ELLE Belgique - Novembre 2023

TATTOO THÉRAPIE

BELGIQUE

QUAND LA PEAU RACONTE DES HISTOIRES

® BELGIQUE - NOVEMBRE 2023 MENSUEL 5,95 €

AYA NAKAMURA

ZOË FOSTER

LA GAGNANTE DU ELLE HAIR POWER TOUR

« JE NE ME SENS PAS RESPONSABLE DE L’IMAGE QUE JE RENVOIE »

RECETTES

NOS IDÉES À DÉGUS-THÉ

SPÉCIAL

CHEVEUX BIG HAIR - DO CARE

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edito

Une discussion s’impose. Quand nous avons décidé de réaliser ce numéro spécial beauté, nous nous sommes d’abord posé la question du sens, aujourd’hui, d’une telle édition. Allons-nous donner d’énièmes recommandations en matière de tendances, de rituels et d’accessoires qui nous promettent une vie plus belle ?

Je ne pense pas qu’il existe de prescriptions en matière de beauté. Par définition, elle se veut plurielle, changeante, personnelle. Nous avons donc décidé de changer le prisme : laissons les femmes parler de leur beauté. Comment se sent-on face au miroir et que fait-on ? Évidemment, les témoignages sont bien plus riches d’enseignements et de conseils, de vie réelle, auxquels on peut s’identifier. Ou pas, c’est au choix. « Je ne me sens pas responsable d’une image que je renverrais. Tout simplement parce que je ne maîtrise pas la façon dont les autres me perçoivent », déclare la chanteuse française Aya Nakamura (p. 48) qui nous rappelle dans une interview franche et sans filtre que ça n’a pas de sens de lutter contre qui on est.

Les réponses sont à chercher ailleurs. Peut-être dans nos fragilités. « Au travers de ma musique, je veux juste qu’on me perçoive telle que je suis et montrer ma vulnérabilité », exprime Emma Bale (p. 56). L’occasion

DE QUOI J’AI L’HAIR ?

VICTORIA HUISMAN

est donc idéale de comprendre comment chacune a décidé de tirer parti de ses différences. L’article « Tattoo Therapie » (p. 72) est d’ailleurs aussi efficace qu’une séance chez le psy : « Le tatouage contribue à augmenter votre confiance en vous. Quand vous affichez un beau tatouage sur une partie de votre corps, vous vous souciez en effet moins de la graisse ou des cicatrices », explique la tatoueuse Amber Craeye.

Ce numéro est aussi un spécial cheveux, l’aboutissement d’un beau voyage qui a débuté en juin à la rencontre de nos lectrices avec le ELLE Hair Power Tour. Parce que le cheveu texturé a longtemps été stigmatisé, cinq d’entre elles nous racontent comment elles ont appris à l’accepter. « Quand je suis arrivée à Bruxelles, je n’avais plus le budget pour lisser mes cheveux, et il fallait trouver une alternative : les assumer au naturel. Mais ils étaient tellement abîmés que j’ai dû tout couper. C’est là que j’ai découvert mes cheveux pour la première fois », explique notre cover girl, Zoë Foster (p. 108). Je ne peux que m’identifier à son témoignage et remercier toutes celles qui ont décidé de confier leurs insécurités dans ce spécial beautéS et qui, par leur rayonnement et leur sincérité, nous aident également à reconnaître en nous l’évidence : en fait, j’ai l’air SUPER !

Marie Guérin, rédactrice en chef _marieguerin

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RÉDACTRICE EN CHEF

RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE

DIRECTRICE ARTISTIQUE

COORDINATRICE ELLE.BE

Marie Guérin, mgu@elle.be @_marieguerin

Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans

Iris Rombouts, iro@elle.be @imageboulevard

Jessica Fine, jfi@elle.be

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION

Rosalie Bartolotti, rba@venturesmedia.be @rosaalieeb

Noemi Dell’Aira, nda@elle.be

@jessicafine1

DIGITAL ART DIRECTOR @noemidellaira

DIGITAL CONTENT CREATOR

EDITING

Juliette Debruxelles, jdb@elle.be

@juliettedebxl

MODE

Marie Guérin, mgu@elle.be Elisabeth Clauss, ecl@elle.be

Natasha Bearzatto, nbe@venturesmedia.be @natasha_bearzatto

CELLULE WEB @elisabethclauss

BEAUTÉ

Back-end developer : Paul Ansay; paul@venturesmedia.be

SALES DIRECTOR

Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be

Philippe De Jonghe, pdj@venturesmedia.be

LIFESTYLE

CREATIVE SALES MANAGERS

Céline Pécheux, cpe@elle.be

CULTURE

Grégory Escouflaire, ges@elle.be

GRAPHISTES

Leen Hendrickx, lhe@elle.be @l1hendrickx Florence Collard, fco@elle.be @florencecollard

TRAITEMENT DE L’IMAGE Walter Vleugels, wvl@elle.be

PHOTOGRAPHIE

Justin Paquay, jpa@elle.be

@walt_wings

@paqju

CORRECTEUR Geoffrey Favier

TRADUCTION Virginie Dupont feat. talkie-walkie srl

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO

Juliette Debruxelles, Camille Vernin, Hélène Laloux, Ohana Nkulufa, Jolien Vanhoof, Barbara De Munnynck, Lore Ginneberge, Maya Toebat, Eveline Janssens, Ringo Gomez-Jorge, Nathalie Gabay, Delphine Dumoulin, Sharon De Winter, Rosine Ndudi @Cohea Studio, Souki Van Bunnen

Johanna Webb, jwe@venturesmedia.be Kelly Gielis, kgi@venturesmedia.be Alexia Neefs, alexia.neefs@venturesmedia.be Valérie Decallonne, vdc@venturesmedia.be Nathalie Fisse, nfi@venturesmedia.be Elodie Andriveau; ean@venturesmedia.be

PRINT PRODUCTION COORDINATOR Amélie Eeckman, aee@editionventures.be

CREATIVE SOLUTIONS LAB

Lore Mosselmans (Chief Marketing Officer) lmo@venturesmedia.be Laura Collu (Senior Campaign Coordinator) lco@venturesmedia.be Marine Petrisot (Junior Campaign Coordinator) mpe@venturesmedia.be Yael Sempels (Junior Campaign Coordinator) yse@venturesmedia.be

MATÉRIEL PUBLICITAIRE

Valérie De Jonghe, vdj@venturesmedia.be

EVENT

EDITION VENTURES WOMAN CEO Bernard de Wasseige COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be IMPRIMERIE Quad/Graphics DISTRIBUTION AMP ABONNEMENT

Par téléphone +32 (0)2 556 41 40 de 8 h à 16 h 30 / du lundi au vendredi par courrier AMP - viapress. be, Route de Lennik 451, 1070 Bruxelles. Par mail info @ viapress.be

TRADEMARK NOTICE

ELLE® is used under license from the trademark owner, Hachette Filipacchi Presse, a subsidiary of Lagardère SCA.

LAGARDÈRE NEWS

CEO - Constance Benqué CEO ELLE International Licenses - François Coruzzi SVP/International Director of ELLE - Valeria Bessolo Llopiz Deputy Editorial Director - Virginie Dolata Fashion Editor - Charlotte Deffe Syndication Coordinator - Sylvia Pelc Copyrights Manager - Kenza Allal Database Manager - Pascal Iacono Digital & Graphic Design Director - Marine Le Bris Marketing Director - Morgane Rohée www.elleinternational.com

INTERNATIONAL AD SALES HOUSE : LAGARDÈRE GLOBAL ADVERTISING CEO SVP/International Advertising – Julian Daniel jdaniel@lagarderenews.com ELLE Belgique est publié 9 fois l’an par Edition Ventures Woman

Charlotte Villers cvi@venturesmedia.be

PRODUCTION

Business Team Corporation Michel Vanderstocken/Isabelle Matthys

IT-MANAGER Dominique Remy (alpha-chrome)

VENTURES MEDIA CEO Bernard de Wasseige RÉDACTION ELLE BELGIQUE

431 D chaussée de Louvain - 1380 Lasne - info@elle.be

DIRECTEUR GÉNÉRAL

Ligne info lectrices : Vous avez des questions concernant nos reportages, actions ou concours ?

Contactez-nous entre 9 h et 12 h au 02 379 29 90

COO Florian de Wasseige fdw@venturesmedia.be

Didier Henet

La transmission de documents et informations à la rédaction du ELLE Magazine Belgique – S.A. Edition Ventures inclut l’autorisation de l’auteur quant à leu libre utilisation voire publication. Les marques, les prix et les adresses publiés dans le ELLE Belgique n’engagent en aucune manière celui-ci et ne sont annoncés qu’à titre indicatif sans vérification préalable de leur contenu par le ELLE. La reproduction, même partielle, de tous les articles, photographies, dessins, modèles et illustrations du ELLE Belgique est interdite tout comme celle des créations d’artistes publiées dans le ELLE et ce, même si ceux-ci sont publiés à titre de publicité. La rédaction décline toute responsabilité concernant le contenu commercial.

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56 72 MODE 20 Front row : les tendances spottées en novembre 46 Rebel, rebel. Zoë Coopman, passionnée de mode et styliste 54 Paolina Russo, quand se mêlent l’ancien et le nouveau : la première gagnante du Zalando Visionary Award 60 Rabanne x H&M : l'interview de Julien Dossena 62 Tout savoir sur les produits chimiques dans nos vêtements 68 Le come-back de Jean-Paul Lespagnard 94 La mode au grand air : notre édito

REPORTAGE

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Radar : le condensé de tout ce qu'on veut voir et savoir ce mois-ci La magie de Baloji : portrait du réalisateur et de son expo au MoMu Aya Nakamura : « La beauté est une aura que l’on dégage » Emma Bale dans les champs de Chanel. La chanteuse se confie.

Tattoo thérapie : quand la peau raconte des histoires ELLE Women of the Year : on vous présente le jury !

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91 Psycho rigolo : on fait le tri dans notre beautycase 108 Curly statement : les finalistes de notre ELLE Hair Power Tour dévoilent le secret de leur routine 120 On a testé : le spa pour cheveux 124 The Merode Wellbeing Summit : inspirer et enrichir le bien-être individuel et en entreprise 128 Beauty focus : ce qu'il ne faut pas louper en beauté

LIFESTYLE

Zoë Foster porte un jumpsuitbustier en denim Sportmax, des boucles d'oreilles Kim Jacob, et des mittaines de jambes de Levi's 501 upcyclées.

138 La Calchidique, c'est chic ! Découvrez la Grèce autrement 144 Nos recettes à dégus-THÉ. Quand le thé s'invite en cuisine 152 Quels sont les secrets des zones bleues, ces régions où les gens vivent cent ans ?

162 L'héroïne du quotidien : Johanna de Tessières, photoreporter

Photograhe : Nathalie Gabay Styliste : Delphine Dumoulin Cheveux : Rosine Ndudi @Cohea Studio pour les Secrets de Loly Make-up : Sharon De Winter pour Dior Beauty

NATHALIE GABAY, PRESSE

EN COVER

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AS DE COEUR

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Un numéro beauté avec un message d'amour : restez fidèle à votre cœur et à qui vous êtes au plus profond. Et faites briller les autres sans pour autant vous éclipser.

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EYE CATCHER Chaque mois, notre directrice artistique, Iris Rombouts, sélectionne un accessoire de premier ordre.

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Solaires, Longchamp, 185 €.

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Que vous passiez l’hiver dans des endroits chauds ou que vous souhaitiez simplement être à la pointe de la mode, voir la vie à travers des lunettes teintées de rose ne fait jamais de mal. Ce modèle XL ivoire fera aussi bien l’affaire aux Bahamas que sur une terrasse chauffée à Ostende.

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e ll e front row Texte Jolien Vanhoof

Pourquoi attendre la Saint-Valentin ? L'amour est là pour être célébré, n'importe quand, n'importe où. Habillez-vous de matières doudou, faites le plein d'imprimés cœurs et colorez-vous de la tête aux pieds en rouge, qui n'est pas par hasard la couleur tendance de la saison.

LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT

STELLA MCCARTNEY

VIVE L’AMOUR

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ACT N°1

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GUCCI

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EN COEUR

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En cette saison, nous ne portons pas nécessairement le cœur sur la langue, mais plutôt dans la main, sur l’oreille ou autour du cou.

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GOÛT FRAISE 5

Les colorations roses, orange et rouges sont une façon audacieuse d’égayer les journées froides.

Plus c’est artificiel, mieux c’est.

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Ne cachez pas vos jambes de rêve derrière un 70 DEN noir. Les collants (semi-)transparents, du blanc neige au rose rouge, laissent transparaître un peu de l’été (et des jambes bronzées). D’ailleurs, ils s’accordent parfaitement avec une paire de sandales élégantes.

VERSACE

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Parce que la femme à chats a enfin son heure de gloire, on ne s’en prive pas. Pareil avec les cochons. Et les chiens. (Tout ce qui vous plaît tant qu’il y a des pattes !)

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1 Thom Browne 2 Christopher Kane 3 Stella McCartney 4 Etro 5 Nina Ricci

LAUNCHMETRICS SPOTLIGHT, X WEN / UNSPLASH

N’hésitez pas à nous traiter de guimauves ambulantes, car nous sommes totalement séduites par ces teintes douces et sucrées.

C’est bon pour l’humeur et l’énergie.

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e ll e billet d 'humeur

CALVITIE : LEUR COMBAT vrai. L’an dernier, Kyan Khojandi avait mené une expérience sociale éclairante : connu par le public comme étant un homme chauve, il était apparu dans quelques émissions portant une belle toison. Réactions apocalyptiques sur la Toile et combats entre celles et ceux qui le félicitaient de s’être débarrassé de ce « handicap » et les autres qui le considéraient comme un traître à la cause chauve. Le cheveu, nous le savons, déchaîne les passions.

Si la société binaire s’est bien réveillée en ce qui concerne le respect des individualités des femmes, les personnes de sexe masculin, elles, subissent encore les vieux patterns qui régissent le marketing. Produits miracles, shampooings, compléments alimentaires douteux sans résultats significatifs font perdre leur argent à des ordres de gogos désespérés (la génération des filles slim-fast/diète protéinée/Isoméride vous comprend les gars).

Et c’est là, quand toutes les solutions bancales ont échoué, que déboulent les interventions d’implants capillaires à l’étranger. Un marché lucratif qui présente des succès, mais également des risques considérables.

Infections, cicatrices visibles, champ de poireaux mal alignés… Qu’est-ce qu’on fait quand la vulnérabilité pousse à se laisser manipuler et charcuter à des milliers de kilomètres de chez soi par des gens qu’on ne comprend même pas ? On se pose et on tente de comprendre le complexe.

La calvitie est une condition naturelle et courante. Le volume capillaire, qu’il soit inexistant ou spectaculaire, ne devrait pas définir la valeur d’un individu. Dans ce domaine aussi, la société doit évoluer pour rejeter les stéréotypes qui entourent la chevelure masculine, et célébrer la diversité de l’apparence. Les personnes chauves – comme la totalité de l’humanité présentant des caractéristiques propres – doivent être encouragées à embrasser leur calvitie avec confort et confiance.

LA CALVITIE EST UNE CONDITION NATURELLE ET COURANTE.

PRESSE

À l’un des bouts de la chaîne capillaire, un drame vécu comme tel par bon nombre d’individus : la calvitie. Un fléau qui occupe les pensées esthétiques mâles et va jusqu’à faire entrer ceux qui en souffrent dans les affres des complexes. Le cheveu rare, clairsemé, absent, rasé pour mieux anticiper sa chute ou pour la camoufler est le bad numéro un des hommes européens (en compet avec la taille du pénis et la crainte de la demi-molle).

La pression sociale s’accompagne de quêtes désespérées de solutions. Il faut avoir fréquenté un aéroport turc pour se figurer l’ampleur de l’obsession contemporaine qui entoure la chevelure masculine. Des hordes de gars, seuls ou en bande, se déplacent d’un point A à un point B de la planète l’arrière du crâne enrubanné de pansements. Conséquence du prélèvement de leurs bulbes pileux en vue d’une greffe de cheveux.

Pourquoi cette image de soi altérée et cette confiance en soi qui s’effrite ? Parce que nous avons absorbé par chacun de nos pores des stéréotypes qui associent une caractéristique à une conclusion. Un homme sans cheveux, c’est un moine asexué, c’est un vieux, c’est moins viril, moins séduisant, voire moins compétent. Une perception injuste et préjudiciable accompagnée d’une rumeur faussement consolante que nous allons nous appliquer ici à déconstruire : côté hormones, ce serait les gars les plus dosés en testostérones – et donc les plus libidineux et performants – qui seraient les plus susceptibles de perdre leurs cheveux. En réalité, rien à voir, puisque la cause principale de la calvitie masculine résulterait d’une cause génétique et d’une transformation de la testostérone dihydrotestostérone au niveau du follicule pileux (à vos souhaits).

Alors, of course on cite Jeff Bezos, Vin Diesel ou le prince William comme contre-exemples à la perte de pouvoir des chauves. Mais cela revient à parler de Ashley Graham ou Tara Lynn quand on se figure des femmes rondes : des modèles hors des réalités de ce que vivent les complexé·e·s en 24 ELLE magazine

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BIEN EMBALLÉ·E Aller au travail comme un ours en peluche et se réfugier le soir dans une tanière avec un vin chaud et un bon livre. Vous partagez l'idée, right ?

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Nous ne savons pas encore si ces mules de velours nous donneront des ailes ou plutôt des ampoules.

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CALI GIRL Plus de 15,7 millions de followers sur Instagram savent pourquoi : tout ce que touche Emma Chamberlain se transforme en or. L’Américaine est apparue sur notre radar en 2017 avec ses vidéos YouTube, mais entre-temps, elle a aussi son propre podcast et enchaîne les collaborations branchées. Cette fois, elle fait équipe avec Levi’s pour rendre hommage à leurs racines californiennes communes, avec une collection capsule inspirée par l’outdoor et des trouvailles vintage uniques - la spécialité d’Emma. levi.com

Dans l’Antiquité, les gens portaient autour du cou les dents et même les os de leurs proches décédés. Dans les bijoux de deuil contemporains d’Elisa Lee, vous portez subtilement un peu de cendres ou une mèche de cheveux près de vous. Vous pouvez également opter pour une gravure de l’écriture ou d’un portrait. « Cela rend le processus de deuil plus accessible et les bijoux peuvent être portés tous les jours », explique la créatrice Elisabeth Leenknegt. Le collier Stardust, dans lequel les cendres sont reliées à de fines particules d’or, est particulièrement original. elisalee.be

TOILE DE MAÎTRE Quoi de plus réconfortant que de se réfugier dans les replis douillets d’un gilet à l’image d’un paysage de forêt ? C’est le moment de sortir ses pantoufles et son feu de bois.

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SOLEIL VERT Lotha, la nouvelle marque de maroquinerie belge fondée par la jeune Bruxelloise Raïssa Lotha Nkulufa, a débarqué en novembre 2022 avec sa première collection, Le Jardin d’Hiver. La star de la gamme est le sac Kolota, disponible en trois couleurs punchy. Inspirée par la chanson d’Henri Salvador, la collection apporte une touche fraîche et colorée à la maroquinerie belge. Elle est dispo uniquement en ligne, alors soyez rapides !

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L'INDE DANS UN VERRE Oye Yaar, c’est la nouvelle coqueluche du marché des boissons non alcoolisées. Imaginée par le Belge Benjamin Rousseaux, elle puise son inspiration et ses saveurs de l’Inde, avec un accent sur le curcuma. Le nom « Oye Yaar » est une expression informelle indienne qui signifie « ami » ou « proche », reflétant parfaitement l’esprit convivial de la boisson.

Rafraîchissante et épicée, elle offre un véritable cocktail de bienfaits pour la santé, du boost d’antioxydants à la réduction des douleurs articulaires.

Le tout participe à une expérience gustative fun : c’est comme une petite fête en bouteille, sans l’ivresse.

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Boucles d’oreilles phosphorescentes, Blaublebar sur Nordström.com

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théâtre

BIMBOSOPHIE « Ma Bimbosophie » est un spectacle plein d’audace, imaginé par Daphné Huynh, qui nous pousse à réfléchir. Stand-up, réflexions sociétales, pole dance et même des interviews de femmes célèbres. L’idée ?

S’emparer de son corps et de ses désirs, sans se soucier des normes. Le personnage principal, une « people pleaser », réalise qu’il est temps de dire « merde » aux attentes des autres. Un cocktail explosif de rébellion et d’authenticité.

CÉLÉBRATIONS COUTURE

jolies pour qu’on s’en prive.

La Maison Natan fête ses 40 ans et, pour marquer le coup, décide de faire les choses en grand. Le livre, intitulé «Édouard » du nom de son directeur artistique, mêle ses souvenirs et sa vision de l’avenir. Du 1er au 26 novembre, une exposition de 50 modèles uniques de robes Couture est organisée, en collaboration avec le Musée de la mode de la Ville de Bruxelles, à l’Espace Vanderborght. Cet anniversaire est une célébration qui mélange mode, art et littérature. Chic !

Mules ‘Lunar’, 950 €. off---white.com

“Édouard”, éd. Borgheroff & Lamberigts, 120 €. Disponible le 09/11

ORANGE STATEMENT Leur talon délicat les rend peut-être un peu moins confortables que les sabots, mais ces mules sont trop

LÉA ROUAUD, CHARLIE DEKEERSMAECKER, PRESSE

Du 15/11 au 02/12 auThéâtre de la Toison d’Or. ttotheatre.be

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LIBERTÉ, ÉGALITÉ, MATERNITÉ

POP STAR

Artipoppe, la marque néerlandaise fondée par Anna van den Bogert, révolutionne la maternité. Son porte-bébé Zeitgeist libère les mamans des limites pratiques et esthétiques, tout en favorisant un vrai lien avec leur enfant. L’énergie féminine et la maternité méritent d’atteindre leur plein potentiel !

Avec des célébrités fans comme Gigi Hadid et Jessica Alba, la marque fait déjà des émules à l’international.

Parce que nous voulons toutes nous la jouer Britney Spears – la Britney des années 2000, en l’occurrence.

Bottes à hauteur de genou en denim stretch, 650 €. diesel.com

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hotspot

Un séjour à Paris n’a rien de nouveau, mais un séjour à l’Hôtel Dame des Arts, récemment rénové, vous surprendra à coup sûr. Ou, comme le dit Condé Nast Traveller : « La bonne affaire sur la rive gauche. » Situé dans le quartier latin artistique, près des rives de la Seine, l’hôtel était autrefois une école d’art dramatique, puis un Holiday Inn. Aujourd’hui, on y dort avec style, avec des touches de bois, des portes coulissantes en acier et des produits Diptyque dans la salle de bains. Trois atouts supplémentaires : la cour verdoyante, le rooftop qui vous offre des cocktails et des vues à 360° sur la ville, et la cuisine du chef Othoniel Alvarez Castaneda qui propose une délicieuse fusion de cuisine mexicaine, française et japonaise. Notre conseil : commandez les tacos al pastor et terminez la soirée avec des buñuelos, un beignet frit avec du dulce de leche et une glace au croissant.

4 Rue Danton. damedesarts.com

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COLLECTION AUTOMNE-HIVER 2023/2024

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e ll e radar Texte Elisabeth Clauss AREA

LA PIÈCE QU’ON N ’AVA I T PA S V U E V E N I R

LA FAUSSE FAUSSE FOURRURE Il y avait la fourrure. Puis l’avènement de la fausse. Comme réponse écoresponsable c’était mitigé, même quand c’était mi-tigré. Alors, cet hiver, la mode, de bon poil, a changé son angle d’attaque, sans pour autant retourner sa veste.

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1 Mocassins renforcés, AGL, 295 € 2 Sac en tricot de crochet, Pinko, 335 €.

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NINA RICCI

PACI RABANNE

BALENCIAGA

UMA WANG

L’idée de la fourrure renvoie à l’animalité, à la naturalité et à la barrière thermique. Pour combiner toutes ces dimensions dans leurs nouvelles collections en n’utilisant que du textile, les studios de création ont pris à la fois la chèvre (cachemire) et le chou (frisé) : ils ont décidé que cette saison, les visons, renards et léopards seraient imprimés, évocations en trompe-l’œil de pelages sauvages, motifs plus vrais que nature, sans usage de vraie fourrure. Ni de synthétique, parce que la pétrochimie se marie quand même plutôt mal à l’écologie. C’est donc à l’encre qu’on portera les poils, et à la laine pour les puristes, qu’on se détendra les fibres. Ces imprimés sont appliqués sur des matières chaudes et protectrices, remplissant le rôle premier des peaux ancestrales : tenir les nôtres à l’abri du froid et de la pluie. Effet authentique ou déluré-décoloré, de toute façon on s’y laissera prendre tant on a envie de toucher, et au lieu de pelisse, on trouvera, sous nos doigts un tissu tout lisse.

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ARTISANAT SOLIDAIRE KISANY fête ses 20 ans, une belle aventure qui a débuté à Goma après une éruption volcanique dévastatrice. Trois Belges, Nicole Esselen, Isabelle Degryse et Manuela del Marmol, crée cette entreprise sociale pour autonomiser les femmes vulnérables en RD du Congo et au Rwanda. Le

un accès à l’emploi. De six brodeuses et un couturier, KISANY est devenue une entreprise sociale qui a formé plus de 200 personnes. La vision reste claire : dignité et éducation pour toutes.

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concept ? Offrir une formation en artisanat de luxe pour

Le MoMu d’Anvers propose un voyage dans le temps à travers le regard de la sculptrice Louise Bourgeois, de la créatrice de mode Simone Rocha et de la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker. Les trois artistes explorent le lien intime entre le vêtement et la mémoire, donnant vie – chacune dans sa propre discipline – à des échos de leur passé. L’exposition présente également des œuvres de Cassi Namoda, Raf Simons, Helmut Lang, Meryll Rogge, Dries van Noten et Jurgi Persoons, entre autres.

‘Echo. Gehuld in herinnering’, jusqu’au 25/02/2024. momu.be

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ECHO

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musique

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ALLEZ L’OM, LE FIFTY LAB ET LE HORST CLUB

HORST CLUB

« Novembre » est issu du latin « novem » qui signifie « neuf » et ça tombe bien puisqu’on va vous parler de choses nouvelles : une nouvelle salle de concert en Wallonie (l’OM), un festival à Bruxelles qui met en lumière de nouveaux talents (le Fifty Lab), et un nouveau club à Vilvorde où faire la fête comme nulle part.

FIFTY LAB, LE FEST QUI DÉFRICHE À TA PLACE T’inquiètes pas si tu ne connais rien au line-up : c’est normal, et c’est même l’idée de ce « showcase festival » qui en est à sa quatrième édition. « Tu déambules de salle en salle et tu te prends une claque à chaque fois », nous prévient l’orga. Une soixantaine de concerts en trois jours, dans cinq spots différents du centre de la capitale : de quoi faire le plein d’artistes à peu de frais (58 euros le pass) et se la jouer « j’y étais », comme avec Glauque en 2019, Gabriels et ECHT ! en 2021 ou ELOI et Ada Oda en 2022. Allez, cette année on parie sur Bawo (« le nouveau Loyle Carner »), la locale Oriana Ikomo (entre Yseult et Solange) et le post-punk riot de cumgirl8. Aie confiance.

