Alpha 339 Mozart concertos

MOZART

CONCERTO FOR 2 PIANOS CONCERTO FOR FLUTE AND HARP HORN CONCERTO K447

FRANK THEUNS MARJAN DE HAER ULRICH HÃœBNER YOKO KANEKO ANIMA ETERNA JOS VAN IMMERSEEL

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concerTos WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)

CONCERTO NO.10 FOR 2 PIANOS IN E FLAT MAJOR, K365 JOS VAN IMMERSEEL, YOKO KANEKO FORTEPIANOS 1 2 3

ALLEGRO

9’50

ANDANTE

7’17

RONDEAU

7’12

CONCERTO FOR FLUTE AND HARP IN C MAJOR, K299 FRANK THEUNS FLUTE | MARJAN DE HAER HARP 4 5 6

ALLEGRO

9’59

ANDANTINO

7’31

RONDEAU

9’54

HORN CONCERTO NO.3 IN E FLAT MAJOR, K447 ULRICH HÜBNER HORN 7 8 9

ALLEGRO

7’17

ROMANCE – LARGHETTO

4’05

ALLEGRO

3’28

TOTAL TIME: 66’33

ANIMA ETERNA FRANK THEUNS FLUTE SOLO MARJAN DE HAER HARP SOLO ULRICH HÜBNER HORN SOLO YOKO KANEKO FORTEPIANO SOLO JOS VAN IMMERSEEL FORTEPIANO SOLO AND DIRECTION BRIAN DEAN, BALÁSZ BOZZAI, LAURA JOHNSON, LÁSZLÓ PAULIK, MIDORI SEILER VIOLIN I JOHN WILSON MEYER, PAULIEN KOSTENSE, JOSEPH TAN, WANDA VISSER VIOLIN II FRANS VOS, LAXMI BICKLEY, LUC GYSBREGTS VIOLA SERGEI ISTOMIN, UTE PETERSILGE CELLO LOVE PERSSON DOUBLE BASS FRANK THEUNS FLUTE I KIYOMI SUGA FLUTE II HANS-PETER WESTERMANN OBOE I ELISABETH SCHOLLAERT OBOE II LISA KLEVIT-ZIEGLER CLARINET I TONI SALAR-VERDU CLARINET II JANE GOWER BASSOON I JAVIER ZAFRA BASSOON II ULRICH HÜBNER HORN I MARTIN MÜRNER HORN II THIBAUD ROBINNE TRUMPET I SEBASTIAN SCHARR TRUMPET II MARTIN PIECHOTTA TIMPANI

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Photos p.8-9: Alexandre-Théodore Brongniart père, Paris, Pantheon: Comparison of the Domes, Paris, Musée du Louvre, D.A.G. © RMN-Grand Palais (Musée du Louvre)/Michel Urtado.

Cugnot’s ‘steam dray’, c.1770, Paris, Musée des Arts et Métiers-Cnam © RMN-Grand Palais/Agence Bulloz.

Hippolyte Lecomte, Dugazon in the role of Figaro (Comédie-Française), Paris, Bibliothèque Nationale de France (BNF) © BNF, Dist. RMN-Grand Palais/image BNF. Samuel King, Portrait of George Washington in the uniform of an American general, Blérancourt, Musée FrancoAméricain du Château de Blérancourt © RMN-Grand Palais (Château de Blérancourt)/Christian Jean.

Le texte d’origine de cet enregistrement est disponible sur notre site / The complete original booklet notes for this recording are available on our website / Andere Texte zu dieser Aufnahme sind auf unserer Website abrufbar

alpha-classics.com Recorded from 27 February to 1 March 2005, Concertgebouw Brugge (Belgium) Andreas Neubronner SOUND ENGINEER Markus Heiland RECORDING PRODUCER AND EDITING

