Il était une fois...

IL Êtait une fois‌ Jodie Devos Caroline Meng Quatuor Giardini

menu tracklist Texte de Hélène Cao & Alexandre Dratwicki Text by Hélène Cao & Alexandre Dratwicki Kommentar von Hélène Cao & Alexandre Dratwicki biographies / biographies / biographen Textes chantés / Sung texts

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I.

INSOUCIANCE / SORGLOSIGKEIT

CHARLES SILVER (1868-1949) LA BELLE AU BOIS DORMANT (1901)

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AIR D’AURORE « QUELLE FORCE INCONNUE EN CE JARDIN M’AMÈNE ? »

4’41

JACQUES OFFENBACH (1819-1880) 2

BARBE-BLEUE (1866) COUPLETS DE LA REINE « ON PREND UN ANGE D’INNOCENCE »

1’24

LAURENT DE RILLÉ (1828-1915) 3

LE PETIT POUCET (1868) DUO D’AVENTURINE ET POUCET « L’AMOUR ? QU’EST-CE DONC QUE L’AMOUR ? »

3’48

NICOLAS ISOUARD (1775-1818) CENDRILLON (1810) 4

DUO DE CLORINDE ET THISBÉ « AH QUEL PLAISIR ! AH QUEL BEAU JOUR ! »

4’48

II. MÉLANCOLIE / MELANCHOLY / MELANCHOLIE ERNEST CHAUSSON (1855-1899) 5

QUATUOR AVEC PIANO OP. 30 (1897) II. LENT

7’38

GIOACHINO ROSSINI (1792-1868) 6

L’ITALIENNE À ALGER (1813) AIR D’ISABELLE « SORT CRUEL… FUNESTE FLAMME ! »

4’12

PAULINE VIARDOT (1821-1910) 7

CENDRILLON (1904) AIR DE LA FÉE « JE VIENS TE RENDRE À L’ESPÉRANCE »

3’36

FRÉDÉRIC TOULMOUCHE (1850-1909) 8

LA SAINT-VALENTIN (1895) COUPLETS DU FLIRT « LE FLIRT, Ô PASSE-TEMPS CHARMANT »

1’51

III. RÉJOUISSANCE / REJOICING / GLÜCKSELIGKEIT MARIE-JOSEPH-ALEXANDRE DÉODAT DE SÉVERAC (1872-1921) 9

PIPPERMINT-GET (1907)

4’41

JULES MASSENET (1842-1912) 10

CENDRILLON (1895) DUO DU PRINCE ET DE CENDRILLON « TOI QUI M’ES APPARUE »

8’45

FLORENT SCHMITT (1870-1958) 11

HASARDS OP. 96 (1943) N° 1 « EXORDE »

2’36

JACQUES OFFENBACH 12

LE VOYAGE DANS LA LUNE (1875) AIR DE LA PRINCESSE FANTASIA « JE SUIS NERVEUSE, JE SUIS FIÉVREUSE »

2’17

13

LA FILLE DU TAMBOUR-MAJOR (1879) AIR DE LA DUCHESSE « EXAMINEZ MA FIGURE »

2’34

14

LE VOYAGE DANS LA LUNE (1875) DUO DU PRINCE CAPRICE ET DE LA PRINCESSE FANTASIA « MON DIEU! QU’AI-JE RESSENTI LÀ ? / LA POMME, C’EST BIEN BON VRAIMENT »

menu 4’39

GASTON SERPETTE (1846-1904) 15

LA DEMOISELLE DU TÉLÉPHONE (1896) DUO D’OLYMPIA ET AGATHE « JE L’ADORAIS, CET ÊTRE-LÀ »

Transcriptions pour quatuor avec piano d’Alexandre Dratwicki (sauf Chausson et Schmitt)

TOTAL TIME : 60’40

3’02

JODIE DEVOS SOPRANO Aurore (La Belle au bois dormant ), Aventurine (Le Petit Poucet ), Clorinde (Cendrillon - Nicolas Isouard ), La Fée (Cendrilon - Pauline Viardot) , Cendrillon (Cendrillon - Jules Massenet ) La Princesse Fantasia (Le Voyage dans la lune ), Olympia (La Demoiselle du téléphone )

CAROLINE MENG

MEZZO-SOPRANO La Reine (Barbe-Bleue ), Poucet (Le Petit Poucet ), Thisbé (Cendrillon - Nicolas Isouard), Isabella (L’Italienne à Alger ), Maud (La Saint Valentin ), Le Prince (Cendrillon - Jules Massenet), La Duchesse (La Fille du Tambour-Major ), Caprice (Le Voyage dans la lune), Agathe (La Demoiselle du téléphone )

QUATUOR GIARDINI PIERRE FOUCHENNERET VIOLIN DAGMAR ONDRACEK VIOLA PAULINE BUET CELLO DAVID VIOLI PIANO 6

IL ÉTAIT UNE FOIS…

LA

PRINCESSE SE DÉSESPÈRE DANS SA TRISTE SOLITUDE (AIR « QUELLE FORCE INCONNUE EN CE JARDIN M’AMÈNE ? », SILVER). MAIS SA COQUINE DE SŒUR, QUOIQU’UN PEU MOQUEUSE (COUPLETS « ON PREND UN ANGE D’INNOCENCE », OFFENBACH), LUI EXPLIQUE LES SECRETS DE L’AMOUR (DUO « L’AMOUR ? QU’EST-CE DONC ? », DE RILLÉ) ET L’EMMÈNE AU BAL QU’ON ANNONCE AU CHÂTEAU (DUO « AH ! MA SŒUR, POUR NOUS QUELLE GLOIRE ! », ISOUARD). LÀBAS, L’AMBIANCE EST POURTANT MOROSE (QUATUOR DE CHAUSSON) ET LE PRINCE NE DÉCOLÈRE PAS DES FEMMES QUI SE JOUENT DE LUI (AIR « SORT CRUEL ! », ROSSINI). UNE FÉE BIENFAISANTE LUI APPARAÎT ET CALME SES INQUIÉTUDES (AIR « JE VIENS TE RENDRE À L’ESPÉRANCE », VIARDOT). REVIGORÉ PAR SES DOUCES PAROLES, C’EST LE PRINCE QUI BERNERA DÉSORMAIS SES PRÉTENDANTES (COUPLETS « LE FLIRT, Ô PASSE-TEMPS CHARMANT ! », TOULMOUCHE). IL OUVRE LE BAL (« PIPPERMINT-GET », DÉODAT DE SÉVERAC). MAIS LA RENCONTRE AVEC LA JEUNE PRINCESSE PRODUIT UN CHOC INATTENDU (DUO « TOI QUI M’ES APPARUE », MASSENET). ELLE S’ENFUIT SOUS LE COUP DE L’ÉMOTION (« HASARDS », SCHMITT).

LES DEUX AMANTS SE CHERCHENT AVEC DÉSESPOIR : LA PRINCESSE EST FIÉVREUSE (COUPLETS « JE SUIS NERVEUSE », OFFENBACH), LE PRINCE MORIBOND (COUPLETS « EXAMINEZ MA FIGURE ET REMARQUEZ MES YEUX BATTUS », OFFENBACH). ILS SE RETROUVENT CEPENDANT ET, RÉCONCILIÉS GRÂCE À UNE POMME MAGIQUE (DUO « MON DIEU ! QU’AI-JE RESSENTI LÀ ? », OFFENBACH), ILS TIRENT SAGEMENT LA MORALE DE LEUR HISTOIRE (DUO « JE L’ADORAIS, CET ÊTRE-LÀ ! », SERPETTE).

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Au merveilleux mythologique de la scène lyrique baroque, le romantisme substitue le merveilleux féerique. Pourtant, le conte de fées tel que le goûtent les Français est né sous le règne de Louis XIV, lancé par les Histoires, ou Contes du temps passé avec des moralités de Perrault (1697). En 17851786, Charles-Joseph de Mayer publie Le Cabinet des fées ou collection choisie des contes des fées et autres contes merveilleux, trente-sept volumes suivis quatre ans plus tard de quatre volumes de contes orientaux. L’entreprise, qui vise à conserver les récits édités quelques décennies auparavant, reçoit un excellent accueil, signe d’un intérêt qui augmentera encore avec le romantisme. Au XIXe siècle, on cultive un type de conte différent de part et d’autre du Rhin. Les Français favorisent la sophistication d’un récit littéraire, même s’il emprunte les atours d’un ton oral savamment peaufiné.

Le conte divertit l’esprit, encourage aussi la réflexion et enseigne la vertu. Les Allemands, en quête de leurs racines, recueillent des histoires populaires que désertent les fées. Dans les Contes de l’enfance et du foyer publiés par les frères Grimm en 1812-1815, pas de belle dame magnifiquement parée, dotée de pouvoirs magiques. Plus sombres que leur versant français, ils ne reculent pas devant la cruauté ni l’effroi. E. T. A. Hoffmann, le plus célèbre auteur de contes du romantisme allemand, poursuit dans cette voie de l’« inquiétante étrangeté » (concept élaboré par Freud justement à partir de son conte L’Homme au sable).