DIETER VAN CANEGHEM

www.fiftylab.eu

OM, LA NOUVELLE SALLE CANON EN WALLIFORNIE Devenir la salle de référence en Wallonie, c’est l’objectif de l’OM : en fait les initiales d’Ougrée-Marihaye, du nom des deux charbonnages qui firent

prospérer la région liégeoise jusqu’en 1955, avant leur fusion avec Cockerill. Située juste en face du stade du Standard à Seraing, l’ancienne salle des fêtes de l’entreprise a donc été transformée en nouveau spot de concerts, et ça claque : trois salles (de 300 à 1.700 places), un resto, et surtout une prog’ qui démarre fort (Christine & the Queens, dEUS, Charlotte Cardin, Zaho de Sagazan, Miss Kittin & The Hacker, Vitalic, Lorenzo, Pierre de Maere…)… Avec l’idée aussi de pallier le manque de soirées techno depuis la fermeture du Cadran à Liège, et l’envie, tout simplement, d’être l’alternative « live » à Bruxelles, Anvers et Gand. omconcerts.be

HORST CLUB, LA DISCOTHÈQUE UNIQUE ET ÉPHÉMÈRE Pour célébrer sa première décennie d’existence à déconstruire nos habitudes d’aller en festival, de clubber, ou tout simplement d’être ensemble, le Horst Arts & Music a décidé de créer une boîte de nuit d’un nouveau genre, temporaire et mouvante, ou pour citer Marielle Macé : « Dans l’imagination d’autres façons de dire nous. » Désignée par deux scénographes/designers (Carolin Gieszner et Jozef Wouters), le Horst Club se présentera sous la forme d’une « grande structure en spirale qui, une fois remplie, donnera l’impression d’une tornade humaine ». Et parce que l’espace festif et communiel se doit d’être sans cesse repensé et réenchanté, le club ne sera ouvert que pour 20 nuits, jusqu’en mars 2024. Ça va être dingue. www.horstartsandmusic.com/club magazine ELLE 35

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« Voyage », c’est peut-être le mot qui résume le mieux le travail de Lucy Tézier-Freuchet. La jeune artiste française de 30 ans, née au Salvador, a grandi en Mauritanie avant de traverser l’Inde en suivant son père, en mission pour l’OMS. Des mouvements qui définiront le fil rouge de son art.

LUCY TÉZIER-FREUCHET,

CELLE QUI OSA RÊVER EN GRAND

L’art a toujours fait partie de la vie de Lucy, entre une mère peintre, des études dans la mode et le textile. Elle prendra cependant le temps nécessaire à sa construction avant de se lancer dans ce monde impitoyable. Elle enchaînera les rebuffades, les doutes sur la qualité de son travail et la possibilité d’en vivre. Mais c’est à Los Angeles que Lucy comprendra quelle est sa force. Après avoir démontré son talent en peignant une toile de plus de 7 mètres de haut en seulement quelques heures, l’artiste découvre qu’elle peut rêver en grand.

Elle le dit elle-même : ses bras deviennent ses pinceaux, plus rien ne la retient. La pression n’est plus son ennemie, mais bien son alliée. Lucy renaît. Les odeurs, les formes et les couleurs des contrées qui l’ont vue grandir et évoluer constituent les fondements de ses œuvres. Ses fleurs, sujet récurent de son travail, prennent une dimension ésotérique, en flottant sans racines ni tige sur des toiles remplies de couleurs. À la fois danseuse et professeure d’indoor cycling, Lucy allie la constance nécessaire de ces disciplines à ses œuvres d’art. L’acte de répéter à l’infini son sujet lui permet de se libérer, de remplir son âme en créant un rituel, en mettant sa sensibilité en avant et à travers l’utilisation unique de la peinture à l’huile. Ainsi, elle se laisse le droit d’être impulsive, de reculer, de retoucher, mais aussi de douter et de changer le cours de son travail à sa guise. Une façon de laisser éclore ces fleurs qui occupent ses souvenirs.

C’est dans son studio, niché au cœur d’un parc de Bruxelles, que Lucy laisse son esprit vagabonder et produit ses plus belles pièces.

En haut à gauche : « Tulip variation n°3 ».

En bas à droite : « Flowers at night in Topanga ».

LUCY TÉZIER-FREUCHET

@lucytezierfreuchet

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BEST FRIENDS FOREVER GAME OVER

SALVATRICE AMITIÉ

Sa couverture rétro/arty à base de Yokusai est postée et repostée sur les réseaux sociaux depuis sa sortie. Élu « livre de l’année » en 2022, ce roman rassemble des ingrédients uniques, mixés avec maîtrise. C’est l’histoire de Sam et Sadie, de leurs séparations et de leurs retrouvailles, de leurs sensibilités qui s’accordent si bien qu’ils créeront ensemble un jeu vidéo qui deviendra culte. Un livre inoubliable, qui nous offre de magnifiques passages sur l’amour, la douleur et les secondes chances.

Et si nous envisagions nos relations amicales aussi sérieusement que nos relations amoureuses ? Cet essai aussi original qu’éclairant évoque la force des liens amicaux, qu’ils durent quelques mois ou toute une vie, et leur « potentiel libérateur ».

Une succession de courts chapitres nous fait envisager les différentes formes de l’amitié, et met l’accent sur le soin qu’il convient d’apporter à ces relations parfois reléguées au second plan, mais impossibles à négliger.

« Demain, et demain, et demain », Gabrielle Zevin, Fleuve, 22,90 €

« S’engager en amitié », Camille Toffoli, Ecosociété, 14 €

BIÈRE OU TISANE ?

GRACE ET DÉNUEMENT

Voici un roman graphique absolument délicieux dans lequel quatre copines, toutes la quarantaine et en quête de renouveau, vont s’unir pour donner corps à leur rêve de sens et de liberté.

Le résultat ? Un salon de thé-bar-librairie-studio de yoga, qui portera le nom irrévérencieux de Pisse-Mémé, et dans lequel chacune pourra s’épanouir ! C’est drôle, militant, coloré, et surtout ça fait très chaud au cœur.

Eve, 26 ans, peine à se remettre de la mort de sa meilleure amie Grace, survenue quelques années auparavant. Pour avancer et ne pas penser à son traumatisme, elle met bout à bout des rituels, dont une visite hebdomadaire à Suzon, barmaid des Folies Bergères peinte par Manet. Mais Eve ne peut fuir éternellement, et sa vie se délite peu à peu. Ce remarquable premier roman aborde les thèmes de l’entrelacement de l’art et de la vie, du corps des femmes, et de ce qui advient d’une amitié lorsque l’une des parties n’est plus là.

« Pisse Mémé », Cati Baur, Dargaud, 19 €

« Peinture fraîche », Chloë Ashby, La Table Ronde, 24 €

PRESSE

Parce que les histoires d’amour finissent mal (en général).

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e ll e film

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NAPOLÉON

Le jour de l’incendie meurtrier de l’école, Holly reste à la maison. La jeune fille de 15 ans « sent » que quelque chose de grave est sur le point de se produire. Plus tard, elle saura réconforter les personnes endeuillées.

C’est ainsi qu’elle passe du statut de jeune

À partir du 22 novembre au cinéma

KILLERS OF THE FLOWER MOON

principale Cathalina Geeraerts, quant à elle,

Plus de 20 ans après « Gangs of New York », Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio unissent leurs forces pour la sixième fois, et à nouveau dans un drame historique relatant une page oubliée de l’histoire.

Dans l’Oklahoma des années 1920, du pétrole est découvert sur les terres de la nation Osage. La richesse soudaine de ces Amérindien·ne·s est une épine dans le pied de certains négociants blancs et – hasard ou coïncidence – de nombreux Osages meurent en peu de temps…

Un western épique doublé d’un film policier basé sur le best-seller de David Grann, journaliste au « New Yorker ».

a remporté le Bisato d’Oro à Venise. Saluons

En ce moment au cinéma

également Greet Verstraete pour son rôle

QUIZ LADY

fille brimée à celui de demi-sainte. Un état dangereux ! Avec son cinquième film, Fien Troch avait une chance de remporter le Lion d’or à Venise. Elle l’a raté, tout comme Sofia Coppola. Ce qui montre dans quelle catégorie se situe la réalisatrice flamande. L’actrice

d’enseignante ambiguë. À partir du 22 novembre au cinéma

Awkwafina (« Crazy Rich Asians ») est un talent comique et la première actrice asiatique-américaine à recevoir un Golden Globe pour un rôle principal. Dans l’hilarant « Quiz Lady », elle brille aux côtés de Sandra Oh (« Grey’s Anatomy »). Elles interprètent des sœurs qui ont grandi séparément, avec un chien adorable et une mère accro au jeu. Pour gagner rapidement de l’argent, elles espèrent faire une carrière éclair en tant que championnes de jeux télévisés. Un film qui invite à rire à gorge déployée et qui permet de voir les deux meilleures actrices aux côtés de grands noms comme Will Ferrell et Jason Schwartzmann. À partir du 3 novembre sur Disney+

PRESSE

HOLLY

Non, nous n’aimons pas nécessairement les hommes qui veulent conquérir le monde. Nous ne nous précipitons pas non plus spontanément vers le cinéma pour assister aux « scènes de combat les plus dynamiques jamais filmées », comme le promet le communiqué de presse.

Mais pour Joaquin Phoenix : on ferait tout ! Dans le nouveau Ridley Scott, il incarne le brillant général et arriviste Napoléon Bonaparte (oui, celui de Waterloo) et retrace l’histoire d’amour tumultueuse avec Joséphine. Vanessa Kirby (la princesse Margaret dans « The Crown ») est taillée pour ce rôle.

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e ll e radar film

Texte Jolien Vanhoof

LA MAGIE DE BALOJI Certains portent décidément bien leur nom. En swahili, Baloji signifie « magicien » et on peut dire que cet artiste d’origine congolaise fait effectivement merveille en tant que metteur de scène. « Augure », son premier long-métrage, sera d’ailleurs bientôt présenté en avant-première, de même que l’exposition « Baloji Augurism. » au MoMu.

Que ressent-on lorsqu’on est salué par la crème du cinéma ?

C’est plutôt effrayant (rires) ! Je suis terrifié à l’idée que ce succès puisse n’être que passager. Sans compter que cela me met la pression pour le prochain film, car je sais déjà qu’il y en aura un. C’est pareil pour la musique. J’ai tou-

Le film traite de la sorcellerie. Qu’est-ce qui vous a inspiré ?

J’utilise ici la sorcellerie comme une sorte de voile me permettant de mettre en lumière des thèmes plus profonds, comme le féminisme et la façon dont notre société est essentiellement conçue pour que les hommes contrôlent le corps des femmes. Je ne souhaitais pas aborder ces problèmes de front, mais préférais le faire par l’absurde. Cela facilite le débat sur ce sujet. Mujila, la mère de Koffi, le personnage principal, ne souhaitait pas avoir d’enfant. J’ai donc représenté son allaitement comme un mélange de lait et de sang.

WRONG MEN, PRESSE

L’histoire d’« Augure » retrace le destin de quatre personnages – Koffi, Paco, Tshala et Mujila – accusés de sorcellerie par leurs familles et leurs communautés dans un Congo tiraillé entre magie et pragmatisme. Le film a déjà été primé à Cannes et à Angoulême, au festival du film de Munich, ainsi qu’au festival du film de Durban en Afrique du Sud. Et croisons les doigts, car « Augure » a également été sélectionné pour représenter la Belgique aux Oscars 2024.

jours trouvé que produire le deuxième album était plus difficile (Baloji a rappé avec Starflam avant de se lancer dans une carrière solo, NDLR.) Mais je ne laisse pas le succès me monter à la tête. Je suis originaire du Congo et j’ai séjourné illégalement en Belgique de l’âge de 17 à 20 ans. J’ai même dormi à l’aéroport de Zaventem pendant plusieurs semaines. Je trouve donc cela totalement incroyable de représenter ce pays aux Oscars. Tout ce que je peux faire, c’est rester fidèle à moi-même.

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ce film, j’ai décidé d’y ajouter un peu de réalisme magique. Cela fait en effet partie de moi et devait donc également s’inscrire dans mon langage cinématographique.

Cet automne, le MoMu se pare lui aussi de magie. Que nous réserve l’exposition « Baloji Augurism. » ?

Enfant, vous étiez parfois qualifié de « magicien ».

En swahili, Baloji signifie « sorcier pouvant s’approprier tous les pouvoirs des autres sorciers ». C’est un nom assez difficile à porter, tant il s’apparente à ce que vous appelez communément le diable, ici en Belgique. Mais je suis bien plus que mon nom, tout comme Koffi représente bien davantage que l’étiquette qu’on lui a collée. Lorsque j’ai réalisé

Il y a aura des vidéos, des masques, des costumes et des installations représentant toutes sortes de rituels belges et congolais.

Il s’agit d’une exposition itinérante qui s’arrêtera également à Amsterdam, à Londres, au Sénégal... Mais c’est important pour moi qu’elle s’ouvre au MoMu, à Anvers. Cela fait déjà six ans que je travaille avec les élèves de l’Académie ainsi qu’avec Brandon Wen. C’est un peu ma manière à moi de retrouver les bancs d’école que j’ai délaissés dès l’âge de 15 ans (rires). « Augure », en salle dès le 15/11. L’exposition « Baloji Augurism. » est à voir au MoMu jusqu’au 16 juin 2024. baloji.com – imaginefilm.be – momu.be

LA MODE EN PLEINE FORME !

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e ll e Authentic Beauty Concept

REDONNEZ VIE À VOS BOUCLES

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Authentic Beauty Concept

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Le soleil et la chaleur ne sont pas toujours une bénédiction pour vos boucles, mais la ligne Hydrate d’Authentic Beauty Concept leur rendra tout leur éclat. Cette marque durable propose en effet des formules pures et bien étudiées qui prennent soin de la texture unique de vos cheveux tout en la sublimant.

BON POUR LA PLANÈTE ET VOS CHEVEUX La ligne Hydrate d’Authentic Beauty Concept contient des ingrédients issus du développement durable, tels que le beurre de murumuru et l’huile de lin, tous deux réputés pour leurs qualités hydratantes et fortifiantes. Elle est également végétalienne et sans parabène, sans silicone ni sulfate. La marque propose donc non seulement des produits bons pour vos cheveux, mais s’engage également dans des initiatives sociales qui contribuent à un monde meilleur.

HYDRATER ET RÉPARER Le soleil, la mer et le chlore peuvent dessécher et abîmer vos cheveux. Le temps est donc venu de les choyer cet automne. Mais saviez-vous qu’il ne faut pas confondre cheveux abîmés et cheveux déshydratés ? Les cheveux déshydratés manquent d’humidité, ce qui peut les rendre ternes et engendrer des frisottis. Les cheveux abîmés présentent quant à eux souvent des tiges capillaires cassées, soit des pointes fourchues, généralement causées par un coiffage avec une chaleur excessive ou des traitements chimiques.

Authentic Beauty Concept l’a bien compris et propose donc des produits spécialement conçus pour réhydrater les cheveux sans les alourdir.

RÉVÉLEZ LA BEAUTÉ DE LA TEXTURE UNIQUE DE VOS CHEVEUX Spécialement élaboré pour les curly girl, un tout nouveau trio a fait son entrée dans la gamme Hydrate avec des formules qui revitalisent votre texture. Développés en collaboration avec Evan Joseph, l’expert américain en boucles, ces trois produits sont conçus pour mettre en valeur une grande variété de textures capillaires naturelles, des ondulations les plus délicates aux boucles les plus affirmées. Comme Authentic Beauty Concept accorde une grande importance à l’expérience des utilisateurs et des experts, la marque a fait tester les produits par sa communauté.

Son verdict ? Les boucles sont plus saines, plus brillantes et les différentes textures capillaires sont mises en valeur.

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RAVIVEZ VOS BOUCLES EN 3 ÉTAPES Que vos boucles soient sèches, négligées ou qu’elles aient simplement besoin d’un coup de pouce pour retrouver leur forme, la ligne Hydrate propose une trilogie harmonieuse de produits qui nourrissent chaque type de cheveux.

Hydrate Intense Treatment : ce masque profondément hydratant améliore la maniabilité des cheveux et leur confère une brillance naturelle. Laissez agir pendant 5 à 10 minutes, puis rincez abondamment.

Hydrate Curl Enhancer : un gel sans rinçage qui offre aux boucles une définition parfaite et une fixation moyenne, sans ce désagréable effet carton Hydrate Smoothing Serum : ce sérum léger est idéal pour parfaire votre look. Il réduit les frisottis et laisse les cheveux doux comme de la soie.

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e ll e portrait Texte et photo Ringo Gomez-Jorge

REBEL REBEL

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À chaque génération ses figures rebelles qui font bouger les lignes du paysage urbain. Qui sont-elles aujourd'hui ?

Rencontre avec Zoë Coopman (23 ans), passionnée de mode et styliste, qui ne jure que par les combinaisons élégantes et les accessoires maximalistes.

on style est un mélange de street et de féminité, le tout agrémenté d’un grand nombre d’accessoires. Bijoux brillants, lunettes colorées, ongles fluorescents : tout doit ressortir. Et plus il y en a, mieux c’est. Les gens autour de moi disent souvent que je ressemble à un sapin de Noël (rires).

Adolescente, je m’habillais aussi de manière excentrique, en superposant toutes sortes de vêtements : un pantalon, une jupe, des pièces à paillettes. Comme je n’avais pas ma langue dans ma poche, personne à l’école n’osait me taquiner à ce sujet. Les professeurs, en revanche, s’en donnaient à coeur joie. Dans mon bulletin, un prof avait écrit un jour : « Zoé est un coq. » Mes parents ont répondu : « Mieux qu’un coq ! » Un jour, lorsque j’ai mis la cravate de mon père pour aller à l’école, un professeur s’est même permis de dire : « C’est le carnaval ou quoi ? » Aujourd’hui, je suis tout à fait d’accord avec le fait que les gens regardent, ou même rient. Car qui se moque de moi ?

Une personne qui, elle-même, a l’air peu inspirée. Je me considère comme une pièce de musée. Les gens peuvent me regarder, mais moi, je ne les regarderais pas. Avant, j’essayais d’être bien aux yeux de tout le monde. Maintenant, je ne prête attention qu’à celles et ceux qui le méritent.

Dans le passé, les hommes n’arrivaient souvent pas à gérer mon caractère fort et mon franc-parler. Ils me demandaient si je m’habillais de cette façon pour attirer l’attention du sexe opposé, et d’un autre côté, ils me trouvaient attirante dans ces vêtements, ce qui est un peu hypocrite. Mais montrer la peau nue, ce n’est pas mon truc. Je préfère porter des combinaisons, comme celle de Mugler x H&M. Elles sont féminines, mais de bon goût. Elles dévoilent les contours du corps tout en cachant la peau.

J’aime aussi beaucoup les ongles. Au minimum, ils doivent être longs et prononcés. De nos jours, tout le monde peut être à la pointe de la mode, trouver de l’inspiration. Ce sont donc les détails - les accessoires et les ongles - qui vous font vraiment vous démarquer des autres. Je me fais les ongles moi-même, et parfois je fais les ongles des autres. J’ai appris toute seule pendant le confinement parce que je ne pouvais pas aller au salon de coiffure. Je détestais ça (rires).

Bien sûr, comme tout le monde, je suis influencée par tout ce que je vois sur les réseaux sociaux. Pourtant, je ne veux pas suivre une idole de style en particulier. Il faut laisser libre cours à sa propre créativité. Je pense que c’est génial quand les gens ne mettent pas de frein à leurs vêtements et sont complètement eux-mêmes. Certaines amies manquent encore de confiance en elles et se comparent aux autres sur les réseaux. J’ai réussi à m’en défaire. De toute façon, cela ne fait que vous rendre malheureux.

Ce qui pourrait changer dans la mode d’aujourd’hui, c’est le fossé entre le haut de gamme et la fast fashion. L’un devient de plus en plus cher, l’autre beaucoup moins. Une chaussure Prada qui passe soudainement à 950 euros : c’est absurde.

D’autre part, la version copiée par les grandes chaînes dans les semaines qui suivent le défilé est vendue à des prix dérisoires. C’est une honte. La mode est un produit culturel avec une histoire riche. Les droits d’auteur ne semblent plus exister. La seule chose qu’une marque peut encore protéger, c’est son logo. Je ne suis pas une sainte non plus… J’achète Zara de temps en temps. @zoecoopman,

@xofgabriel,

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« JE ME CONSIDÈRE COMME UNE PIÈCE DE MUSÉE » ZOË COOPMAN

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YA AKAMURA

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En 2023, la chanteuse française Aya Nakamura a rejoint la famille Lancôme composée entre autres de Julia Roberts, Zendaya, Emma Chamberlain… Une belle reconnaissance et l’occasion pour nous d’en savoir plus sur la vraie Aya.

Quelle enfant étiez-vous ? Parlez-nous de la petite Aya. La petite Aya… elle était un peu dans sa bulle. Mais tout en étant assez joviale. Je m’entendais bien avec mes sœurs et mon frère et nous étions souvent ensemble. Que l’on soit d’accord ou pas, d’ailleurs (rires)… Aujourd’hui, je garde un bon rapport avec cette fratrie qui m’a vue grandir. Elle me soutient au quotidien, s’inquiète des « dramas » qui passent sur les réseaux. Je suis heureuse de voir que l’on entretient désormais des relations d’adultes : nous ne sommes plus que des enfants depuis que nous avons les nôtres.

Quels étaient vos rêves à cette époque-là ?

J’ai toujours rêvé d’être chanteuse. Alors j’écoutais la radio et je regardais la télé pour me projeter. Je me rappelle très bien une émission en particulier, qui passait sur M6, et qui me fascinait : « Hit Machine » ! Toutes les stars s’y produisaient. Je rêvais d’y être un jour invitée.

Étiez-vous plutôt attirée par leurs performances scéniques et vocales, ou par un certain attrait pour la célébrité ?

LANCÔME

Quand j’ai commencé à chanter, je ne me suis pas posé la question de la célébrité une seule fois, ni de tout ce qu’elle peut engendrer. Je n’ai pas commencé à chanter pour être connue ou reconnue à chaque coin de rue. Ce qui m’importait, c’était vraiment de pouvoir m’exprimer au travers de ma passion.

Quelles sont les valeurs qui vous ont été transmises plus jeune et qui vous portent encore aujourd’hui ?

Ma mère a toujours trouvé que je me confiais ou me livrais trop vite en amitié. Je l’entends encore me répéter : « La proximité engendre le mépris extérieur. » Plus simplement, il s’agissait de me dire que je ne pouvais pas être proche de tout le monde. Et elle avait raison. La façon dont cela s’est inscrit en moi, aujourd’hui, est de toujours placer ma paix intérieure avant celle des autres. De m’écouter et de me respecter, moi, d’abord.

À quoi ressemble votre quotidien, aujourd’hui ? À celui de n’importe quelle femme qui a des enfants ! Je vis en banlieue parisienne, je fais mes courses, je vois mes amis… Je vis une vie comme les autres, la célébrité en plus.

Comment vos proches vous décriraient-ils, en trois mots ?

Ils diraient sans hésiter que je suis fonceuse, honnête et directe. Lorsque je sais ce que je veux, j’y vais. J’essaye d’être la plus cohérente possible entre mes ressentis et mes actes.

Et je n’y vais pas par quatre chemins pour exprimer ce que je pense.

Quels sont vos qualités et vos défauts ?

Je suis très impulsive, ce qui est à la fois une qualité… et un défaut. C’est à double tranchant. D’autant plus, car tous mes choix se fondent là-dessus. C’est vrai que, parfois, je regrette un peu d’être allée trop vite, mais c’est rare. Cette impulsivité se manifeste souvent lorsque je boude, ou que je suis énervée.

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« CE QUI M’IMPORTAIT, C’ÉTAIT VRAIMENT DE POUVOIR M’EXPRIMER AU TRAVERS MA PASSION » magazine ELLE 49

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e ll e interview

Je me connais suffisamment pour rester moi-même.

Et puis, je m’observe pas mal. Ce n’est jamais simple de prendre du recul pour juger ses propres qualités et défauts, mais j’essaye. Après tout, c’est moi qui me suis lancée dans tout ça, et qui l’ai voulu. Personne d’autre. Alors, je me fie à mes objectifs sans me soucier outre mesure des projections des autres.

Quels sont vos objectifs de vie ?

Mes objectifs mêlent pro et perso. Et jusque-là, je trouve que c’est plutôt réussi. J’ai sorti des albums, j’ai eu des enfants, j’ai trouvé un mec, j’ai acheté une maison… Créativement parlant, j’ai aussi réussi à obtenir telle image pour tel clip, telle image pour telle campagne. J’avance à mon rythme.

Vous êtes aujourd’hui l’une des artistes francophones les plus écoutées au monde. Cette notoriété vous expose beaucoup et fait de vous non seulement une icône, mais aussi un modèle à suivre pour celles et ceux qui vous suivent, notamment les plus jeunes. Vous sentez-vous responsable de l’image que vous renvoyez ?

J’ai toujours un peu de mal avec cette question, car la notoriété n’a jamais été un but à atteindre pour moi. Mais je ne peux pas ignorer le fait qu’aujourd’hui, je sois effectivement un role model pour certaines, voire certains.

Pourtant, je ne me sens pas responsable d’une image que je renverrais. Tout simplement parce que je ne maîtrise pas la façon dont les autres me perçoivent. Ma seule responsabilité aujourd’hui, si je dois en avoir une, c’est d’être épanouie en étant moi-même et en montrant les multiples facettes de ma personnalité. C’est en étant « bien » et en incarnant pleinement tout ce que je suis, à savoir épanouie, grande de taille, noire, avec des formes… que je pourrai montrer une voie possible à d’autres pour être bien dans leur vie à elles et eux aussi.

J’ai commencé seule, sans accompagnement particulier.

C’était plutôt détente, au début. J’étais sûre de moi, mais j’étais dans la rigolade. Je voulais juste sortir le son que j’avais écrit et qui me restait en tête, passer du temps en studio, ne pas me poser de questions, ne pas me soucier ni d’image ni de direction artistique. L’idée, c’était uniquement d’entendre ma voix.

À quelles occasions vous sentez-vous la plus puissante ?

Quand je ne suis que « moi », c’est là que je me sens la plus en vie. Et bien sûr sur scène, quand c’est l’adrénaline. Je ne suis pas addict à ça, j’ai trouvé mon équilibre : parfois, j’ai une période très studieuse, et parfois, j’ai envie de me produire devant un public.

Les médias français n’ont pas toujours été tendres avec vous. Avez-vous noté une différence de traitement venant des médias étrangers ?