ALPHA CLASSICS Didier Martin DIRECTOR Louise Burel PRODUCTION MANAGER Amélie Boccon-Gibod EDITORIAL COORDINATOR Valérie Lagarde ARTWORK Claire Boisteau BOOKLET EDITOR Charles Johnston ENGLISH TRANSLATION Achim Russer GERMAN TRANSLATION Cover © Plainpicture/Erdmenger Alpha 339 Original CD: ZZT060201 Made in the Netherlands p Zig Zag Territoires 2005 & © Alpha Classics/Outhere Music France 2017

[2] Cugnot’s ‘steam dray’

[1] Pantheon, Paris: comparison of the domes Alexandre-Théodore Brongniart père (1739-1813), architect

1756 Naissance de Mozart / Birth of Mozart / Geburt von Mozart.

[3] Stage costume for F

1762 Mozart effectue ses premières tournées.

Buckingham House devient la demeure des souverains britanniques / Mozart makes his first concert tours. Buckingham House becomes the regular residence of the British monarchs / Die ersten Tourneen Mozarts. Buckingham House wird Sitz der britischen Monarchen.

1757 Mort de D. Scarlatti. On commence à construire le Panthéon à Paris / Death of D. Scarlatti.

Building commences on the Pantheon in Paris / Tod von D. Scarlatti. Das Pariser Panthéon wird erbaut. [1]

1767 Gluck expose sa réforme de l’opéra / Gluck sets out his reform of opera / Gluck schlägt vor, die Oper zu reformieren.

1759 Mort de Haendel. On inaugure le British Museum à Londres / Death of Handel. British Museum opened in London / Tod von Händel. Das British Museum in London wird eröffnet.

1770 Naissance de Beethoven. Cugnot invente l’automobile / Birth of Beethoven. Cugnot invents the first self-propelling vehicle / Geburt Beethovens. Cugnot erfindet das Automobil. [2]

1777 Beaumarchais crée Le Ma Beaumarchais premieres L Beaumarchais führt Die Ho [3]

1787 Mozart crée Don Giovanni. premieres Don Giovanni. D kreiert Don Giovanni. Tod v

1789 Émeutes et prise de la Bas élu président des États-Un and fall of the Bastille. Was President of the United Sta der Bastille. Washington w der Vereinigten Staaten ge

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[3] Stage costume for Figaro

1777 Beaumarchais crée Le Mariage de Figaro / Beaumarchais premieres Le Mariage de Figaro / Beaumarchais führt Die Hochzeit des Figaro auf.

[3]

1787 Mozart crée Don Giovanni. Mort de Gluck / Mozart premieres Don Giovanni. Death of Gluck / Mozart kreiert Don Giovanni. Tod von Gluck.

1789 Émeutes et prise de la Bastille. Washington est élu président des États-Unis / Rioting in Paris and fall of the Bastille. Washington is elected President of the United States / Erstürmung der Bastille. Washington wird zum Präsidenten der Vereinigten Staaten gewählt. [4]

[4] Portrait of George Washington

1790 Mozart crée Così fan tutte. Pie VI condamne la déclaration des Droits de l’homme / Mozart premieres Così fan tutte. Pius VI condemns the Declaration of the Rights of Man / Mozart schafft Così fan tutte. Pius VI. verurteilt die Erklärung der Menschenrechte.

1791 Mort de Mozart. Le mètre devient l’unité de mesure en France / Death of Mozart.

The metre becomes the standard unit of measurement in France / Tod von Mozart.

Der Meter wird zur Maßeinheit in Frankreich.

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« DANS CE MOUVEMENT S’ÉPANOUISSENT ÉGALEMENT D’IMPORTANTS PASSAGES CONCERTANTS DANS LESQUELS LES HAUTBOIS ET LES CORS DIALOGUENT AVEC LES DEUX SOLISTES ET L’ORCHESTRE, RAPPROCHANT CETTE ŒUVRE DU GENRE DE LA SYMPHONIE CONCERTANTE. »

C’est sans doute au début de 1779, à Salzbourg, dans les semaines qui suivent son retour de Paris, que Mozart écrit le Concerto pour deux pianofortes K365, probablement pour sa sœur Nannerl et lui-même, d’après ce que laisse penser la grande virtuosité de l’œuvre.

