Holiday Edition
Explorer de nouvelles frontières
Message de Carole Ackermann
Nouvelles du Groupe EHL
Q&R avec notre communauté EHLienne
Lancement des Stamms Nordics et Lausanne
Message de fin d'année de l'équipe de l'AEHL
Aujourd’hui, l’innovation est un terme présent sur les lèvres de chacun et elle est vraiment nécessaire partout. Rien n’est figé, et tout est en constant renouvellement. Nous observons l’innovation sous différentes formes, que ce soit l’exploitation progressive du potentiel des solutions existantes ou la découverte de l’inconnu et la découverte de méthodes radicalement nouvelles.
Tandis que nous réfléchissons aux perspectives d’innovation à l’EHL, nous devons admettre pleinement notre responsabilité qui consiste à être à la pointe de l’innovation ambitieuse dans le secteur de l’hôtellerie. Dans ce rôle, nous devons trouver le bon équilibre entre avoir l’audace d’essayer des choses nouvelles et ne pas négliger nos expériences passées. Nous devons également accepter le fait que toutes les expériences ne fonctionnent pas immédiatement et que les « échecs » sont souvent des étapes vers une réussite. Comme l’ancien pilote de course Stirling Moss l’a dit un jour, « si vous maîtrisez toute la conduite, c’est que vous n’allez pas assez vite ».
L’industrie hôtelière fait face à de nombreux changements dans son environnement. Nous sommes par exemple confrontés à de nouvelles attentes de la part de nos étudiants et de leurs futurs employeurs sur le plan des questions culturelles, sociales et de gouvernance, y compris, bien sûr, au fait de veiller à ce que l’industrie hôtelière devienne davantage durable sur le plan environnemental. Parallèlement, les nouvelles technologies telles que l’enseignement en ligne et à distance continuent de fournir de nouvelles opportunités, tout comme le fait de combiner les échanges en personne et virtuels entre les clients et les équipes internes.
Dans un esprit d’innovation, nous devons continuellement intégrer tous ces nouveaux thèmes et exigences, non seulement dans nos programmes d’enseignement, mais également dans la façon dont nous enseignons et nous comportons. Pour y parvenir, nous devons parfois tous quitter notre zone de confort, comme nos prédécesseurs l’ont fait à plusieurs reprises, ce qui devrait nous réjouir plutôt que nous inquiéter.
En marge du Comité exécutif, nous, en tant que membres du conseil d’administration de l’EHL, jouons un rôle important dans la mise en place de cette culture de renouvellement continu. Nul ne possède toutes les réponses et, bien que nous ne puissions pas garantir la manière dont les futures tendances évolueront, nous devons être en mesure de garantir une culture de confiance. La confiance mutuelle encourage la confiance dans l’exploration de nouvelles façons de faire et permet aux résultats initiaux, qu’ils soient positifs ou négatifs, de se transformer en succès à long terme.
La diversité et l’inclusion sont d’autres éléments essentiels de cette culture. L’EHL est une famille soudée et diverse, et notre avenir doit impliquer le corps professoral, les étudiants, les employés, les représentants de l’industrie hôtelière, et bien sûr vous, nos anciens élèves, dans nos processus de décision et de mise en œuvre. Plus particulièrement, nous devons admettre qu’il nous incombe de veiller à ce que nos étudiantes, qui représentent 60 % de nos diplômés, aient un sentiment de pleine appartenance et la certitude que leur voix est également entendue. La vie, en fin de compte, c’est aussi grandir, tester de nouvelles choses et apprendre, comme vous le faites. À l’avenir, nous devrons tenir compte des nouvelles exigences des secteurs de l’hôtellerie et de l’enseignement qui nous invitent sans cesse à changer et à nous adapter. Heureusement, cela fait partie intégrante de la culture de l’EHL depuis des générations. C’est maintenant à notre tour de poursuivre dans cette voie dans les années à venir.
Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année.
Carole AckermannPrésidente du Conseil d'administration de la Fondation EHL et Présidente du Conseil d’administration de la EHL Holding SA
Carole Ackermann
Simon, comment êtes-vous arrivé jusqu’à l’EHL Passugg ?
Je me suis toujours intéressé à ce qui se passe en Suisse. J’ai conservé de bons contacts avec mes amis du secteur et j’ai été Président de la Swiss Society Bangkok pendant plusieurs années. J’ai toujours voulu garder des liens avec mes origines, même lorsque je partais en déplacement pendant longtemps. Je suis également très reconnaissant envers l’ancien directeur exécutif qui m’a présenté à l’EHL Passugg. Il ne m’a fallu que deux appels téléphoniques avant de décider avec ma famille de rentrer chez moi et de commencer mon nouveau parcours ici, au campus de l’EHL Passugg.
Quelle est la différence entre votre poste de directeur des services d’accueil de l’EHL du Campus Passugg et votre ancien poste de directeur général ? Et qu’est-ce qui est le plus difficile ?
Hôtelier un jour, hôtelier toujours. C’est ainsi que je vis et je l’applique au quotidien à Passugg. En tant qu’ancien directeur général d’hôtel, j’avais des clients du monde entier. Maintenant j’ai aussi des clients. Nos étudiants. Ce n’est pas toujours facile, et je ne peux atteindre cette qualité de service qu’avec l’aide et le soutien de toute l’équipe et de nos clients, qui ne restent pas seulement chez nous par plaisir, mais qui aiment apprendre et étudier très sérieusement pour atteindre leurs objectifs et devenir les talents dont notre industrie hôtelière a besoin.
Quelle est votre pièce ou partie préférée du bâtiment historique de l’école ?
