Parenthèse - Cahier 3104

Français, langue d’enseignement • 3e secondaire

Cahier d’apprentissage Marie-DoMinique Cousineau MaXiMe DesJarDins PasCaLe oueLLeT-ForTin Marie-ChanTaL VaLiqueTTe

Fra-3104-1

Informer et exercer une influence

Conforme au programme de la Formation de base diversifiée

Table des matières Mon parcours Des textes en tout genre

Date de début :

1

© 2018, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite

La grammaire du texte

Date de fin :

À terminer le

1

L’énonciation et la modalisation 1.1 Les éléments de l’énonciation 1.2 L’énonciateur et le destinataire 1.3 L’énonciateur et son point de vue

2 2 2 3

2

Les discours rapportés 2.1 Le discours direct 2.2 Le discours indirect

4 4 4

3

L’organisation du texte 3.1 Les marques non linguistiques 3.2 Les organisateurs textuels 3.3 Les marqueurs de relation

6 6 6 6

4

La cohérence du texte 4.1 La reprise de l’information 4.2 Les temps verbaux dans un récit

8 8 9

En résumé

10

À vous de jouer !

11

Terminé le

Signature de l’enseignante ou de l’enseignant

Des textes et des contextes 5

Des notions essentielles 5.1 Trouver des informations crédibles A De quel genre de site s’agit-il ?

B Qui est l’auteur ?

C Quelle est la date de publication ?

D Le langage et la qualité de la langue 5.2 Comprendre les critères d’évaluation A L’adaptation à la situation de communication (critère 2.1) B La cohérence du texte (critère 2.2) C L’utilisation d’un vocabulaire approprié (critère 2.3) D La construction des phrases et la ponctuation appropriées (critère 2.4) E Le respect des normes de l’orthographe d’usage et grammaticale (critère 2.5) 5.3 Réviser un texte A Une méthode de révision B Ma liste de révision

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12 12 12 14 14 14 16 18 19 22 23 24 26 26 28

TABLE DES MATIÈRES

III

À terminer le

Des mots pour tout dire

30 30 30 31 31 32 34 38 38 38 38 39 40 44 50 50 51 52 53 54 56 56 60 64 70

79

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Le texte incitatif A Le publireportage 6.1 Les caractéristiques du publireportage 6.2 L’organisation du publireportage 6.3 Les procédés incitatifs dans le publireportage 6.4 Texte modèle à compléter 6.5 Un exemple de publireportage B La lettre de sollicitation 6.6 Les caractéristiques de la lettre de sollicitation 6.7 L’organisation de la lettre de sollicitation 6.8 Les procédés incitatifs dans la lettre de sollicitation 6.9 Texte modèle à compléter 6.10 Un exemple de lettre de sollicitation 6.11 Faites le point…

7 Le texte journalistique 7.1 La définition du texte journalistique 7.2 La description du texte journalistique 7.3 L’organisation du texte journalistique 7.4 Les procédés journalistiques 7.5 Texte modèle à compléter 7.6 Des genres de textes journalistiques A Le compte rendu d’un évènement B Une nouvelle journalistique 7.7 Faites le point… À vous de jouer !

6

Terminé le

Signature de l’enseignante ou de l’enseignant

La grammaire de la phrase 1

La phrase 1.1 La phrase de base 1.2 La phrase transformée 1.3 Des phrases à construction particulière A La phrase à présentatif B La phrase infinitive C La phrase impersonnelle

80 80 81 83 83 83 83

2

Le groupe du nom (GN) 2.1 Les caractéristiques du nom 2.2 La majuscule dans les noms propres 2.3 Les constructions du GN 2.4 Les accords dans le GN 2.5 Les fonctions du GN

84 84 85 86 87 88

Le pronom personnel 3.1 Les caractéristiques du pronom personnel 3.2 Les compléments du pronom personnel 3.3 Les fonctions du pronom personnel En résumé À vous de jouer !

89 89 90 91 92 93

3

IV

TABLE DES MATIÈRES

FRA-3104-1

À terminer le Le groupe de l’adjectif (GAdj) 4.1 Les caractéristiques de l’adjectif 4.2 Les constructions du GAdj 4.3 Les fonctions et la place du GAdj 5 Le groupe adverbial (GAdv) 5.1 Les caractéristiques de l’adverbe 5.2 Les constructions du GAdv 5.3 Les fonctions et les rôles du GAdv En résumé À vous de jouer !

6 Le groupe du verbe (GV) 6.1 Les caractéristiques du verbe 6.2 Les fonctions et les constructions du GV 6.3 Les fonctions dans le GV 6.4 Le choix de la préposition 7 Les accords dans la phrase 7.1 L’accord avec le sujet 7.2 L’accord avec le sujet formé de plusieurs éléments 7.3 L’accord avec le complément direct 7.4 Le choix de l’auxiliaire 8 La conjugaison 8.1 Les verbes réguliers et irréguliers 8.2 L’indicatif présent et passé composé 8.3 L’indicatif imparfait et plus-que-parfait 8.4 L’indicatif passé simple et passé antérieur 8.5 L’indicatif futur simple et futur antérieur 8.6 L’indicatif conditionnel présent et conditionnel passé 8.7 Le subjonctif présent et passé 8.8 L’impératif présent et passé En résumé À vous de jouer !

9 La subordination 9.1 La subordonnée relative 9.2 La subordonnée complément de phrase 9.3 La subordonnée complétive 10 La ponctuation 10.1 La virgule 10.2 Autres signes de ponctuation En résumé À vous de jouer !

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4

Terminé le

Signature de l’enseignante ou de l’enseignant

95 95 96 97 98 98 100 100 101 102 104 104 105 106 107 108 108 110 111 112 113 113 114 116 117 119 120 121 122 123 125 128 128 129 131 134 134 136 138 139

Le lexique 11 La formation et le sens des mots 11.1 La dérivation 11.2 L’abrègement 11.3 Les néologismes 11.4 Les emprunts et les anglicismes 11.5 La polysémie 11.6 La paronymie 11.7 Les figures de style et les procédés stylistiques 11.8 Les synonymes et les antonymes En résumé À vous de jouer !

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142 142 143 144 144 145 145 146 147 148 149 TABLE DES MATIÈRES

V

Le corrigé

153

La grammaire du texte 1 L’énonciation et la modalisation

154

2 Les discours rapportés

155

3 L’organisation du texte

156

4 La cohérence du texte

157

Des textes et des contextes 5 Des notions essentielles

158

6 Le texte incitatif

164

7 Le texte journalistique

168

1 La phrase

171

2 Le groupe du nom (GN)

173

3 Le pronom personnel

175

4 Le groupe de l’adjectif (GAdj)

177

5 Le groupe adverbial (GAdv)

178

6 Le groupe du verbe (GV)

180

7 Les accords dans la phrase

182

8 La conjugaison

184

9 La subordination

188

10 La ponctuation

191

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La grammaire de la phrase

Le lexique 11 La formation et le sens des mots

193

SOURCES ICONOGRAPHIQUES

201

ABRÉVIATIONS ET PICTOGRAMMES

202

VI

TABLE DES MATIÈRES

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Des textes en tout genre LA GRAMMAIRE DU TEXTE ........................................................................ 2

© 2018, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite

DES TEXTES ET DES CONTEXTES ............................................................ 12

NOM

Corrigé p. 156

3

L’ORGANISATION DU TEXTE

• Organiser un texte nécessite la sélection de marques linguistiques et non linguistiques qui mettent les propos en valeur et assurent la progression des idées.

3.1 Les marques non linguistiques • Les marques non linguistiques comprennent les éléments typographiques ; les titres, sous-titres et intertitres ; les encadrés ; les images ; les couleurs ; etc. Ces marques contribuent à organiser visuellement le texte et à en diriger la lecture, aidant le lecteur à bien saisir la progression du propos.

6

Soulignez les marques non linguistiques dans le texte suivant.

ATTENTION : OFFRE À NE PAS MANQUER !

Votre vie sera sim-pli-fi-ée ! Ne ratez pas l’occasion d’économiser BCP de $$$$$.

Cessez de vous casser le COCO ! Grâce à Covoiturage COCO et à son appli COCOMOBILE, fini les soucis !

3.2 Les organisateurs textuels • Les organisateurs textuels sont des marques linguistiques qui reposent sur la progression du propos et les liens à établir entre les informations. Généralement placés en début de paragraphe, ces organisateurs permettent à l’auteur d’organiser son texte de façon logique, de façon chronologique, ou selon l’espace ou le lieu.

• Voici le sens des principaux organisateurs textuels.

SENS Espace / Lieu Temps Ordre*

Suite / Transition

ORGANISATEURS à gauche, à l’intérieur, à l’ouest, au milieu, à Percé, plus loin, près d’ici, etc. auparavant, aujourd’hui, dorénavant, en 2035, hier, puis, etc. d’abord, en premier lieu, pour commencer, premièrement, etc. après, ensuite, en second lieu, pour continuer, deuxièmement, puis, etc. à la fin, enfin, en dernier lieu, pour conclure, en terminant, etc. à ce sujet, d’une part…, d’autre part ; en fait ; par ailleurs ; quant à ; etc.

EXEMPLES Le nord du Québec attire un nombre considérable de touristes européens et asiatiques.

En 1969, la fusée décolla, laissant une longue traînée de fumée derrière elle.

Tout d’abord, les policiers ont appréhendé un suspect qui conduisait son véhicule de manière dangereuse…

Par la suite, ils ont trouvé les objets volés dans le coffre du véhicule…

Finalement, ces objets de grande valeur ont été restitués au couple nouvellement marié.

En ce qui concerne ses désavantages, ce produit n’en a aucun !

* Les organisateurs textuels exprimant l’ordre doivent être tous du même type. Donc, si la première partie du texte est introduite par en premier lieu, la seconde le sera par en deuxième lieu, et non par ensuite ou après.

3.3 Les marqueurs de relation • Les marqueurs de relation, qui sont aussi des marques linguistiques, établissent des relations entre des phrases ou entre des groupes de mots d’une même phrase, et précisent le sens de ces relations.

6

DES TEXTES EN TOUT GENRE

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✔

GROUPE

NOM

GROUPE

Corrigé p. 156

✔

• Voici les sens des principaux marqueurs de relation.

SENS Addition But Cause Choix Comparaison Concession Condition Conséquence Explication Opposition Ordre Restriction Temps

7

MARQUEURS ainsi que, de plus, également, et, puis, etc. afin de, afin que, dans le but de, pour, etc. à cause de, car, parce que, puisque, etc. ou ; ou bien ; soit…, soit ; etc. autant que, comme, moins que, plus que, etc. bien que, malgré que, néanmoins, pourtant, etc. à condition que, à supposer que, en admettant que, si, etc. ainsi, de sorte que, donc, en conséquence, etc. c’est pourquoi, c’est-à-dire, en effet, soit, etc. à l’inverse, alors que, au contraire, tandis que, etc. d’abord, enfin, ensuite, puis, etc. excepté que, sauf, sauf que, sinon, etc. alors, au moment où, aussitôt que, lorsque, pendant que, etc.