La tonalité de mi bémol majeur a toujours chez Mozart une veine héroïque, et ce double concerto ne fait pas exception à la règle : le premier mouvement s’ouvre sur un motif majestueux fondé sur l’accord parfait. Motif repris, partiellement et un peu ornementé, par les deux pianos, dont l’écriture est remarquable. Elle est en effet construite, de façon à dramatiser l’œuvre, sur l’écho et la répétition, formules dans lesquelles chacun des deux pianos prend tour à tour le dessus, et non pas sur une écriture en contrepoint concomitante.

Le second mouvement ne marque pas un contraste important avec l’Allegro mais reprend sa gaieté et sa verve, et semble mettre en œuvre une suite de motifs qui s’enchaînent sans souci particulier de la construction. Quant à l’orchestre, laissé quelque peu dans l’ombre par les solistes dans les deux premiers mouvements, il retrouve sa force dans le Rondeau final. Un refrain, vigoureux, alterne avec les couplets dans la tradition d’un rondeau « à la française ». L’unité du mouvement est assurée par la parenté mélodique qu’entretiennent les sujets les uns avec les autres, celle qui, par exemple, rapproche le refrain du premier couplet entamé par les pianistes.

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FRAN

TRIO DE CONCERTOS MOZARTIENS

C’est pendant son séjour parisien, en 1778 (probablement à la fin d’avril), peu avant la maladie et la mort de sa mère, que Mozart écrit le Concerto pour flûte et harpe K299, contribution importante au genre concertant. La même année, probablement vers la même époque, il a écrit sa Symphonie concertante pour quatre solistes : on sait qu’elle était destinée à ses amis instrumentistes de Mannheim et qu’elle a dû être jouée au Concert Spirituel. Le Concerto pour flûte et harpe, sorte de symphonie concertante pour deux solistes, est composé à l’intention d’une famille aristocratique parisienne, pour le comte de Guines et sa fille (à qui Mozart donne des leçons de composition) – deux bons amateurs, respectivement flûtiste et harpiste.

L’importance de l’intervention des solistes croît avec les mouvements. Le premier est une forme sonate dans laquelle domine le style galant et mondain propre à faire briller les deux solistes, mais c’est sans doute dans le mouvement suivant que le dialogue entre les instrumentistes trouve son développement. Enfin, dans l’étincelant Rondeau, le génie mélodique de Mozart s’exprime, et les thèmes sont donnés principalement par les solistes. Dans ce dernier mouvement s’épanouissent également d’importants passages concertants dans lesquels les hautbois et les cors dialoguent avec les deux solistes et l’orchestre, rapprochant véritablement cette œuvre du genre de la symphonie concertante.

La grande majorité des œuvres pour cor de Mozart fut écrite dans la décennie 17801790, et ses cinq concertos pour cet instrument (qu’ils soient achevés ou inachevés) furent destinés au corniste autrichien Joseph Leutgeb, instrumentiste à la cour de Salzbourg, installé plus tard à Vienne. Cet ami de la famille Mozart fut un soliste de renom et se fit connaître à Vienne, Paris et Milan.

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Les œuvres pour cor de cette époque se ressentent évidemment de la facture très contraignante de l’instrument. Le cor ne pouvait produire qu’une série de notes limitées, pour l’émission desquelles l’instrumentiste devait à la fois modifier la pression des lèvres et la position de la main dans le pavillon. Les concertos pour cor de Mozart demandent une technique particulièrement virtuose de cette coordination entre la main et les lèvres. Si le premier mouvement est d’une richesse mélodique inégalée dans les concertos précédents pour le même instrument, le second est remarquable également, à commencer par son titre – Romance. Le mouvement a la forme d’un rondeau, dans lequel le soliste annonce le thème qui reviendra quatre fois.

Le finale est une brillante pièce de genre dans laquelle les rythmes contrastés, les appels de cor, tout enfin concourt à nous placer dans le cadre d’une chasse.