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FRANÇAIS

AUTOUR DES CONTES DE FÉES À L’ÉPOQUE ROMANTIQUE PAR HÉLÈNE CAO & ALEXANDRE DRATWICKI

Le conte de fées est omniprésent sur la scène française, qu’il s’agisse de théâtre de marionnettes, de théâtre parlé, de vaudeville, de ballet ou d’opéra. Il est au cœur d’une forme de spectacle en vogue au XIXe siècle : la féerie, qui mêle musique, pantomime, danse, métamorphoses scéniques (l’aspect visuel prédomine). Il légitime les mises en scène éblouissantes, les costumes somptueux et les effets spéciaux dans des intrigues conformes aux goûts littéraires du pays. De fait, il inspire surtout des œuvres musicales de demi-caractère. L’Homme au sable de Hoffmann (écrivain populaire en France, qu’on lit dès 1829 dans la traduction de LoèveVeimars mais que les compositeurs adaptent D’OÙ L’IDÉE DE RECONSTRUIRE peu) donne naissance aux opéras-comiques AUJOURD’HUI, DANS CET La Poupée de Nuremberg d’Adam (1852) et La ENREGISTREMENT, « UN CONTE » Poupée d’Audran (1896), au ballet Coppélia de UNIVERSEL, PUISANT AU GRÉ DE SES Delibes (1870) et au deuxième acte des Contes REBONDISSEMENTS DANS LES HISTOIRES d’Hoffmann, « opéra fantastique » inachevé D’AUTREFOIS. LE TOUT SUR FOND DE d’Offenbach (1881). Le même principe MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE d’édulcoration prévaut dans la transposition ALTERNANT COMPOSITEURS CÉLÈBRES, des sources françaises. Il n’est pas fortuit EN PLEINE RÉHABILITATION que Cendrillon séduise les musiciens : Nicolas OU ENCORE INCONNUS Isouard (1810), Jules Massenet (1899) et Pauline Viardot (1904) pour des œuvres lyriques, Fernando Sor pour un ballet créé à Londres et repris à Paris (1822), Victor Chéri pour une féerie (1866). La belle héroïne suscite l’empathie du public, ses aventures se prêtent aisément à une adaptation scénique. Haro sur les atrocités de Barbe-Bleue et du Petit Chaperon rouge ? Dans l’opérette de Gaston Serpette, le Chaperon porte le tablier d’une pâtissière dont on veut « faire choir la vertu » (selon les termes de Camille Le Senne) pour qu’elle ne devienne pas rosière. Chez Offenbach, la dernière femme de Barbe-Bleue se prénomme Boulotte, 10

S’ils sont chaque fois réinterprétés avec esprit, les ressorts narratifs du conte de fées restent fondamentalement inchangés : à l’oppression et aux amours impossibles succède la félicité acquise au prix de pénibles aventures. D’où l’idée de reconstruire aujourd’hui, dans cet enregistrement, « un conte » universel, puisant au gré de ses rebondissements dans les histoires d’autrefois. Le tout sur fond de musique romantique française, alternant compositeurs célèbres (Offenbach, Massenet, Chausson, Rossini – traduit en français), en pleine réhabilitation (Viardot, Schmitt) ou encore inconnus (Silver, Serpette, De Rillé, Isouard). L’étrangeté du conte sera notamment matérialisée par le travestissement temporaire d’une des deux protagonistes du récit, la mezzo-soprano incarnant tout à la fois une reine ou un prince. De son côté, la soprano, in fine pimpante princesse de Massenet et d’Offenbach, connaîtra d’abord les tourments de l’incertitude amoureuse. la transcription La transcription musicale est une pratique aussi ancienne que la musique elle-même. Jusqu’au XIXe siècle, cette technique ne fut jamais regardée comme sacrilège (le concept d’« œuvre d’art figée » n’existant pas) mais comme un moyen artistique de prolonger la carrière d’une composition musicale en l’accompagnant – au prix de multiples modifications – de salons en église, d’exécution de plein air en concerts raffinés. Bien entendu, la qualité variable des adaptations fit parfois douter du talent de l’arrangeur (que Kastner, grand orchestrateur, préfèrera appeler ironiquement « dérangeur »).

Saint-Saëns, d’Indy et Dukas publieront Lully et Rameau largement revisités. Si les raisons de ces arrangements sont souvent dictées par une approche commerciale de la musique (l’éditeur souhaitant 11

FRANÇAIS

jeune paysanne à la « grâce un peu massive » ! Mais en détournant la signification du conte d’origine, ce basculement dans la sphère comique l’associe à des préoccupations contemporaines et, de fait, continue de l’inscrire au cœur du jeu social.

diffuser le maximum de « produits dérivés » d’une même œuvre), les compositeurs n’ont pas rechigné à proposer eux-mêmes des adaptations aujourd’hui reconnues au même niveau d’intérêt que l’original : les sonates de Brahms pour clarinette ou alto, les Phantasie-Stücke de Schumann jouables à la clarinette, au violon ou au violoncelle… On a parfois même occulté la version première : celle des Tableaux d’une exposition de Moussorgski pour piano seul ou du Quintette pour piano et cordes de Brahms dans son original pour deux pianos.

Après un XXe siècle excessivement méprisant à l’égard de la transcription, il semble que le procédé revienne aujourd’hui en état de grâce.

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2012 2013 2014 2015 2016

JODIE DEVOS Jodie Devos naît en Belgique Elle obtient un Master of Arts à la Royal Academy of Music de Londres dans la classe de Lilian Watson Jodie remporte le 2ème prix et le Prix du Public du prestigieux concours Reine Elisabeth A l’Opéra Comique, sous la direction de Marc Minkowski, elle interprète Adèle dans La Chauve-Souris au pied levé et remporte un grand succès Débuts remarqués dans le rôle de Rosine à l’Opéra royal de Wallonie Elle interprète le rôle-titre de Geneviève de Brabant à l’Opéra de Montpellier Jodie sera Lakmé au Grand Théâtre de Tours

CAROLINE MENG Zerlina dans Don Giovanni de Mozart sous la baguette de David Stern mise en scène de Yoshi Oida filmée par ARTE Didon et Enée de Purcell entre Théâtre des Champs-Élysées,Concertgebouw d’Amsterdam, Opéra Royal de Versailles et Bozar de Bruxelles Caligula de Pagliardi : rencontre avec Vincent Dumestre, le Poème Harmonique et les pupi de Mimmo Cuticchio Le Concert Royal de la Nuit avec Sébastien Daucé et l’ensemble Correspondances (enregistrement Harmonia Mundi) Thisbé dans La Cenerentola de Rossini à l’opéra de Toulon sous la direction d’Edmon Colomer, Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil Le Renard dans La Petite Renarde rusée de Janácek ˇ sous la direction de Laurent Cuniot et Louise Moaty

QUATUOR GIARDINI Création du quatuor Giardini Tournées européennes et asiatiques Parution de FAURÉ / BONIS, quatuors avec piano (ÉVIDENCE CLASSICS - Classica **** / 4 Diapasons) Création de Au pays où se fait la guerre avec la mezzo Isabelle Druet et tournée Parution de DUBOIS, Quatuor avec piano (collection Palazzetto Bru Zane) Création de Il était une fois… avec Caroline Meng et Jodie Devos et tournée

CAROLINE MENG

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JODIE DEVOS

ONCE UPON A TIME…

THE

PRINCESS DESPAIRS AT HER SAD SOLITUDE (ARIA, ‘WHAT UNKNOWN FORCE LEADS ME TO THIS GARDEN’, SILVER). BUT HER NAUGHTY SISTER, WITH A HINT OF MOCKERY (SONG, ‘THEY TAKE AN ANGEL OF INNOCENCE’, OFFENBACH), TELLS HER THE SECRETS OF LOVE (DUET, ‘LOVE? AND WHAT MAY LOVE BE?’, DE RILLÉ) AND TAKES HER TO THE BALL THAT HAS BEEN ANNOUNCED AT THE PALACE (DUET, ‘OH, WHAT PLEASURE! OH, WHAT A GRAND DAY!’, ISOUARD). WHEN THEY GET THERE, HOWEVER, THE ATMOSPHERE IS MOROSE (CHAUSSON, PIANO QUARTET) AND THE PRINCE DOES NOT CONCEAL HIS ANGER AT THE WOMEN WHO TRY TO DUPE HIM (ARIA, ‘CRUEL FATE!’, ROSSINI). A KIND FAIRY APPEARS TO HIM AND CALMS HIS ANXIETY (ARIA, ‘I COME TO RESTORE YOUR HOPES’, VIARDOT). REINVIGORATED BY HER GENTLE WORDS, THE PRINCE DECIDES THAT IT IS NOW HE WHO WILL DECEIVE HIS FEMALE SUITORS (SONG, ‘FLIRTATION! OH, WHAT A CHARMING PASTIME!’, TOULMOUCHE). HE OPENS THE BALL (PIPPERMINT-GET, DÉODAT DE SÉVERAC). BUT HIS ENCOUNTER WITH THE YOUNG PRINCESS CAUSES AN UNEXPECTED EMOTIONAL SHOCK (DUET, ‘YOU WHO HAVE APPEARED BEFORE ME’, MASSENET). SHE FLEES, DISTRAUGHT (HASARDS, SCHMITT). THE TWO LOVERS DESPERATELY SEEK EACH OTHER: THE PRINCESS IS FEVERISH (ARIA, ‘I AM NERVOUS’, OFFENBACH) AND THE PRINCE FEELS AS IF HE IS DYING (ARIA, ‘EXAMINE MY FACE AND OBSERVE THE RINGS AROUND MY EYES’, OFFENBACH). BUT THEY FIND EACH OTHER AT LAST, AND, RECONCILED THANKS TO A MAGIC APPLE (DUET, MY GOODNESS! WHAT HAVE I JUST FELT?’, OFFENBACH), THEY WISELY POINT THE MORAL OF THEIR TALE (DUET, ‘I WORSHIPPED THAT CREATURE’, SERPETTE).

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Romanticism replaced the element of mythological fantasy in Baroque opera with fairytale fantasy.

