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PRINTEMPS 2020, UN NUMÉRO AU DÉFI !

ADRIEN ZEDDA × MARIE-SOPHIE OBAMA × EMEMEN × KOSME WWW.EGOLAREVUE.COM

édito

Le défi de tous les défis Défi : ce petit mot bien équilibré porte en lui tellement d’ambitions, de challenges, d’aventures à explorer et de remises en question qu’il en devient presque repoussant. Le défi du climat, le défi du bonheur, de la pauvreté, de l’épuisement des ressources, de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la biodiversité, des banlieues, des maladies infectieuses, du bien-être, de la santé, du bien-manger, du génome, du vieillissement, de la conquête de l’espace, de l’intelligence artificielle, de la jeunesse… Stop, n’en jetez plus, notre humanité de quelque 7,5 milliards d’individus n’y suffira pas !

Pourquoi diable ce numéro d’ego la revue centré sur le défi ? Me voilà à rédiger un édito sur ce sujet sans fin. Un bon défi personnel en viendra-t-il à bout ! Top là, je m’octroie un week-end sans portable, sans ordinateur et sans réseaux sociaux.

Je n’aurai jamais imaginé la déconnexion si difficile. Il en va de quelques habitudes bien installées : regarder Facebook au réveil et au coucher, se connecter à sa boîte mail toutes les heures, s’offrir une série Netflix après le petit-déjeuner, téléphoner à ses amis en voiture, vibrer à une alerte Whatsapp, y répondre en cherchant le bon mot ou en dégainant sa meilleure photo, faire ses courses via internet, acheter en ligne, préparer ses prochaines vacances depuis son canapé, se renseigner sur tel ou tel spectacle… Mon week-end tourne au cauchemar. Adieu écrans, tablette, portable. Au revoir « ok Google » et « merci Siri ».

Ainsi délestée, j’ai fait mes comptes et du ménage, j’ai préparé la terrasse pour le printemps et dépoussiéré quelques vinyles. Je suis allée jusqu’au marché à pied avec une amie puis j’ai terminé un livre que j’avais laissé de côté depuis des mois. Étrangement, ces choses simples me manquaient. En me déconnectant, je me suis reconnectée à mon environnement, au point de retrouver la confiance perdue en moi-même et en mes 7,5 milliards de congénères. Comme quoi, rien de tel qu’un petit défi pour se sentir invincible… ou presque !

SOPHIE AJELLO, VOTRE MENEUSE DE REVUE www.egolarevue.com

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sommaire

PRINTEMPS 2020 le choix d’ego la liste de mes envies ego en société

ego a du style

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grand format

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ARCHITECTURE SANS LIMITES

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l’objet du désir

JUSQU’OÙ VA LE BESOIN DE DÉFI ?

ego à nu

47 86

AHHHH VITRA !

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MARIE-SOPHIE OBAMA

tête d’affiche

ego se cultive

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LE DÉFI DANS LA PEAU

artiste dans le ton SON NOM, IL LE SIGNE À LA POINTE DE LA TRUELLE DJ KOSME, TOUJOURS PLUS PRÈS DES SOMMETS

ego tendances des hauts et des bas

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au fil de l’art

CHAUD, CHAUD, CHAUD LE PRINTEMPS !

90 92

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LES RENDEZ-VOUS DU PRINTEMPS

ego voyage

à livre ouvert

échappée belle 5 DESTINATIONS QUI CARBURENT À L’ADRÉNALINE VOYAGES EN QUÊTE DE CHALLENGES PERSONNELS

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mur du son

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LES BANDES SONS DU PRINTEMPS

ego à table un chef au piano

76

ADRIEN ZEDDA

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TROIS PAVÉS À DÉVORER AVANT L’ÉTÉ

4

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Caluire / Croix-Rousse

L’A D R E S S E P R E S T I G I E U S E PA R N AT U R E

Appartements au cœur d’un parc boisé de 7 800 m2 • Des appartements prestigieux du studio à la villa sur le toit • À proximité de la Grande Rue de la Croix-Rousse, ses commerces et son Théâtre

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les 14 & 15 mars OFFRES DE LANCEMENT

Rendez-vous de 9h à 18h 8, rue de Margnolles à Caluire (plateau de la Croix-Rousse)

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Crédit image Muato Studio. Création

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le choix d’ego

le choix d’ego AUTEURS VINCENT FEUILLET, NANCY FURER, CHARLOTTE PIDOU ET MARGAUX TRONEL

MON MI-HÔTEL

Connecté à la Tour Rose À mi-chemin entre histoire et avant-garde, la nouvelle Tour Rose dévoile les suites domotisées du MiHotel. Sans réception, ni accueil, ni clé, le concept a de quoi déconcerter… mais passé le scepticisme d’avoir à utiliser un digicode, via son téléphone, pour accéder à sa chambre, il faut bien avouer que le charme opère ! Cet hôtel entièrement connecté réussit le périlleux exercice de mêler style, élégance, et domotique.

Parfaitement autonomes, les invités de passages deviennent – pour un

temps – maîtres des lieux. Partout où notre œil se pose : grands noms du design et pièces de légende chinées aux puces ou contemporaines. Entre art déco, références 70’s et hommage à Le Corbusier, chaque suite dévoile un univers scénarisé jusque dans les moindres détails. La suite de nos rêves devient pour une nuit, ou plus, un lieu qui n’appartient qu’à soi, une évasion fantastique finement orchestrée.  MT

a MIHOTEL 22, rue du Bœuf, Lyon 5e www.mihotel.fr

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le choix d’ego

MA CUEILLETTE LOCALE

L’Epick, sur place ou à emporter L’Epick résume bien la cuisine de Matthew Grody. Ce diplômé de l’Institut Bocuse a beaucoup cogité pour choisir le nom de son restaurant ; il est allé chercher du côté de l’anglais avec un pick qui veut dire « picoré » ou « cueillette ». Avec son associé, le chef « pique » tous ces produits dans un rayon de 200 kilomètres. Il aime aussi se rendre sur le marché de Craponne, à la Maison Landrier, pour les viandes, ou chez Jérémy Lambert, pour les fromages. Il mitonne une carte locavore à la fois inspirée de la gastronomie française et des saveurs du monde, comme ce bouillon de légumes à l’asiatique ou ces lasagnes aux légumes de la Drôme. L’Epick se déguste aussi à emporter pour changer du jambon-beurre avalé sur le pouce.  VF

a © DR

L’EPICK 30, rue des Docks, Lyon 9e Tél. 04 74 71 31 23

MON PRINTEMPS

Explorateur des tendances Déjà sept ans que le Printemps des Docks donne rendez-vous aux Lyonnais pour une immersion dans l’art de vivre. Comme toujours, le salon promet une sélection pointue avec ses 200 exposants reflétant l’air du temps comme Williwaw, le ventilateur design et durable. Nouveauté cette année : un concept-store dédié aux jeunes designers français conçu par le collectif des Criminels de l’Ornement. L’occasion de découvrir une jolie palette d’objets, de luminaires et de petits mobiliers. Par ailleurs, The Greener Good revient avec son hall Greenlife et ces messieurs retrouvent leur espace dédié avec la participation du Goût des Hommes. Une fois encore, le Printemps des Docks nourrit nos envies et nous réserve ce bel exercice : rester curieux !  MT

© ARNAUD CHILDERIC

a

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LE PRINTEMPS DES DOCKS Du vendredi 3 au dimanche 5 avril 2020 49-50, quai Rambaud, Lyon 2e www.leprintempsdesdocks.com

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Mercedes Classe B

295 €

/mois (1) LLD 37 mois/45 000 km - 1er loyer de 4 475 € A partir de

Boîte automatique offerte(2)

LYON 9 / Vaise 04 72 85 78 00 - SAINT FONS 04 78 78 50 78 VILLEFRANCHE 04 74 60 49 49 - VIENNE / Seyssuel 04 74 20 30 30 Mercedes-Benz Etoile 69

www.groupechopard.mercedes-benz.fr

Consommations mixtes combinées de la Classe B Edition (l/100 km) : 1,3-7,2 (NEDC corrélé) / 0,9-8,4 (WLTP). CO2 combinées (g/km) : 30-164 (NEDC corrélé) / 22-190 (WLTP).

(1) Location Longue Durée : Classe B 180 Style Line Edition, option boîte automatique incluse, 1er loyer de 4 475 € et 36 loyers mensuels de 295 €*. Modèle présenté : Classe B 180 AMG Line

371 €*

Edition, avec boîte automatique, peinture métallisée, MULTIBEAM LED, Pack Sport Black, 45 000 km, 1er loyer de 4 475 € et 36 loyers de . *Au prix tarif remisé du 29/10/19. Offre valable dans la limite des stocks disponibles pour toute commande, dans le cadre d’un financement ou non, d’une Nouvelle Classe B Edition (hors moteur B160), du 02/01/20 au 31/03/20 et livraison avant le 27/12/20, chez les Distributeurs Mercedes-Benz participants. (2) Véhicules non équipés de série de la boîte automatique : option offerte. Véhicules équipés de série de la boîte automatique : tarifs au 03/09/19, calculés sur la base des tarifs au 29/04/19, tiennent compte de la déduction du prix de l’option. Détails chez votre Distributeur Mercedes-Benz. Financement sous réserve d’acceptation du dossier par Mercedes-Benz Financial Services SA, 7 av. Niepce, 78180 Montigny. RCS Versailles 304 974 249, N° ORIAS 07009177, N° ICS FR77ZZZ149071. Mercedes-Benz France RCS Versailles 622 044 287.

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MA GOURMANDISE

Croquer dans le mitchut En gascon, « mitchut » signifie moelleux et dense. C’est le nom qu’a naturellement donné l’artisan Patrice Lubet à son pastis landais quand il a remis au goût du jour la recette de sa maman. Cette brioche aromatisée au rhum est la spécialité du Bistrot du Sucré, le comptoir dédié aux desserts que le Bistrot du Potager a ouvert au sein du – très attendu et très réussi – Food Traboule. Ici, on la presse façon gaufre et chacun choisit deux crémeux – vanille, pommes, caramel… – et un croquant à mettre dessus. Un régal !

On peut aussi opter pour la version sans gluten à la châtaigne ou d’autres réconfortants desserts : tiramisu, riz au lait, mousse au chocolat, choux craquelin fourrés, cookies…  CP

© NICOLAS VILLION

a LE BISTROT DU SUCRÉ – FOOD TRABOULE 22, rue du Bœuf, Lyon 5e Tél. 04 87 91 55 33 www.foodtraboule.com

MON OASIS URBAINE

Terra, terra, terrarium Pour ceux qui n’ont pas la main verte, Sylvain et Lévent ont la solution. Ces deux amoureux de la nature créent des terrariums, mini-écosystèmes nécessitant très peu d’entretien.

Disposées dans des bocaux fermés, les plantes réalisent leur photosynthèse et produisent une évapotranspiration réabsorbée par leurs racines. Avec seulement deux à trois arrosages par an, on les garde en bonne santé ! Le terrarium, c’est la porte ouverte à un bout de verdure chez soi.

Organisés régulièrement dans l’année au sein de cette nouvelle boutique, des ateliers permettent de plonger les mains dans la terre pour créer soi-même son terrarium.  VF

a © DR

ONNO JARDINS INTÉRIEURS 7, rue du plâtre, Lyon 1er Tél. 06 99 26 75 01 www.onnorium.fr

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© Photo DMKF

23, RUE LONGUE - 69001 LYON 04 78 39 08 35

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MES JEUNES ARTISTES

Un abonnement inspirant Gaëlle Viegas, Romain Teichner et Audrey Thirial sont à l’origine du concept Omart, contraction de « home » et « art ». Leur idée ? Soutenir les jeunes artistes lyonnais. Pour ce faire, ils ont constitué un collectif de 12 talents, chacun étant exposé pendant un mois au sein du lieu l’Omarterie. Pour booster l’affaire, ils proposent des offres d’abonnement aux entreprises permettant de faire entrer l’art dans leurs locaux. Chaque mois, les abonnés découvrent une ou plusieurs reproductions d’œuvres qui sont livrées, installées puis décrochées de leurs murs. En avril le photographe Tony Noël, en mai l’illustratrice Audrey Scaramus… Le grand public peut acquérir ces œuvres à la galerie et s’initier aux arts graphiques lors des ateliers un samedi par mois.  CP

© METRONOMI

a OMARTERIE 36, rue de l’Arbre sec, Lyon 1er 10, quai des Célestins,Lyon 2e (à partir de début avril) www.omart.fr

MA MONTÉE EN GAMME

Monsieur P s’épanouit Après avoir séduit les palais de sa cuisine délicate rue Royale, Monsieur P a déménagé au sein de l’ancienne Brasserie Chavant pour s’exprimer en plus grand. Il double sa capacité de couverts (environ 60), redouble d’attention dans le service, innove dans la gastronomie en restant authentique et enrichit sa très belle carte des vins. Ravie d’avoir un espace plus grand pour s’exprimer, l’équipe reste la même, emmenée par le chef Florent Poulard et ses associés, Jean-François Têtedoie et Lemmy Brou. Le mobilier, étoffé, est toujours chiné et raffiné.  CP

a © DR

MONSIEUR P 8, places des Célestins, Lyon 2e Tél. 04 81 18 70 24 www.monsieurp.fr

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MA VIRÉE À TASSIN

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Via Amsterdam Décoration

Cette boutique qui se dévoile au bas d’une petite rue transversale de Tassin-la-Demi-Lune a investi une ancienne auberge d’un clos lyonnais, d’où cette ambiance sympathique de maison de famille. Les hôtes des lieux, Catia et Jean-Éric Viennet, ont sélectionné des marques hollandaises et scandinaves qui, seules, savent rendre la vie plus zen et confortable : House Doctor, Madam Soltz, Snowdrops Copenhagen, Tine K home…

Dans l’arrière-boutique, baignée par la lumière naturelle d’une immense verrière, le coin cuisine donne envie de se mettre à table et de renouveler sa vaisselle. Toute la collection Serax d’Ann Demeulemeester est là, dont les assiettes en fine porcelaine et peintes à la main en plusieurs couches de la gamme Dé. Dans le prolongement, un espace Farrow & Ball pour choisir ses couleurs au calme, assis dans un canapé confortable avec la vue sur le jardin. Un dernier plaisir pour la route ? Celui de tirer des plans sur la comète en imaginant, chez soi, les édredons de la marque Harmony Textile. En plus, juste à côté de la boutique, un coffe shop avec gâteaux à toute heure, café Mokxa, salades et soupes, tenu par Catia et Jean-Éric vient d’ouvrir.  NF

a AMSTERDAM DÉCORATION 5, rue de la Liberté, Tassin Tél. 04 82 33 57 67 www.amsterdam-deco.com