Le Jardin du marché, qui était autrefois la « Salle des ordinateurs ». Nous avons des projets passionnants pour l’avenir du campus et de ses extensions, et cet espace en sera le nouveau centre. Je ne peux malheureusement pas vous en dire trop, mais nous espérons doubler le nombre d’étudiants sur place, qui est de actuellement de 350.
Qu’aimeriez-vous changer à propos du campus si vous pouviez réaliser votre rêve ?
Ouvrir tous nos restaurants au public, afin de pouvoir accueillir tous nos clients proches et lointains. Ils devraient pouvoir profiter de toutes les délicieuses spécialités et de l’excellent service offert par nos étudiants.
Qu’est-ce qui rend la vie dans l’hôtel scolaire historique si spécial pour les élèves ?
Le bâtiment historique a une atmosphère de boutique particulière. Peu de gens ont la chance d’étudier et de vivre dans un endroit aussi spécial. Il s’agit donc d’une « occasion qui n’arrive qu’une seule fois dans la vie » et il est certain que ce sera aussi un moment inoubliable.
Quelle est l’histoire préférée que vous aimez raconter aux gens à propos du campus ?
Deux ânes vivent paisiblement près de notre campus. Un jour, ils se sont échappés et sont partis en balade. Ils sont ensuite passés devant la fenêtre de mon bureau sur la rue principale. Je me sentais (en quelque sorte) responsable de les aider à trouver le chemin de la maison et de m’assurer qu’ils ne se feraient pas renverser par une voiture. Mais j’imagine que c’était très drôle de voir un homme en costume-cravate jouer au fermier.
Simon Rindlisbacher
Directeur des services d'accueil de l'EHL
Passugg
Visite virtuelle vous permettant de découvrir toutes les installations du Campus EHL Passugg.
Quelle année 2021 ! Alors que l’évolution constante de la réglementation sur la COVID a fait échouer nos projets initiaux d’organiser régulièrement des réunions d’anciens élèves et des événements de mise en réseau avec l’industrie, le Campus de l’EHL à Singapour a néanmoins connu une activité soutenue tout au long de l’année, même si elle est restée discrète. Depuis le début du semestre en septembre 2021, la première promotion d’étudiants en licence a eu au moins un contact hebdomadaire avec les anciens élèves ou l’industrie par le biais de conférenciers invités dans des classes spécifiques, de sessions de questions-réponses avec les anciens élèves à l’heure du déjeuner et de tables rondes avec l’industrie. De plus, nos partenaires tels que Panerai, Robert Parker et JLL ont organisé des événements sur le campus et quatre cours abrégés pour les professionnels en activité ont été organisés.
Nous nous réjouissons d’accueillir un plus grand nombre d’entre vous sur le Campus de l’EHL de Singapour en 2022 ! Contactez-nous la prochaine fois que vous serez à Singapour, ou si vous avez des idées sur d’éventuelles collaborations !
Joshua Gan, ancien élève de l’EHL, promotion 2013
12 novembre 2021 Les femmes aux commandes
L’initiative « Women in Leadership » (WIL ou Femmes aux commandes) de l’EHL a organisé un webinaire avec le Dr Carole Ackermann, Présidente du conseil d’administration de l’EHL, sur le développement personnel, l’entrepreneuriat et le leadership inclusif. Nous avons rassemblé nos étudiants, notre personnel et nos anciens élèves pour suivre la session sur le campus tout en dégustant du fromage suisse et du vin. Pendant la session, le Dr Ackermann a répondu en direct aux questions du public et la communauté de Singapour a eu des échanges intéressants après la diffusion en direct.
15 novembre 2021 vOilah ! La route avec Michelin - Table ronde
Dans le cadre du Festival 2021, l’événement vOilah ! organisé par l’ambassade française de Singapour s’est déroulé le 15 novembre sur le Campus de l’EHL de Singapour. Il comportait une table ronde qui a été diffusée en direct sur Facebook. Joshua Gan, notre Directeur régional APAC a animé des débats intéressants avec Nicolas Achard du Guide Michelin, Ignatius Chan d’Iggy’s, Malcolm Lee de Candlenut et Sébastien Lepinoy de Les Amis. Après la table ronde, nos élèves ont eu l’occasion de rencontrer les invités et de recueillir leurs propos tout en appréciant les mignardises de Les Amis
16 novembre 2021 Événement Next Gen JLL x EHL Hotel
Le 16 novembre, le campus de l’EHL a Singapour était fier d’être le lieu officiel et l’heureux sponsor de l’événement JLL Next Gen 2021. L’événement a été conçu et développé dans le but de former la prochaine génération des leaders de l’hôtellerie. L’événement se présentait sous forme d’une table ronde en direct sur les opportunités d’investissement dans l’hôtellerie entre investisseurs immobiliers hôteliers et avait pour orateurs Mandy Koo, Directrice des investissements et des relations avec les investisseurs chez CDL Hospitality Trust, Ethan Quek, Associé chez KSL Partners et Tan Chun Meng, Vice-président des investissements et de la gestion des actifs chez The Ascott Limited. La table ronde était animée par Julien Naouri, ancien élève de l’EHL et Vice-président des ventes d’investissement pour l’Asie de JLL.
Le campus de l’EHL a Singapour est fier d’être le siège actuel de Oh my Island in the Sun (Oh, mon île au soleil), exposition du groupe d’artistes Eddie Botha, Emi Avora, Christian Lukey (Père du stamm de Singapour), Gilles Massot et Andy Yang. Les œuvres d’art s’inspirent de l’identité de Singapour tout en la célébrant, et mettent en lien le bâtiment historique de la Kinloss House dans lequel se trouve le campus. La Galerie d’art Intersections et l’Association des galeries d’art de Singapour ont organisé des visites guidées ouvertes au public pendant le week-end, racontant l’histoire des artistes et de la Kinloss House et en quoi elle est reliée à l’histoire de l’EHL.