Yet the fairytale as it was enjoyed by the French was born in the reign of Louis XIV, and launched by the Histoires, ou Contes du temps passé avec des moralités (usually known in English by its alternative title Mother Goose Tales) of Charles Perrault (1697). In 1785-86, Charles-Joseph de Mayer published Le Cabinet des fées ou Collection choisie des contes des fées et autres contes, thirty-seven volumes followed four years later by four volumes of oriental tales. This undertaking, which aimed to preserve the stories published over the past few decades, was extremely well received, the sign of an interest that was to increase still further with Romanticism. In the nineteenth century, a different type of fairytale was cultivated on either side of the Rhine. The French favoured the sophistication of a literary narrative, even if it was clothed in a carefully polished oral tone. The conte de fée entertained the mind, but also encouraged reflection and taught virtue. The Germans, in search of their roots, collected folk tales from which fairies were absent. In the Kinder- und Hausmärchen (Children’s and Household Tales) published by the Brothers Grimm in 1812-15, one will look in vain for beautiful, splendidly attired ladies endowed with magic powers. Darker than their French equivalents, these stories do not shrink from cruelty or horror. E. T. A. Hoffmann, the most famous author of tales in the German Romantic movement, continued along this path of ‘the uncanny’ (a concept elaborated by Freud precisely on the basis of Hoffmann’s tale Der Sandmann).

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ENGLISH

FAIRYTALES IN THE ROMANTIC ERA

BY HÉLÈNE CAO & ALEXANDRE DRATWICKI

The fairytale is omnipresent on the French stage, whether in puppet theatre, spoken theatre, vaudeville, ballet or opera. It lies at the heart of a form of spectacle very fashionable in the nineteenth century: the féerie, which combined music, pantomime, dance and scenic transformations (the visual aspect predominates). This justified dazzling productions, sumptuous costumes and special effects in storylines conforming to French literary tastes. In practice, it mostly inspired musical works de demicaractère, that is, mingling serious and comic elements. Hoffmann was a popular writer in France, where he was read from 1829 onwards in the translation of Loève-Veimars, but composers WHENCE THE IDEA OF RECONSTRUCTING did not often adapt his stories. His Sandmann TODAY A UNIVERSAL ‘TALE’, DRAWING was the basis for the opéras-comiques La ITS SUCCESSIVE EPISODES FROM THESE Poupée de Nuremberg (Adam, 1852) and La STORIES OF OLDEN DAYS. AND ALL THIS IS Poupée (Audran, 1896), the ballet Coppélia PLAYED OUT AGAINST A BACKGROUND OF (Delibes, 1870) and the second act of Les FRENCH ROMANTIC MUSIC, ALTERNATING Contes d’Hoffmann, Offenbach’s unfinished BETWEEN FAMOUS COMPOSERS, THOSE ‘opéra fantastique’ (1881). The same CURRENTLY UNDERGOING MAJOR principle of watering down the originals REHABILITATION AND OTHERS STILL prevailed in the transposition to the stage of LITTLE-KNOWN AT PRESENT French sources. It is no coincidence that the story of Cinderella (Cendrillon) appealed to composers: Nicolas Isouard (1810), Jules Massenet (1899) and Pauline Viardot (1904) all wrote operas on the theme, Fernando Sor a ballet premiered in London and revived in Paris (1822), Victor Chéri a féerie (1866). The beautiful heroine aroused the audience’s sympathy, and her adventures lent themselves easily to stage adaptation. So was this the end of the line for the atrocities found in the tales of Bluebeard and Little Red Riding Hood? In Gaston Serpette’s operetta Le Petit Chaperon rouge, Red Riding Hood wears the apron of a pastry-cook; attempts are 18

Though they are wittily reinterpreted each time, the narrative mainsprings of the fairytale remain fundamentally unchanged: oppression and impossible love stories are followed by happiness acquired through arduous adventures. Whence the idea of reconstructing today a universal ‘tale’, drawing its successive episodes from these stories of olden days. And all this is played out against a background of French Romantic music, alternating between famous composers (Offenbach, Massenet, Chausson, and Rossini translated into French), those currently undergoing major rehabilitation (Viardot, Schmitt) and others still little-known at present (Silver, Serpette, De Rillé, Isouard). The tale’s dimension of strangeness will be materialised notably by a spot of temporary cross-dressing for one of our story’s two protagonists, the mezzo-soprano, who plays both a queen and a prince. For her part, the soprano, who ends the programme as a winsome princess in Massenet and Offenbach, must first endure the torments of amorous uncertainty. transcription Musical transcription is a practice as old as music itself. Until the nineteenth century, the technique was never regarded as sacrilegious (since the concept of an ‘immutable work of art’ did not exist), but on the contrary as an artistic means of prolonging the career of a musical composition by accompanying it – at the cost of multiple modifications – from salon to church, from outdoor performance to elegant concert. Of course, the variable quality of the adaptations sometimes raised questions about the 19

ENGLISH

made to rob her of her virtue (‘lui faire choir la vertu’, as the contemporary critic Camille Le Senne put it) to prevent her from becoming rosière (May Queen) of her village. In Offenbach’s Barbe-Bleue, Bluebeard’s last wife is called Boulotte (Chubby-Cheeks), and is a peasant girl of ‘somewhat massive grace’! But, while distorting the meaning of the original tale, this shift into the comic sphere associates it with contemporary preoccupations and thus maintains it at the centre of societal interplay.

menu talent of the arranger (whom the eminent orchestrator Jean-Georges Kastner preferred to designate ironically as the ‘deranger’). Saint-Saëns, d’Indy and Dukas published extensively revised editions of Lully and Rameau. While such arrangements were often motivated by a commercial approach to the music (with the publisher keen to diffuse the maximum number of ‘spin-offs’ of a single work), composers themselves did not shrink from presenting adaptations that are today acknowledged to be as interesting as the original: the sonatas Brahms published as equally suitable for viola or clarinet, the Phantasie-Stücke of Schumann playable on clarinet, cello or violin, and so on. Sometimes the initial version has been overshadowed: Mussorgsky’s Pictures at an Exhibition for piano solo or Brahms’s Piano Quintet in its original form for two pianos. After a twentieth century inordinately dismissive of transcription, it would seem that the device is returning to favour today.

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1988 2013 2014 2014 2015 2016 2017

JODIE DEVOS Born in Belgium Graduates Master of Arts from Royal Academy of Music in London, where she studied with Lillian Watson Wins Second Prize and Audience Prize at the prestigious Queen Elisabeth of Belgium Competition Steps in at last minute to sing Adele in Die Fledermaus at Opéra Comique in Paris (conductor Marc Minkowski) and scores big personal success Acclaimed debut as Rosina at Opéra Royal de Wallonie Sings title role in Geneviève de Brabant at Opéra de Montpellier Sings Lakmé at Grand Théâtre de Tours

CAROLINE MENG 2009 Zerlina in Don Giovanni under David Stern in production by Yoshi Oida filmed by ARTE 2011/16 Numerous appearances in Purcell’s Dido and Aeneas: Théâtre des Champs-Élysées, Amsterdam Concertgebouw, Opéra Royal de Versailles, Bozar in Brussels 2011 Pagliardi’s Caligula with Vincent Dumestre, Le Poème Harmonique and Mimmo Cuticchio’s marionettes 2013 Le Concert Royal de la Nuit with Sébastien Daucé and Ensemble Correspondances (recorded for Harmonia Mundi) 2015 Tisbe in Rossini’s La Cenerentola at Opéra de Toulon (conductor Edmon Colomer, directors Jean-Philippe Clarac and Olivier Deloeuil) 2016 Fox in Janácek’s ˇ The Cunning Little Vixen (conductor Laurent Cuniot, director Louise Moaty)

2012 2013 2014 2015 2016

QUATUOR GIARDINI Formation of Quatuor Giardini European and Asian tours Release of Piano Quartets by Fauré and Bonis on Évidence Classics (awarded Classica **** / 4 Diapasons) Premiere and tour of Au pays où se fait la guerre with mezzo-soprano Isabelle Druet Release of Piano Quartet by Théodore Dubois (Palazzetto Bru Zane collection) Premiere and tour of Il était une fois . . . with Caroline Meng and Jodie Devos

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ES WAR EINMAL…

DIE

PRINZESSIN IST EINSAM UND TRAURIG (ARIE „WELCH UNBEKANNTE MACHT IN DIESEN GARTEN MICH FÜHRT“, SILVER). DOCH IHRE KECKE SCHWESTER WEIHT SIE, NICHT OHNE SPOTT („MAN NEHME EINEN UNSCHULDSENGEL“, OFFENBACH), IN DIE GEHEIMNISSE DER LIEBE EIN (DUETT „DIE LIEBE, WAS IST DAS WOHL?“, DE RILLÉ) UND NIMMT SIE MIT ZUM BALL, DER AUF DEM SCHLOSS GEGEBEN WIRD (DUETT „AH! MEINE SCHWESTER, WELCH GLANZ WIRD UNS ZUTEIL!“, ISOUARD). DORT HERRSCHT ALLERDINGS EINE VERDROSSENE STIMMUNG (QUARTETT VON CHAUSSON). DER PRINZ IST ERZÜRNT WEGEN DER DAMEN, DIE IHRE SPIELCHEN MIT IHM TREIBEN (ARIE „UNMENSCHLICHES GESCHICK“, ROSSINI). DA ERSCHEINT IHM EINE GUTE FEE UND BESÄNFTIGT IHN (ARIE „ICH KOMME, DIR HOFFNUNG ZU BRINGEN“, VIARDOT). ERSTARKT VON IHREN HOFFNUNGSVOLLEN WORTEN, DREHT DER PRINZ NUN DEN SPIESS UM UND NARRT SEINE VEREHRERINNEN („EIN FLIRT, OH, CHARMANTER ZEITVERTREIB!“, TOULMOUCHE). ER ERÖFFNET DEN BALL („PIPPERMINTGET“, DÉODAT DE SÉVERAC), DOCH DIE BEGEGNUNG MIT DER JUNGEN PRINZESSIN BEWIRKT EINEN UNERWARTETEN SCHOCK (DUETT „DU, DIE DU MIR ERSCHIENEN BIST“, MASSENET). DIE PRINZESSIN LÄUFT HALS ÜBER KOPF DAVON („HASARDS“, SCHMITT). DARAUFHIN SUCHEN DIE BEIDEN SICH VERZWEIFELT – SIE FIEBRIG („ICH BIN NERVÖS“, OFFENBACH), ER NIEDERGESCHLAGEN („BETRACHTET MEIN GESICHT UND SEHT MEINE EINGEFALLENEN AUGEN“, OFFENBACH). SCHLIESSLICH FINDEN SIE DOCH NOCH ZUEINANDER, DANK EINES MAGISCHEN APFELS (DUETT „MEIN GOTT! WAS HABE ICH DA GESPÜRT?“, OFFENBACH), UND ZIEHEN EINSICHTSVOLL DIE MORAL AUS IHRER GESCHICHTE (DUETT „ICH VERGÖTTERTE ES, DIESES GESCHÖPF!“, SERPETTE).