EXEMPLES Cette boisson contient également du lait de soya.

Afin de vous concentrer, réduisez le bruit ambiant.

Le spectacle a été annulé à cause de la pluie torrentielle.

Soit tu pars maintenant, soit tu couches ici.

Il aime les fruits autant que j’aime les légumes.

Bien qu’elle ait perdu, elle a bien joué.

Si la tendance se maintient, il gagnera ses élections.

En conséquence, le juge a demandé au jury de sortir.

La longueur de ce récit, soit 20 pages, est parfaite.

Tu pensais qu’il ferait beau ; au contraire, il pleut.

Il a d’abord dérapé, puis a percuté le garde-fou.

Vous êtes doué, sauf que vous manquez d’expérience.

Tandis qu’elle boxait, la foule scandait son nom.

Dans le texte, ajoutez les organisateurs textuels et les marqueurs de relation qui conviennent parmi les suivants.

• par conséquent • d’abord • pourtant • mais • car • et • ainsi • donc • d’ailleurs • afin de • toutefois • ensuite Chers collègues, Permettez-moi de vous expliquer pourquoi j’appuie la plus importante grève étudiante de l’histoire du Québec.

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, hausser les frais de scolarité envoie un message clair à ceux et celles qui souhaitent

5

poursuivre leurs études,

qui ont de faibles revenus. Il dit : « Si l’université coûte trop cher,

c’est votre problème ! »

, dans quelques années, c’est toute la société qui en paiera le prix,

nous manquerons de médecins, d’ingénieurs, de biologistes de tant d’autres professionnels. , cessez de comparer le financement des universités du Québec à celui des autres universités: le Québec est une société distincte ayant sa propre identité, ses propres valeurs ! , en poursuivant leurs études, ces étudiants auront de bons emplois, paieront plus

10

d’impôts, et financeront

les services à la population.

, il faut

les encourager et non faire le contraire. , je continue à appuyer les étudiants pendant cette grève.

, je vous

invite à vous joindre au groupe de réflexion que quelques collègues et moi avons fondé. Son but ? Solliciter 15

la créativité des enseignants et des étudiants

régler le problème du financement du

système d’éducation québécois. Vous êtes tous les bienvenus !

J.-Damien Desraix, spécialiste en économie sociale FRA-3104-1

LA GRAMMAIRE DU TEXTE

7

NOM

GROUPE

Des textes et des contextes 5

DES NOTIONS ESSENTIELLES

5.1 Trouver des informations crédibles

En plus des informations, la documentation fournit des preuves qui appuient les idées qu’on souhaite défendre, ainsi que des citations qui rendent plus concret et vivant un évènement qu’on rapporte.

• Pour rédiger un texte ou un résumé, il faut généralement chercher de la documentation.

Il est alors important de trouver des sources d’information fiables et pertinentes.

Où chercher de l’information ?

• On peut puiser de l’information dans des ouvrages imprimés. Les noms des spécialistes qui ont participé à leur vérification et correction y sont généralement mentionnés, et l’on y trouve souvent d’autres éléments qui permettent d’en juger la pertinence et la fiabilité : table des matières, biographie de l’auteur avec la liste de ses publications, bibliographie, etc.

• On a aussi facilement accès à des informations dans Internet, sur la Toile (Web). Or, une source Web peut comporter des erreurs et des faussetés parce que n’importe qui peut créer un site et y publier de l’information qui n’a pas été contrôlée.

Comment évaluer la fiabilité de l’information sur le Web ?

• Il est essentiel de repérer l’origine et le but des sites dans lesquels on a trouvé des informations pour en estimer la fiabilité.

A De quel genre de site s’agit-il ?

pe -ré us So

Ré

pe

rto

ire

rto

ire

e S no erve m ur du et do m ain

ole oc ot Pr

On peut donner n’importe quel nom à un site Web. Il est donc possible de créer des noms de domaine qui donnent de fausses impressions, par exemple en y incluant des mots comme université, science ou administration.

• Les adresses Web (URL) donnent de bonnes indications sur l’origine des sites. Il est donc utile de les déchiffrer. En voici un modèle et la définition de ses composantes.

Ex. : http://www.education.gouv.qc.ca/adultes/formation-generale-des-adultes/ Protocole : Méthode d’accès aux ressources. Il en existe plusieurs : http pour le protocole de transfert hypertexte (Hypertext Transfer Protocol), auquel on ajoute un s (https) quand il est sécurisé ; ftp pour le protocole de transfert de fichiers (File Transfer Protocol) ; etc.

Serveur et domaine : www (World Wide Web, qui signifie vaste toile mondiale) et nom du serveur, de l’hébergeur, de la personne ou de l’organisme responsable du site ; suffixes, séparés par des points, qui précisent la nature ou la provenance du site.

Répertoire : Fichiers contenant généralement d’autres fichiers (sous-répertoires).

12

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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• Dans tous les cas, il faut donc : – faire preuve de jugement critique ; – écarter toute information dont on ignore la provenance ; – confirmer l’information trouvée à l’aide d’au moins deux ou trois autres sources.

NOM

GROUPE ✔

• Le Web regroupe divers types de sites. Les adresses suivantes sont proposées par un moteur de recherche qu’on interroge à propos de l’énergie solaire. Il y en a d’autres, notamment celles de sites humoristiques, caricaturaux ou d’actualité récente.

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TYPES DE SITES Les sites personnels, qui incluent les blogues, sont des sites où une personne publie des contenus en son nom. http://herve.silve.pagesperso-orange.fr/solaire.htm http://cedricphilibert.net/category/energie-solaire/ Les sites collaboratifs proposent des contenus publiés par plusieurs personnes. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_solaire Les sites institutionnels sont ceux de gouvernements ou d’organismes publics. On y présente plusieurs points de vue, et les informations y sont vérifiées. http://www.rncan.gc.ca/energie/renouvelable-electricite/solaire-photovoltaique/7304 http://www.hydroquebec.com/developpement-durable/centre-documentation/energie-solaire.html Les sites associatifs sont créés et entretenus par des organismes militants ou des associations. http://www.greenpeace.org/canada/fr/campagnes/Energies/climat-energie/ http://www.voirvert.ca/nouvelles/dossiers/le-ciel-s’eclaircit-pour-l’energie-solaire-au-quebec https://esq.quebec/ Les sites médiatiques sont ceux des médias de masse, qui y présentent des points de vue relativement diversifiés. http://lactualite.com/sante-et-science/2016/10/19/energie-les-choix-payants/ http://www.quebecscience.qc.ca/reportage_qs/Le-solaire-pointe-au-Quebec Les sites commerciaux sont créés par des entreprises à but lucratif, c’est-à-dire qui cherchent à faire des profits. https://solarenergydc.com https://www.cdnrg.com/fr/applications/energie-renouvelable/systeme-solairephotovoltaique-residentiel

OBJECTIFS Informer, convaincre, partager, etc.

Partager des informations.

Corrigé p. 158

Les sites les plus fiables sont les sites institutionnels et les sites personnels ou collaboratifs créés par des spécialistes.

Les sites les moins fiables sont les sites commerciaux et les sites personnels dont les auteurs sont inconnus dans leur domaine.

Partager des informations.

Faire connaître certains points de vue, convaincre.

Informer.

Faire la promotion de produits ou de services, les vendre.

Wikipédia est une encyclopédie collaborative.

Tout le monde peut donc y écrire ou y modifier un article, sans forcément être un expert du sujet. Ainsi, même si son contenu est régulièrement vérifié, elle peut comporter des erreurs. C’est toutefois un bon endroit pour commencer une recherche, et les références fournies au bas des pages sont souvent très utiles.

• Dans l’adresse Web, les suffixes qui composent le nom du domaine indiquent généralement la nature et la provenance du site. Voici les plus courants.

– Nature : .gouv (gouvernement) .org et .int (organismes à but non lucratif)

.asso (associations) .edu (établissements d’enseignement)

.perso (personnel) .com et .biz (entreprises commerciales) – Provenance : .qc (Québec), .ca (Canada), .fr (France), .uk (Royaume-Uni)

1

Ces adresses Web fictives concernant le bédéiste québécois fictif Jean Bulle seraient-elles fiables ?

Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le nom du domaine et les répertoires. a) https://www.international.gouv.qc.ca/bruxellesfestivalbd/jbulle/prix

b) http://www.jenaidesbulles.biz/bdquebec/liquidation

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DES NOTIONS ESSENTIELLES

13

NOM ✔

GROUPE

Corrigé p. 159

Les critères d’évaluation A L’adaptation à la situation de communication (critère 2.1) • Au-delà du contexte scolaire, vous devez communiquer régulièrement avec diverses personnes, soit verbalement (directement, par téléphone, etc.), soit par écrit (par messagerie texte, par courriel, par lettre, etc.). Chaque fois, vous êtes dans une situation de communication différente.

• Une situation de communication inclut : – le contexte dans lequel la communication a lieu (travail scolaire, demande d’emploi, etc.) ; – la forme de la communication (texte à écrire, exposé oral à faire, poème à composer, etc.) ; – le genre de texte (un article, un compte rendu, une lettre de sollicitation, etc.) ; – la situation dans laquelle vous vous trouvez ou qu’on vous impose (pour aider un ami, convaincre un public, commenter un évènement, etc.) ; – le destinataire (la ou les personnes auxquelles vous vous adressez) ; – les contraintes d’écriture (le nombre de mots, le sujet, etc.).

VOIR L’énonciateur et le destinataire Page 2

Il est donc important de relire son texte avant de le remettre pour s’assurer qu’il correspond à la situation de communication.

2

En tenant compte de ce que vous venez de lire à propos de l’adaptation à la situation de communication, évaluez le compte rendu écrit par Jemma (page 17) à l’aide des questions suivantes. a) Le contexte imposé est-il respecté ?

Oui

Plus ou moins

Non

Oui

Plus ou moins

Non

Oui

Plus ou moins

Non

b) Le sujet imposé est-il respecté ?

Justification :

c) Ce texte s’adresse-t-il au destinataire ciblé ?

Justification :

18

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Justification :

NOM

GROUPE ✔

d) Jemma a-t-elle rédigé un texte d’environ 350 mots ?

Oui

Plus ou moins

Non

Oui

Plus ou moins

Non

Corrigé p. 160

Justification : e) Jemma a-t-elle respecté le genre de texte choisi ?

Justification :

f) Si vous deviez adresser un commentaire à Jemma en ce qui concerne l’adaptation à la situation de communication, que lui diriez-vous ? Quels éléments a-t-elle respectés ?

Sur quels éléments devrait-elle travailler davantage ?

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B

Sur Ma liste de révision (page 28), surlignez les éléments du critère 2.1 que vous avez du mal à respecter lorsque vous rédigez un texte. Quand viendra le moment de réviser votre prochaine rédaction, assurez-vous de prioriser ces éléments.