En collaboration avec Classic Fine Foods, le campus de l’EHL à Singapour a organisé un marché français durable a dans le magnifique espace de la galerie. Les invités ont commencé leur périple par un marché de produits français durables où ils ont pu goûter - et acheter - des produits frais tels que du fromage, du caviar, de la charcuterie et des fruits et légumes de saison. Ils ont ensuite participé à un atelier sur le caviar animé en matinée par Sturia, et à un atelier sur le fromage animé par Mons l’après-midi. Les participants ont découvert le processus de fabrication de ces produits et les ont goûtés accompagnés de vins de champagne de Billecart-Salmon. Jenny Ang, notre Directrice générale, et Dean Luciano Lopez ont également échangé à propos du campus de l’EHL a Singapour ainsi que des efforts de durabilité et de RSE du groupe et du campus.
19 au 21 novembre 2021 - Cours abrégé sur l’innovation de service par la conception
Le cours abrégé s’est déroulé sur une période de trois jours (du 19 au 21 novembre) sur le campus de l’EHL à Singapour. Le cours couvre les différents aspects de création et d’innovation de services axés sur le client et des thèmes tels que la numérisation et la transformation. Au total, 26 professionnels (de 8 à 30 ans d’expérience professionnelle) ont suivi le cours, représentant des secteurs tels que le tourisme, l’enseignement, l’événementiel, l’hôtellerie, la logistique et l’approvisionnement, et l’aviation.
Thanksgiving
Bien que Thanksgiving ne soit généralement pas célébré à Singapour, cette année l’équipe chargée de l’expérience des étudiants a voulu organiser une activité pour remercier les nouveaux arrivants et le personnel qui a travaillé sans relâche au cours de l’année écoulée. L’équipe chargée de l’expérience des étudiants a personnalisé des coffrets cadeaux pour l’ensemble du personnel et des étudiants du campus et a encouragé la communauté à y glisser des petits mots, des cadeaux ou tout ce qu’elle souhaitait offrir pour témoigner de leur reconnaissance mutuelle.
Quelle est la première chose que vous faites le matin pour commencer votre journée de travail ?
Du café : beaucoup, beaucoup de café. Ensuite, je consulte mes e-mails et mon agenda, mais tout doit commencer par une tasse de café.
Qu'attendez-vous le plus de ce nouveau semestre ?
Je suis impatiente d'accueillir les étudiants dans la salle de classe. Je suis impatient depuis que j'ai rejoint l'EHLce semestre va être fantastique. J'ai hâte de voir tous les étudiants, de les faire entrer dans la classe et de commencer à parler et à être avec eux.
Qu'est-ce qui vous a attiré dans ce nouveau rôleSingapour, l'EHL ou les deux ?
Oui. (rires)
J'aime tout ce qui se passe ici, j'ai passé plus de dix ans à Hong Kong avant de m'installer à Singapour, donc j'aime vivre en Asie, j'aime être ici. L'EHL est l'école numéro un dans le monde pour ce secteur. Alors pourquoi ne pas rester dans un endroit que j'aime et travailler pour la meilleure école qui soit ? C'est fantastique d'être ici.
Un conseil qui vous accompagnera toute votre vie ?
Cela peut sembler incroyablement cliché, mais il ne faut jamais se fier à la couverture d'un livre. Cela va au-delà des livres ; cela vaut aussi pour les gens. Vous ne savez pas ce que quelqu'un a vécu avant de vous voir - il peut passer une mauvaise journée, quelque chose peut s'être produit, il peut avoir reçu une mauvaise nouvelle. Ne partez pas du principe que tout le monde arrive avec un état irréprochable, ils ont tous un passé, alors prenez les choses avec un grain de sel et essayez de comprendre ce qui leur arrive. Traitez-les comme vous aimeriez être traité et faites simplement corps avec eux.
Une chose que les élèves seraient surpris d'apprendre à votre sujet.
J'ai un record du monde Guinness. Oui, un record du monde pour le plus long biscuit roulé du monde, établi il y a quelques années. Donc c'est mon seul fait amusant.
Dr Guy Llewellyn professeur adjoint
Quickfire round : Votre endroit préféré à Singapour ?
Oh, je ne suis là que depuis quelques mois !Je dirais BukitTimah.
Où pouvons-nous vous trouver en dehors du bureau ?
Probablement en train de me promener quelque part. J'aime être dehors, marcher, même s'ilfait chaud.
Votreville préférée ?
Ici !
Si vous pouviez gagner une médaille olympique dans n'importe quel sport, vrai ou faux, quelserait-il?
Je choisirais le curling.
Interview du Dr Guy Llewellyn
Ian Millar, coach SBP, nous parle de son client Intel, et de son désir d'utiliser Internet des objets sur le marché de l'hospitalité.
LesStudentBusinessProjectsdel'EHLsont connuspourleurqualitéetleurvaleur.Quel que soit le secteur industriel, s'il est lié au monde de l'hospitalité, les entreprises se tournent vers l'EHL. Il n'existe pas de définition d’Internet des objets dans l'hôtellerie,alorsleSBPenacrééune!
1.Qu'est-ce qu’Internet des objets exactement ?
Internet des objets, ou IoT, fait référence aux appareils physiques du monde entier qui sont désormais connectés à Internet, et qui collectent et partagent leurs données. Imaginez les relevés réguliers de la température du réfrigérateur. Préférez-vous envoyer quelqu'un toutes les heures pour vérifier et répertorier son état ou disposer d'un capteur qui envoie une alerte sur un smartphone pour signaler tout changement de température ? Il en va de même pour la qualité de l'air, le chauffage et l’état général d'un bâtiment.