Pour parler de moi et de mon travail, les médias étrangers décrivent généralement mes succès, présentent ma carrière, mes influences, mes projets… Là où les médias français se limitent plus souvent à mes « dramas », à mes supposés défauts ou à ma personnalité. Comme si mon travail était secondaire, accessoire. En tant qu’artiste, ça fait bizarre, car je ne suis pas vraiment là pour ça. Il est également déjà arrivé qu’on ne me prenne pas au sérieux. Dans ces cas-là, je ne m’attarde pas, je ne discute pas, j’avance.

Est-ce qu’il y a déjà eu un moment dans votre vie où vous avez eu l’impression d’être catégorisée, d’être mise dans une case ?

Je ne vais pas mentir : oui, ça arrive. Ces personnes plaquent des idées préconçues sur moi. À titre d’exemple, on m’a déjà définie comme « rappeuse » alors que je n’ai jamais rappé. C’est peut-être parce que j’emploie le verlan dans mes textes, que j’ai un caractère fort, ou que j’ai une personnalité un peu « wow ». Alors certes, ça fait beaucoup d’informations. Mais pour qui ? Celles et ceux qui ne s’y connaissent pas. Cela dénote un manque non seulement d’effort, mais de curiosité de l’autre.

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LANCÔME

Comment parvenez-vous à rester vous-même face à un public qui attend tant de choses de vous ?

Vous avez commencé votre carrière musicale à 19 ans seulement. Pouvez-vous décrire vos débuts ? Comment tout a commencé ?

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« JE NE ME SENS PAS RESPONSABLE D’UNE IMAGE QUE JE RENVERRAIS. TOUT SIMPLEMENT PARCE QUE JE NE MAÎTRISE PAS LA FAÇON DONT LES AUTRES ME PERÇOIVENT »

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e ll e interview

« LA BEAUTÉ EST UNE AURA QUE L’ON DÉGAGE »

C’est assez simple : c’est d’être en paix, en bonne santé, bien entourée. Peu de monde gravite autour de moi, en réalité.

Mes amis et une petite équipe professionnelle me suffisent.

Quel conseil voudriez-vous donner à celles et ceux qui vous suivent pour leur apprendre à s’aimer ?

C’est peut-être un peu sombre de voir les choses ainsi, mais je pars du principe qu’on naît seul et qu’on meurt seul.

Alors, l’avis négatif des gens, il faut apprendre à en faire abstraction, jusqu’à s’en détacher complètement. Finalement, leur avis importe peu, sauf lorsqu’il s’agit de conseils sollicités.

Comment définiriez-vous la beauté ?

C’est une énergie. C’est comme lorsqu’on tombe amoureux d’un homme (ou d’une femme). On ne s’arrête pas à son physique, on aime sa façon de parler, de se tenir… La beauté est une aura que l’on dégage.

Quelle femme charismatique a pu inspirer votre vision de la beauté ?

Sans hésiter, Naomi Campbell. Je la trouve tellement forte, mais jamais sans forcer. Elle est là, présente, sans avoir à prouver quoi que ce soit, sans en faire trop. No need, elle n’en a pas besoin.

Comment prenez-vous soin de votre peau ?

Prendre soin de moi et de ma peau est important. Une à deux fois par mois, je fais un masque à l’argile, un gommage, une manucure, une pédicure, une coiffure…

Vous apparaissez souvent très apprêtée. Quel rapport entretenez-vous à votre féminité ?

J’aime me sentir féminine autant que j’aime être toute simple.

Je m’écoute beaucoup. Cela fait que j’alterne entre des moments très « détente » et des moments où j’ai envie d’être au max. Je me redécouvre constamment et ça fait du bien.

Quel est le geste de maquillage qui fait votre signature ?

Mon trait d’eye-liner, que j’ai toujours fait depuis que j’ai commencé à me maquiller, quand je devais avoir 13 ou 14 ans. À cet âge-là, bien sûr, ce n’était qu’un petit trait discret, de temps en temps… Mais au fil du temps, j’ai pris confiance en moi et je me suis beaucoup plus amusée avec mon look. Aujourd’hui, j’ajoute toujours ce trait à mon make-up, pour accentuer mes yeux en amande. Quand j’y pense, j’ai peut-être été inspirée par Nicki Minaj (rires)…

Lancôme est une marque fière de ses projets philanthropiques, dont les programmes « Write Your Future », ou de développement durable. Et vous, quelles sont les causes qui vous tiennent à cœur et comment les soutenez-vous ?

J’ai toujours été proche des associations qui luttent contre la précarité et accompagnent par exemple les femmes excisées. C’est ce qui me touche le plus. Parfois, je me rends moi-même dans des associations pour parler aux gens. Il n’y a pas que l’argent pour aider une cause. S’intéresser aux autres, les regarder dans les yeux, leur parler, s’intéresser à elles… Cela peut faire beaucoup de bien aux gens, notamment quand ils sont isolés. Et ça ne va pas que dans un sens : donner, c’est aussi recevoir. Ces échanges me rendent plus riche.

LANCÔME

Répandre le bonheur est au cœur de tout ce que Lancôme entreprend. Que signifie le bonheur, pour vous ?

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Nu Skin dévoile une nouvelle ère de soins de soi, avec son premier Système de Beauté & de Bien-Être Intégré.

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e ll e reportage Texte Lore Ginneberge

PA O L I N A R U S S O

MÊLER L’ANCIEN ET LE NOUVEAU Paolina Russo peut se targuer d’être la première marque à avoir remporté le Zalando Visionary Award, à avoir fait forte impression à la Fashion Week de Copenhague et à avoir atteint la finale du prix LVMH. À la croisée de l’artisanat séculaire et des techniques contemporaines, le duo de créatrices Paolina Russo et Lucile Guilmard dessine une histoire unique.

Tradition et technologie en harmonie

Ce qui a commencé par une colocation à Londres (« le loyer est élevé ! ») s’est transformé en une marque commune.

Tout ce que Paolina et Lucile ont fait depuis est empreint d’un sens de la communauté, de l’héritage et de la collaboration inconditionnelle.

L’éthique de leur label ? « Un résumé, vu à travers des lunettes roses, de mon éducation en banlieue au Canada et des références de Lucile au folklore français », explique Paolina Russo.

hiver actuelle, ce tissu a été entièrement fabriqué au Royaume-Uni et teint à la main avec des herbes, des pierres et des fleurs locales. » Les collections sont pleines de contrastes – pensez aux tricots classiques dans des formes futuristes et colorées. « Mes deux grands-mères travaillaient dans des usines de confection lorsqu’elles ont émigré au Canada. Elles ne parlaient pas anglais, mais communiquaient en fabriquant. Ce sens de la communauté et du partage des connaissances a grandement influencé notre façon de travailler », explique Paolina. « Lucile a passé son adolescence dans les foires artisanales médiévales de la campagne française. Notre éducation est à l’origine de la nostalgie adolescente, du folklore et des références sportives de la marque. »

« NOTRE OBJECTIF EST DE CRÉER UN CONTEXTE MODERNE POUR L’ARTISANAT »

La force de Paolina Russo réside dans son approche de la production et sa croyance dans le changement par la collaboration. « En expérimentant, en faisant des recherches et en impliquant tout le monde dans le processus de création, nous pouvons trouver des moyens innovants de fabriquer des vêtements intemporels qui sont fonctionnels, durables et responsables », expliquent les créatrices.

Avec une voie claire vers l’avenir et un coup de pouce de Zalando (la plateforme fait un don de 50.000 euros), Paolina Russo est déterminée à poursuivre sa mission durable. « Nous nous concentrons sur le développement d’une mode responsable et prévoyons de collaborer avec des artisan·e·s et des entreprises technologiques pour créer des pièces qui profitent à l’industrie de la mode. »

PRESSE

Le duo aime utiliser des matériaux ayant une histoire riche. « Notre objectif est de créer un contexte moderne pour l’artisanat », explique Paolina. « Nous combinons des techniques artisanales avec une production industrialisée. Notre tricot “illusion”, qui est entièrement compostable, en est un bon exemple. Pour la collection automne/

Tricoter l’avenir

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Armani Absolut Cashmere Bain de Mer Baldessarini Distretto12 DITTO private label History Repeats Hugo Iceberg Lagerfeld Les Garçons Faciles Montale Paul Smith PMDS Sun68

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e ll e reportage Texte Jolien Vanhoof

EMMA DANS LES CHAMPS DE CHANEL

TOUS LES VÊTEMENTS (SAUF LES JEANS), BIJOUX ET ACCESSOIRES CHANEL.

Photos Oriane Verstraeten

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reportage

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Depuis toujours, Chanel met un point d’honneur à collaborer avec de jeunes talents affirmant leur singularité. Et désormais, « notre » Emma Bale peut se vanter de faire partie des ami·e·s de la maison. Pour célébrer la sortie de son nouveau single « kompas », nous l’avons suivie dans le Sud, jusqu’aux champs de Chanel à Grasse. Au programme : cueillette de jasmin et discussion sur son amour de la musique.

B

onjour tout le monde, mon nouveau single sort ce vendredi et représente beaucoup pour moi. C’est la première fois que je chante et que j’écris en néerlandais, ma langue maternelle, ce qui me rend un peu anxieuse, car cela donne davantage de poids aux paroles de mes chansons.

Ce titre aborde la sensation de perdition dans un monde où les opinions fusent de toutes parts, et cet excès de crédit que l’on accorde aux opinions des autres au détriment des siennes ; sans doute par manque d’assurance, en ce qui me concerne. J’avais en effet plutôt tendance à me comporter, à poser des actes ou à agir comme on me le disait parce que je n’accordais pas assez de valeur ou de confiance à ma propre opinion/intuition. Mais les choses ont changé. Et je suis ravie de partager avec vous la première étape de ce changement.

Je vous aime, Emma. magazine ELLE 57

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e ll e reportage 20 septembre 2023. Deux jours avant la sortie de son nouveau single, la jeune chanteuse a publié sur Instagram cette courte lettre rédigée en anglais, à la main. Les mots sont simples et sans artifice, avec ici et là, quelques ratures et le dessin d’une petite étoile tout en bas.

Emma Bale sait désormais exactement qui elle est et ce qu’elle veut. À 24 ans à peine, la chanteuse belge a déjà une belle carrière musicale derrière elle. En effet, ces dix dernières années, elle a participé à l’émission « The Voice Kids », a connu plusieurs succès, notamment avec les titres « All I Want », « Run », « Fortune Cookie » et « Cut Loose », a surpris les téléspectateurs et téléspectatrices flamand·e·s lors du programme « Liefde voor muziek » (L’amour de la musique, NDLR) et a sorti « Retrospect », son premier album très attendu. Puis après… le silence. Non pas parce qu’Emma ne voulait plus faire de musique ou n’était

plus attirée par la scène. Mais bien parce qu’elle souhaitait raconter quelque chose de différent. SON histoire. « C’est ce que je tentais de faire depuis longtemps », confie-t-elle. « Mais je souffrais surtout d’un manque d’assurance. Il m’était impossible de faire confiance à ma propre intuition, ou du moins c’est ce que je pensais. Je ne savais même pas ce que je ressentais vis-à-vis de mes propres chansons. Quand ça plaisait à mon entourage, ça me plaisait aussi.

Quand ils n’aimaient pas, je leur donnais raison. “kompas” aborde ma volonté d’indépendance et, en même temps, la peur de devoir faire cavalier seul, sans personne pour me tenir la main. »

« AU TRAVERS DE MA MUSIQUE, JE VEUX JUSTE QU’ON ME PERÇOIVE TELLE QUE JE SUIS ET MONTRER MA VULNÉRABILITÉ » Le passé apporte de la couleur au regard et à la voix d’Emma Bale. Elle ne se voit désormais plus comme cette adolescente fragile avec sa guitare acoustique. Ni même comme la princesse de la pop qu’elle a incarnée à plusieurs reprises par la suite. Emma est juste Emma. Une fille comme les autres, mais habillée en Chanel. Aujourd’hui, son jean délavé, elle aime tantôt le porter avec un gilet rose tendre, tantôt avec un crop top gris et son cardigan assorti, le tout rehaussé d’un ras-de-cou en perles. « Je suis très attachée au style de la maison. Cette innocence de jeune fille associée à des touches rock cool correspond vraiment bien à ma personnalité. J’aime porter l’une ou l’autre pièce Chanel, surtout quand je suis sur scène. Il m’arrive de manquer de confiance en moi et de me prendre la tête, mais quand je mets une tenue comme celle-ci et que je me regarde dans le miroir, je me dis : “Je chante habillée en Chanel, c’est fou !” C’est comme si j’incarnais un personnage : voici Emma Bale, voici Emma Bale telle qu’elle devrait être. Et cela m’aide à m’abandonner totalement une fois sur scène. »

L’odeur réconfortante de « mimi »

Le magnétisme d’Emma Balemans – de son vrai nom – est indéniable. Ce n’est d’ailleurs pas l’hôtesse de l’air sur le vol pour Nice qui dira le contraire, ni même cette cueilleuse dont le panier a accueilli les fleurs de jasmin prélevées spontanément par Emma dans les champs de Grasse. Il s’agit de la première visite d’Emma dans la capitale française du parfum, où la famille Mul cultive la rose de mai et le jasmin grandiflorum exclusivement pour le parfum Chanel N°5 depuis 1987. Et cela n’aurait pas pu mieux tomber, car c’est en effet entre la fin du mois d’août et la fin du mois d’octobre que la récolte du jasmin bat son plein. Les premier·e·s cueilleurs et cueilleuses arrivent dès l’aube et nous voilà prêt·e·s, nous aussi, à nous salir les mains – nos pieds sont quant à eux bien protégés dans des bottes Chanel personnalisées.

La grand-mère d’Emma, qu’elle surnomme affectueusement « mimi », aurait certainement aimé voir sa petite-fille Le tout premier flacon de N°5 date de 1921. Le parfumeur Ernest Beaux a créé la fragrance demandée par Coco Chanel avec du jasmin de Grasse. Dans les 30 hectares de champs de fleurs de la famille Mul, on trouve de l'iris, de la tubéreuse, de la rose de mai et du géranium en plus du jasminum grandiflorum.

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« UN PARFUM, C’EST TRÈS PERSONNEL, C’EST COMME UNE PARTIE DE VOTRE IDENTITÉ »

Chaque cueilleur·euse ramasse environ 350 grammes de fleurs par heure. Le panier d'Emma doit se contenter de moins, mais la chanteuse ne s'en offusque pas.

à l’œuvre. « Elle serait hyper jalouse », confie Emma en riant. « De mon souvenir, elle a toujours porté du Chanel N°5.

C’est l’odeur qui la représente le mieux et qui m’est familière depuis que je suis toute petite. » Lors de la pause déjeuner, Emma prend place à côté d’Olivier Polge, parfumeur attitré de Chanel depuis une décennie déjà. Le courant passe instantanément, car outre une passion commune pour la musique – Olivier a joué du piano et étudié l’art avant de suivre les traces de son père Jacques –, ils affectionnent particulièrement le même parfum Chanel : le N°19, une senteur florale, avec des notes de galbanum et d’iris pallida. « Je trouve qu’il est important que mon parfum corresponde à ce que je ressens ou à ce que je vis au moment où je le porte », explique Emma. « Certain·e·s pourraient y voir une forme de caprice d’enfant, mais je déteste que quelqu’un de mon entourage porte la même fragrance que moi.

Non pas que je veuille me l’approprier, mais selon moi, un parfum est quelque chose de très personnel. C’est comme une partie de votre identité. »

Une histoire de tresses et d’amitié

Il y a un an et demi, alors qu’elle se cherchait en tant qu’artiste, Emma a croisé le chemin de Willem Ardui, membre du duo Blackwave. Ensemble, ils ont coécrit son nouvel EP, qui sortira sous la forme d’un triptyque et sur lequel Emma chantera pour la première fois quelques titres dans sa langue maternelle. « Je me sens encore un peu mal à l’aise, mais je veux juste qu’on me perçoive telle que je suis et montrer ma vulnérabilité. En utilisant mes propres mots, je reste fidèle à moi-même. » C’est aussi la raison pour laquelle elle préfère actuellement s’entourer d’un cercle assez intime. Elle collabore ainsi principalement avec des amis talentueux, avec lesquels elle se sent parfaitement à l’aise, comme la photographe Oriane Verstraeten, d’ailleurs également derrière l’objectif ici à Grasse. « Oriane a énormément de talent.

Et elle est même capable de me supporter quand je suis “sur son dos” et que je tente une énième fois de faire passer mon point de vue (rires). Pour les visuels de l’album, elle a pris quelques clichés de moi avec une longue tresse.

J’aime la symbolique de ces photos. Les tresses dégagent quelque chose de naïf, un peu comme si vous vous retrouviez de nouveau chez les scouts avec vos copines. Mais elles incarnent aussi une certaine lourdeur, comme si elles étaient complètement enchevêtrées ou emmêlées. Au fil de mes titres, vous remarquerez que je finis par atteindre un stade de démêlement. » Emma Bale travaille à petite échelle, mais lui arrive-t-il encore de rêver grand ? « Oui, bien entendu. Je rêve de participer à un maximum de festivals et de voir mon nom partout sur des affiches. Mais plus je gagne en maturité, plus j’apprécie les choses simples. Comme passer du temps à la maison, avec mon chien et Jolan (De Bouw, NDLR). Et je rêve tout autant qu’on achète un jour un appartement ensemble… » emmabale.be La première partie du dernier EP d’Emma Bale, « 3.1 », est attendue pour la mi-novembre. magazine ELLE 59

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POOL PARTY Pour sa nouvelle collection événement, H&M s’associe à Rabanne pour nous plonger dans l’univers rétrofuturiste de la marque rendue célèbre dans les années 60 avec sa robe métallique.

Son directeur artistique, Julien Dossena, mélange design et artisanat pour lui donner une nouvelle dimension urbaine, totalement moderne. Aux côtés de Ann-Sofie Johansson, directrice créative d’H&M, il revient sur les coulisses de cette collaboration.

Parlez-nous des pièces, des détails, des inspirations de la collection JULIEN DOSSENA : Je voulais créer une

atmosphère de plaisir luxueux. J’ai imaginé un rassemblement utopique de personnalités fortes, avec une atmosphère légère mais électrique. Il était important de faire ressortir le côté inclusif et stimulant de la marque, avec les pièces en cotte de mailles et en paillettes inspirées des archives pour lesquelles nous sommes si connus, contrebalancées par un tailleur des années 1970 effortless et des vêtements décontractés. Je voulais que la collection renforce la confiance en soi, mais qu’elle soit aussi facile à porter – c’est un équilibre que j’essaie toujours de trouver dans mes créations.

ANN-SOFIE JOHANSSON : Julien nous a présenté son idée d’une collection « pool party », avec des tenues de soirée incroyables associées à des maillots de bain et du leisurewear, et nous l’avons tout de suite adorée.

Le plus difficile a été de concrétiser cette vision de la manière la plus durable possible. Nos équipes ont fait un travail remarquable en collaborant avec différents fournisseurs et en les poussant à développer des innovations. Nous sommes particulièrement fiers des mailles métalliques composées d’un mélange de métal recyclé et de métal conventionnel.

L’artisanat est si important pour Rabanne. Comment avez-vous apporté ce souci du détail à cette collection ?

Rabanne est une marque construite sur une matérialité radicale – Paco Rabanne était unique dans le paysage de la mode pour son utilisation de la cotte de mailles.

C’est une matière très intéressante à travailler, et elle est extraordinaire à porter – plus sensuelle que la soie, mais aussi protectrice, comme une armure. J’ai beaucoup insisté pour que nous maintenions la même attention à la matérialité que pour n’importe laquelle de nos collections Rabanne principales. Certaines pièces présentent un crochet métallique tissé à la main qui maintient ensemble des panneaux de maille métallique de différentes tailles – il s’agit de pièces techniquement avancées. Les qualités de la laine, du coton biologique et du cuir en particulier sont très élevées. Travailler avec H&M dans ce sens a été une joie, parce qu’ils sont tellement efficaces et soucieux du détail. Ils ont vraiment écouté ce que nous demandions en matière de fabrication et de qualité, et ils ont poussé les choses très loin.

J’ai senti que l’équipe y mettait tout son cœur, ce qui était la chose la plus importante pour moi.

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Texte Marie Guérin

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e ll e reportage Texte Elisabeth Clauss

(PRESQUE) TOUT SAVOIR SUR LES POLLUANTS DANS LES VÊTEMENTS On pensait avoir couvert le spectre des dangers pour la santé : on mange aussi sain que possible, on s’est mis∙e au vélo, on scrute la composition de nos cosmétiques. Mais les molécules chimiques qui passent dans notre organisme via un T-shirt emballé dans du plastique ou une robe neuve de qualité discutable nous avaient échappé. Heureusement, des experts de la veille sanitaire défrichent les risques, pour nous sauver la peau. Au sens propre, et habillé.

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«

ous nous trouvons face à une crise sanitaire dont nous n’avions pas anticipé l’ampleur, avec des produits chimiques potentiellement intégrés à tout ce que l’on fait rentrer chez nous : les vêtements, les meubles, les tapis… » Victoire Satto est consultante et fondatrice en 2015 de The Good Goods, média d’information et bureau d’expertise conçu pour accélérer la transition écologique des marques de prêt-à-porter et du luxe. À 35 ans, médecin-radiologue dans une carrière précédente, elle applique son expertise médicale à son engagement pour une mode qui respecte la santé. « J’ai beaucoup travaillé en cancérologie, et je trouvais aberrant de mettre

tant de moyens à essayer de guérir des pathologies qui auraient peut-être pu être évitées avec un autre mode de vie.

J’ai donc repensé ma mission de médecin en direction de la prévention en collaborant avec des experts, des avocats, des juristes. La question est extrêmement complexe, il faut s’entourer de personnes dont c’est le métier. » Car en matière de polluants ambiants et de toxicité des produits utilisés dans la fabrication de certains vêtements, on manque d’études rétrospectives. « La pétrochimie n’a que 80 ans, c’est-à-dire à peine deux générations de consommateurs. Ces études doivent en outre prendre en compte les autres biais, comme l’alimentation et les conditions de vie. » •••

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« NOUS NOUS TROUVONS FACE À UNE CRISE SANITAIRE DONT NOUS N'AVIONS PAS ANTICIPÉ L'AMPLEUR, AVEC DES PRODUITS CHIMIQUES POTENTIELLEMENT INTÉGRÉS À TOUT CE QUE L'ON FAIT RENTRER CHEZ NOUS : LES VÊTEMENTS, LES MEUBLES, LES TAPIS... » VICTOIRE SATTO magazine ELLE 63

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Les points de vigilance

Les PFAS (per et polyfluoroalkylées) sont des polluants qui se retrouvent dans l’intégralité de la chaîne de valeur au moment de la fabrication de certains vêtements. Le plus souvent, ceux fabriqués et vendus à bas prix. Victoire souligne qu’il y en a sur les matières premières, « jusqu’au finishing, avec les apprêts. Tout ceci est issu du pétrole.

Sans parler des conditions d’entreposage des tissus, avec des pesticides et des antifongiques. Ajoutons à cela les “polybags” dans lesquels les pièces sont emballées entre l’entrepôt et le magasin. Or, on sait qu’il existe un passage transdermique des toxiques. » Mais la scientifique activiste alerte aussi à propos des nanoparticules issues de l’industrie textile qu’on respire et qu’on ingère : « Les microplastiques sont présents en forte concentration dans les eaux usées rejetées, notamment suite aux lavages en machines. Ils s’infiltrent dans les poissons et dans les eaux potables, puis on peut les retrouver dans les cerveaux, les utérus, les poumons et le sang des populations étudiées, qui vivent en bordure des océans. Les conséquences sont des maladies respiratoires, la stérilité, de cancer, l’obésité, des troubles hormonaux.

Toujours en raison des facteurs croisés, les liens avec ces maladies sont très complexes à établir. On constate cependant plus spécifiquement avec les PFAS des cas de naissances prématurées, de troubles du développement du fœtus, de mort fœtale, et des troubles de la puberté chez l’enfant. Les PFAS servent à rendre les vêtements déperlants, résistants à la pluie. Parfois, on les utilise pour des raisons esthétiques de finitions. » Sans grilles de lecture, on serait vite tenté de finir tout nu.

Bonne nouvelle : dès 2025, un affichage environnemental, le « Product Environmental Footprint », sera rendu obligatoire. Il notera les produits selon un écoscore de A à D en fonction de leur impact sanitaire et environnemental.

En attendant, l’industrie s’adapte. À son rythme : c’est une très grosse machine, qui doit opérer sa transition.

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CONSEILS DE BON SENS DE THE GOOD GOODS

La première question à se poser avant d’acheter un vêtement : est-ce que j’en ai besoin, ou envie ? Si c’est pour une occasion spéciale, est-ce que je ne peux pas plutôt emprunter ou louer ?

Se tourner prioritairement par la seconde main, mais de qualité : « Il faut vérifier les étiquettes, et être prêt à mettre le prix pour une pièce qui durera. »

Choisir des matières naturelles, idéalement locales, comme le lin et le chanvre.

La laine et le coton recyclés offrent d’excellentes alternatives. Même si les

DÈS 2025, UN AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL, LE « PRODUCT ENVIRONMENTAL FOOTPRINT », SERA RENDU OBLIGATOIRE

processus restent imparfaits, ça reste moins polluant que d’envoyer des polymères dans les océans.

Il faut laver au moins une fois chaque vêtement neuf, mais attention : les PFAS, qu’on appelle aussi « polluants éternels », ne quittent jamais le tissu.

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reportage

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Développer son esprit critique

Ariane Bigot est directrice adjointe mode chez Première Vision, salon international de présentation de tissus et matières premières. À propos de l’évolution des collections, elle souligne : « On voit déjà, pour l’hiver 2024-25, beaucoup de propositions qui sont le signe de la part des entreprises, tricoteurs et tisseurs, d’un investissement dans des matières à valeur ajoutée “bien-être”. Il y a une vingtaine d’années, on a connu des tentatives d’intégrer des nanoparticules dans des vêtements, comme des cellules hydratantes dans des collants. Puis on a réalisé la dangerosité de ces nanoparticules et on les a écartées. Depuis quelques années, on a appris à exploiter les propriétés intrinsèques des fibres naturelles.

Celles de bambous par exemple présentent des bénéfices bactériostatiques, qui ralentissent la prolifération des bactéries. La société taïwanaise Umorfil développe des fibres à base de déchets de poisson qui contiennent des acides aminés, du collagène et des peptides marins intégrés : on obtient ainsi naturellement un contrôle des odeurs et une protection anti UV. » Ariane Bigot rappelle ce qu’on aurait presque oublié : « La laine très fine est un atout en cas de canicule : elle est extrêmement isolante thermiquement, et protectrice.

Elle maintient un microclimat entre la peau et l’air. Le lin et le chanvre possèdent également des propriétés climatiques très intéressantes. » Selon le règlement de l’Union européenne REACH (qui protège la santé humaine et l’environnement contre les risques liés aux substances chimiques), tous les produits fabriqués en Europe sont censés répondre à une exigence de non-toxicité et d’écocompatibilité. Mais selon Victoire Satto, ces normes devraient plus régulièrement être mises à jour, et se contournent dans les cas de sous-traitances hors CEE. « La base, c’est le bon sens. Et le bon sens, c’est la qualité. » Un rinçage avant de porter chaque nouveau vêtement doit devenir un réflexe : on peut avoir la mode dans la peau, mais il est prudent de ne pas l’avoir dans le sang.