La cohérence du texte (critère 2.2)

• Un texte cohérent est un texte bien présenté, qui contient des informations appropriées, clairement énoncées et organisées logiquement. Il est donc important de vérifier la provenance (auteur, site, etc.) et la qualité des informations qu’on souhaite utiliser, si on veut ensuite les reformuler correctement.

• Pour rendre un texte cohérent, on doit : – mentionner des informations justes et précises, c’est-à-dire réalistes et en lien avec le sujet ; – organiser les informations de manière logique et structurée ; – tisser un fil conducteur entre les informations afin que le destinataire se fasse une idée globale du sujet ; – harmoniser les temps verbaux afin que le destinataire comprenne bien dans quel ordre se sont déroulés les évènements.

• Les informations qu’on rapporte dans un texte doivent être reformulées et non copiées telles qu’elles sont présentées, sauf quand on choisit de citer un passage. Dans ce cas, on doit respecter la propriété intellectuelle de l’auteur et rapporter la citation correctement. Notez que l’abus de passages cités ou copiés peut conduire à un échec.

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VOIR L’organisation du texte Page 6 VOIR Les temps verbaux dans un récit Page 9 VOIR Les discours rapportés Page 4

des notions essentielles

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NOM

GROUPE

6

• Le texte incitatif est un écrit qui sert à convaincre les lecteurs. Il peut les inciter à se procurer un produit ou un service, à participer à une activité, à adopter un comportement, à financer un projet, etc. Il s’agit donc d’un texte subjectif qui s’appuie généralement sur la logique ou la raison.

• Pour convaincre le destinataire, l’énonciateur doit démontrer la pertinence de sa demande en justifiant ses propos et en faisant appel à divers types d’arguments. Ainsi, il peut faire appel à la raison, aux valeurs, aux sentiments, aux émotions, à la tradition, etc.

Ex. : Les résultats ont dépassé toutes nos attentes. (appel à la raison) Tout le monde en ressort satisfait. (appel à la majorité) Chaque dollar sauve une vie. (appel à la raison et aux émotions) Le moindre petit geste compte pour la planète. (appel aux valeurs) La culture biologique est un véritable retour aux sources. (appel aux traditions) • L’auteur d’un texte incitatif doit tenir compte de la situation de communication. ÉLÉMENTS DE LA SITUATION DE COMMUNICATION L’intention L’énonciateur Le destinataire Le message Le contexte • le format • la diffusion

EXEMPLES Inciter des gens à parrainer un lamantin.

L’organisme Lamantins sans frontières.

Les personnes financièrement à l’aise qui souhaitent protéger des animaux en voie de disparition.

Après avoir été soutenus pendant un an, les jeunes lamantins orphelins réintègrent leur environnement naturel.

• lettre, publireportage audiovisuel ou imprimé • courriel, poste, réseaux sociaux, journal, etc.

• L’auteur d’un texte incitatif adapte ses propos au destinataire afin de susciter chez celui-ci un sentiment de confiance. Pour ce faire, il emploie : – des marques énonciatives (pronoms personnels, déterminants possessifs, pronoms possessifs et diverses variétés de langue) afin de faire sentir sa présence et d’établir un rapport de complicité ou de distance avec le destinataire ; Ex. : Je suis convaincu que vous apprécierez la qualité des images que j’ai ajoutées à mon portfolio. Mes standards sont aussi élevés que les vôtres.

VOIR L’énonciateur et le destinataire Page 2

VOIR L’énonciateur et son point de vue Page 3

Mélioratif Qui a une valeur favorable.

Péjoratif Qui a une valeur défavorable.

– des marques de modalité, notamment un vocabulaire connoté (mélioratif ou péjoratif) ainsi que des phrases et des groupes incidents, pour exprimer un point de vue ; Ex. : Il s’agit d’une invention révolutionnaire.

Il s’agit d’animaux en péril.

– un ton qui convient selon l’effet recherché (humoristique, solennel, scientifique, sérieux, enfantin, amusant, etc.).

Ex. : J’craque pour toi mon coco ! (Les Producteurs d’œufs du Canada)

A

Le publireportage

6.1 Les caractéristiques du publireportage • Le publireportage est un message publicitaire qui prend la forme d’une nouvelle journalistique. Par sa longueur, il permet de diffuser des messages qu’une publicité ne pourrait pas résumer en peu de mots.

30

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Argument Raison proposée pour convaincre le lecteur.

Valeur Ce qui est important, sert de référence, oriente les choix et guide la vie. Certaines valeurs, comme l’autonomie, sont individuelles ; d’autres, comme l’harmonie, sont davantage universelles.

Le respect, la liberté, la justice, la paix, l’entraide, l’engagement, la fidélité sont des exemples de valeurs.

LE TEXTE INCITATIF

NOM

GROUPE

• Il peut s’agir d’un texte diffusé dans la presse écrite, dans un dépliant, sur le Web, etc., mais aussi d’un reportage audio ou vidéo présenté à la radio, à la télévision, sur les réseaux sociaux, etc.

• On reconnaît généralement deux types de publireportages : – le publireportage sociétal, qu’utilisent les gouvernements et les organismes à but non lucratif pour encourager un comportement, informer la population, l’inciter à agir ; Ex. : comment réagir lors d’une panne (comportement), les aliments à éviter à l’étranger (information), les objectifs d’un organisme de bienfaisance (incitation)

Selon la loi canadienne, la mention publireportage ou publicité doit apparaître sur tout reportage publicitaire, peu importe son mode de diffusion.

– le publireportage commercial, qu’utilisent les entreprises, les commerçants et certaines associations pour faire la promotion d’un produit ou d’un service.

Ex. : une crème régénératrice pour la peau (produit), une expédition dans le Grand Nord (service)

6.2 L’organisation du publireportage • On structure généralement un publireportage en trois parties.

VOIR Texte modèle à compléter, page 32

PARTIES AMORCE CORPS DU TEXTE (Développement)

CONCLUSION (souvent absente)

DESCRIPTIONS L’amorce comprend le titre et le chapeau, qui est le premier paragraphe du texte. Habituellement en caractères gras, le chapeau résume le sujet du publireportage.

Le corps du texte est divisé en paragraphes, souvent regroupés sous des intertitres. Dans chacun, on aborde un nouvel argument, un nouvel aspect du sujet ou une information complémentaire.

Quelle que soit la séquence dominante du publireportage, il peut comprendre des séquences secondaires descriptives, explicatives ou justificatives.

La conclusion reprend l’essentiel du message et incite le destinataire à agir.

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6.3 Les procédés incitatifs dans le publireportage • Les procédés suivants sont fréquemment utilisés dans les publireportages écrits.

PROCÉDÉS Les marques non linguistiques • Titre et intertitres • Forme, taille et couleur des caractères • Photo, illustration, graphique, tableau, etc.

EXEMPLES Simple cannelure Double cannelure Triple cannelure

Les phrases à construction particulière (non verbales, à présentatif, infinitives, impersonnelles)

La sécurité avant tout.

Il y a de nombreux avantages à utiliser cet appareil.

Les phrases transformées (interrogatives, impératives, négatives, etc.)

Êtes-vous intéressés par ce projet ?

Informez-vous sur nos différents produits.

N’attendez plus !

Les figures de style (comparaison, métaphore, hyperbole, répétition, jeu de mots, polysémie, etc.)

Avec le temps, nos souvenirs s’envolent.

Ce chercheur est un véritable prodige.

Les terres fertiles attirent les esprits fertiles.

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VOIR La phrase Page 80

LE TEXTE INCITATIf

31

NOM ✔

GROUPE

Corrigé p. 164

6.4 Texte modèle à compléter Lisez ce publireportage et observez attentivement son organisation. Puis, complétez les informations dans la marge.

La partie du titre évoque la hauteur des pylônes.

2 Chapeau Il résume le .

3 Intertitres Des phrases annoncent des aspects du travail de monteur de ligne.

4 Images L’abondance de photos permet au de voir les travailleurs en action.

5 Typographie du titre et des intertitres Les lettres, qui semblent abîmées, rappellent que les monteurs de ligne travaillent dehors.

MONTEUR DE LIGNE!

5

LA SECU

Avant de commen ensemble du rôle hisser le matériel ?

Parfois, quand que son collègue et gr

Marc-André rappe attachés en tout t si ça ne m’est jama de donner les pre de nos camions, m

2

Se rendre à son travail en VTT ou en motoneige, grimper sur des pylônes… c’est le quotidien des monteurs de ligne.

Rencontre avec quatre passionnés !

Le travail des monteurs de ligne n’est jamais le même d’une journée à l’autre. Marc-André, Mathieu, Vincent et Calvin peuvent réparer une panne de courant, construire une structure ou vérifier des installations pour le transport de l’électricité.

Ce jour-là, ils devaient changer les isolateurs d’un pylône.

3 PREPARATION PREPARATION, INSTALLATION !

Il y a deux types

de monteurs : les monteurs du réseau de transport, qui travaillent sur les lignes à haute-tension qui vont des centrales jusqu’aux postes de transformation, et les monteurs du réseau de distribution, qui travaillent sur les lignes des postes jusqu’aux maisons.

TRAVAIL

Les monteurs de l dans les champs. affrontent parfois vent… et même m

«

En dehors des urgences, chaque intervention des monteurs est planifiée minutieusement, parfois un an à l’avance. Il faut notamment suivre les règles et les méthodes de travail afin d’assurer la sécurité des monteurs près des lignes sous tension !

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1

1 Titre Un jeu de mots fondé sur la polysémie (monteur : personne qui grimpe ou qui assemble quelque chose).

UN METIER POUR GRIMPER

PUBLIREPORTAGE

Avant de grimper, tout le matériel est amené au pied du pylône grâce à des VTT. « Parfois, on doit débroussailler le terrain pour accéder aux installations.

D’autres fois, on traverse des rivières ou on se déplace en motoneige » explique Marc-André, le chef d’équipe.

Dans ces avec la te pour s’ass

POURRA

4

Coche les réponses

Au féminin !

Quand on parle de monteurs, on pense souvent à des hommes.

Pourtant, des femmes travaillent aussi sur les lignes des réseaux de transport et de distribution.

32

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

J’aime être à l’ex J’aime travailler Je suis débrouil Je ne suis pas st Je suis minutieu Je n’ai pas le ve j’ai un bon sens J’aime les mach

Tu as coché au moi Le métier de mont pour toi !

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NOM

GROUPE ✔

«

Deux monteurs grimpent sur le pylône pour changer les isolateurs.

e même d’une nt et Calvin truire une structure de l’électricité. d’un pylône.

TRAVAIL EXTREME

10

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Les monteurs de ligne peuvent travailler en ville, dans les bois ou dans les champs. En plus de travailler en hauteur et en équilibre, ils affrontent parfois des conditions météo difficiles : brouillard, pluie, vent… et même moustiques ! Parfois, l’électricité n’a pas été coupée.

«

«

Dans ces cas-là, il faut redoubler de prudence, car on travaille avec la tension. On peut alors être en équipe de neuf monteurs pour s’assurer que tout se passe bien, déclare Marc-André.