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MA MAISON DE CAMPAGNE

© DR

Une escapade « Luxe, calme et volupté »

Pour les hédonistes en quête d’émerveillement, les trop connectés désireux de tranquillité. Pour les visiteurs de passage… ou pour les plus lyonnais des Lyonnais… à dix minutes à peine de la Presqu’île, et si loin pourtant de son agitation, le Lyon Country House est un savant mélange entre chambres d’hôtes et gîte. Tombés fous amoureux de ce domaine laissé à l’abandon, Louise (architecte) et son mari Jean-Maxime se lancent en 2018 dans une vaste rénovation. Le couple accueille aujourd’hui des guests du monde entier pour un week-end romantique en amoureux ou l’organisation d’événements privés. Ce paradis caché renferme, au cœur d’un parc centenaire de trois hectares, une série de suites haut de gamme, une dépendance, une cabane perchée surplombant la Saône et un espace spa. La déconnexion est totale et garantie, entre farniente sous les arbres, lové dans un hamac, ou une virée cheveux au vent au volant d’une voiture de collection !  MT

a LYON COUNTRY HOUSE 3, montée du Vernay, Caluire-et-Cuire www.lyoncountryhouse.com

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LES PLUS BELLES MARQUES MODE, ACCESSOIRE, BEAUTÉ

PHOTOGRAPHIE RETOUCHÉE

SHOPPING PERSONNALISÉ CULTIVEZ VOTRE SINGULARITÉ ET PROFITEZ DES CONSEILS PERSONNALISÉS DE NOS EXPERTS MODE PRENEZ RENDEZ-VOUS À L’ESPACE PRINTEMPS SERVICES DE VOTRE MAGASIN PRINTEMPS LYON ET SUR PRINTEMPSFRANCE.COM

PRINTEMPS LYON, 42 PLACE DE LA RÉPUBLIQUE - Tél. 04 26 03 44 29

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MON DUO GAGNANT

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Liv Sansoz & Salomon au sommet

Installée depuis peu rue Carnot, la boutique Salomon propose l’équipement complet du ski, du snowboard, de la randonnée, du trail et du running. La marque haute-savoyarde soutient aussi des sportifs dans leurs exploits. Rencontre avec Liv Sansoz, alpiniste, skieuse et parapentiste professionnelle.

Que fait Salomon pour vous ?

La marque me soutient aussi bien financièrement que matériellement dans mes expéditions à travers le monde.

Nous travaillons aussi à l’optimisation de produits comme des chaussures de montagne ultralégères ou un sac à dos allégé.

Je les ai portées lors de mes ascensions des 82 plus hauts sommets des Alpes.

Pourquoi ce besoin de dépassement ?

Simplement pour célébrer la montagne de la même manière

que 90 % des alpinistes : pour ce qu’elle est, sans chercher la performance. On est tellement heureux une fois arrivé au sommet, de s’être surpassé et de traverser de tels paysages. Ce que je vis en montagne me rend vraiment vivante et m’apprend beaucoup sur moi-même.

Quel est votre programme de l’année ?

Je vais accompagner Parastoo Abrishami, première alpiniste iranienne et guide de haute montagne, dans son ascension du mont Damavand, plus haut sommet de l’Iran culminant à 5 610 mètres. Cette aventure me tient à cœur, elle met en avant le combat livré par les femmes dans ce pays et, plus généralement, la place des femmes dans le milieu de la montagne.  VF

a SALOMON 7, rue du Président Carnot, Lyon 2e Tél. 04 78 42 31 10 www.salomon.com

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11 rue de l’Ancienne Préfecture - Lyon 2 - 04 78 42 75 60 - www.optiquedescreateurs.fr

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MON DODO SUR MESURE

Rien que du naturel Ne cherchez plus le matelas idéal, imaginez-le. La marque française Cosme propose de concevoir sur mesure sa literie écolo et bien-être. Direction : le nouveau showroom lyonnais. Latex 100 % naturel, fibre de coco, cachemire, duvet de chameau, soie… vous y manipulerez les matériaux avant de choisir la composition, la densité et la taille de votre matelas en fonction de votre morphologie et de vos douleurs.

Le couple peut même décider séparément de ce que chacun veut pour son côté du lit. Et avec cent nuits d’essai pour vérifier ses choix, toutes les simulations sont permises !  VF

a © DR

COSME LITERIE 27, rue des remparts d’Ainay, Lyon 2e Tél. 04 65 84 40 60 www.cosme-literie.com

MA VILLA ITALIENNE

Au plus près des étoiles La Villa Florentine, c’est le spot pour admirer le Vieux-Lyon. Aux premiers jours d’avril, cet ancien couvent du XVIe siècle inaugurera sur sa terrasse une grande verrière panoramique au design contemporain abritant les cinquante couverts du restaurant ; l’ancienne salle à manger étant transformée en bar-salon. Les vitres se teintent en fonction de l’intensité du soleil et le soir, des luminaires en forme de nuages créent l’harmonie avec les étoiles. Dans les assiettes, le chef David Delsart propose une carte héritée de la tradition culinaire française : entrecôte de bœuf affiné par Bessette, omble-chevalier de chez Murgat, tarte au chocolat Valrhona… Du neuf aussi côté hôtellerie : quelques chambres ont été réhabilitées parmi les trente existantes. 

© ALOHASTUDIO

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VILLA FLORENTINE 25, montée Saint-Barthélemy, Lyon 5e Tél. 04 72 56 56 56 www.villaflorentine.com

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MES 32 000 M2

© UNIBAIL

Centre commercial nouvelle génération

court », le Food Society regroupant 10 comptoirs variés et écoresponsables. Les loisirs se développent, aussi, avec le concept de réalité virtuelle The Void, le club de fitness John Reed et la refonte du cinéma multiplexe UGC qui passe de 14 à 18 salles (en fin d’année). Côté shopping : 40 boutiques mode, art de vivre, sport, accessoires… notamment sur un nouveau mail tendance affichant Sandro, Maje, Jimmy Fairly, Atelier de famille… Une vraie transformation sur 32 000 m2  CP

Temple du shopping depuis les années 1970, la Part-Dieu avait déjà connu quelques rafraîchissements, celui en cours va changer la donne. Il faut patienter jusqu’au mois d’août, en principe, pour pouvoir arpenter le toit-terrasse desservi par de grands escaliers. Outre l’agrément des 7 000 m2 d’espaces végétalisés, on peut combler sa faim dans 25 restaurants et kiosques, dont beaucoup d’inédits à Lyon : Temakinho, cuisine fusion nippo-brésilienne ; Copper Branch, 100 % végétal ou encore Roberta et ses pâtes fraîches. Le lieu a son « food

a CENTRE COMMERCIAL LA PART-DIEU 17, rue Docteur Bouchut, Lyon 3e Tél. 04 72 60 60 62 www.centrecommercial-partdieu.com

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MON SALON

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Pensé par Sarah Lavoine

Sarah Lavoine vient d’ouvrir sa 9e boutique à Lyon. Pour l’occasion, elle a badigeonné les murs de différentes teintes de rose : la SL 38 Broome Street de Ressource et la SL 17, Rose d’amour, du même coloriste et grand faiseur de peintures. Cela n’empêche pas cet écrin poudré d’assumer une ambiance décontractée de chantier en construction et de valoriser les créations de la blonde et célèbre architecte d’intérieur. Elles sont toutes là, ou presque : canapés, poufs, linge de maison, vaisselle, luminaires, étagères…

Vous rêvez de changer votre salon ? On a la solution : deux chaises double jeu déclinées dans le bleu Sarah Lavoine, une lampe Sabine en laiton, un plaid en mohair tellement léger, vaporeux et aérien qu’on en oublie un peu son étiquette, un duo de tables basses Riviera et le grand miroir de la collection Bulle en chêne noir. Pour le tapis, on vous laisse passer en boutique !  NF

a MAISON SARAH LAVOINE 31, rue Auguste Compte, Lyon 2e Tél. 04 28 70 77 10 www.maisonsarahlavoine.com

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2 5 0 0 M² D ’E SPACE BI EN- Ê TR E À LYO N Piscines, parcours d’hydromassages à ciel ouvert, saunas, hammam, tennis, cardio-training, cours collectifs, massages & soins...

COACHING • JOURNÉES DETENTE • ABONNEMENTS OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI DE 6H30 À 22H00, LE WEEK-END ET LES JOURS FÉRIÉS DE 8H00 À 20H00

84, quai Joseph Gillet • 69004 LYON • 04 72 10 44 34 • www.lyon-plage.com © Max Coquard BestJobers - © G. Defaix - © A. Stenger

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MON SALON À PART

Détendue jusqu’à la pointe des cheveux Depuis décembre, l’Hôtel Lyon Métropole compte une nouvelle corde à son arc 4 étoiles : un salon de coiffure Christian Bondis. Enfin, plus qu’un simple salon car, outre toutes les prestations de soins capillaires assurées par 4 professionnels, cet espace propose des services complémentaires pour choyer sa clientèle fortement féminine : possibilité de déjeuner en rétractant les tablettes-miroirs, parkings gratuits, garderie pour les enfants et bientôt un corner mode. Le tout ouvert 7j / 7 ! Un moment cocooning intégral.  CP

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CHRISTIAN BONDIS 85, quai Joseph Gillet, Lyon 4e Tél. 04 72 10 44 39 www.christianbondiscoiffure.com

MES PERLES

Revisitées par Nathalie et Delphine Avec leur petit côté classique et bourgeois, les perles nacrées traversent les époques. Nathalie et Delphine les associent à du cuir, du métal doré ou du cristal. Les deux sœurs raffolent de cette matière première, qu’elles vont chercher en Asie. Dans leur nouvelle boutique, elles créent des bijoux minimalistes, en mono-perle, ou des looks plus entiers, en ras-de-cou ou sautoir.  VF

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LES PERLES 54, rue de Brest, Lyon 2e www.les-perles.com

Mobilier de jardins heureux

BOUTIQUE FERMOB MÂCON SUD

57 chemin des Jonchères, 71850 - Charnay-lès-Mâcon 03 85 22 12 10 | Lun - Sam : 10:00 - 19:00

A6 - Sortie 29 Mâcon Sud À 1 min de Mâcon Loché TGV

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MON INVITATION AUX VOYAGES

Les influences méditerranéennes de Solal Le 6e arrondissement s’encanaille. Créé par l’équipe du Soda bar et du Monkey club, Solal (clin d’œil au roman d’Albert Cohen) est un bar à cocktails et un restaurant à l’accent méditerranéen, aux murs bleus nuit et à la déco flirtant avec l’art déco. Aux manettes : le chef Jonathan Alvarez, anciennement Café Arsène, qui s’inspire librement de la gastronomie méditerranéenne.

Pour le déjeuner, la carte est simple : deux entrées au choix, un poisson ou une viande, et deux desserts. Le soir, Solal invite aux voyages avec sa dizaine de cocktails à la carte. On part sur les bords du Bosphore avec un negroni aux notes de figue ou en Grèce avec un fizz à l’ouzole, accompagnés de plats à partager, dont un halloumi (fromage chypriote) frit servi avec un caviar d’aubergines ou un kebab d’épaule d’agneau confite.  VF

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SOLAL 78, rue Vendôme, Lyon 6e Tél. 04 78 89 20 00 solal-lyon.fr

MES ÉCLAIREURS

Les frères Luyat, of course !

Qui sont-ils ? L’un est pâtissier, il se prénomme Romain. L’autre a l’âme davantage entrepreneuriale, mais se dit tout aussi passionné de bonne bouffe et de gastronomie que son frangin. Il se prénomme Guillaume.

Tous deux ont testé leur concept à La Commune, le restaurant partagé du 7e arrondissement, avant d’ouvrir boutique tout récemment, rue Romarin.

Leur spécialité exclusive, c’est cet éclair dont on apprend qu’il serait né à Lyon, vers 1850, à partir d’une duchesse revisitée du célèbre pâtissier Antonin Carême, par ailleurs initiateur de la toque blanche qui coiffe désormais les grands chefs.

Chez Les Éclaireurs, donc, des éclairs uniquement, en versions salée ou sucrée, classique ou revisitée par l’emploi de matières premières inattendues : thé matcha, citron caviar, herbe pandanus… Ces exclusivités peuvent se déguster sur place, autour d’un café de torréfacteur lyonnais, de thés du monde ou de jus artisanaux.  NF

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LES ÉCLAIREURS PÂTISSIERS 18, rue Romarin, Lyon 1er leseclaireurspatissiers.com

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MON DÎNER INÉDIT

Rendez-vous en table inconnue Oui, aller au restaurant à Genève vaut le déplacement. Surtout si vous vous rendez chez Intensus, un concept qui n’a pas de lieu fixe. L’idée de ce restaurant secret est de proposer une expérience culinaire à part. Une fois inscrit via le site internet, vous recevez 24 heures avant la date fatidique l’adresse où se déroule la soirée. Arrivé dans cet endroit insolite, vous partagez l’unique table accueillant 14 convives maximum. Et vous laissez le charme agir !

Le chef – mystère également – concocte un menu original et gastronomique comprenant a minima 10 plats. De très belles références de vins finissent d’enjoliver ce moment d’exception et facilitent les échanges avec ses voisins épicuriens.  CP

© ENIGMA

a INTENSUS Genève www.intensus.ch

MON DÉSHABILLÉ

Signé Lisa Chavy Cette jolie brune a pris le temps de faire ses études à Esmod avant de travailler avec les grandes maisons du luxe : John Galliano, Dior, Kenzo, Lacroix, Cacharel. Elle fut aussi directrice artistique pour le groupe Etam puis a lancé sa marque de dessous, joliment baptisée Livy Lingerie. Rien de sage ni de convenu sur les portants, mais des créations désirables et très sexy, qui assument leur féminité. Les transparences, le noir, le rouge et les découpes sensuelles sont la signature qui colle à la peau de tous les modèles. Bientôt culte selon nous : l’ensemble shorty + soutien-gorge Montclar en microfibre et aux finitions thermocollées associées à une dentelle et un tulle transparent.

Le détail qui fait mouche ? Un gros logo embossé !  NF

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LIVY LINGERIE 78, rue Édouard Herriot, Lyon Tél. 04 78 85 12 94 www.li-vy.com

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MON WEEK-END DRÔMOIS

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In vino veritas

Pour continuer en latin, Fac & Spera signifie « Fais et espère ». C’est aujourd’hui la devise de l’illustre Maison Chapoutier, dont la création remonte à 1808. C’est aussi le nom de l’hôtel 4 étoiles voisin, qui vient de connaître une seconde jeunesse. Dans un esprit très cosy, les suites et les chambres s’ouvrent sur les coteaux de l’Hermitage et ses prestigieux vignobles organisés en terrasses autour de typiques murets en pierres sèches. Ici, on admire la vue, on se prélasse au bord de la piscine, on lâche prise le temps d’un bain relaxant dans le jacuzzi du spa, on profite du sauna, du hammam, d’un mur de glace et de douches sensorielles. On goûte la cuisine de Julien Astier, fier de son ancrage territorial et faiseur d’une cuisine bistronomique imaginée à partir de produits bio et locaux. Et… bien sûr, on commande un grand cru parmi le millier de vins différents de la cave.