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Mit der Romantik tritt an die Stelle des mythologischen Wunderbaren, das die barocke Opernszene beherrscht hatte, das Wunderbare der Märchen. Entstanden ist das Märchen, wie die Franzosen es schätzen, jedoch bereits unter Ludwig XIV. mit Charles Perraults Sammlung Histoires, ou Contes du temps passé avec des moralités (1697). 1785/86 veröffentlicht Charles-Joseph de Mayer seine 37-bändige Sammlung Le cabinet des fées ou collection choisie des contes de fées et autres contes merveilleux, die vier Jahre später noch durch vier Bände orientalischer Märchen ergänzt wird. Seine Unternehmung, die zum Ziel hat, einige Jahrzehnte früher verlegte Erzählungen zusammenzutragen und zu verwahren, wird vom Publikum begeistert aufgenommen. Und mit Einbruch der Romantik nimmt das Publikumsinteresse nochmals zu. Im 19. Jahrhundert kultiviert man dies- und jenseits des Rheins eine ganz unterschiedliche Art Märchen: Die Franzosen bevorzugen in ihren Feenmärchen das Raffinement literarischer Erzählung, auch wenn dieses sich hinter einem kunstvoll ausgefeilten mündlichen Ton verbirgt. Feenmärchen sind geistige Unterhaltung, stoßen zum Nachdenken an und lehren Tugendhaftigkeit. Die Deutschen hingegen, auf der Suche nach ihren Wurzeln, sammeln volkstümliche Geschichten, in denen es keine Feen gibt. Vergeblich sucht man in den 1812-1815 von den Brüdern Grimm herausgegebenen Kinder- und Hausmärchen prachtvolle feine Damen mit Zauberkräften.

Weitaus düsterer als ihre französischen Pendants, schrecken diese Märchen gar vor grausamen und furchterregenden Inhalten nicht zurück. E.T.A. Hoffmann, der berühmteste Märchenautor der deutschen Romantik, geht diesen Weg der Unheimlichkeit weiter (von seinem Märchen Der Sandmann ausgehend, entwickelt Sigmund Freud später seinen Begriff des „Unheimlichen“).

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DEUTSCH

MÄRCHENSTOFFE IN DER ROMANTIK VON HÉLÈNE CAO & ALEXANDRE DRATWICKI

Auf den französischen Bühnen ist das Märchen allgegenwärtig, ob im Marionettentheater, im Schauspiel, im Vaudeville, im Ballett oder in der Oper. Auch spielt es eine ganz zentrale Rolle in einer im 19. Jahrhundert ausgesprochen beliebten Bühnenform: der Feerie, einem Genre, das Musik, Pantomime, Tanz und Bühnenumwandlungen (das visuelle Element herrscht vor) vereint. In den Feerien geben Märchen Anlass zu spektakulären Inszenierungen mit prunkvollen Kostümen, Spezialeffekten und Intrigen, die dem literarischen Geschmack des Landes entsprechen. Aber hauptsächlich inspirieren Märchen zu musikalischen Demi-caractèreWerken: Der Sandmann von Hoffmann (in ALL DIES LIEGT UNSERER IDEE Frankreich ein geschätzter Autor, der ab 1829 ZUGRUNDE, HEUTE, IN DER VORLIEGENDEN in der Übersetzung von Loève-Veimars gelesen, AUFNAHME, AUS DEN ERZÄHLUNGEN von Komponisten allerdings eher selten VERGANGENER ZEITEN EIN UNIVERSELLES bearbeitet wird), bildet die Grundlage für die „MÄRCHEN“ ZU REKONSTRUIEREN. komischen Opern La Poupée de Nuremberg DIE GRUNDLAGE DAZU BILDET DIE von Adolphe Adam (1852) und La Poupée von FRANZÖSISCHE ROMANTISCHE MUSIK, Edmond Audran (1896), das Ballett Coppélia von VON ABWECHSELND SEHR BEKANNTEN Léo Delibes (1870), sowie den zweiten Aufzug GERADE WIEDERENTDECKTEN UND NOCH der Contes d’Hoffmann, jener unvollendeten UNBEKANNTEN KOMPONISTEN „fantastischen Oper“ von Jacques Offenbach (1881). Auch französische Märchen werden nach demselben abmildernden Prinzip bearbeitet. Nicht zufällig inspiriert Cendrillon die Musiker: Nicolas Isouard (1810), Jules Massenet (1899) und Pauline Viardot (1904) zu Opern, Fernando Sor zu einem in London uraufgeführten und dann in Paris wieder aufgenommenen Ballett (1822), Victor Chéri zu einer Feerie (1866). Die schöne Hauptfigur löst beim Publikum Mitgefühl aus; ihre Abenteuer lassen sich leicht auf der Bühne umsetzen. Ist nun etwa Schluss mit den Grausamkeiten in Blaubart oder Rotkäppchen? In Gaston Serpettes Operette trägt 24

Auch wenn die Märchen jedes Mal geistreich neuinterpretiert werden, so bleiben doch die Erzählmechanismen grundlegend unverändert: Auf Unterdrückung, auf unmögliche Liebe folgt auf Kosten penibler Abenteuer erworbene Glückseligkeit. All dies liegt unserer Idee zugrunde, heute, in der vorliegenden Aufnahme, aus den Erzählungen vergangener Zeiten ein universelles „Märchen“ zu rekonstruieren. Die Grundlage dazu bildet die französische romantische Musik von abwechselnd sehr bekannten (Offenbach, Massenet, Chausson, Rossini – ins Französische übertragen), gerade wiederentdeckten (Viardot, Schmitt) und noch unbekannten Komponisten (Silver, Serpette, De Rillé, Isouard). Das Unheimliche des Märchens wird hier insbesondere durch die zeitweilige Verkleidung einer der beiden Hauptfiguren materialisiert: der Mezzosopranistin, die alsbald eine Königin, alsbald einen Prinzen verkörpert. Die Sopranistin, die adrette Prinzessin von Massenet und Offenbach, lernt ihrerseits zunächst die Pein einer ungewissen Liebe kennen. die trankskription Die Technik der musikalischen Transkription ist so alt wie die Musik selbst. Bis zum 19. Jahrhundert wurde sie nie als Vergehen angesehen (die Vorstellung des „unantastbaren Kunstwerks“ existierte nicht), sondern als künstlerisches Mittel, die Laufbahn einer musikalischen Komposition weiterzuführen, indem man sie für Salons, Kirchen, Freiluftaufführungen oder erlesene Konzerte bearbeitete – wobei sie jedes 25

DEUTSCH

das Rotkäppchen die Schürze einer Zuckerbäckerin, deren Tugend – so Camille Le Senne – „zu Fall gebracht“ werden soll, damit sie nicht zur „Rosenkönigin“ gekürt wird. Bei Offenbach heißt Blaubarts letzte Frau „Boulotte“ (Kloß) und ist eine junge Bäuerin von „etwas massiver Anmut“! Durch dieses Abgleiten in die Komik und die damit verbundene Sinnverschiebung gegenüber dem ursprünglichen Märchenstoff, wird dieser mit zeitgenössischen Problemen verknüpft und bleibt damit im Herzen des gesellschaftlichen Spiels eingeschrieben.

Mal verändert wurde. Freilich ließ die unterschiedliche Qualität der Bearbeitungen manchmal Zweifel am Talent des Arrangeurs aufkommen (der große Orchestrierer Kastner sprach dann ironischerweise vom „Derangeur“). Saint-Saëns, d’Indy und Dukas veröffentlichten Lully und Rameau – weitgehend neuinterpretiert. Meist waren solche Neubearbeitungen von einer kommerziellen Sicht auf Musik motiviert (der Verleger wollte von einem Werk so viele „Folgeprodukte“ wie möglich veröffentlichen).

Doch die Komponisten haben auch von sich aus so manche Bearbeitung angeboten, die heutzutage genauso anerkannt ist wie die Originalfassung, z. B. Brahms’ Sonaten für Klarinette oder Viola oder Schumanns Fantasiestücke, die auf der Klarinette, der Geige oder dem Cello gespielt werden können.

Manchmal wurde die ursprüngliche Version von einer Bearbeitung sogar verdrängt, z. B. das von Mussorgski als Klavierzyklus komponierte Bilder einer Ausstellung oder die frühe Fassung dessen, was heute Brahms’ Klavierquintett mit Streichern ist, ursprünglich für zwei Klaviere komponiert. Nachdem die Transkription im 20. Jahrhundert ausgesprochen verpönt war, scheint es, als würde diese Technik heute wieder zu Gnaden kommen.