Le matériel est hissé par des cordes.

Deux monteurs restent en bas pour hisser le matériel.

Ils réceptionnent le matériel qui redescend et s’assurent également de la sécurité des grimpeurs.

9 POURRAIS POURRAIS-TU ETRE MONTEUR ?

Coche les réponses qui te ressemblent.

J’aime être à l’extérieur et bouger.

J’aime travailler en équipe.

Je suis débrouillard.

Je ne suis pas stressé.

Je suis minutieux.

Je n’ai pas le vertige et j’ai un bon sens de l’équilibre.

J’aime les machines et les véhicules.

Tu as coché au moins quatre réponses ?

Le métier de monteur est sûrement pour toi !

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rappelle

Les monteurs utilisent une passerelle ou une échelle pour se stabiliser et utiliser leurs outils. Pas question d’avoir le vertige !

11

.

Le jaune, qui symbolise la prudence et la joie, rappelle les équipements de sécurité.

7 Séquence dominante descriptive On y décrit surtout les des monteurs de ligne.

8 Discours directs Ils donnent de la © Joe Alvoeiro/www.fotografika.ca

n es… ligne. !

«

FORMATION NECESSAIRE

Marc-André rappelle aussi les consignes de sécurité. Les monteurs sont attachés en tout temps. Et si jamais un des monteurs se blesse ? « Même si ça ne m’est jamais arrivé, déclare Marc-André, on doit être capable de donner les premiers soins. On a tout l’équipement nécessaire à bord de nos camions, même une civière. »

ACTION !

7

Avant de commencer le travail, Marc-André et ses collègues décident ensemble du rôle de chacun : Qui va grimper ? Qui va rester en bas pour hisser le matériel ? « On ne fait jamais la même chose deux jours de suite.

Parfois, quand quelqu’un ne peut pas grimper, il échange son tour avec son collègue et grimpe le lendemain ou le surlendemain », dit Vincent.

6 Couleurs dominantes L’orange, symbole de sécurité, de jeunesse et d’optimisme,

On fait aussi très attention de respecter l’environnement.

Tout est indiqué sur une feuille de route.

Par exemple, si on nous signale qu’une espèce est préservée là où on doit faire des travaux, on fera attention aux chemins que l’on va emprunter.

DEP – Montage de lignes électriques (900 heures) + programme d’Hydro-Québec de cinq semaines d’intégration. Au programme : connaissances techniques de base, conduite sur différents véhicules, secourisme, sécurité et environnement.

UR E!

6 LA SECURITE AVANT TOUT

8

Corrigé p. 165

au message, car on cite de réels monteurs de ligne.

9 Phrase interrogative Elle interpelle directement le destinataire. L’utilisation de la 2e pers. du singulier crée un rapport de proximité avec le destinataire.

10 Information complémentaire Après avoir capté l’attention du destinataire, on l’informe de la démarche à suivre.

11 Publireportage sociétal Il vise à

. www.hydroquebec.com/comprendre

LE TEXTE INCITATIf

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NOM

GROUPE

B

La lettre de sollicitation

6.6 Les caractéristiques de la lettre de sollicitation • Une lettre de sollicitation est une demande écrite sous la forme d’une lettre personnelle.

• La lettre de sollicitation peut être utilisée dans différents contextes : postuler à un emploi, trouver des commanditaires pour un évènement, inviter un organisme à accueillir des personnes dans le besoin, etc.

• Selon le type de demande, la lettre de sollicitation peut être adressée à un ou des destinataires.

Ex. : demande d’emploi (un destinataire), demande de dons d’articles usagés (plusieurs destinataires)

6.7 L’organisation de la lettre de sollicitation • Voici une façon courante de structurer une lettre de sollicitation.

VOIR Texte modèle à compléter, page 39

PARTIES

DESCRIPTIONS

MENTIONS PRÉLIMINAIRES

6.8 Les procédés incitatifs dans la lettre de sollicitation • Les procédés suivants sont souvent utilisés dans les lettres de sollicitation.

PROCÉDÉS La comparaison (rapprochement de réalités qui ont des points communs ou des différences à l’aide d’un terme comparatif)

EXEMPLES Tout comme l’éléphant d’Afrique, le lamantin est un animal en voie de disparition.

L’exemple (représentation concrète d’une idée ou d’un concept, d’une généralité à l’aide d’un cas particulier : objet, être, action, évènement) Les arguments (raisons qui justifient la demande)

Les activités humaines menacent la sécurité des lamantins.

Les collisions avec les bateaux, la chasse et la pollution ont un impact direct sur la population décroissante de lamantins.

En donnant généreusement, vous contribuerez au développement d’un jeune lamantin orphelin, ainsi qu’à sa remise en liberté.

Un lamantin ne peut survivre sous 15 °C. En 2009 , l’hypothermie en a tué au moins 400 .

Les données chiffrées (nombres, distances, pourcentages, statistiques, etc.)

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DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Objet But, motif ; ce sur quoi porte la lettre.

• Le lieu et la date de rédaction de la lettre ; • L’identité et l’adresse du destinataire ; • L’objet de la lettre, qu’on peut considérer comme son titre.

CORPS DE LA LETTRE Le corps de la lettre est la partie la plus importante, car c’est là que se trouve l’essentiel du propos.

• INTRODUCTION • L’introduction est constituée de l’appel et du premier paragraphe, qui présente explicitement la raison de la demande.

• DÉVELOPPEMENT • Le développement peut comprendre un ou plusieurs paragraphes. On y présente les arguments avec lesquels on souhaite convaincre le destinataire.

• CONCLUSION • La conclusion est constituée du dernier paragraphe, qui résume la demande et incite le destinataire à agir, d’une formule de salutation et de la signature de l’auteur.

NOM

GROUPE ✔

Corrigé p. 167

6.9 Texte modèle à compléter Lisez cette lettre incitative et observez attentivement son organisation.

Puis, complétez les informations dans la marge.

Val-Paradis, le 15 janvier 2018

Mentions préliminaires Lieu et

Direction des relations publiques Hydro-Québec (Siège social) Édifice Jean-Lesage 75, boulevard René-Lévesque Ouest Montréal (Québec) H2Z 1A4

Identité et adresse du

Objet : Demande de participation au salon de l’emploi de Val-Paradis

Objet ( de la lettre)

Madame, Monsieur,

Corps de la lettre Appel

Par la présente, je souhaite vous inviter à participer au salon de l’emploi de Val-Paradis, le 27 avril prochain. La présence de représentants d’Hydro-Québec serait profitable autant pour vous que pour les travailleurs et travailleuses de la région à la recherche d’un emploi.

INTRODUCTION

Séquence dominante justificative Mise en contexte qui justifie la demande

20

Comme vous le savez, l’économie du Nord-du-Québec s’est longtemps développée en fonction des ressources naturelles. Or, depuis quelques années, l’industrialisation et l’évolution des technologies y ont passablement diversifié le marché de l’emploi.

Bien qu’il s’agisse d’une situation enviable, cela pose un défi certain à la relève.

En effet, dans notre centre d’éducation des adultes, nous remarquons que la multiplication des métiers complique la réflexion des élèves au moment de choisir un domaine de formation.

Argument : conséquences positives de l’évènement

25

Pour cette raison, depuis les deux dernières années, nous organisons un salon de l’emploi. Nous invitons les principaux employeurs de la région à venir y présenter les postes à combler au sein de leur entreprise. C’est une occasion pour eux de découvrir de nouveaux talents et, pour les élèves, de discuter avec des gens passionnés, de découvrir de nouveaux métiers, de trouver réponse à leurs questions.

Comme vous êtes un employeur d’importance dans la région, je crois que votre participation à ce salon des métiers ne peut être que bénéfique et appréciée de tous.

Résumé de la demande Invitation à agir et

5

10

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de la demande

DÉVELOPPEMENT

Dans l’attente d’une réponse de votre part d’ici le 16 février prochain, je vous prie d’accepter Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

30

La directrice du Centre d’éducation des adultes de Val-Paradis

Meika Asha

de l’auteure Coordonnées de l’auteure

Meika Asha 550, boulevard Septentrion, Val-Paradis (Québec) J0Y 2A2

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CONCLUSION

Le texte incitatif

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GROUPE

7

LE TEXTE JOURNALISTIQUE

7.1 La définition du texte journalistique • Dans les médias (écrits, télévisés, radiophoniques ou électroniques), les journalistes utilisent différentes méthodes pour rapporter des faits et rendre compte d’informations d’intérêt public qui concernent l’actualité, l’apparition de nouveaux phénomènes ou le développement d’évènements déjà connus.

• Il existe aussi un journalisme d’opinion. Souvent écrits par des journalistes, les articles de ce genre proviennent aussi de spécialistes ou de personnalités publiques.

– La chronique est un commentaire exprimant le point de vue ou l’opinion de son auteur sur divers sujets (sociaux, culturels, communautaires, politiques, etc.).

– La critique est un jugement sur des œuvres (romans, films, concerts, etc.), des produits (voitures, jeux, outils informatiques, etc.), des lieux (restaurants, vignobles, musées, hôtels, etc.), etc.

– L’éditorial est le texte dans lequel la direction d’un média exprime sa vision particulière de l’actualité ou donne son opinion sur certains faits et évènements d’actualité.

VOIR Trouver des informations crédibles Page 12

50

• Quel que soit le texte journalistique, son auteur doit s’assurer de la véracité et de la justesse des faits qu’il rapporte. Pour justifier ses propos, il s’appuie donc généralement soit sur des analyses (études de données de différentes sources pour établir des liens entre divers éléments), soit sur des enquêtes (recherches d’informations complémentaires permettant d’approfondir la connaissance de personnes ou de sujets, et de révéler des faits inconnus).

DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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• On reconnaît une certaine variété de textes journalistiques. Leurs caractéristiques diffèrent selon les journalistes, le type de publication, le public cible, les informations à mettre en évidence, etc. Voici les plus courants.

– La nouvelle journalistique fournit des informations concernant un fait ou un évènement d’actualité, nouveau ou significatif, et le place dans son contexte. Elle peut annoncer quelque chose à venir ou concerner quelque chose qui a déjà eu lieu.

Par exemple, une nouvelle peut annoncer qu’une manifestation aura lieu prochainement ou qu’elle a eu lieu dernièrement, puis fournir des précisions à son propos, comme qui sont les organisateurs, son lieu de départ, son parcours, les raisons pour lesquelles on manifeste, etc.

– Le compte rendu et le reportage relatent un fait ou un évènement (politique, artistique, sportif, etc.) qui a déjà eu lieu et auquel le journaliste a assisté. En plus de ce qu’il a vu ou entendu, celui-ci peut rapporter les propos de personnes qui assistaient à l’évènement (spectateurs, témoins, victimes, etc.). Dans le cas d’une manifestation, par exemple, le reporter sera sur les lieux. Il tentera d’interroger des manifestants et des passants, de donner une idée du nombre de participants, de l’atmosphère, de la présence des forces de l’ordre, etc.