D’après Cécile Reynaud, 2005 13

FRAN

Ce Troisième Concerto pour cor K447 était sans aucun doute destiné à Leutgeb, dont le nom apparaît sur les feuillets du manuscrit autographe du dernier mouvement. La date de composition a été pendant longtemps controversée par manque d’indices.

La mention « 1783 », qui apparaît sur la partition également, n’est pas de la main de Mozart, et on a longtemps pensé que, du fait de son instrumentation audacieuse (en particulier l’usage des clarinettes et des bassons), l’œuvre appartenait à une période ultérieure, située entre Don Giovanni et Così fan tutte. La recherche la plus récente montre que l’œuvre doit avoir été composée probablement en deux fois entre novembre 1783 et février 1784, alors que Mozart vivait à Vienne.

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‘THIS MOVEMENT ALSO FEATURES SUBSTANTIAL CONCERTANTE PASSAGES IN WHICH THE OBOES AND HORNS ENGAGE IN DIALOGUE WITH THE TWO SOLOISTS AND THE ORCHESTRA, TAKING THE WORK VERY CLOSE TO THE SYMPHONIE CONCERTANTE GENRE.’

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Mozart probably wrote the Concerto for two fortepianos K365 early in 1779, in the weeks following his return from Paris to Salzburg. Judging from the work’s great virtuosity, it was doubtless intended for his sister Nannerl and himself.

The key of E flat major always brings out a heroic vein in Mozart, and this double concerto is no exception to the rule: the first movement opens with a majestic triadic motif. This is then partly reprised, and somewhat decorated, by the two pianos, for which Mozart here devises a remarkable style. In the interests of drama, he builds the work on echo and repetition, formulas in which each of the two pianos takes centre stage in turn, rather than on concomitant contrapuntal writing.

The second movement does not offer a marked contrast with the Allegro, but prolongs its gaiety and energy, unfolding a succession of motifs which follow on from one another without excessive concern for structure. The orchestra, somewhat overshadowed by the soloists in the first two movements, finds new strength in the concluding Rondeau.

A vigorous refrain alternates with episodes in the tradition of the rondo ‘à la française’ (second episode in the relative minor). The movement’s unity is assured by the melodic kinship between the themes, clearly audible, for example, in the relationship between the refrain and the first episode, launched by the pianists.

It was during his stay in Paris in 1778 (probably at the end of April), shortly before the illness and death of his mother Anna Maria, that Mozart wrote his Concerto for flute and harp K299, an important contribution to the concertante genre. In the same 15

ENGLISH

A TRIO OF MOZART CONCERTOS

year, and very likely around the same period, he composed a symphonie concertante for four soloists: we know that this was intended for his instrumentalist friends from Mannheim and was scheduled to be played at the Concert Spirituel. The Concerto for flute and harp, a sort of symphonie concertante for two soloists, was written for a Parisian aristocratic family, the Comte de Guines and his daughter (to whom Mozart also gave composition lessons) – two skilled amateurs who played the flute and the harp respectively.

The solo interventions grow in importance from one movement to the next. The first is in sonata form and dominated by the urbane style galant, providing a suitable showcase for the two soloists to shine, but it is undoubtedly in the ensuing Andantino that a genuine dialogue develops between the instrumentalists. Finally, in the sparkling Rondo, Mozart’s melodic genius blossoms, and the themes are stated mainly by the soloists. This last movement also features substantial concertante passages in which the oboes and horns engage in dialogue with the two soloists and the orchestra, taking the work very close to the symphonie concertante genre.

The great majority of Mozart’s works for horn were written in the decade between 1780 and 1790, and all five concertos for the instrument (two of them incomplete) were intended for the Austrian horn player Joseph Leutgeb, an instrumentalist at the Salzburg court who later settled in Vienna. This friend of the Mozart family was a celebrated soloist whose reputation spread as far as Vienna, Paris and Milan.

