour le bien-être du secteur
Participation à nos événements nationaux et régionaux, formations et sessions d’information
Organisation d’Install Day, le salon professionnel du secteur de l’installation
Campagne installtomorrow.be pour l’installateur de demain
Informations sectorielles via nos newsletters et magazines (Power+ et Heat+)
Un chauffe-eau électrique, intelligemment contrôlé, peut donner de bons résultats grâce au surplus énergétique généré par une installation photovoltaïque. En revanche, la production en hiver demeure particulièrement faible, tout comme celle des chauffe-eau solaires. Pour garantir une utilisation durable des chauffeeaux électriques, un contrôle intelligent est indispensable, notamment avec la tarification dynamique. Par ailleurs, plusieurs facteurs doivent être pris en compte en ce qui concerne les pertes énergétiques.
Dans une résistance électrique, la conversion de l’électricité en chaleur reste efficace, quelle que soit la température : 1 kWh d’électricité produit 1 kWh de chaleur. La performance énergétique d’un chauffe-eau électrique se réfère donc uniquement à la qualité de l’isolation, car des pertes à l’arrêt peuvent, bien entendu, se produire. Pour mieux interpréter les classes énergétiques, nous donnons un aperçu des différentes représentations dans le tableau 1.
La perte à l’arrêt indiquée pour chaque classe énergétique correspond à une température de l’eau de 65 °C pour une température ambiante
de 20 °C. Différentes unités, facilement convertibles, sont utilisées (W, kWh/jour ou kWh/an). Par exemple : une perte de puissance de 62,5 W correspond à 0,0625 x 24 = 1,5 kWh par jour ou à 1,5 x 365 = 548 kWh par an. En période froide, il ne s’agit pas d’une perte réelle, à condition que le chauffe-eau soit installé dans le volume protégé. Ce n’est cependant pas optimal sur le plan énergétique parce que la chaleur est produite avec une résistance électrique (COP = 1) et non avec une pompe à chaleur (COP = +/3). En été, les pertes à l’arrêt en l’intérieur peuvent même entraîner une surchauffe. Un chauffe-eau bien isolé présente donc plusieurs avantages.
Les pertes à l’arrêt d’un chauffe-eau électrique dépendent non seulement de la qualité de l’isolation, mais aussi du dimensionnement. Lorsque la température de conception est plus basse, le chauffe-eau doit être de plus grande capacité, ce qui augmente son coût. Cela n’a aucun effet sur la production de chaleur car une résistance convertit toute l’énergie électrique en chaleur, quelle que soit la température. En revanche, une température d’eau plus faible entraîne moins de pertes à l’arrêt, malgré des dimen-
Chauffeeau électrique classe énergétique
La perte (de chaleur ou d’électricité) est inférieure à : W kWh/jour kWh/an
sions plus importantes. Les fabricants qui affirment que la quantité d’eau de douche disponible à la température d’utilisation (40 °C) équivaut à 2,5 fois le volume du chauffe-eau supposent une température de recharge de 85 °C. Un chauffe-eau dont les dimensions ne sont supérieures que de 15 % permet de disposer de la même quantité d’eau à 40 °C avec une température de recharge de 60 °C, et non de 85 °C. Par rapport au volume, ce chauffe-eau plus grand a une surface de perte plus petite (50 % de volume en plus pour seulement 31 % de surface en plus). Par conséquent, les pertes de chaleur sont inférieures de 19 % à qualité d’isolation égale. Il est donc préférable d’opter pour un chauffe-eau plus grand (le surcoût est faible et cela ne prend pas beaucoup plus de place) mais avec une température de recharge plus basse.
AUTEUR:
ing. Eddy Janssen, ancien professeur et président du département Énergie de l’Université d’Anvers.
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Moteur
Le 11 février 2025 marquait la Journée internationale des femmes et des filles de science. Le Womenpreneur & VINCI Energies Award 2024 a honoré le talent des femmes entrepreneuses et ingénieures ! Ce prix récompense des femmes inspirantes qui se distinguent dans le secteur technologique et industriel grâce à leurs idées novatrices et à leur esprit d’entreprise. Il a pour vocation d’inspirer les talents féminins dans le domaine des STEM. Techlink, présente à la cérémonie, soutient sans réserve l’initiative « Women in Technology. »
L’événement a débuté par une table ronde intitulée « Women in tech: Pioneers of innovation in Belgium » Ndlr : les femmes dans la technologie : pionnières de l’innovation en Belgique. Des femmes talentueuses dans le domaine des STEM y ont partagé leur carrière, leurs succès et leur vision de l’avenir de la technologie. Elles ont aussi abordé l’importance d’une plus grande représentation des femmes dans le secteur. Après la remise des prix, la cérémonie s’est achevée par un dîner de gala et un événement de networking.
Une récompense pour le travail de recherche
Ce prix, qui en est à sa deuxième édition, est une initiative de Womenpreneur, une association qui soutient les femmes dans l’entrepreneuriat du
Le Womenpreneur & VINCI Energies Award 2024 est décerné à Valerie Willems, une ingénieure récemment diplômée.
monde technologique, et de VINCI Energies. Les partenaires souhaitent avec ce prix mettre en lumière les talents féminins dans le domaine des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Valérie bénéficiera d’un contrat à durée indéterminée, et passera par les quatre départements stratégiques de VINCI Energies avec un coaching personnalisé, afin de développer ses compétences et de découvrir le département qui correspond à ses ambitions.
« Ce prix m’ouvre les portes d’un monde d’opportunités et souligne l’engagement de VINCI Energies en faveur de la diversité et de l’inclusion. Il offre non seulement une expérience professionnelle unique, mais aussi la possibilité de contribuer à des projets durables et innovants.
Vous êtes une jeune diplômée de l’enseignement supérieur et vous souhaitez contribuer aux changements indispensables dans le monde des technologies ? Saisissez cette opportunité et participez », témoigne Valérie Willems, ingénieure de projet chez VINCI Energies Belgique et lauréate du Womenpreneur & VINCI Energies Award 2024.
Selon l’UNESCO, seulement 34 % des diplômés dans les domaines des STEM sont des femmes et seulement 28 % des scientifiques et des ingénieurs sont des femmes. Marc Lemaire, Deputy Managing Director chez VINCI Energies Europe North West : « Les femmes sont essentielles à la croissance et à l’innovation dans les secteurs technologiques et industriels. Ces chiffres montrent que malgré leur précieuse contribution au progrès, elles se heurtent encore à des obstacles persistants. Ce prix est un moyen pour nous de mettre en lumière le talent féminin, d’inciter les jeunes femmes à faire carrière dans les technologies. L’idée est de rassembler les professionnels des STEM, les étudiants et les chefs d’entreprise pour favoriser le changement et la diversité des genres dans le secteur. »
GEERT VERSCHRAEGEN , Teamleader Legal Department chez Techlink, était présent à la cérémonie et note que des initiatives comme celles-ci sont cruciales pour renforcer la présence des femmes dans les professions techniques et industrielles. Techlink, en sa qualité de fédération industrielle, soutient évidemment cette initiative et souhaite bonne chance à Valerie dans son nouveau défi chez VINCI Energies Belgium !
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Dans cet article, nous nous consacrons à la proposition de loi introduite par Vooruit le 13 mars visant à augmenter et à adapter le montant maximum du chèque-repas en fonction de l'augmentation du coût de la vie. Dans l’exposé des motifs, il est précisé que l’intervention maximale des employeurs est actuellement limitée à 6,91 euros. La dernière révision de ce montant date du 26 mai 2015. La proposition de loi crée la possibilité d’apporter, conformément à l’accord de gouvernement du 31 janvier 2025, les ajustements suivants aux chèques-repas.
Alors que la contribution maximale de l’employeur s’élève actuellement à € 6,91, la proposition de loi prévoit les augmentations suivantes :
● Une première augmentation de € 2 à partir du 1er mai 2025 ;
● Une seconde augmentation de € 2 à partir du 1er mai 2027.
De cette manière, l’augmentation des chèques-repas coïncidera également avec les négociations bisannuelles de l’accord interprofessionnel, qui se répercutent ensuite au niveau des secteurs et des entreprises.
Accord du gouvernement fédéral : un aperçu des mesures relatives au marché du travail et au droit du travail
L'accord du gouvernement fédéral issu de la composition du gouvernement De Wever I a déjà fait couler beaucoup d'encre. Vous avez peut-être lu que l'accord de coalition contient des mesures importantes qui auront un impact sur les employeurs du secteur electro & HVAC et, plus particulièrement, dans le domaine des ressources humaines, où le marché du travail, la fiscalité et les pensions font l'objet d'une réforme en profondeur.
Notre équipe juridique a analysé l'accord de coalition et s'est concentrée sur les mesures relatives au marché du travail et au droit de l'emploi susceptibles de vous concerner. Ce faisant, elle fait le lien avec les aspects sectoriels.
A lire sur notre site internet (www.techlink.be) ou via le code QR ci-dessous :
La proposition de loi va encore plus loin et stipule que, dans les secteurs ou entreprises où les chèques-repas n'existent pas encore ou ne sont pas octroyés à leur plafond légal, un plan de croissance doit être négocié entre les partenaires sociaux. Au plus tard le 1er janvier 2028, chaque travailleur devra avoir droit à un chèque-repas au montant légal maximal.
Et ce n'est pas tout. En plus des augmentations mentionnées ci-dessus, la proposition prévoit que la valeur du chèque-repas suivra automatiquement l’évolution du coût de la vie via un mécanisme d’indexation. À partir de 2029, chaque 1er janvier, le montant maximal sera automatiquement ajusté en fonction du nombre de dépassements de l’indice pivot au cours de l’année précédente, sans modification des conditions sociales ou fiscales applicables aux chèques-repas.
Afin d'éviter tout conflit avec la législation sur la norme salariale, il est prévu d'exclure désormais les chèques-repas du calcul de cette norme.
Analyse ci-dessous est basée sur des textes en projet et sous réserve de publication au Moniteur belge.
Le gouvernement ne détermine que le montant maximal exonéré fiscalement et socialement, lequel est fixé par arrêté royal. L'introduction du chèque-repas en tant que tel, ainsi que son montant, relèvent toutefois d’une convention collective sectorielle, d’une convention collective d’entreprise ou d’un accord individuel avec le travailleur. L'employeur n'est donc pas obligé d'octroyer le montant maximal des chèques-repas, une somme inférieure est possible.
Tous les secteurs ne rendent pas obligatoire l’octroi des chèques-repas. Certains secteurs les octroient, mais à un montant inférieur au maximum autorisé. Chez Techlink, nous avons toujours soutenu le principe selon lequel les entreprises doivent avoir la liberté de décider elles-mêmes de l’introduction des chèques-repas.