NOM

GROUPE

7.2 La description du texte journalistique • Un texte journalistique comme la nouvelle et le compte rendu comporte essentiellement des éléments explicites, c’est-à-dire des éléments clairement énoncés et non sous-entendus, afin que le public comprenne bien de quoi il y est question.

• Afin de préciser son sujet et le contexte dans lequel il s’inscrit, un texte journalistique répond aux questions suivantes, selon leur ordre d’importance : qui ?, quoi ?, quand ?, où ?, comment ? et pourquoi ?.

• Le texte journalistique peut traiter de divers sujets : la politique (municipale, nationale ou internationale), les sports, les arts et la culture, les affaires, l’environnement, la justice, les faits divers, etc.

• L’auteur d’un texte journalistique utilise un vocabulaire adapté à son sujet et à ses destinataires.

Ainsi, on emploie une terminologie différente pour parler des paradis fiscaux, des faits saillants des Jeux olympiques ou de la programmation d’un festival de cinéma, de même que pour s’adresser au grand public ou à des spécialistes.

• Dans la plupart des cas, l’intention de l’auteur est d’informer les destinataires de façon objective en rapportant des faits réels, justes et vérifiés, sans exprimer son opinion.

Le ton est donc généralement neutre. Au besoin, l’auteur cite des sources, qui, elles, peuvent interpréter les faits (vocabulaire connoté).

Ex. : À la suite de l’incendie qui a ravagé le théâtre de Petite-Vallée en Gaspésie, de grands évènements-bénéfice ont eu lieu, car, comme l’affirme Michel Rivard, encourager la reconstruction de Petite-Vallée, c’est encourager la chanson québécoise.

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• L’auteur peut utiliser des marques de modalité dans son texte, même s’il adopte un point de vue objectif. Dans ce cas, elles ne lui servent pas à donner son opinion, mais plutôt à communiquer avec justesse ce dont il a été témoin.

Ex. : Le 25 août dernier, nous avons vu le cœur des artistes, des résidents locaux et des festivaliers se fracasser alors que les flammes ravageaient leur si précieux théâtre, celui de Petite-Vallée.

• L’utilisation de propos rapportés pertinents donne de la crédibilité aux informations que contient le texte journalistique. De plus, les citations de témoins d’un évènement peuvent augmenter le réalisme du texte.

La majorité des journalistes se spécialisent dans un domaine en particulier.

Ainsi, ils apprennent à le connaître en profondeur et à utiliser avec aisance le vocabulaire qui lui est propre.

Si la nouvelle journalistique, le compte rendu et le reportage sont neutres, les textes d’opinion (chronique, critique et éditorial) sont plutôt engagés : leurs auteurs y font part d’un point de vue subjectif et y utilisent un vocabulaire connoté.

VOIR L’énonciateur et son point de vue Page 3 VOIR Les discours rapportés Page 4

• Un texte journalistique peut avoir une portée : – locale ou régionale. Il traite alors d’un sujet concernant une région limitée (BasseCôte-Nord, Val-d’Or, Victoriaville, Gaspé, etc.), et surtout les habitants de cette région ; Ex. : L’arrivée du Dr Yann Perchoc au Centre de santé de Témiscaming a été accueillie avec soulagement par la communauté de cette ville de l’Abitibi-Témiscamingue.

– nationale. Il traite alors d’un sujet concernant tous les habitants du pays où on la diffuse, par exemple un sujet qui touche les Canadiens ; Ex. : Le projet de loi fédéral C-14 sur l’aide médicale à mourir a été adopté par le Sénat canadien à 44 voix contre 28.

– internationale. Il traite alors d’un sujet concernant une région hors du pays où on la diffuse (la Grande-Bretagne, la Chine, le Maroc, les Seychelles, la Colombie, etc.) ou qui a un impact sur la population mondiale.

Ex. : L’être humain se serait installé en Amérique il y a 130 000 ans selon de récentes découvertes réalisées en Californie.

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LE TEXTE JOURNALISTIQUE

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7.3 L’organisation du texte journalistique • Dans son texte, un journaliste livre les informations selon la structure de la pyramide inversée, c’est-à-dire qu’il place les plus importantes au début, puis ajoute les autres dans un ordre décroissant d’importance.

VOIR Texte modèle à compléter, page 54

L’amorce • Le titre et le chapeau Le corps (ou développement) • Les intertitres et les paragraphes • Si l’espace le permet, ajout d’informations complémentaires

Qui ?, quoi ?, quand ? et où ?

Comment ? et pourquoi ?

Rappels historiques, faits semblables, etc.

La conclusion (souvent absente) • Un court paragraphe pour clore le sujet

– Le chapeau est le premier paragraphe du texte. Habituellement en caractères gras, il résume l’essentiel de la nouvelle. On y trouve les informations les plus importantes, qui répondent généralement aux questions qui ?, quoi ?, quand ? et où ?.

Ex. : Des dizaines d’humoristes québécois annoncent la création en mode coopératif du Festival du rire de Montréal. Ce nouvel évènement devrait avoir lieu à Montréal dès l’été prochain.

• Le corps du texte, qui peut comprendre un ou plusieurs paragraphes, apporte des précisions et des nuances aux informations énoncées dans le chapeau. Dans un long article, des intertitres annoncent les diverses sections.

– La séquence dominante d’un article qui expose des faits ou rapporte le déroulement d’un évènement est généralement descriptive. Chaque paragraphe présente alors un aspect du sujet, revenant sur les réponses aux questions qui ?, quoi ?, quand ?, où ? et comment ?.

– Quelle que soit sa séquence dominante, un article peut aussi comprendre des séquences secondaires descriptives, explicatives ou justificatives. Ce dernier type de séquence est utile surtout lorsque l’auteur veut justifier un propos, un point de vue ou une appréciation.

Ex. : Espoir dans la lutte contre l’Ebola : un vaccin expérimental contre le virus s’est avéré efficace à 100 % au cours des 10 jours suivant son administration. [Cet essai clinique a été réalisé en 2015 grâce à une coopération internationale comprenant l’Organisation mondiale de la santé et des experts de nombreux pays. C’est grâce à cette collaboration que le vaccin a pu être testé sur le terrain en moins d’un an, alors qu’il faut généralement une dizaine d’années pour atteindre ce stade de développement.] [séquence explicative] – Enfin, si l’espace le permet, l’article comprend des informations complémentaires, telles qu’une mise en contexte, un rappel des faits historiques, politiques et géographiques, etc., qui aideront le lecteur à mieux comprendre le sujet.

Ex. : Rappelons qu’en 2014, l’Organisation mondiale de la santé avait été critiquée pour avoir tardé à réagir dans le dossier de l’épidémie d’Ebola, qui touchait plusieurs pays d’Afrique.

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DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Le titre d’un article commence toujours par une majuscule, mais ne se termine jamais par un point, sauf lorsqu’il s’agit d’une question ou d’une exclamation.

• L’amorce est toujours au début d’un texte journalistique.

– Le titre, qui résume le sujet du texte, est souvent accrocheur afin d’attirer l’attention du lecteur.

Ex. : Un nouveau festival d’humour en 2018 ?

NOM

GROUPE

7.4 Les procédés journalistiques • Les procédés suivants sont souvent utilisés dans l’ensemble des textes journalistiques.

PROCÉDÉS

Les marques non linguistiques • Titre, chapeau, intertitres • Caractères de différentes grosseurs • Extrait du texte mis en évidence

EXEMPLES

GSP refuse de dire s’il défendra son titre Le nouveau champion des poids moyens ne sait pas ce que l’avenir lui réserve Durant une conférence téléphonique qu’il a donnée quelques jours après avoir remporté le titre de l’UFC, Georges St-Pierre est demeuré vague au sujet de son avenir.

Les images • Photo, graphique, tableau, carte géographique, etc.

Le combattant Georges St-Pierre

La situation dans l’espace Indices de lieu qui permettent de situer les éléments marquants

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La situation dans le temps Indices de temps qui permettent de situer les éléments marquants Les discours direct et indirect Citations, propos rapportés (professionnels, spécialistes, artistes, athlètes, politiciens, témoins, victimes) et leur source Les données chiffrées Nombres (de jours, d’objets, de parutions, etc.), distances, pourcentages, statistiques, etc., provenant de recherches scientifiques, de sondages, d’études, de comptes rendus, etc.

La comparaison Rapprochement de réalités à l’aide d’un terme comparatif afin de mettre en évidence leurs ressemblances ou leurs différences La reformulation Reprise d’un énoncé, d’un concept ou d’une idée dans un vocabulaire différent

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L’ex-lanceur étoile des Blue Jays de Toronto Roy Halladay est décédé après que son avion se fut abîmé dans le golfe du Mexique, près de la ville de Holiday. Il était un des meilleurs lanceurs de sa génération.

Né en 1977, Halladay a gagné le trophée Cy Young remis au meilleur lanceur en 2010. Cette même année, il réussit en mai le 20e match parfait de l’histoire du baseball majeur, puis devient en octobre l’un des deux lanceurs qui ont réussi un match sans point ni coup sûr en séries éliminatoires. « Il était une source d’inspiration », a mentionné l’ex-directeur général des Blue Jays, Gord Ash, à propos de Roy Halladay.

En patinage de vitesse, les Néerlandais ont écrasé la concurrence aux Jeux olympiques de Sotchi, gagnant 8 des 12 médailles d’or, remportant un total de 23 médailles et montant sur le podium dans toutes les épreuves.

Sur la glace, Sven Kramer a remporté la première épreuve de patinage de vitesse. Ce Néerlandais de 27 ans est considéré comme le meilleur patineur de l’histoire avec ses six titres de champion du monde toutes distances.

Pour la première fois, on a pu voir à Sotchi des athlètes olympiques s’affronter en slopstyle, c’est-à-dire effectuer en ski ou en planche à neige des figures acrobatiques sur une piste spécialement aménagée.

LE TEXTE JOURNALISTIQUE

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Corrigé p. 169

7.6 Des genres de textes journalistiques A Le compte rendu d’un évènement • Le compte rendu d’un évènement exprime à l’occasion un point de vue subjectif, c’est-à-dire que l’auteur y fait parfois part d’une critique en ciblant des aspects positifs ou négatifs de l’évènement. Ainsi, même quand le point de vue qu’on y trouve semble neutre, le vocabulaire peut y être connoté, soit favorablement (à valeur méliorative), soit défavorablement (à valeur péjorative).

1

Lisez le texte suivant. Durant votre lecture, annotez-le afin d’être en mesure de l’analyser. a) Dans la marge, inscrivez les mots-clés qui vous semblent pertinents et notez la définition des mots que vous avez cherchés dans un dictionnaire. b) Identifiez l’amorce et le corps du texte à l’aide d’accolades dans la marge. c) Encadrez les autres éléments qui servent à l’organisation du texte. d) Soulignez d’un trait les discours rapportés et de deux traits le vocabulaire connoté.

Envoye-la ta garnotte : t’as du visou !