The autograph manuscript establishes without a doubt that the Horn Concerto no.3 K447 was written for Leutgeb, whose name appears in the leaves of the last movement.

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Works for horn dating from this period show clear signs of the considerable technical constraints of the contemporary instrument. The natural horn could produce only a limited series of notes, which obliged the instrumentalist to modify both the pressure of his lips and the position of his hand in the bell; Mozart’s horn concertos demand a particularly virtuosic technique of coordination between hand and lips. If the first movement contains a wealth of melody unequalled in the earlier horn concertos, the second too is remarkable – not least in its title, Romance. The movement takes the form of a rondo, with the soloist stating the theme, which will recur four times. The finale is a brilliant genre piece, in which the contrasting rhythms and the horn calls combine to place us in the midst of an imaginary hunt.

From a text by Cécile Reynaud, 2005

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ENGLISH

The date of composition was long subject to controversy because of the lack of clear evidence. The note ‘1783’, also on the original score, is not in Mozart’s hand, and the work’s bold orchestration (especially the use of the clarinets and bassoons) meant it was long assigned to a later period, between Don Giovanni and Così fan tutte. But the most recent research has shown that it must have been composed, probably in two separate spells of work, between November 1783 and February 1784, while Mozart was living in Vienna.

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„ AUCH IM LETZTEN SATZ ENTWICKELN SICH BEDEUTENDE KONZERTANTE PASSAGEN, IN DENEN DIE OBOEN UND DIE HÖRNER MIT DEN BEIDEN SOLISTEN UND DEM ORCHESTER IN ZWEISPRACHE TRETEN UND DIESES WERK DER GATTUNG DER SINFONIA CONCERTANTE SEHR WEIT ANNÄHERN. “

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Mozart schrieb sein Konzert für zwei Klaviere und Orchester KV 365 wohl zu Beginn des Jahres 1779 in Salzburg, also in den Wochen nach seiner Rückkehr aus Paris. Die Virtuosität des Werks lässt vermuten, dass er es für seine Schwester Nannerl und sich selbst komponiert hat. Die Tonart Es-dur hat bei Mozart immer etwas Heroisches, und dieses Doppelkonzert bildet keine Ausnahme: Der erste Satz beginnt mit einem auf dem Dreiklang aufbauenden, majestätischen Motiv, das von beiden Klavieren partiell aufgegriffen und ein wenig ausgeschmückt wird. Das Spiel, in dem beide Klaviere abwechselnd die führende Rolle übernehmen, gründet nicht auf kontrapunktischer Begleitung, sondern auf Echo und Wiederholung und der von ihnen ausgehenden dramatisierenden Wirkung.

Der zweite Satz steht nicht in einem scharfen Kontrast zum Allegro, dessen Fröhlichkeit und Verve er vielmehr übernimmt; er scheint eine Reihe von Motiven in Szene setzen zu wollen, die einander ohne strenge Verknüpfung ablösen. In beiden Anfangssätzen bleibt das Orchester etwas im Hintergrund; erst im abschließenden Rondo macht es sich energisch bemerkbar. In der Manier eines „Rondeau à la française“ wechselt hier ein kraftvoller Refrain mit Couplets ab. Die Einheit des Werks wird durch die melodische Verwandtschaft gesichert, die beispielweise den Refrain dem ersten von den Klavieren eröffneten Couplet annähert.

Das Konzert für Flöte und Harfe KV 299 komponierte Mozart während seines Pariser Aufenthalts 1778 (wahrscheinlich Ende April), also kurz bevor seine Mutter erkrankte und starb. Im selben Jahr und etwa zur gleichen Zeit entstand die Sinfonia concertante 19

DEUTSCH

DREI KONZERTE MOZARTS

für vier Solisten, die für seine Mannheimer Freunde bestimmt war und im Rahmen des Concert spirituel aufgeführt worden sein dürfte. Das Konzert für Flöte und Harfe, eine Art Sinfonia concertante für zwei Solisten, wurde für den Grafen Guines und seine Tochter komponiert (der Mozart Kompositionsunterricht gab), die jeweils Flöte und Harfe spielten.