L'augmentation du montant maximal du chèque-repas ne signifie donc pas automatiquement que les travailleurs recevront davantage de chèques-repas. Les conventions collectives ou accords individuels qui régissent leur octroi devront également être adaptés. Ou pas... ?
Il est clair que cette proposition de loi constitue une entrave au dialogue social. En effet, en imposant l’octroi obligatoire des chèques-repas au montant maximal d’ici le 1 er janvier 2028, le gouvernement intervient directement dans les négociations sociales.
Si les employeurs sont en principe ouverts à une augmentation de cet avantage salarial fiscalement et socialement avantageux, ils s’opposent à son instauration obligatoire. Cela va à l’encontre du bon fonctionnement du dialogue social. Nous observons également avec une grande vigilance l’intention du gouvernement de supprimer progressivement d’autres chèques existants (chèques éco, chèques culture, etc.) en échange de cette augmentation. En effet, dans de nombreux secteurs, y compris le secteur de l'électricité, les écochèques ont été introduits par le biais de conventions collectives sectorielles. Nous voyons ainsi avec inquiétude la pression exercée par ces interventions fédérales sur le dialogue social.
EN SAVOIR PLUS ?
Techlink suit évidemment ce dossier de près et prendra les mesures nécessaires pour garantir un dialogue social libre. Si vous avez des questions sur l'introduction ou l’octroi des chèques-repas, vous pouvez toujours contacter l'équipe juridique de Techlink via consult@techlink.be.
SOURCE :
Proposition de loi du 13 mars 2025 visant à augmenter et adapter le montant maximal du chèque-repas à l'évolution du coût de la vie, Parl.St. Chambre 2024-2025, n° 0785.
La guerre des talents est l’un des plus grands défis dans notre secteur. Avec notre campagne digitale Install Tomorrow, nous souhaitons y apporter une réponse. Cette année, nous sommes allés encore plus loin en organisant un événement live à Walibi. Les jeudi 24 et vendredi 25 avril, près de 2000 participants – élèves et accompagnateurs des filières HVAC-San et électro – ont participé à notre Install Tomorrow Experience Day, une initiative de Techlink entièrement consacrée à la prochaine génération d’installateurs. Cet événement fut une montagne russe d’émotions et de moments inoubliables dont on parlera encore longtemps ! Photos : ©Aurore Delsoir
En tant que fédération, Techlink est depuis plusieurs années activement impliquée dans la promotion des métiers techniques et dans l’attractivité des formations associées. Install Tomorrow Experience Day s’inscrit parfaitement dans cette mission : inspirer les jeunes et leur faire découvrir des opportunités de carrière concrètes dans un secteur d'avenir.
Exposants
Avec Install Tomorrow Experience
« Le fait de pouvoir visiter les coulisses et participer à des ateliers était vraiment une opportunité formidable pour montrer à nos jeunes la beauté du métier. »
UN ENSEIGNANT
Day, nous avons offert aux élèves une version plus éducative d’Install Day. L’événement s’est tenu sur une surface de 2.000 m² avec un parcours fixe. Chaque groupe scolaire a pu découvrir 30 exposants (voir plan). Pas de stands classiques, mais des ateliers interactifs, des activités pratiques, des expériences immersives en réalité virtuelle, etc.
Une génération inspirée par la technique
Les exposants ont présenté leurs der-
1 Bosch Power Tools
2 Caleffi International N.V.
3 Facq
4 Viega Belgium
5 Begetube
6 Daikin Airconditioning Belgium
7 Spie Belgium
8 Hager Modulec
9 Schneider Electric
10 Genetec
11 VINCI Enegies Building Solutions
12 Euro-Index
13 Cintropur
14. VMA Sud SA
15. Cebeo
16. Instamobile
17. Velleman Group NV
18. Fernox
19. Vaillant
20 ATS Groep
21 Volta
22 Buildwise
23 Cleantechpunt
24 Het Beroepenhuis
25 UC Leuven-Limburg Technieken wetenschap- academie
26 Innoptus Solar Team
27 Construcity
29. UGent Racing
30. Techlink
« Quelle sortie éducative enrichissante : c’est bien mieux qu’une visite de musée. »
UN ÉLÈVE
nières innovations technologiques aux étudiants, avec des ateliers interactifs et même un aperçu exclusif des coulisses techniques de Walibi : tout était réuni pour une immersion enrichissante et ludique dans le monde fascinant de la technique.
Ces élèves de 4e, 5e ou 6e année technique avaient choisi l’électro ou HVAC-San, parfois par passion,
Pionnier de la transition énergétique et de la transformation digitale, VINCI Energies Belgium met son expertise au service de l’industrie, des infrastructures et du tertiaire pour optimiser leurs performances énergétiques et technologiques, dans plus de 57 pays. Avec plus de 90.000 collaborateurs et une forte culture de l'innovation, VINCI Energies œuvre chaque jour pour un avenir plus durable.
« Sponsoriser cet événement est bien plus qu'un acte de communication. C’est un investissement dans les professionnels de demain, ceux qui rendront possible la transition énergétique et numérique. » – Michèle Geoffroy, HR Manager chez VINCI Facilities Belgium & VINCI Energies Building solutions
parfois par curiosité… mais tous sont repartis des étoiles plein les yeux.
Selon enseignants, élèves et professionnels, l'effet était clair : ces journées ont véritablement contribué au choix d'études et à la motivation des jeunes pour ces métiers en pénurie.
Objectif de l'événement
« À une époque de transition énergétique et d’évolution technologique rapide, il est crucial d'inspirer et de former aujourd'hui les professionnels de demain », souligne CAROLE METZMACKER, Marketing & Communication Manager chez Techlink. « Cet événement a permis aux jeunes de découvrir autrement les métiers techniques – par l’expérience et l'immersion – et de se projeter dans leur avenir. »
WILFRIED DE GREEF, Education & Skills Manager chez Techlink, ajoute : « C’était une journée pour initier les jeunes aux métiers de l'installation, les inspirer, les mettre en contact avec des professionnels du secteur, et leur montrer toutes les possibilités offertes par notre filière en pleine mutation. « Il est essentiel d’encourager toujours plus de jeunes à s’orienter vers les métiers manuels et techniques. Ce n’est pas un décret qui changera les choses,
La visite de la Ministre de l’Enseignement francophone, Valérie Glatigny, le jeudi matin, a été un moment fort de l’événement, confirmant la volonté politique de renforcer les ponts entre écoles, entreprises et institutions.
mais la capacité à éveiller leur curiosité, à leur montrer des perspectives concrètes et valorisantes. L’Install Tomorrow Experience Day, organisé sur le site de Walibi, illustre bien cette approche en associant découverte professionnelle et plaisir. Ce secteur regroupe l’ensemble des métiers techniques indispensables à la transition énergétique. Ce sont des professions dont l’image évolue positivement, car elles s’avèrent cruciales pour notre avenir. Leur importance sociétale est aujourd’hui immense et de plus en plus reconnue.” – VALÉRIE GLATIGNY, Ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Enseignement pour adultes.
Tous les membres et partenaires de Techlink étaient invités à découvrir les efforts incroyables réalisés, autour d’un verre et de quelques bouchées. Des échanges chaleureux avec les exposants et entre collègues ont rythmé cet afterwork, dans une ambiance détendue et dynamique.
confirme son rôle de plateforme inspirante
Avec cet événement d’envergure, Install Tomorrow confirme son rôle incontournable de développement des talents et de réponse aux défis du
Depuis 50 ans, Velleman Group nv met l'innovation au service des passionnés de technologie. Fondée en 1974, cette entreprise belge est devenue une référence mondiale dans les kits de construction électroniques, modules et instruments, avec aujourd'hui plus de 16.000 produits pour les consommateurs et les makers. Active dans 80 pays, Velleman continue de repousser les limites de l'innovation.
« Un événement comme l’Install Tomorrow Experience Day est important pour nous : en deux jours, nous rencontrons de nombreux jeunes et pouvons présenter notre marque et nos produits à tous les futurs installateurs. Ce fut bien plus qu’une vitrine : à travers des démos interactives, des ateliers pratiques et beaucoup d’enthousiasme, nous avons, je l’espère, inspiré de nombreux élèves à choisir une carrière dans la technique. » – Yves Bryse, Chief Operating Officer chez Velleman Group.
secteur de l’installation en Belgique. Techlink croit fermement en l’importance d’inspirer et de soutenir les jeunes dans leur orientation professionnelle. Nous poursuivrons cette mission dans les années à venir !
Un livret complémentaire est également joint au magazine.
https://installtomorrow.be/fr/experience-day/
Le 15 avril dernier, une délégation de Techlink, emmenée par son CEO Eric Piers, a été reçue par Eléonore Simonet, Ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME. Cette rencontre avait pour but de présenter les enjeux majeurs auxquels le secteur de l’installation fait face, notamment en matière de pénurie de ma in-d’œuvre, et de mettre en lumière les initiatives concrètes de la fédération pour y répondre.
Techlink, acteur clé de la transition énergétique
En ouverture de la réunion, Eric Piers a rappelé la mission et le périmètre d’action de Techlink : la plus grande fédération belge représentant l’écosystème des installations techniques, des fabricants aux distributeurs, en passant par les sociétés de maintenance et les installateurs. Avec quelques 3000 entreprises membres, occupant plus de 73 000 travailleurs à temps plein, Techlink est un maillon essentiel de la transition énergétique en Belgique.
ERIC PIERS a expliqué à la Ministre que les entreprises du secteur génèrent
plus de 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires et ajoutent 8,3 milliards d’euros de valeur à l’économie nationale, des chiffres en forte hausse depuis 2010. Mais derrière ces résultats se cache une tension croissante sur le terrain.
En effet, les chiffres liés à la pénurie de main-d’œuvre sont préoccupants : près de 3000 postes vacants dans les domaines de l’électricité, du chauffage et de la plomberie, sur un total de 16.155 emplois non pourvus dans la construction (source : Statbel). Et ce n’est que le début : 30.000 nouveaux postes devront être créés d’ici 15 ans pour accompagner les objectifs climatiques et énergétiques européens à l’horizon 2050.
« L’avenir de la Belgique se construit par ses talents techniques. Il est temps d’agir, ensemble. »
ERIC PIERS, CEO DE TECHLINK
Notre CEO a insisté sur les causes structurelles de cette crise : vieillissement de la population active, manque d’attractivité des filières techniques auprès des jeunes, et montée en complexité technologique exigeant des compétences nouvelles.