« LA LAINE TRÈS FINE EST EXTRÊMEMENT ISOLANTE THERMIQUEMENT ET PROTECTRICE » ARIANE BIGOT

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FINEST Bienvenue au Club de bien-être et de remise en forme David Lloyd Uccle.

Ce club historique, situé dans un magnifique château au milieu de la forêt de Soignes à Uccle, vient de bénéficier d’une transformation de plus de 6 millions d'euros et entame ainsi un nouveau chapitre de son histoire.

Plus que jamais, le club deviendra un havre de paix où vous aurez l’occasion de vous déconnecter du monde extérieur. Cet endroit sera une extension de votre maison où vous pourrez ressourcer votre corps et votre esprit. Vous allez pouvoir y passer du bon temps avec vos amis et votre famille, ou simplement profiter d’un moment de détente loin de tout, et ainsi, vous octroyer une pause de qualité.

Une toute nouvelle retraite thermale En entrant dans le spa, vous pénétrerez dans un autre monde.

Cet univers de tranquillité est axé sur les principes de chaud et de froid pour une détente optimale. Vous y découvrirez une gamme de thérapies qui vous aideront à revigorer votre corps et à apaiser votre esprit.

Le hammam aux agrumes vous redonnera de l'énergie.

L'espace est imprégné d'un mélange d'huiles essentielles spécifiques pour revitaliser votre peau et booster votre système immunitaire. Immergez-vous dans la piscine entre deux thérapies pour soulager vos muscles fatigués. Poussez l’expérience encore plus loin, glissez-vous sous nos douches multisensorielles, découvrez-y une combinaison unique d'eau, de musique, d'aromathérapie et de jeu de lumière. Terminez votre moment de détente dans le jacuzzi, relaxez-vous et laisser le stress du monde extérieur s'envoler.

Stephanie Holland, Directrice Création du groupe, déclare : "Chaque détail de la conception de nos clubs fait l'objet d'une planification méticuleuse afin d'offrir à nos membres des innovations de pointe dans des espaces au design époustouflant. Les membres découvriront des clubs aux salles de sport dotées d'équipements de cardio et de résistance de pointe, un design intérieur élégant et les équipements les plus récents dans nos studios construits sur mesure. Ils y trouveront également de superbes spa, conçu avec soin pour les aider à revigorer leur corps et à apaiser leur esprit. Aucun détail n'a été négligé dans la transformation d'Uccle et le développement de Sterrebeek. David Lloyd Sterrebeek offrira à ses membres la fusion parfaite du luxe et de la technologie - une véritable vision de l'avenir du bien-être. Les travaux à Uccle promettent d'être plus qu'une simple rénovation, c'est une révolution".

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e ll e reportage Texte Elisabeth Clauss

J LA SUITE DANS LES IDÉES DE

PRESSE

EAN-PAUL LESPAGNARD

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Il est à la fois l’enfant terrible et le fils chéri de la mode belge. Sa place préférée est celle où l’on ne l’attend pas. Créateur voyageur, il s’inspire des artisanats du monde entier, et relie ses découvertes à une belgitude en évolution. Nouvelle collection et multiples collaborations, Lespagnard nous embarque sur ses nouveaux territoires.

Sa nouvelle manière de développer du vêtement a quitté le schéma traditionnel des Fashion Weeks en 2017, mais depuis longtemps, il questionnait les processus et les temps de développement. Tout en créant, il réfléchissait à une façon alternative de produire de la mode. Jean-Paul Lespagnard a été parmi les premiers designers à proposer ses collections à la vente dès le défilé (traditionnellement, le processus de production prend plusieurs mois après le show). Il a organisé des happenings surréalistes là où les autres marques s’attachaient aux présentations plus attendues.

Après un temps de retrait de l’industrie de la mode qu’il a consacré à de la recherche, à des projets de scène contemporaine et à la création de sa boutique Extra-Ordinaire au centre-ville de Bruxelles (où il vendait ses pièces mélangées à des créations artisanales du monde entier, une sélection inspirée par ses voyages et par des rencontres de culture, d’us et de coutumes différents), il a poursuivi différemment sa quête continuelle de ce qui nous unit, tous. « C’est ma façon de vivre, et il est devenu assez clair que c’est pendant que je voyage que je crée et que je présente au mieux l’aboutissement de mon travail. Je collecte, je réfléchis dans des lieux où je découvre des artisanats inspirés par des échanges commerciaux. Par exemple, au Mexique, on trouve des influences d’art du Japon. On le sait peu, mais la porcelaine chinoise plonge ses racines à Delft. Les dessins du cachemire indien sont inspirés de motifs provençaux, et le wax africain est originaire des Pays-Bas. C’est intéressant de travailler avec des gens qui viennent de partout, et de rassembler les fruits de leur

création à Bruxelles. Mais il est aussi important de présenter au Mexique ce que je produis en Inde, et en Inde, ce que je fabrique en Europe. D’une certaine façon, je tends à un éveil des savoir-faire dans le monde. » Alors Jean-Paul Lespagnard revient, les malles pleines de projets. Au sens propre. On y reviendra.

Une nouvelle collection de basiques, « pyjajours » pour quand on veut Fabriquée au Maroc, sa série de chemises et de pantalons fluides tire le fil de son histoire de foulards, développée en pièces mixtes (dans les genres et les usages) en soie et cotons fins, illustrées d’imprimés impérissables, narratifs et personnalisés, thèmes festifs récurrents dans sa collection, mixés à des fleurs géantes et à des collages sulfureux, mais

« PARTOUT, C'EST LE CONTACT HUMAIN QUE J'ESSAIE DE FAIRE PERDURER » magazine ELLE 69

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e ll e reportage « AU LIEU D'INVENTER DES HISTOIRES PAR SAISONS, JE CRÉE EN FAISANT DES COLLAGES DE LA RÉALITÉ DANS LAQUELLE J'ÉVOLUE » Ses lieux signatures

Il y a celui qui ne bougera pas, le coworking Silversquare de Liège, « un bâtiment situé exactement entre la gare des Guillemins et le Musée d’art contemporain de la Boverie, et qui forme une sorte de pont entre cette gare-carrefour avec son architecture mégalo, dont les trains arrivent d’Allemagne, de Hollande et de France, et le musée où l’on voit évoluer les arts plastiques à travers les continents et les âges. J’aime l’idée de mélanger. Le pas que j’ai franchi, quand j’ai quitté le système de la Fashion Week, c’est qu’au lieu d’inventer des histoires par saisons, je crée en faisant des collages de la réalité dans laquelle j’évolue ». Son autre « tour d’y voir » est plus éphémère, installation élevée jusqu’en janvier 2024 au 18e étage de The Hotel à Bruxelles**, avec une vue à 180° sur les voyages intérieurs (et autres) de Jean-Paul Lespagnard. Un espace d’exposition-exploration complet, de la chambre au salon et du sol au plafond, avec des souvenirs de pérégrinations et des objets d’artisanat maison.

Pour une demi-heure ou pour un séjour hôtelier, la suite se réserve, la magie de la rencontre avec lui se préserve. Sur des écrans animés, on découvre ses vidéos de savoir-faire, tandis que sa voix raconte ses projets et processus. On peut déguster dans le minibar ses friandises préférées rapportées des quatre coins du monde, et piocher dans les armoires des pièces de sa nouvelle collection, à vendre. Avec la complicité de nombreux et nombreuses artistes belges et bruxellois·e·s, dont Eric Croes, Big Game Design, All In All Studio, Thierry Boutemy ou Laetitia Bica (liste absolument pas exhaustive), Jean-Paul Lespagnard nous partage des objets de décoration locaux et des trouvailles insolites, réinvente une nouvelle façon de vivre la mode, et ainsi de Suite. *Tout ce que Jean-Paul présente dans la malle de Lespagnard est à vendre sur jeanpaulles-pagnard. com et en direct sur son Instagram @jeanpaullespagnard, son journal de bord, qui est organisé comme un documentaire de ses explorations. ** « Jean-Paul Lespagnard’s Immersive Abode : The Hotel Suite With A View », visites et locations, sur réservation.

PRESSE

second degré. À ces pièces textiles, il a ajouté des objets développés par l’expertise de différents artisans du Maroc ou de Turquie, il a travaillé le moulage au sable dans la région de Delhi, exploré des techniques de broderie de coussins en Inde, et aux Pays-Bas près de Breda.

Il a extrapolé des accessoires en verre soufflé et en verre tiré du Mexique. « Souvent, ce qui m’intéresse, ce sont les artisanats et les savoir-faire du quotidien. Là où l’on sent l’humain derrière le geste. C’est aussi ce qui m’a attiré vers la couture, qui est typiquement un artisanat de tous les jours. Même si je travaille avec de nombreux ateliers dans différents pays, j’ai toujours l’impression de créer localement, dans le sens où c’est en voyageant que j’ai réalisé qu’il y a des petits artisans qui ont besoin de gens comme moi, en dehors de la Belgique, pour pérenniser leur activité. Depuis mes débuts, beaucoup d’ateliers, y compris à Bruxelles, ont disparu. Partout, c’est le contact humain que j’essaie de faire perdurer. » Dans ce sens, il a élaboré une malle de voyage(s), symbolique et physique. « C’est un projet toujours en cours de construction, un bagage que j’enrichis de mes découvertes.* »

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Dites oui à votre mariage de rêve

Découvrez tout sur ava.be ou dans votre magasin AVA Vous allez bientôt vous marier, félicitations. Pour en faire le plus beau jour de votre vie, vous trouvez chez AVA tout ce dont vous avez besoin pour ajouter une touche personnelle à votre fête. Des cartes, des remerciements, des guirlandes en passant par des fleurs séchées et des ballons, faites votre choix chez AVA et dites oui à votre mariage de rêve.

e ll e reportage Texte Maya Toebat Photos Carmen De Vos

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QUAND LA PEAU RACONTE DES HISTOIRES

ATTOO THÉRAPIE

Cela fait maintenant bien longtemps que les tatouages ne sont plus l’apanage des marins virils. De plus en plus présents, ils sont le reflet des souvenirs, tantôt précieux, tantôt plus douloureux, de celles et ceux sur qui ils s’affichent. Quel regard portent les tatoueurs et tatoueuses sur leurs propres tatouages et quelles leçons de vie sont à tirer de leur profession ?

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AMBER CRAEYE KRAEY « Avant, j’étais dingue de piercings. J’en avais plus qu’il n’en fallait, mais j’étais grisée par la pose de chaque nouveau bijou.

La douleur me procurait un tel choc que j’étais proche de l’évanouissement. J’ai alors cherché à me démarquer différemment et c’est ainsi que le tatouage s’est imposé, assez logiquement. À l’âge de 18 ans, j’ai donc poussé la porte d’un salon de tatouage brugeois sans rendez-vous et y ai fait encrer un triangle au bas de ma jambe. Comme on m’interrogeait très régulièrement sur sa signification – alors qu’il n’y en avait pas – je l’ai fait transformer plus tard en maison.

Cela suscite apparemment beaucoup moins de questions. » « La plupart de mes tatouages n’ont aucune valeur symbolique. Je dirais d’ailleurs que, souvent, je ne choisis le dessin que le jour même. La cruche sur mon bras est l’un des seuls tatouages ayant une histoire : elle représente une œuvre en argile que j’ai trouvée un jour dans la maison de mon grandpère, c’est donc un souvenir de lui. Ce tatouage a été réalisé par mon ex pendant la période où j’ai moi-même commencé à tatouer. J’ai étudié l’illustration et, avec quelques amis d’école, nous nous entraînions les uns sur les autres. Ce métier me convient davantage que celui d’illustratrice : les gens viennent désormais me voir pour mes propres dessins et, en tant que tatoueuse, je n’ai pas non plus à travailler sur commande. » « Je propose donc principalement des tatouages flash (illustrations prédessinées, NDLR) et non des créations personnalisées. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’on n’a pas l’occasion d’entendre des discussions profondes sur certains traumatismes dans mon studio. Je ne me considère pas du tout comme une thérapeute. Pourtant, nous discutons beaucoup, car je serais mal à l’aise de travailler des heures durant dans le silence absolu. Toutefois, même si j’apprécie ces échanges, ils n’en sont pas moins socialement épuisants par moment : il faut en effet mettre le ou la client·e à l’aise, vérifier régulièrement si tout va bien et instaurer un cadre de confiance où tout peut être dit. »

« Même si vous ne traversez pas de fortes émotions, le tatouage contribue à augmenter votre confiance en vous.

Quand vous affichez un beau tatouage sur une partie de votre corps, vous vous souciez en effet moins de la graisse ou des cicatrices. Pour tout vous dire, je n’aimais pas beaucoup mon dos auparavant et, grâce à mes tatouages, je me sens désormais beaucoup plus belle. On pourrait donc bel et bien dire que les tatouages fonctionnent comme une thérapie, ou plutôt comme une autothérapie, dirons-nous.

Un tatouage contribue à raviver le corps. C’est un cadeau que vous vous faites. » @kraeykraeykraeykraey

« JE NE ME CONSIDÈRE PAS DU TOUT COMME UNE THÉRAPEUTE »

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EMMANUELLE DE NAZARETH à aller au supermarché. L’oiseau représente la liberté. À l’époque, ce sentiment n’était encore qu’un rêve, mais plus tard, j’ai commencé à l’incarner : j’avais toujours la possibilité de prendre mon envol dans toutes les directions. » « Le plus souvent, je dessine des tatouages d’inspiration mythologique adaptés à l’histoire personnelle de celle ou celui qui le portera. Il s’agit de compositions reprenant divers détails, chacun symbolisant quelque chose. Cela aboutit fréquemment à une double lecture : la vue d’ensemble ne permet généralement pas aux autres de déduire la signification du tatouage, mais pour celle ou celui qui le porte, chaque partie est significative. Comme les tatouages représentent habituellement un souvenir ou une émotion, chaque séance débouche sur des conversations assez profondes. C’est un peu comme une visite chez un·e psychologue : cela offre un cadre à la fois intime et rassurant, permettant de se laisser aller à certaines discussions plus personnelles, que l’on n’aborderait pas forcément ailleurs.

Il arrive que des client·e·s verbalisent certaines choses pour la première fois, et s’ouvrent ainsi au sujet d’un abus ou de graves problèmes de santé, par exemple. »

« Le jour de mes 18 ans, je déambulais dans Stockholm où je faisais un stage dans le cadre de mon cours de mode à La Cambre. Cela faisait des années que je suivais les blogs de tatoueurs, mais là, seule dans un nouveau pays, je me sentais prête à franchir le pas. Pour ce premier tatouage, mon choix s’est porté sur une plume dans un style dont je ne suis plus très fan aujourd’hui, et ce même si les tatouages qui ont suivi ont principalement pour thème la faune et la flore. Je les considère comme une amulette que je porte toujours sur moi pour me porter chance et me protéger. J’ai aussi un serpent, qui symbolise le passage de l’enfance à l’âge adulte, et un perce-neige qui me rappelle le jardin de mes grands-parents où j’ai passé beaucoup de temps quand j’étais petite. » « Tous mes tatouages ont une signification. J’essaie ainsi de transformer mes expériences douloureuses en intentions positives. J’ai notamment choisi de me faire tatouer un oiseau sur le haut du bras à un moment où j’avais beaucoup de crises d’angoisse. Je venais de décrocher mon diplôme, le rythme scolaire était retombé d’un coup et j’ai alors seulement réalisé que je m’étais tuée à la tâche pendant mes études. C’était à peine si j’arrivais à prendre une douche et

« Étant de nature très emphatique, je ressens fortement les émotions que ces échanges peuvent véhiculer. C’est pourquoi je danse beaucoup, afin de me délester du poids de ces confessions. Il faut fixer ses propres limites. Au cours des séances – qui durent parfois plusieurs heures –, un lien se crée, si bien que les client·e·s me considèrent parfois comme une amie et me donnent ensuite de leurs nouvelles.

J’essaie alors de prendre mes distances, petit à petit. Mais bien entendu, je suis toujours contente de les voir revenir, que ce soit eux ou leurs proches. Je reste aussi profondément marquée par le souvenir de ce garçon, venu se faire tatouer, et qui s’est donné la mort quelque temps après. Ses amis se sont ensuite tournés vers moi pour faire le même tatouage. C’était leur façon de vivre la même expérience que lui, dans le même fauteuil, dans la même douleur. » « La douleur peut donc aussi avoir un effet curatif. En temps normal, il est impossible de contrôler la douleur, mais pendant un tatouage, la douleur s’inscrit dans un choix conscient et peut donc être stoppée à tout moment. Le tatouage permet encore de prendre le contrôle d’un souvenir ou de son corps. Il offre la possibilité de transformer des sentiments d’impuissance, de tristesse, de colère ou d’incertitude en quelque chose de positif. Parfois, j’ai l’impression d’être une fée : j’aide les gens à s’aider eux-mêmes. » @emmanuelledenazareth

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« J’AIDE LES GENS À S’AIDER EUX-MÊMES »

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e ll e reportage

MAX BERTRÉ PVUR

« De mon point de vue, les tatouages sont beaucoup plus esthétiques que symboliques. J’ai moi-même étudié le graphisme et cela m’a bien entendu aidé à développer mon propre style, avec des tatouages plutôt surréalistes.

Dans mes compositions, j’aime réunir des éléments assez discordants, au premier abord, comme une lune en pleurs dans un paysage de montagne. » « Quand je me fais tatouer, ce n’est donc pas pour témoigner de quelque chose en particulier. Ce n’est que plus tard que mon tatouage prend une certaine signification en devenant une sorte de capsule temporelle. Pour tout vous dire, j’ai passé deux ans de ma vie au Canada, et la veille de mon vol de retour, je me suis fait tatouer une panthère. Aujourd’hui, quand je la regarde, je repense à la personne que j’étais au Canada. C’est un peu comme un album de musique : au début, il vous semble magnifique et des années plus tard, il vous fait faire un bond dans le temps. » « Ce qui est chouette avec le tatouage, c’est qu’il s’apparente à une œuvre graphique, mais avec un aspect social. Les gens vous font confiance pour changer leur peau à jamais.

Le tatouage est donc bien plus qu’un produit, il crée une certaine proximité et un échange. Comme la plupart des gens viennent chez moi pour mon style visuel, ces échanges ne portent pas sur la signification du tatouage, mais plutôt sur le travail, les intérêts, les relations... Mais cela n’exclut toutefois pas que certaines discussions abordent des sujets délicats. Le mois dernier, par exemple, une personne m’a fait part de tous les moments difficiles qu’elle avait déjà traversés au cours de son existence. Cela n’avait pourtant rien à voir avec son projet d’encrage, mais ces confidences

émanent du fait qu’il y a beaucoup de confiance dans un salon de tatouage. Vous êtes allongé·e, sans contact visuel.

Il y a alors une libération d’endorphines qui vous amène à confier votre histoire à quelqu’un qui est totalement étranger à celle-ci. » « Toutes ces rencontres me font davantage prendre conscience que chacun·e est porteur ou porteuse d’une histoire. Nous avons tous nos problèmes, que nous tentons souvent de garder pour nous. J’ai d’ailleurs eu récemment une longue séance avec une personne qui ne m’a dit qu’au bout de 15 heures qu’elle était toxicomane. Je ne l’avais pas du tout vu venir. Quand vous voyez une personne, vous ne savez pas ce qu’elle cache à l’intérieur. Cette prise de conscience m’a poussé à faire beaucoup plus attention à ce que je dis. » @pvur_tattoo

« LES GENS VOUS FONT CONFIANCE POUR CHANGER LEUR PEAU À JAMAIS » 76 ELLE magazine

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KIn Collection

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KIN COLLECTION

MAISON DES PRÉSENTS DE GOÛT Entre créations et artisanat uniques célébrant les créatures éphémères et matières nobles de la planète, Kin rassemble une collection inédite d’objets luxueux à (s’) offrir.

Profondément inspirée par les références artistiques glanées dans les galeries d’art internationales et antiquaires de notre Sablon bruxellois qu’elle fréquente depuis toujours, la jeune belge Amélia De Jaeger traduit aujourd’hui son amour des belles choses en une référence : Kin Collection. Un site de vente en ligne et deux espaces d’exposition, de vente et de retrait (accessibles sur rendez-vous) offrent aux esthètes l’accès à des objets rares et uniques.

Kin, un mot anglais qui évoque l’intimité qui lie des proches et les affinités entre personnes qui se reconnaissent à leurs valeurs. Kin, ou la « Maison des présents de goût ».

Amélia De Jaeger

Mandala.

QUAND L’EXCEPTION RENCONTRE LA GÉNÉROSITÉ Kin Collection, ce sont des objets d’artisans et de designers, L’inspiration sélectionnés pour leur beauté, leur qualité et leur histoire.

Des compositions naturelles, créées et assemblées par Monsieur Kin dans l’atelier bruxellois de la maison. Chaque objet provoque un coup de cœur : vide-poche ou plateau en bois pétrifié, boîtes précieuses de bois et d’os ou en cristaux, œuf d’autruche sur socle, corail, sphère en quartz rose, gorgone, papillons dans un reliquaire, serre- livres en marbre, scarabées superbement protégés par leur dôme de verre…

Entre art du détail et fragilité esthétique, c’est tout un monde qui suscite l’émotion en s’ouvrant aux regards curieux, amoureux et généreux.

Et parce que la nature et la beauté se respectent, les spécimens utilisés dans les créations « KIN » proviennent d’insectes élevés dans des fermes qui contribuent à préserver la forêt tropicale en assurant aux villageois·es des revenus alternatifs.

Les papillons, par exemple, sont élevés dans des fermes à papillons pendant tout leur cycle de vie, et sont collectés à la fin de ce cycle qui dure environ 30 jours.

Aucun spécimen ne figure sur la liste rouge des espèces en danger de disparition, menacées ou vulnérables de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Blue Butterflies.

Kin Collection s’inscrit ainsi comme une référence en matière de choix de présents pour toutes celles et ceux qui désirent s’entourer de belles et rares choses.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN COLLABORATION AVEC KIN COLLECTION. WWW.KINCOLLECTION.EU

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e ll e award Texte Céline Pécheux Justin Paquay

WOMEN OF THE YEAR 2023 LE JURY Membres du jury du prix ELLE Belgique Women of the Year, ces huit femmes brillent au sommet, chacune dans leur domaine. Sans filtre, elles nous racontent leurs expériences liées au plafond de verre, mais aussi, et surtout, leurs espoirs et leurs combats pour plus d’égalité.

L’année de ses 20 ans, le ELLE Belgique a décidé de mettre en lumière les femmes extraordinaires que compte notre pays grâce à un prix prestigieux : le ELLE Women of the Year dont les différentes distinctions seront remises le 5 décembre prochain lors d’une grande cérémonie. « Pour élire la crème de la crème dans des domaines aussi variés que les sciences et la recherche, la culture, le sport, les technologies, l’entrepreneuriat et la société, il nous fallait un jury en or massif ! », confie Marie Guérin, rédactrice en chef du magazine. Résultat : huit femmes leaders dans leur domaine qui nous parlent ici de leurs parcours professionnels et des difficultés qu’elles ont rencontrées pour faire leur place dans un monde où le masculin l’emporte encore (trop) souvent.

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GEORGIA BROOKS En 2021, Georgia Brooks fonde The Nine, un club féminin hébergé dans un écrin exclusif au cœur de Bruxelles. Féministe convaincue, l’entrepreneuse dirige aussi Fempower Initiative, une organisation à but non lucratif œuvrant pour la santé et l’éducation des filles et jeunes femmes au Moyen-Orient. Deux initiatives que visent à faire voler en éclat les plafonds de verre et pousser les femmes à entreprendre.

« MON RÊVE EST QUE NOS FILLES PUISSENT PROFITER DE LA VIE EN TOUTE LIBERTÉ, ÊTRE TRAITÉES POUR CE QU’ELLES SONT SANS CRAINTE NI DISCRIMINATION ET EXISTER AU-DELÀ DE LA LENTILLE DU GENRE »

« Pour moi, entreprendre est la plus grande expression de liberté et d’indépendance et je ne peux qu’espérer inspirer d’autres femmes à devenir cheffes d’entreprise et à exiger l’égalité de salaire, de traitement et d’opportunité. Mais même si de plus en plus de femmes osent briser les stéréotypes et les attentes, que de plus en plus de lois existent pour atteindre l’égalité et l’équité et qu’il y a plus de discussions publiques sur le sujet, des discriminations persistent. Dans le monde de l’entrepreneuriat, les systèmes et les structures sociaux et économiques ont été créés par des hommes en grande partie pour des hommes. La semaine de travail typique de 40 heures, par exemple, a été conçue pour un homme qui avait une femme à la maison pour s’occuper du ménage, des enfants, etc. De plus, l’entrepreneuriat est souvent perçu comme une activité risquée, ce qui dissuade les femmes de sauter le pas. Nous avons aussi moins de modèles dont nous pouvons nous inspirer. Malgré tout, je remarque que les femmes retrouvent confiance en elles. Tant d’entre nous ont été conditionnées à rester dans l’ombre, à se limiter dans nos réalisations et lorsque nous osons en vouloir plus ou en faire plus, on nous gronde parce que nous sommes “trop”. Pour mes amies issues de minorités, la montagne est encore plus haute à escalader. C’est pourquoi il faut se battre pour plus d’équité. » ••• magazine ELLE 79

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JULIE SCHERPENSEEL L’intelligence artificielle n’a plus de secrets pour elle… Chief of Staff chez TechWolf, Young ICT Lady of the Year en 2020, Julie Scherpenseel contribue à briser les stéréotypes de genre et crie haut et fort que la tech c’est aussi, un truc de filles.

ANNEMIE SCHAUS Une femme rectrice dans l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles : on n’avait plus vu cela depuis 1990, quand Françoise Thys-Clément devenait la première rectrice de Belgique ! Juriste spécialisée dans la protection des droits humains et des libertés fondamentales, Annemie Schaus, rectrice de l’Université libre de Bruxelles (ULB), œuvre pour « une université ouverte, solidaire et enthousiaste », pour une société plus égalitaire aussi. « Il y a une convergence de facteurs et de mécanismes sous-jacents au fait qu’il y ait moins de femmes aux postes les plus élevées de la hiérarchie : des carrières toujours difficiles, encore aujourd’hui, en raison des obligations domestiques et de la charge que cela représente pour les femmes, plus que pour les hommes… ; et trop souvent, aussi, une autocensure ; une impression de ne pas être à la hauteur et de reporter sa candidature. Un sentiment d’imposture viscéral. Mais il y a aussi l’évaluation des commissions scientifiques qui gardent des réflexes archaïques : des études ont démontré qu’à CV anonymes, les femmes étaient mieux évaluées que quand les CV ne sont pas anonymisés. Ces constats sont connus et ont été établis par différentes recherches menées notamment à l’ULB. Alors oui, c’est un fait, une femme doit en faire plus pour y arriver. Son dossier sera analysé plus sévèrement que celui d’un homme.