8 septembre 2015 | Dominic Marier, chroniqueur | Activités culturelles Guillaume Boudrias-Plouffe, cet artiste passionné par la culture populaire et le patrimoine, occupe l’espace du Centre d’exposition de la gare de Rivière-Rouge, dans les Laurentides, 5

du 8 septembre au 3 novembre prochain.

Le titre de l’installation : Envoye-la ta garnotte !

Transmission de récits et de savoir-faire

Vernissage Inauguration d’une exposition d’art.

Dès mon arrivée au vernissage de l’installation de Guillaume Boudrias-Plouffe, j’ai souri en apercevant, devant le Centre, 10

un assemblage paysager où trônaient Garoche et Pantouf, deux biches de plâtre, assises sur de fausses roches entourées de laine acrylique, plus communément appelée phentex. Ça donnait le ton. À l’intérieur du centre, nous avons pu admirer des roches flottantes, construites à l’aide de procédés de fabrication d’agrégats, c’est-à-dire d’objets constitués de divers

15

éléments adhérant solidement les uns aux autres ; des bouts de plafond en stuc, ces fameuses pointes de plâtre tellement en vogue il y a quelques décennies pour décorer les maisons ; des dentelles et tricots de phentex ; des performances de l’artiste manipulant sa souffleuse à brillants… Le tout dans une ambiance sonore évocatrice de mémoire, de récits et de manières de faire.

20

En fait, cette exposition rend principalement hommage à son grand-père, Mendoza Boudrias, originaire de Rivière-Rouge, et revisite ses techniques de maçonnerie et

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DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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Garnotte Lancer robuste, tir puissant (au hockey, au baseball, au ballon-chasseur, etc.).

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de plâtrerie. Ce grand-père, qui a décoré une grande partie des maisons des Laurentides, employait, entre autres, des procédés de fabrication d’agrégats pour construire les revêtements de murs extérieurs imitant la pierre.

25

Sans cesse, je souriais avec nostalgie, entouré de tradition et de modernité. Au-delà des œuvres, que certains pourraient qualifier de quétaines, il y avait un récit, une mémoire respectueuse, un brin de folie, une amusante et touchante galerie du patrimoine populaire. Et l’artiste était là, agissant selon de traditionnels savoir-faire, racontant des souvenirs, incarnant cet art de la maçonnerie qui se perd.

30

Un ravaudeux d’histoires Dans ce processus de transmission, c’est la richesse des rencontres qui passionne le plus l’artiste, qui constitue sa matière première. « Toutes les facettes de mes travaux

Ravaudeux Syn. de ravaudeur, personne qui rapièce, raccommode, répare en cousant.

sont reliées de près ou de loin à des éléments d’une culture principalement langagière (récits, expressions familières, gestes, objets ou savoir-faire vernaculaires). Ainsi, 35

Vernaculaire Propre à un pays, à une région, à une communauté.

j’actualise et mets en valeur à ma façon la transmission d’un « patrimoine culturel immatériel », qui n’est pourtant pas encore considéré comme tel », raconte l’artiste lors du vernissage.

Cet artiste contemporain, récipiendaire de plusieurs prix et bourses, a participé à de nombreuses expositions au Canada comme en France. Rappelons les titres

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de quelques-unes d’entre elles : Pas d’chicane dans ma cabane !, Parti en boucane !, Toute faite à mitaine… On comprend pourquoi Guillaume Boudrias-Plouffe se donne le titre de ravaudeux d’histoires. « Je me suis inventé un métier. Je vais chercher dans le folklore, le patrimoine, l’histoire ou les anecdotes, et je réactualise ça.

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Finalement, j’ai décidé d’être un ravaudeux d’histoires. » MARIER, Dominic. « Envoye-la ta garnotte : t’as du visou ! », Le Journal entre parenthèses, Montréal, 8 septembre 2015.

Analyser LE texte 2

Quel est le sujet de ce texte ?

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LE TEXTE JOURNALISTIQUE

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Consultez votre enseignante ou enseignant pour faire vérifier vos réponses des pages 70 à 78.

Lisez ce texte avant de commencer la tâche complexe décrite à la page 73.

Une collaboration spéciale de Louise-Marie Bédard

Journaliste et romancière, auteure de suspenses, née au sein d’une famille de grands voyageurs, pour lesquels parcourir le même circuit deux fois, à moins d’une invitation spéciale, voire d’une obligation professionnelle, est impensable, et passionnée de voyages hors des sentiers battus, imaginez un peu ma surprise 5

quand, en cherchant une destination nouvelle, je suis arrivée sur l’offre de Voyages Traditours, un Voyage Mystère […] ! Ma curiosité piquée, je souhaitais ardemment rencontrer l’instigateur de ce concept pour le moins novateur. J’ai beaucoup voyagé depuis l’adolescence, mais je n’avais encore jamais mis les pieds dans une agence de voyages. Ignorance ou préjugé tenace, j’avais tenu pour acquis

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que les voyages organisés étaient conçus pour les non-initiés.

Pourtant, pour toutes les destinations où je ne suis jamais allée, c’est ce que je suis ! Par ailleurs, je mentirais si je prétendais que toutes mes aventures à l’étranger ont été bien inspirées ou bien guidées…

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DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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le secret le mieux gardé de Traditours

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GROUPE

À preuve, le guide qui avait pour mandat de me conduire dans le désert de San Luis, 15

au Mexique, à 50 km de toute civilisation, et de revenir me chercher 3 jours plus tard n’est jamais revenu ! Il faut dire que j’avais déjà acquitté en totalité le coût du voyage aller-retour en camionnette… Bref, au retour, j’ai fait le voyage à pied en portant sur mon dos tout mon attirail de camping ! […]

Aujourd’hui, malgré mon excellente forme physique, le cap de la cinquantaine

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traversé, je reconsidère mon point de vue sur les voyages organisés. Pour autant que l’organisateur soit Voyages Traditours !

Long préambule pour vous présenter cette destination pour le moins énigmatique.

En 2010, au lancement de sa troisième édition, le fameux Voyage Mystère […] suscite encore une fois un véritable engouement ! Cette destination inconnue,

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un vrai suspense qui captive, fait rêver et tient en haleine celles et ceux, nombreux, qui l’achètent les yeux fermés, a tôt fait de devenir le best-seller de l’agence Voyages Traditours. […]

Le 4 novembre 2010, des voyageurs s’embarqueront ainsi pour une aventure de 17 jours, mais aucun ne saura où il aboutira sur la planète. L’excitation sera

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à son comble, comme à une véritable chasse au trésor, quand on sait qu’on touche presque au but ! […]

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Un jeu où tout le monde gagne !

Au départ, les joueurs savent qu’ils ne risquent rien. Chez Voyages Traditours, dont l’excellente réputation n’est plus à faire, tous les billets sont gagnants, peu 35

importe la destination à travers le monde. À tout coup, on mise juste, puisque, pour tous les circuits sans distinction, connus ou non, on innove, on sort des sentiers battus, on est exclusif ! À ce chapitre, le jeu en vaut toujours la chandelle.

Ensuite, chacun sait que le Voyage Mystère ne correspond pas à du déjà vu.

Jacques Rodier y veille ! Il connaît bien ses voyageurs, ce globe-trotteur infatigable,

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friand de parcours inédits, surprenants et atypiques, étant aussi passionné par ses expéditions et sa quête de circuits exclusifs que par ceux des autres, et ce, sur tous les continents. Son attention pour chacun de ses clients est remarquable.

Depuis 1999, Jacques et son équipe partagent leur passion du voyage et de la découverte avec la même ferveur. L’entreprise grandit, mais demeure fidèle à sa

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mission première. Et pour le client, avoir une relation directe avec l’organisateur du voyage représente sans conteste une valeur sûre. Passer par un intermédiaire ne nous donne certes pas l’assurance d’être aussi bien servis.

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À VOUS DE JOUER !

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GROUPE

Enfin, comme le disait si bien Christophe Colomb : « On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va »… Sauf que, dans cette aventure, le maître d’œuvre 50

sait, lui, où il vous amène. Il est rassurant de savoir que, si cet Indiana Jones a pris des risques en explorant le vaste territoire cible, pour lequel il a conçu un circuit exceptionnel, on ne court pour sa part aucun danger en suivant ses traces !

Un concept né du hasard !

Les plus grandes découvertes, c’est connu, ont rarement été planifiées. À l’origine, 55

il y a souvent eu un doute, une confusion, une erreur, un hasard… À l’automne 2006, Jacques Rodier, dont les habitués connaissent bien le sens de l’humour, avait une tâche urgente à terminer quand, à des clients de passage au bureau de Laval qui lui demandèrent sur quelle destination fabuleuse il œuvrait cette fois-ci, il lança à la blague : « C’est un secret ! »

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À son plus grand étonnement, ces clients lui annoncèrent aussitôt leur intention de s’inscrire. Leur curiosité aiguisée par ce voyage qui prenait toutes les allures d’un vrai suspense, ils ne tardèrent pas à susciter le vif intérêt de plusieurs autres voyageurs pour cette destination inconnue.

Pris au jeu, Jacques poursuivit sur sa lancée en entretenant le mystère. Un seul

65

indice : « C’est une prescription contre l’hiver ! » Le bouche-à-oreille allant bon train, Voyages Traditours reçut pas moins de soixante demandes d’inscription pour cette tout au plus, pour ce nouveau concept. Ce vif succès dès la première édition du Voyage Mystère n’est pas, quant à lui, un mystère ! L’équipe de Voyages Traditours

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a de longue date fait ses preuves, en misant toujours sur l’authenticité, l’intégrité et la qualité. […] Quelle sera la destination sélectionnée afin de nous faire rêver toujours un peu plus ? Désolée de vous décevoir, mais toutes mes stratégies et mes tactiques éprouvées pour percer ce mystère ont échoué… Un à zéro pour Jacques Rodier !

75

Enfin, jusqu’à présent…

BÉDARD, Louise-Marie. « Voyage Mystère : le secret le mieux gardé de Traditours », Voyages Traditours, Québec, 2011, [En ligne].

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DES TEXTES ET DES CONTEXTES

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mystérieuse destination ! On avait songé au départ à une vingtaine de participants,

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GROUPE

Description de la tâche complexe Après avoir lu le publireportage à propos de ce Voyage Mystère, vous sentez que vous devez absolument vous y inscrire avec votre plus proche complice. Vous lui écrirez donc un message qui lui donnera envie de se joindre à vous. Cette personne doit sentir à quel point vous tenez à ce qu’elle accepte de vivre avec vous cette folle aventure. Votre message doit donc être éloquent, inspirant, persuasif afin de rendre compte efficacement de votre désir et de votre détermination.

Vous devez choisir le genre du texte parmi les suivants : compte rendu, publireportage, lettre incitative ou nouvelle journalistique. Ce texte d’environ 300 mots doit être rédigé en français standard et doit respecter le genre choisi. De plus il doit convaincre votre complice de vous accompagner dans ce Voyage Mystère.

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Analyser LE texte 2

Prenez le temps de relire le texte de la page 70 et de l’annoter.