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JODIE DEVOS Geburt von Jodie Devos in Belgien Master of Art am Royal Academy of Music in London in der Klasse von Lilian Watson 2. Preis und Publikumspreis des renommierten Concours Musical International Reine Elisabeth Großer Erfolg in La Chauve-Souris an der Opéra Comique unter der Leitung von Marc Minkowski, in der Rolle der Adele, für die Jodie kurzfristig einspringt Viel beachtetes Debüt in der Rolle der Rosina an der Opéra royal de Wallonie Titelrolle in Offenbachs Geneviève de Brabant an der Oper Montpellier Rolle der Lakmé am Theater in Tours

CAROLINE MENG 2009 Rolle der Zerlina in Mozarts Don Giovanni unter der Leitung von David Stern in einer von ARTE mitgeschnittenen Inszenierung von Yoshi Oida 2011/16 Purcells Dido und Aeneas am Théâtre des Champs-Élysées, dem Concertgebouw Amsterdam, der königlichen Oper von Versailles und dem Bozar in Brüssel 2011 Caligula von Pagliardi: mit Vincent Dumestre, dem Ensemble Le Poème Harmonique und den pupi von Mimmo Cuticchino 2013 Le Concert Royal de la Nuit mit Sébastien Daucé und dem Ensemble Correspondances (aufgezeichnet von Harmonia Mundi) 2015 Rolle der Tisbe in Rossinis La Cenerentola am Opernhaus von Toulon unter der musikalischen Leitung von Edmon Colomer; Regie: Jean-Philippe Clarac und Olivier Deloeuil ˇ unter der Leitung 2016 Rolle des Fuchses in Das schlaue Füchslein von Janácek von Laurent Cuniot und Louise Moaty

2012 2013 2014

2015 2016

QUATUOR GIARDINI Gründung des Quatuor Giardini Tourneen in Europa und Asien Veröffentlichung von FAURÉ / BONIS – Klavierquartette (Évidence Classics – Classica **** / 4 Diapasons) Uraufführung und Tournee von Au pays où se fait la guerre mit der Mezzosopranistin Isabelle Druet Veröffentlichung von DUBOIS – Klavierquartette (Reihe Palazzetto Bru Zane) Uraufführung und Tournee von Il était une fois … mit Caroline Meng und Jodie Devos

I.

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INSOUCIANCE

CHARLES SILVER LA BELLE AU BOIS DORMANT

1

AURORE What unknown force leads me to this garden?

What wondrous power directs me, Checks my step, and chains me to this spot?

All is repose, night falls, And in the sky, soaring in the heavens, One may see the stars, caressing The sleeping earth with their radiance!

I, whose sad heart is frozen, I who know nothing of the past, In this great deserted garden I have only the night as my friend!

All around me speaks to my soul When I come to sit here alone in the evening: Beneath the tall, slumbering trees The flowers often comfort me And I listen to them, dreaming . . .

The souls of all things awaken, Their voices lull my cares At night!

AURORE Quelle force inconnue en ce jardin m’amène ?

Quel pouvoir merveilleux me dirige, Retient mes pas, et dans ces lieux m’enchaîne ?

Tout repose, la nuit descend Et dans l’air des cieux jaillissant On voit l’étoile, caressant De clartés la terre endormie !

Moi dont le cœur triste est glacé Moi, qui ne sais rien du passé, Dans ce grand jardin délaissé Je n’ai que la nuit pour amie !

Tout parle à mon âme le soir Quand, seule ici je viens m’asseoir Sous les grands arbres qui sommeillent Les fleurs me consolent souvent Et je les écoute, rêvant...

Les âmes des choses s’éveillent Leur voix berce mon ennui La nuit !

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JACQUES OFFENBACH BARBE-BLEUE

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LA REINE On prend un ange d’innocence, Tout comme j’étais à seize ans.

Un jour on la met en présence D’un prince des plus déplaisants...

Voilà comment cela commence...

Elle pleure, elle en perd l’esprit.

Mais la raison d’état empêche Qu’on écoute ce qu’elle dit.

Bref elle épouse un Roi Bobêche, Voilà comment cela finit.

Un Roi Bobêche !

Voilà comment cela finit.

THE QUEEN They take an angel of innocence, Such as I was at sixteen.

One day they introduce her To a most disagreeable prince . . .

That’s how it starts: She weeps, she becomes distraught.

But for reasons of state No one listens to what she says.

In short, she marries a King Bobeche, That’s how it ends.

A King Bobeche!

That’s how it ends.

Un Seigneur de haute naissance, Un beau soir, paraît à la cour...

Il ose, voyez l’insolence ! À la reine parler d’amour...

Voilà comment cela commence...

De fureur la reine pâlit !

Mais le lendemain, moins revêche À l’imprudent elle sourit.

Et tu vois d’ici, Roi Bobêche, Tu vois comment cela finit. Ô Roi Bobêche ! Ô Roi Bobêche !

Tu vois comment cela finit.

A highborn lord, One fine evening, appears at court . . .

He dares – such insolence! – To speak to the queen of love.

That’s how it starts: The queen grows pale with rage!

But the next day, less forbidding, She smiles at the imprudent man.

And you can already see, King Bobeche, You can see how it ends.

O King Bobeche!

O King Bobeche!

You can see how it ends.

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LAURENT DE RILLÉ LE PETIT POUCET

3

AVENTURINE L’amour ? Qu’est-ce donc que l’amour ?

AVENTURINE Love? And what may love be?

POUCET Ne le savez-vous pas encore ?

HOP-O’-MY-THUMB Don’t you know yet?

AVENTURINE Il est des choses qu’on ignore.

AVENTURINE Nobody can know everything.

POUCET Eh bien, vous l’apprendrez un jour.

HOP-O’-MY-THUMB Well, you’ll find out one day.

AVENTURINE Parlez, parlez, car dans mon ignorance Je ne veux pas rester longtemps.

AVENTURINE Tell me, tell me, Because I don’t want to remain ignorant for long.

POUCET Je veux bien parler mais…

Je prends un baiser pour récompense.

HOP-O’-MY-THUMB I’ll gladly tell you, but . . .

I’ll steal a kiss as my reward.

AVENTURINE Eh bien prenez, Mais parlez, parlez.

AVENTURINE Well then, steal one, But tell me, tell me.

POUCET Quand on aime le cœur bat vite Dans sa prison, avec ardeur, On sent qu’il bondit et palpite.

Interrogez donc votre cœur

HOP-O’-MY-THUMB When you’re in love, your heart beats faster In its cage, with ardour; You can sense it leaping and throbbing.

Examine your heart, 32

Et vous apprendrez par vous-même Ce qu’on éprouve quand on aime.

And you’ll find out for yourself What you feel when you’re in love.

AVENTURINE Lorsque j’écoute au fond des bois Les mille bruits de la nature Et lorsqu’au printemps je revois Les fleurs, le soleil, la verdure, Alors je sens battre mon cœur.

AVENTURINE When, in the depths of the forest, I listen To the myriad sounds of nature, And when, in the spring, I see once more Flowers, sunshine and greenery, Then I feel my heart beating.

POUCET C’est de bonheur.

HOP-O’-MY-THUMB That’s from happiness.

AVENTURINE C’est de bonheur.

AVENTURINE That’s from happiness.

POUCET Cherchez encore Car ce n’est pas cela.

Votre âme ignore Ce doux sentiment-là.

HOP-O’-MY-THUMB Keep looking, Because it isn’t that.

Your soul knows nothing Of that sweet sentiment.

AVENTURINE, POUCET Cherchons/Cherchez encore Car ce n’est pas, non, Ce n’est pas cela.

Mon/Votre âme ignore encore Ce doux sentiment-là !

AVENTURINE, HOP-O’-MY-THUMB Let me keep/Keep looking, Because it isn’t, No, it isn’t that.

My/Your soul knows nothing Of that sweet sentiment.

AVENTURINE Quand ce matin j’ai vu le Prince Et que soudain son doux visage

AVENTURINE This morning, when I saw the Prince And suddenly his sweet face 33

Comme un rêve m’est apparu, J’eus sur les yeux comme un nuage, Oui, comme un nuage Et mon cœur battit à son tour.

Seemed like a dream to me, I felt a mist come over my eyes, Yes, a mist, And my heart started beating too.

POUCET C’était d’amour.

HOP-O’-MY-THUMB That was from love.

AVENTURINE, POUCET C’était/Est-ce d’amour ?

Oui tout le prouve L’amour c’est bien cela.

Pour lui/Déjà j’éprouve Ce doux sentiment-là etc.

AVENTURINE, HOP-O’-MY-THUMB Was that from love?/That was from love.

Yes, everything proves it’s so.

That indeed is love.

For him I feel/Already I feel That sweet sentiment, etc.

NICOLAS ISOUARD CENDRILLON

4

CLORINDE Ah ! Quel plaisir !

CLORINDA Oh, what pleasure!

THISBÉ Ah ! Quel plaisir !

THISBE Oh, what pleasure!

CLORINDE, THISBÉ Ah ! Quel beau jour !

Nous allons paraître à la cour !

CLORINDA, THISBE Oh, what a grand day!

We are to appear at court!

THISBÉ, CLORINDE Ah ! Ma sœur pour nous quelle gloire !

THISBE, CLORINDA Oh, sister, what glory for us!

34

CLORINDE, THISBÉ Est-il un triomphe plus doux ?

Tout nous assure la victoire !

Qui pourrait nous la disputer ?

CLORINDA, THISBE Could there be any sweeter triumph?

Everything assures us of victory!

Who could rob us of it?

THISBÉ Pour lui plaire je danserai !

THISBE To please him, I shall dance!

CLORINDE Et moi ma chère je chanterai !

CLORINDA And I, my dear, shall sing!

THISBÉ Lalalala !

THISBE La-la-la-la!

CLORINDE La !

De ma voix je suis contente.

CLORINDA La! I am pleased with my voice.

THISBÉ Ma danse sera charmante, oui.

THISBE Oh yes, my dance will be charming.

CLORINDE Écoutez ma sœur !

CLORINDA Listen, sister!

THISBÉ Voyez ma sœur !

La la lala…

THISBE Look, sister!

La-la-la-la!

CLORINDE, THISBÉ Ah ! Quel plaisir !

Quel beau jour quel beau jour !

Nous allons paraître à la cour !