2.Comment Intel a-t-elle pu devenir cliente du SBP ?
Il est étonnant de penser que le premier fabricant mondial de puces (77 $ milliards l'année dernière) a fait recours à un SBP pour comprendre comment l'IoT peut être utilisé dans l'hôtellerie. C'est à la fois flatteur et révélateur de la puissance du réseau SBP. Nous avions réalisé un projet pour Yoonik l'année dernière et la recommandation est parvenue à Intel par le bouche à oreille.
3.Quels sont les points important à retenir ?
Connaissance du marché
Même si l'IoT est plus adapté aux hôtels de luxe et haut de gamme, simplement en raison des coûts et de la complexité de l’implémentation technologique, le SBP a permis à Intel de comprendre que l'IoT intéresse essentiellement les gestionnaires de biens, car il permet d'augmenter la valeur de ces biens et de réduire les frais généraux d’entretien. Mais l'IoT est également utile dans d’autres secteurs de l’hospitalité et du commerce de détail, et pas seulement dans les hôtels.
Les appartements de service et les logements de type résidence - le marché qui connaît la plus forte croissance en Europe grâce à l'augmentation des possibilités de travail à distance. Les clients veulent plutôt une maison intelligente qu’une structure hôtelière traditionnelle. Ce marché de niche en expansion convient aux installations IoT avec des capteurs intégrés dans les rideaux, le chauffage, l'éclairage, le réfrigérateur et le four pour faciliter le séjour d'une personne, tout en lui donnant l'impression d'être chez elle.
Infrastructure
Un autre élément important à retenir est la prise de conscience de l'importance de l'IoT pour optimiser les opérations en coulisses. Alors que de nombreux hôteliers sont encore réticents à l'idée que le sans contact est l'avenir, il est indéniable que les services internes et les services techniques peuvent bénéficier énormément de la technologie IoT. Cela est dû au fait qu'elle ne touche pas à l'expérience client. Elle reste principalement basée sur des capteurs et fortement liée au bien physique (le bâtiment).
Nous avons demandé à nos étudiants :
Quels sont vos projets de vacances ?
Qu'espérez-vous en 2022 ?
Visite virtuelle du campus par nos étudiants ambassadeurs Maj Miglar et Amina Pavan
Quel est votre rôle actuel à l’EHL ?
Je suis actuellement le directeur de l’innovation pour l’EHL, ce qui signifie que je m’efforce d’identifier les tendances en matière d’enseignement et d’en tirer des scénarios. Ces dernières années, j’ai travaillé sur ce qui pourrait nous arriver à l’avenir. Par exemple, avec mon équipe, nous avons conçu un projet appelé EHL Next, concept qui permet de situer l’EHL dans l’avenir du big data et de comprendre ce que pourrait faire une université axée sur les données et où se situerait l’EHL, en particulier dans l’hôtellerie et l’enseignement. Nous nous sommes très vite aperçus que ceux qui maîtrisent les données sur l’hospitalité seront en mesure d’effectuer un véritable apprentissage tout au long de leur vie, en ce sens qu’ils pourront suivre un parcours professionnel dans le domaine de l’hospitalité, où qu’ils se trouvent dans le monde, tout en renforçant leurs connaissances et en étant prêts à changer potentiellement d’emploi. Et EHL Next devrait pouvoir le contrôler à l’avenir.
Quels ont été les principaux obstacles à ce que vous avez accompli à ce jour ?
Lorsque vous parlez de l’avenir, le plus grand obstacle sont les gens qui vous disent « il n’y a pas besoin de changer, nous nous débrouillons très bien, nous avons toujours fait comme ça ». Vous devez vous battre contre deux mentalités. La première, c’est « nous avons toujours fait comme ça ». La deuxième est « travailler dans une entreprise qui fonctionne bien ». Le changement n’est pas considéré comme nécessaire et n’a pas besoin d’être radical. Alors que si vous travaillez dans une entreprise en difficultés, les gens comprennent qu’ils doivent changer.
Dans le cadre des processus d’innovation, quels sont les changements que vous avez mis en œuvre et comment ont-ils affecté l’EHL ?
Je pense que la principale gestion du changement que nous avons gérée concernait la conception du futur campus, où la manière dont nous avons utilisé la production participative était très innovante. Le futur campus a été conçu par plus de 300 étudiants du monde entier. La deuxième contribution principale est sans aucun doute notre plan commercial sur EHL Next, véritablement innovant. Sinon, ce que j’aime le plus faire, c’est de penser à l’avenir. Pour les élèves, par exemple, j’ai essayé d’introduire l’art à l’EHL mais là encore, c’était trop innovant et trop tôt, mais je suis sûr qu’on y reviendra. Le message est le suivant : nos élèves doivent être exposés à divers éléments issus du monde extérieur.
L’industrie est véritablement perturbée par l’importance des données. Les hôteliers doivent le comprendre. Ils ne pourront plus gérer leurs hôtels s’ils ne le contrôlent pas et ne s’impliquent pas. La responsabilisation et la flexibilité de l’exécution des opérations seront essentielles. Supposons que Google et Amazon soient propriétaires de vos données et qu’ils détiennent aussi votre système de paiement, vous vous retrouverez finalement dans une position de faiblesse pour gérer vos affaires.
Comment voyez-vous les processus d’innovation de l’EHL dans cinq ans, et où cela conduira-t-il les étudiants ?
Nous espérons que le processus d’innovation sera ancré dans le cerveau de chaque étudiant. Là encore, ils comprendront ce qu’est la conception créative et ce que requièrent les produits minimum viables. Il s’agira certainement d’un nouveau domaine pour la direction de l’école, dans lequel nous devrons être capables de faire évoluer les programmes et les initiatives beaucoup plus rapidement qu’auparavant. Je le vois déjà au niveau des étudiants et de la direction, et donc chez tous les employés.