Die Solisten gewinnen von Satz zu Satz an Bedeutung. Der erste Satz ist ein Sonatensatz, bei dem der galante und mondäne Stil dominiert, der den beiden Solisten zu brillieren erlaubt, aber erst im zweiten Satz findet der Dialog zwischen den Instrumenten eine lebhafte Entwicklung. In dem funkelnden Rondo kommt das melodische Genie Mozarts zum Ausdruck, der die Themen hauptsächlich den Solisten zuweist. Auch im letzten Satz entwickeln sich bedeutende konzertante Passagen, in denen die Oboen und die Hörner mit den beiden Solisten und dem Orchester in Zweisprache treten und dieses Werk der Gattung der Sinfonia concertante sehr weit annähern.

Seine meisten Werke für Horn schrieb Mozart zwischen 1780 und 1790. Die fünf Konzerte, die er diesem Instrument insgesamt gewidmet hat (das unvollendete eingerechnet), waren für den österreichischen Hornisten Joseph Leutgeb bestimmt, der erst am Hof des Salzburger Fürstbischofs musizierte und sich später in Wien niederließ.

Dieser Freund der Familie Mozart war ein namhafter Solist, der sich in Wien, Paris und Mailand Ansehen verschaffte.

Auch das Hornkonzert Nr.3 KV 447 war gewiß Leutgeb zugedacht, dessen Name auf den Manuskriptblättern des letzten Satzes auftaucht. Mangels klarer Hinweise war die Datierung lange Zeit umstritten. Das Datum 1783, das ebenfalls in der Partitur 20

Die für das Horn geschriebenen Werke aus dieser Zeit verweisen stark auf die sehr einengende Faktur des Instruments. Das Horn konnte nur eine begrenzte Reihe von Noten einander abwechseln lassen, wobei der Hornist gleichzeitig den Druck seiner Lippen und die Position seiner Hand im Trichter verändern musste. Mozarts Hornkonzerte verlangen eine besonders virtuose Koordination zwischen Hand und Lippen.

Der erste Satz ist melodisch den bisher für dieses Instrument geschriebenen Werken weit überlegen, aber auch der zweite sticht hervor, und zwar schon durch seine Satzbezeichnung Romance. Der Satz hat die Form eines Rondo, der Solist kündigt das viermal wiederkehrende Thema an. Das Finale ist ein brillantes Genrestück, bei dem die kontrastreichen Rhythmen, der Schall des Horns, ja im Grunde alles dazu beiträgt, uns in eine Jagdszene hinein zu versetzen.

Nach Cécile Reynaud, 2005

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DEUTSCH

auftaucht, stammt nicht von Mozarts Hand, und die kühne Instrumentierung (insbesondere der Einsatz der Klarinetten und Fagotte) ließ lange Zeit vermuten, das Werk gehöre einer späteren Periode an und sei zwischen dem Don Giovanni und Così fan tutte zu situieren. Jüngere Untersuchungen zeigten, dass Mozart es wahrscheinlich zwischen November 1783 und Februar 1784 in zwei Anläufen während eines Wiener Aufenthalts komponierte.