CLORINDA, THISBE Oh, what pleasure!

Oh, what a grand day!

We are to appear at court!

35

CLORINDE De ma voix je suis contente.

CLORINDA I am pleased with my voice.

THISBÉ Oui ma danse sera charmante.

THISBE Oh yes, my dance will be charming.

CLORINDE Écoutez ma sœur ah !

CLORINDA Listen, sister!

THISBÉ Voyez ma sœur ah !

Lalalala…

THISBE Look, sister!

La-la-la-la!

CLORINDE, THISBÉ Ah ! Quel plaisir !

Quel beau jour ! Etc.

CLORINDA, THISBE Oh, what pleasure!

Oh, what a grand day! etc.

CLORINDE De ma voix je suis contente.

Fort bien, la !

CLORINDA I am pleased with my voice!

Splendid! La!

CLORINDE, THISBÉ Qui pourrait l’emporter sur nous ?

Très bien ! Etc. Ah ! Ma sœur embrassons-nous ! Etc.

CLORINDA, THISBE Who could beat us?

Splendid, splendid! etc.

Ah, sister, let us embrace! etc.

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II. MÉLANCOLIE / MELANCHOLY

5

ERNEST CHAUSSON QUATUOR AVEC PIANO OP. 30 II. LENT GIOACHINO ROSSINI L’ITALIENNE À ALGER

6

ISABELLE Sort cruel… Funeste flamme !

N’est-il plus d’espoir pour moi ?

La terreur étreint mon âme, Je me sens glacer d’effroi !

ISABELLA Cruel fate! Deadly passion!

Is no hope left for me?

Fear grips my soul, I feel myself chilled with dread!

Pour rejoindre celle que j’aime J’ai bravé plus d’un danger ; Mais hélas, en cet instant suprême, Qui donc viendra me protéger ?

To be reunited with the woman I love I have braved more than one peril; But alas, at this crucial moment, Who will come to protect me?

Mais assez d’enfantillage, Du danger faisons mépris, Reprenons soudain courage Et montrons leur qui je suis.

No, enough of childish fears!

Let me scorn danger!

Let me take heart at once And show them who I am.

De la prudence, De l’assurance, Je sais d’avance Qu’on m’aimera.

Sans résistance, On se rendra.

La femme est la même en tous pays,

Let me display prudence And confidence: I already know I shall be loved.

Without resistance They will surrender.

Women are the same everywhere:

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Par notre adresse elle se laisse surprendre, Un doux sourire, un regard tendre, Son cœur est pris, oui !

Du fond de l’âme, Chacune réclame, D’un cœur de flamme, Un peu d’amour.

Oui chaque jour, Chacune réclame Un peu d’amour.

They are disarmed by our adroitness.

A sweet smile, a tender glance, And their hearts are ours, oh yes!

From the bottom of the soul, Every woman crave From a passionate heart, A little love.

Yes, each day, Every woman craves A little love.

De la prudence, De l’assurance, Je sais d’avance Qu’on m’aimera.

Sans résistance, On se rendra.

Let me display prudence And confidence: I already know I shall be loved.

Without resistance They will surrender.

PAULINE VIARDOT CENDRILLON

7

LA FÉE Je viens te rendre à l’espérance, Ton malheur va bientôt finir.

De ta bonté, de ta patience Tu recevras bientôt le prix !

Tu vas renaître à l’espérance L’enfant ailé d’un doux sourire Viendra calmer ton pauvre cœur.

Ce petit cœur qui tant soupire Bientôt connaîtra le bonheur.

Ne pleure plus Et crois en moi !

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FAIRY GODMOTHER I come to restore your hopes: Your misfortunes will soon be at an end.

You will soon be rewarded For your goodness and patience!

You will be reborn to hope: The winged boy, with a sweet smile, Will come to soothe your poor heart.

That little heart that has sighed so much Will soon know happiness.

Weep no longer And believe me!

FRÉDÉRIC TOULMOUCHE LA SAINT-VALENTIN

8

MAUD Le flirt ! Le flirt ! Oh ! Passe-temps charmant !

C’est l’art de dire avec décence Bien des choses que trop souvent On se dit avec imprudence.

Le flirt ! Le flirt ! Oh ! Passe-temps charmant !

MAUD Flirtation! Flirtation! Oh, what a charming pastime!

It’s the art of saying with decency All sorts of things that, all too often, We say to each other with imprudence.

Flirtation! Flirtation! Oh, what a charming pastime!

Il n’est pas de plus joli jeu, On rit, on boude, on fait la moue, Avec le feu toujours on joue Et l’on ne se brûle qu’un peu, Le flirt ! Le flirt ! Oh ! Passe-temps charmant !

There is no more delightful game: You laugh, you sulk, you pout, You’re always playing with fire And you only get burned ever so little.

Flirtation! Flirtation! Oh, what a charming pastime!

Le flirt est un doux tête-à-tête, Oui c’est un plaisir sans égal, C’est un peu plus qu’un madrigal, C’est un peu moins qu’une amourette.

Le flirt ! Le flirt ! Oh ! Passe-temps charmant !

Flirtation is a sweet tête-à-tête, Yes, it’s a matchless pleasure; It’s a little more than a compliment, It’s a little less than a romance.

Flirtation! Flirtation! Oh, what a charming pastime!

C’est l’amour élégant Plein de réticences exquises Qui rappellent le ton d’antan De vos très anciennes marquises Et puis de cet amour discret Quand vient la fin, car tout arrive, On éprouve un peu de regret Mais la douleur n’est pas bien vive !

Le flirt ! Le flirt ! Oh ! Passe-temps charmant !

It’s an elegant sort of love, Full of exquisite reticences Which recall the old-fashioned tone Of the marquises of bygone days; And then, when this discreet love Comes to an end, as it inevitably must, You feel a hint of regret But the pain is none too intense!

Flirtation! Flirtation! Oh, what a charming pastime!

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III. RÉJOUISSANCE / REJOICING MARIE-JOSEPH-ALEXANDRE DÉODAT DE SÉVERAC

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PIPPERMINT-GET JULES MASSENET CENDRILLON

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LE PRINCE CHARMANT Toi qui m’es apparue, Ô beau rêve enchanteur, Beauté du Ciel venue, Toi qui m’es apparue !

Ah ! Par pitié, dis-moi, De quel nom te salue, Ô Reine, la Céleste Cour Qui dans le Paradis, T’invoque avec amour…

Par pitié dis-le-moi !

Par pitié ! Toi ! Toi qui m’es apparue !

PRINCE CHARMING You who have appeared before me, O fair enchanting dream, Beauty come from Heaven, You who have appeared before me!

Ah, for pity’s sake, tell me By what name you are greeted, O Queen, by the Celestial Court That in Paradise Lovingly calls upon you . . .

For pity’s sake, tell me!

For pity’s sake, you who have appeared before me!

CENDRILLON Pour vous je serai l’Inconnue !

CINDERELLA For you I will be the Unknown Lady!

LE PRINCE CHARMANT L’inconnue ! Beauté du Ciel venue, Qui donc es-tu ?

PRINCE CHARMING The Unknown Lady! Beauty come from Heaven, Who are you?

CENDRILLON Pour vous je serai l’Inconnue !

CINDERELLA For you I will be the Unknown Lady!

40

LE PRINCE CHARMANT Qui donc es-tu ?

PRINCE CHARMING Who are you?

CENDRILLON L’Inconnue !

CINDERELLA The Unknown Lady!

LE PRINCE CHARMANT L’Inconnue !

PRINCE CHARMING The Unknown Lady!

CENDRILLON Je serai L’Inconnue !

CINDERELLA I will be the Unknown Lady!

LE PRINCE CHARMANT Ô céleste Inconnue !

PRINCE CHARMING O heavenly Unknown Lady!

CENDRILLON Vous l’avez dit, je suis le rêve et dois passer Sans qu’il en reste trace…

Comme s’efface Un reflet du ciel… que l’on voit glisser Sur l’eau que le vent ride et pousse…

Et qui bientôt ira se perdre dans la mousse…

CINDERELLA As you say, I am a dream, and must vanish With no trace of me remaining . . .

Just as a reflection in the sky Fades away: you see it glide Over the waters ruffled and impelled by the wind, And soon it is lost in the froth . . .

LE PRINCE CHARMANT Je te perdrais, moi, je te perdrais ?

Non… non… plutôt le trépas !

Qui que tu sois, partout, je veux suivre tes pas !

PRINCE CHARMING Could I lose you – I, lose you?

No, no – I’d rather die!

Whoever you are, everywhere, I want to follow!

CENDRILLON Non, je vais fuir, hélas !

Et vous ne me reverrez pas !

CINDERELLA No, I will flee, alas!

And you will not see me again!

LE PRINCE CHARMANT Ah !

PRINCE CHARMING Ah!

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CENDRILLON Hélas !

CINDERELLA Alas!

LE PRINCE CHARMANT Cette parole cruelle, Est-ce bien toi qui l’as dite ?

Comment ta douce lèvre Peut-elle la prononcer ?

Ton œil candide la dément…

PRINCE CHARMING Those cruel words, Was it really you who spoke them?

How could your sweet lips Utter them?

Your ingenuous gaze contradicts them . . .

CENDRILLON Vous êtes mon Prince Charmant, Et si j’écoutais mon envie, Je voudrais consacrer ma vie À vous complaire seulement…

Vous êtes mon Prince Charmant Et mon âme gémit, blessée, Jusqu’à mourir à la pensée De vous attrister seulement…

Vous êtes mon Prince Charmant etc.

CINDERELLA You are my Prince Charming, And if I let my wishes guide me, I would devote my whole life To pleasing you alone . . .

You are my Prince Charming, And my soul groans, As if mortally wounded, At the very thought of grieving you . . .

You are my Prince Charming, etc.