What is your plan for the upcoming winter holiday? And what are you hoping for in 2022?
I intend to go ski touring if the snow is here as a Christmas present! And in 2022, I hope to spend more time with my grandchildren.
Rémi Walbum Chief Innovation OfficerDécrivez votre parcours en tant que professeur à l’EHL et hors de l’EHL
J’ai un très long parcours à l’EHL et en dehors de l’école. Je suis à l’EHL depuis 20 ans. Beaucoup de choses ont changé. Quand j’ai commencé, il y avait environ 100 étudiants. L’école s’est beaucoup développée avec l’ouverture des campus de Singapour et de Passugg. Durant mes premières années en tant que professeur, les examens étaient préparés sur des disquettes. Imaginez, préparer une disquette par examen, par étudiant. Aujourd’hui, on constate une forte présence du numérique, à commencer par Teams Meeting et les supports de cours en ligne. Tout était sur du papier ou dans des livres à l’époque, et je devais partager deux imprimantes au rez-de-chaussée avec l’ensemble du personnel et du corps professoral.
À l’extérieur de l’EHL, travailler avec l’école m’a également aidé à approfondir mes connaissances du secteur de l’hôtellerie, en m’aidant avec les technologies de l’hôtellerie, mon réseau de contacts et, plus tard, à acquérir des connaissances que j’ai intégrées à mes cours à l’EHL.
Avez-vous déjà collaboré sur des projets avec des anciens élèves de l’EHL ? Quels sont les avantages de travailler avec eux ?
Je l’ai fait de nombreuses fois puisque je suis ici depuis si longtemps ! Tout est dans la relation, le mentorat, un peu comme si j’étais leur tonton, ce genre de chose. Par exemple, j’ai un excellent groupe d’anciens élèves dont je suis proche, qui viennent me voir pour me demander conseil ou sur des projets particuliers dans lesquels ils veulent que je m’implique pour les aider et les soutenir, ce qui m’amène parfois à leur donner des conseils sur leur carrière et à faire des recommandations à mes élèves en fonction de mon réseau et de leurs points forts. Hotel Hero par exemple, les aider et les soutenir, le projet était si proche de ce que je faisais,
Ian Millar Manager of Inst. of Business Creativity & Senior Lecturer
les aider et devenir leur référent. Je vois cela comme une partie de l’investissement dans l’EHL et dans ce qui me passionne. ’un des enseignement les plus importants que vous tirez à l’EHL est que vous ne financez pas seulement votre formation, mais aussi votre réseau. En tant qu’ancien élève, vous pouvez demander de l’aide aux personnes les plus talentueuses de différents secteurs. Lorsque vous obtenez votre diplôme, vous ne quittez pas vraiment l’EHL ; vous faite partie du côté professionnel de l’EHL. Pour vous donner un exemple, l’un de mes étudiants vient enseigner des cours avec moi. C’est la notion qui consiste à redonner à la communauté. C’est l’une des principales forces de notre école.
En quoi pensez-vous que le réseau des anciens élèves de l’EHL affecte l’industrie ?
Certains nous appellent la Mafia ; il y a beaucoup d’excellentes écoles hôtelières et nous travaillons avec beaucoup d’entre elles. Il y a beaucoup de concurrence mais, au bout du compte, tout tourne autour de l’hôtellerie et de la façon de la perfectionner. Le goût pour l’hôtellerie est une chose innée ; les étudiants qui viennent à l’EHL viennent la perfectionner. J’ai croisé des étudiants dans des aéroports. Notre école a une grande portée géographique. Si je pars en voyage, je ne me renseigne pas en ligne. Je contacte plutôt mes anciens élèves ou les contacts que j’ai établis en travaillant à l’EHL. Dans l’industrie en général, vous avez ce rapport avec les autres personnes du même secteur. Quand vous dites que vous voulez apprendre l’hôtellerie, ce n’est pas vrai ; vous venez simplement à l’école pour perfectionner votre volonté de servir. C’est ici que les choses se passent et, quand vous êtes dans le secteur de l’hôtellerie, vous ressentez de l’empathie. Nous devons être très fiers de ce que nous avons et de ce que l’école peut offrir.
Avec les vacances d’hiver qui approchent, quel est votre repas de vacances préféré ? Et quels sont vos projets de vacances ?
Mon repas de vacances préféré est très traditionnel. Une dinde rôtie et, comme on dit, toutes les bonnes choses qui vont avec ! Bien que je me passe des choux de Bruxelles et préfère les petits pois à la menthe ! Je mets toujours un peu de curcuma dans mes pommes de terre sautées, ce qui leur donne une belle couleur, et je prépare mes oignons caramélisés pour Mme M car elle les aime vraiment et oui, c’est toujours moi qui fait la cuisine. La journée commence avec le gin tonic traditionnel à 10 h 00, et hop ! Puis direction la cuisine pour tout préparer, la mise en place étant toujours effectuée la veille. Il faut absolument qu’il y ait quelques mince pies dans la maison ainsi qu’une grande boîte de Quality Street. Le jour de Noël se termine toujours accompagné d’un pot de fromage Stilton. Désolé mes amis français : le stilton est le meilleur fromage ! En ce qui concerne l’endroit, nous passerons Noël à la maison. Sympa et détendu. Je ne skie pas, alors pas de descente sur les pistes, même si j’aime les sorties occasionnelles. Mon frère viendra peut-être cette année, car je ne l’ai pas vu depuis 2019 à cause de la COVID et, comme il viendra en voiture, cela signifie que je peux restocker tous les principaux ingrédients pour la cuisine anglaise qu’on ne trouve pas ici.