Les femmes doivent continuellement prouver qu’elles sont à leur place.

On ne leur laisse souvent rien passer. Le plafond de verre était en effet une réalité dans le monde universitaire lorsque j’ai entamé ma carrière, mais les choses ont changé : j’ai moi-même été à l’origine d’une mesure appelée “mesure cascade” qui sans imposer de quota vise à une progression proportionnelle des femmes dans la carrière académique. L’ULB est la seule université à s’imposer cette mesure qui a eu un effet marquant : en très peu d’années, nous avons augmenté substantiellement la proportion de femmes accédant au rang de professeur. Avec des dossiers béton. Alors, si je pouvais donner un conseil aux femmes, ce serait celui d’oser. Ce n’est pas une question d’ambition ! Nous nous posons toutes la question de notre capacité. Dépassons ce sentiment d’imposture. Ce sera peut-être quelquefois difficile. Mais avec d’autres, je mets tout en œuvre pour que cela puisse advenir. On ne tombera jamais plus bas que ce que nous avons cru de nous-mêmes ! Il y a une force dans ces blessures… »

« Je ne pense pas que ce soit aux entreprises de veiller à ce qu’il y ait un nombre égal de femmes et d’hommes aux postes de direction ! En revanche, elles doivent veiller à ce que les hommes et les femmes aient les mêmes chances d’occuper les postes à responsabilités. Pour cela, elles doivent aider les femmes à se réinsérer dans le monde du travail après leur grossesse et leur accouchement. Dans le secteur des nouvelles technologies, tout le monde est bien conscient des problèmes tels que le plafond de verre et tente activement de les atténuer. Malgré tout, j’ai vécu une ou deux situations où j’ai senti que je devais faire un peu plus mes preuves parce que j’étais une femme. J’avoue que ça a peut-être été un peu plus difficile, mais finalement, ça a payé. Après, il n’existe absolument aucune discrimination négative structurelle à l’égard des femmes dans l’industrie technologique, que du contraire… Il y a plein d’opportunités de carrière pour nous. On a besoin d’histoires positives, de mettre en avant des modèles féminins et des parcours inspirants pour montrer aux femmes qu’elles sont capables d’y arriver. » •••

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« POUR ÉLIRE LA CRÈME DE LA CRÈME DANS DES DOMAINES AUSSI VARIÉS, IL NOUS FALLAIT UN JURY EN OR MASSIF ! »

De gauche à droite : Fatima Zibouh, Alix Battard et Georgia Brooks

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ANNE VIERSTRAETE Après avoir travaillé dans le secteur bancaire, puis dans le secteur académique en milieu hospitalier, Anne Vierstraete a rejoint, il y a pile dix ans, son domaine de passion : l’art contemporain. Directrice générale de la foire Art Brussels de 2013 à 2022, elle est aujourd’hui Senior Advisor, Head of Alliances & Partnerships pour Art Brussels et Art Antwerp. « Il y a de nombreuses femmes à des postes élevés dans le milieu des foires d’art internationales et je suis heureuse de constater qu’il n’est pas si rare de voir une femme accéder à des fonctions dirigeantes dans de grandes institutions muséales ou d’être commissaire pour des biennales d’art ou de grandes expositions. De plus en plus de femmes aussi osent entreprendre et créent leur galerie d’art. Quant aux différences de rémunération entre les hommes et les femmes dans le domaine de l’art ou ailleurs, qu’il s’agisse de moi-même ou de mes collègues femmes, j’ai souvent remarqué que nous n’exprimions pas nos attentes d’une manière aussi transparente – pour ne pas dire aussi cash – que nos collègues hommes. Personnellement, je partais naïvement du principe que l’on me reconnaîtrait spontanément pour la qualité de mon travail ou des résultats éventuellement supérieurs aux objectifs. Disons que ma patience a parfois été mise à l’épreuve (rires). Alors oui, j’ai souvent eu le sentiment de devoir en faire “plus” pour faire valoir mes ambitions, mais je pense que la génération actuelle de femmes jeunes exprime plus clairement leurs ambitions et attentes personnelles, de même que l’on observe une vraie préoccupation à équilibrer vie professionnelle et vie personnelle ; c’est tant mieux même si, objectivement, cela reste un combat au quotidien à l’échelle individuelle ! »

« LORSQU'ON POINTE DU DOIGT UNIQUEMENT LE GENRE, D'UNE CERTAINE MANIÈRE, IL Y A UNE PARTIE DE MON IDENTITÉ QUI EST EXCLUE »

CYNTHIA BOLINGO L’athlète Cynthia Bolingo est la première coureuse belge de l’histoire à avoir couru sous la barre symbolique des 50 secondes (49.96). Elle est aussi la première belge à avoir été en finale du 400 mètres féminin des Mondiaux d’athlétisme. Une personnalité ultra-inspirante qui veut faire bouger les lignes dans le milieu du sport mais pas que… « En athlétisme, les femmes aux postes hiérarchiques sont presque inexistantes. Lorsqu’elles le sont, elles ne sont en général pas rémunérées de la même manière que leurs homologues, voire elles ne reçoivent pas de rémunération du tout. Ensuite, le système sportif exige des quelques femmes qui sont dans le milieu d’être plus performantes que les hommes.

Oui, les sportives doivent en faire deux fois plus et si elles sont noires, ce sera trois fois plus ! Selon moi, les raisons de ces inégalités peuvent se résumer en trois mots : patriarcat, sexisme (voire misogynoir) et statu quo. Je n’ai jamais été confrontée au racisme, sexisme, misogynoir de manière frontale. En revanche, des microagressions, j’en ai en stock ! Ces personnes qui, par exemple, me félicitent sans me féliciter : “Bravo pour tes performances sportives, mais bon, vous les Noirs vous avez ça dans le sang ! Et en plus vous êtes très féminine.” Il n’y a absolument rien qui va dans cette phrase… Premièrement, la personne qui tient ce genre de propos annihile tout le travail que j’ai effectué pour pouvoir réaliser de telles performances. Deuxièmement, il y a un caractère raciste, car une caractéristique (ici sportive) est associée à une race bien précise (la race noire – car, c’est connu, tous les Noirs sans exception courent vite !). Si les femmes blanches subissent diverses formes de discriminations, imaginez les femmes noires, maghrébines, arabes, celles qui portent le voile ou ••• celles qui sont handicapées ! »

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ALIX BATTARD Alix est le visage et la voix du Journal Télévisé de 13 h sur RTL-TVI. Une personnalité affirmée qui, parallèlement à son métier de journaliste et présentatrice, anime et dirige un podcast baptisé « Le changement iX » où elle parle de santé, de mobilité, d’alimentation, de parentalité et de développement personnel… Le tout avec le ton bienveillant qui la caractérise. « Dans les médias, la parité homme-femme est plus ou moins de mise. Dans mon métier, je me suis toujours sentie valorisée.

Par contre, j’ai déjà été amenée à me justifier par rapport au poste à responsabilités que j’occupais… J’avais épousé mon patron et j’avais peur au début que certaines mauvaises langues racontent ou pensent que j’en étais arrivée là grâce à cela. Mais mes qualités professionnelles ont parlé pour moi. Il faut un tempérament fort pour survivre dans une rédaction ! C’est un microcosme avec des horaires difficiles, une ambiance parfois tendue où les remarques claquent… Mais j’ai observé un vrai changement depuis le mouvement #MeToo. Dans les médias, on est plus éveillés qu’avant sur la représentativité des femmes, les mots qu’on utilise devant ou derrière la caméra…

Je crois qu’on est à un moment charnière de l’histoire où beaucoup d’opportunités s’offrent aux femmes de talent. Selon moi, un prix comme le ELLE Women of the Year est très important pour mettre en lumière les modèles qui inspireront les nouvelles générations. Avec les réseaux sociaux et l’apparition des podcasts, il y a aujourd’hui plein d’outils de communication alternatifs que l’on peut utiliser pour mettre en lumière les femmes, leurs réalisations, leurs parcours… Il faut en profiter ! »

FATIMA ZIBOUH Docteure en sciences politiques et sociales, experte diversité et inclusion, entrepreneuse sociale et cochargée de mission pour Brussels 2030, Fatima Zibouh a fait de la lutte contre les discriminations, le sexisme, le racisme, la haine, les stéréotypes, un combat de vie ! « Malgré les compétences, le genre détermine encore l’accès à certains postes exécutifs ou managériaux. J’ai moi-même été confrontée à quelques reprises à ces exclusions en raison de mon genre, de mon origine ou de mon apparence. C’est quelque chose de très violent que d’être rejetée en raison d’une différence, malgré ses compétences. Quand on parle de moi dans les médias, on parle souvent de “femme voilée” comme si je n’étais qu’un foulard ambulant. C’est une forme de déshumanisation qui est vraiment réductrice de la multiplicité des identités que je porte avec fierté. Pour moi, la résilience est très importante. Il faut dépasser l’approche victimaire pour s’inscrire dans de l’empowerment et dans la force de rester debout, malgré tout. Alors, oui, les femmes doivent en faire plus pour y arriver et encore plus si elles sont d’origine étrangère, et encore plus si elles viennent d’un milieu populaire, et à cela peuvent aussi s’ajouter d’autres critères qui multiplient les difficultés dans la trajectoire des femmes au pluriel. Ma mission de vie est de connecter les personnes avec des origines sociales et culturelles diverses, avec une attention particulière pour les plus fragilisées, les invisibles, les moins privilégiées. C’est mon leitmotiv ! » •••

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DIANE GOVAERTS Directrice générale du groupe Ziegler, Diane Govaerts a reçu le titre de Manager de l’année en 2022. Une personnalité en béton armé forgée dans ce qui est perçu encore très souvent comme un monde d’hommes.

« LES FEMMES SONT EN GÉNÉRAL PLUS FLEXIBLES ET MULTICASQUETTES QUE LES HOMMES. DES QUALITÉS PRÉCIEUSES »

« J’ai toujours évolué dans un milieu très masculin. Pendant mes études à Solvay déjà, nous n’étions qu’une poignée de filles. Dans le secteur bancaire où j’ai commencé à travailler, même chose. Et puis chez Ziegler, entreprise spécialisée dans le transport et la logistique, n’en parlons pas… Mais je n’ai jamais fait attention à cela. Je suis pour la méritocratie. Passionnée, j’ai toujours beaucoup travaillé pour faire ma place. Homme ou femme, pour arriver à ses objectifs, il faut croire en soi et en ses convictions sans jamais s’excuser d’être là. Être CEO d’une entreprise internationale comme Ziegler, c’est comme être une athlète de haut niveau. Il faut avoir beaucoup de discipline, être organisée et avoir une bonne hygiène de vie sinon c’est compliqué de tenir sur la longueur. Ma manière de diriger mon entreprise, c’est d’être à l’écoute de mes équipes. En tant que CEO, je mets mon ego de côté et je prône le management participatif. Je fais aussi appel à ma sensibilité et mon intuition quand je recrute… Cette manière de manager dénote sans doute avec ce qui se faisait avant, mais elle porte ses fruits. Dans mon entreprise, le nombre de femmes a augmenté de plus de 10% depuis les deux dernières années. Nous sommes à 35% de femmes alors que dans le secteur du transport on dépasse rarement les 20%. Je ne les ai pas embauchées par rapport à leur genre, mais parce qu’elles étaient méritantes ! Les femmes sont en général plus flexibles et multicasquettes que les hommes. Dans une entreprise comme la mienne, ces qualités sont précieuses. Malgré ces avancées, je reste toujours étonnée que dans chaque interview, chaque article qui parle de moi en tant que CEO, les médias mettent encore et toujours en avant le fait que je sois une femme.

C’est dommage qu’on en soit encore là. »

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NIWA, l'un des projets les plus emblématiques de Sotogrande, réalisé par ARK Architects

LA DESTINATION TRENDY DU SUD DE L’ESPAGNE Lové au cœur de la Costa del Sol, le magnifique complexe lifestyle & golf Sotogrande célèbre cette année son 60e anniversaire. Une destination mythique qui a vu se succéder des générations d’épicurien·ne·s.

Avec sa superficie de 20 km2 allant de la mer Méditerranée jusqu’aux contreforts de la Sierra Almenara, Sotogrande conjugue nature préservée et lieu d’exception. Une destination où se détendre entouré·e de beauté et d’authenticité. Le lieu parfait pour vivre des moments privilégiés en famille et entre ami·e·s.

Au cœur de ce décor incroyable, l’hôtel 5 étoiles SO/Sotogrande et son spa mettent le bien être à l’honneur. Des installations haut de gamme dans un cadre magnifique offrant une atmosphère apaisante et des prestations haut de gamme.

SOTOGRANDE EN GRAND Outre son hôtel de renom, Sotogrande est l’une des principales destinations sportives d’Europe. Situé à 40 minutes en voiture de Marbella et à 50 minutes de l’aéroport de Malaga, Sotogrande abrite des résidences de rêve conçues par des architectes de renom (comme The Seven : 7 bijoux architec-

turaux conçus par de véritables visionnaires de l’architecture ou le tout nouveau Village Verde, une communauté exclusive d’appartements et de penthouses, conçue par L35) et des parcours de golf de classe mondiale, dont les deux meilleurs parcours de golf d’Espagne selon le dernier classement officiel Top100golfcourses. Un club professionnel de tennis et de padel est également le point d’amarrage de divers sports nautiques. Son superbe Beach Club, sa plage de sable et sa piscine semi-olympique pour adultes portent les plaisirs de l’eau au plus haut. Sa marina, bordée de boutiques, de restaurants et de cafés est une véritable invitation à la flânerie après une journée ponctuée de rires, de luxe et de challenges sportifs.

Dans ses restaurants et bars élégants, Sotogrande célèbre bien entendu la cuisine andalouse à travers des saveurs exceptionnelles remplies de couleurs et de subtilités. De quoi ravir les plus exigeant·e·s lors de séjours mémorables.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC SOTOGRANDE. WWW.SOTOGRANDE.COM

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e ll e reportage Texte Grégory Escouflaire

ENTREPRENDRE COMME ON RESPIRE ?

Le ELLE Active Forum, c’est le rendez-vous incontournable des femmes actives. Cette année, il se déroulera le samedi 18 novembre. Au programme, quatre grandes thématiques : ma carrière en entreprise, l’entrepreneuriat, les femmes dans les métiers de la Tech et le bien-être dans la vie pro et perso. Focus sur deux intervenantes (parmi plus de 60 !) qui entreprennent comme elles respirent.

LOUBNA AZGHOUD

AUDE BELLANDE « Montrer en quoi nos croyances inconscientes impactent notre relation à l’argent et plus globalement la réussite entrepreneuriale » : c’est le sujet du workshop qu’animera cette ex-experte en immobilier devenue coach en « envol transformationnel ». Pour faire simple, il s’agit d’une « combinaison de PNL, d’hypnothérapie douce et de théorie cognitive et comportementale » qui permet de déloger un blocage persistant, bref « d’identifier la cause racine d’un problème pour traiter la cause et pas le symptôme, interrompre les anciens conditionnements et les peurs persistantes pour obtenir des résultats rapides et durables ». Ici, l’idée n’est donc pas d’aller « voir un psy pendant des années » et de « ressasser le passé », mais de « dépolluer son terrain inconscient » et « déprogrammer ses croyances limitantes afin d’atteindre ses objectifs ». Arrêter d’avoir peur d’entreprendre et passer à l’action : rendez-vous au ELLE Active Forum pour prendre votre envol.

Dans le genre entrepreneuse, Loubna Azghoud se pose là : de conseillère politique dans plusieurs cabinets ministériels à coordinatrice des plateformes Woman in Tech et Women in Business, elle gère son biz comme personne… Et elle rempile cette année au ELLE Active Forum avec un workshop (panel) intitulé « Osez parler cash quand on est une femme : construire son indépendance financière ? » Au programme : « Briser le tabou de l’argent chez les femmes, qui sont encore très peu à investir. » Les raisons selon elle : « Un manque d’éducation à ce sujet » (pour rappel l’indépendance financière des femmes date seulement de 1976, quand la loi belge les autorisa à ouvrir un compte… sans l’autorisation de leur mari), la charge mentale qui les empêche même d’y penser, l’hégémonie masculine quand il s’agit d’incarner le monde financier, ou encore cette « peur du risque inculquée dès l’enfance »… Autant dire qu’elle proposera, lors de son atelier, de « démythifier l’investissement » en ouvrant la discussion (il y aura d’autres expert·e·s en guest)… « Parce que les femmes se doivent de construire un patrimoine, en renforçant leurs compétences financières. » De l’« impact building » à la portée de toutes, par une vraie patronne de l’innovation. www.linkedin.com/in/loubna-azghoud-buildabetterworld

« QUAND NOTRE SUBCONSCIENT INFLUE SUR NOTRE CARRIÈRE » ELLE Active Forum 2023, samedi 18 novembre chez Sparks Meeting (rue Ravenstein 60, 1000 Bruxelles). Toutes les infos sur ELLE.be.

NATASHA BEARZATTO

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Le Crime de l’Orient-Express AGATHA CHRISTIE Adapté au théâtre par Ken Ludwig Version française Gérald Sibleyras

Catherine Conet Laura Fautré Margaux Frichet Bruno Georis David Leclercq Mathilde Bourguet Jef Rossion Robin Van Dyck Arnaud Van Parys Cécile Van Snick Mise en scène : Fabrice Gardin Scénographie : Ronald Beurms Costumes : Françoise Van Thienen et Sophie Malacord Lumières : Félicien Van Kriekinge Vidéos : Allan Beurms Musique : Laurent Beumier

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psycho-rigolo

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Texte Elisabeth Clauss

LES TUTOS

EAUTÉ PASSÉS AU TUBE À ESSAI

C’est le couvercle ouvert à tous les pots de crème : documentés ou fantaisistes, distrayants ou informatifs, comme dans les tiroirs de nos salles de bains en matière de conseils beauté, on trouve de tout : du bon en petite quantité, au pas très quali mais ludique.

Le dentifrice anti-acné

C’est incroyable toutes les vertus qu’on prête au dentifrice.

Parmi ses applications créatives inefficaces et potentiellement dangereuses, figure cette idée encore répandue qu’il faudrait en appliquer rapidement une bonne couche en cas de brûlure.

Le côté mentholé apporte une illusion de fraîcheur, renforcé par le fait que la peau blessée est isolée de l’air. Mais cet effet est non seulement illusoire, il risque en plus de provoquer des infections. Pareil pour le dentifrice sur les boutons : ça picote donc on pense que ça agit. En réalité, c’est juste irritant. Comme les influenceurs trempeurs de burrata dans l’océan, soi-disant exhausteur de goût (grosse trend de l’été dernier, pour une bonne sauce aux microplastiques) qui donneraient des conseils médicaux. En réalité, de nombreux dentifrices contiennent du bicarbonate de soude (asséchant), et du triclosan, agent antibactérien accessoirement perturbateur endocrinien, interdit par exemple dans les produits de rasage. Donc le dentifrice, on le circonscrit aux caries, et on évite la peau qui, attention, scoop, n’a pas la même résistance que l’émail des dents.

L’huile d’olive pour bronzer

L’idée n’est pas neuve, déjà dans les années 80-90, on se tartinait de « graisse à traire » pour accélérer le bronzage. Notons au passage que les cancers de la peau ont explosé depuis cet âge d’or de valorisation du soleil plein pot. Le Centre Léon Bérard qui fait partie de la Fédération française des centres de lutte contre le cancer explique sur son site que « le mélanome cutané est le premier des cancers en termes d’augmentation de fréquence ». Entre 1990 et 2018, le nombre de mélanomes a été multiplié par 5 chez les hommes, par 3 chez les femmes. « 80% des cancers de la peau sont liés à des expositions excessives aux rayonnements ultraviolets (UV) du soleil. » Prenons maintenant un conseil tout simple, très partagé sur les réseaux sociaux cet été, pour bronzer plus vite et à moindres frais : mélanger du jus de citron (photosensibilisant) à de l’huile d’olive (qui augmenterait la pénétration des UV). Comme illustration, des influenceuses affichant, sans filtre (c’est le cas de le dire) des coups de soleil de compétition. Pourtant, c’est de la chimie culinaire de base : chair + huile + chaleur = cuisson.

Notre conseil d’utilisation d’un mélange vraiment utile et efficace d’huile d’olive et de citron ? Faites-en de la vinaigrette.

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e ll e psycho-rigolo Prendre soin de son contour de l’œil

Pourquoi s’intéresser à la peau ultrafine – quatre fois plus que celle du reste du visage, elle est quasiment posée sur l’os – du contour de l’œil ? Déjà, parce que la lecture des deux premiers paragraphes a dû vous faire plisser les paupières et que maintenant, il faut les délasser. Les pattes d’oie et la peau relâchée (« straight the ptose », ne chantera jamais Madonna) peuvent être évitées – un temps seulement, mais c’est déjà ça – en évitant pour commencer de se frotter les yeux vigoureusement pour se démaquiller. « Il faudrait savoir, pensez-vous : on nous dit de nous démaquiller même en rentrant de boîte à 5 du mat’, et maintenant que c’est risqué. » Ce que les dermatologues disent, c’est que le contact avec cette zone particulièrement fragile doit être très délicat. Si un fard crème waterproof et son corolaire le mascara qui tient 24 heures résistent, il faut être plus intelligent·e que les cires fixatrices, en appliquant du démaquillant en compresses quelques minutes, le temps que ça fonde. Puis on essuie, doucement. On l’a compris, en matière de beauté et de bienêtre c’est comme en chirurgie : il est plus prudent de consulter les gens dont c’est le métier. Camila Cohelo par exemple, makeup artist, 10 millions de followers. Pour se nettoyer le visage, elle conseille sur son site (camilacoelho.com) d’utiliser un lait ou un savon neutre, de n’utiliser que le bout de ses doigts (pas de frictions nerveuses au coton pour aller plus vite), et de sécher en tamponnant doucement avec une serviette pour le visage. Elle rappelle : « N’utilisez pas d’exfoliants, de lingettes démaquillantes et/ou d’autres produits abrasifs dans cette zone. Cela risque de causer des lésions sur la peau, en plus d’augmenter la sensibilité, de provoquer des desquamations, des rougeurs, et de possibles allergies. » Même le doigt a son importance : l’annulaire est recommandé comme ustensile de beauté. Des précautions au quotidien qui devraient, sur le long terme, nous éviter de nous en mordre les neuf autres.

« EN MATIÈRE DE BIENÊTRE, L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE NOUS PRODIGUE SA SCIENCE, MAIS N’OUBLIONS PAS, FACE À NOS ÉCRANS, D’UTILISER NOTRE INTELLIGENCE HUMAINE »

Le bronzage du périnée

Comme son nom l’indique en français (dans la langue de Shakespeare, on dit « perineum sunning », ou plus prosaïquement « butthole sunning », on vous laisse chercher sur Google Trad), cette pratique promeut le fait de se mettre l’entrejambe au soleil. Les tutos dispensés en ligne et les nombreuses photos sur Instagram ne précisent pas s’il doit être fait à l’huile d’olive et au citron. Évidemment, la première question qui nous vient à l’esprit n’est pas « comment », mais « pourquoi ? ». Selon ces croyances, exposer son périnée quelques minutes aux UV boosterait la production de mélatonine, améliorerait la qualité du sommeil et l’acuité visuelle (pour ceux qui n’ont pas les yeux dans leur poche, ou alors celle

de leur pantalon), en plus d’embellir l’apparence de la peau. On gagnerait en vitamine D, on verrait notre cycle hormonal régulé, et la libido réchauffée. De fait. Ajoutons à la satisfaction se faire bronzer une zone qui, objectivement, voit peu la lumière, des bénéfices antidépresseurs. Méthode 100 % naturelle (tout le monde adore cette idée), elle viendrait de Chine, quelque part vers le VIe siècle avant notre ère.

La technique : se placer face au soleil, les quatre fers en l’air. Rappelons que, outre le côté acrobatique et le risque d’amende pour exhibitionnisme, les muqueuses s’accommodent mal des coups de soleil. Ça ne facilite pas la pratique du vélo, et le mélanome s’y repère moins facilement. Tant qu’à étaler de la crème solaire sur une raie, préférons celle des cheveux (on l’oublie tout le temps, celle-là).

Beauty tech et conseils personnalisés

En Corée du Sud, culture à l’avant-garde de l’innovation en matière de cosmétiques – c’est là qu’a été inventée la BB Cream – la société Lululab a développé un « Smart Mirror » qui analyse en profondeur les spécificités de la peau du visage, par le biais de centaines de critères passés au crible d’algorithmes ciblés. Une fois le bilan établi, le logiciel propose des produits et traitements pour régler chaque problème identifié.

Si le premier objectif de cette technologie est de détecter les problèmes de peau, elle permettrait aussi de poser des diagnostics précoces des maladies d’Alzheimer et de Parkinson, le programme décomposant l’image du visage en milliers de données pour détecter les pathologies à un stade précoce, décelables à un niveau sous-cutané (plis dans les expressions, infimes relâchements de la peau à des zones précises comme le lobe de l’oreille), corrélation démontrée par des études médicales internationales et de grande ampleur. Le procédé, mis au point en collaboration avec un hôpital de pointe en Corée, détecte aussi pour une utilisation plus cosmétique que médicale l’inflammation sous la peau, analyse le type de boutons qui apparaissent. Sur le même principe, en boutique, Lancôme dispose d’un Skin Screen, et Kiehl’s d’une app Derma-Reader à télécharger sur son téléphone. En matière de bien-être, l’intelligence artificielle nous prodigue sa science, mais n’oublions pas, face à nos écrans, d’utiliser notre intelligence humaine.

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Manteau en alpaga avec écharpe intégrée, Hermès.

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VALL EY GIRL Fashion Editor Laura Seganti Photos Xavi Gordo

La vie est plus belle en altitude. L'outdoor explore de nouvelles voies entre pulls jacquard, vestes et manteaux de bûcheron.

À DROITE : blouson avec ceinture en soie et pantalon, le tout Giorgio Armani.

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Pull oversize en laine mélangée, ceinture Tie The Knot avec le logo LV Midnight, le tout Louis Vuitton. À GAUCHE : veste courte en laine et coton, T-shirt et short en denim, Dsquared2. Chaussettes, collection homme Intimissimi. Bottines en cuir, Max Mara.

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Manteau oversize en laine et cachemire avec manches kimono, veste-chemise surdimensionnée et short en laine assorti, Max Mara.

Polo rugby oversize, Stella McCartney. Chaussettes, collection homme Intimissimi.

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Haut en laine mérinos ultra-fine, Ragno. Col roulé en velours, Miu Miu. Casquette de baseball, Dsquared2. À GAUCHE : gilet oversize en laine mélangée à motif tartan et jeans à jambes larges, Etro. Polo rugby, Stella McCartney. T-shirt en coton, Celine by Hedi Slimane.

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Veste à carreaux en laine et Lyocell, Isabel Marant Etoile. Col roulé en velours, Miu Miu. Legging en laine, Maison Flâneur. Bottes, Sonora Boots.