La destination est idéale pour un week-end à deux.  NF

a FAC&SPERA 1, avenue du docteur Durand, 26600 Tain L’Hermitage Tél. 04 75 08 65 00 facetspera.fr

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MA TRATTORIA

Big Mamma fait son cinéma Le groupe Big Mamma agrandit sa tripotée de restaurants italiens chaleureux. Et il voit les choses en XXL pour son adresse lyonnaise : 800 m2, ouverts en février. Carmelo offre 200 places sur deux étages et sert midi et soir et 7j / 7 sa cuisine maison à base de produits en provenance directe de la botte italienne. Burrata et soupe toscane de tomates et de pain, pâtes fraîches présentées dans la meule de Pecorino Romano (fromage de brebis), pizzas napolitaines… À noter que 70 % de la carte est végétarienne. Côté décor, l’équipe joue pleinement la carte du 7e art avec des clins d’œil à l’esprit cinéma-club des années 1960 et à la mythique Cinecittà.  CP

© JÉRÔME GALLAND

a CARMELO 7, rue Neuve, Lyon 1er www.bigmammagroup.com

MON MARCHÉ FESTIF

Consommez vintage !

Les 18 et 19 avril, le 20e Marché de la Mode Vintage déballe ses trésors à la Sucrière dans l’esprit « Back to basic ». Venez chiner un trench-coat Burberry, un carré Hermès, une jupe Courrèges et autres pièces iconiques du siècle dernier auprès des 170 exposants, et affirmer ainsi votre consommation écoresponsable. Pour boucler ce cercle vertueux, le Relais 69 est là pour une grande collecte de vêtements.

Qui dit 20e édition dit fête d’anniversaire ! L’équipe de Market Prod, aux manettes de l’événement, a fait appel au Bonbon Lyon et au Ninkasi pour concocter une belle soirée le samedi, avec musique, show de danses retraçant les différentes décennies ou encore karaoké géant. Pendant les deux jours, la fête du slow fashion continue de battre son plein avec les « Fashion looks contests » ou encore la projection de courts-métrages d’étudiants de l’Esmod.  CP © MONA.BONETTO

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MARCHÉ DE LA MODE VINTAGE 47-50, quai Rambaud, Lyon 2e www.marchemodevintage.com

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V O T R E B I E N - Ê T R E E S T À LYO N 8 e

60 avenue Rockefeller, 6 9 0 0 8 Lyon

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04 28 38 27 00

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MES ATELIERS DIY CHICS

© JULES AZELIE

Friandise, cuir et mécanique

Se mettre dans la peau d’un artisan pour réaliser un produit de qualité, c’est possible ! Pour fabriquer ses sucettes aux arômes et colorants naturels (à base de fruits et de plantes), direction la boutique Les bonbons de Julien. Julien Taboury, confiseur implanté dans la Loire, vous guide dans la recette et les bons gestes.

Vous rêvez de confectionner votre sac en cuir ? Optez pour l’atelier animé par Les Curieux. Au bout de 3 h 30 de traçage, découpage et montage, vous repartez avec votre modèle en matières écoresponsables.

Les passionnés d’horlogerie suisse se rendent… à Genève bien sûr, au sein de l’atelier d’horlogerie Initium pour un cours minutieux permettant, selon les formules, de s’initier aux techniques d’assemblage du mouvement ou carrément, de créer, assembler, et pourquoi pas graver, sa montre unique.  CP

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LES BONBONS DE JULIEN 2, rue Grenette, Lyon 2e Tél. 04 78 82 39 84 www.bonbons-julien.fr

LES CURIEUX 18, rue du Palais Grillet, Lyon 2e Tél. 09 54 69 24 10 www.les-curieux-lyon.com

INITIUM 17, Grand rue, Genève Tél. + 41 32 953 10 87 www.initium.ch

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N’écoutez que vous.

N’écoutez que vous. N’écoutez pas ceux qui vous disent que ce n’est pas possible, que vos idées ne sont pas réalisables, que vos attentes sont folles et que vous ne pourrez pas vous les offrir.

Le vrai sur-mesure n’est plus un rêve inaccessible. Quadro s’engage à vous accompagner dans la réalisation de toutes vos idées de rangement, même les plus personnelles, afin que votre intérieur soit exactement le fruit de vos envies.

Quadro puise son origine dans les métiers de la menuiserie et de l’ébénisterie.

Nos solutions 100% sur mesure permettent d’exploiter chaque cm² de votre intérieur et ce, dans toutes vos pièces.

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le choix d’ego

la liste de mes envies AU PRINTEMPS, ON A ENVIE DE CHANGEMENTS. NOUVELLE DÉCO, ACCESSOIRES PLUS LÉGERS, DRESSING PLUS FUN… ON A HÂTE, AUSSI, DE PRENDRE SOIN DE SOI ET DE RENOUVELER LA GARDE-ROBE DE SON HOMME ! LA FOLIE ACHETEUSE N’EST PAS LOIN. NOTRE SÉLECTION DE PIÈCES STYLÉES POUR NE PAS SE TROMPER. SOPHIE AJELLO

Sérum perfecteur cutané intense enrichi en rétinol pur et phyto-rétinol like, anti-ride, anti-tache et lissant… pour se préparer à l’été ! www.mediceutics.fr

Un must have de la collection Tatiane de Freitas, à placer dans son dressing d’été. www.tatianedefreitas.com

Blazer Liu Jo en tissu léger à rayure, pour une allure féminine, indépendante et aventureuse.

Liu Jo, Lyon 2e www.liujo.it

Coquette, la création Voisin pour Pâques 2020 !

Moulage réalisé à la main à partir d’une sélection des plus fin cacaos. www.chocolat-voisin.com

Pantalon doré, taille haute, pour une allure féminine et sophistiquée. Un parti pris fashion pour le printemps.

Printemps, Lyon 2e

Le nouveau spray démêlant naturel sans rinçage Flow’Air de Patrice Mulato. Composé à 95 % d’ingrédients d’origine naturelle et sans silicone. www.patricemulato.com

Le fauteuil « Club Cocoon » outdoor de la collection Rilly de Dedon (design Gamfratesi) combine confort et style pour profiter de la vie en plein air sans compromis.

RBC, Lyon 2e www.rbcmobilier.com

Je choisi une base, je choisis un rabat réversible… pour un sac personnalisé fabriqué en France. Toute la collection Lolo Chantenay est disponible dans les 2 boutiques de Lyon, rue Auguste Comte et place des Jacobins. www.lolo-chatenay.com

Cutler & Cross ont l’art d’allier chic et underground dans les collections de solaires.

Optique des Créateurs, Lyon 2e

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le choix d’ego

la liste de mes envies

Lady bag en cuir animalier, l’accessoire indispensable pour une touche très féminine et trendy.

Printemps Lyon, Lyon 2e

Le coffret The Ritual of Sakura invite à un véritable voyage sensoriel au cœur du Japon. Cet écrin contient une mousse de douche, un gommage, une crème et un gel lavant pour les mains.

Rituals, Lyon 2e & 3e www.rituals.com

Des envies de plage avec mon Cache-Cache jaune en micro-fibre signé Tatiane de Freitas. www.tatianedefreitas.com

Succombez à la tendance du bijou XXL avec cette manchette !

Printemps Lyon, Lyon 2e

Découvrez la nouvelle collection Dialogues de Theo + Matali Crasset. Des montures qui n’ont pas fini de faire parler d’elles !

Optique des Créateurs, Lyon 2e

Leica M110-P « white » un joyau en édition limitée.

Ce modèle est une ré-interprétation du design iconique des appareils photo télémétriques de Leica. fr.leica-camera.com

Blouson en total denim signé Liu Jo alliant vitalité pop et années 80 orné d’étoiles all-over.

Liu Jo, Lyon 2e www.liujo.it

Bague Garden Party en or jaune 18 carats sertie de 52 diamants de la collection Eclat. www.gardenpartyjoaillerie.com

Messieurs, optez pour la chemise Edouard, imprimée flower de Numérologie. À découvrir dans la boutique Les Garçons.

Les Garçons, Lyon 2e

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ego en société

Jusqu’où va le besoin de défi ?

AUTEUR CHARLOTTE PIDOU

À MÉDITER…

LE DÉFI DU MOMENT

À LIRE

« Ce qui donne la mesure d’un être humain, ce n’est pas son attitude lors de moments agréables, confortables, mais celle qu’il adopte à l’heure des défis et de la controverse. »

Celui de la lenteur et de la déconnexion.

Passions du risque. de David Le Breton (éditions Métailié).

Révélez vos superpouvoirs, s’inspirer des médecines de nos ancêtres. de Michel Lejoyeux (Le Livre de Poche).

Martin Luther King

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ego en société

LE DÉFI du changement climatique, les défis économiques et sociaux, les défis de l’agriculture de demain… Ce petit mot de quatre lettres trust les actuali­ tés et les médias. Utilisé aussi bien pour un sujet politique que sportif ou dans le registre très à la mode du dévelop­ pement personnel, il désigne principa­ lement l’action d’affronter quelqu’un ou quelque chose pour atteindre un objectif, en général bénéfique.

Autrement dit une réussite, un accomplis­ sement, un « mieux » ou un « plus » par rapport à avant. Cette quête d’une amélioration, d’un « je l’ai fait » en tous domaines, semble de plus en plus omni­ présente.

Des femmes sont aussi entrées dans cette logique, mais c’est basé sur un discours masculin, associé à des rites de virilité. Ce qui donne souvent des caricatures : être le premier à accomplir ça, atteindre un sommet vierge… C’est une manière de se narcissiser, de rechercher la notoriété ».

LA SOIF DE POPULARITÉ EST PARTICULIÈREMENT EN ÉVEIL À L’ADOLESCENCE.

Ce qui donne lieu à une autre forme de défis, basés sur l’idée de provoquer quelqu’un à un combat, un jeu, une com­ pétition… en pensant l’autre inapte à l’exécuter. Le « t’es pas cap’ » badin des cours d’école a pris une autre dimension avec le numérique. On voit fleurir sur les réseaux sociaux de nombreux défis Le phénomène n’est pas récent. Dans les poussant les adolescents à exécuter des années 1960, le psychologue épreuves de plus en plus dange­ américain David McClelland reuses, conduisant certains à la « Pendant a popularisé le concept de mort. « C’est la période où l’on « need for achievement », soit ne sait pas encore quel homme ou l’adolescence, le besoin d’accomplissement quelle femme on va être, précise on est en quête des personnes dans les socié­ David Le Breton. On est donc tés modernes. D’après lui, plus d’expérimentations en quête d’expérimentations. la proportion « d’achievers » Essayer des situations diverses pour tester – personnes habitées par ce permet de tester ses capacités, ses capacités, besoin – est importante, plus son humanité. Il existe d’ailleurs son humanité. » la croissance économique et le une suraccidentalité physique développement sont soutenus. des adolescents puisqu’ils ne Pour David Le Breton, socio­ connaissent pas leurs limites et David Le Breton, logue, spécialiste des repré­ les cherchent à travers ces rites. sentations et mises en jeu du sociologue, spécialiste Internet donne accès à quelques corps humain : « Il est difficile des représentations minutes de notoriété avec les défis en ligne où il faut être vu par le de définir le défi d’une manière et mises en jeu générale puisqu’il en existe de maximum de témoins. Comme du corps humain multiples types. Néanmoins, ils sont dans l’hyperconformisme cette notion est surtout apparue entre eux, il y a contagion, imiau début des années 1990 dans tation et surenchère dans les acle sillage de ce qu’on a appelé les sports tions ». Un fonctionnement qui se traduit extrêmes ou nouvelles aventures. L’idée sur le plan neurobiologique, comme le est d’affronter symboliquement la mort en souligne Michel Lejoyeux, psychiatre et addictologue : « Chez les adolescents, les haute montagne, sur la mer, mais de façon zones du cerveau productrices d’émotions organisée et dans le contexte d’une mise en scène. Ces exploits dans des lieux dangereux sont particulièrement actives, en vieillissant, sont préparés longuement, ils nécessitent celles de la réflexion prennent le dessus, donc beaucoup de moyens matériels et financiers très clairement, on s’assagit ». pour mettre en valeur un homme accédant ainsi à une nouvelle forme d’héroïsme.

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

ego en société

« On peut expliquer le « défi » sur la base neurobiologique de ce qu’on appelle la recherche de sensations et d’aventure.

Son degré est plus ou moins élevé selon les individus et elle est en partie déterminée par notre constitution génétique. » Michel Lejoyeux, psychiatre et addictologue

AINSI, DANS LE CONTEXTE QUOTIDIEN, TOUT ADULTE, DE FAÇON SOUVENT DISCRÈTE, RELÈVE LES DÉFIS DE LA RÉALITÉ : UN DEUIL, UNE MALADIE, LE CHÔMAGE, UNE CATASTROPHE NATURELLE...

Car la volonté d’affronter l’adversité, de ne pas se laisser intimider par le sort en déployant ses ressources est inhé­ rente à la condition humaine. « On parle de résilience ou de résistance, observe David Le Breton. Cette attitude est positive, car ne pas relever les défis qui s’imposent à nous c’est se morfondre, être passif, se plaindre de la fatalité ».

Le défi apparaît ainsi comme un moteur, procurant le sentiment de prendre sa vie en main et pouvant apporter de l’exaltation, une intensité d’être. Cette capacité ou ce besoin s’avère naturellement très divers d’un indi­ vidu à l’autre. Ce phénomène s’explique aussi sur le plan médical. « Défi n’est pas un terme psychiatrique, clarifie Michel Lejoyeux. Nous voyons d’un côté la motivation au changement, ce qu’on met en œuvre pour sortir de sa zone de confort, et de l’autre, ce qu’on appelle l’ordalie, c’est-à-dire le besoin de s’exposer au danger, à la mort pour se sentir vivant.

Car survivre au risque est rassérénant. L’exemple le plus probant est la roulette russe. On peut expliquer le « défi » sur la base neurobiologique de ce qu’on appelle la recherche de sensations et d’aventure. Son degré est plus ou moins élevé selon les individus et elle est en partie déterminée par notre constitution génétique ».