menu 01 BACH BRANDENBURG CONCERTOS CAFÉ ZIMMERMANN ALPHA 300 2CD

08 NOBODY’S JIG 17TH-CENTURY DANCES FROM THE BRITISH ISLES LES WITCHES ALPHA 307

02 BACH CELLO SUITES BRUNO COCSET Alpha 301 2CD

09 PERGOLESI STABAT MATER, MARIAN MUSIC FROM NAPLES LE POÈME HARMONIQUE, VINCENT DUMESTRE ALPHA 308

03 BACH MISSÆ BREVES, BWV 234 & 235 ENSEMBLE PYGMALION, RAPHAËL PICHON ALPHA 302

10 RAMEAU PIÈCES DE CLAVECIN BLANDINE RANNOU ALPHA 309 2CD

04 BACH GOLDBERG VARIATIONS CÉLINE FRISCH, CAFÉ ZIMMERMANN ALPHA 303 2CD

11 VALENTINI CONCERTI GROSSI, OP.7 ENSEMBLE 415, CHIARA BANCHINI ALPHA 310

05 C.P.E. BACH CONCERTI A FLAUTO TRAVERSO OBLIGATO ALEXIS KOSSENKO, ARTE DEI SUONATORI ALPHA 304

12 VIVALDI CONCERTOS FOR FOUR VIOLINS ENSEMBLE 415, CHIARA BANCHINI ALPHA 311

06 LOVE IS STRANGE WORKS FOR LUTE CONSORT LE POÈME HARMONIQUE, VINCENT DUMESTRE ALPHA 305

13 VIVALDI THE FOUR SEASONS OP.8 & OTHER CONCERTOS GLI INCOGNITI, AMANDINE BEYER ALPHA 312

07 MONTEVERDI, MARAZZOLI COMBATTIMENTI! LE POÈME HARMONIQUE, VINCENT DUMESTRE ALPHA 306

14 VIVALDI CELLO SONATAS BRUNO COCSET, LES BASSES RÉUNIES ALPHA 313

15 ET LA FLEUR VOLE AIRS À DANSER & AIRS DE COUR CIRCA 1600 LES MUSICIENS DE SAINT-JULIEN, FRANÇOIS LAZAREVITCH ALPHA 314 16 AVISON CONCERTOS IN SEVEN PARTS DONE FROM THE LESSONS OF DOMENICO SCARLATTI CAFÉ ZIMMERMANN ALPHA 315 17 BACH SONATAS, CHORALES & TRIOS LES BASSES RÉUNIES, BRUNO COCSET ALPHA 316 18 BACH, BULL, BYRD, GIBBONS, HASSLER, PACHELBEL, RITTER, STROGERS GUSTAV LEONHARDT ALPHA 317 19 BACH COLTRANE RAPHAËL IMBERT, ANDRÉ ROSSI, JEAN-LUC DI FRAYA, MICHEL PÉRES, QUATUOR MANFRED ALPHA 318 20 BYRD PESCODD TIME BERTRAND CUILLER ALPHA 319 21 LE MUSICHE DI BELLEROFONTE CASTALDI GUILLEMETTE LAURENS, LE POÈME HARMONIQUE, VINCENT DUMESTRE ALPHA 320

22 DOWLAND LACHRIMÆ THOMAS DUNFORD, RUBY HUGHES, REINOUD VAN MECHELEN, PAUL AGNEW, ALAIN BUET ALPHA 326 23 FIRENZE 1616 LE POÈME HARMONIQUE, VINCENT DUMESTRE ALPHA 321 24 FORQUERAY PIÈCES DE VIOLE MISES EN PIÈCES DE CLAVECIN BLANDINE RANNOU ALPHA 322 2CD 25 KONGE AF DANMARK MUSICAL EUROPE AT THE COURT OF CHRISTIAN IV LES WITCHES ALPHA 323 26 RAMEAU PIÈCES DE CLAVECIN CÉLINE FRISCH ALPHA 324 27 VIVALDI CELLO SONATAS MARCO CECCATO, ACCADEMIA OTTOBONI ALPHA 325 28 VENEZIA STRAVAGANTISSIMA CAPRICCIO STRAVAGANTE RENAISSANCE ORCHESTRA, SKIP SEMPÉ ALPHA 327

