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Santé
LE SECTEUR MAURITANIEN DE LA SANTÉ
Avec l’éducation, la santé reste un secteur critique de longue date en Mauritanie. La géographie et la taille du pays posent des défis majeurs pour assurer une couverture sanitaire minimale à l’ensemble de la population sur l’ensemble du territoire. La prise de conscience de la nécessité urgente d’intensifier les actions afin d’atteindre des taux liés à la santé en Mauritanie est forte. Les défis sont immenses et complexes et couvrent plusieurs domaines: le leadership et la gouvernance, les aspects organisationnels et institutionnels, l’information stratégique sur la santé, les finances et les ressources humaines et matérielles. Le pays est le quatrième pays le moins densément peuplé de tout le continent, avec une densité de population de 3,9 habitants au kilomètre carré. Les taux de pauvreté étaient également élevés il n’y a pas si longtemps. En 2008, près de la moitié de la population était sous le seuil de pauvreté (44,5%). Seulement 6 ans plus tard et après une periode économique positive que la Mauritanie a connue grâce à la flambée des prix des matières premières, elle était tombée à 31%. L’ensemble du système de santé a profité de la manne économique. Cependant, après les années en plein essor, tout le système a commencé à s’effriter.
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Lors de la dernière étude complète réalisée dans le secteur en 2018, le secteur de la santé de la Mauritanie a montré une sérieuse détérioration de sa situation 2 ans auparavant. Dans ce même rapport, l’espérance de vie est de 64,5 ans, un chiffre très faible par rapport aux normes mondiales. La Mauritanie se classe 201e sur 228 pays. La Mauritanie se classe au 7e rang mondial en termes de mortalité maternelle. Il atteint 766 décès pour 100 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité infantile est également élevé, se classant au 25e rang mondial, avec près de 50 décès pour 1000 naissances.
Densité de médecins: 0,18 médecins / 1000 habitants (2017) Accès aux installations d’assainissement: total: 40% de la population (2015 est.) Source d’eau potable: total: 57,9% de la population Population totale: 4,4 millions Urbanisation: population urbaine: 55,3% de la population totale (2020) taux d’urbanisation: 4,28% taux de variation annuel (2015-20 est.) Grandes zones urbaines - population: Population à Nouakchott (capitale): 1,315 million (2020)
Pour un pays de 4 millions d’habitants dont certains vivent dans des zones très étendues, il existe au total 1 000 centres de santé sur un territoire de plus d’un million de kilomètres carrés. Environ 70% d’entre eux sont situés dans des zones rurales, mais les principaux hôpitaux et cliniques se trouvent dans la capitale. Il y a 21 hôpitaux et 37 cliniques dans tout le pays. Le ratio de médecins pour 1000 habitants était de 0,187 en 2018, selon les données de la Banque mondiale. En Mauritanie, il existe trois niveaux d’assistance sanitaire: les hôpitaux, les centres de santé et les postes de santé. Recensement général de toutes les formations sanitaires publiques et privées enquêtées :
Hôpitaux Type 1
Hôpitaux publics Cliniques privées
Centres de santé Type 2 58
21 37
164
Centres de santé publique 115
Cabinets médicaux privés (inventaire des cabinets médicaux offrant des services généraux 49
Type 3
Postes de santé 794 Stations de santé publique 732 Cabinets de soins privés 62 Strate: public x 868 / privé x 148
Strate: urbain x 340 / rural x 676 La source. Ministère de la santé de la Mauritanie
UN PLAN A LONG TERME
En plus des chiffres simples, il y a un déficit à la fois en équipement et en professionnels. La plupart des établissements de santé ne disposent pas de tout le matériel sanitaire nécessaire ni même de produits jetables. La troisième édition de l’enquête SARA sur les établissements de santé publics et privés en Mauritanie lancée par le ministère de la Santé, a été publiée en 2018 avec l’objectif général d’évaluer la disponibilité et la capacité opérationnelle des services de santé. Le rapport final sur les résultats a observé que l’indice de capacité opérationnelle des services généraux était de 42% en 2018 contre 55% en 2016. Il existe une disparité significative de capacité opérationnelle entre les hôpitaux (80%), les centres de santé (66%) et les postes de santé ( 33%). Cette disparité est plus accentuée pour les moyens de diagnostic. Plus de 50% des postes et centres de santé n’ont ni sources d’eau améliorées ni source d’énergie suffisante et la disponibilité des transports d’urgence reste inférieure à 50%. En général, il y a un déficit à la fois en équipement et en professionnels. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec d’autres organisations internationales, travaille depuis des décennies en Mauritanie pour améliorer le système de santé en commençant par des programmes visant à améliorer la qualité de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène dans les écoles. Environ 90% du pays est désertique. Au cours des 20 dernières années, elle a souffert d’une sécheresse continue qui oblige à une transformation démographique. Les nomades s’installent rapidement dans les zones rurales qui manquent généralement de services de base tandis que dans les principales villes, des populations insalubres croissent autour de leur périphérie. La vue d’ensemble est toujours sombre mais pleine d’espoir. En 2019, un nouveau gouvernement a pris ses fonctions. Dirigée par Mohamed Ould Al Ghazouani, elle a alloué 77 millions USD dans son premier budget national, approuvé en décembre 2019. Dans ce budget, les allocations à la santé occupaient la cinquième place la plus importante dans les comptes nationaux du pays et une augmentation de 2% par rapport a l’ année précédente.