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Veste en coton ciré, Barbour. T-shirt en coton, Celine by Hedi Slimane. Kilt écossais en cachemire, Quira. Chapeau et sac à dos, vintage.

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ÉQUIPE DE PRODUCTION - Modèle : Polina @Elite Spain - Make-up : Sergio Corvacho Coiffure : Franco Argento - Avec la collaboration de Cecilia Gioetti.

Veste de motard en cuir nubuck avec laçage latéral et bretelles en cuir nappa, gilet en soie à col en V, Giorgio Armani. Chemise rayée à col contrasté, Stella McCartney. Jean large à taille basse, Gucci. Ceinture en cuir, Polo Ralph Lauren. À DROITE : cardigan en jacquard de laine, Philosophy by Lorenzo Serafini.

Col roulé en velours, Miu Miu. Jean large taille basse, Gucci. Lunettes de soleil Ray-Ban. Bottes, Sonora Boots.

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e ll e Canopy by Hilton

UN OASIS PARISIEN AU PIED DE LA TOUR EIFFEL

Ah Paris ! Cette ville qui regorge de charme et de magie à chaque coin de rue.

Avec sa vue imprenable sur la Tour Eiffel, l’arôme enivrant des produits locaux et son décor glamour inspiré des années 30, le Canopy by Hilton Paris Trocadéro est un rêve éveillé.

DES VALEURS ENGAGÉES

Situé à deux pas de la Dame de Fer, au cœur de la Ville Lumière, l’hôtel Canopy by Hilton Paris Trocadéro allie sophistication et conscience écologique. En mettant en lumière les talents des artisans régionaux et en privilégiant les produits locaux, cet établissement tisse un lien authentique avec son quartier d’implantation, tout en offrant à ses clients des produits d’une qualité exceptionnelle. Une chose est certaine : chaque visite dans ce lieu contribue au confort de ses hôtes, tout en dynamisant activement l’économie locale.

Dans le vaste écrin de cet hôtel, une expérience sans pareille vous attend. L’établissement offre une vue époustouflante sur la Tour Eiffel, le trésor emblématique de la ville. Niché à quelques pas de ce monument historique, le Canopy by Hilton Paris Trocadéro vous invite à plonger au cœur de l’histoire de la capitale, à découvrir ses secrets et à vivre une aventure riche en découvertes.

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UNE VUE PRIVILÉGIÉE

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC CANOPY BY HILTON PARIS TROCADÉRO. HILTON.COM

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NATHALIE GABAY

b ea u t y

be auty

Veste en jean, Persona by Marina Rinaldi. Manteau-couette en panne de velours crème, Elisabetta Franchi. Chaine en or et pendentif « oeil » turquoise et diamants, Messika.

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e ll e spécial cheveux Texte Noemi Dell'Aira Stylisme Delphine Dumoulin Photos Nathalie Gabay

CURLY STATEMENT En participant à notre casting du « ELLE Hair Power Tour » en collaboration avec Les Secrets de Loly, elles aspiraient à décrocher la place convoitée de cover girl pour ce numéro spécial cheveux. Leur triomphe va bien au-delà : elles enchantent ces pages de leur identité forte, leur naturel, et par-dessus tout, leur éclatante joie de vivre.

ZOË FOSTER La voilà, la grande gagnante de ce casting, et le visage qui éblouit le rayon « magazines » des librairies. Originaire d’Afrique du Sud, Zoë est venue vivre à Bruxelles pour ses études à l’âge de 17 ans. En effet, le jeune mannequin est également étudiante en dernière année de gestion d’entreprise.

Alors que l’on s’émerveille devant son volume capillaire de déesse, elle nous raconte comment a évolué son rapport avec sa chevelure : « Plus jeune, ma maman ne savait pas trop comment s’occuper de mes cheveux. Du coup, soit elle les lissait, soit elle les tressait. Quand je suis arrivée à Bruxelles, je n’avais plus le budget pour les lisser, et il fallait trouver une alternative : les assumer au naturel. Mais ils étaient tellement abîmés que j’ai dû tout couper. C’est là que j’ai découvert mes cheveux pour la première fois. Ça a tellement eu un effet positif sur moi que ça a aussi impacté les autres autour de moi : mes

23 ANS

amies ont commencé à embrasser leur chevelure naturelle, les gens dans la rue ont commencé à venir me voir pour me dire qu’ils adoraient mes cheveux… Pour moi, ils représentent la liberté ! » De sa simplicité émane une puissante et joyeuse aura. C’est comme ça qu’elle a débarqué à ce shooting : sans chichi et big smile only !

Routine capillaire

« J’aime m’offrir un bon masque, c’est ce qui change tout dans ma routine. Ensuite, j’utilise un soin sans rinçage, un gel léger pour définir les boucles et c’est tout. Il faut éviter de mettre trop de produits sur les cheveux qui risquent de les alourdir. Et surtout, on n’essaye pas de cacher les frisottis, c’est trop joli ! » @iamzoefoster

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« MES CHEVEUX ÉTAIENT TELLEMENT ABÎMÉS QUE J’AI DÛ TOUT COUPER. C’EST LÀ QUE JE LES AI DÉCOUVERTS POUR LA PREMIÈRE FOIS » ZOË

HAIR ID Ensemble veste et pantalon en denim strassé, H&M Studio. Top en denim clair, Scotch & Soda. Mulesmocassins, Riani. Chaine en or blanc et pendentif papillon, saphirs et diamants, bague assortie, Tollet.

Perfect Clean, Pink Paradise, Smoothie, Boost Curl et Repair Time en soin complémentaire, Les Secrets de Loly. magazine ELLE 109

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e ll e spécial cheveux

« POUR LE VOLUME, JE SÈCHE MES CHEVEUX AU DIFFUSEUR, LA TÊTE EN BAS, ET EN COMMENÇANT PAR LES RACINES » ALEXANE

Jumpsuit en denim foncé, Dutchess.

Top, Levi's 501 découpé et upcyclé par la styliste. Bagues et bracelets en or brossé, bracelet tissé et pendant d'oreille, le tout Ole Lynggaard.

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spécial cheveux

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Jumpsuit-bustier en denim, Sportmax. Boucles d'oreilles métal et nacre, Kim Jacob. Mules-mocassins, Riani. Mittaines, jambes de Levi's 501 upcyclées par la styliste.

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e ll e spécial cheveux

« DANS MA FAMILLE, NOUS UTILISONS UN INGRÉDIENT SECRET : LA MAYONNAISE » VANESSA

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Vanessa : ensemble veste pantalon en denim customisé, Christian Wijnants. Chaine en or blanc et pendentif papillon, saphirs et diamants, bague assortie, Tollet. Graciela : chemise blanche oversize, Christian Wijnants. Top, Levi's 501 découpé et upcyclé par la styliste. Pantalon denim clair, Brax. Bracelet metal et qwartz, Atelier Clash. Bagues en or brossé, Ole Lynggaard.

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Chemisier oversize blanc, Christian Wijnants. Jean surteint évasé, Natan. Bagues en or brossé, Ole Lynggaard. Tour de cou en denim upcyclé par la styliste.

GRACIELA BURBANO PINEDA 56 ANS

Quand Graciela nous raconte son parcours, c’est de cette voix douce dotée d’un accent qui nous fait voyager jusqu’en Amérique du Sud. Originaire de Colombie, cette maman de jumelles et femme au foyer est arrivée il y a 27 ans en Belgique, accompagnée de tous les secrets de beauté qui se traduisent dans ses longues boucles aux nuances argentées. « Depuis que je suis en Belgique, je n’ai pas mis un pied chez le coiffeur.

En Colombie, les femmes aiment prendre soin de leurs cheveux elles-mêmes. Et c’est ce que j’ai toujours fait. Je prépare mes propres masques naturels à base de fruits. Avant la Covid, j’utilisais du henné pour colorer mes cheveux, mais depuis, je laisse la nature faire son travail. Et je ne me suis jamais sentie aussi heureuse qu’avec mes cheveux blancs. Je me regarde tout le temps dans le miroir (rires). » À travers sa confiance et son énergie débordante, son but premier est d’inspirer ses deux filles. « Mes enfants sont toujours derrière moi, elles me disent qu’elles sont fières. Pour moi, c’est le plus important. En participant à cette expérience, c’est aussi un message que je veux leur faire passer.

De toujours croire en elles et d’aller au bout des choses. »

« EN COLOMBIE, LES FEMMES AIMENT PRENDRE SOIN DE LEURS CHEVEUX ELLES-MÊMES » GRACIELA

Routine capillaire

« Pour mes cheveux blancs, j’utilise un shampoing Silver pour entretenir la couleur et éviter qu’ils tournent vers le jaune.

Dans mes masques, j’utilise souvent de l’avocat, de l’œuf, de la banane, du yaourt et du miel, que je viens rincer après 30 minutes. Si je veux me faire un masque sans rinçage, j’utilise une recette à base de graines de lin, d’huile de noix de coco et d’huile d’argan. » @_gracielapineda_

HAIR ID Perfect Clean, Pink Paradise, Kurl Nectar, Boost Curl, Les Secrets de Loly. magazine ELLE 113

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e ll e spécial cheveux

Top patchwork stretch impression denim et pantalon déstructuré, Façon Jacmin. Bagues jumelles or et diamants, bracelet or et diamants, Messika.

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BEAUTY TIPS SOINS Dior Capture Total Le Serum Dior Capture Total Eye Serum Dior Capture Total Super Potent Rich Creme TEINT Dior Forever Glow Veil Dior Forever Skin Glow W5 Dior Forever Skin Correct Dior Flash Luminizer Dior Rouge Blush 219 YEUX Dior Mono Couleur Couture 434 Grège Mascara Diorshow overcurl Diorshow on set Brow LÈVRES Rouge Dior baume à lèvres Rouge Dior Forever 265 Hope

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e ll e spécial cheveux

VANESSA LAURA CELIS 23 ANS

« DANS LES SALONS TRADITIONNELS, LES GENS NE SAVENT PAS COMMENT S’OCCUPER DES CHEVEUX TEXTURÉS » VANESSA

qu’ils sont bien comme ça, mais je pense juste que, souvent, c’est parce qu’ils n’ont aucune idée de quoi faire avec. » Quand on lui demande ce qu’elle évite par-dessus tout sur ses cheveux, elle nous répond : « D’utiliser une serviette basique pour me sécher les cheveux. J’utilise plutôt un T-shirt en coton qui sera plus doux ou une serviette en microfibre pour éviter la casse. » Good to know !

Chemise en popeline blanche, sac pochette denim avec lanière en denim recyclé, mocassins laqués, bijoux en métal papillon et perles, le tout Dior. Short en denim clair, Levi's.

Pour apprivoiser ses boucles, Vanessa a tout appris aux côtés de sa grande sœur. « Ma maman me faisait toujours des tresses et des couettes, je détestais ça. C’est ma sœur qui m’a appris à m’occuper de mes boucles, elle se renseignait beaucoup sur le sujet. » Et comme beaucoup de femmes aux cheveux bouclés, elle a appris à éviter les salons de coiffure : « Je n’y vais plus, j’ai été traumatisée par le passé, car dans les salons traditionnels, les gens ne savent pas comment s’occuper des cheveux texturés. On me les lissait – très mal en plus – et inévitablement, on me les brûlait. Aujourd’hui, c’est la première fois que je laisse mes cheveux dans les mains de professionnelles qui s’y connaissent vraiment en boucles. » Plutôt étrange pour une mannequin full time. « Pendant mes shootings, jamais personne ne s’occupe de mes cheveux, on me dit toujours

Routine capillaire

« Dans la famille, nous utilisons un ingrédient secret : la mayonnaise. L’huile et les œufs qui la composent ont un joli effet sur mes cheveux. Je laisse poser un peu, je rince sous la douche et ça donne un vrai coup de boost à mes boucles. » @vanessa.laurac

HAIR ID Perfect Clean, Pink Paradise, Kurl Nectar, Boost Curl et Repair Time en soin complémentaire, Kiss Towel, Les Secrets de Loly.

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spécial cheveux

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Boucles d'oreilles MYA-BAY. Choker, Pasquale Bruni. Pantalon denim cargo, Sportmax. Bustier denim à basque, Essentiel. Blouson en denim molletonné et délavé, Rails. Bracelet-bague, Messika.

« MA MAMAN A BEAUCOUP CONTRIBUÉ À L’ACCEPTATION DE MES CHEVEUX NATURELS » SARAH

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SARAH DONGO

26 ANS

Ensemble veste et mini-jupe en denim, Louis Vuitton.

Boucles d'oreilles MYA-BAY. Bague, Frey Wille. Bracelet tissé, Ole Lynggaard.

Sarah est née à Kinshasa et est arrivée à l’âge de 2 ans en Belgique. Aujourd’hui, active en tant que mannequin, créatrice de contenu, et également dans le domaine du marketing et de la communication, elle inspire notamment les femmes à travers ses réseaux sociaux à porter fièrement leurs cheveux au naturel. Même si son cheminement d’acceptation n’a pas été simple. « Tout a commencé à l’adolescence, c’est une période pendant laquelle on se cherche un peu et on veut vraiment être en accord avec soi-même. J’ai toujours été très fière de mes origines, de ma culture. Mais pour moi, mon discours n’était pas à 100% authentique puisque mes cheveux étaient défrisés à l’époque. » Après de nombreux questionnements, elle décide de passer le cap du « Big Chop », tout couper pour retrouver sa texture naturelle, en comptant sur le soutien constant de sa maman. « C’est elle qui m’a coupé les cheveux dans la salle de bains. Elle a beaucoup contribué à l’acceptation de mes cheveux naturels. » En dehors des conseils beauté de sa maman, Sarah a appris à prendre soin de ses cheveux entre autres grâce à l’influenceuse Fatou N’Diaye, créatrice du premier blog beauté français dédié à la beauté noire, « Black Beauty Bag ». « Elle a fait un gros travail pour la beauté noire dans les pays francophones. J’écoutais ses conseils et je les adaptais à mes cheveux. » Elle continue : « Le plus important, c’est d’écouter ses cheveux et de les comprendre. Ça a été beaucoup d’essais et d’erreurs.

Aujourd’hui, j’ai compris que le mot clé, c’est la simplicité. Il faut éviter de trop les manipuler, il faut surtout les laisser vivre. » SARAH

« J’AI COMPRIS QUE LE MOT CLÉ, C’EST LA SIMPLICITÉ »

Routine capillaire

HAIR ID Perfect Clean, Pink Paradise, Smoothie, Magic Twist, Les Secrets de Loly.

« Je vais surtout miser sur mon “wash day”, généralement tous les 10-15 jours. Je fais mon shampoing, après-shampoing si nécessaire, et je termine par un leave-in et une huile pour mes pointes. Les autres jours, pour redonner de l’éclat à mes boucles, j’utilise un vaporisateur d’eau s’ils manquent d’hydratation, un peigne afro à dents larges pour le volume et un bonnet en satin pour les protéger durant la nuit. » @sarana.h

MAKE-UP : SHARON DE WINTER @DIOR BEAUTY- HAIR STYLIST : ROSINE NDUDI @COHEA STUDIO - ASSISTANTE HAIR STYLIST : SOUKY VAN BUNNEN

e ll e spécial cheveux

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ALEXANE ARTOIS

26 ANS

Les membres de sa famille sont peu à avoir les cheveux bouclés.

Alexane, civile à la police, n’a pu que se reposer sur sa maman, aux cheveux bouclés également. « Et encore, nous n’avons pas la même texture », avoue-t-elle. Plus jeune, la comparaison avec autrui est loin d’être une exception. « Je me souviens quand ma maman me coiffait, je courais ensuite aux toilettes pour plaquer mes cheveux avec de l’eau, car j’avais horreur de mes frisottis. À l’école, j’ai déjà entendu d’autres élèves me surnommer “mouton” ou “caniche”. Toutes mes copines avaient les cheveux lisses, ma sœur aussi. » En secondaire, après avoir lissé ses cheveux tous les jours pendant deux ans, elle s’est finalement penchée sur la routine bouclée. « Mon papa me disait “chasse le naturel, il revient au galop”, et il avait tout à fait raison. J’ai commencé à m’intéresser aux produits pour les boucles, j’ai testé plein de combinaisons différentes. Je pense qu’il y a malgré tout un réel souci de représentation, car pour pouvoir trouver des produits qui me conviennent, c’est compliqué. Je dois me diriger vers des boutiques très spécifiques. C’est vraiment peu accessible, et il était temps que ça change ! »

Routine capillaire

« La base : shampoing, après-shampoing. Je peigne mes cheveux et, une fois que je sors de la douche, je mets un gel pour mes boucles sur cheveux très mouillés. Ensuite, je scrunche avec un T-shirt ou un essuie en microfibre. Pour le volume, je sèche mes cheveux au diffuseur, la tête en bas, et en commençant par les racines. Pour finir : une petite noisette d’huile pour l’hydratation et la brillance. » @alexaneartois

Jupe plissée portée en top, Bernadette. Pantalon customisé, Lois. Veste en denim délavé, Sportmax.

Collier et bague, Frey Wille. Boots cloutées, AGL.

« MON PAPA ME DISAIT “CHASSE LE NATUREL, IL REVIENT AU GALOP”, ET IL AVAIT TOUT À FAIT RAISON » ALEXANE

HAIR ID Perfect Match, Cream Conditioner, Kurl Potion, Boost Curl, Kiss Towel, Les Secrets de Loly. magazine ELLE 119

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e ll e spécial cheveux Texte Marie-Noëlle Vekemans

testé

l’effleurement au tapotement en passant par des frictions et des pressions – la praticienne se focalise – à l’aide de ses doigts mais aussi de ses paumes ou même de ses coudes – principalement sur la tête, le cou, les épaules et le haut du dos, plaçant la relaxation au centre du soin.

UN RITUEL EN QUATRE ÉTAPES

UNE VÉRITABLE EXPERTISE Après le succès de ses produits aux parfums et textures hautement sensoriels, Hair Rituel by Sisley crée « Le Grand Soin Cheveux », un protocole de 60 à 90 minutes dédié au soin du cuir chevelu et de la fibre capillaire. Plus qu’un soin, c’est une immersion dans le bienêtre, où stimulation rime avec relaxation profonde. Le voyage démarre au sein d’une cabine individuelle, où le confort de la table de soin invite au lâcher-prise immédiat. Ensuite ? Que le spectacle des sens commence : des techniques d’application uniques, élaborées avec des spécialistes, alternent avec des massages et des bains de vapeur dans le but d’optimiser l’efficacité des soins et de maximiser la détente.

La magie de ce protocole d’exception réside notamment dans une stimulation ciblée de certaines zones du corps.

Utilisant différents mouvements – de

UN RÉSULTAT IMMÉDIAT Outre la relaxation, les bénéfices pour les cheveux se voient à l’oeil nu, et ce dès la première séance. Au fil des mois, c’est l’équilibre tout entier du cuir chevelu et la beauté des cheveux qui est améliorée. Une fois testé, impossible de s’en passer !

Prix : 190 € pour 60 minutes et 270 € pour 90 minutes.

JUSTIN PAQUAY

UN SPA POUR CHE VEUX

La skinification est une tendance montante qui évoque une approche holistique de la beauté capillaire.

Ce mouvement reflète une prise de conscience croissante de l’importance de la santé globale de nos cheveux.

L’idée est simple : traiter nos cheveux et notre cuir chevelu avec la même attention et les mêmes rituels que notre peau.

Du double nettoyage à l’exfoliation, en passant par les masques et les sérums, la skinification nous invite à repenser notre routine capillaire.

Cette expérience de spa capillaire se déroule en plusieurs étapes, et ce quelle que soit la nature des cheveux.

Le rituel commence avec les soins préparateurs. Au programme : massage relaxant et revitalisant pendant l’application du Masque Purifiant et du Baume Restructurant Nourrissant.

Ensuite, place aux soins lavants qui nettoient sans agresser. Ils s’accompagnent de manoeuvres énergisantes puis relaxantes. Le protocole se poursuit avec les soins traitants : l’application du Masque Soin Régénérant et ensuite des enveloppements de serviettes chaudes et des bains de vapeur. Cette étape se termine par l’application du Sérum Revitalisant Fortifiant, véritable élixir de jeunesse des cheveux. Pour finir, vient l’application des soins de beauté qui offrent brillance et douceur aux cheveux assortis de conseils personnalisés pour en prendre soin à domicile.

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Et si on repensait nos habitudes ?

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e ll e spécial cheveux Texte Marie-Noëlle Vekemans

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SOI NS

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Avec le changement de saison, nos cheveux en voient de toutes les couleurs. Les températures fraîches, souvent accompagnées de vent et de pluie, peuvent les assécher, les rendre cassants et moins brillants. Durant ces mois plus froids, l’humidité ambiante diminue, ce qui prive nos cheveux de l’hydratation naturelle dont ils ont besoin. Ajoutons à cela le vent qui peut emmêler les mèches et les rendre vulnérables à la casse. La pluie, quant à elle, peut perturber l’équilibre du sébum, rendant certains cheveux gras et d’autres secs.

Pour contrer ces effets, il est essentiel d’adopter une routine capillaire adaptée. Cela inclut des soins profonds pour restaurer l’hydratation, des huiles pour protéger la fibre capillaire et éviter le contact direct avec les éléments agressifs. En bref, nous passons en mode cocooning !

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PROTEC TEURS 1 Soin nourrissant pour cheveux très secs, épais ou frisés dont la formule facilite le coiffage, fortifie les longueurs et réduit la casse.

Les boucles sont assouplies et se modèlent à volonté. Masque à l’orchidée, Leonor Greyl, 200 ml, 47 € disponible chez Senteurs d’Ailleurs.

4 Soin exfoliant au sel marin et aux huiles essentielles qui débarrasse le cuir chevelu des impuretés, active la circulation sanguine pour favoriser la pousse et régule la production de sébum. Gommage purifiant détox Head Spa, René Furterer, 150 ml, 27,90 €.

2 Huile de coiffage légère et réparatrice qui renforce la brillance, la douceur et l’intensité de la couleur, tout en protégeant les cheveux de la chaleur. N°7 Bonding Oil, Olaplex, 30 ml, 29,50 € en exclusivité chez ICI Paris XL.

5 Nettoyant qui associe des huiles et des extraits curatifs de cyprès et d’argan à un complexe réparateur pour équilibrer le cuir chevelu et limiter les fourches et la casse.

Shampoing Gold Lust Repair & Restore, Oribe, 100 ml, 56 €.

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SHUTTERSTOCK, PRESSE

3 Leave-in qui hydrate, nourrit, répare, démêle et restructure les cheveux ondulés, bouclés, frisés ou crépus. Kurl Nectar, Les Secrets de Loly, 250 ml, 19,90 €.

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IDYL Natural Beauty Salon

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L’HARMONIE DE LA BEAUTÉ DURABLE

Dans un monde où bien-être personnel, pratiques de beauté durables et conscience

environnementale se rejoignent, IDYL Natural Beauty Salon promeut des valeurs de respect de soi, tout en douceur.

DES SOINS ABSOLUMENT PARFAITS

C’est porté par un engagement fort envers le respect de chaque corps et de l’environnement que ce réseau innovant de salons de beauté belges a récemment ouvert sa troisième adresse, à Waterloo, après Mérode et Le Châtelain. En poussant les portes d’IDYL, vous faites un geste positif qui profite à bien plus qu’à vous-même. Ici, vous y croiserez de vraies personnes avec de vrais corps, chacun unique et beau à sa manière. IDYL n’utilise que des produits naturels et prend la durabilité très au sérieux et recycle tous ses produits et matériaux utilisés, garantissant des normes d’hygiène impeccables.

Nos préférés : les soins du visage saisonniers. Conçus pour accompagner la peau lors des changements de saison, ils s’adaptent à aux besoins individuels et apportent les bonnes réponses au bon moment. Le moment de plaisir absolu : le massage du visage, d’une technicité et d’une absolue douceur qui active la circulation et les circuits du plaisir. Soins visage Cîme, massages à base d’huiles végétales, et pour les mains et pieds, bain luxueux aux sels de la mer Morte et savons effervescents, produits Manucurist…

L’ÉPILATION, CETTE DÉLICATE OPÉRATION Pudique, douillette ? Vous êtes au bon endroit. Lorsqu’il s’agit de l’épilation intime. Pour prendre soin de cette zone sensible, les esthéticiennes IDYL sont formées au consentement. Les choses sont expliquées telles qu’elles sont, afin d’éviter tout malentendu et de garantir votre confort.

« BEAUTÉ, BIEN-ÊTRE, DÉTENTE ET SOIN, IDYL EST LA NOUVELLE ADRESSE PRÉFÉRÉE DE CELLES QUI SOUHAITENT SE RESPECTER »

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC IDYL NATURAL BEAUTY SALON. WWW.IDYLBEAUTY.BE

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e ll e reportage Texte Elisabeth Clauss

THEMERODE WELLBEING SUMMIT INSPIRER ET ENRICHIR LE BIEN-ÊTRE INDIVIDUEL ET EN ENTREPRISE

SHUTTERSTOCK, PRESSE

Pour la première fois, ce sommet international qui œuvre pour un changement global bénéfique pose ses valises (diplomatiques et philosophiques) à Bruxelles, au cœur vibrant de TheMerode. Les 16 et 17 novembre prochains, cette exceptionnelle édition du Wellbeing Summit offrira des expériences signifiantes intégrant des fondements scientifiques, ontologiques et pratiques, pour cultiver un engagement plus profond avec nous-mêmes, avec le monde qui nous entoure, et la nature tout autour.

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reportage

ne première dans la capitale européenne : le Wellbeing Summit Brussels s’apprête à rassembler près de 300 acteurs et actrices du changement social, gouvernemental, des leaders majeurs des milieux de l’art contemporain et du business – activités complémentaires – pour faire progresser l’harmonie individuelle en favorisant le bien-être collectif.

Accueilli, et entièrement financé par ce club social engagé destiné aux acteurs de transformation, le programme propose des conférences inédites, des ateliers interactifs avec un accent placé sur l’expérience du bien-être au travers de disciplines créatives multiples, et pour l’illustrer, « Shōkakkō », une toute nouvelle exposition fondée sur la thématique du bonheur, galerie répartie sur les 6.000 m2 de cet hôtel de maître unique en Belgique par sa situation et sa destination. Au nombre des activités proposées, sur inscription, on pourra participer à des rencontres de réseau, des ateliers pour partager des outils d’action ciblés, des sessions de thérapies par la musique et les sons, et de danse. Des expériences culinaires aussi, parce que l’équilibre de l’âme passe par celui des papilles, et des conférences inspirantes, animées par des panels de speakers issus de différents contextes, artistes, penseurs, promoteurs et promotrices du bien-être, au sens global. Parmi eux, Adélaïde Charlier, 22 ans, activiste pour la justice climatique et sociale.