Ainsi le psychologue américain Marvin Zuckerman a défini une échelle permettant d’évaluer la recherche de sensations. Plus les individus ont un niveau élevé, plus ils sont exposés aux conduites addictives. « Une des hypothèses expliquant ce besoin est que leur cerveau s’active difficilement, autrement dit, une « forte dose » est nécessaire pour ne pas s’ennuyer quand d’autres auront pleinement l’impression de s’évader juste en lisant un roman d’aventures », analyse Michel Lejoyeux.

Il semble alors judicieux de distinguer les challenges attri­ bués par le sort auxquels on réagit, ceux que l’on choisit ou que l’on se donne et ceux que l’on subit, imposés par la pression sociale ou le contexte. Selon David Le Breton : « Cette dérive se situe dans la logique de l’ultralibéralisme.

C’est-à-dire dans l’injonction à être le meilleur partout, à gagner beaucoup d’argent, à tout réussir… Cette vision du défi fait des dégâts sur le plan individuel, mais aussi sur le lien social et la solidarité ».

Face à cette quête du « toujours plus », Michel Lejoyeux suggère plutôt de « relever quelques défis qui nous viennent des temps classiques : celui de la lenteur – on gagnerait sûrement en qualité –, celui de l’acceptation dans une époque où l’on veut tout maîtriser et enfin, faire confiance en sa nature pour, par exemple, manger à sa faim et non en suivant tel régime ou tel dogme ». Alors, cap’ ou pas cap’ ?

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un événement

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ego à nu

OBAMA MARIE-SOPHIE PROPOS RECUEILLIS PAR NANCY FURER

PHOTOGRPAHIE PAR DMKF, DIDIER MICHALET & KAREN FIRDMANN

Cette grande et jolie brune connaît Tony Parker depuis 25 ans. Ils ont foulé les salles de sport de l’Insep ensemble, là où les jeunes sportifs apprennent à devenir des champions. En 2017, il lui a confié les rênes du LDLC Asvel féminin, qu’elle a conduit au titre suprême. Marie-Sophie Obama se dévoile sans détour, considère son manque de confiance en elle comme un puissant moteur et défend les femmes via son association, les Lumineuses.

Quels sont les souvenirs qui vous remontent des belles heures de votre adolescence, à l’Insep ?

MARIE-SOPHIE OBAMA Je

suis arrivée à l’Insep à l’âge de 16 ans, ce qui est plutôt tardif.

En fait, je ne devais pas intégrer cette structure, car j’étais déjà en équipe de France et passée par le centre de formation du club de Mirande. Mais le club a fait faillite et j’ai rejoint l’Insep. C’était très dépaysant pour une gamine issue d’un village du Gers de moins de 3 000 habitants. Le déracinement a été compliqué, mais il m’a permis de grandir. Bien sûr, on est très cocooné, mais on est aussi livré à soi-même et confronté de plein fouet aux exigences du très haut niveau. Cela a forgé une partie de mon tempérament, de mon exigence.

C’est aussi là que vous avez rencontré Tony Parker…

MARIE-SOPHIE OBAMA

Oui ! Il avait 15 ans quand il a débarqué et nous sommes très vite devenus amis. C’était un adolescent très focus sur sa carrière à venir, très concentré sur sa performance, déjà tourné à 100 % vers les États-Unis et la NBA. Pour beaucoup d’autres sportifs, il était perçu comme un extra-terrestre.

À quel âge avez-vous commencé le basket ?

MARIE-SOPHIE OBAMA

À 10 ans je crois, après avoir essayé plein d’autres sports : la gym, le judo, l’athlétisme, le pentathlon, le kayak… Le basket est vite devenu une passion ; ça collait bien avec mon physique. À l’époque, il y avait peu de blacks dans le Gers ; j’ai eu le sentiment de trouver ma place. Ce sport m’a apaisée.

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

ego à nu

Vous avez eu votre premier enfant à 24 ans, c’est très jeune pour une sportive en pleine carrière…

MARIE-SOPHIE OBAMA Oui et cela m’a valu de recommencer le basket au bas de l’échelle dans le club de Calais… jusqu’à la saison 2006-2007. Mais je ne regrette pas, évidemment !

Ce numéro d’Ego a choisi la thématique du défi comme fil rouge. C’est quoi votre grand défi à vous ?

MARIE-SOPHIE OBAMA

Au risque de surprendre, ce n’est pas – et ce ne sera plus – un défi sportif. Le grand défi que je poursuis depuis l’enfance, c’est une quête de plus grande estime personnelle et de meilleure confiance en moi. Petite, je manquais cruellement d’assurance et cela ne s’est pas arrangé avec le sport de haut niveau.

Cette question de confiance est le fil rouge de ma vie, mais je dirais que cela m’a permis d’évoluer positivement. Au fil des années, c’est devenu davantage un moteur qu’un frein… mais pas sans douleurs !

Aujourd’hui, vous dirigez, vous managez, vous contrôlez. Est-ce difficile d’être une femme

à la tête d’une équipe de femmes ?

MARIE-SOPHIE OBAMA En fait, je n’ai jamais coaché autre chose que des filles. Je ne peux donc pas comparer avec un management masculin, mais je constate – sans tomber dans le caricatural – que les équipes de filles développent des ego plus effacés et sont tournées vers la réussite collective davantage qu’individuelle. La prise en compte de la sensibilité (ou des sensibilités) fait partie intégrante d’un management auprès de filles. Il faut surveiller le moindre départ de feu, surtout les aspects larvés d’un problème, et régler les choses rapidement. Ensuite, si tout cela est maîtrisé, il y a un sens du devoir exprimé par chacune qui fait que ça roule.

Être une femme dans ce milieu sportif est-il un atout ou un désavantage ?

MARIE-SOPHIE OBAMA Je

ne sais pas car je n’ai jamais raisonné de la sorte. Je n’ai jamais été sensible à tout ça : être une nana, black de surcroît, dans ce monde très masculin. Je suis pourtant sensible à beaucoup de choses, mais pas à ça ! Ceux qui me prennent parfois pour une potiche, je les vois venir avec leurs gros sabots, j’adopte alors ma stratégie préférée, celle de la plante verte. Je les laisse parler, se dévoiler, s’enferrer parfois. Et c’est là que j’attaque ! Mais il est certain que cela requiert davantage d’énergie.

Tout comme de vendre du basket féminin, j’imagine…

MARIE-SOPHIE OBAMA Oui et ce n’est rien de le dire. Nous n’avons évidemment pas la même légitimité que l’équipe masculine et que tous les sports d’hommes en général. Mais cela oblige à avoir un projet riche, nourri, bien ficelé. Et une fois que les gens adhèrent, le lien est très fort.

Vous êtes aussi la créatrice de l’association Les Lumineuses et du festival Lyon gagne

avec ses femmes, dont la dernière édition s’est tenue en novembre 2019. Un acte féministe ?

L’idée des Lumineuses remonte à 2017. J’étais en représentation chez notre équipementier sportif en Italie, où j’ai croisé l’entraîneuse de l’équipe de volley féminine de Mulhouse, alors championne de France. Nous avons beaucoup discuté et sa posture assez pessimiste quant aux opportunités du sport féminin m’a frappée. J’ai perçu que nous vivions toute une même réalité et je me suis dit qu’il fallait s’unir pour être plus fortes. Mon idée a tout de suite été de nous positionner au-delà du sport et de m’adresser à toutes les strates de la cause féminine. Je ne voulais pas d’une posture victimaire, mais au contraire célébrer tous les succès des femmes. J’ai immédiatement été soutenue par Nathalie Pradines, actionnaire du club et co-créatrice avec moi de l’association, ainsi que du festival. Nous sommes actuellement en train de préparer l’édition 2020, programmée en novembre, car cette structure fait du bien. Elle sert de caisse de résonnance, de vecteur de promotion des réussites et des performances de toutes les femmes.

MARIE-SOPHIE OBAMA

Êtes-vous une grande féministe ?

Né le 28 décembre 1980 à Toulouse A remporté l’EuroCoupe de basket en 2003 A passé 8 ans avec les bleues Maman de 2 enfants : 1 garçon et 1 fille S’occupe, à ses heures perdues, de la station de ski rachetée par Tony Parker Considère qu’elle mène quatre vies en une

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MARIE-SOPHIE OBAMA

J’ai sur mon bureau une photo de Marylin Monroe, avec cette citation : « Une femme qui cherche à être l’égale de l’homme manque d’ambition ». Cela résume tout ce que je pense. Je ne me pose pas dans une quête d’égalitarisme forcené. Nous devons tous assumer nos différences, car c’est l’équilibre entre les forces et les faiblesses de chacun qui fait avancer. Aujourd’hui, le terme de féminisme est un peu caricatural. Je me reconnais bien, en revanche, dans les postures de lutte des années 60 et du siècle des Lumières pour gagner l’égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. 

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Le défi dans la peau PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT FEUILLET & CHARLOTTE PIDOU PHOTOGRAPHIES DMKF, DIDIER MICHALET & KAREN FIRDMANN

Dans des genres très différents et des expressions aux antipodes, ces quatre Lyonnaises et Lyonnais considèrent le défi comme l’un des moteurs de la vie. Le sel qui donne davantage de goût à l’action. La part d’inconnu à aller chercher dans toute aventure.

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FRANCK ARGENTIN PDG du groupe RBC Mobilier

Sa passion pour le mobilier et le design, Franck Argentin lui donne toute sa dimension en se lançant, très jeune, dans l’entrepreneuriat. Ce natif de Corse a ouvert son premier showroom à Nîmes voici 33 ans. Depuis, les 3 lettres RBC sont devenues des références.

Quelle est votre actualité de printemps ?

Toujours dans la philosophie de notre politique culturelle, nous recevons le designer Patrick Jouin à Montpellier au RBC Design Center autour de ses créations pour la marque d’ameublement italienne Pedrali. En avant-première : la présentation de ses créations exposées au salon de Milan et une conférence afin de faire connaître son travail de designer au plus grand nombre.

En quoi être un dirigeant constitue-t-il un défi ? Être dirigeant est un défi permanent, surtout dans une PME. Il faut être à la fois financier, DRH, savoir garder de bonnes relations avec ses banquiers et partenaires, mais aussi rencontrer les designers et éditeurs pour toujours être à la pointe de la création. Donc les défis sont multiples, pas tous agréables, et quotidiens… Bref sans pause.

Quels designers actuels trouvez-vous audacieux ?

Michael Anastasiades pour ses choix radicaux en éclairage, son design atypique qui marque l’époque et les maisons qui s’y associent : B&B, Gebruder Thonet, Flos…

Philippe Starck pour son éternelle envie, sa joie de vivre et sa capacité à se renouveler dans ses créations ; le maître incontestable. Et Jean-Marie Massaud pour avoir révolutionné Poliform. J’ai eu la chance de lui présenter Alberto Spinelli, propriétaire de la marque. Le bouleversement qu’il a opéré dans le design et la direction artistique pour cette belle entreprise est fantastique.

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© STUDIO ERICK SAILLET

Dans quelle mesure l’ouverture d’un showroom représente un défi ?

Après neuf ouvertures, je confirme que les défis sont nombreux : en premier lieu, tenir les plannings et les budgets des travaux pour ensuite suivre son business plan. Puis viennent les interrogations : est-ce le bon emplacement ?

Avons-nous fait la bonne direction artistique dans la sélection du mobilier ? Après 33 années et aucun lieu fermé, je pense que notre perception et notre savoir-faire sont les bons !

Quel prochain défi entendez-vous relever ?

Accompagner mon fils dans son parcours professionnel afin qu’il puisse s’épanouir, car l’adolescence est complexe et demande de l’écoute. C’est ma priorité aujourd’hui.

Parallèlement, cet autre défi, qui est une envie et un besoin : l’intégration au capital de RBC de mes deux bras droits Tristan Lohner et François Basilien pour la pérennité de ma société. Ils m’accompagnent depuis plus de 15 ans et sont aussi mes amis proches. 

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a RBC MOBILIER www.rbcmobilier.com

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MARINE GARCIN Chiropracteur

Haute comme trois pommes, Marine Garcin s’imagine médecin. Rater le concours lui a permis de trouver sa voie grâce à sa rencontre avec une chiropracteur. Elle se forme à cette pratique à Paris, ainsi qu’à l’accompagnement des sportifs de haut-niveau, ouvre son cabinet à Lyon puis un deuxième centre pour apporter un maximum de bien-être.

Quelle est votre actualité de printemps ?

Je finalise ma formation à la méthode Sane (Système d’alignement neuro-émotionnel) afin d’être également coach en développement personnel. Par ailleurs, je développe l’activité du centre chiroénergetic que nous avons ouvert en juillet dernier avec mon mari et qui regroupe trois chiropracteurs, un hypnothérapeute, deux diététiciens et une psychologue.

En quoi devenir chiropracteur constitue-t-il un défi ?

En tant que spécialiste de la colonne vertébrale et du système nerveux, j’optimise le fonctionnement du corps grâce à des ajustements manuels. Ce qui concourt à un bien-être global. Ouvrir un cabinet toute jeune pour prendre en charge différemment les patients représentait un vrai challenge… Il est surtout l’une des plus belles aventures de ma vie !

Quel prochain défi vous êtes-vous fixé ?

Sortir un deuxième livre sur une méthode novatrice pour être épanoui dans son corps et apaisé dans son mental. Mon premier ouvrage, La santé de deux mains, promeut la chiropraxie. Il est paru à l’automne dernier. Écrire était un rêve, j’ai tellement aimé que j’ai enchaîné !

Aimez-vous aussi les défis dans votre vie privée ?

Aller plus loin, c’est ma philosophie. J’adore les sensations fortes comme sauter en parachute ou nager au milieu des requins. Mon plus grand défi a été de marcher sur le feu. Cela nécessite de conditionner son corps pour ne pas être brûlé ; la sensation ressentie est incroyable !

Quel est selon vous le plus grand défi de notre société actuelle ?

Tout le monde court après le temps et la société est devenue très individualiste. On devrait revenir aux choses essentielles : l’amour, la connexion aux autres, le partage et essayer de trouver sa voie et la paix intérieure. 

a CABINET CHIROPRATIQUE MARINE GARCIN www.allochiro.com

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CHARLES HEDRICH Aventurier sportif

À 62 ans, il compte quelques jolis exploits. Il a planté son piolet au sommet de l’Everest, s’est invité au Pôle Nord, a traversé l’Atlantique à la rame en solitaire ou encore vaincu, à pied, sans ravitaillement, le désert d’Atacama au Chili, le plus aride du globe. Son dernier et récent fait d’armes : la traversée en véhicule solaire du désert de Simpson.

Comment devient-on aventurier ?