ORGANIGRAMME
Le secteur de la santé de la Mauritanie est dirigé par le ministère de la Santé, les directions centrales et leurs subdivisions, les organes de coordination des programmes et des services connexes et les structures de soutien auxquelles souscrivent un certain nombre d’établissements tels que l’Institut National de Recherches en Santé Publique (INRSP) , Centre National de Cardiologie, CNAM et la Centrale d’achats des médicaments. Au niveau moyen, dans les districts (moughataa), les équipes de gestion sanitaire de district sont chargées de l’opérationnalisation, de la mise en œuvre et du suivi de la politique nationale de santé.
Le régime de sécurité sociale mauritanien couvre tous les salariés en cas de maladie, de vieillesse, d’accident du travail et de prestations familiales. Il est obligatoire et géré par deux organisations principales: la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui gère les régimes nationaux de santé. Les patients qui ne peuvent pas être soignés en Mauritanie sont envoyés à l’étranger dans les hôpitaux partenaires. Le manque d’hôpitaux bien équipés et gérés crée un lourd fardeau économique pour le gouvernement mais pourrait présenter une bonne opportunité d’investissement. En général, la classe moyenne en Mauritanie a des compagnies d’assurance internationales couvrant leurs services de santé. Ils sont normalement traités aux Canaries ou au Maroc. Le ministre actuel, Mohamed Nedhirou Hamed, est un médecin avec une longue expérience dans la planification et l’administration de la santé. Il a dirigé plusieurs postes dans des hôpitaux et des organismes publics auprès du ministère de la Santé avant de devenir ministre. Les projets en cours sous la supervision du ministère de la Santé comprennent: la construction et l’équipement du Centre national du cœur et la construction d’hôpitaux à Nouadhiubou, Kiffa, Boghé, Seilibaby et Atar.
En termes d’opérations, le système de santé est pyramidal, avec trois niveaux de service:
1. Le niveau primaire (moughataa) comprend deux types de structures de santé: les postes et centres de santé et le niveau le plus périphérique des unités de soins de base.
2. Le niveau intermédiaire est composé de deux types d’hôpitaux: les hôpitaux de moughataa, ciblant les moughataas les plus peuplées ou enclavées, et les hôpitaux régionaux de toutes les wilayas à l’exception de Nouakchott.
3. Le niveau tertiaire est essentiellement concentré à Nouakchott et comprend deux types d’hôpitaux de référence: les hôpitaux généraux, dont le Centre hospitalier national, l’hôpital Cheikh Zayed (HCZ), l’hôpital de l’amitié (HA) et l’hôpital militaire; et les centres hospitaliers spécialisés, y compris le Centre hospitalier des spécialités, le Centre national de cardiologie (CNC), le Centre national d’oncologie (CNO), le Centre mère-enfant, le Centre national d’orthopédie et de réadaptation fonctionnelle, et le et le centre de spécialités du wilaya de Nouadhibou.
D’autres centres incluent le Centre national de transfusion sanguine, l’Institut national de recherche, l’Institut du laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments (Laboratoire National de contrôle de la qualité des médicaments, ou LNCQM) et le principal distributeur de médicaments et de fournitures médicales (Centrale d’Achat des Médicaments et Consommables, ou CAMEC).
Figure 3. Health system pyramid
Central Level
• Ministry/Cabinet • Inspector General • Central Directorate
Wilaya Level
• 15 Regional health directorates 4 general hospitals + 5 specialty hospitals Tertiary
2 moughataa hospitals + 15 regional hospital centres Secondary
Moughataa Level
• 55 Moughataa health districts 634 health posts + 105 health centres Primary (Basic Care Units) Community Level Le secteur est complété par cinq établissements d’enseignement: les écoles nationales de santé publique de Nouakchott, Kiffa, Nema, Rosso et Sélibaby qui assurent la formation du personnel paramédical. Il existe également un certain nombre de structures de santé militaire et de santé au travail qui sont assez développées, en particulier les installations soutenues par les grandes sociétés minières. Parallèlement au système public, le système de santé privé se développe rapidement, notamment à Nouakchott et dans d’autres grandes villes. Les hôpitaux comme les cliniques privées comme les cliniques de Chiva, Kissi et Ibn Sina augmentent la disponibilité et la qualité des soins de santé bien qu’ils restent largement non réglementés.