Des solutions concrètes mises en place par Techlink
Face à ce défi, Techlink ne reste pas les bras croisés. La fédération a déployé plusieurs actions de sensibilisation à destination des jeunes : soutien à des concours techniques comme le Meilleur Élève Chauffagiste en Wallonie
ou Install Skills en Flandre, participation à des événements comme la Solar Olympiade, mais surtout, le lancement d’un événement d’envergure nationale : Install Tomorrow Experience Day. (voir livret ci-joint pour toutes les infos relatives à cet événement)
Cette rencontre avec la Ministre Simonet marque une étape importante dans le dialogue entre les fédérations professionnelles et les autorités publiques. Techlink appelle à une mobilisation conjointe des entreprises, des écoles et des pouvoirs publics pour répondre à la guerre des talents qui menace la transition énergétique.
Parce que le temps, c’est de l’argent
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sur les pompes à chaleur en rénovation
Installer une pompe à chaleur dans le cadre d’un projet de rénovation ? Est-ce possible ? Bien sûr !
Buildwise a rassemblé pour vous les points importants à prendre en compte pour réussir l’installation d’une pompe à chaleur en cas de rénovation. Voici six courtes vidéos pour clarifier les questions les plus cruciales.
1. Installer une PAC en rénovation, est-ce possible ?
Une pompe à chaleur bien dimensionnée et adaptée peut être plus efficace et économe en énergie !
2. Quelles sont les technologies de PAC existantes et les dernières évolutions ?
En savoir plus sur les technologies actuelles en matière de pompes à chaleur et sur les développements les plus récents.
3. Calculer les besoins de chaleur – une étape incontournable !
Le calcul du besoin de chaleur est crucial. Ces outils vous permettent d’offrir à votre client le meilleur résultat possible.
4. Peut-on réutiliser les radiateurs existants avec une PAC ?
Découvrez les possibilités de réemploi de radiateurs existants avec une nouvelle pompe à chaleur ainsi que les avantages du chauffage par le sol.
5. La PAC peut-elle également produire l’eau chaude sanitaire ?
La production d’eau chaude sanitaire à l’aide d’une pompe à chaleur et comment optimaliser certains systèmes pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire.
6. Comment nettoyer et adapter l’installation existante pour protéger la PAC ?
Astuces essentielles pour le nettoyage et l’adaptation de l’installation actuelle afin de protéger la pompe à chaleur. Pour une efficacité maximale, faites fonctionner les systèmes à la température la plus basse possible !
Scannez ce code QR pour accéder à notre page Pompes à chaleur en rénovation et regarder les vidéos.
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Le métier de chauffagiste, toujours en pénurie selon le Forem, a été mis à l'honneur ce mercredi 9 avril 2025 au Collège des Aumôniers du Travail de Charleroi. La 7e édition du Concours du Meilleur Élève Chauffagiste de Wallonie a réuni 26 élèves répartis en 13 binômes, venus de toute la Fédération WallonieBruxelles. Tous étaient présents pour relever un défi technique de taille, dans une ambiance de saine compétition et d’échange.
Un concours technique… et profondément humain
Dès 9h, les élèves ont reçu le plan d’une installation de chauffage, comprenant installation de radiateur, raccordement à la chaudière et installation d’un système de chauffage au sol, à réaliser en moins de six heures. Le jury — composé de professionnels du secteur — a évalué chaque réalisation sur base de critères stricts : rigueur technique, précision, sécurité, et esprit d’équipe.
Ce dernier critère a pris tout son sens lorsqu’un élève de l’Institut Technique Cardinal Mercier de Bruxelles, abandonné au dernier moment par son coéquipier, s’est retrouvé seul face à l’épreuve. Dans un magnifique élan de solidarité, plusieurs autres élèves,
déjà bien avancés dans leur propre projet, sont venus spontanément lui prêter main-forte. Une belle démonstration de camaraderie et d’entraide, qui rappelle que le travail d’équipe est au cœur de ce métier exigeant.
Comme chaque année, une épreuve bonus créative — cette année encore, la réalisation d’un cœur en cuivre — est venue départager les finalistes.
Les lauréats 2025 : de gauche à droite, le binôme gagnant de l’Athénée Royal Jourdan de Fleurus, celui de l’Institut Sainte-Anne de Gosselies et enfin, les élèves du CEFA de l’Athénée Royal de Bastogne-Houffalize.
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palmarès 2025
Après une journée intense, le jury a désigné les grands gagnants de cette édition 2025.
La première place a été décrochée par l’équipe de l’Athénée Royal Jourdan de Fleurus, grâce à une installation soignée et particulièrement bien exécutée.
La seconde place revient aux élèves du CEFA de l’Institut Sainte-Anne de Gosselies, très appréciés pour leur précision et leur méthode.
Enfin, la troisième place est attribuée au CEFA de l’Athénée Royal de Bastogne-Houffalize, qui a su allier efficacité et esprit d’équipe tout au long de l’épreuve.
Tous les participants ont reçu une attestation de participation, un atout valorisant pour leur parcours professionnel.
Le concours a été rendu possible grâce
au soutien de Techlink, qui continue de valoriser les filières techniques dans le cadre de sa campagne Install Tomorrow, et au sponsor principal de l’événement, Ridgid, marque emblématique dans le secteur des outils professionnels.
Les gagnants sont repartis avec du matériel de qualité — dont des sertisseuses Ridgid — tandis que chaque participant a reçu un sac contenant divers surprises offertes par Techlink et Ridgid.
route vers 2026 !
Cette édition 2025 confirme le succès grandissant du concours, tant par la qualité des épreuves que par la richesse humaine de l’expérience vécue. Rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle édition encore plus inspirante !
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Le jeudi 6 février 2025, au Futurebuild Belgium, nous avons assisté à une présentation en duo avec le CEO de Weishaupt et Wannes Van den Branden, directeur général de VDB Engineering. Ils ont abordé le thème du « climat intérieur durable dans le développement de projets et les bâtiments (résidentiels) collectifs ». L'expertise de Wannes en matière d'économie d'énergie, de circularité et de récupération de chaleur a immédiatement été remarquée, ce qui a donné lieu à un entretien avec lui.
Est-ce l’expérience pratique acquise au cours de vos études d’ingénieur industriel en électromécanique qui vous a directement poussé, avec votre camarade Jelle Van den Brande, à créer votre propre bureau d’études fin 2018 ? Bien que la volonté d'investir dans les énergies renouvelables soit clairement présente chez les particuliers, nous constatons qu'ils manquent souvent de conseils réfléchis durant
le processus de construction. Certains aspects cruciaux tels que le dimensionnement, le choix du système et la simulation de la consommation annuelle sont trop souvent insuffisamment étayés, voire complètement ignorés. Avec l'augmentation des prix de l'énergie et le renforcement des réglementations en matière de performance énergétique (PEB), disposer d'une installation efficace est aujourd'hui essentiel, et non plus optionnel. Installer des technologies
renouvelables sans étude préalable conduit non seulement à une utilisation inefficace de l'énergie, mais compromet également le retour financier sur investissement.
Une installation mal adaptée au mode de consommation réel ou à l'enveloppe du bâtiment, par exemple, peut conduire à un surdimensionnement entraînant des coûts inutiles, ou à un sous-dimensionnement entraînant une perte de confort et une demande
Un plan énergétique bien pensé est essentiel pour faire des choix durables à long terme.
WANNES
VAN DEN BRANDEN
d'énergie supplémentaire. Dans les deux cas, il n'est plus question d'investissement rentable, mais d'un système structurellement déficitaire.
Voilà pourquoi ce n'est pas un luxe d'effectuer une analyse approfondie - avec profil de consommation, simulations thermiques et calculs d'efficacité. C'est la base de tout système énergétique performant.
Vous êtes connu dans le secteur pour votre « concept énergétique sur mesure ». Que faut-il entendre par là ?
Les bureaux d'études traditionnels ne réalisent généralement pas de simulations énergétiques détaillées au niveau de projets de construction individuels de taille limitée. Pour combler cette lacune, nous avons mis au point une étude énergétique sophistiquée qui permet de justifier et d'optimiser les choix techniques. Notre méthodologie comprend une analyse approfondie des pertes de chaleur (transmission et ventilation), des gains de chaleur internes et externes, des épaisseurs d'isolation, des ponts thermiques, des stratégies de ventilation et de chauffage, et de l'impact des sources d'énergie renouvelables. Ces données sont ensuite associées à des simulations portant sur la consommation, le confort et le dimensionnement des installations HVAC. La demande de refroidissement est également calculée.
Sur la base des calculs ci-dessus, nous essayons de relier les différentes disciplines, c'est-à-dire le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d'électricité, les réglages. Tout est pris en compte dans le concept énergétique global. Dans les projets de rénovation, nous réalisons un audit énergétique complet qui identifie les flux d'énergie existants et formule des propositions d'optimisation concrètes.
Le résultat : une installation correctement dimensionnée, adaptée à la
consommation d'énergie réelle et présentant des coûts d'investissement et d'exploitation favorables. Nous obtenons ainsi une réduction significative du niveau E, des émissions de CO2 et de la consommation annuelle d'énergie, sans surdimensionnement ni inefficacité.
Quelle est la valeur ajoutée d'une telle étude énergétique ?
Pour chaque client, nous dimensionnons les installations techniques sur mesure en fonction du bâtiment et du profil de consommation réel. Un
dimensionnement correct permet non seulement d'accroître l'efficacité énergétique, mais aussi de prolonger considérablement la durée de vie des installations. Nos conseils sont totalement objectifs et reposent sur des calculs techniques approfondis. Nous suivons de près les dernières technologies et innovations et les appliquons chaque fois qu'elles apportent une valeur ajoutée à votre projet. Après avoir finalisé la conception, nous vous guidons également tout au long du processus d'établissement du devis. Vous pouvez demander des
devis ciblés aux installateurs sur la base du rapport technique que nous établissons. Nous analysons et comparons ces offres sur la base du contenu, du rapport qualité-prix et de la conformité technique, en toute indépendance et objectivité.
L’utilisation des pompes à chaleur dans les bâtiments existants est une thématique importante dans la transition énergétique qui suscite encore beaucoup de craintes et de doutes. Pompe à chaleur ou chaudière à gaz ?
Le choix entre une pompe à chaleur et une chaudière à gaz dépend fortement de plusieurs facteurs, notamment la source d'énergie disponible (possibilité de forage ou air extérieur ?), le système de sortie (le chauffage par le sol ou les radiateurs sont souvent surdimensionnés, de sorte qu'ils peuvent encore fonctionner avec des températures plus basses) et l'isolation du bâtiment.
Il est essentiel de dresser un état des lieux complet de la situation actuelle. Nous commençons toujours par un scan énergétique. Les facteurs les plus
la demande de chaleur, la
nécessaire et/ou la faisabilité d'une pompe à
importants sont l'isolation, le système de sortie et la consommation d'énergie actuelle. Nous évaluons ce qui est faisable sur la base de ces données. Si une pompe à chaleur ne semble pas être la meilleure option à ce moment-là, nous proposons des mesures qui peuvent être prises immédiatement pour améliorer la performance énergétique, en
vue d'une éventuelle rénovation plus importante dans le futur.