J’ai été officier de marine marchande pendant sept ans et chef de section de combat dans les chasseurs alpins, avec toujours, au fond de moi, l’intention d’évoluer dans les domaines pour lesquels j’avais des prédispositions, l’endurance et la rusticité. Mais je savais qu’il fallait être patient et j’ai d’abord créé une entreprise spécialisée dans les ressources humaines, que j’ai développée puis introduite en bourse en 1997. En 2002, je l’ai vendue pour pouvoir démarrer ma passion. Il ne faut jamais oublier la dimension financière dans l’aventure sportive. J’ai dû travailler, gagner de l’argent et attendre d’avoir 45 ans pour partir seul à l’aventure.

Qu’est-ce que vous aimez dans l’aventure ?

C’est un mélange des genres. J’aime relever le challenge de la difficulté physique, de la rusticité comme ramer face à l’océan, gravir en solo une montagne ou partir en moto sur le Dakar. Il faut avoir une grande confiance en soi et cerner ce que l’on est capable de réussir. Relever des défis, être le premier est un moteur très puissant. Très jeune, j’ai vu que je ne pouvais pas gagner une médaille olympique en descente de ski. Mais dès l’âge de 14 ans, lorsque mon père m’emmène pour la première fois sur le sommet du Mont-Blanc, j’ai compris que sur le terrain de l’aventure, je pouvais évoluer au plus haut niveau. Cela me permet de découvrir des paysages extraordinaires, comme l’été dernier lors de l’ascension et de la descente en ski du Muztagata, un sommet chinois qui culmine à 7 546 mètres d’altitude.

Vos prochains défis ?

J’ai une quarantaine de projets en tête ! En juin, je partirai de Paris pour rejoindre Pékin avec le même véhicule solaire que lors de mon périple australien. Je vais suivre les 15 000 kilo­ mètres de la route de la soie sur un parcours mixte – route et tout terrain – pour réaliser le premier grand voyage en engin solaire à quatre roues. Puis, en septembre, retour à la montagne, je m’attaque en ski au Shishapangma,

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l’un des rares sommets à plus de 8 000 mètres d’altitude. Je prévois de le gravir, mais surtout de le descendre à ski. Après ça, on verra, mais une chose est sure, le 3 mars 2058, date anniversaire de mes 100 ans, je compte m’attaquer au fabuleux record de Robert Marchand. Il a parcouru à vélo près de 27 km en une heure. 

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NAYRI KOULEIAN Responsable marketing de Kayl N’Ko

9 novembre 2019 : le concept-store Kayl N’Ko ouvre ses portes à l’Hôtel-Dieu sur plus de 1 500 mètres carrés. Un beau challenge pour une enseigne multimarque de prêt-à-porter haut de gamme créée de toutes pièces et n’appartenant à aucun réseau de franchise ou groupe.

Comment est né Kayl N’Ko ?

Tout est parti d’un coup de foudre pour les lieux. Nous avons visité cet espace réparti sur deux niveaux et situé sous la verrière de la cour du Midi. Immédiatement, nous avons imaginé la création d’une boutique unique à Lyon, dédiée à la mode et à tous les férus de nouvelles tendances, s’intégrant à son environnement. L’ambiance rappelle celle des grands magasins de New York, de Milan… à la fois élégante et moderne où tout le monde se sent bien.

Ouvrir un multimarque indépendant haut de gamme de cette taille est un sacré défi…

Nous avons bien conscience de mener un challenge très ambitieux et que l’erreur n’est pas permise. C’est le défi de notre vie, nous n’en doutons pas. Mais nous sommes vraiment convaincus par la force de notre projet. Dans ma famille, on aime les paris ; j’ai baigné dans cet environnement qui est pour moi naturel.

Nous travaillons sans cesse pour sélectionner de nouvelles belles marques, des collections et des créations uniques en leur genre.

Quels sont vos atouts pour séduire les Lyonnaises et les Lyonnais ?

Notre force réside dans le référencement de marques de prêt-à-porter, de chaussures et d’accessoires essentiellement françaises et italiennes peu présentes à Lyon, comme Red Valentino, Bella Jones, Pyrenex, Iceberg, Furia et Maison Haussmann. Outre la présentation des vêtements, chaussures et accessoires par univers, l’objectif est aussi de proposer davantage de conseils à la vente et d’offrir de vrais services.

Que signifie Kayl N’Ko ?

Nous avons développé notre concept-store autour de la thématique du loup, animal protecteur, symbole de la famille, qui est devenu notre emblème. En arménien, pays d’origine de ma famille, loup se dit kayl. 

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a KAYL N’KO www.kaylnko.com

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e n des hauts et des bas 48 CHAUD, CHAUD, CHAUD LE PRINTEMPS !

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Chaud, chaud, chaud le printemps !

DIRECTION ARTISTIQUE ET POST-PRODUCTION DMKF, KAREN FIRDMANN PHOTOGRAPHES DMFK, DIDIER MICHALET & HÉLÈNE FOURNIER ASSISTANT PHOTO AYMERICK GUERREIRO MANNEQUINS SARAH FOCHRENBACH, SCOTT BRANCH & NIL ARNAUD STYLISME PAULINE SALTARELLI MAQUILLAGE COIFFURE AUDREY EBEYER & CÉLIA DAHAMNA FIGURANTS LA BELLE ÉQUIPE D’EGOLAREVUE !

REMERCIEMENTS ELSA SEGUIN À LA BASILIQUE DE FOURVIÈRE, JACQUES LARGET CHEZ CARRÉ COULEUR, PAPYRUS, MARTIN HEIDEGGER

Le printemps ? Un lointain souvenir du début du siècle. En ce mois de mars 2060, Lyon est plongée dans une torpeur caniculaire. Pour rencontrer de telles températures, les plus anciens s’offraient autrefois quelques jours de vacances dans le sud de la Tunisie.

Cette année, on a déjà sorti tenues légères et maillots de bain.

Le chapeau est de rigueur. Flânant sous les palmiers qui ont remplacé les tilleuls, patientant pour puiser quelques litres d’eau au camionciterne, bullant au bord d’une Saône asséchée ou contemplant leur ville aux portes du désert, les Lyonnais restent sereins et vivants.

Depuis des décennies, on a compris que la planète bleue vire au rouge.

Le défi reste colossal : que nos étés continuent d’être beaux, mais pas permanents !

Sarah Trench See by Chloé, chemise Paul & Joe, jupe Isabel Marant chez corner Maria Luisa – Printemps • Maillot Tatiane de Freitas, lunettes Lapima chez Loulou Opticiens Scott Chemise, tee-shirt et chino Homecore (chez Kapadokya) • lunettes Lapima chez Loulou Opticiens

Sarah Chemise Samsoe Samsoe chez Dope • jupe Isabel Marant Scott Bob Kangol, tee-shirt Samsoe Samsoe, chino Edwin chez Dope

Sarah Maillot Tatiane de Freitas, trench Au Printemps Paris • Lunettes Lapima chez Loulou Opticiens • Collier All The Must chez Blush Concept Store • Sautoir Room Service chez Blush Concept Store Nil Bob Lacoste, tee-shirt Timberland, Maillot Boss chez Printemps

Sarah Top & pantalon Mes Demoiselles Paris, chapeau Tatiane de Freitas, boots Roseanna, bracelets ChaChaWax chez Blush Concept Store • Colliers All The Must chez Blush Concept Store Scott Bob Kangol chez Dope, chemise Homecore, tee-shirt Maison Kitsune, chino Homecore chez Kapadokya

Sarah Robe Tatiane de Freitas, chapeau Tatiane de Freitas, trench Au Printemps Paris, bottes IKKS Nil Bob Lacoste, tee-shirt et chino Timberland chez Printemps

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v o échappée belle 5 DESTINATIONS QUI CARBURENT À L’ADRÉNALINE 58 VOYAGES EN QUÊTE DE CHALLENGES PERSONNELS 68

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5 destinations qui carburent à l’adrénaline AUTEUR VINCENT FEUILLET

Le farniente au bord de la plage ou les randos familiales dans les alpages, très peu pour vous ! Avis aux vacanciers en manque d’adrénaline, voici notre sélection de cinq destinations hors des sentiers battus. Émotions fortes garanties, telle est la promesse !

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GUYANE FRANÇAISE

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LA SAUVAGE AMAZONIE, VOTRE NOUVELLE AMIE

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La Guyane, c’est aussi l’Amazonie. Un poumon vert recouvrant 94 % du département qui s’est peu à peu mué en un vaste terrain de jeux. On peut choisir d’explorer la forêt primaire au départ de la crique Mataroni à une trentaine de kilomètres au sud de Regina. Des sentiers balisés, bien entretenus, permettent de s’enfoncer à l’ombre d’une canopée que l’ONF s’efforce de sécuriser au maximum.

On peut aussi, en compagnie d’un guide, partir à la conquête des monts Tumuc-Humac, soient 10 jours d’excursion extrême et engagée sous la pression des serpents et des jaguars aux aguets.

ON SE REPOSE AU WAPA LODGE Accessible seulement en pirogue, l’hôtel dispose de plusieurs carbets, habitats traditionnels amérindiens, où il est possible de passer la nuit, dans un hamac ou dans un lit. Un séjour au Wapa Lodge est une aventure en soi : pas d’électricité, éclairage à la bougie, sanitaires communs, eau de la douche non chauffée, bruits d’animaux… Vous bousculer un peu dans vos habitudes, c’est le luxe de cet endroit.

a WAPA LODGE Tél. 06 94 28 18 28 egolarevue 47

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NORVÈGE

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SES TERRES ISOLÉES VOUS FERONT VIBRER

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Aux confins de l’Europe et du Grand Nord, au-delà même du cercle polaire arctique et du Cap Nord, le Spitzberg est la plus grande île de l’archipel du Svalbard. Une terre pleine de mystères, autrefois réservée aux trappeurs, explorateurs ou chasseurs de baleines, et peuplée d’une faune spectaculaire : ours polaires, rennes, phoques et oiseaux cohabitants dans ces vastes étendues. Les activités ne manquent pas, à commencer par l’observation des aurores boréales, à prédominance de vert émeraude. Une sortie en traîneau à chiens, une autre en motoneige ou en randonnée procureront également des sensations uniques d’isolement dans une nature inviolée et sur l’une des terres les plus septentrionales au monde.

L’île principale du Svalbard abrite aussi une impressionnante faune arctique où l’ours polaire est roi.

ON SE RÉCHAUFFE À BORD DU SHIP IN THE ICE Ce deux-mâts pris dans les glaces du fjord de Tempel, loin de tout, est uniquement accessible en motoneige ou en chiens de traîneau. Les 10 cabines disposent tout de même de chauffage, d’électricité, d’un bar et d’un chef cuisinier chargé de préparer les trois plats du dîner.

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© Jean-Baptiste Dorner

Bibliothèque Book&Look Pagnon & Pelhaître Canapé Philéas Philippe Nigro Made in France

Ligne Roset, 2 Quai Général Sarrail, Lyon 6e, 04 78 24 90 90 / L’Appartement by Ligne Roset, 41 rue Auguste Comte, Lyon 2e, 04 81 65 15 25

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RWANDA

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LÀ OÙ VOUS PISTEREZ LES GORILLES

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Le fantasme du film Gorille dans la brume persistant, le Rwanda n’en protège que plus ardemment ses singes.

Pour observer les derniers gorilles à dos argenté, direction le Parc des volcans, au nord-ouest du pays, abritant cinq des huit volcans de la chaîne des Virunga. Culminant entre 2 000 et 4 000 mètres d’altitude, ces géants toisent un luxuriant paysage forestier que l’on explore en compagnie d’un ranger expérimenté. Avant de rencontrer un groupe de primates, il n’est pas rare de sillonner les pentes raides du parc pendant une demi-journée entre les lianes et les lobélies géantes. Sur votre route, des singes dorés, des buffles et toute la faune locale.

Patience, la récompense est aussi grande que l’imposant primate…

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ON SE REMET DE SES ÉMOTIONS AU BISATE LODGE Sous un dôme de paille tressée, le moderne se conjugue ici au passé, dans un décor de bambou où se côtoient métal et papyrus. Chacun des six nids, au milieu desquels trône une cheminée (les nuits sont fraîches en montagne), s’ouvre sur les volcans. On se croit vraiment ici dans un décor de film.

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a BISATE LODGE Ruhengeri, Rwanda www.wilderness-safaris.com

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OUGANDA

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VOTRE DESCENTE EN RAFTING SUR LE WHITE NIL

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Mythique, incontournable, inoubliable… les superlatifs ne manquent pas pour qualifier l’attraction numéro 1 en Ouganda : le rafting sur les eaux blanches du Nil (White Water). Un circuit de 30 kilomètres figurant parmi les plus sauvages du monde, qui démarre près de la ville de Jinja, aux sources du Nil, non loin du lac Victoria. Ce fleuve imposant zigzague entre des îles recouvertes de forêts et explose dans d’énormes vagues tièdes. Singes, aigles, loutres et de nombreux oiseaux se pressent le long du cours d’eau pour admirer le spectacle. Point d’orgue : le passage d’une cascade de près de trois mètres de hauteur. Une expérience impressionnante et tumultueuse, d’un à trois jours, que l’on vit accompagné par un pro du rafting.

ON SE SÈCHE AU WILDWATERS LODGE Nichées sur l’île de Kalagala au milieu d’une forêt tropicale verdoyante, serrées dans les bras du Nil, les dix suites luxueuses de ce lodge offrent une vue imprenable sur le fleuve et disposent de meubles en bois fabriqués localement à la main. Reliée par des passerelles, chacune des chambres possède un accès à une piscine creusée dans des roches de granit rose naturel.

a WILDWATERS LODGE www.wildwaterslodge.com

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La fleur d’orchidée et la prune de kakadu pour les protèger des agressions extérieures, les vitamines et acides aminés pour les réparer et les gainer, le beurre de mangue et de murmuru pour les hydrater et lisser, les extraits d’écorces de quinquina, baobab et bambou pour les gorger d’une hydratation toute en légèreté... L’énergie et la douceur de la nature se glissent dans vos cheveux.

Harmonie des essences, délicatesse des soins, couleurs naturelles, Issone vous propose des prestations sur-mesure et vous met en mode tendresse loin des agitations du quotidien.

Son inspiration : bien vous comprendre pour mieux vous magnifier !

2 RUE D’AUVERGNE - 69OO2 LYON - O4 78 6O 3O 23 www.issone.fr

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BOLIVIE

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À VÉLO SUR LA ROUTE DE LA MORT

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64 kilomètres de voie, plus de 3 000 mètres de dénivelé, une piste semée d’épingles à cheveux ne dépassant pas, à certains endroits, les 3 mètres de large. Le tout en bordure de précipices de plus de 600 mètres de profondeur. Voici les caractéristiques de la Yungas Road, située aux environs de La Paz. Surnommée la route de la mort, elle est aussi l’une des plus belles du monde.