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Notez les éléments de la situation de communication qu’il contient et qui pourraient vous inspirer pour écrire votre texte.

4

Quels autres aspects des voyages ne sont pas mentionnés dans ce texte, mais qu’il serait intéressant d’aborder dans le vôtre?

5

Notez les informations qui vous semblent nécessaires pour rédiger votre propre texte. Voici des exemples de questions à se poser : Qu’est-ce qui peut m’inciter à faire un tel voyage ?

Quelles informations attireront l’attention de la personne qui m’accompagnera ? Lesquelles attiseront son intérêt ? Avec quelles informations arriverai-je à convaincre cette personne de m’accompagner ?

6

a) Trouvez au moins deux textes supplémentaires qui traitent des voyages vers des destinations rares ou inhabituelles. b) Dans ces textes, repérez tout ce qui vous semble nécessaire pour rédiger votre propre texte et notez-le dans la deuxième partie du tableau du numéro 7.

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À VOUS DE JOUER !

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6 VOIR La conjugaison Page 113

6.1 Les caractéristiques du verbe • Le verbe a la particularité de se conjuguer : il peut varier selon la personne (1re, 2e ou 3e), le nombre (singulier ou pluriel), le temps (passé, présent, futur ) et le mode (indicatif, subjonctif, etc.).

Une locution verbale est une expression construite avec un verbe et un autre mot, mais exprimant une seule idée.

Ex. : faire preuve (de), avoir droit (à), etc.

• Le verbe est un receveur d’accord. Il s’accorde avec le sujet.

Ex. : « Le rire est la musique la plus civilisée du monde », aurait dit l’acteur Peter Ustinov.

• Le verbe attributif se construit avec un attribut du sujet. Les principaux verbes attributifs sont : être, paraître, sembler, devenir, demeurer et rester, et les locutions verbales avoir l’air, passer pour.

Ex. : Le rire demeure bienfaisant : il passe pour un médecin de l’âme.

• Le verbe toujours impersonnel (ou essentiellement impersonnel) est un verbe qui se conjugue uniquement à la 3e personne du singulier. Son sujet est le pronom impersonnel il, qui ne désigne aucune réalité. En font partie les verbes de météorologie (pleuvoir, grêler, neiger, etc.) et des verbes et locutions comme falloir, s’agir (de), être question (de).

Ex. : Il s’agit d’une mauvaise blague, qui ne fait rire personne.

Pour vérifier si un verbe est attributif, on le remplace par le verbe être.

Ex. : Ton rire paraît forcé.

Ton rire est forcé.

• Certains verbes, comme suffire, rester, arriver, exister, sont occasionnellement impersonnels : ils sont alors employés avec le pronom impersonnel il, qui ne désigne aucune réalité. Dans d’autres contextes, ces mêmes verbes ont un autre sujet et peuvent se conjuguer à d’autres personnes.

Ex. : Il jaillissait de la salle des rires contagieux. (construction impersonnelle)

Des rires contagieux jaillissaient de la salle. (construction personnelle)

VOIR Des phrases à construction particulière Page 83

Pour savoir si un verbe est personnel ou impersonnel, on remplace le pronom il par elle, par on ou par un prénom. Si la phrase devient illogique, le verbe est impersonnel.

Ex. : Il lui arrive de rire.

Marc lui arrive de rire.

Il arrive en riant.

Elle arrive en riant.

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LE GROUPE DU VERBE (GV)

1

Indiquez si les verbes soulignés sont personnels (P) ou impersonnels (I). Puis, justifiez votre réponse.

P I

Ex. : Le rire ne s’apprend pas : il semble inné.

Le sujet de semble est le pronom personnel il, qui représente le rire.

a) Le rire serait le propre de l’être humain, mais il est aussi le propre des primates !

b) Chaque personne a son propre rire, comme une signature vocale.

c) Il existe toutes sortes de rires : on rit de bon cœur, dans sa barbe, jaune, aux larmes…

d) Si le rire n’existait pas, il faudrait l’inventer.

e) Beaucoup d’enfants rient quand il neige pour la première fois.

LA GRAMMAIRE DE LA PHRASE

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Corrigé p. 180

6.2 Les fonctions et les constructions du GV • Le GV a comme noyau un verbe conjugué à un mode personnel (l’indicatif, l’impératif ou le subjonctif). Il remplit la fonction de prédicat dans la phrase.

Ex. : Ces personnes semblent tellement sérieuses ! Il faudrait les dérider un peu.

VOIR La phrase de base Page 80

• Le GVpart a comme noyau un verbe au participe présent ou au participe présent composé.

Ex. : Ne pouvant se retenir, elle éclata de rire. Ayant repris son sérieux, elle se sentit gênée.

Participe présent

Participe présent composé

– Le GVpart a la fonction de prédicat et son sujet est exprimé quand il a la valeur d’un GV. Ex. : Le film étant terminé, nous sommes sortis du cinéma, remplis de joie.

– Le GVpart a la fonction de complément du nom ou du pronom quand il a la valeur d’un GAdj ou est l’équivalent d’une subordonnée relative.

Ex. : Le bouffon jouant du tuba nous a fait rire. Jouant du tuba, il nous a fait rire.

= Le bouffon qui jouait du tuba nous a fait rire.

• Le GV, le GVinf et le GVpart peuvent être formés d’un verbe seul ou d’un verbe accompagné d’une ou de plusieurs expansions. En voici différentes constructions : – V seul – V + GN – Pron + V – V + GPrép – V + GAdv – V + GAdj – V + GVinf – V + Sub. complétive

2

VOIR La subordonnée complétive Page 131

Mettez les GVpart entre crochets. Puis, précisez leur construction et leur fonction.

Ex. : Simples d’esprit ou comédiens [simulant la folie], les fous du roi amusent les cours d’Europe.

Construction : V + GN Fonction : Prédicat a) Sa liberté d’expression étant immense , le fou du roi passe des devinettes aux histoires , des sarcasmes aux chansons .

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Construction :

Fonction :

b) Les nobles craignent certains fous se moquant de leurs travers .

Construction :

Fonction :

c) Sachant que les fous ont le droit de tout dire , les nobles s’en méfient , surtout devant le roi .

Construction :

Fonction :

d) Exerçant la fonction de bouffon , Jeanne la Folle accompagne l’épouse d’Henri VIII .

Construction :

Fonction :

e) Les bouffons aimant divertir la cour , ils développent de multiples talents .

3

Construction :

Fonction :

Complétez le GV des phrases en y ajoutant des expansions respectant la construction entre parenthèses. a) (V + GPrép) Nous nous retrouverons

.

b) (V + Sub. complétive) Je crois

.

c) (V + GAdv + GN) Elle écoute

.

d) (Pron + V + GVinf) Hier, je FRA-3104-1

ai entendu

.

Le GVinf a comme noyau un verbe à l’infinitif présent ou passé.

Ex. : « Qui ne sait pas rire ne doit pas être pris au sérieux. » (Thomas Bernhard)

LE GROUPE DU VERBE (GV)

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LE CORRIGÉ

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LE GROUPE DU VERBE (GV)

groupe

re

e

e

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e) Beaucoup d’enfants rient quand il neige pour la première fois.

Le sujet de neige est le pronom impersonnel il, qui ne désigne aucune réalité.

d) Si le rire n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Le sujet de faudrait est le pronom impersonnel il, qui ne désigne aucune réalité.

c) Il existe toutes sortes de rires : on rit de bon cœur, dans sa barbe, jaune, aux larmes…

Le sujet de existe est le pronom impersonnel il, qui ne désigne aucune réalité.

b) Chaque personne a son propre rire, comme une signature vocale.

Le sujet de a est Chaque personne.

a) Le rire serait le propre de l’être humain, mais il est aussi le propre des primates !

Le sujet de est est le pronom personnel il, qui représente le rire.

Ex. : Le rire ne s’apprend pas : il semble inné.

Le sujet de semble est le pronom personnel il, qui représente le rire.

P

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I

Indiquez si les verbes soulignés sont personnels (P) ou impersonnels (I). Puis, justifiez votre réponse.

• Certains verbes, comme suffire, rester, arriver, exister, sont occasionnellement impersonnels : ils sont alors employés avec le pronom impersonnel il, qui ne désigne aucune réalité. Dans d’autres contextes, ces mêmes verbes ont un autre sujet et peuvent se conjuguer à d’autres personnes.

Ex. : Il jaillissait de la salle des rires contagieux. (construction impersonnelle) Des rires contagieux jaillissaient de la salle. (construction personnelle)

• Le verbe toujours impersonnel (ou essentiellement impersonnel) est un verbe qui se conjugue uniquement à la 3e personne du singulier. Son sujet est le pronom impersonnel il, qui ne désigne aucune réalité. En font partie les verbes de météorologie (pleuvoir ( , grêler, neiger, etc.) et des verbes et locutions comme falloir, s’agir (de), être question (de).

Ex. : Il s’agit d’une mauvaise blague, qui ne fait rire personne.

• Le verbe attributif se construit avec un attribut du sujet sujet. Les principaux verbes attributifs sont : être, paraître, sembler, devenir, demeurer et rester, et les locutions verbales avoir l’air, passer pour.

Ex. : Le rire demeure bienfaisant : il passe pour un médecin de l’âme.

• Le verbe est un receveur d’accord. Il s’accorde avec le sujet sujet.

Ex. : « Le rire est la musique la plus civilisée du monde », aurait dit l’acteur Peter Ustinov.

• Le verbe a la particularité de se conjuguer : il peut varier selon la personne (1 , 2 ou 3 ), le nombre (singulier ou pluriel), le temps (passé, présent, futur ) et le mode (indicatif, subjonctif, etc.).

6.1 Les caractéristiques du verbe

6

LA grAMMAIre De LA phrAse

Pour savoir si un verbe est personnel ou impersonnel, on remplace le pronom il par elle, par on ou par un prénom. Si la phrase devient illogique, le verbe est impersonnel.

Ex. : Il lui arrive de rire.

Marc lui arrive de rire.

Il arrive en riant.

Elle arrive en riant.

Coup de

Voir Des phrases à construction particulière page 83

Pour vérifier si un verbe est attributif, on le remplace attributif par le verbe être.

Ex. : Ton rire paraît forcé.

Ton rire est forcé.

Le saviez-vous ?

Une locution verbale est une expression construite avec un verbe et un autre mot, mais exprimant une seule idée.

Ex. : faire preuve (de), avoir droit (à), etc.

Le saviez-vous ?

Voir La conjugaison page 113

✔

nom

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groupe

c) (V + GAdv + GN) Elle écoute silencieusement mon histoire vous d) (Pron + V + GVinf) Hier, je ai entendu

rire

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Le GVinf a comme noyau un verbe à l’infinitif présent ou passé.

Ex. : « Qui ne sait pas rire ne doit pas être pris au sérieux. » (Thomas Bernhard)

Coup de

pouce

Voir La subordonnée complétive page 131

Le groupe Du verBe (gv)

.

.

Complétez le GV des phrases en y ajoutant des expansions respectant la construction entre parenthèses.