Dites-nous ce qui vous a fait entrer dans le monde de l’hôtellerie.
Je suis donc originaire d’une région de l’État de New York appelée les Catskills. Mais on la surnomme la ceinture Borscht. Parce que, historiquement, c’est une région où de nombreux immigrants juifs d’Europe allaient passer leurs vacances d’été avant de pouvoir retourner dans leur pays d’origine. Et donc, cette région était remplie d’énormes complexes touristiques où mes travaillaient grands-parents. Mon grandpère était directeur musical d’un grand nombre de ces complexes hôteliers. Alors il passait ses étés d’un hôtel à l’autre, à composer et à jouer du piano pour ces hôtels. Si bien qu’en grandissant, je voyais mes grandsparents comme de gros défenseurs du tourisme dans la région. Mais aussi, surtout avec mon grand-père, il essayait de nous apprendre, à mon frère et moi, à jouer du piano. Mon frère joue superbement au piano, et je suis vraiment mauvais. Mais l’une des façons dont il voulait nous donner envie d’apprendre le piano était de nous raconter toutes ces histoires sur le temps qu’il passait dans les hôtels, toutes ces aventures qu’il vivait et les gens qu’il rencontrait. Alors, beaucoup d’autres choses m’ont poussé à me lancer dans l’hôtellerie. Je pense, qu’en définitive, ce fut la première étincelle.
Vous avez donc travaillé dans l’hôtellerie avant de venir à l’EHL. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre expérience d’étudiant à l’EHL en ayant déjà travaillé pendant plusieurs années ?
Eh bien, j’ai travaillé et j’ai fait deux ans dans un « community college » pour obtenir mon BTS aux États-Unis. Pendant que je visitais Hawaï, j’ai réalisé que le simple fait de rencontrer un groupe de professionnels de l’hôtellerie m’intéressait. Mais je voulais être sûr avant de m’engager dans un diplôme de quatre ans, et puis toutes sortes de choses changeaient dans ma vie. J’ai donc décidé de retourner vivre chez mes parents à Ithaca, dans l’État de New York. J’ai pu m’inscrire très rapidement en un mois après avoir décidé d’étudier l’hôtellerie dans un « community college ». En parallèle, j’ai pu décrocher un job d’été dans le service à la clientèle où j’ai pu accéder à un poste de direction. Ensuite, alors que j’étudiais l'hôtellerie, j’ai réalisé que je voulais être sur le terrain. J’ai donc commencé à postuler dans n’importe quel hôtel de la région. J’ai trouvé un emploi de réceptionniste et j’ai gravi les échelons jusqu’à la direction de la réception, de l’accueil et du bistrot. Ce qui n’avait rien de glorieux. Je parle d’un hôtel trois étoiles et ce n’est probablement pas ce que les gens de l’EHL ont à l’esprit quand ils pensent aux hôtels et à l’hôtellerie. Mais c’était ma première expérience, et elle était très axée sur le pratique. Et je pense que la meilleure façon de décrire cette expérience est de dire qu’elle était très concrète, car j’apprenais la répartition des chambres le matin, j’allais à mes cours, et le soir je devais m’occuper de la réception et tout mettre en pratique. Et donc, pour moi, cela confirmait vraiment que je voulais étudier l’hôtellerie, et que j’étais prêt à le faire. Mais j’étais aussi très conscient de l’aspect pratique, peut-être de la façon dont je perdais, par exemple, l’opportunité de parfaire mon éducation parce que j’apprenais déjà ce que je voyais au travail et je voulais l’approfondir. En outre, en vivant à Ithaca et en ayant sous les yeux une école d’hôtellerie exceptionnelle comme référence, j’ai eu une bonne idée du type de programme que je voulais suivre. J’ai donc recherché l’EHL, je l’ai trouvée, et à partir de ce momentlà, j’ai su que c’était là que je voulais aller.
Avez-vous l’impression d’avoir ajouté beaucoup d’enseignement à votre expérience concrète ?
Absolument. Oui, oui. Quand je réfléchis à ce que j’apprenais alors, ce qui était déjà beaucoup comparé à combien j’apprends maintenant. Tout semble si petit. J’ai l’impression que ce que j’ai appris en deux ans, nous l’avons couvert dans les six premières semaines à l’EHL. Oui, c’est ça. En fait, c’est incroyable. Et je me dis que, de la façon dont le système est conçu, on ne peut pas choisir ses cours et qu’on n’a pas vraiment le choix de ce qu’on apprend. Vous apprenez un peu de tout et, non seulement vous apprenez plus en profondeur, mais aussi des sujets plus vastes, et bien plus que ce que je me serais forcé à apprendre par moi-même.
Séjour en Suisse de trois ans. Dites-nous, en tant que citoyen américain, quelle est la chose la plus passionnante et la plus ennuyeuse à propos de la Suisse ?
Je vais commencer par la plus passionnante, mais le plus ennuyeux c’est que je ne m’habituerais jamais au fait que tout ferme tôt. Le New-Yorkais que je suis n’envisage pas d’aller faire ses courses avant 23 h 00, et ça ne correspond pas vraiment au style de vie suisse. Mais le plus passionnant, peut-être pas simplement la Suisse, c’est que la proximité avec d’autres pays est si différente des États-Unis. Je veux dire, juste la possibilité de passer de ma première fois sur le continent européen en 2018. Et maintenant, j’ai visité 13 pays différents, même avec la COVID. Et ça, pour moi, c’est quelque chose que je n’aurais jamais imaginé.
Parlez-nous un peu de vous et de votre rôle actuel au sein de l'EHL.