La piste raide démarre à 4 700 mètres d’altitude, dans les neiges éternelles de La Cumbre puis descend vers la jungle amazonienne pour atteindre le village de Coroico (1 750 mètres d’altitude) réputé pour ses cascades, à la limite des Andes. Ce mélange de paysages sublimes et de risques extrêmes séduira les plus téméraires vététistes et les plus raisonnables marcheurs, avant de partir à la découverte de La Paz.

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ON SE DÉTEND DANS UNE BULLE FUTURISTE Au beau milieu du Salar d’Uyun, plus vaste désert de sel au monde, les six suites de cet improbable hôtel sont montées sur des plateformes en ipéa – une essence de bois local – et peuvent résister à des vents de plus de 160 km / h. À l’intérieur, on trouve un lit double, une vraie salle de bains avec une douche et un lavabo qui fonctionnent grâce au système géopur (un montage hydraulique en circuit fermé qui recycle l’eau et permet une autonomie complète), ainsi que des toilettes à combustible.

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KACHI LODGE www.kachilodge.com

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Voyages en quête de challenges personnels AUTEUR CHARLOTTE PIDOU

Tenter une nouvelle expérience, se frotter à une discipline inconnue, repousser ses limites, se recentrer sur ses priorités, s’occuper de sa santé… notre suggestion de week-ends sportifs, en mode détox ou carrément jeûne. Bien sûr, cela va engendrer quelques efforts, mais le sentiment d’accomplissement personnel n’est-il pas à ce prix ?

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SE LA JOUER RAMBO…

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AVEC DES COPAINS

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Envie de vivre une expérience nouvelle et riche en sensations avec vos proches ? Choisissez l’un des stages commando de la société Xtrem Nature Bootcamp.

Nicolas Le Tellier et son équipe, composée d’anciens instructeurs de l’armée et d’éducateurs sportifs, reçoivent les groupes sur des sites loin de la civilisation. Et quitte à y aller, autant y aller franco avec le Commando-Xtrem sur une journée et une nuit dans un coin de nature parisienne. On commence par le camouflage réglementaire avant d’attaquer un long parcours semé d’embûches où le groupe doit s’entraider. Puis initiation aux techniques de défense, construction d’abris pour la nuit, découverte des trucs et astuces de survie puis course d’orientation nocturne dans les bois avec mini lanterne et enfin, petitdéjeuner réconfortant !

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BULLE DE LUXE Après la boue, direction le Marais. Le très prisé quartier parisien compte une nouvelle pépite : Cour des Vosges, un hôtel 5 étoiles donnant sur la prestigieuse place. Rien de tel pour se remettre de ses émotions et se la couler douce dans cette somptueuse bâtisse associant design ultra moderne et beautés des différents siècles. L’adresse abrite un bain romain et propose les délicats soins Orveda.

XTREM NATURE BOOTCAMP Tél. 07 83 33 52 75 www.xtremnaturebootcamp.fr COUR DES VOSGES 19, place des Vosges, Paris 4e Tél. 01 42 50 30 30 courdesvosges.com

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PURIFIER LE CORPS

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ET L’ESPRIT

Au sein du Domaine de Canaille, majestueuse demeure provençale restaurée avec piscine et vue imprenable sur la mer, Marie Treppoz accueille ses contemporains pour des séjours détox et bien-être. Entourée de différents professionnels – naturopathe, masseuse ayurvédique, sophrologue… – cette passionnée de médecines alternatives concocte des cures de 4 jours pour détoxifier l’organisme et se sentier mieux. Au programme : beaucoup de jus de fruits et légumes bio, des repas et cours de cuisine vegan, des randonnées à pied ou à vélo, des séances de yoga et de méditation sur le terrasse, des conférences sur la nutrition, le stress, et des massages.

Un décor de carte postale pour se ressourcer pleinement.

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a MY DETOX – DOMAINE DE CANAILLE Chemin du Revestel, Cassis.

Tél. 06 12 09 87 94 www.my-detox.fr www.domainedecanaille.com

VOGUER AU GRÉ DES CALANQUES Pour profiter pleinement des beautés de cet environnement, on se fait plaisir avec les excursions en bateaux, avec skipper, assurées par l’Eden Boat.

Une balade aquatique intimiste le long du littoral varois pour visiter le Parc national des Calanques, découvrir des recoins préservés et se baigner dans les eaux turquoises.

L’EDEN BOAT Nouveau port de Plaisance, La Ciotat.

Tél. 04 69 00 22 83 www.ledenboat.com

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DANS LA PEAU

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D’UN JEÛNEUR

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Le réseau Jeûne et Bien-être dispose de centres certifiés pour l’organisation de stages de jeûne. Pour tenter l’expérience, on opte pour 7 jours au sein de la maison d’hôtes La petite cour verte, charmante bâtisse du XVIIe siècle au pays des Vans en Ardèche. Dans ce lieu de quiétude au milieu des châtaigniers, on découvre un nouveau quotidien : éveil matinal et corporel par la pratique du yoga ou du qi gong, randonnée adaptée d’environ 4 heures, temps de détente autour de la piscine, lecture, massages..., retrouvailles autour du bouillon de légumes bio puis échanges et exposés pédagogiques sur différents thèmes. Une pause régénérante et bien encadrée, qui s’achève le dernier jour par un repas léger de « reprise ».

a JEÛNE ET BIEN-ÊTRE Beaumont Tél. 04 26 57 50 12 www.jeune-bienetre.fr

RAB DE DOUCEUR Pour prolonger les bienfaits de l’Ardèche méridionale, on s’octroie une halte au spa et espace bien-être du Domaine Lou Capitelle. Face aux falaises débutant les gorges de l’Ardèche, profitez de la piscine balnéo chauffée, du sauna, du hammam et des nombreux soins et massages japonais, lomi-lomi, suédois, thaï…

SPA LOU CAPITELLE 470, rue du Pigeonnier, Vogüé Tél. 04 75 37 09 07 spa.loucapitelle.com

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DÉBRANCHER

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COMPLÈTEMENT

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© MILOPHOTOGRAPHIE

S’offrir trois jours et trois nuits loin du numérique, voire des écrans, chiche ? Laissez-vous porter par la cure Digital Detox France imaginée par le Vichy Célestins Spa Hôtel. Ce séjour de prévention santé invite à se déconnecter d’internet et à apprécier le moment présent.

Chaque journée est rythmée par trois soins signatures à l’eau thermale, un coaching psychocomportemental, une séance Bol d’air Jacquier qui optimise l’oxygénation de l’organisme, un coaching sportif et un cours collectif en eau thermale. À cela s’ajoute le libre accès aux espaces de remise en forme et de détente. Autant d’activités aux vertus antistress pour se sentir mieux et moins dépendant des technologies.

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© MAISON DECORET-MATTHIEU CELLARD

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© ANTHONYITH

PLAISIR ÉTOILÉ Profitez d’être à Vichy pour une parenthèse gourmande cette fois-ci au sein de la Maison Decoret. Jacques Decoret, MOF étoilé, y livre une cuisine délicate mettant en valeur les terroirs d’Auvergne et les produits de luxe. Étant au cœur de la « Reine des villes d’eaux », le restaurant gastronomique propose des accords uniques mets-vins-eaux.

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VICHY CÉLESTINS SPA HÔTEL 111, boulevard des États-Unis, Vichy Tél. 04 70 30 82 82 www.vichy-spa-hotel.fr

MAISON DECORET 15, rue du parc, Vichy Tél. 04 70 97 65 06 www.maisondecoret.com

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S’ÉLEVER DANS TOUS LES SENS

© RUSLAN ZH ON UNSPLASH

DU TERME

© MUSEE CEVENOL-LE VIGAN-GARD

Du 10 au 14 juillet, rendez-vous sur le Causse de Blandas dans le Gard, au sein d’un écogîte en pleine nature pour un break consacré au yoga et à l’acroyoga.

Organisé par l’association Pure Expérience, ce séjour comprend 7 à 8 heures quotidiennes de yogas traditionnels et d’acroyoga, pratique en duo combinant des acrobaties et portées. Ouverte aux débutants, cette discipline demande engagement physique, lâcher-prise et ouverture à l’autre pour enchaîner les postures et flow.

Deux professeures expérimentées assurent l’apprentissage et une chef fait découvrir la cuisine végétale aux participants.

a PURE EXPÉRIENCE Domaine Le Caussanel, Blandas Tél. 03 85 34 48 73 www.pure-experience.com

SORTIE CULTURELLE Pour s’imprégner de l’histoire locale, la visite du musée Cévenol offre un bel aperçu du patrimoine du cru. Implanté dans le quartier médiéval du Vigan, au sein d’une ancienne filature du XIXe siècle, il expose de riches collections sur les métiers d’antan, l’artisanat et l’industrie des Cévennes méridionales.

MUSÉE CÉVENOL 1, rue des Calquières, Le Vigan Tél. 04 67 81 06 86 www.museecevennol-levigan.jimdofree.com

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ADRIEN ZEDDA, LE RÈGNE VÉGÉTAL

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ZEDDA Le règne végétal AUTEUR CHARLOTTE PIDOU PHOTO JULES AZELIE

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Entre les mains, jeunes, mais déjà expérimentées, d’Adrien Zedda, topinambours, betteraves, céréales ou herbes sauvages ne jouent plus les figurants ou les seconds rôles, mais deviennent bel et bien les stars de l’assiette. C’est chez Culina Hortus, et nul par ailleurs, que l’on peut déguster sa cuisine gastronomique végétarienne.

yon peut se targuer d’abriter le premier restaurant gastronomique végétarien de France. Depuis son ouverture à l’automne 2018 dans une discrète rue de la Presqu’île, Culina Hortus (cuisine du potager en latin) a beaucoup fait parler de lui. Si bien qu’il a reçu trois récompenses du Gault & Millau la même année : le prix « naturalité », celui du « jeune talent service en salle » et la distinction de « jeune talent 2020 » pour le chef Adrien Zedda. Le cuisinier épris du végétal s’est lancé dans cette audacieuse aventure aux côtés de Maxime Rémond et Thomas Bouanich. Ce dernier a déjà créé en face le restaurant Victoire et Thomas, dont le chef était… Adrien Zedda. « J’ai rencontré Thomas par hasard en m’installant à Lyon, une ville proche de la Loire où réside ma famille, explique Adrien Zedda. Quand il m’a parlé de son concept de cuisine de partage et de qualité, ça a tout de suite collé. Puis il a eu l’opportunité d’acquérir des murs voisins et nous avons eu envie d’explorer le végétarien haut de gamme ».

Adrien Zedda n’est pas tombé dans les choux quand il était petit, mais il a grandi entouré de parents plus adeptes de produits bruts que de plats cuisinés et de grands-parents italiens avec qui il fabriquait les pâtes. Après un cursus hôtelier trop scolaire à son goût, le déclic est arrivé lors de son stage, puis de son apprentissage, auprès du chef étoilé Julien Thomasson aux Ambassadeurs. « Il était très pédagogue et j’ai pu toucher à tout », se souvient Adrien.

Après sa première expérience en tant que chef, l’envie de voir du pays le titille. Direction l’Australie, au chic restaurant du Royal Mail Hôtel, dont la particularité est d’être autosuffisant en fruits et légumes : « Allez chercher, dans le jardin, ce que l’on cuisine et découvrir des variétés inconnues comme l’épinard-fraise, le fruit de la passion-banane ou une multitude d’herbes sauvages, ça ouvre l’esprit et les perspectives ». Comblé par son expérience, le jeune ligérien revient près de ses racines.

Suite à une grosse année d’exploitation, Culina Hortus a dépassé le statut de « curiosité » et le chef ne se lasse pas de brasser les épluchures. Au contraire : « Dans le végétal, il n’y a pas 4 saisons, mais 52, il existe tellement de variétés qu’on trouve des nouveautés chaque semaine.

J’ai effectué un sourcing pointu au départ pour nous approvisionner au maximum en circuit court et si possible en bio. C’est un plaisir de travailler les fruits et légumes du réseau Agriz, les huiles de l’Huilerie beaujolaise, les agrumes du sud de chez Bachès, les micropousses et herbes de la Drôme et les fleurs cultivées dans le Gard qui sont des bombes aromatiques ». Bref, Adrien Zedda a trouvé son élément. 

Une montée crescendo dans le monde végétal Pour convaincre les épicuriens qu’un bon plat sans viande ni poisson peut valoir le détour, le jeune chef de 25 ans imagine des plats autour de trois éléments – par exemple : chou-fleur, petit épeautre, ail noir ou pomme de terre, vieux cheddar, truffe noire – sublimés par les cuissons, les assaisonnements, les réductions de jus corsés… et l’intervention de produits laitiers et d’œufs pour la gourmandise. Depuis janvier, le nouveau menu unique en huit services du soir incite les convives à se laisser guider crescendo dans le monde végétal. Le tout accompagné de vins naturels ou en biodynamie.

a CULINA HORTUS Midi 22 ou 26 € – Soir 58 € Ouvert du mardi au samedi, midi et soir 38, rue de l’Arbre sec, Lyon 1er Tél. 04 69 84 71 08 www.culinahortus.com

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Ci-contre • Adrien, entouré des associés du restaurant.

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ARCHITECTURE SANS LIMITES

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ARCHITECTURE SANS LIMITES AUTEUR VINCENT FEUILLET

Au milieu d’immeubles classiques, surgit de temps à autre un bâtiment unique, atypique, qui défie l’architecture traditionnelle. Faisant fi des critiques, des concepteurs et des urbanistes audacieux s’affranchissent des lignes rigides de la construction et travaillent différemment les matériaux et les techniques pour donner naissance à des œuvres de caractère. Ils ne s’autorisent aucune limite et prouvent toute la force de leur expression créatrice et imaginative dans leurs œuvres uniques défiant parfois les lois physiques. Cette manière de penser donne forme à une nouvelle écriture de la ville basée sur une vision poétique où l’invention et la relation avec la nature occupent une place prépondérante.

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© IWAN BAAN

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ÉCLOSION DE LA ROSE DES SABLES

Au pays où tout est possible, comment s’étonner du fleurissement de cette spectaculaire rose des sables à l’entrée de Doha ? Posée en bord de mer, comme sculptée par le vent du désert, conçue par l’architecte français Jean Nouvel, elle abrite depuis un an le Musée national du Qatar. De la couleur des dunes, 539 disques de béton, soit autant de pétales à géométrie variable et aléatoire, s’emboîtent et s’entrecroisent.

Ils ne sont pas seulement posés sur la structure, ils constituent le bâtiment, dedans comme dehors, sur une surface de 40 000 mètres carrés. Organisés autour d’une cour centrale, les espaces d’exposition aux planchers obliques et aux murs inclinés sur lesquels sont projetés les films de réalisateurs et de vidéastes contemporains mettent en scène les paysages et l’histoire qatarie. Le visiteur est immergé, sur près de deux kilomètres de galeries, dans un espace dont il ne peut jamais à l’avance prévoir le volume.