LE PRINCE CHARMANT Eh ! Bien… laisse ta main...

PRINCE CHARMING Well, then, leave your hand . . .

CENDRILLON Ma main ?

CINDERELLA My hand?

LE PRINCE CHARMANT Dans la mienne pressée.

PRINCE CHARMING . . . clasped in mine.

CENDRILLON Ainsi ?

CINDERELLA Like that?

42

LE PRINCE CHARMANT Oui, car si de toi j’étais abandonné, Lors, je serais ton prince infortuné…

Reste ! Reste !

PRINCE CHARMING Yes, for if you were to abandon me, Then I would be your Unhappy Prince . . .

Stay! Stay!

CENDRILLON Sa voix est comme une harmonie Qui ravit mon oreille Et tient mon cœur charmé !

CINDERELLA His voice is like harmony That ravishes my ear And holds my heart in thrall!

LE PRINCE CHARMANT Prends pitié de mon cœur !

PRINCE CHARMING Have pity on my heart!

CENDRILLON Sa voix tient mon cœur charmé !

CINDERELLA His voice holds my heart in thrall!

LE PRINCE CHARMANT Reste et prends pitié de mon cœur alarmé !

PRINCE CHARMING Stay, and have pity on my distressed heart!

CENDRILLON Oui, du seul souvenir de cette heure bénie, Mon esprit restera embaumé !

CINDERELLA Yes, the mere memory of this blest hour Will remain like a fragrance in my soul!

LE PRINCE CHARMANT Éveille en mon esprit la douceur infinie, Et le charme innocent de l’Avril embaumé Pour toujours… embaumé !

Je t’aime et t’aimerai toujours !

PRINCE CHARMING Awaken in my soul the infinite gentleness And the innocent charm of a fragrant April, Fragrant for ever!

I love you and will love you for ever!

CENDRILLON Ah ! Je frissonne !

CINDERELLA Ah! I tremble!

43

LE PRINCE CHARMANT Rien ne m’éloignera de toi…

PRINCE CHARMING Nothing will keep me from you . . .

CENDRILLON Déjà ! l’heure qui sonne… Mon Dieu ! C’est l’heure !

CINDERELLA Already the hour is striking! My goodness, the hour has come!

LE PRINCE CHARMANT Qu’importe l’heure !

Il la faut oublier !

Je suis à tes genoux pour te mieux supplier !

Je t’aime ! Reste !

PRINCE CHARMING What does the hour matter?

We must forget it!

I kneel before you, the better to beseech you!

I love you! Stay!

CENDRILLON Ah !

CINDERELLA Ah!

LE PRINCE CHARMANT Je t’aime ! Reste !

PRINCE CHARMING I love you! Stay!

CENDRILLON Déjà ! Déjà ! L’heure qui sonne…

Mon Dieu ! C’est l’heure ! Ah !

Minuit !

CINDERELLA Already! Already! The hour is striking!

My goodness, the hour has come! Ah! Midnight!

LE PRINCE CHARMANT Suis-je fou ?

Qu’est-elle devenue ?

PRINCE CHARMING Have I gone mad?

What has become of her?

FLORENT SCHMITT HASARDS OP. 96

11

N° 1 « EXORDE » 44

JACQUES OFFENBACH LE VOYAGE DANS LA LUNE

12

LA PRINCESSE FANTASIA Je suis nerveuse, Je suis fiévreuse, Ma tête bout, Un rien m’agace, Tout me tracasse, Me pousse à bout.

PRINCESS FANTASIA I am nervous, I am feverish, My head is boiling, The slightest thing irritates me, Everything makes me fret And makes me impatient.

À la même heure, Je ris, je pleure Et je voudrais, Ah ! Je voudrais Battre quelqu’un.

Si je pouvais Battre quelqu’un, Si je pouvais, Ah !

At the same time, I laugh, I cry And I’d like, Ah, I’d like To hit someone.

If only I could hit someone, If only I could, ah!

Je suis nerveuse, etc.

I am nervous, etc.

Pourtant j’aime Ton doux supplice Ô mal charmant Nouveau pour moi.

Je te partage Avec Caprice Et ne puis plus Vivre sans toi.

Ah ! Ah !

And yet I love Your gentle torment, O delightful pain Quite new to me.

I share you With Caprice And I can no longer Live without you.

Ah! Ah!

Je suis nerveuse, etc.

I am nervous, etc.

45

JACQUES OFFENBACH LA FILLE DU TAMBOUR-MAJOR

13

LA DUCHESSE Examinez ma figure Et remarquez mes yeux battus ; En me regardant, j’en suis sûre, Vous ne me reconnaitrez plus.

THE DUCHESS Examine my face And observe the rings round my eyes; When you look at me, I’m sure, You won’t recognise me.

Mon teint fait de lys et de rose A perdu toute sa fraîcheur Et quand vous en saurez la cause Vous me plaindrez du fond du cœur.

My rosy cheeks and lily-white complexion Have lost all their freshness, And when you know why You’ll pity me from the bottom of your heart.

Oui, j’ai ma migraine, Il me semble que je me meurs, J’ai ma migraine et mes vapeurs.

Yes, I have my migraine!

I feel as if I were dying!

I have my migraine and my vapours.

D’habitude aimable et légère, Je ris du matin jusqu’au soir ; Car j’ai le plus doux caractère, Le plus charmant qu’on puisse voir.

I’m usually pleasant and light-hearted, I laugh from morn to eve; For I have the sweetest, The most charming character imaginable.

Mais, soudain, quelle turlutaine !

Je voudrais battre mon épouse Je brise tout, la porcelaine, Les cristaux… c’est que voyez-vous…

Ah ! plaignez-moi ! Ah ! plaignez-moi !

But, all of a sudden, what mischief!

I’d like to beat my wife, I break everything, the porcelain, The crystal . . . because, you see – Ah, pity me! Ah! pity me! –

Oui, J’ai ma migraine, ma migraine, Il me semble que je me meurs, J’ai ma migraine et mes vapeurs.

Yes, I have my migraine!

I feel as if I were dying!

I have my migraine and my vapours.

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JACQUES OFFENBACH LE VOYAGE DANS LA LUNE

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FANTASIA Mon Dieu ! Qu’ai-je ressenti là ?

Un coup, un choc, une secousse, Mon cœur !

FANTASIA My goodness! What have I just felt?

A blow, a shock, a jolt!

My heart!

CAPRICE Votre cœur…

CAPRICE Your heart . . .

FANTASIA Comme il bat !

FANTASIA How it’s beating!

CAPRICE Il bat !

CAPRICE It’s beating!

FANTASIA Il bat ! Il se trémousse !

FANTASIA It’s beating! It’s leaping!

CAPRICE Il se trémousse ?

CAPRICE It’s leaping?

FANTASIA C’est votre vilain fruit.

FANTASIA It’s on account of your wicked fruit.

CAPRICE Ô ciel ! Est-il possible !

CAPRICE Oh heavens! Is it possible?

FANTASIA Mon cœur devient sensible.

FANTASIA My heart can feel emotion.

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CAPRICE Eh quoi ! Se pourrait-il donc faire Que ce fruit jadis défendu Qui ne fait plus d’effet sur terre Dans la lune ait tant de vertu ?

CAPRICE What? Can it be That this fruit, once forbidden, Which now has no effect on Earth, Could have such powers on the Moon?

FANTASIA Oh ! l’étrange mystère Qui se produit en moi, Je me sens plus légère Et sans savoir pourquoi !

D’où vient donc ce changement-là ?

FANTASIA Oh, what a strange mystery Is taking place inside me!

I feel lighter, Without knowing why!

What has brought about this change?

CAPRICE De l’amour !

CAPRICE Love!

FANTASIA Je suis amoureuse Pourquoi ?

FANTASIA I’m in love?

Why?

CAPRICE Curieuse !

CAPRICE You curious thing!

FANTASIA Pourquoi ?

Pourquoi cela ?

FANTASIA Why? Why is it so?

CAPRICE Vous venez de mordre à la pomme.

CAPRICE You’ve just tasted the apple.

FANTASIA À la pomme !

FANTASIA The apple!

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CAPRICE Vous venez de mordre à la pomme.

CAPRICE You’ve just tasted the apple.

FANTASIA À la pomme !

FANTASIA The apple!

CAPRICE À la pomme !

CAPRICE The apple!

FANTASIA Ah ! Parle car je puis t’entendre Enfin mes yeux s’ouvrent au jour, Maintenant je puis te comprendre, Car je connais l’amour !

FANTASIA Ah, speak, for I can hear you!

At last my eyes are opened, Now I can understand you, For I know love!

CAPRICE Oui, tu peux enfin m’entendre Et tes yeux s’ouvrent au jour, Ton cœur pourra me comprendre, Car il a connu l’amour, Tu connais l’amour, Ah !

CAPRICE Yes, at last you can hear me, And your eyes are opened; Your heart can understand me, For it has known love, You know love, ah!

FANTASIA Je connais l’amour, Ah !

FANTASIA I know love, ah!

FANTASIA, CAPRICE La pomme, la pomme, C’est bien bon vraiment De croquer la pomme, Ah ! Quel fruit charmant ! etc.

FANTASIA, CAPRICE The apple, the apple, It’s really good to eat the apple, To eat the apple, Ah, what a charming fruit! etc.

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CAPRICE Ô doux fruit de la terre !

CAPRICE Oh sweet fruit of the earth!

FANTASIA Oh ! Divine lumière !

FANTASIA Oh divine light!

CAPRICE Adorable mystère ! Ah !

CAPRICE Adorable mystery, ah!

FANTASIA Délicieux tourment ! Ah ! Etc.

FANTASIA Delicious torment, ah! etc.

CAPRICE Oh ! Doux fruit de la terre ! Etc.

CAPRICE Oh sweet fruit of the earth! etc.