Les forces vives du futur

Originaire de Namur, Adélaïde est étudiante à Bruges, au collège d’Europe, et vient de commencer un master en gouvernance européenne. À l’occasion du Wellbeing Summit, elle animera un panel de conférences sur l’urgence climatique et la nécessité d’agir. Elle réunira autour d’elle un panel de jeunes animés comme elle par l’impériosité d’agir, qui s’exprimeront sur le sens que cet engagement donne à leur vie, et sur le bien-être que ça leur apporte au quotidien. « C’est l’organisation qui est venue vers moi, en raison de mon lien avec l’environnement. Ils cherchaient des activistes sensibles à l’urgence climatique, au bien-être et à la santé mentale appliqués au niveau individuel dans notre société. » Engagée depuis déjà cinq ans sur les questions climatiques, elle a cofondé Youth For Climate afin d’activer les consciences et d’inciter les gouvernements à la prise de position. « Pour le bien-être global, il faut dépasser

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Adélaïde vient de commencer un master en gouvernance européenne.

l’individuel, réfléchir à la façon dont le collectif peut permettre à chacun·e de se sentir mieux dans une organisation, une entreprise par exemple, tout en restant en harmonie et en relation avec le vivant. » Adélaïde a commencé son parcours militant à 17 ans avec les grèves pour le climat, en écho à l’action de Greta Thunberg. « C’était ma première manifestation, qui a réuni 100.000 personnes. Puis, rapidement, nous avons été déçus par les mesures prises. Ces manifestations ont eu un impact énorme sur moi, et m’ont ouverte à des rencontres décisives avec des expert·e·s. Ça m’a prise aux tripes. J’ai commencé à connecter avec des acteurs impliqués dans l’environnement, aux niveaux politique et industriel. » Depuis 2018, la jeune femme se consacre également à cette cause en travaillant comme bénévole auprès d’associations qui mènent des actions de sensibilisation. « Ces structures sont les sommets de l’iceberg, mais nous sommes très nombreux derrière elles. Seul, on a moins d’impact qu’avec un collectif mobilisé.

C’est le nombre qui permet d’ouvrir la conversation. » Et dans cette optique, Bruno Pani, fondateur de la société belge d’événementiel Profirst et du cercle TheMerode, s’engage à la fois logistiquement et philosophiquement.

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« LA SOCIABILISATON EST UN IMPORTANT VECTEUR DE BIEN-ÊTRE » BRUNO PANI

Selon cet entrepreneur passionné par l’époque que nous vivons, « le Wellbeing Summit est fondamentalement lié à TheMerode, à sa raison d’être. Pendant la Covid, l’une des périodes les plus intéressantes de ma vie, j’ai constaté qu’on est à la fois dans un moment très dramatique – crise sanitaire, guerre en Ukraine, dérèglement climatique – et que, par conséquent, nous étions aussi tous potentiellement acteurs du changement. J’ai traversé les confinements en lisant et en écoutant des podcasts.

J’ai énormément appris, ça m’a redonné de l’espoir, une nouvelle vision. Cette immersion en culture m’a apporté de la joie de vivre et surtout, une nouvelle

Informations et inscriptions : wellbeingregistration@themerode.com PRESSE

Les racines du Wellbeing

impulsion. Lorsqu’en 2020 le Cercle de Lorraine a déposé le bilan, nous avons vu dans cet hôtel de maître de la place Poelaert un écrin potentiel pour développer des événements de prestige, avec toujours l’envie de participer au changement, de façon globale. La sociabilisation est un important vecteur de bien-être, on l’a vu en miroir pendant les lockdowns, et la création d’un club multigénérationnel qui permettait à travers des conférences et des rencontres d’échanger du savoir et de se nourrir d’expériences pouvait aider les gens à être heureux, grâce à des transmissions d’inspiration ». Une Belge, Sandrine Woitrin, qui collabore étroitement avec le Wellbeing Summit Project, a créé le lien avec le club social, pour conscientiser les médias et les décideurs et décideuses européen·ne·s sur l’importance du bien-être dans les entreprises, et à échelle personnelle. « Une grande partie du changement a été mise sur les épaules du politique, mais il faut agir au niveau des sociétés et des organisations », souligne Bruno Pani. « En réalité, on a plus besoin de transformation que de changement. » Par des échanges d’expériences et d’inspiration, l’ascension du Summit apportera un souffle d’ère nouvelle.

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e ll e beauty focus Texte Marie-Noëlle Vekemans

objet du désir

LE ROUGE 31 Le tout premier rouge à lèvres en verre de Chanel. Une création unique en son genre, luxueuse, disruptive, hommage au talent et au caractère bien trempé de l’iconique Gabrielle Chanel. Le numéro 31 est un clin d’oeil à l’histoire de la maison Chanel, à son incroyable boutique située au 31 rue Cambon à Paris, et à son célèbre escalier dont les murs sont recouverts de miroirs.

Quatre ans de mise au point auront été nécessaires pour concevoir ce packaging. Chaque teinte puise dans l’héritage de la maison et révèle un instant de la vie ou une passion de Gabrielle Chanel : un code qui décrypte une création ou rappelle un objet cher à son coeur. Un supplément d’âme qui contribue à l’exclusivité de cette nouvelle création.

Disponible dans la boutique exclusive parfums et beauté Chanel à Anvers, la boutique mode à Bruxelles, la Haute Parfumerie place Vendôme et sur www.chanel.com.

Prix de vente conseillé : 165 €, recharge 75 € et coffret 55 €.

nouveau

LA TOUCHE PARFUMÉE Baptisée Les Mondes de diptyque, cette collection de cinq objets ouvre un nouveau chapitre 60 ans après le lancement de leur emblématique bougie blanche parfumée. Ce nouvel objet très déco est fabriqué selon la technologie du verre pressé et designé par Cristina Celestino, choisie pour son travail autour du verre, son sens de la décoration ainsi que son style inspiré des formes de la nature.

Rituals Cosmetics dévoile sa nouvelle édition limitée, « The Legend of The Dragon », inspirée des légendes chinoises autour des dragons impériaux.

Cette collection met à l’honneur des arômes envoûtants de prune et de cèdre. La majorité des produits de cette gamme renferment plus de 90% d’ingrédients naturels. La prune, ingrédient star de cette collection, est réputée pour être riche en vitamines et posséder des vertus antioxydantes, favorisant le maintien d’une peau en bonne santé. Quant au cèdre, son huile libère une fragrance boisée, idéale pour revigorer les sens.

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Bougie rechargeable La Forêt Rêve, essence d’ylang-ylang absolu de jasmin et absolu de vanille Bourbon, diptyque, 270g, 220 €.

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ET DANS MON SAC ?

IRIS ROMBOUTS

Lignes puissantes et force de caractère, c’est LE sac que l’on choisit pour nous accompagner dans nos péripéties urbaines. Le must ? Il se présente comme le bouclier parfait pour les produits de beauté dont on ne peut se passer.

Sac en cuir monochrome, IKKS 315 €. Parure Gold Skin Control fond de teint compact teinte 1N, Guerlain, 87 €. BB fluide protecteur Sunissime, Liérac, 40 ml, 29,90 €. Le Lift la crème main, Chanel, 50 ml, 65 €. Dior Addict Lip Maximizer teinte Pink, Dior, 42 €.

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e ll e beauty focus Texte Marie-Noëlle Vekemans

DIVINE

EST LA FEMME GAULTIER Ces parfums sont iconiques et reconnaissables à leurs flacons glorifiant le corps féminin. 30 ans après le lancement du premier parfum Jean Paul Gaultier, Quentin Bisch, parfumeur audacieux et talentueux, se plonge dans cet héritage et signe une fragrance inédite : un premier floral gourmand marin, baptisé Gaultier Divine et célébrant une nouvelle féminité.

Tout de suite, je me suis dit que c’était un beau défi. Jean Paul Gaultier est une maison pleine de paradoxes. Elle est à la fois très populaire, accessible et ludique et en même temps totalement haute couture, sophistiquée et inattendue.

plus populaire comme une meringue, moelleuse presque crémeuse, sans oublier une addition inédite : celle d’une brise marine qui donne du mordant au sillage.

Quelle a été votre inspiration pour cette création ?

Mêler des ingrédients de la nature avec de l’alimentaire, c’est quelque chose de nouveau ?

J’ai pensé à une déesse, à quelque chose de dramatique et de spectaculaire « à la Gaultier » et j’ai eu l’idée de me concentrer sur une fleur peu travaillée en parfumerie : le lys. C’est une fleur qui s’impose, qui ose, qui parfume très fort et si vous n’aimez pas son odeur, c’est à vous de quitter la pièce.

C’est quelque chose qui se fait depuis un bon moment. L’originalité de la note, elle vient d’ailleurs, d’une note marine, d’un air iodé qui traverse la formule de part en part. La gourmandise devient salée et reste tout le temps fraîche.

Quels sont les paradoxes de Gaultier Divine ?

La famille des gourmands est très aimée des consommateurs. Le challenge était donc de mêler cette fleur blanche très couture qu’est le lys avec quelque chose de

Quelle est la famille d’ingrédients que vous préférez travailler ? Celle qui vous procure le plus d’émotions ?

C’est très simple pour moi de répondre à cette question : je n’ai pas de famille d’ingrédients préférée. Comme un musicien qui compose va se servir de toutes les notes pour arriver à la musique qu’il veut, j’ai besoin de toutes les familles olfactives pour créer un parfum qui me plaît.

Vous êtes décrit comme un parfumeur étoile, en comparaison avec le niveau d’excellence d’un·e danseur·se étoile. C’est plus de pression ou plus d’opportunités ?

Je l’entends et je le lis, mais je ne le ressens pas. C’est super sympa, mais je l’oublie instantanément, car ce n’est pas ma perception d’où j’en suis. Ce qui m’importe, ce n’est pas d’être le meilleur, mais de continuer à créer de belles choses.

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Qu’est-ce qui vous a séduit ?

Gaultier Divine, Jean Paul Gaultier, 100ml, 160,15€ rechargeable

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abon n e me n t

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LE TOUT POUR 45€

ABONNEZ-VOUS AU ELLE ET RECEVEZ EN CADEAU 2 SOINS ROC® DE LA GAMME MULTI CORREXION® HYDRATER + REPULPER RÉSULTATS VISIBLES Faites l’expérience d’un traitement anti-âge complet avec la crème yeux et les capsules visage RoC® Multi Correxion® Hydrater + Repulper. Spécialement formulé pour cibler la zone délicate des yeux, le gel-crème enrichi en acide hyaluronique repulpe instantanément rides et ridules. Les peptides liftent et raffermissent visiblement le contour des yeux, tandis que la caféine atténue les poches et gonflements. Découvrez les nouvelles capsules Sérum Hydrater + Repulper de RoC® avec l’ acide hyaluronique à l’efficacité immédiate. Pour une peau visiblement plus rebondie et hydratée. Les rides et ridules sont visiblement réduites. Appliquez le sérum sur le visage et le cou nettoyés, le soir, lorsque la peau est la plus réceptive à l’hydratation et au renouvellement cellulaire.

1 Crème Yeux (15ml) d’une valeur de 30,49€ + 1 Repulper Sérum Capsules 3, 5ml (10 capsules) d’une valeur de 20,49€.

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tendance

TOP

L’hiver s’installe, alors, pour garder le moral, on vous a trouvé trois bonnes raisons de vous réjouir de l’arrivée du froid.

Bye-bye kilos superflus : l’hiver, c’est un peu notre coach minceur surprise. Malgré l’enchaînement des fondues et raclettes, les températures proches de zéro nous aident à brûler des calories. Et grelotter un quart d’heure dehors, c’est presque comme faire un petit jogging.

Une circulation au top : grâce au froid, nos petits vaisseaux jouent à la valse, ils se resserrent, puis se dilatent, boostant ainsi notre circulation sanguine, ce qui est excellent pour le bon fonctionnement du corps tout entier.

Un sommeil de rêve : pour bien dormir, inutile de pousser le thermostat à fond. Une chambre dont la température se situe entre 15 et 18 degrés est idéale pour atteindre un sommeil réparateur et se réveiller aussi frais·che que le verglas du matin.

VERNIS

On joue la palette automnale jusqu’au bout des doigts.

1 Le Vernis teinte Tuxedo, Chanel, 13 ml, 32 € 2 Dior Vernis teinte Rouge Atelier en édition limitée, Dior, 10 ml, 33 € 3 Vernis à ongles Green teint Brique, manucurist, 15 ml, 14 € 4 Vernis à ongles teinte Tug at the harpstrings, essie, 13,5 ml, 12,99 €.

OSEZ LA FRANGE Le changement de saison est toujours la période idéale pour upgrader son look.

Tandis que les jours raccourcissent et que la grisaille s’installe, on opte pour de la longueur côté coupe et de la chaleur côté coloration.

L’inspiration à demander à son coiffeur, ce look parfait signé Dessange : un balayage lumineux avec des tons chauds inspirés par la nature, les nuances qu’on retrouve sur les feuilles et les écorces des arbres, des longueurs ondulées faciles à entretenir et qui ont le pouvoir d’apporter une touche d’élégance sans effort. Et pour celles qui osent, la frange ciselée est à tenter car elle vient intensifier le regard et lui donner du caractère mais aussi une touche d’espièglerie.

Inspiration coupe et couleur du catalogue Dessange A/H 2023-2024.

SHUTTERSTOCK, PRESSE

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QUAND J’ENVOIE UN MESSAGE À MON EX Oops!... I did It again Britney Spears

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e ll e beauty focus Texte Marie-Noëlle Vekemans

MATE-MORPHOSE

Givenchy lance un rouge à lèvres au fini inédit : Le Rouge Interdit Cream Velvet qui conjugue matité floutée, confort et sensorialité grâce à une texture crème légère et un embout à la forme unique alliant précision et facilité d’application. Thom Walker, directeur de la création maquillage de Givenchy, nous dévoile les secrets de ce nouveau produit.

En quoi Le Rouge Interdit Cream Velvet innove-t-il ?

Je dirais tout d’abord le fait de combiner une tenue de 12 heures avec une hydratation de la même durée. C’est assez complexe de créer un produit à la fois longue tenue et confortable, mais nous y sommes parvenus. J’adore la texture de ce rouge à lèvres, le fini qu’il donne et les teintes de la gamme à la fois audacieuses mais toujours élégantes.

Une autre innovation est la forme de l’applicateur. Il est facile d’utilisation, très intuitif, il glisse sur les lèvres, mais il permet tout de même d’être précis.

Quels sont les avantages d’un fini mat plutôt que brillant ?

Les rouges à lèvres mats tiennent plus longtemps et surtout, ils sont plus faciles à porter. Les risques de transfert ou de débordements sont moindres. Et si vous voulez jouer avec des finitions différentes, aucun problème, il vous suffit d’ajouter un baume par-dessus. L’inverse n’est pas possible. On ne passe pas d’un fini brillant à un mat. Le mat possède donc plus d’avantages.

« LES ROUGES À LÈVRES MATS SONT PLUS FACILES À PORTER » C’est quoi une matitée floutée ? Ça veut dire que ce n’est pas comme un rouge à lèvres classique où vous pouvez vraiment voir les contours de la bouche de façon définie. Avec Le Rouge Interdit Cream Velvet, la bouche est plutôt une touche de couleur dans le visage, la ligne des lèvres est floue, diffuse, mais la couleur est impactante.

Ce fini velours mat convient-il au quotidien ?

Je pense qu’il est idéal pour une occasion spéciale, mais pour la journée également. Appliqué le matin, il tient parfaitement jusqu’au déjeuner et même si vous mangez, la couleur sera toujours présente plusieurs heures après.

Peut-on imaginer porter une teinte pendant la journée, puis en ajouter une autre par-dessus le soir ?

Il est préférable de nettoyer les lèvres avant de changer de teinte, mais c’est tout à fait possible de les mélanger en appliquant une teinte différente au centre par exemple.

Le Rouge Interdit Cream Velvet, Givenchy, 42 ¤.

Avez-vous des astuces d’application ?

La forme de l’applicateur a été pensée pour une distribution uniforme du produit. Le creux permet de déposer la texture très onctueuse et de maquiller l’ensemble des lèvres en un seul geste, tandis que la pointe sert à définir les contours.

La gamme se décline endouze teintes allant de nudes modernes à un prune profond, en passant par des rouges intenses. Personnellement, je recommande la teinte 42, un violet profond aux sous-tons froids, et la 36, le rouge Givenchy iconique. La teinte 51, un brun clair cuivré, est aussi intéressante. Il y a vraiment une teinte pour chaque carnation. Il ne vous reste plus qu’à les essayer (rires) !

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Quelles sont les teintes les plus tendances de la gamme ?

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VOYAGE EN GRÈCE

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Une escapade entre paradis terrestres et trésors sous-marins, où la richesse culturelle rivalise avec les splendeurs naturelles. La destination idéale pour celles et ceux qui cherchent à combiner détente, exploration et découverte gastronomique.

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e ll e voyage Texte Marie Guérin

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J O YA U C A C H É

HIC ! LA CHALCIDIQUE PRESSE

Imaginons un monde entouré par les eaux cristallines de la mer Égée et parfumé par les arômes de la cuisine méditerranéenne.

Niché dans la péninsule de Chalcidique, au nord de la Grèce, Eagles Resort Halkidiki s’impose comme le havre de paix et de luxe qui séduit les âmes en quête d’évasion.

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« SOUVENT ÉCLIPSÉE PAR DES DESTINATIONS PLUS POPULAIRES COMME MYKONOS OU SANTORIN, OURANOUPOLI EST LE JOYAU CACHÉ QU’IL FAUT S’EMPRESSER DE DÉCOUVRIR » Ce complexe hôtelier 5 étoiles, entouré de plages dorées et d’une mer turquoise, parle le langage de la détente. Et pour ceux qui aiment fusionner le luxe et l’intimité, les villas de l’établissement sont la réponse qui leur faut.

La région de la Chalcidique est un véritable bijou méditerranéen. Avec ses oliviers séculaires, ses plages dorées comme «Kavourotrypes» ou «Sarti» rivalisent de beauté, tandis que les sentiers de randonnée serpentent à travers des forêts d’oliviers et des collines aromatiques, elle est le terrain de jeu idéal pour les amateurs de nature et de culture.

Bienvenue à Ouranoupoli

Souvent éclipsée par des destinations plus populaires comme Mykonos ou Santorin, Ouranoupoli est le joyau caché qu’il faut s’empresser de découvrir.

Nichée à la frontière de la péninsule monastique du mont Athos, cette petite ville est l’endroit idéal pour celles et ceux qui cherchent à se déconnecter de l’agitation quotidienne. Avec ses plages dorées, ses eaux cristallines et ses paysages à couper le souffle, elle offre plus qu’un simple cadre pittoresque.

Son histoire millénaire se reflète dans chaque coin de rue. Le port est un hub pour les ferries qui partent vers les îles voisines. Pour les amateurs de shopping, les petites boutiques d’artisanat local et les marchés offrent une variété d’articles, des poteries aux épices méditerranéennes.

Contrairement à d’autres destinations touristiques grecques, les plages d’Ouranoupoli ne sont pas envahies par les foules. Ici, on peut profiter de la mer Égée en toute tranquillité. Parmi les plages à ne pas manquer, il y a celle d’Ammouliani, accessible uniquement en bateau, où l’eau prend des nuances allant du turquoise au bleu profond. Un petit coin de paradis en Chalcidique, loin des circuits touristiques habituels.

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Conçues pour s’intégrer harmonieusement à l’environnement naturel, les villas offrent une expérience de séjour inégalée.

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Les villas fusionnent le confort moderne avec des touches d’artisanat local.

Un séjour d’exception en villa

Le véritable trésor du resort ? Ses villas. Conçues pour s’intégrer harmonieusement à l’environnement naturel, ces résidences offrent une expérience de séjour inégalée. Spacieuses et pourvues de piscines privées, elles fusionnent le confort moderne avec des touches d’artisanat local. Et que dire de la vue ? Entre mer et montagnes, le paysage ressemble à une œuvre d’art, changeante selon l’heure du jour.

Kamares propose une expérience maritime avec fruits de mer et vue sur le bord de mer.

La Chalcidique, riche en terroirs divers et en produits locaux, a beaucoup à offrir aux fins palais. Les oliveraies qui parsèment la région produisent certaines des meilleures huiles d’olive de Grèce. Les vignobles locaux, quant à eux, donnent des vins qui sont le reflet du climat méditerranéen : légers, fruités et parfaitement équilibrés. Et que dire des fruits de mer ?

Du poulpe grillé aux anchois marinés, les délices de la mer sont à l’honneur.

Au sein du Eagles Resort, chaque restaurant est une étape dans ce voyage culinaire. Commençons par Lofos, le restaurant phare qui fait la part belle à la cuisine grecque moderne. Ici, les classiques comme la moussaka ou le souvlaki sont revisités avec audace et créativité. La particularité ? Les légumes proviennent des jardins biologiques du resort, et la viande est soigneusement sélectionnée pour sa qualité et sa provenance. Kamares propose une expérience maritime. Les fruits de mer sont le point d’orgue de ce restaurant en bord de mer. Imaginez déguster des huîtres fraîches, des crevettes grillées ou un ceviche de dorade, tout en écoutant les vagues de la mer Égée. Pour les curieux et les passionnés de cuisine, le restaurant Armyra propose des cours pour celles et ceux qui souhaitent apprendre l’art de la gastronomie grecque. C’est une occasion en or de découvrir les secrets de la préparation de plats traditionnels tels que le spanakopita ou le baklava, et de se familiariser avec les épices et les

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Une symphonie gastronomique

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Le spa offre une sélection de thérapies, de traitements et de massages : une expérience complète de bienêtre qui fait honneur à la réputation de la Grèce.

« LE DÉPAYSEMENT EST SURPRENANT »

herbes qui font la signature de la cuisine méditerranéenne.

La gastronomie du resort est une véritable célébration de la diversité et de la richesse culinaires. Entre les influences locales de la Chalcidique et les touches internationales, chaque repas devient un voyage pour les sens. On ajoute à cela le cadre magnifique et les vues imprenables pour obtenir une expérience gastronomique complète.

Ce n’est pas tout, l’hôtel propose toute une gamme d’excursions et d’activités.

De la plongée sous-marine à la visite de vignobles locaux, les possibilités semblent infinies. Ouranoupoli offre une pléthore d’options : croisières autour du mont Athos, randonnées dans les collines environnantes, ou encore une promenade dans les marchés locaux pour goûter aux délices de la région. Pour une escapade en toute intimité, l’hôtel propose une journée sur l’île privatisée de Drenia, aux eaux émeraudes et sable blanc, et fournit un panier pique-nique pour profiter au mieux de de l’expérience. Le dépaysement est surprenant.

Eagles Resort Halkidiki est donc plus qu’un simple lieu de séjour : entre le luxe des villas, la richesse gastronomique et le bouquet d’activités et d’excursions, tout ici est une invitation à savourer l’instant. Si on y ajoute la beauté époustouflante de la Chalcidique et la proximité d’Ouranoupoli, ce resort définit une nouvelle norme pour les vacances de luxe en Grèce. Alors, quand est-ce qu’on boucle nos valises ?

Infos et réservations sur eaglesresort.gr

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Pas le temps de s’ennuyer

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RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS Philippe De Jonghe: +32 475 23 48 40 - pdj@venturesmedia.be Catherine Limon: +32 475 93 83 73 - cli@venturesmedia.be Margaux Leymarie: + 32 473 34 07 66 - mle@venturesmedia.be Elodie Andriveau: + 32 475 295 796 - ean@venturesmedia.be

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e ll e food Texte Danièle Gerkens Stylisme et recettes Sophie Dupuis-Gaulier assistée de Zoé Agnus-Bogé Photos Emanuela Cino

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Earl grey, oolong, chaï, matcha… En cuisine, les thés verts, noirs ou fumés font aussi office d’épices pour parfumer un riz, corser une viande mijotée ou colorer un dessert.

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PRÉPARATION : 10 min | MACÉRATION : 36 h

GRAVLAX DE SAUMON AU THÉ FUMÉ TYPE DHARAMSALA (6-8 PERS.)

600 g de pavé de saumon épais sans la peau 70 g de gros sel - 70 g de sucre 40 g de thé fumé + 1/2 c. à café pousses de shiso - crème épaisse - pain

L’avant-veille, mélangez le sel, le sucre et le thé fumé dans un bol. Rincez le saumon sous l’eau froide, séchez-le bien. Déposez-le dans un plat et recouvrez-le du mélange sel, sucre, thé.

Filmez-le et réservez au frais 36 h.

Le jour même, rincez le poisson à l’eau froide, séchez-le. Parsemez-le de thé fumé émietté et de pousses de shiso.

Servez le saumon tranché avec du pain toasté et de la crème épaisse, par exemple. Ce poisson se conserve au frais plusieurs jours dans une boîte fermée hermétiquement.

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CHAZUKE (4 PERS.) PRÉPARATION RÉPARATION : 15 min MACÉRATION : 2 h | Repos : 2 h 30 min CUISSON : 18-20 min 120 g de riz japonais - 200 g de pavé de saumon - 60 g de champignons shimeji ou de Paris - 3 c. à soupe d’huile d’olive POUR LES LÉGUMES MARINÉS : 120 g de daïkon - 2 petites carottes 25 g de gingembre - 1/4 de concombre 1 c. à café rase de sel fin - 2 c. à café de sucre - 1 c. à soupe de vinaigre de riz POUR SERVIR : 1 c. à soupe rase de graines de sésame - algues nori thé vert type Sakimidori de Kobayashi

DU THÉ EN CUISINE Pelez le daïkon, les carottes et le gingembre 2 h avant. Détaillez-les ainsi que le concombre non pelé en fines rondelles. Placez-les dans un sac hermétique, ajoutez le sel et le sucre, mélangez et laissez macérer 2 h. Ajoutez le vinaigre, mélangez bien, et stockez-les dans une boîte hermétique au frais.

Préchauffez le four à 170°/th. 5-6. Rincez le riz trois fois, égouttez-le et laissez-le reposer 30 min. Faites-le cuire 17 min dans trois fois son volume d’eau froide.

Déposez le saumon dans un plat avec les champignons nettoyés, arrosez d’huile d’olive et enfournez 10 min. Sortez le plat du four, laissez refroidir et émiettez grossièrement le poisson.

Préparez 1 l de thé vert comme indiqué sur le paquet. Répartissez le riz dans les bols, ajoutez le saumon au centre, les champignons et les légumes marinés autour, parsemez d’un peu d’algues nori et de graines de sésame. Versez le thé sur l’ensemble et dégustez rapidement.

Selon les goûts, tous les thés peuvent être utilisés en cuisine.

D’ailleurs, il semblerait que le thé fut longtemps l’un des ingrédients composant la soupe en Chine durant l’Antiquité, bien avant de devenir une boisson. Voici quelques idées pour mettre du thé au menu :

• Arroser une volaille à mi-cuisson avec un thé Darjeeling.

• Déglacer une viande poêlée avec un thé noir d’Assam.

• Infuser une crème ou du lait avec du thé pour faire une glace, une panna cotta, un flan…

• Pocher des œufs ou un poisson avec du thé Pu Erh. • Parfumer l’eau de cuisson d’un riz ou de pommes de terre avec un thé Oolong.

• Relever une soupe en ajoutant des feuilles de thé grillé en fin de cuisson, puis en les mixant.