Les personnes qui installent encore une chaudière à gaz aujourd'hui doivent savoir qu'elles devront être prêtes pour une pompe à chaleur d'ici 2050.
Techlink met volontiers ses membres à l’honneur, comme le montre une fois encore ce numéro de Power+.
Votre entreprise a récemment mené à bien un projet intéressant ? Prenez contact avec notre rédacteur Dirk De Wolf (dirk.dewolf@techlink.be); c'est sans engagement.
Ce projet vous permettra de placer votre entreprise sous le feu de l'actualité, mais à partir d'une autre perspective.
Le résultat d’une évolution de plus de 20 ans d’expérience avec le réfrigérant propane R290 !
• Pompes à chaleur monobloc air/eau modulantes puissantes
• Disponibles en versions 5, 8, 11 et 13 kW
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• Possibilité de cascade jusqu’à 52 kW
• Idéal pour les constructions existantes et neuves
• Raccordement rapide
• Installation flexible
• Très silencieux
La Warmtepomp Platform (ODE Vlaanderen), en collaboration avec l’UGent et la ville de Gand, a accueilli plus de 70 installateurs et entrepreneurs le 18 février dernier au Wintercircus. Cet événement s’inscrivait dans le cadre du projet « living lab » mené par la ville de Gand. L’UGent est chargée de mettre en images le parcours client lors de l’installation d’une pompe à chaleur, tant du point de vue du client final que de l’installateur. Au centre de l’attention figurait le rôle essentiel de l’installateur et de l’office gantois de l’énergie (Energiecentrale) dans l’accompagnement du client final vers un chauffage sans énergie fossile. Techlink se réjouit déjà de poursuivre le développement de cette collaboration !
Nous nous sommes réunis pour une soirée inspirante sur l’avenir des pompes à chaleur dans les logements (rénovés). Le chauffage sans énergie fossile prend effectivement une importance croissante et les installateurs jouent un rôle crucial à cet égard.
Évolutions sur le marché des pompes à chaleur
DLe marché des pompes à chaleur a connu une forte évolution ces dernières années. Le marché a connu un recul l’année dernière après une forte augmentation de la demande pendant la crise énergétique. Le ratio entre le prix du gaz et celui de l’électricité continue de jouer un rôle important dans le déploiement des pompes à chaleur en cas de rénovation. Les applications actuelles des pompes à chaleur sont pourtant diverses. Si la pompe à chaleur relève de l’évidence dans les nouvelles constructions, nous constatons également qu’elles sont utilisées avec succès dans les immeubles de bureaux, les sites industriels et les immeubles d’appartements, tant pour le chauffage des locaux que pour la chaleur industrielle.
S’agissant de l’avenir de la pompe à chaleur, nous constatons que c’est principalement la politique européenne qui détermine la voie à suivre. L’extension du système européen
d’échange de quotas d’émission (ETS 2) devrait rendre les véhicules et les systèmes de chauffage à base de combustibles fossiles plus coûteux. La transposition de la réglementation européenne EPBD dans la législation régionale devrait, en parallèle, faciliter la suppression progressive du chauffage à base de combustibles fossiles.
Recherche pratique sur les installations de pompes à chaleur
L’événement a fourni l’occasion de partager les premiers résultats de la recherche et de nombreuses contributions ont été recueillies. Alexine Van De Weghe, chercheuse à l’Ugent – Département des sciences de la commu-
nication –, a partagé des informations intéressantes sur les obstacles et les possibilités d’amélioration dans le processus de choix d’une pompe à chaleur, tant pour les propriétaires que pour les installateurs.
Il s’avère que presque tous les clients finaux sont satisfaits de leur pompe à chaleur. Le chemin vers la pompe à chaleur se heurte cependant à certains obstacles, mis en évidence lors d’entretiens avec des propriétaires gantois.
Alexine a divisé le parcours client en quatre phases. Chacune peut faire l’objet d’un accompagnement pour le client final, les installateurs et l’office gantois de l’énergie.
Nous avons plongé avec Alexine Van de Weghe dans les résultats de la
par l’UGent.
Les participants ont donné leur avis à travers plusieurs suggestions. Il en ressort notamment qu’un calcul des pertes thermiques est indispensable dans chaque devis. Divers acteurs ont soumis de nombreuses idées pour améliorer la phase de devis. Le rôle de l’office gantois de l’énergie comme premier point de contact pour les citoyens a également été confirmé. L’analyse de faisabilité qu’il réalise est considérée comme une étape cruciale avant que l’installateur ne recommande une pompe à chaleur. L’importance d’une communication positive et de la lutte contre les fausses informations a été soulignée. Les exemples de réussite locale se sont avérés être un puissant moyen de persuasion des clients.
L’UGent utilisera les feed-back pour affiner ses recommandations. La Warmtepomp Platform, l’UGent, la ville de Gand et De Energiecentrale collaboreront ensuite à la mise au point de produits et services concrets qui optimiseront le parcours client. Autrement dit, cet événement aura certainement une suite.
Eau bouillante à 100°C, filtrée et refrigérée, plate et pétillante directement du robinet. Une fois habitué, il devient vite indispensable. De la préparation du thé à une grande casserole de spaghetti ou un cocktail rafraîchissant avec de l'eau pétillante, et ensuite la vaisselle : un Quooker est prêt à vous servir toute la journée.
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Le paysage énergétique évolue, ce qui impliquera une flexibilité accrue au niveau de la gestion de la consommation électrique dans les bâtiments. Des batteries peuvent stocker l’énergie électrique provenant de sources renouvelables, mais il est aussi possible de contrôler avec flexibilité les systèmes thermiques à propulsion électrique, tels que les pompes à chaleur ou les chaudières électriques. En d’autres termes, ces systèmes sont utilisés en fonction de la quantité d’énergie électrique disponible à différents moments. Thomas More, Buildwise et Volta ont étudié la meilleure façon de procéder dans les bâtiments dans le cadre de ce projet de recherche.
pour tester autant que possible les aspects pratiques.
Ces résultats s’appuient sur des tests effectués dans le laboratoire de Thomas More Kempen à Geel afin de pouvoir en généraliser les démonstrations. Les appareils permettent de tester directement l’impact des différents algorithmes de régulation et des protocoles de communication sur différentes pompes à chaleur.
Le projet a débuté avec un aperçu de l’état de la technique et des possibilités en matière d’appareils thermiques à commande intelligente. Ces techniques ont également été appliquées dans différents cas de démonstration, que vous pouvez retrouver sur www. thermi-var.be/demo-cases.html, cela
L’équipe a compilé et généralisé ces résultats à l’aide de simulations dynamiques de bâtiments et d’installations au cours de la dernière phase du projet. La journée d’étude de clôture, le mardi 11 février, a constitué le point d’orgue du projet.
Les chercheurs ont développé un outil didactique dans le cadre du projet afin de comparer le potentiel des systèmes
thermiques avec différentes stratégies de régulation.
Cet outil permet de calculer l’avantage financier pour l’utilisateur final lorsque la pompe à chaleur pour le chauffage des locaux est commandée de manière intelligente en fonction du rendement photovoltaïque ou des tarifs dynamiques.
L’outil se base sur une maison individuelle standard. Le niveau d’isolation du logement et un certain nombre de caractéristiques de l’installation (sortie, PV, réservoir tampon) peuvent être adaptés.
Concernant la commande intelligente proprement dite, l’utilisateur a le choix entre plusieurs options faciles à mettre en œuvre. Les réglages peuvent être modifiés à tout moment.
www.thermi-var.be/cases_tool.html
Certification RESCERT Photovoltaïque
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Les pompes à chaleur sont devenues la norme dans les nouvelles constructions. Leur déploiement dans les logements existants, en revanche, s’avère beaucoup plus délicat. Le prix élevé de l’électricité en Belgique y est pour beaucoup. Un transfert fiscal de l’électricité vers les énergies fossiles serait indispensable pour rentabiliser davantage l’investissement dans une pompe à chaleur. Il n’en reste pas moins que nombre de propriétaires nourrissent encore des doutes quant à la technologie et à la faisabilité de l'application des pompes à chaleur dans les logements existants, souvent moins bien isolés. De nombreux installateurs éprouvent aussi des difficultés à choisir entre les différents types de pompes à chaleur, surtout quand le logement à équiper est chauffé par des radiateurs ou des convecteurs dont la température d’entrée est relativement élevée. Que faire en premier lieu ? Isoler davantage ces logements, adapter la sortie pour réduire la courbe de chauffe, opter pour une pompe à chaleur à haute température ou choisir une installation hybride, éventuellement en conservant la chaudière à gaz existante ?
Un projet de recherche COOCK+ RECOVER est en cours depuis mai 2024. Il vise à accompagner les installateurs et les concepteurs dans ces choix – voir www.coock-recover. be. Buildwise, Thomas More Kempen et l’UAntwerpen se sont associés au secteur afin d’améliorer les méthodes de caractérisation des installations existantes dans les logements, de mieux sélectionner et dimensionner les solutions de pompes à chaleur, ainsi qu’élaborer une méthodologie décisionnelle pour la rénovation des installations.
Nous suivons plusieurs installations de pompes à chaleur dans le cadre de RECOVER. Mais Techlink nous a également signalé une campagne de mesure approfondie publiée en 2020 par l’institut allemand Fraunhofer, sous le nom de projet « WPsmart im bestand ». Cette étude a suivi en détail un total de 56 pompes à chaleur entre 2015 et 2019, dont 39 pompes à chaleur air-eau et 13 pompes à chaleur géothermiques, installées dans des loge-
ments existants construits entre 1850 et 2005. Une dizaine de ces pompes à chaleur sont équipées du protocole SG-ready, pour un contrôle intelligent. Nous nous concentrons toutefois d’abord sur les performances et ce que nous pouvons en déduire dans le contexte belge.
Commençons par la bonne nouvelle : les différentes installations ont réussi à chauffer confortablement les logements et, dans de nombreux cas, à fournir également de l’eau chaude sanitaire (ECS) malgré la grande diversité des logements et des installations et la présence de journées très froides pendant la période de mesure (jusqu’à -12 °C dans un cas). Ces résultats ont été obtenus sans travaux de construc-
tion importants. Les économies sur les émissions de CO2 ont ainsi atteint entre 19 et 57 % par rapport à l’ancien système basé sur une énergie fossile.
La mauvaise nouvelle, c’est que quelques pompes à chaleur (5 PAC air-eau et 1 PAC géothermique) ont affiché un coefficient de performance saisonnier (CPS) inférieur à 2,5. Ces PAC étaient néanmoins anciennes (installées avant 2007). Leur CPS (valeur moyenne mesurée en laboratoire) était faible et un chauffage d’appoint électrique direct intervenait régulièrement, ce qui faisait encore baisser la performance moyenne.