De nationalité suisse, j’ai grandi dans le canton de Berne. Avant l’EHL, j’ai travaillé chez UBS et au Credit Suisse et, pour mon stage d’AP, à la réception d’un palace parisien. Passionné d’horlogerie, c’est chez GMT Publishing à Genève que j’ai effectué mon stage administratif, où j’ai eu l’occasion de travailler avec près de 80 marques de montres de luxe. Une autre de mes passions est le cinéma et j’adore me rendre à des festivals du film. Dès l’Année préparatoire, j’ai été investi dans la vie de l’EHL, d’abord comme Class Representative, puis comme Student Ambassador, enfin comme membre du Student Council.
Quel est votre rôle en tant que coordinateur des anciens élèves du Conseil des élèves ? Et comment cela peut-il vous aider à l'avenir ?
Mon rôle dans ce mandat d’une année est de faire le lien entre les étudiants et le réseau des anciens élèves. Je travaille donc en étroite collaboration avec le département Alumni pour organiser diverses rencontres par exemple. Au sein du Student Council, j’apporte ma contribution pour identifier les différents points de contacts où nous pouvons mettre le réseau en jeu. Le but est vraiment d’essayer de rapprocher les deux communautés au maximum. Je trouve qu’il est très important que ces efforts se poursuivent dans le futur. Le réseau est une des promesses que fait l’école à ses étudiants, et, d’après ce que j’ai vu et entendu jusqu’à présent, les échanges sont très réussis. Les étudiants apprécient de rencontrer des anciens de différentes générations et différents parcours professionnels. Quant aux anciens, ils sont enthousiastes à l’idée de revenir sur le campus et de découvrir « la nouvelle génération ».
Quels sont les changements importants au sein de la communauté AEHL ? Avez-vous été directement impliqué dans certains de ces changements ?
Le changement le plus récent à mes yeux est le re-branding de l’école avec le nom passant d’École hôtelière de Lausanne à EHL Hospitality Business School ; mais ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg. Nous remarquons au quotidien le virage que le groupe est en train de prendre. Or, la réputation de l’EHL s’est fondée sur son histoire et ses valeurs. Il est donc primordial pour moi de comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va. Et les échanges avec les personnes qui ont connu l’institution à différents moments de son évolution sont essentiels à cet égard. Le réseau est présent partout dans le monde et dans de multiples corps de métiers et pourtant nous gardons cet attachement commun.
Je pense enfin qu’il est très important d’être conscient des différences entre ceux qui ont gradué avant la pandémie, ceux qui graduent pendant et ceux qui gradueront une fois qu’elle sera (espérons-le) terminée. En tant qu’étudiant de Bosc 5, j’ai vécu la crise au beau milieu de mes études, et je vois beaucoup d’inquiétude chez certains de mes collègues quant à leur avenir. Beaucoup se demandent quel master entreprendre ou quel premier job choisir dans un monde qui se rétablit de cette crise sans précédent : là aussi les contacts avec le réseau peuvent être très précieux et la solidarité de la communauté essentielle.
Quels sont vos projets pour les prochaines vacances d'hiver ? Qu'espérez-vous pour 2022 ?
Un peu de ski et de temps en famille pour les fêtes, mais les vacances d’hiver sont souvent synonymes de révision, puisque les examens finaux arrivent peu de temps après. J’espère pouvoir profiter de « vraies vacances » au mois de février, et pouvoir voyager hors de l’Europe. J’ai beaucoup d’attentes pour cette année 2022. Il devrait s’agir de l’année de ma graduation (je préfère toujours utiliser le conditionnel). Puis viendra le moment de trouver mon premier emploi. Mais, avant cela, je souhaite encore profiter de mes derniers mois sur le campus, avec mes amis et toutes les personnes qui font que l’on vit des instants très précieux au cours de notre formation.
Matthieu Moser Student Council - Alumni Coordinator Bosc 6Parlez-nous un peu de vous.
J'ai grandi à Shanghai et j'ai déménagé dans une ville complètement différente de celle à laquelle j'étais habituée. Je l'ai fait parce que je voulais explorer et en savoir plus sur moi-même. Aujourd'hui, je suis coordinatrice de projet dans un restaurant 3 étoiles MICHELIN à Singapour. Je travaille en étroite collaboration avec la direction pour planifier et exécuter divers projets.
Qu'est-ce qui vous a poussé à travailler pour un restaurant 3 étoiles Michelin ? Quels sont les liens que vous avez créés dans le cadre de vos études à l'EHL ?
Je rêve de créer un jour mon propre groupe F&B. Je suis persuadé que c'est actuellement la meilleure étape pour moi afin d'apprendre les ficelles de la gestion d'une entreprise prospère.
Les amis que je me suis faits, les professeurs et le réseau d'anciens élèves sont inestimables. Je chéris profondément les amis que je me suis faits - ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui, et bien que nous ne soyons plus dans la même ville, ils ont été ma famille pour une étape si importante de ma vie. Les professeurs de l'EHL ont dessiné une référence pour mon
Quels sont les principaux souvenirs de l'EHL et comment participez-vous au réseau familial de l'AEHL ?
Il n'y a pas de souvenirs clés indépendants de l'EHL, c'est simplement un style de vie pour lequel j'ai développé une immense nostalgie.
J'essaie toujours de faire de mon mieux pour assister aux sessions de réseautage de groupe organisées sur le campus de l'EHL à Singapour, et je m'efforce toujours d'apporter un soin particulier aux EHLers en herbe. et m'a inculqué des compétences que je peux adapter et utiliser à tous les niveaux de ma carrière. Enfin, et surtout, le réseau EHLA. Il est beaucoup plus important que je ne l'aurais imaginé et il est toujours prêt à m'aider.