BACH

SUITES FRANÇAISES

BLANDINE RANNOU

C. P. E. BACH SONATAS FOR VIOLIN AND FORTEPIANO AMANDINE BEYER EDNA STERN

LE BERGER POÈTE

SUITES ET SONATES POUR FLÛTE ET MUSETTE

LES MUSICIENS DE SAINT-JULIEN FRANÇOIS LAZAREVITCH

BARRIÈRE

SONATES POUR LE VIOLONCELLE AVEC LA BASSE CONTINUE BRUNO COCSET LES BASSES RÉUNIES

BOESSET

JE MEURS SANS MOURIR LE POÈME HARMONIQUE VINCENT DUMESTRE

DOWLAND LUTE SONGS

DAMIEN GUILLON ÉRIC BELLOCQ

LOUIS COUPERIN SUITES AND PAVANE

SKIP SEMPÉ

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BACH

SUITES FRANÇAISES BLANDINE RANNOU

ALPHA 328 2 CD

30

C. P. E. BACH

SONATAS FOR VIOLIN AND FORTEPIANO AMANDINE BEYER, EDNA STERN

ALPHA 329

31

AINT-JULIEN AZAREVITCH

SONATES POUR LE VIOLONCELLE AVEC LA BASSE CONTINUE BRUNO COCSET, LES BASSES RÉUNIES

ALPHA 330

POÈTE

S ET SONATES E ET MUSETTE

BARRIÈRE

32

BOESSET

JE MEURS SANS MOURIR LE POÈME HARMONIQUE, VINCENT DUMESTRE

ALPHA 331

33

WLAND

SUITES ET SONATES POUR FLÛTE ET MUSETTE LES MUSICIENS DE SAINT-JULIEN, FRANÇOIS LAZAREVITCH

ALPHA 332

LUTE SONGS

EN GUILLON IC BELLOCQ

LE BERGER POÈTE

34

LOUIS COUPERIN SUITES ET PAVANE SKIP SEMPÉ

ALPHA 333

35

DOWLAND

LUTE SONGS DAMIEN GUILLON, ÉRIC BELLOCQ

ALPHA 334

HAYDN

FLUTE SONATAS JULIETTE HUREL HÉLÈNE COUVERT

ISTANPITTA

DANSES FLORENTINES DU TRECENTO HENRI AGNEL MICHAEL NICK HENRI TOURNIER DJAMCHID CHEMIRANI IDRISS AGNEL

MARAIS

FOLIES D’ESPAGNE SUITE EN MI LE LABYRINTHE

LASSUS

ENSEMBLE SPIRALE MARIANNE MULLER

ORACULA

MOZART

DAEDALUS ROBERTO FESTA

CONCERTO FOR 2 PIANOS CONCERTO FOR FLUTE AND HARP HORN CONCERTO K447 YOKO KANEKO FRANK THEUNS MARJAN DE HAER ULRICH HÜBNER ANIMA ETERNA JOS VAN IMMERSEEL

RAYON DE LUNE AROMATES MICHÈLE CLAUDE

YEDID NEFESH AMANT DE MON ÂME

YAÏR HAREL MEIRAV BEN DAVID-HAREL MICHÈLE CLAUDE NIMA BEN DAVID

36

HAYDN

FLUTE SONATAS JULIETTE HUREL, HÉLÈNE COUVERT

ALPHA 335

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ISTANPITTA

DANSES FLORENTINES DU TRECENTO H. AGNEL, D. CHEMIRANI, M. NICK, H. TOURNIER, I. AGNEL

ALPHA 336

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LASSUS

ORACULA DAEDALUS, ROBERTO FESTA

ALPHA 337

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MARAIS

FOLIES D’ESPAGNE, SUITE EN MI, LE LABYRINTHE ENSEMBLE SPIRALE, MARIANNE MULLER

ALPHA 338

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MOZART

CONCERTO FOR 2 PIANOS, CONCERTO FOR FLUTE AND HARP, HORN CONCERTO K447 YOKO KANEKO, FRANK THEUNS, MARJAN DE HAER, ULRICH HÜBNER, ANIMA ETERNA, JOS VAN IMMERSEEL

ALPHA 339

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RAYON DE LUNE

AROMATES, MICHÈLE CLAUDE

ALPHA 340

42

YEDID NEFESH

AMANT DE MON ÂME YAÏR HAREL, MEIRAV BEN DAVID-HAREL, MICHÈLE CLAUDE, NIMA BEN DAVID

ALPHA 341

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