FANTASIA, CAPRICE La pomme, la pomme, C’est bien bon vraiment De croquer la pomme, Ah ! quel fruit charmant ! Etc.

FANTASIA, CAPRICE The apple, the apple, It’s really good To eat the apple, Ah, what a charming fruit! etc.

FANTASIA Voici la nuit !

FANTASIA Here is the night!

CAPRICE Nuit pleine de mystère !

CAPRICE Night full of mystery!

FANTASIA Ne faisons pas de bruit, Il faut nous taire.

FANTASIA Let’s not make any noise, We must be silent.

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CAPRICE Vous le voulez ?

CAPRICE Do you want us to?

FANTASIA Oui, je le veux !

FANTASIA Yes, I do!

CAPRICE Soit, taisons-nous, Mais que vos cheveux Effleurent mon visage.

Que votre main se place dans ma main, Et que vos grands yeux bleus fixés sur moi Me donnent du courage.

CAPRICE Very well, let’s be silent.

But let your hair Brush my face.

Let your hand be clasped in mine, And let your big blue eyes, gazing at me, Lend me courage.

FANTASIA Est-ce bien comme cela ?

FANTASIA Is that all right?

CAPRICE Plus près encore !

CAPRICE Closer still!

FANTASIA Plus près ! Plus près ! M’y voilà !

FANTASIA Closer! Closer! Here I am!

CAPRICE Je t’aime !

CAPRICE I love you!

FANTASIA Je t’adore ! Enfin mes yeux s’ouvrent au jour.

FANTASIA I adore you! At last my eyes are opened.

CAPRICE Je t’aime !

Elle sait m’aimer à son tour.

CAPRICE I love you!

And she knows how to love me back.

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FANTASIA, CAPRICE Enfin tes/mes yeux s’ouvrent au jour. Ah !

La pomme, la pomme, C’est bien bon vraiment De croquer la pomme, Ah ! Quel fruit charmant ! Etc.

FANTASIA, CAPRICE At last your/my eyes are opened, ah!

The apple, the apple, It’s really good To eat the apple, Ah, what a charming fruit! etc.

GASTON SERPETTE LA DEMOISELLE DU TÉLÉPHONE

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OLYMPIA Je l’adorais, cet être-là, J’en étais absolument bête, Je ne voyais rien au-delà, Par moments j’en perdais la tête.

OLYMPIA I worshipped that being, I was absolutely silly over him; I couldn’t see any further than him, Sometimes I completely lost my head.

Recherchant son moindre désir ; Toujours craignant d’être importune, J’aurais été, pour son plaisir, J’aurais été chercher la lune.

Seeking to satisfy his slightest wish, Always afraid of getting in the way, To please him I’d have moved heaven and earth.

AGATHE C’est bien ainsi que je l’aimais, L’ingrat, le monstre, le perfide !

AGATHE That’s just how I loved him too, The ungrateful cad, the monster, the traitor!

OLYMPIA Il ne vous aimera jamais, Si vous gardez cet air candide.

OLYMPIA He’ll never love you If you keep behaving in that ingenuous way.

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Mais tout passe, même l’amour.

Bientôt le temps qui tout emporte Rendant mon cœur libre à son tour, Je mis l’infidèle à la porte.

But everything passes, even love.

Soon, when time that sweeps all before it Made my heart free once more, I showed the unfaithful wretch the door.

De ma fenêtre, chaque soir, Me riant de son infortune, Je le voyais sur le trottoir, Pensif et rêvant à la lune.

From my window, every night, Laughing at his misfortune, I would see him on the pavement, Pensive and dreaming of the impossible.

AGATHE Vous m’indiquez, je le vois bien, Un principe tout à fait sage.

AGATHE You’re showing me, I can see, A very wise principle.

OLYMPIA Si vous aimez n’en dites rien, On vous aimera davantage.

OLYMPIA If you’re in love, don’t say so, You’ll be loved all the more.

AGATHE, OLYMPIA Si vous aimez n’en dites rien, On vous aimera davantage.

AGATHE, OLYMPIA If you’re in love, don’t say so, You’ll be loved all the more.

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DAGMAR ONDRACEK

DAVID VIOLI

PAULINE BUET

PIERRE FOUCHENNERET

RECORDED FROM 4 TO 7 APRIL 2015 AT MC2 GRENOBLE (FRANCE) KEN YOSHIDA RECORDING PRODUCER, EDITING & MASTERING CHARLES JOHNSTON ENGLISH TRANSLATION KATRIN HEYDENREICH GERMAN TRANSLATION VALÉRIE LAGARDE DESIGN & ARTWORK DELPHINE JACQUOT © COVER ILLUSTRATION ROCCO GRANDESE © PALAZZETTO BRU ZANE PHOTOS (P.7, 14 & 15) STANISLAS ALLEAUME PHOTOS (DAGMAR ONDRACEK & DAVID VIOLI P.54) BERNARD MARTINEZ PHOTO (PAULINE BUET P.54) THOMAS BALTES PHOTO (PIERRE FOUCHENNERET P.54) ©MC2 (P .56) ALPHA CLASSICS DIDIER MARTIN DIRECTOR PAULINE PUJOL PRODUCTION AMÉLIE BOCCON-GIBOD EDITORIAL COORDINATOR ALPHA 244 P PALAZZETTO BRU ZANE & ALPHA CLASSICS / OUTHERE MUSIC FRANCE 2016 C ALPHA CLASSICS / OUTHERE MUSIC FRANCE 2016

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MC2: Grenoble 4 rue Paul Claudel CS 92448 38034 Grenoble Cedex 2 - France Box ofďŹ ce information (+33) (0) 4 76 00 79 00 Programme information (+33) (0) 4 76 00 79 19 56

www.mc2grenoble.fr

Ouverte en 1968, à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver, la maison de la culture de Grenoble, construite par André Wogenscky et inaugurée par André Malraux, a été un creuset artistique important.

A partir de 1998, un grand chantier pour la requalification de cette maison s’est mis en place sous la direction de l’architecte Antoine Stinco. En septembre 2004, la MC2: Grenoble, dirigée alors par Michel Orier, a entamé une nouvelle page de son histoire. Aujourd’hui, la création artistique nationale et internationale peut de nouveau compter sur Grenoble comme un centre de production important, désormais dirigé par Jean-Paul Angot.

La MC2 : Grenoble est dotée d’un complexe de quatre salles de spectacles et de studios de répétitions sans équivalent en France. Outre les trois théâtres qui peuvent présenter toutes les formes possibles de mise en scène, des plus traditionnelles aux plus innovantes, la MC2: Grenoble possède un outil exceptionnel pour la musique : un auditorium de 13 000 m3 pouvant accueillir 1000 spectateurs, qui permet l’accueil à Grenoble des plus grands solistes et des plus belles formations orchestrales.

Opened in 1968 when the city hosted the Winter Olympics, the MC2: Grenoble, built by André Wogenscky and inaugurated by André Malraux, was long an important artistic melting pot.

From 1998 onwards an immense project to overhaul and modernize the premises began under the direction of the architect Antoine Stinco. In September 2004, the MC2: Grenoble, run at that time by Michel Orier, set out to write a new page in its history. Today, the world of national and international artistic creation can once again count on Grenoble as a key centre of production, now under the direction of Jean-Paul Angot.

The MC2: Grenoble is equipped with a complex of four auditoria and associated rehearsal studios which is unparalleled in France. In addition to its three theatres, which can present every possible type of production, from the most traditional to the most innovatory, the MC2: Grenoble possesses an outstanding asset of music, an auditorium of 13 000 m3 with an audience capacity of 1000 which permits Grenoble to welcome the most eminent soloists and the leading orchestras.

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le palaZZetto bru Zane – centre de musiQue romantiQue FranÇaise Le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française a pour vocation de favoriser la redécouverte du patrimoine musical français du grand XIXe siècle (1780-1920) en lui assurant le rayonnement qu’il mérite. Installé à Venise, dans un palais de 1695 restauré spécifiquement pour l’abriter, ce centre est une réalisation de la Fondation Bru. Il allie ambition artistique et exigence scientifique, reflétant l’esprit humaniste qui guide les actions de la fondation.

Les principales activités du Palazzetto Bru Zane, menées en collaboration étroite avec de nombreux partenaires, sont la recherche, l’édition de partitions et de livres, la production et la diffusion de concerts à l’international, le soutien à des projets pédagogiques et la publication d’enregistrements discographiques. bru-Zane.com tHe palaZZetto bru Zane – centre de musiQue romantiQue FranÇaise The vocation of the Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française is to favour the rediscovery of the French musical heritage of the years 1780-1920 and obtain international recognition for that repertoire. Housed in Venice in a palazzo dating from 1695, specially restored for the purpose, the Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française is one of the achievements of the Fondation Bru. Combining artistic ambition with high scientific standards, the Centre reflects the humanist spirit that guides the actions of that foundation. The Palazzetto Bru Zane’s main activities, carried out in close collaboration with numerous partners, are research, the publication of books and scores, the production and international distribution of concerts, support for teaching projects and the production of CD recordings. bru-Zane.com der palaZZetto bru Zane – centre de musiQue romantiQue FranÇaise Der Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française - hat es sich zur Aufgabe gemacht, französischen Musikschätzen des 19. Jahrhunderts (1780-1920) wieder zu gebührender Ausstrahlung zu verhelfen. Sein Sitz ist in Venedig in einem von der Stiftung Bru für seine Zwecke restaurierten Palazzetto aus dem Jahr 1695. Er vereint künstlerischen Ehrgeiz mit wissenschaftlichem Anspruch im humanistischen Geist der Stiftung Bru. Im Zentrum seiner Arbeit stehen in Zusammenarbeit mit internationalen Institutionen Forschungsarbeit, Herausgabe von Partituren und Büchern, Organisation internationaler Konzerte, sowie die Förderung pädagogischer Projekte und CD Produktionen. bru-Zane.com