Quel est votre programme de vacances et qu'espérez-vous pour 2022 ?
Je prévois de retourner en Suisse au Nouvel An pour rendre visite à mes amis et j'espère qu'en 2022, nous pourrons construire et réaliser d'autres rêves ensemble.
Parlez-nous un peu de vous. Je suis un ancien élève de la promotion de 1999. Ça me paraît une éternité. J’ai passé toute ma vie dans l’hôtellerie : j’ai travaillé dans des hôtels pendant plusieurs années, 5 ans aux États-Unis et 15 ans à Londres. Puis j’ai quitté le secteur de l’hôtellerie et j’ai trouvé un emploi dans une entreprise américaine d’informatique située dans les environs de Londres. Après y avoir travaillé pendant 15 ans, je suis passé dans une start-up, chez un concurrent. J’ai pris le risque de changer d’entreprise.
Aujourd’hui, j’ai déménagé à Tallinn pour des raisons personnelles. Mes loisirs restent la photographie, et j’ai monté une petite entreprise parallèle à Londres. Je m’occupe de mes enfants et maintenant de ma famille. Mes passe-temps préférés et ma passion sont de m’occuper de mes enfants et, bien sûr, comme toute personne ayant fait des études dans l’hôtellerie, je m’intéresse beaucoup aux vins et aux accords entre les mets et les vins !
Quelle était votre plus grande motivation pour vouloir devenir un Stammvater ?
Lorsque j’ai déménagé à Londres, j’ai fait partie du Stamm du Royaume-Uni où j’ai été trésorier pendant plusieurs années. Quand j’ai déménagé en Estonie, j’ai recherché un Stamm à proximité. Après avoir contacté l’EHL, j’ai appris que le Stamm le plus proche était en Norvège. Je me suis toujours demandé s’il existait une communauté d’anciens élèves de l’EHL à Tallinn ou en Estonie et, bien sûr, il y en avait ! J’ai rassemblé un groupe sur Facebook et j’ai créé un petit comité pour que les gens puissent se rencontrer. Le groupe Facebook a commencé à se développer de plus en plus et l’initiative a été largement acceptée, ce qui a incité l’EHL à créer le Stamm nordique. La raison pour laquelle j’ai organisé le groupe Facebook était de rassembler toutes les Mères et les Pères du Stamm nordique pour organiser des événements et intégrer la famille des anciens élèves de l’EHL.
Que voulez-vous accomplir en tant que Stammvater ?
Comme je l’ai expliqué lorsque je suis devenu Stammvater, je voulais créer une communauté où les anciens élèves de l’EHL pourraient se sentir chez eux ou leur faire comprendre qu’ils sont les bienvenus. Récemment, avec la création du Stamm, plusieurs membres nous ont rejoints et, bien sûr, en raison des restrictions liées à la Covid, de nombreux membres n’ont pas pu venir.
Quels sont vos projets pour les fêtes de fin d’année, et qu’espérez-vous pour 2022 ?
Dans l’idéal, j’aimerais beaucoup retourner au Royaume-Uni car j’y habite depuis que je suis enfant. J’y ai encore toute ma famille. J’espère que les restrictions changeront en matière de déplacements pour pouvoir assister aux réunions des Stamms, quel que soit l’endroit où elles se tiendront. Maintenant que j’ai une famille, pendant mes vacances d’hiver, je veux profiter de mon temps libre, celui que je n’ai pas eu en raison de la Covid, et passer du temps avec mes proches. En 2022, j’espère qu’à l’avenir.
En 2022, j’espère que les règles et réglementations relatives à la COVID seront assouplies, ce qui nous permettra de garder le Stamm actif et d’inviter les gens à participer aux événements dans le monde entier. Cela aidera la communauté des anciens élèves de l’EHL à se rapprocher et à se rencontrer davantage entre eux, car ça d’être un ancien élève de l’EHL !
Marc Mordant (AEHL 1999) Stammvater Nordics
Stamm Lausanne
Description de la société :
Chali, directement traduit par Cadeau de thé en chinois, est une entreprise de cadeaux de thé qui a été créée dans le but d'offrir la meilleure qualité de thé traditionnel chinois et de théière dans une présentation créative et élégante. Nous pensons que l'expérience de la consommation de thé est un cadeau inégalé, pour vous et les vôtres, idéal pour toute occasion.
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On dit que le temps passe vite quand on s'amuse !
Ou quand on est extrêmement occupé et dévoué à la communauté des anciens de l'EHL ! L'année dernière, nous avons réfléchi, élaboré des stratégies, développé, créé et bien d'autres choses encore afin de vous offrir une expérience toujours meilleure. Le échanges, la communication, le partage et l'écoute ont été essentiels pour passer de l'idéation à la création.
Alors que nous sommes tous sur le point de conclure une deuxième année d'incertitude et de défis, nous ne manquerons pas de nous rappeler que nous pouvons tous compter sur notre famille AEHL.
Tendez la main aux autres, nouez des liens, riez et profitez des bons moments. Car c'est dans l'union que nous faisons face aux difficultés et c'est dans la vulnérabilité que nous pouvons devenir plus forts, ensemble, en tant que Famille.
Bonnes fêtes de fin d'année à tous, du cœur de votre campus du Chalet-à-Gobet à la chaleur de votre foyer.
Nos plus sincères condoléances vont à la famille et aux amis de :
José Mari Agarrista AEHL 1962
Susan Penrose Heeb-Turner AEHL
Félicitations à :
Anne Boggio AEHL 2000 pour la naissance de sa fille
Petr Balabin AEHL 2017 pour la naissance de son fils
Patrick Puricelli AEHL 2015 pour son mariage
Samantha Marion AEHL 2015 pour la naissance de son fils
