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Opportunité pour l’Internet des objets dans les bâtiments

Alors que les fournisseurs actuels de systèmes d’automatisation de bâtiments doivent s’appuyer sur leur expérience, que les normes sont pour la plupart propriétaires et qu’elles évoluent en direction de l’Internet des objets (IoT) et de l’ouverture, de nouveaux acteurs de l’environnement Internet se lancent dans le bâtiment sur un terrain vierge, mais avec une méthodologie éprouvée.

Texte: Swisscom

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De nouveaux acteurs de l’environnement Internet s’appuient sur des normes ouvertes, des interfaces (API), une extensibilité massive, des écosystèmes solides, une base IP uniforme et une gestion via le Web. Le schéma se répète; des fournisseurs v enus d’autres horizons appliquent cette approche issue du développement de logiciels à un nouveau secteur et conquièrent leur part de marché. Alors que les fournisseurs établis étaient issus de divers corps de métiers et ont surtout cherché à s’intégrer, les nouveaux fournisseurs ont tendance à adopter une approche descendante. Dans de nombreux cas toutefois, il s’agit aussi d’un défi pour l’avenir lorsque de nouveaux fournisseurs pénètrent rapidement le marché avec leurs modèles basés sur l’informatique.

La boule de verre pour les bâtiments Certes, la connectivité des capteurs et des actionneurs ne représente qu’un côté de la médaille et souvent l’IoT est réduit à cette fonction, de sorte que l’on en sous-estime le potentiel. Ce qui est encore plus important, ce sont les données résultant de cette mise en réseau et la logique qui en découle. Plus on dispose d’informations sur les divers corps de métier, plus le pilotage peut être précis. A l’avenir, cette démarche ne se basera pas sur des données historiques, mais elle se fera en temps réel. L’Internet des objets est le point de départ, et les bâtiments seront dorénavant gérés à l’aide d’analyses

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de données, du cloud et de facilitateurs tels que l’apprentissage machine ou l’intelligence artificielle. Dans le bâtiment de l’avenir, la quantité totale d’informations disponibles résultant de la mise en réseau est décisive. Dans les villes intelligentes (smart cities), les bâtiments communiqueront également entre eux afin de répartir de manière durable les ressources dans les réseaux intelligents ou la mobilité. Un bâtiment, c’est comme un organisme: plus il peut traiter d’informations, plus il est intelligent.

Une opportunité pour une utilisation durable des ressources et de toutes nouvelles possibilités L’Internet des objets peut simplifier le raccordement de capteurs et d’actionneurs dans les bâtiments et réduire les coûts. Il ouvre de toutes nouvelles possibilités et permet d’utiliser les ressources de manière ciblée, au moment et à l’endroit où elles sont nécessaires, et de les économiser là où elles ne sont pas nécessaires. Dans le bâtiment intelligent, un système de réservation des salles de réunion libère automatiquement la salle si personne ne l’utilise, abaisse la température et éteint les lumières. Au total, le bâtiment intelligent permet d’économiser environ 40% d’énergie – car les bâtiments représentent une très grande partie de la consommation d’énergie primaire. (Source: Office fédéral de l’énergie [OFEN], Le Programme Bâtiments) Alors que la mise en réseau dans les bâtiments nécessitait autrefois beaucoup de

travail et des systèmes propriétaires, cette situation est aujourd’hui résolue à l’aide de technologies de connexion standardisées, évolutives et éprouvées. En matière d’accès radio mobile, il existe des technologies de raccordement qui permettent une mise en réseau efficace des capteurs et des actionneurs: Narrow Band-IoT, LTE Cat-M1 ou encore le Low Power Network. Le nouveau standard de téléphonie mobile 5G offre des applications supplémentaires, comme le découpage du réseau (network slicing) qui garantit la disponibilité du réseau pour les applications critiques en matière de sécurité. Pour ce faire, il suffit d’une alimentation interne complète basée sur le réseau radio mobile. La mise en réseau des appareils à l’intérieur d’un bâtiment n’est en effet pas une tâche facile: des murs épais, des matériaux de blindage comme le béton et l’acier ou des sous-sols équipés de cette technique rendent difficile la transmission des signaux radio. A l’avenir, la couverture intérieure fera de toute façon partie de la planification des bâtiments, car de plus en plus d’appareils doivent pouvoir capter le réseau de téléphonie mobile. La 5G ne fournira pas seulement des bandes passantes beaucoup plus élevées, mais elle est explicitement conçue pour la mise en réseau massive d’objets.

«Le bâtiment intelligent économise environ 40% d’énergie.»

L’avantage des connexions centralisées est évident: aucune ligne de bus ou aucun modem n’est nécessaire. Il suffit d’un capteur qui se connecte directement au réseau et transmet ses informations sous forme cryptée à un point de gestion central. Ouverture des fournisseurs et des écosystèmes Les éléments technologiques sont un aspect, mais le plus grand obstacle – qu’il s’agisse des meilleurs systèmes ou d’approches basées sur Internet – c’est la culture. Les projets IoT nécessitent des partenariats qui reposent sur la confiance. Les fournisseurs doivent s’ouvrir et les écosystèmes être intelligemment construits. Tout est lié aux écosystèmes, c’est-à-dire au réseau de partenaires spécialisés qui apportent leur savoir-faire. L’accent n’est pas mis sur la technologie au nom de la technologie, mais sur des solutions pragmatiques qui augmentent le confort et améliorent le bilan énergétique des bâtiments.

www.swisscom.ch/IoT Leading Partner page 83

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