• Glisser une pointe de thé vert dans une papillote de poisson ou de fruits de mer.

• Twister une marinade avec un chaï ou un thé fumé.

• Rehausser un crumble avec un thé parfumé aux agrumes.

• Clouter une viande avec un thé fumé.

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food

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SALADE DE SHINCHA À LA BONITE ET ŒUFS DE TRUITE, BUBBLE TEA THÉ VERT ET POIRE (4 PERS.)

PRÉPARATION : 15 min |REFROIDISSEMENT : 20 min CUISSON : 10-12 min POUR LE BUBBLE TEA : 50 cl de thé vert type thé Merveilleux 40 g de billes de tapioca - 2 poires williams mûres - 50 cl de lait d’avoine sans sucre ajouté POUR LA SALADE : 4 c. à soupe bombées de feuilles de thé vert Shincha infusé - 4 c. à café d’œufs de truite 4 pincées de copeaux de bonite séchée - 1 c. à café de graines de sésame - 4 c. à soupe de sauce soja

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Pour le bubble tea : préparez 50 cl de thé Merveilleux et laissez-le refroidir. Faites cuire le tapioca comme indiqué sur le paquet. Pelez les poires, ôtez le cœur et mixez la chair avec le lait d’avoine. Déposez les billes de tapioca dans le fond de chaque verre. Versez le mélange de poire et lait d’avoine, puis ajoutez le thé jusqu’en haut du verre.

Répartissez les feuilles de thé Shincha dans quatre coupelles, ajoutez les œufs de truite, les copeaux de bonite séchée et les graines de sésame. Arrosez d’un peu de sauce soja et dégustez avec le bubble tea.

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e ll e food

PRÉPARATION : 30 min | CUISSON : 1 h 30 min thé noir - 1 poulet découpé en 8 morceaux 3 c. à soupe d’huile d’olive - 2 oignons 4 carottes - 2 gousses d’ail - 2 oranges à jus bio - 8 abricots secs - 8 pruneaux - 1 c. à café bombée de ras-el-hanout - 1 c. à café bombée de cumin 3 bâtons de cannelle - coriandre

COCOTTE DE POULET, THÉ NOIR ET ORANGE (6-8 PERS.)

Préparez 75 cl de thé noir selon les indications sur le paquet. Épluchez les oignons, les carottes et l’ail. Ciselez finement les oignons. Écrasez l’ail à l’aide d’un presse-ail. Détaillez les carottes en trois et les oranges en tranches de 1 cm.

Dans une cocotte, faites dorer les morceaux de poulet dans l’huile bien chaude. Retirez-les et réservez. Ajoutez les oignons et les épices, laissez-les dorer 5 min. Ajoutez l’ail, les morceaux de poulet réservés, les carottes, les pruneaux, les abricots et les oranges dans la cocotte, salez et poivrez. Versez le thé infusé, couvrez et laissez cuire à petits bouillons 1 h 15 min. Parsemez de coriandre ciselée et servez avec un boulgour, par exemple.

BIEN CHOISIR ET DÉGUSTER SON THÉ Il est toujours préférable d’acheter le thé en vrac auprès d’un spécialiste et d’éviter le thé en sachet (excepté peut-être pour certaines recettes) car il s’agit généralement de poudre de thé aux saveurs bien moins subtiles.

Afin de garantir des arômes marqués, conservez le thé dans des boîtes étanches et opaques, et consommez-le rapidement.

Pour ce qui est des accords, ils sont quasi infinis! On peut jouer le ton sur ton, le contraste ou la fusion… N’hésitez pas à interroger les spécia listes et faites des essais.

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4 NUMÉROS/AN

100% BELGE

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS Philippe De Jonghe: +32 475 23 48 40 - pdj@editionventures.be Catherine Limon: +32 475 93 83 73 - cli@editionventures.be Elodie Andriveau: + 32 475 295 796 - ean@editionventures.be Margaux Leymarie: + 32 473 34 07 66 - mle@venturesmedia.be

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e ll e food TIRAMISÙ AU THÉ MATCHA ET HARICOT ROUGE (6 PERS.) PRÉPARATION : 25 min | RÉFRIGÉRATION : 6 h CUISSON : 5 min 1 c. à soupe bombée de thé matcha + un peu 3 oeufs - 70 g de sucre - 250 g de mascarpone 180 g de anko (pâte sucrée de haricot rouge) 12 biscuits à la cuillère

CHIFFON CAKE AU THÉ HOJICHA (6-8 PERS.) PRÉPARATION : 30 min | Macération : 6 h | Cuisson : 1 h 05 min POUR LA CHANTILLY : 30 cl de crème liquide à 30 % de MG 1 c. à soupe bombée de thé Hojicha - 30 g de sucre glace POUR LA PÂTE : 3 œufs - 1 c. à soupe bombée de thé Hojicha - 7 cl de lait entier 140 g de farine type T55 - 4,5 cl d’huile de pépins de raisin ou de colza 110 g de sucre - 1/2 sachet de levure POUR LA GARNITURE : 20 g de noisettes - 20 g d’amandes 10 g de graines de sarrasin - 15 g de chocolat en copeaux

La veille, portez la crème à ébullition. Hors du feu, ajoutez le thé. Laissez infuser 5 min. Filtrez et réservez au frais au moins 6 h.

Préchauffez le four à 150°/th. 5. Pour la pâte, faites chauffer le lait, ajoutez le thé et laissez infuser 5 min, filtrez, puis laissez refroidir 15 min. Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Fouettez les jaunes avec le lait infusé et l’huile.

Dans un autre saladier, mélangez la farine, 80 g de sucre, la levure et 1 pincée de sel, puis ajoutez au mélange d’œufs.

Montez les blancs en neige ferme avec le reste de sucre. Versez un quart des blancs dans la pâte, mélangez bien, puis avec une spatule, intégrez le reste des blancs en soulevant la pâte pour ne pas les casser. Versez la pâte dans un moule non beurré et non fariné de 15 cm de diamètre et 8 cm de hauteur.

Enfournez 1 h sans ouvrir la porte du four pendant la cuisson.

Sortez le moule, retournez-le sur une grille et laissez refroidir avant de démouler. Préparez la chantilly en fouettant la crème infusée au batteur. Lorsqu’elle a doublé de volume, ajoutez le sucre glace et continuez de fouetter.

Découpez le gâteau dans l’épaisseur. Répartissez un peu de chantilly sur la première moitié, ajoutez la moitié des noisettes, des amandes et du sarrasin (préalablement torréfiés et concassés) et les copeaux de chocolat. Reformez le gâteau, recouvrez le dessus avec le reste des ingrédients et réservez au frais jusqu’au service.

Faites chauffer 20 cl d’eau à 70°. Ajoutez le thé Matcha, mélangez bien à l’aide d’un fouet et laissez refroidir 10 min.

Séparez les blancs des jaunes d’oeufs, puis battez les jaunes et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez le mascarpone et mélangez bien. Montez les blancs en neige avec 1 pincée de sel. Lorsqu’ils sont bien fermes, ajoutez-les à l’aide d’une spatule au mélange précédent. Amalgamez bien l’ensemble de façon à obtenir une texture homogène.

Détendez la pâte de haricot rouge avec un peu de thé Matcha. Taillez les biscuits à la cuillère en trois dans la largeur et trempez-les rapidement dans le thé matcha.

Montez les verrines en alternant le mélange au mascarpone, les morceaux de biscuits et la pâte de haricot rouge.

Réservez au moins 6 h au frais. Juste avant de servir, saupoudrez les verrines de poudre de thé Matcha à l’aide d’une petite passoire et servez rapidement.

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L’invité de 7h50

Du lundi au jeudi, avec Martin Buxant

On est là pour s’entendre.

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e ll e reportage Texte Camille Vernin

OMMENT VIVRE CENTENAIRE ?

FRAMES FOR YOUR HEART, EDUARDO BARRIOS / UNSPLASH

L E M YS T È R E D E S « Z O N E S B L E U E S »

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reportage

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Il existe des régions dans lesquelles on dit que les gens oublient de mourir. Des repères à centenaires. Des nids à vieux que l’on surnomme poétiquement « zones bleues », juste parce qu’un géographe aurait un jour eu l’idée de les entourer d’un crayon turquoise sur la carte. On les trouve en Sardaigne, au Japon, en Grèce ou encore au Costa Rica. Mais comment expliquer la longévité exceptionnelle de leurs habitant·e·s ?

Cela fait plus de vingt ans que ces anomalies géographiques sont étudiées par les chercheurs et chercheuses des quatre coins du globe. Pourtant, si elles font aujourd’hui l’actualité, c’est parce que Netflix vient d’y consacrer un docu intitulé « 100 ans de plénitude : le secret des zones bleues ». Dans cette mini-série en quatre épisodes, le journaliste américain Dan Buettner nous emmène au sommet des montagnes escarpées d’Ogliastra en Sardaigne, sur l’île d’Okinawa au Japon ou d’Ikaria en Grèce, mais aussi au détour de la Péninsule de Nicoya au Costa Rica.

Des « terres d’immortel·le·s »

Il en existe sans doute bien d’autres. En Belgique, le démographe spécialiste de la longévité Michel Poulain est l’un des premiers à s’être penché sur le sujet en 1999. Ce véritable chasseur à supercentenaires vient d’ajouter la Martinique à la short-list. Le défi ? Prouver la validité de ces âges exceptionnels. Sur le banc des recalés, on citera la Barbade, l’île de Rodrigues, Cuba, ou encore le parc des Madonies, en Sicile, et le village d’Acciaroli, dans le sud de l’Italie. Mais pourquoi ces mensonges à la Jeanne Calment ?

Pour éviter un service militaire, toucher une retraite précoce, encourager le tourisme local ou bénéficier de la considération accordée aux centenaires.

Parfois, les registres d’état civil ont tout simplement été perdus ou falsifiés par erreur ou par négligence.

Mais lorsqu’elles sont attestées, comment expliquer ces « terres d’immortel·le·s », où le taux de diabète, d’obésité, de maladies cardiaques et de démence est plus bas que partout ailleurs ? « Sûrement pas grâce à des régimes drastiques, des abonnements aux salles de sport et des compléments alimentaires hors de prix. »

Les cinq façons de vivre jusqu'à 100 ans

« Vous avez une probabilité de 50 % supérieure d’atteindre cent ans si vous êtes né à la Martinique plutôt qu’en Belgique », estime Michel Poulain. Mais quel est leur secret ? Cinq grands axes se dessinent. D’abord, les gènes, qui seraient responsables à environ 25 % de notre espérance de vie. « Au-delà de l’aspect purement génétique, il y a parallèlement une composante familiale.

On acquiert les mêmes habitudes, on mange les mêmes choses », tempère Michel Poulain.

L’alimentation d’ailleurs, souvent présentée comme le secret n°1, n’occuperait que 15 % de la formule de longévité. Dans les zones bleues, le régime alimentaire est principalement végétal. Ce qui ne signifie pas qu’il faille se priver de

viande, mais privilégier les légumineuses, les céréales complètes, les tubercules comme les patates douces et les fruits à coque. Les haricots secs apparaissent comme de véritables incontournables pour les habitant·e·s d’Ikaria en Grèce.

Les vins sont locaux, naturels, sans une once de produits chimiques dans leur composition. Finalement, la modération est de mise. L’art de la table est un plaisir qui s’apprécie en prenant son temps, pour mieux ressentir la satiété.

Le troisième pilier ? Bouger naturellement, sans faire nécessairement de sport.

Grâce aux progrès technologiques, nous avons délégué la plupart de nos activités physiques aux machines. Résultat : on estime que la chute, causée par la perte de tonus et d’équilibre, est l’une des principales causes de décès chez les personnes de 65 ans et plus. En Sardaigne, un lien direct entre escarpement du village et longévité a pourtant été observé. À Ogliastra, beaucoup de gens sont croyants et arpentent des rues quasiment à la verticale pour atteindre l’église située au sommet du village. La plupart de leurs maisons sont elles-mêmes bâties sur trois ou quatre niveaux, et ça ne pose de problème à quiconque.

« DANS LES ZONES BLEUES, LE RÉGIME ALIMENTAIRE EST PRINCIPALEMENT VÉGÉTAL »

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e ll e reportage « LE DERNIER GRAND PILIER EST L’ÉTAT D’ESPRIT. AU JAPON, ON PARLE D’“IKIGAÏ”, AU COSTA RICA DE “PURA VIDA” »

La Belgique, un jour zone bleue ?

Au vu du vieillissement progressif de la population, la question est d’autant plus prégnante. Est-il possible d’exporter un tel mode de vie chez nous ? Faut-il forcément se nicher dans des lieux isolés, préservés des forces corrosives de la mondialisation ? Pas forcément. L’exemple de Singapour, nation-état urbanisée, est sans doute le plus parlant.

Là-bas, les aliments les plus abordables tournent autour des légumineuses et des céréales complètes, les infrastructures ne sont plus organisées autour des voitures, mais des humains, les espaces publics sont conçus pour encourager le lien social et des primes de proximité sont proposées aux habitant·e·s pour les inciter à vivre à côté de leur famille. Deux leviers puissants sont soulevés : la législation, et des arguments économiques. Le challenge ? Créer cette cohésion entre les pouvoirs publics et les individus pour construire progressivement un meilleur cadre de vie. Car les grands piliers des zones bleues, qui nous aident à vivre plus vieux, sont surtout les petites choses qui font que la vie mérite d’être vécue. Il s’agit finalement moins de conjurer la mort que de façonner une longévité joyeuse.

FRAME HARIRAK, DALE SCOGINGS / UNSPLASH

Il s’agit ensuite d’être bien entouré (50 %). La Croix- Rouge estimait qu’en 2020, la Belgique comptait un million de personnes âgées souffrant de solitude. Elle va même jusqu’à qualifier l’exclusion sociale comme la « crise socio-humanitaire du XXIe siècle en Europe ». On estime en moyenne qu’une personne perd deux à six années d’espérance de vie quand elle rentre en maison de retraite. À Okinawa, les anciens s’occupent des plus jeunes pour qu’ils leur rendent la pareille en grandissant. Des groupes de soutien social appelé moaï se sont d’ailleurs développés.

Finalement, comment continuer à trouver du sens dans ce que l’on fait au quotidien quand on vieillit ? C’est le dernier grand pilier : l’état d’esprit. Au Japon, on parle d’« Ikigaï », au Costa Rica de « Pura Vida ». Il s’agit d’un objectif personnel que l’on se fixe, d’une raison d’être, qui nous empêche de dépérir. On garde son esprit engagé et on ne s’arrête pas forcément de travailler à 65 ans. On change simplement de rythme. Le bénévolat et la foi sont deux piliers puissants, mais sous-estimés. Les bénévoles seraient plus heureux que les autres selon une étude suisse parue dans le « Journal of Occupational and Environmental Medicine ».

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Bruxelles formation

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L E D É F I D E B R U X E L L E S F O R M AT I O N

FORMER PLUS DE FEMMES POUR L’EMPLOI Près d’un stagiaire sur deux est une stagiaire (49,4%) au sein de Bruxelles Formation. L’institution a mis en place plusieurs mécanismes pour permettre aux chercheuses d’emploi de développer de nouvelles compétences afin de trouver un emploi de qualité.

Que l’on soit un homme ou une femme, trouver un emploi qui correspond à ses compétences et à ses envies de développement personnel, n’est pas toujours chose aisée.

Un outil est cependant essentiel pour tenter d’atteindre ses objectifs : la formation professionnelle.

CASSER LES CODES DES MÉTIERS « MASCULINISÉS » Depuis 30 ans, l’objectif de Bruxelles Formation est d’offrir un service en amélioration continue aux Bruxellois et Bruxelloises.

C’est dans ce contexte que l’institution souhaite casser les codes et les a priori de genres liés à certains métiers.

Leurs partenaires offrent la possibilité aux chercheuses d’emploi, de suivre plusieurs formations à des métiers perçus comme plus « masculins ». En 2023, leur catalogue propose

par exemple une formation de technicienne en électromécanique (avec Interface 3 et Technicity), une préformation de magasinière (avec Interface 3 et Logisticity) ou encore une formation en marketing digital (avec l’asbl Girleek).

Enfin, d’autres formations sont également données en partenariat avec la COBEFF ou encore avec l’asbl Womenpreneur.

LA FORMATION QUALIFIANTE A PLUS D’IMPACT POUR LES FEMMES Leur étude d’impact, publiée au premier semestre 2023, a montré que la formation qualifiante est d’autant plus importante pour l’accès à l’emploi lorsqu’on est une femme (+23% de taux de retour à l’emploi). « Cette étude est venue confirmer ce que nous pensions, insiste Olivia P’tito, Directrice générale de Bruxelles Formation. Et sur le terrain, nous sentons un réel enthousiasme féminin pour la formation professionnelle. Nous devons donc poursuivre nos efforts en tenant compte des spécificités socio-économiques de Bruxelles, en flexibilisant par exemple les heures de formation.»

Toutes les informations sur l’offre de formation sont disponibles sur le site internet de Bruxelles Formation.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN COLLABORATION ÉTROITE AVEC BRUXELLES FORMATION. HTTPS://WWW.BRUXELLESFORMATION.BRUSSELS/

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e ll e event

#SAVETHEEDATE

ANDREA PIACQUADIO

Le 12 novembre 2023, rejoignez-nous pour la ELLE Run !

Une course de 5 ou 10 km en plein cœur de la Forêt de Soignes et des cadeaux à la clé, dont un t-shirt ELLE Run, un dossard, un goodie bag rempli de surprises et un accès aux villages des partenaires.

PRÉPAREZ-VOUS, ENFILEZ VOS CHAUSSURES DE COURSE ET INSCRIVEZ-VOUS SUR ELLE.BE !

Merci à KBC Brussels et tous nos partenaires.

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Fiers de travailler.

Fiers d’être Daoust.

Parce que l’hygiène n’a jamais été aussi importante, nos travailleurs Daoust Titres-Services sont fiers de garder votre foyer impeccable. Vous aussi, rejoignez la grande famille sur www.daoust.be

Daoust, Welcome to the Family!

For HQ operations

INTERIM • SELECTION • OUTPLACEMENT • CAREER MANAGEMENT • PUBLIC SECTOR • TITRES-SERVICES E . R . : G . D A O U S T, G A L E R I E D E L A P O R T E L O U I S E 2 0 3 / 5 , 1 0 5 0 B R U X E L L E S . 0 2 / 5 1 3 1 4 1 4 . I N F O @ D A O U S T. B E - A G R É M E N T S T I T R E S - S E R V I C E S : W A L L O N I E : W 4 0 0 6 3 , B R U X E L L E S : B 4 0 0 6 3 , F L A N D R E : V 4 0 0 6 3

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PUBLI REPORTAGE

RUSH NAILS

AMIRA ZEN VIP

COSMÉTIQUES ET CENTRE DE FORMATION POUR PROTHÉSISTE ONGULAIRE Diplômée en esthétique, prothésiste ongulaire et formatrice Carole Franssen décide en 2021 de créer sa marque Rush Nails, une marque spécialisée dans la fabrication de produits de modelage d’ongles pour les mains et les pieds.

RUSH NAILS LA MARQUE…

Carole a créé sa propre marque, car, au cours de ses années d’exercice comme prothésiste ongulaire et formatrice, elle prend conscience que les produits proposés n’étaient pas adaptés à ses besoins. Après 10 ans de réflexion et de tests, aujourd’hui elle propose une large gamme de produits de qualité dans le respect des normes européennes, des gels, acrygels, vernis semi-permanents, mais aussi une gamme de matériel comme ponceuse, lime, lampe LED, pinceaux… pour offrir la possibilité de travailler avec de très beaux outils aussi efficaces que fonctionnels.

UN CENTRE DE FORMATION

L’activité d’une Prothésiste ongulaire impose un savoir-faire et des connaissances précises. Son objectif ? Apporter les connaissances nécessaires afin que le travail soit irréprochable et apprécié de tous. Les formations sont accessibles à tous, aux débutantes et aux professionnelles qui désirent se perfectionner.

Carole est persuadée que chacun peut réussir ! La seule condition est d’être motivée et passionnée. Elle aime transmettre, conseiller et partager… Le centre de formation est situé à Fléron près de liège. Elle y propose des formations de base gel en 3 ou 5 jours et des coachings privés ainsi qu’une grande variété de formations, qui sont : manucure russe, semi-permanent, baby-boomer, capsule américaine, popit’s…

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Pour elle et lui On anticipe les courses de Noël avec un cadeau olfactif, qui ravira les amoureux de culture japonaise. Kagari for Her et Kagari for Him, les deux nouveaux parfums Annayake, rendent hommage à une facette de la culture du Soleil Levant, la cérémonie du feu. Un élixir envoûtant pour elle et épicé pour lui.

Kagari for Her, 100 ml, 92€, Kagari for Him, 100 ml, 87 € Parfumeries April et april-beauty.be

Renaissance Pendant des années, l’Ypra a été le fleuron de la brasserie Vermeulen, née à Ypres en 1836. Grâce à la reprise par la brasserie Omer Vander Ghinste, l’Ypra entame une deuxième vie. Une bière qualifiée d’indomptablement délicieuse, blonde, douce et fraîche, de haute fermentation, équilibrée et fortement houblonnée. omervanderghinste.be

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On craque pour ce modèle Black gold intemporel et stylé. On le porte aussi bien avec une tenue décontractée sophistiquée ou lors d’une soirée habillée. Une montre digitale rétro qui apporte une touche distinctive et captivante à un look. L’élégance du passé qui se propulse résolument vers l’avenir.

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La chanson « Waterloo » a 50 ans ! À cette occasion, le Domaine de la Bataille de Waterloo 1815 présente une exposition phénomène et les étapes clés de la carrière des Suédois qui font danser et chanter la planète depuis cinq décennies. L’occasion de (re)faire connaissance avec cette légende de la pop !

Domaine de la Bataille de Waterloo, à Braine-l’Alleud, parking gratuit, adultes 16 €, 10/17 ans 8 €, gratuit pour les moins de 10 ans

AURÉLIA DEJOND, PRESSE

Mise à jour

Le SUV le plus populaire depuis deux ans voit son design affiné, avec de nouvelles fonctionnalités de sécurité et de confort. Une calandre plus grande et plus verticale, des diffuseurs redessinés, des phares reproportionnés, de nouvelles jantes et une finition noire contrastante en option pour le toit.

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Tous les mois, Céline Pécheux met en lumière une Wonder Woman du quotidien. ha n

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Armée de son appareil photo dans les zones en conflit, Johanna capture la réalité des populations locales, leur résilience. Dans les journaux comme dans ses expos, elle cherche à faire bouger les lignes avec des clichés qui proposent un autre regard. « Je suis comme une messagère à qui on aurait confié un secret et qui doit le ramener auprès des siens avec l’espoir qu’il fasse changer les choses... Ma mission? Sensibiliser les gens sur des situations d’urgence et créer des ponts entre le grand public et les populations qui vivent au cœur des conflits. J’adore mon métier, même s’il exige beaucoup de sacrifices et qu’être témoin de violences est difficile à supporter. Jeune maman, je culpabilisais de partir loin de mon fils et de prendre des risques.

Je n’étais pas là pour ses premiers pas, par exemple… J’étais considérée par certain.e.s comme une égoïste alors que beaucoup de mes collègues masculins étaient vus comme des héros. À force, j’ai fini par taire mes déplacements, mais pour rien au monde je n’aurais voulu faire autre chose… Petite déjà, les zones de confort n’étaient pas confortables pour moi. Au plus j’étais “Lost in Translation”, au mieux je me sentais. Après mes études à l’INRACI, j’ai travaillé comme photoreporter pour “La Libre Belgique” au service International et puis, pour plein d’autres journaux et ONG dans le monde entier. Pendant longtemps, le photojournalisme était un monde d’hommes où le traitement de l’information était (trop) focalisé sur la ligne de front. Ces dernières années, la féminisation du métier a changé la manière de parler des zones de conflit. Pour moi, le job consiste à couvrir les zones de combat, mais aussi à montrer que la vie continue, malgré la guerre. Lors de ma première expérience de terrain – au Kosovo avec l’armée belge – je me suis rendu compte que ce qui m’intéressait, c’était surtout de raconter les populations civiles et leur condition de vie. Car même s’il y a la guerre, il y a toujours des gens qui tombent amoureux, qui travaillent, qui ont un quotidien. On me demande souvent comment je tiens le coup…

Je crois que c’est le sentiment d’être utile. La première fois que j’ai craqué, c’était à Kaboul, en Afghanistan. On faisait un reportage sur des fumeurs d’héroïne qui vivaient sous un pont.

Pour absorber les vapeurs, ces hommes se mettent sous un foulard. À un moment, l’un d’entre eux a soulevé son foulard...

Il y avait un enfant de trois ans caché en dessous ! Ce gosse

re s

était foutu. Cette vision m’a bouleversée. À côté de mon collègue, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans le taxi qui nous ramenait à l’hôtel. Je me suis sentie conne de craquer au point de me demander si j’étais faite pour ce métier. Avec le recul, je me rends bien compte que réprimer ses émotions n’était pas sain. Après, tu ne peux pas te permettre de chialer toutes les deux minutes. Tu dois faire ton job et te concentrer sur ta mission.

Et puis, par respect pour les populations qui vivent l’horreur, tu ne peux pas te permettre d’être triste ou déprimée. Aujourd’hui, leur résilience et leur esprit de survie m’ont contaminée. Il m’arrive même de vivre sur le terrain des moments de joie et de faire preuve d’autodérision. Je peux aussi être découragée quand on communique sur des situations insoutenables et que cela ne change rien. Mais je ne suis pas naïve… Je n’espère pas changer le monde, juste aider à changer notre regard sur le monde. Il arrive cependant qu’on ait un véritable impact. Notre enquête sur les communautés Yézidis par exemple, a participé à la reconnaissance du génocide dont ils sont les victimes. Ce fut un vrai projet collaboratif. Le concept du White gaze (même si je le trouve un peu extrême) m’a fait me poser des questions sur les médias dominés par des occidentaux blancs qui commentent l’actualité des pays en conflit. Du coup, merci les réseaux sociaux qui me permettent d’impliquer les gens que je photographie dans le récit. Je leur demande leur avis sur les clichés et articles qui paraissent. Leur regard m’aide à légitimer mon travail. Avec le collectif Huma – une association qui propose des reportages et projets éditoriaux sur les populations les plus vulnérables –, on a réalisé une enquête baptisée « What the foot?! » sur plusieurs équipes de foot féminines, de Molenbeek à Amman. Ici, le sport est un prétexte pour parler des opportunités d’émancipation pour les femmes. J’organise aussi des ateliers photo à la Maison de la culture de Molenbeek avec des jeunes désireux de découvrir le photojournalisme. Mon but premier est de leur donner l’occasion de s’exprimer sur leur quartier, leur histoire. Mon but secret? Qu’il y ait à l’avenir plus de mixité dans le métier. »

« MAIS JE NE SUIS PAS NAÏVE… JE N’ESPÈRE PAS CHANGER LE MONDE, JUSTE AIDER À CHANGER LE REGARD SUR LE MONDE »

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