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Dîner sous l’eau sans se mouiller, c’est la bonne idée d’Under, le plus grand restaurant sous-marin au monde situé sur la côte sud de la Norvège, à cinq heures de route d’Oslo. Enfoncée à moitié dans la mer du Nord, la forme monolithique du bâtiment, longue de 34 mètres, casse la surface de l’eau pour reposer directement sur le fond marin, 5,5 mètres plus bas. Pour résister à la pression et aux assauts des flots, la structure en béton fait un mètre d’épaisseur. Elle est conçue pour s’intégrer dans son environnement. La rugosité de la coque fonctionne comme un récif artificiel, accueillant des mollusques et des algues. Mieux, le cabinet d’architecte Snøhetta a imaginé un jeu de lumières tamisées dans le restaurant et sur le sol marin pour que la faune locale se développe.

Si l’extérieur ne paie pas de mine, l’expérience qui attend les gourmands et les curieux à l’intérieur promet d’être exceptionnelle. Une immense baie vitrée permet d’admirer le spectacle de la faune et de la flore sous-marines tout en dégustant les mets préparés à partir de produits locaux : morue, homard, varech truffier, oiseaux de mer et autres moutons sauvages.

© INGER MARIE GRINI

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SUR SON ARBRE PERCHÉ

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Un tronc hérissé de branchages métalliques immaculés s’élève au-dessus des rives du Lez depuis un an. Difficile de passer à côté sans voir cet incroyable bâtiment et ses innombrables balcons qui se jettent en tous sens. Baptisé l’arbre blanc, l’immeuble de 17 étages et de 56 mètres de haut a nécessité trois ans de travaux et 600 tonnes de charpentes métalliques.

Mais ce qui impressionne, ce sont les balcons suspendus en porte-à-faux dont certains seraient, selon les architectes, les plus longs du monde (7,5 mètres). Posées sur des équerres métalliques, ces 193 « feuilles » accrochées à l’arbre blanc pourraient sembler fragiles ; elles peuvent supporter jusqu’à 350 kg par m². L’architecte japonais Sou Fujimoto a imaginé ces terrasses longues et idéalement exposées comme des pièces à vivre, extensions naturelles de l’appartement jouant aussi le rôle de protection contre la chaleur.

Un restaurant gastronomique tenu par le chef étoilé Charles Fontès et un centre d’art au rez-de-chaussée, ainsi qu’un bar panoramique au dernier étage, permettent aux non-résidents de profiter eux aussi de cette folie architecturale.

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MONTPELLIER

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© HENRIK KAM, COURTESY SFMOMA

SAN FRANCISCO

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UNE VAGUE D’ART Premier musée d’art moderne et contemporain de la côte ouest des États-Unis, fondé en 1935, le San Francisco Museum of Modern Art est doté depuis 2016 d’une extension pour le moins particulière. L’historique bâtiment de briques est accolé à une immense annexe de 10 étages, à la façade blanche tout en reliefs. Les 700 panneaux de fibres de verre renforcés par des polymères lui donnent un effet bombé modulé de petites vagues dans lesquelles ont été intégrées de nombreuses terrasses prolongeant les salles d’exposition et servant de points d’aération, pour des jardins de sculptures. Le cabinet d’architectes norvégien Snohetta a ainsi voulu évoquer les eaux et le célèbre brouillard de la baie. Tout au long de la journée, le mouvement de la lumière et de l’ombre anime naturellement cette façade atypique.

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© GILLES MICHALLET

VILLEURBANNE

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HISTORIQUES GRATTE-CIEL Le centre-ville de Villeurbanne et son emblématique quartier des Gratte-ciel verront bientôt double. Des travaux d’extension sont en cours et multiplieront sa surface quasi par deux, tout en préservant l’unité et la cohérence de la magnifique pièce urbaine d’avant-garde, née de la volonté politique du maire Lazare Goujon et du talent de l’architecte Môrice Leroux. Pensé à la manière d’une « cité idéale », ce quartier se compose de logements sociaux dotés avant l’heure de tout le confort moderne, de commerces et d’équipements publics. Le renouveau du centre-ville passe notamment par la construction d’une vingtaine d’immeubles d’habitation haut de gamme.

En réponse à la fois à la verticalité des Gratte-ciel des années 30, et pour servir un projet qui se veut ambitieux, les futures constructions présenteront une silhouette plutôt élancée, avec un épannelage diversifié, qui rappelle les immeubles à gradins, modernistes. Préoccupation majeure : que cette greffe ne fasse pas offense au patrimoine architectural classé de Villeurbanne.

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l’objet du désir

AHHHH

VITRA !

Vraisemblablement l’une des plus belles aventures entrepreneuriales du design et un défi inégalé : celui d’installer à Weil am Rhein, près de Bâle, un campus à la gloire des designers et de l’architecture. Jusqu’au 23 août, le Vitra Design Museum accueille l’exposition « Home stories : 100 years, 20 visionary interiors », consacrée à l’histoire de l’aménagement intérieur depuis les années 1920.

Immanquable pour 3 raisons : le sujet est passionnant ; Weil am Rhein n’est qu’à 4 heures de Lyon et la boutique Vitra du campus héberge tous nos objets du désir.

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AUTEUR NANCY FURER

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l’objet du désir

L’entreprise Elle est lancée en 1957, à Bâle et à Weil am Rhein, avec la production des meubles de Charles & Ray Eames et de George Nelson par les fondateurs de l’entreprise, Willi et Erika Fehlbaum. Au fil des ans, l’activité s’est étoffée autour d’un design qui est resté « une affaire d’auteurs développant des solutions après avoir analysé un problème ». Vitra produit les plus grands : Ron Arad, les frères Bouroullec, Norman Foster, les Suédoises Sofia Lagerkvist et Anna Lindgren, fondatrice du studio Front ou encore Verner Panton.

Le Vitra Campus Un complexe à taille humaine, très vert et très zen, composé de bâtiments signés par des architectes aussi réputés que Zaha Hadid, Jean Prouvé, Frank Gehry. Édifié à la suite d’un incendie survenu en 1981, il remplace la majeure partie des ateliers de production construits par Vitra depuis les années 1950.

La VitraHaus Pensée par les architectes Herzog & de Meuron, elle abrite la boutique flagship de Vitra et la Vitra Home Collection. On y pioche à l’envi des idées, on y teste ses préférences personnelles en termes de design et, bien sûr, on y retrouve les objets de tous nos désirs.

Le Vitra Design Museum Théâtre en ce moment de l’expo-événement « Home stories : 100 years, 20 visionary interiors », qui passe en revue cent ans d’ameublement : les années 2000, minimalistes et en quête de solutions pour des espaces réduits ; la folie créatrice des années 1960 à 1980 ; la période de l’après-guerre ouverte aux technologies et au design fonctionnel en enfin les débuts de l’intérieur moderne à partir de 1920.

a VITRA CAMPUS Charles-Eames-Str. 2, Weil am Rhein Tél. +49 (0)7621 702 3500 www.vitra.com

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PUBLI-REPORTAGE

L’hygiène plus que jamais au cœur des priorités de la Fondation Orapi-hygiène.

Une bonne hygiène dépend avant tout d’une bonne sensibilisation, d’une bonne information et d’une bonne formation.

Depuis sa création, il y a 5 ans, la Fondation lyonnaise consacre son énergie à diffuser des conseils, pour promouvoir auprès des jeunes issus de tous les milieux, partout dans le monde, les bons gestes à avoir pour lutter contre les maladies, les virus et les épidémies.

Pour mener ce combat, la Fondation a décidé de s’appuyer sur un outil simple, connu de tous, la cocotte en papier. www.fondationorapi.com

L’hygiène répond à des principes simples.

L’hygiène indispensable pour lutter contre les épidémies, les maladies et les virus, se résume souvent au respect de quelques règles simples que l’on a tendances à oublier. Si l’acte le plus simple et le plus important consiste à se laver très régulièrement les mains, encore faut-il rappeler quand et comment. C’est pour cela que la Fondation rappelle que les mains se lavent avant et après avoir mangé, après avoir toussé, éternué et s’être mouché, être allé aux toilettes et avoir été dans des transports et quand on se les lave, on doit frotter la paume, l’extérieur des mains, les poignets, le haut des doigts, les ongles, les pouces et entre les doigts.

Combattre avec une arme ludique et pédagogique.

Quoi de mieux que le jeu pour attirer l’attention des enfants. En reprenant le principe de l’ancestrale cocotte en papier, la Fondation a créé un support ludique qui, en s’inscrivant dans le Parcours Éducatif de Santé de l’Éducation Nationale, devient un outil pédagogique reconnu. Il a ainsi reçu le soutien du rectorat de Lyon.

L’hygiène est le combat de tous.

Ce combat mené par la Fondation doit sa réussite à une volonté d’y associer le plus de bonnes volontés et cela, que ce soit dans la conception des campagnes, pour laquelle les collaborateurs de l’entreprise et les instances nationales et internationales médicales se sont mobilisés, ou dans la diffusion des cocottes boostée par les partenariats créés avec des municipalités, des associations, des ONG, des instances internationales et même des gouvernements, sans compter sur la participation active des professeurs, des parents et des familles des enfants ayant reçu un des cocottes.

L’hygiène est un combat sans fin.

Si la Fondation a déjà produit des documents pour sensibiliser les jeunes sur des thématiques aussi variées que la lutte contre le virus Ebola, la prévention du cancer du sein, des cocottes traitant la manière de se laver les mains, la manière de se prémunir contre la grippe, la gastro entérite, et bien les règles de l’hygiène bucco-dentaire, les sujets liés à l’hygiène sont vastes et l’avenir des cocottes thématiques devrait être chargé dans les années à venir et aura besoin du soutien de tous.

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g o s e c u t i e egolarevue 47

artiste dans le ton

SON NOM, IL LE SIGNE À LA POINTE DE LA TRUELLE 90 DJ KOSME, TOUJOURS PLUS PRÈS DES SOMMETS 92

au fil de l’art 94

LES RENDEZ-VOUS DU PRINTEMPS

à livre ouvert 96

TROIS PAVÉS À DÉVORER AVANT L’ÉTÉ

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LES BANDES SONS DU PRINTEMPS

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artiste dans le ton

SON NOM,

il le signe à la pointe de la truelle

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AUTEUR NANCY FURER

Ci-gît un arbre • Quai du Rhône à Lyon, côté Guillotière, en face de l’Hôtel-Dieu.

Ememem, Ememem : un cavalier qui surgit hors de la nuit, renard rusé qui fait sa loi sur les pavés de nos cités. De cet artiste lyonnais, on ne connaît pas l’identité. Son défi à lui : réparer les trottoirs de Lyon, de Manille et d’ailleurs, combler les brèches, les trous, outillé d’une truelle et de quelques pièces de carrelage colorées. Ememen sévit depuis quatre ans, sans montrer son visage. On sait de lui – grâce à une interview concédée par mail interposé – qu’il porte une moustache, qualifiée de « pop ». Un homme sûrement ? Quoi que ! La pilosité n’est pas un attribut cantonné au sexe, autrefois dit fort.

de m’imaginer comme il le veut, femme ou homme, grand(e), petit(e), portugais(e), extra-terrestre… ».

L’an dernier, ce Zorro expert de la truelle a signé plus de 70 flacks : « Cela devient frénétique. C’est obsessionnel et très fatigant pour mon entourage ». Aux premières heures de 2020, il a sévi rue du Griffon : « Un tout petit flack, comme une décalcomanie, avec un motif que l’on retrouvera sur des œuvres d’atelier présentées à l’occasion d’une exposition. Un truc tout simple, juste pour dire que la vie, c’est pas si dégueulasse ».

Ememem va-t-il se découvrir avec cette célébrité naissante ? Il sera en tout cas l’objet de deux expositions, cette année, dans deux ambiances différentes des 1er et 9e arrondissements de Lyon. « Mes prochaines actions seront aussi en lien avec les événements sociaux qui animent la planète, ajoute-t-il. J’aime que l’espace public soit un lieu de vie, et donc parfois de manifs, de revendications, repris en main par les habitants ».

Si vous le ratez, ouvrez grand vos oreilles, car – de ses aveux électroniques toujours – son nom proviendraitt « du bruit que fait ma mobylette quand je démarre en trombe pour une mission flacking ». Ememen, Ememen…

Ememem, c’est le roi du flacking, un nom de son invention. Et un art, tout autant personnel, consistant à recouvrir le bitume d’œuvres carrelées, en touche poétique. « Je travaille sous pseudonyme pour accentuer l’étrangeté provoquée par mes créations, confesse-t-il. Elles sont réalisées en une nuit. À leur découverte par les passants du petit matin, leur incongruité soulève invariablement la question de leur origine et on se forge forcément quelques hypothèses. Si les plus curieux finissent par repérer mon pseudo, le personnage d’Ememem permet alors de les faire divaguer davantage : qui est ce raccommodeur de bitume, ce carreleur fou des trottoirs ? Chacun est libre

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artiste dans le ton

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Barcelone, après les manifestations indépendantistes • La mention « Aqui yace un bache » signifie « ci-gît un trou » et symbolise le démantèlement des pavés par les manifestants.

À Aberdeen en Ecosse, lors du festival Nuart.

EMEMEM S’EXPOSE ! « Cette 3e expo en terrain lyonnais présente des classiques de mon ciel taillé dans l’asphalte, ainsi que des pièces inédites tirées de mon obsession pour le vide et le contresens », détaille l’artiste.  Jusqu’au 4 avril, rendez-vous chez Fluxus

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a FLUXUS 12, rue des Augustins, Lyon 1er

artiste dans le ton

DJ KOSME,

toujours plus près des sommets AUTEUR VINENT FEUILLET PHOTO DIDIER MICHALET, KAREN FIRDMANN

Petit, il avait fort souvent la tête dans les étoiles. D’où ce surnom de Kosme, venu tout droit du cosmos. Le DJ s’est octroyé une position de star dans la galaxie de la scène house européenne. Il crée aujourd’hui ses propres titres en featuring avec Madben, une autre pointure électro.

À 38 ans, Kosme débute un autre cycle. Après avoir mixé aux quatre coins du monde, il ralentit le rythme et se recentre sur la composition de ses propres musiques dans son studio mobile entre Chamonix et Lyon. « J’avais besoin d’un nouvel envol, d’un changement d’air et de sortir de ma zone de confort pour évoluer, explique Émilien, de son vrai prénom.