Ex. de réponses : a) (V + GPrép) Nous nous retrouverons dans la salle . b) (V + Sub. complétive) Je crois qu’il nous raconte des histoires .

e) Les bouffons aimant divertir divertir la cour divertir cour ] , ils développent de multiples talents . cour [ Construction : V + GVinf Fonction : Prédicat

✔

Voir La phrase de base page 80

d)[Exerçant la fonction de bouffon , Jeanne la Folle accompagne l’épouse ] d’Henri VIII .

Construction : V + GN Fonction : Compl. détaché du N Jeanne la Folle

c)[Sachant que les fous ont le droit de tout dire , les nobles s’en méfient , ] surtout devant le roi .

Construction : V + Sub. complétive Fonction : Compl. détaché du N nobles

b) Les nobles craignent certains fous se moquant de leurs travers . [ ] Construction : V + GPrép Fonction : Compl. du N fous

a) Sa liberté d’expression étant immense , le fou du roi passe des devinettes [ ] aux histoires , des sarcasmes aux aux aux chansons . aux Construction : V + GAdj Fonction : Prédicat

Ex. : Simples d’esprit ou comédiens [[simulant la folie], les fous du roi amusent les cours d’Europe.

Construction : V + GN Fonction : Prédicat

Mettez les GVpart entre crochets. Puis, précisez leur construction et leur fonction.

• Le GV, le GVinf et le GVpart peuvent être formés d’un verbe seul ou d’un verbe accompagné d’une ou de plusieurs expansions. En voici différentes constructions : – V seul – V + GN – Pron + V – V + GPrép – V + GAdv GAdv – V + GAdj – V + GVinf – V + Sub. complétive

– Le GVpart a la fonction de complément du nom ou du pronom quand il a la valeur d’un GAdj ou est l’équivalent d’une subordonnée relative.

Ex. : Le bouffon jouant du tuba nous a fait rire. Jouant du tuba, il nous a fait rire. = Le bouffon qui jouait du tuba nous a fait rire.

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3

2

Participe présent composé

– Le GVpart a la fonction de prédicat et son sujet est exprimé quand il a la valeur d’un GV. Ex. : Le film étant terminé, nous sommes sortis du cinéma, remplis de joie.

Participe présent

• Le GVpart a comme noyau un verbe au participe présent ou au participe présent composé composé.

Ex. : Ne pouvant se retenir, elle éclata de rire. Ayant repris son sérieux, elle se sentit gênée.

• Le GV a comme noyau un verbe conjugué à un mode personnel (l’indicatif, l’impératif ou le subjonctif). Il remplit la fonction de prédicat dans la phrase.

Ex. : Ces personnes semblent tellement sérieuses ! Il faudrait les dérider un peu.

6.2 Les fonctions et les constructions du GV

nom

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LE CORRIGÉ

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Corrigé p. 181

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4

groupe

Pron

GVinf

Sub. complétive

Pron

GAdv

Sub. complétive

Pron

GVinf

GAdv

GPrép

compl. ind. e) Keaton est parvenu à une inventivité spectaculaire et inégalée.

GPrép

compl. dir. d) Acrobate et téméraire, il exécutait des cascades extrêmes dans tous ses films. GN

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GPrép

compl. ind. b) Je songe aussi à te faire voir les films de Buster Keaton.

compl. dir. c) Keaton, surnommé «l’homme qui ne rit jamais», affichait son visage impassible. GN

Sub. complétive

compl. dir. a) J’ai appris que Chaplin avait joué dans plus de 80 films.

Dans chaque phrase, encadrez le complément direct ou indirect du verbe en gras et identifiez-le au-dessus. Puis, précisez sa construction. compl. dir.

GVinf Ex. : Tu aimerais voir ce film de Charlie Chaplin ?

Ex. : Ma petite dernière s’amuse follement en regardant Chaplin. Elle rit sans arrêt.

GAdv

• Le modificateur du verbe est une expansion qui modifie ou nuance le sens du verbe.

Il est souvent constitué d’un GAdv ou d’un GPrép.

Ex. : Il paraît de bonne humeur. Il l’est. Il semble rire de bon cœur. Il se sent vraiment mieux.

GPrép

• L’attribut du sujet, construit avec un verbe attributif, peut être constitué d’un GAdj, d’un GN, d’un GPrép, d’un pronom (le / l’, en, etc.) et, parfois, d’un GVinf ou d’un GAdv.

– Dans la phrase impérative, les pronoms sont placés après le verbe et sont précédés d’un trait d’union. Le complément direct précède généralement le complément indirect.

Raconte-la-nous.

Dis-y.

Dis-le-lui.

Parle-lui-en.

Ex. : Raconte-nous-la.

• Dans le GV, l’ordre des pronoms compléments direct et indirect peut dépendre du mode du verbe.

Ex. : Tu racontes ton aventure à notre groupe.

Tu nous la racontes. (mode indicatif) → Raconte-la-nous. (mode impératif)

Ex. : Je vais au cinéma. J’y vais. Je vais là-bas (= à cet endroit). Il se réjouit que je vienne.

GPrép

• Le complément indirect peut être constitué d’un GPrép, d’un pronom (lui, leur, y, en, etc.), d’un GAdv ou d’une subordonnée complétive.

Ex. : Il veut du bonheur. Il en veut. Il veut te faire rire. Il veut que tu ries.

GN

• Le complément direct peut être constitué d’un GN, d’un pronom (le / l’, la / l’, les, en, etc.), d’un GVinf ou d’une subordonnée complétive.

• Les expansions du verbe peuvent avoir différentes fonctions : complément direct, complément indirect, attribut du sujet ou modificateur du verbe.

6.3 Les fonctions dans le GV

LA grAMMAIre De LA phrAse

Charlie Chaplin, dans l’un de ses plus grands films, Les lumières de la ville (1931)

Le GAdv ne… pas ne modifie pas le verbe.

Il exerce le rôle de marqueur négatif : il permet de transformer une phrase positive en phrase négative.

Le saviez-vous ?

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Attribut du sujet Attribut du sujet Complément direct

b) Si, au départ, les gags étaient plus ou moins drôles, ils le sont vite devenus. c) Les artistes du cinéma burlesque sont des génies.

Je suis convaincu qu’ils le sont. d) De plus, ils ont créé du bonheur et du rire.

En tout cas, ils m’en ont donné.

en contre

c) Ils ont gardé ma mère (en, sous) d) Elle prenait un sirop (contre, pour) mais elle toussait encore.

la toux depuis une semaine,

observation dans un petit hôpital.

dans a) J’ai bien aimé le film burlesque que j’ai vu (dans, sur) l’avion. à moi : tu l’adoreras, toi aussi. b) Tu peux te fier (à, sur)

Choisissez la préposition qui convient dans chaque phrase.

groupe

Corrigé p. 181

107

Les dictionnaires indiquent les constructions des verbes : • tr. dir. (transitif direct = il commande un complément direct) ; • tr. ind. (transitif indirect = il commande un complément indirect) ; • intr. (intransitif = il ne peut pas avoir de complément direct ou indirect) ; • absolument (transitif, mais le complément est sous-entendu).

Le saviez-vous ?

Buster Keaton, vers 1939

✔

Le groupe Du verBe (gv)

– Pour choisir la bonne préposition selon le sens du verbe, il faut consulter un dictionnaire.

Ex. : écrire v. tr. dir.

I 1. Tracer les signes qui représentent les mots. Écrire l’alphabet.

(Absolument) Écrire au stylo.

2. Rédiger, correspondre. Écrire un texto (à qqn).

V. tr. ind. Écrire à qqn. Il écrit à sa mère. Je lui ai écrit.

II 1. Rendre compte au moyen d’un texte. (Absolument) Elle écrit rapidement.

V. tr. ind. Écrire sur (un sujet). Écrire sur l’histoire de la culture.

2. Composer une œuvre, un texte. Écrire un texte journalistique, un roman.

3. Composer une œuvre musicale. Écrire un concerto.

• Le choix d’une préposition entraîne souvent des erreurs.

Ex. : vivre en campagne vivre à la campagne

• La préposition est souvent commandée par le verbe qui la précède.

Ex. : renoncer à : Il renonce à ses droits. Je renonce au projet. (au = à le)

• La préposition qui suit un verbe est choisie selon le sens à exprimer dans le contexte.

Ex. : Rire avec ses amis. Rire de ses amis.

6.4 Le choix de la préposition

e) Apprends-le-bien. Apprends-le bien.

c) Donne-le lui. Donne-le-lui. d) Vas y. Vas-y.

a) Conte leur ton histoire. Conte-leur ton histoire. b) Souhaite-moi-le. Souhaite-le-moi.

Récrivez ces phrases impératives en corrigeant les erreurs qui s’y trouvent.

Complément direct

a) Chaplin et Keaton faisaient du cinéma burlesque.

Ils l’ont grandement enrichi.

Précisez si les pronoms en gras sont complément direct ou attribut du sujet.

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La collection Parenthèse est spécialement conçue pour favoriser la réussite des adultes inscrits en Français, langue d’enseignement.

Conforme au programme de la Formation de base diversifiée, elle est directement en lien avec les Définitions du domaine d’évaluation (DDÉ).

Matériel pour l’élève Chaque cahier propose une organisation dynamique et conviviale ainsi qu’une progression logique dans l’accompagnement de l’élève.

Ainsi, le cahier Informer et exercer une influence comprend : • une planification du parcours de l’élève ; • une section (théorie et exercices) sur la grammaire du texte ; • une section sur des notions essentielles, dont Comprendre les critères d’évaluation ; • une description claire des types de textes (dont leur structure, leurs procédés et un texte modèle) ; • plusieurs textes accompagnés de démarches qui préparent l’élève à l’évaluation ; • un corrigé en minipages qui favorise l’autonomie de l’élève.

Matériel pour l’enseignant Chaque guide-corrigé propose de nombreux documents pour accompagner les élèves.

Ainsi, le guide-corrigé Informer et exercer une influence comprend : • le corrigé en couleur du cahier de l’élève ; • une SAÉ (Situation d’aide à l’évaluation) avec Guide d’administration et de correction ; • des fiches pour suivre la progression des élèves et les manifestations observables ; • un tableau de correspondance terminologique entre la grammaire nouvelle et la grammaire traditionnelle.

versions nuMériques Matériel pour l’enseignant • Pour l’animation en classe et la correction collective, la version numérique du guide-corrigé vous permet : – de projeter, d’annoter et de feuilleter le cahier de l’élève ; – d’afficher le corrigé du cahier, une réponse à la fois ou toute la page ; – d’accéder à tout le matériel reproductible ; – de partager des notes et des documents avec vos élèves ; – de corriger leurs réponses directement dans la version numérique de leur cahier (en option) ; – et de travailler dans votre matériel même sans connexion Internet.

Tout pour réussir !

Matériel pour l’élève • La version numérique du cahier permet à l’élève : – de feuilleter et d’annoter chaque page ; – d’écrire ses réponses dans son cahier ; – de travailler dans son matériel même sans connexion Internet.