Les 35 autres PAC air-eau ont obtenu un CPS compris entre 2,5 et 4,6, avec une valeur médiane de 3,1. Cette fourchette reste importante, car les valeurs n’ont pas pu être liées à l’année de construction des logements, mais aux températures de sortie requises. Le régime moyen de tous les systèmes était de 45/40 pour -5 °C à l’extérieur, mais avec un écart entre un système de chauffage par le sol à
35/30 et une habitation équipée uniquement de radiateurs à 56/49 (température aller-retour du système à la température extérieure de base). Bien entendu, la température extérieure réelle pendant le test a joué un rôle important. La moyenne, pendant la saison de chauffe, était située entre 2 °C et 7 °C, selon certaines différences de localisation, mais aussi de durée des tests. Un ultime facteur s’est avéré important : l’âge et la technologie des pompes à chaleur installées. La moitié seulement des pompes à chaleur était équipée d’un compresseur à fréquence contrôlée (modulable) et le CPS mesuré en laboratoire présentait également des écarts considérables : entre 3,5 et 4,5. Enfin, le CPS mesuré en laboratoire incluait également la consommation d’eau chaude sanitaire. Le CPS diminue lorsque la part de la consommation d’eau chaude sanitaire est plus importante parce que cette eau doit être portée à une température plus élevée (généralement 55 °C).
Enfin, les 12 PAC air-eau ont atteint un CPS compris entre 3,3 et 4,7, avec une médiane de 4, nettement supérieure à celle des PAC géothermiques, mais avec des écarts malgré tout. Cette situation trouve son origine dans les mêmes facteurs : des températures de sortie différentes, une plus grande stabilité de la température de la source dans le sol (en fonction de la localisation également), la technologie (le CPS affiché) et la part d’eau chaude sanitaire.
Les logements concernés avaient entre 15 et 170 ans. La législation allemande opère une distinction surtout entre les logements construits avant et après les obligations d’isolation de 1979 (en pleine crise énergétique). Cet élément a toutefois perdu sa pertinence dans la majorité des cas compte tenu des rénovations énergétiques réalisées au cours des dernières décen-
nies. Dans tous les cas étudiés, le toit était isolé (U < 0,5 W/m²K), le bâtiment était équipé au moins de double vitrage (Uw < 3 W/m²K) et les murs non isolés avaient également été traités (U < 1 W/m²K). Au final, nous obtenons un ensemble de bâtiments dont la chaleur émise et mesurée varie entre 50 et 200 kWh/m² par an, la majorité se situant autour de 100 kWh/m² par an. Ce chiffre ne vous dit probablement pas grand-chose. Mais, si nous combinons ces besoins en chaleur dans le cadre du CPE avec une chaudière à gaz moderne et sans panneaux photovoltaïques, nous obtiendrions des logements classés A à C, la grande majorité se classant B. C’est également la fourchette que VEKA qualifie de « prête pour la pompe à chaleur ».
La température de sortie des systèmes constitue un élément très pertinent pour mesurer le CPS, qui dépend de la qualité de l’isolation du logement, mais aussi du système de sortie existant et du réglage utilisé (avant tout de la courbe de chauffe demandée).
Le graphique ci-dessous montre l’influence de la température d’entrée (à une température extérieure de base de -7 °C) sur le CPS (SCOP) sur le chauffage des locaux. Il s’agit de mesures en laboratoire basées sur l’ERP (écoconception) de trois générations différentes de PAC air-eau :
Nous constatons que la température d’entrée fait baisser le SCOP d’une unité complète entre 35 °C et 55 °C. Attention, les résultats divergent selon que
les PAC air-eau concernées comptent parmi les plus récentes et les plus performantes ou appartiennent à des générations plus anciennes. Nous reviendrons plus en détail ci-après sur la manière dont nous pouvons maintenir ces températures de sortie à un niveau bas.
Nous constatons par ailleurs l’influence importante de l’évolution technologique au cours des dernières années. Le banc d’essai en Allemagne comprenait encore de nombreuses PAC air-eau à fonctionnement intermittent, mais entre-temps tous les fabricants ont basculé vers des pompes à chaleur modulantes (équipée d’un compresseur avec régulateur de fréquence). Ces PAC peuvent fonctionner à charge partielle pendant une grande partie de l’année, ce qui améliore la maniabilité et le CPS. Nous constatons ces dernières années une amélioration supplémentaire grâce à une conception axée sur le chauffage, des échangeurs de chaleur plus grands et équipés de résistances plus petites, de meilleurs composants, d’autres fluides frigorigènes (également sous la pression de la législation sur les gaz fluorés), une meilleure régulation... Nous pouvons en effet tendre vers un CPS de 5 dans des conditions idéales – températures basses, dimensionnement adéquat, régulation correcte, bon entretien, climat belge légèrement plus doux. Même les pompes à chaleur légèrement moins performantes peuvent encore dépasser 4 dans ces conditions. Nous constatons généralement des coefficients de performance plus faibles sur le terrain en raison de températures de sortie légèrement plus élevées lors des rénovations, une régulation moins parfaite et la production d’eau chaude sanitaire. Tant l’étude allemande que nos propres mesures dans le cadre de RECOVER confirment toutefois qu’on peut réalistement estimer le CPS des PAC modernes entre 3,5 et 4,5.
Les pompes à chaleur géother-
miques obtiennent en moyenne de meilleurs résultats dans la campagne de mesure, avec un CPS de 4 et une dispersion des résultats moins marquée. Nous savons par expérience que ces pompes à chaleur sont fiables et performantes à condition que la source géothermique soit correctement dimensionnée et mise en œuvre. Ce n’est que récemment que les fabricants ont commencé à équiper les PAC air-eau de compresseurs modulants, avec à la clé des CPS encore plus élevés et/ou des températures de sortie plus élevées.
Nous devons essayer, pour obtenir de bonnes prestations, de maintenir ces températures de sortie aussi basses que possible, même si les pompes à chaleur les plus récentes peuvent atteindre des températures de sortie de 65 à 70 °C. L’exercice apparaît moins évident dans le cadre d’une rénovation de logements où des concepteurs ont pensé les radiateurs et les convecteurs pour qu’ils fonctionnent à des températures élevées (par exemple 80/60). Par ailleurs, l’étude allemande révèle que les mesures d’économie d’énergie au niveau du toit, des fenêtres et éventuellement des murs peuvent faire baisser les températures de sortie. La question qui se pose souvent pour l’installateur est de savoir jusqu’à quel niveau le confort peut être garanti dans un cas spécifique.
Nous recommandons de limiter la température de sortie à 45 °C, maximum 55 °C compte tenu de l’impact énergétique important. Le passage d’un régime de 80/60 à 45/40 divise la puissance de sortie des radiateurs par trois environ. Deux possibilités s’offrent à nous pour savoir si la sortie reste suffisante : les calculs ou les tests. Le grand public connaît déjà plus ou moins le « test des 50 degrés », mais vous pouvez consulter une description détaillée sur le site web de RECOVER. Ce test a bien sûr
ses limites : il nécessite tout d’abord des températures extérieures suffisamment basses ainsi q’une communication adéquate avec les occupants. D’autre part, nous constatons que ce test suscite des discussions intéressantes sur le niveau de confort souhaité ou qu’il permet de dissiper les inquiétudes quant au confort futur. Il constitue donc une bonne occasion d’opérer les choix de conception adéquats avec le client.
Le test comporte un inconvénient principal : il n’apporte aucune solution si le confort est insatisfaisant. Nous pouvons également voir avec précision quels ajustements opérés si nous calculons en revanche la demande de chaleur par zone et estimons la puissance thermique de la sortie. La perte de chaleur par zone doit en principe être calculée selon la norme EN128311. L’outil Excel permettant d’effectuer ce calcul se trouve parmi les outils de calcul Buildwise. Ce calcul correspond à la méthode officielle, mais il nécessite beaucoup de données et peut prendre beaucoup de temps avant d’aboutir à un résultat. On trouve désormais sur heatload.buildwise.be une application web qui vous permet d’estimer plus rapidement les pertes de chaleur. La troisième méthode permet également de procéder zone par zone :
Nous pouvons déterminer la température de sortie nécessaire ou les pièces qui ont besoin d’une puissance supplémentaire pour atteindre une température de sortie donnée. Pour cela, il faut comparer ces pertes de chaleur pièce par pièce avec la puissance ther-
mique des radiateurs dans cette pièce (à calculer à l’aide d’un autre outil, powerheat.buildwise.be).
Il devient possible de calculer et de comparer à la distribution existante les débits nécessaires et les diamètres minimaux des conduites une fois que la puissance thermique nécessaire est connue et qu’on a défini le régime souhaité. La différence de température entre l’aller et le retour est divisée par quatre en passant par exemple d’un régime 80/60 à 45/40. Les radiateurs ou convecteurs ne pourront cependant émettre qu’un tiers de la chaleur d’origine. L’impact sur les débits (dans ce cas *4/3) peut donc être acceptable si cela s’avère suffisant en termes de confort. Le débit final dépend également de la dimension de la conception initiale. Si la distribution devient insuffisante, une partie des conduites peut être remplacée ou on peut installer une séparation hydraulique sous la forme d’une bouteille casse-pression ou d’un réservoir tampon. Un outil permettant d’effectuer ce calcul est en cours de développement. Il sera disponible dans les prochains mois, tout comme un Innovation paper consacrés aux pompes à chaleur dans les rénovations, qui traitera également en détail tous ces aspects de la conception.
Le dimensionnement de la pompe à chaleur elle-même constitue un autre aspect à examiner de près. Nous risquons un impact négatif important sur le CPS, comme l’a montré la campagne de mesure, si nous choisissons une pompe à chaleur trop petite et que nous comptons sur le chauffage d’appoint électrique pour combler le manque. Nous recommandons donc vivement un suivi qualitatif du système, car le client se rend souvent compte tardivement du problème, au moment où les factures d’électricité atteignent des sommets. Surveiller les heures de fonctionnement de ce chauffage d’appoint constitue un minimum. La puissance de
Quel est l‘avenir du chauffage ? Chez Buderus, nous misons pleinement sur l‘électrification, comme le démontre notre toute dernière gamme de pompes à chaleur propane. Cependant, l‘avenir se construit dès aujourd‘hui. C‘est pourquoi les systèmes hybrides sont si importants : la puissance du gaz et du fioul, combinée à l‘efficacité CO2 des énergies renouvelables grâce aux pompes à chaleur. Cette vision globale prépare Buderus pour l‘avenir.