La vie est composée de différentes périodes et entre mon mariage, la naissance de ma fille et mon déménagement au pied du Mont-Blanc, je suis aujourd’hui plus épanoui, métamorphosé… ». Une nouvelle ère marquée aussi par un changement capillaire : les cheveux longs et la barbe fournie ont été rasés, mettant fin à sa période de rébellion contre des années de consultant en management dans un cabinet lyonnais où rien ne devait dépasser.

une connexion particulière avec leur public ». Voir Kosme mixer est effectivement une expérience visuelle marquante. Sourire jusqu’aux oreilles, il effectue d’inimitables et incontrôlables petits pas de danse derrière ses platines. Le jeu avec les clubbers est une partie sans fin !

Si le Lyonnais d’adoption a réussi à fédérer un public fidèle et varié autour du monde, c’est grâce à une façon bien à lui de jouer avec les sons. Sensible à la soul et à la funk black américaine, en particulier celles de Chicago et Détroit, il compose une musique originale avec du groove, brute et sincère. Des sons qui prennent vie aujourd’hui dans la station haute savoyarde de Chamonix. Là, Émilien a trouvé une nouvelle inspiration auprès de sa famille et de l’environnement montagnard. « J’aime l’intensité de la haute montagne, la vallée me canalise, poursuitil. J’adopte ici un mode de vie sportif. Le ski et le trail m’aident à recharger mes batteries et à être plus performant sur scène ».

Le DJ Madben l’a rejoint dans son studio où l’alchimie entre les deux artistes s’est vite révélée fructueuse. Le résultat de cette collaboration prometteuse sera à découvrir dans les prochains mois.

En attendant, Kosme a programmé une quarantaine de dates en Europe, dont le 27 mars aux Halles du Faubourg (Lyon 7). 

Avant d’être l’un des DJ les plus réputés de la scène house, Kosme a en effet suivi des études en sociologie et décroché un master en ressources humaines. Il lui en reste un goût prononcé pour l’autre. « À l’âge de seize ans, j’ai voulu être DJ après avoir découvert Derrick May derrière les platines du club l’An-fer de Dijon, indique-t-il. Cette profession est pour moi un art de vivre basé sur les rencontres. Je trouve intéressant de partager mes émotions. J’aime les DJ extravertis qui créent

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au fil de l’art MON SPECTACLE / DU 19.03 AU 26.04 Le show aux 4 000 représentations

© MATT BEARD PHOTOGRAPHY

Pendant plus de deux heures, chaque acrobatie révèle l’extraordinaire adresse des performeurs et le génie de la mise en scène. Tout au long des aventures d’Innocent, personnage solitaire et mélancolique, le charme des cuivres succède au rythme des percussions, le frisson à l’étonnement, le rouge à l’or. Avec Kooza, le Cirque du Soleil mêle performances acrobatiques et arts clownesques pour rendre un brillant hommage à la tradition du cirque.

Valse merveilleuse entre les premiers films comiques, la culture indienne et les peintures de Klimt, le show enchaîne les hommages avec subtilité et grande maîtrise.  MT KOOZA Groupama Stadium 10, avenue Simone Veil, Décines www.cirquedusoleil.com

MON CONCERT / LE 25.05 Damon Albarn dans le plus simple appareil

Unique programmation lyonnaise, parmi quatre seulement annoncées en France, le 25 mai devient une date incontournable ! Chanteur, compositeur et producteur prolifique, Damon Albarn transporte son public au cœur de l’Islande. Entouré d’un orchestre et de sonorités électroniques, l’éternel leader de Blur, Gorillaz, et The Good, The Bad & The Queen démontre encore une fois la richesse de son répertoire, et livre dans cette nouvelle création musicale et visuelle un hommage tendre à ces terres sauvages et saisissantes : là où la nature et le temps dictent leurs propres lois.  MT © LINDA BROWNLEE

THE NEARER THE FOUNTAIN, MORE PURE THE STREAM FLOWS Auditorium 149, rue Garibaldi, Lyon 3e www.auditorium-lyon.com

MON HOMMAGE / DU 13.05 AU 17.05 Charlie face à Charlot

© AGATHE POUPENEY

Chorégraphié par Mario Schröder, le ballet Chaplin rend un brillant hommage à la gestuelle inimitable et aux performances millimétrées de l’acteur qui raillait avec tant d’intelligence et d’habileté la folie de son époque. Les 30 danseurs du Ballet de l’Opéra national du Rhin retracent les débuts difficiles de Charlie jusqu’à ses plus grands succès hollywoodiens, au gré des apparitions de son alter ego Charlot, et son chapeau légendaire. Le vagabond illusionné et le despote ridicule incarnés par Chaplin sont autant de fantômes qui hantent encore la carrière de ce danseur né, et sèment la confusion entre Charlie et Charlot.  MT

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CHAPLIN Maison de la Danse 8, avenue Jean Mermoz, Lyon 8e Tél. 04 72 78 18 00 www.maisondeladanse.com

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au fil de l’art MA PIÈCE / DU 03.06 AU 05.06 In vino veritas

Dans cette pièce écrite et mise en scène par Ivan Caldérac, Bernard Campan et Isabelle Carré portent l’histoire de deux solitaires réunis par l’amour du bon vin. De la rencontre surprenante entre un marchand bourru et une bourgeoise engagée dans l’humanitaire, naît rapidement une idylle. Un flirt qui les poussera l’un et l’autre à dévoiler leur fragilité. La dégustation réunit avec humour et émotion deux comédiens de talent, et évoque toute la tendresse d’une rencontre unique en son genre.  MT © CHARLOTTE SPILLEMAECKER

LA DÉGUSTATION Radiant 1, rue Jean Moulin, Caluire-et-Cuire Tél. 04 72 10 22 19 www.radiant-bellevue.fr

MON FESTIVAL / DU 19.05 AU 24.05 Dance to act !

C’est l’âge de la majorité pour les Nuits Sonores ! Cette année la 18e édition affirme sa volonté de « prendre part à l’effervescence planétaire » et prône la liberté et la diversité à travers une programmation hétéroclite. Soirées emblématiques de l’événement, les 3 nuits rassemblent dans les anciennes usines Fagor-Brandt des têtes d’affiche venues des quatre coins du monde. À la Sucrière, des grands noms de la scène électro – Jeff Mills, Dj Harvey, Helena Hauff, Honey Dijon – prennent les rênes de la programmation en journée. Les univers graphiques et les scénographies léchés promettent une expérience interactive et immersive, et s’attachent à bâtir, l’espace d’un instant, une enivrante utopie.  MT © BRICE ROBERT

NUITS SONORES www.nuits-sonores.com

MON BEATLE / LE 07.06 Through time and music

Plus de cinquante années de musique revisitées en trois heures de concert : c’est la promesse du Freshen Up Tour entamé par Paul McCartney il y a plus d’un an. En juin, c’est à Lyon que le show fait escale pour une seule et unique soirée ! Des Beatles à Wings, en passant par sa carrière solo, chacun de ses titres traverse et transcende les générations, toujours avec la même énergie ! Inépuisable, cet auteur-compositeur-interprète de légende livre une prestation inoubliable, une expérience live à vivre une fois dans sa vie, où le talent et l’énergie l’emportent sur l’emprise du temps.  MT

© DR

FRESHEN UP Groupama Stadium 10, avenue Simone Veil, Décines www.groupama-stadium.com

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à livre ouvert

TROIS

pavés à dévorer avant l’été PAR NANCY FURER & CHARLOTTE PIDOU

Au soleil redouté Michel Bussi

Miroir de nos peines Pierre Lemaître

L’énigme de la chambre 622 Joël Dicker

Presses de la Cité

Albin Michel

Éditions de Fallois

Le prolifique écrivain et ancien professeur de géographie Michel Bussi a sorti début février une nouvelle pépite pour les amateurs de suspense et d’histoire façon puzzle.

Ce roman se déroule aux Marquises, archipel le plus isolé du monde. Cinq lectrices logeant à la pension Au soleil redouté participent à un atelier d’écriture donné par un célèbre auteur. Une disparition transforme l’atmosphère paisible de ce cadre paradisiaque faisant naître soupçons et manipulations. Un huis clos huilé avec des personnages bien campés sur fond de forêt tropicale et de mystérieuses statues.  CP

Livre attendu de ce début d’année, Miroir de nos peines achève la trilogie des « Enfants du désastre » commencée en 2013 avec le goncourisé et adapté au cinéma Au revoir là-haut et poursuivie en 2018 avec Couleurs de l’incendie. La fresque se développe d’avril à juin 1940, pendant la « drôle de guerre » engendrant le chaos et l’exode de milliers de Français. Pierre Lemaître dépeint brillam­ ment cette période de folie, l’émergence de la bassesse et de la grandeur humaine, ainsi que les nombreux destins chamboulés, dont celui de Louise, institutrice, habitée par son désir de maternité.  CP

Il sort en librairie le 25 mars et vous conduira tout droit à Genève, dans la ville natale de Joël Dicker, pour vous conter l’une de ces histoires à énigmes et à rebondissements dont cet auteur à succès (bien que controversé) a le secret.

On se retrouve un peu dans l’ambiance de la Vérité sur l’affaire Harry Quebert : une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais. Des années plus tard, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.  NF

POURQUOI J’AI AIMÉ CE LIVRE

POURQUOI J’AI AIMÉ CE LIVRE

POURQUOI J’AI AIMÉ CE LIVRE

Style fluide, rebondissements, évasion, rythme soutenu,

J’ai été captivée par les deux premiers tomes et contente

Pour le style Dicker, précis, enlevé. Sur fond de triangle amou-

émotions… Michel Bussi sait tenir son lecteur en haleine.

de retrouver Louise, qui s’était liée à Édouard, héros du pre-

reux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousie, ce roman

Séduite par son écriture, par sa culture populaire revendiquée

mier volet. Avec un début très fort, un mélange de tragédie

est haletant.

et son art du twist final depuis les Nymphéas Noirs, Un avion

et de comédie, des personnages fouillés et les liens qui

sans elle ou même ses savoureuses nouvelles13 à table !, j’ai

se tissent entre la trame historique et les vies bouleversées, on

AVIS AUX FANS

plongé dans cette palpitante aventure avec la même frénésie.

goûte tout le talent de l’auteur également scénariste.

Joël Dicker sera en dédicace à la librairie Decitre, le 18 avril prochain.

BON À SAVOIR Michel Bussi est présent du 3 au 5 avril à Lyon pendant le festival Quais du Polar. www.quaisdupolar.com

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mur du son

LES

bandes sons du printemps

PAR NANCY FURER & CHARLOTTE PIDOU

Peaky Blinders Original soundtrack

Hotspot Pet Shop Boys

Lola Marsh Someday Tomorrow Maybe

Universal Music

X2 Recordings

Barclay

Les morceaux rock, métal, punk ou folk de Nick Cave and the Bad Seeds, de Jack White, de PJ Harvey, des Arctic Monkeys, de Dan Auerbach ou encore de David Bowie accompagnent à merveille les péripéties des attachants et implacables gangsters de la série britannique Peaky Blinders. La musique est l’un des ingrédients qui participent au succès des saisons. La sortie de la bande-son officielle en double CD ou trois vinyles avec livrets sur les coulisses est donc une bonne nouvelle !

Une sélection pointue d’une cinquantaine de titres qui bien qu’anachroniques collent parfaitement avec l’intrigue qui se déroule dans les années 1920-1930. CP

Adulé au Royaume-Uni et sur de nombreux dancefloor de la planète depuis près de 40 ans, le groupe Pet Shop Boys a sorti son 14e album.

Enregistré dans l’inspirante Berlin, Hotspot prouve le savoir-faire indémodable du tandem Neil Tennant et Chris Lowe développé depuis leur rencontre impromptue dans un magasin d’électronique de Londres. Au gré de leurs 10 morceaux, la synthpop est toujours reine et parle à plusieurs générations. Une galette séduisante, fantaisiste, avec des pointes d’ironie et de mélancolie. CP

Ils se sont aimés, on fait de la musique ensemble puis ils se sont quittés tout en restant unis derrière le micro. Preuve à l’appui avec ce dernier album, sorti en janvier. Les chansons parlent de leur duo et d’amour, toujours, d’amitié et de moments de vie joyeux comme tristes. Someday Tomorrow Maybe est un album délicat, très personnel, qui oscille entre nostalgie, vintage et modernité. L’alchimie entre Yael Shoshana Cohen et Gil Landau est plus que perceptible. Depuis 2015 avec son single Sirens et deux ans et demi après le sublime Remember Roses, le tandem s’est imposé dans l’univers de la folk, sans brusquer les choses, mais avec talent. NF

POURQUOI J’AIME CET ALBUM C’est léger, ça fait du bien, le duo est toujours efficace et continue de prouver son amour pour la musique pop et le synthé. Entre

POURQUOI J’AIME CETTE B.O.

les morceaux taillés pour se trémousser aux refrains montant

POURQUOI J’AIME CET ALBUM

Loin des musiques mainstream, les sons rageurs des Black

crescendo, on trouve des envolées disco, des pointes d’électro

Il y a du savoir-faire, de la passion et une entente évidente sur

Sabbath, les refrains pop des Last Shadow Puppets ou le « Red

ou encore une balade romantique. Rafraîchissant.

ce nouveau pas discographique. La voix de Yael Shoshana Cohen

Right Hand » entêtant de Nick Cave marquant le générique

est sublimée par les arrangements de son ancien boyfriend

reflètent la tension, l’ambiance qui sent le souffre de la série.

et toujours partenaire Gil Landau. Elle est suave, entêtante,

En écoutant ces titres, on revoit les héros très stylés marcher

d’une classe folle.

au ralenti dans le décor industriel de Birmingham.

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NUMÉRO egolarevue

70, rue Édouard Herriot – 69002 Lyon www.egolarevue.com

PRINTEMPS 2020

Directrice de la publication & meneuse de revue Sophie Ajello, sophie@egolarevue.com Tél. 04 72 41 71 72

egolarevue est une revue trimestrielle éditée par les Éditions Delta Capital de 10 000 € RCS Lyon 844 548 073 Numéro 47 printemps 2020 Dépôt légal 2020

Rédactrice en chef Nancy Furer, nancy@nf2.fr Rédaction Vincent Feuillet, Nancy Furer, Charlotte Pidou, Margaux Tronel Nf2 presse Tél. 04 72 98 07 90 www.nf2.fr

Direction artistique & réalisation Kojak, bureau de création Tél. 07 87 26 39 83 www.kojak-design.com

Imprimerie FOT — France

PHOTOGRAPHIE DE COUVERTURE Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

Direction artistique photos mode pages 48 à 56 DMKF – Didier Michalet & Karen Firdmann Tél. 04 78 42 02 16 www.dm-kf.com

Publicité Sophie Ajello Tél. 04 72 41 71 72 sophie@egolarevue.com

La reproduction même partielle des articles et illustrations publiés dans egolarevue est interdite.

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