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Ce figure représente la méthodologie de mesure suivie pour le SPF : la chaleur fournie pour le chauffage central et l'ECS (au cours d'une année) est divisée par l'énergie électrique destinée à la pompe à chaleur, à la pompe à eau souterraine (le cas échéant) et au chauffage auxiliaire électrique.
©Fraunhofer ISE
pointe du chauffage d’appoint peut également poser problème pour certaines connexions électriques (souvent monophasées). Enfin, un dimensionnement trop juste entraînera également des périodes de fonctionnement à pleine puissance plus longues, avec davantage de nuisance sonore comme conséquence.
Le choix d’une pompe à chaleur trop grande présente par contre un autre avantage, grâce à la modulation de puissance : elle fonctionne plus souvent en charge partielle, ce qui peut améliorer son rendement. Il ne faut pas trop exagérer cependant, car on prend alors le risque de tomber sous la plage de modulation. Cette situation peut entraîner une alternance entre des démarrages et des arrêts fréquents, surtout en combinaison avec un système de sortie léger et rapide — un scénario également négatif pour le CPS et la durée de vie. On peut installer, pour éviter ces alternances, un réservoir tampon et le dimensionner en fonction du temps de fonctionnement minimal de la pompe à chaleur. Un réservoir tampon de plus petite taille (+/- 100 l) peut suffire. On peut aussi installer un réservoir tampon plus grand (d’une taille généralement comprise entre 300 l et 1000). L’objectif est alors de stocker activement de l’énergie lorsque l’autoproduction d’énergie est importante ou lorsque les prix de l’électricité sont bas. Si l’idée est de stocker de l’énergie, la température dans le tampon doit également augmenter et, dans ces moments-là, le COP de la pompe à chaleur diminue. Ce n’est pas grave lorsque l’électricité ne coûte presque rien, mais la pompe
à chaleur continue souvent de fonctionner même lorsque ce n’est plus le cas. Nous recommandons en d’autres termes un contrôle vraiment intelligent de la pompe à chaleur, ce qui n’est pas une sinécure. En effet, il nécessite non seulement des connaissances sur le fonctionnement thermique de la pompe à chaleur, mais aussi une bonne dose de techniques de régulation et de technologies de l’information (voir l’article sur le chauffage intelligent).
Le protocole SG-ready vise à répondre à cette exigence en proposant seulement quatre options de connexion via deux contacts sans potentiel classiques, faciles à connecter par l’installateur HVAC. Le projet de suivi allemand englobait dix systèmes équipés d’un tel contrôle, mais seuls deux d’entre eux ont fonctionné comme prévu. Des erreurs de connexion se sont glissées malgré leur simplicité, mais les paramètres programmés dans la PAC y étaient aussi pour quelque chose. Nuançons toutefois ces résultats en précisant que le protocole SG-ready était encore relativement récent en 2015, moment de la phase d’essai en Allemagne. Le projet Thermi-var (voir l’article Thermi-var), plus récent, arrive également à la conclusion qu’un bénéfice réel est difficile à réaliser avec un réservoir tampon de chauffage central dans la structure tarifaire belge actuelle. En revanche, la mise en oeuvre d’un contrôle du système ECS se révèle souvent plus facile.
Pour terminer, abordons le réglage global du système de pompe à chaleur, un aspect qui mérite une attention particulière. Nous avons déjà souvent
évoqué la grande influence de la température de sortie sur le CPS du système. Cet aspect nécessite aussi des choix adéquats concernant le système de régulation et, surtout, un bon suivi du fonctionnement final. L’ajustement très précis de la courbe de chauffe pour que les températures de départ moyennes soient aussi basses que possible constitue une étape essentielle.
Pour conclure, disons que les pompes à chaleur disponibles aujourd’hui sur le marché sont capables de chauffer confortablement des logements existants équipés d’une isolation moyenne, tout en offrant des performances suffisamment élevées. Il s’agit là d’un objectif en soi important, mais aussi non négligeable sur le plan financier compte tenu des prix élevés de l’électricité. Une conception adéquate est nécessaire pour obtenir un coefficient de performance saisonnier élevé sur l’ensemble de l’installation (y compris le stockage, la distribution et la sortie) et réduire la température de sortie à 55 °C, voire moins. Une augmentation temporaire ne pose pas de problème, de nombreuses pompes à chaleur neuves peuvent atteindre 65 °C. Surveiller le système s’avère cependant préférable afin d’éviter que la température moyenne de distribution ne soit trop élevée ou que le chauffage d’appoint électrique ne doive intervenir trop souvent. Un suivi permanent du système est donc recommandé. Enfin, dimensionner la pompe à chaleur en fonction des besoins réels du logement s’avère préférable, et, à cet égard, des méthodes d’estimation plus rapides des pertes de chaleur peuvent se révéler très utiles.
AUTEUR : Jeroen Van der Veken, Buildwise
SOURCE : https://wp-monitoring.ise. fraunhofer.de/wp-smart-im-bestand/ german/index/index.html.
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Les systèmes hybrides associant pompes à chaleur et panneaux photovoltaïques poursuivent leur progression sur le marché belge. Mais quel soutien les partis politiques entendent-ils leur accorder ? La question prend tout son sens alors que de nouveaux gouvernements se sont mis en place. Tour d’horizon exclusif mené par Techlink.
Au niveau fédéral, la coalition baptisée « Arizona », formée le 3 février 2025, réunit la N-VA, le MR, Les Engagés, Vooruit et le CD&V, sous la direction du Premier ministre Bart De Wever (N-VA).
En Flandre, le gouvernement Diependaele (N-VA) repose sur une tripartite réunissant la N-VA, Vooruit et le CD&V.
En Wallonie, c’est un gouvernement bipartite MR – Les Engagés, dirigé par le libéral Adrien Dolimont, qui succède à la coalition Di Rupo III. À Bruxelles, aucune majorité n’a encore émergé depuis les élections régionales du 9 juin 2024.
Dans ce nouveau paysage institutionnel, notre secteur souhaite obtenir un éclairage clair sur la volonté politique d’encourager ces solutions hybrides, qui participent à la transition énergétique tout en optimisant l’efficacité des installations.
« Les systèmes hybrides combinant pompes à chaleur et photovoltaïque se développent : quelle est la position de votre parti sur le soutien à ces solutions intégrées ? »
Prévoir une consommation électrique accrue à côté d’une production locale est une bonne manière de concevoir les choses et de soulager le réseau. Toutefois, la production PV résidentielle et le chauffage par PAC sont très peu adéquats d’un point de vue physique. Le PV produit le plus en été tandis que la PAC consomme fortement en hiver. Ce qui explique que des bâtiments peu rénovés – la majorité du bâti wallon et belge - auront du mal à en percevoir l’avantage économique sans un minimum d’investissements en rénovation. La climatisation est de ce point de vue beaucoup mieux calibrée pour autoconsommer sa propre production électrique photovoltaïque. Quand les communautés d’énergie seront simplifiées, il sera possible de prévoir des solutions plus collectives et satisfaisantes.
Le PS soutient activement ces solutions, à condition qu’elles soient accessibles à toutes les familles, pas seulement aux plus aisées. Il faut des primes renforcées et progressives, un accompagnement public à l’installa-
tion, et une filiale de recyclage d’équipements. Il faut également aider toutes les familles, en amont, à isoler leurs habitations pour que ce système soit efficace.
Les systèmes hybrides font évidemment partie des solutions d’avenir. Les pompes à chaleur présentent de nombreux avantages, elles émettent moins de polluants toxiques et très souvent moins de CO2 que d’autres systèmes de chauffage. Si leur prix peut décourager, le calcul énergétique est positif. L’accord Arizona prévoit de réduire la TVA sur les pompes à chaleur à 6%. La fiscalité environnementale est un des leviers les plus puissants pour le changement. Ceci dit, une pompe à chaleur dans une passoire énergétique n’a pas beaucoup de sens, il est donc essentiel d’accélérer l’isolation du bâti (le nouveau régime global de primes à la rénovation sera présenté en octobre 2026).
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Ecolo s'excuse de ne pas avoir pu répondre à notre question à temps. Ils restent à votre disposition.
La N-VA soutient les systèmes hybrides comme une étape intelligente vers un avenir bas carbone. Nous misons sur des primes ciblées, des avantages fiscaux et des tarifs dynamiques pour rendre ces technologies rentables. La numérisation et les batteries domestiques contribuent à éviter la surcharge du réseau et à maximiser la consommation locale. En outre, un mix énergétique stable, incluant l’énergie nucléaire, reste crucial pour garantir la fiabilité et l’accessibilité financière de l’énergie. C’est ainsi que nous assurons une transition énergétique efficace et durable.
Pour Groen, c’est clair : l’énergie renouvelable est l’avenir. C’est l’énergie la moins chère, la seule dont le prix baisse, et que nous produisons nous-mêmes. Une pompe à chaleur hybride peut être une bonne solution pour certaines personnes dont le logement est mal isolé et pour qui améliorer l’isolation n’est pas envisageable aujourd’hui. La priorité des politiques doit être de viser un chauffage sans émissions dans des habitations bien isolées. Des pompes à chaleur intelligemment pilotées, combinées à l’énergie solaire, sont la voie à suivre. Pour rendre les pompes à chaleur plus attractives, Groen souhaite retirer un maximum de coûts et d’accises de la facture d’électricité.
L’énergie la plus durable doit aussi devenir la moins chère. Alors que les panneaux solaires sont aujourd’hui déjà très abordables, l’achat d’une pompe à chaleur reste encore très coûteux. C’est pourquoi, au sein du gouvernement flamand, nous prévoyons un soutien via la prime "Mijn VerbouwPremie" afin de rendre l’achat d’une pompe à chaleur plus accessible. Il est également important que la TVA sur les pompes à chaleur soit ramenée de manière permanente à 6 %. Pour cela, je compte sur le gouvernement fédéral. En ce qui concerne l’utilisation, tant le gouvernement flamand que le gouvernement fédéral envisagent un tax shift afin de faire baisser le prix de l’électricité. Une bonne chose pour le portefeuille… et pour la planète.
Nous soutenons l’innovation et souhaitons encourager les investissements principalement par des mécanismes de marché, plutôt que par des subsides pour les pompes à chaleur ou les panneaux photovoltaïques. Si les citoyens paient moins d’impôts de manière générale, ils disposent de plus de moyens pour investir dans des technologies propres. En revanche, les activités fortement émettrices doivent en supporter le coût. Ainsi, les technologies propres deviennent à la fois rentables et abordables. Dans ce cadre, l’ETS2 entrera en vigueur en 2027 : Open Vld souhaite que les recettes reviennent aux États membres afin de réduire la fiscalité sur le travail. La Belgique affiche déjà une pression fiscale de 55 % ; atteindre 57 % d’ici 2030 serait inacceptable.
Pour le CD&V, l’accessibilité financière est primordiale. Une électrification maximale — et donc l’utilisation de pompes à chaleur électriques combinées à une installation photovoltaïque — est essentielle pour réduire notre dépendance aux combustibles fossiles et faire baisser durablement les émissions de CO2. Toutefois, toutes les habitations ne sont pas encore adaptées à une pompe à chaleur entièrement électrique, et leur coût reste souvent un obstacle pour de nombreuses personnes. C’est pourquoi nous considérons les pompes à chaleur hybrides comme une étape transitoire, notamment pour les logements mal isolés. Associées à des panneaux solaires, elles permettent de chauffer de manière économe en énergie et respectueuse du climat pendant une grande partie de l’année. Le gouvernement flamand s’est engagé à dresser l’inventaire des subsides flamands aux énergies fossiles et à les supprimer progressivement.
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La présence d’une pompe à chaleur entraîne l’utilisation d’un chauffe-eau. Pourquoi le temps d’attente augmentet-il dans la pratique et comment y remédier ? QUESTIONS
Un chauffe-eau offre un grand confort d’utilisation : l’eau chaude est immédiatement disponible et il est possible de prélever des débits importants, bien que sur une durée limitée. Si le temps d’attente est long, la faute en incombe exclusivement au réseau de distribution. Les conduites se refroidissent rapidement dès que le prélèvement d’eau chaude s’arrête. Lors de la demande suivante, le volume présent dans la conduite doit s’écouler pour que l’eau chaude atteigne le robinet. La rapidité avec laquelle cela se produit dépend du débit et du volume de la conduite.
Pour un débit donné, la conduite se vide d’autant plus vite que le volume est petit. On peut également l’exprimer comme ceci : quand la canalisation est plus étroite, la vitesse du courant d’eau est plus élevée et l’eau chaude arrive plus vite.
Le volume de la conduite est égal à la surface multipliée par la longueur. De l’équation : débit = (π∙Di 2)/4∙v (avec Di = le diamètre intérieur), il résulte que la vitesse v est inversement proportionnelle à la surface. Dans la mesure où la surface augmente avec le carré du diamètre
intérieur, la réduction de moitié de ce diamètre entraîne une réduction d’un facteur 4 du volume de la conduite comme du temps d’attente. Il est possible de gagner en temps d’attente et en confort de prélèvement tant que la chute de pression ne devient pas trop importante.
L’architecte franchit l’étape la plus importante lors de la conception des plans. C’est à ce moment qu’il détermine la distance entre le chauffe-eau et les pièces humides (la cuisine et la
salle de bains). Un chauffe-eau proche des points de prélèvement est préférable à un chauffe-eau proche de la pompe à chaleur. En effet, le chauffage ne fonctionne que deux fois par jour au maximum et le raccordement à la pompe à chaleur n’affecte pas le confort de prélèvement. En revanche, une conduite courte entre le chauffe-eau et les points de prélèvement ne comporte que des avantages. Le dimensionnement des tuyaux d’ECS constitue un compromis, tandis qu’un diamètre de canalisation trop élevé dans un chauffage central augmente inutilement l’investissement, mais sans présenter d’autres inconvénients. Un petit diamètre réduit le temps d’attente mais, vu les vitesses élevées, génère un risque de problèmes acoustiques et d’érosion. Il peut aussi entraîner des pertes de pression excessives et une pression trop faible au point de prélèvement. Le dimensionnement doit être conforme à la norme DIN 1989-300 de 2012 parce
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que cette méthode plus récente est plus précise et présente moins de risques de surdimensionnement.
Conception du réseau de distribution : travail au jugé ou optimisation ?
La deuxième étape chronologique est la conception du réseau de distribution. Quand il est question de chauffage par le sol, il est courant d’externaliser la conception des conduites, à l’aide d’un logiciel. Pour les radiateurs, il arrive encore trop souvent que l’on se base sur de simples estimations. Heureusement un diamètre surdimensionné présente peu d’inconvénients et des ajustements sont possibles. Cela peut malgré tout poser problème lorsqu’on utilise les mêmes conduites pour l’eau chaude sanitaire (ECS). La situation peut rester satisfaisante malgré des débits beaucoup plus importants, étant donné que la différence de pression disponible est également beaucoup plus importante. La nuisance sonore détermine largement la vitesse admissible. Une vitesse maximale de 1 m/s est recommandée pour les conduites passant par des locaux habités. La vitesse de conception passe à 1,5 m/s pour les conduites dans les gaines verticales et les conduites en cuivre dans les sous-sols et les étages techniques, et jusqu’à 2 m/s pour les autres conduites dans les sous-sols et les étages techniques. Malheureusement, on ne tient pas assez compte de l’application, c’est-à-dire des débits nécessaires, ce qui peut entraîner un
surdimensionnement ou un sous-dimensionnement.
Concernant la conception du réseau de distribution, il faut choisir entre une structure en arborescence et une structure en éventail. Quand la structure est en arborescence, les dérivations sont réparties dans tout le bâtiment et le diamètre des conduites doit être adapté au débit des points de prélèvement en aval. La structure en éventail est construite autour d’un collecteur, comme un chauffage par le sol, mais sans vannes d’équilibrage. Les conduites principales doivent être courtes et larges afin qu’il n’y ait pas de problème d’écoulement lorsque plusieurs vannes sont ouvertes simultanément. Le diamètre de chaque dérivation doit correspondre au débit de la seule application qui s’y trouve raccordée. Cela simplifie la conception et les conduites plus étroites qui en résultent permettent de réduire le temps d’attente. On utilise généralement des conduites flexibles, de sorte qu’aucun raccordement n’est nécessaire sous la chape, ce qui réduit le risque de fuites. Seul le collecteur doit rester accessible.
également au choix des matériaux… Les recherches menées par Buildwise et dans le cadre des MTD « Légionelle » indiquent qu’une température de charge d’au moins 60 °C pour un chauffe-eau supprime le danger de légionellose. En cas de température
inférieure, il est préférable de porter occasionnellement l’ensemble de l’installation à 65 °C pendant au moins une heure, puis de rincer le réseau de distribution. Il faut aussi veiller à désinfecter l’installation lorsqu’elle s’est refroidie pendant une période plus longue. L’exercice suppose une résistance à la température, ce qui est particulièrement important pour les systèmes de canalisations en plastique. La classe1 autorise une température de 60 °C pendant de longues périodes, ce qui correspond à la température de conception de la chaudière. En matière de désinfection, il est cependant préférable d’opter pour la classe 2, qui autorise une température de 70 °C en continu.
et merci à l’installateur qui réalise soigneusement la conception.
Des choix doivent également être faits lors du montage. Il faut par exemple veiller à trouver le chemin le plus court, en comptant aussi les distances verticales. Les détours permettent parfois de gagner du temps de montage, mais le client doit vivre le restant de ses jours avec le temps d’attente supplémentaire.
AUTEUR : ing. Eddy Janssen, ancien professeur et président du département Energie de l’Université d’Anvers.
Les tuyaux et raccords multicouches Alupex peuvent être combinés en toute sécurité avec les produits les plus courants du marché. Alupex lance sa “compatibilité inter-marques” : flexibilité et liberté de choix que vous connaissez déjà des systèmes de tuyauterie en cuivre et en acier.
Le revêtement, l’isolation et les accessoires sont produits sous un même toit. Une garantie système de 100 % est ainsi assurée pour les tuyaux et les raccords de même diamètre intérieur et extérieur placés par un professionnel agréé, selon les règles de l’art.
raccords non sertis fuite visible
contrôle visuel sur bonne insertion du tube
A partir du 1er juin 2025, le placement des chaudières au mazout ne sera plus autorisé (y compris en cas de remplacement), sauf dérogation accordée par Bruxelles Environnement.
Cette mesure vise à réduire l’utilisation des énergies fossiles, ainsi que les émissions de particules et de CO2
La réparation des brûleurs et des corps de chauffe est encore autorisée, mais le remplacement du corps de chauffe sera considéré comme un remplacement de la chaudière.
La réglementation laisse la porte ouverte aux éventuelles futures évolutions technologiques en permettant d’installer des chaudières alimentées par des combustibles 100 % renouvelables pour autant que leurs émissions de particules et leur rendement soient équivalents aux chaudières à condensation au gaz. A ce jour, ces combustibles et ces chaudières ne sont pas disponibles sur le marché.
Une requête de dérogation peut être introduite, mais les propriétaires devront démontrer que des alternatives
ont été étudiées et que leur mise en œuvre est irréalisable pour des raisons techniques, fonctionnelles ou économiques, par exemple lorsqu’aucune solution ne permet de respecter la réglementation sur la prévention des incendies.
le remplacement de votre chaudière ou votre chauffe-eau atmosphérique
Depuis le 1er janvier 2025, les propriétaires, en Région de Bruxelles Capitale, d’une chaudière ou d’un chauffeeau au gaz atmosphériques reliés à une cheminée collective doivent disposer d’un rapport d’analyse de la faisabilité de remplacer cet appareil par un appareil plus performant.
Les chaudières et les chauffe-eau atmosphériques alimentés par du gaz, appelés également B1 ou B11BS, sont des appareils peu performants d'un point de vue énergétique et sont à
l’origine d’une part importante des intoxications au CO.
Ces obligations viennent compléter les obligations suivantes, en vigueur depuis le 1er janvier 2019, qui visent à « sortir » de cette technologie obsolète :
● L’interdiction de placer ces appareils sur des cheminées individuelles.
● L’obligation pour tout propriétaire d’un appareil relié à une cheminée commune de disposer d’une liste des appareils connectés à cette cheminée. Cette mesure a pour objectif de permettre de vérifier que ces appareils sont compatibles entre eux et compatibles avec le conduit, et de prendre, si nécessaire, des mesures correctives au niveau de la copropriété.
Un nouveau cadre réglementaire pour le chauffage au bois
Depuis le 1er janvier 2025, seuls les poêles et les chaudières au bois (ainsi que tout autre combustible solide) conformes à la directive européenne sur l’écoconception peuvent être placés. Le placement d’anciens poêles d’occasion n’est donc plus autorisé.
Les appareils qui répondent à ces normes ont un meilleur rendement énergétique et émettent moins de particules que les anciens poêles et les feux ouverts qui ont un impact conséquent sur la qualité de l’air de la Région.
GROHE Professional : votre savoirfaire, notre passion
Une approche orientée vers le consommateur ne s’arrête pas à la conception des produits. Elle englobe également les installateurs qui fournissent « Pure Freude an Wasser » (Ndlr : le pur plaisir de l’eau) à des millions de personnes à travers le monde. C’est pourquoi GROHE Professional poursuit un objectif clair : rendre jour après jour le travail des professionnels plus facile, plus efficace et plus gratifiant. Cet engagement va bien au-delà des solutions produits telles que le cadre de douche GROHE Rapido avec pièces prémontées et raccordements étanches, qui permet aux installateurs de gagner jusqu’à trois heures sur l’installation d’une douche encastrée. L’offre destinée aux installateurs comprend un large éventail de services. Le programme de fidélité complet GROHE+ offre aux professionnels des informations sur les produits, des récompenses et une assistance, le tout dans une seule application. La réparabilité se trouve au cœur des efforts de GROHE en matière de développement durable. C’est pourquoi la marque met toujours à disposition les pièces de rechange nécessaires jusqu’à 15 ans après la date d’achat. Elle a également procédé à la rationalisation de son processus de livraison, afin que les pièces sous garantie et les pièces de remplacement puissent être livrées dans un délai de 48 heures sur certains marchés européens. www.grohe.be
Après le testo 557s et le testo 570s, voilà le testo 558s : un nouveau manifold tout-en-un doté d’un grand écran tactile couleur qui se connecte sans fil aux testo Smart Probes, à la pince de courant, à la pompe à vide et à la balance pour réfrigérants. Avec le 558s, Testo répond à une demande fréquente des installateurs qui souhaitent des mesures plus rapides, notamment pour régler correctement les pressostats. L’appareil atteint cinq mesures par seconde au lieu de deux, et possède des capteurs de pression 0,25 % plus précis. La connexion à la testo Smart App, l’indice de protection IP54 contre la poussière
et les projections d’eau, et la compatibilité avec les fluides frigorigènes A2L et A3 permettent au testo 558s de s’adapter à tous les scénarios possibles. Les réfrigérants fréquemment utilisés peuvent être marqués comme favoris. En outre, les résultats des mesures peuvent être enregistrés jusqu’à 72 heures après, selon les besoins. www.testo.com/fr-BE
Installation plus efficace avec les conduites inox isolées
Paktermo
Simplifiez, accélérez et optimisez vos installations avec les conduites inox isolées Paktermo, spécialement conçues pour les pompes à chaleur (monobloc). Grâce à leur revêtement extérieur sans joint et résistant aux UV, elles offrent une protection optimale contre les intempéries. L’isolation en élastomère à cellules fermées réduit les pertes de chaleur et empêche la formation de condensation. Leur structure flexible et annelée permet une adaptation maximale, facilitant l’installation des pompes à chaleur à proximité des façades ou dans des espaces restreints. Disponibles en plusieurs longueurs, ces conduites Paktermo garantissent un montage rapide et sans souci. Besoin de plus d’infos ? Rendez-vous chez Desco ou contactez-nous pour un conseil personnalisé !
www.desco.be
Le système WC de Geberit combine l’élément d’installation Geberit Systemfix derrière le mur avec une cuvette WC équipée de la technologie de chasse Geberit TurboFlush. Ce système parfaitement coordonné s’avère désormais plus performant que jamais. Le nouveau Systemfix offre des possibilités de fixation améliorées, davantage de flexibilité d’installation et un montage simplifié. Le système hydraulique du réservoir de chasse a également fait l’objet d’une optimisation. La soupape de chasse de type 212 et la soupape de remplissage de type 383 garantissent un rinçage efficace et silencieux. TurboFlush, auparavant réservé à certains modèles de WC, est désormais disponible de série dans les nouvelles séries iCon et Selnova, avec à la clé une chasse plus complète et plus silencieuse dans toutes les gammes de prix. Associé à un réservoir de chasse Systemfix, TurboFlush
offre des performances 10 fois supérieures à la norme. Les nouveaux modèles de WC équipés de TurboFlush sont disponibles depuis avril chez les grossistes en sanitaires. Autre innovation encore : la plaque de commande ultra-fine Sigma40, au design épuré et offrant diverses possibilités d’aménagement. Geberit propose au total plus de 130 plaques de commande dans un large choix de designs et de matériaux. www.geberit.be
Des robinets de lavabo pour le secteur des soins de santé
Le robinetier Schell a étoffé sa gamme de robinets de lavabo avec deux nouvelles versions spécifiquement conçues pour le secteur des soins de santé : le Modus Care EH-T et le Modus Care AH. Ces robinets satisfont aux exigences élevées des hôpitaux, des maisons de repos et des pratiques médicales en termes de sécurité, d’hygiène et de facilité d’utilisation. Le Modus Care EH-T est équipé d’un levier étrier ergonomique et de la technologie ThermoProtect. Le Modus Care AH est doté d’une poignée allongée permettant une utilisation au niveau du coude. Les deux modèles disposent également d’un régulateur de jet laminaire qui réduit le risque de le risque de transmission d’aérosols infectieux. Outre ses innovations, la série Modus propose encore diverses solutions supplémentaires, comme des thermostats pour douche équipés de la technologie IsoBody et des robinets électroniques sans contact et rinçage anti-stagnation. www.schell.eu/fr-be/
Avec le nouveau thermostatique encastré Ecostat Comfort, hansgrohe propose une solution alliant confort, sécurité et esthétique pour la douche et la baignoire. Grâce à son design minimaliste décliné en trois formes et six finitions FinishPlus, ce thermostatique encastré s’adapte à tous les styles de salle de bains. L’Ecostat Comfort permet de personnaliser chaque salle de bains selon les goûts et le budget du clients. Compact et épuré, il s’intègre harmonieusement et complète parfaitement l’univers des solutions encastrées hansgrohe. Il s’installe avec le corps d’encastrement iBox universal 2, ce qui garantit une pose rapide et fiable. Côté positionnement, l’Ecostat Comfort s’inscrit comme une solution intermédiaire entre le mitigeur DuoTurn et le thermostatique ShowerSelect Comfort, offrant une al-
ternative équilibrée entre fonctionnalité et design. Doté d’un régulateur thermostatique, l’Ecostat Comfort assure une température d’eau constante. Il est disponible en 1 ou 2 fonctions, avec un inverseur rotatif pour un confort d’utilisation optimal. Ecostat Comfort de hansgrohe : une réponse fiable et élégante pour des salles de bains qui allient esthétique, sécurité et performance. www.hansgrohe.be
Cette année marque une étape importante : Caleffi existe depuis 30 ans ! Depuis trois décennies, nous sommes synonymes d’innovation, de qualité et de fiabilité dans le secteur du chauffage, de la ventilation et de la climatisation. Nous n’y serions jamais parvenus sans vous, les installateurs, votre engagement et votre confiance. C’est pourquoi nous ne laissons pas passer l’occasion : nous célébrons notre anniversaire avec une campagne d’anniversaire spectaculaire ! Du 1er mars au 30 juin 2025, chaque achat d’une promobox verte vous rapporte des cadeaux exclusifs. En plus de la campagne d’épargne, chaque participant a la possibilité de gagner un grand prix supplémentaire, encore secret. Une surprise exclusive à ne pas manquer ! Surveillez notre page d'accueil pour connaître toutes les conditions de la promotion et les mises à jour. www.caleffi.com/fr-be/celebrate-caleffi
Le spécialiste de l’HVAC-R Daikin possède désormais un nouvel European Development Center (EDC) à Gand, qui réunit toutes les activités R&D en matière de technologie de pompe à chaleur à faible émission de carbone pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Ce bâtiment ultramoderne, qui est opérationnel depuis fin 2024, s’élève à 56 mètres de haut le long de l’E40 et accueille 500 collaborateurs. Avec une superficie de 30.600 m², incluant les bureaux et les laboratoires d’essai, ce centre est un véritable pôle d’innovation. En matière de climatisation, Daikin a opté pour un système HVAC-R de
pointe, comprenant cinq centrales de traitement de l’air réalisées sur mesure ainsi qu’un système VRV complet, installé par Alfa Technical Installations. Ce système fonctionnant avec le réfrigérant R32, garantit un climat intérieur confortable et une grande efficacité énergétique, tout en autorisant la récupération de chaleur. L’installation dans gratte-ciel constituait un défi, principalement en raison de l’espace limité sur le toit, mais des solutions intelligentes ont rendu cela possible. www.daikin.eu
technique
Notre stand ISH était consacré à un autre thème : la sécurité éprouvée des produits et systèmes fischer pour la fixation de conduites et les installations (MLAR, R30 - R120 ou F30 - F120 et ETA 21/0140) en cas d’incendie. Autres éléments exposés à ISH : les points fixes et les éléments coulissants fischer visant à compenser la dilatation thermique des conduites légères à lourdes. Nous avons également présenté, spécialement pour les installations sur toits plats, des systèmes complets innovants qui, grâce à une répartition ciblée des charges, évitent une sollicitation excessive de l’étanchéité du toit et de la couche isolante, et partant des dommages à la surface. Nous sommes réputés pour nos boucles sprinklers, nos colliers de serrage pour sprinklers, nos colliers de serrage pour poutres et nos éléments de fixation innovants. fischer.be
Le bien-être des collaborateurs au centre de l’attention chez Facq:
Le grossiste Facq célèbre son 145e anniversaire avec une campagne ‘employer branding’ stratégique qui place le bien-être des employés au cœur de ses préoccupations. Dans un marché du travail tendu, l’entreprise se profile
comme un employeur attractif. L’accent est mis sur différents profils, dont les magasiniers, les collaborateurs PROcenter et les conseillers des salles d’exposition. Via les médias sociaux et des annonces ciblées, les candidats potentiels peuvent se faire une véritable idée de l’environnement de travail chez Facq. Les employés jouent un rôle essentiel dans les vidéos de la campagne pour souligner la culture humaine de l’entreprise. En interne, l’initiative est soutenue par une communication sur écran et des campagnes d’affichage. Damien Vanden Dael, CEO, insiste sur le fait que le personnel constitue l’atout majeur de l’entreprise. En investissant dans la formation et les possibilités d’avancement, Facq concrétise sa vision à long terme du bien-être et du développement du personnel, parallèlement à la croissance de son réseau de PROcenters, de salles d’exposition et de centres de distribution.
www.facq.be
Resideo a spécifiquement développé le robinet thermostatique de radiateur Honeywell Home Thera-6 VI pour donner aux personnes malvoyantes une plus grande autonomie dans le contrôle de la température ambiante. La vanne thermostatique est équipée de chiffres tactiles en relief et d’une poignée ergonomique. Cela permet aux utilisateurs malvoyants de régler facilement la température souhaitée. Cette initiative, qui répond aux besoins de quelque 128 000 personnes malvoyantes en Belgique, s’inscrit dans l’ambition visant à rendre les logements plus accessibles, dans le cadre -entre autresde projets de logements sociaux. Le thermostat offre en outre une grande précision de contrôle et répond à la norme européenne EN 215 en matière d’efficacité énergétique. www.resideo.com
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