En avril 2020. la Banque mondiale a approuvé trois subventions pour un total de 133 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), pour aider à améliorer l’accès aux infrastructures et services de base pour les communautés pauvres et vulnérables dans les régions du sud de Trarza, Gorgol, Assaba, Guidimakha, Hodh el Gharbi et Hodh el Chargui aux frontières du Sénégal et du Mali. «Grâce à ce montage financier, la Banque mondiale double son programme en Mauritanie en se concentrant spécifiquement sur les zones les plus fragiles du pays où le changement climatique, la pauvreté et l’insécurité croissante affectent la vie quotidienne des gens», a déclaré le directeur national de la Banque mondiale, Laurent Msellati. «Ces trois projets se concentrent sur la priorité du gouvernement de lutter contre l’exclusion, de soutenir la décentralisation et d’améliorer l’accès aux services de santé de base, à l’eau potable, à l’assainissement et à l’électricité dans les centres urbains secondaires et les zones rurales, en particulier dans les régions du Hodh soutenues par le Sahel Alliance.»
Le programme approuvé financera les deux projets suivants et fournira un financement supplémentaire à un projet de soutien à la santé existant:
Le projet de décentralisation et d’appui aux villes intermédiaires productives d’un montant de 66 millions de dollars pour renforcer les capacités des gouvernements locaux à planifier et gérer les
AIDE INTERNATIONALE
2.3.3. Health system structure Administratively, Mauritania’s health sector is divided into three levels with central and decentrallized services. Actors at the central level include the MOH, the central directorates and their subdivisions, the coordinating bodies of programmes and related services, and support structures. The central level and strategic plans.21 At the intermediate level, the regional health directorates and their regional teams are responsible for coordinating and monitoring health structures located in their areas.
2. The intermediate level is made up of two types of hospitals: i) in number,i are targeted to the most populated or enclaved hospitals, numbering 15, in all the excepting those of Nouakchott. 3. The tertiary level is essentially concentrated in Nouakchott; it includes two types of reference hospitals: general hospitals, including the National Hospital Centre, the Cheikh Zayed Hospital (HCZ), the Hospital of Friendship (HA) and the Military Hospital; and specialized hospital centres, including the Hospital Centre for Specialties, the National Cardiology Centre (CNC), the National Oncology Centre (CNO), the Mother-Child Centre, the National Orthopaedics and Functional Rehabilitation At the level of the department (moughataa), district Centre, and the and the specialities centre in health management teams are responsible for the wilaya of Nouadhibou. operationalizing, implementing and monitoring national health policy. In terms of its operations, the health care system is pyramidal, with three levels of service: 1. The primary level (moughataa) includes two types of health structures, one dependent on 170the other: health posts (numbering 621) and health centres (numbering 105) (DPCIS 2014).
Added to this is the most peripheral level of referral and support services in certain domains; these include the National Centre for Blood Transfusion, the National Institute for Research Institute of the national laboratory for drug quality control (Laboratoire National de contrôle de la qualité des médicaments primary distributor of medicines and medical
Le projet sectoriel eau et assainissement, d’un montant de 44 millions de dollars de l’IDA, améliorera l’accès à de meilleurs services d’eau et d’assainissement dans certaines zones rurales et petites villes situées dans les mêmes régions.
Un financement supplémentaire d’un montant de 23 millions de dollars accordé par l’IDA permettra d’intensifier le projet d’appui au système de santé de la Mauritanie et d’élargir l’utilisation et la qualité des services de santé et de nutrition génésiques, maternelles, néonatales et infantiles dans la région de Hodh el Chargui. PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE
Le profil épidémiologique de la Mauritanie est toujours caractérisé par des maladies infectieuses et parasitaires bien que les maladies cardiovasculaires et le diabète deviennent un grave problème de santé publique. Les dix principales raisons des consultations sur la santé en Mauritanie sont les infections respiratoires, le paludisme, la diarrhée simple, les plaies, la conjonctivite, les otites, la diarrhée sanglante et l’hypertension artérielle.
Maladies infectieuses majeures:
Degré de risque: très élevé (2020) Maladies d’origine alimentaire ou hydrique: diarrhée bactérienne et protozoaire, hépatite A et fièvre typhoïde Maladies à transmission vectorielle: paludisme et dengue Maladies de contact avec les animaux: rage Maladies respiratoires: méningite à méningocoque Obésité - taux de prévalence chez l’adulte: 12,7% (2016) Comparaison des pays au monde: 132
Enfants de moins de 5 ans en insuffisance
pondérale: 24,9% (2015) comparaison des pays au monde: 19
Le Plan National de Développement Sanitaire, PNDS 2012-2020, est structuré autour de cinq axes stratégiques visant principalement à réduire la mortalité maternelle et néonatale; réduire la mortalité infantile et juvénile; contrôler les principales maladies transmissibles; la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT), y compris les accidents de la route; et un axe transversal visant à renforcer le système de santé pour soutenir les quatre priorités susmentionnées et promouvoir l’accès universel aux services de santé essentiels.
* Taux de mortalité maternelle: 766 décès / 100000 naissances vivantes (2017 est.) comparaison des pays au monde: 7 * Taux de mortalité infantile: total: 47,9 décès / 1 000 naissances vivantes comparaison des pays au monde: 25 * L’espérance de vie à la naissance: population totale: 64,5 ans comparaison des pays au monde: 201 * Taux de fécondité total: 3,65 enfants nés / femme (2020 est.) comparaison des pays au monde: 37 * Taux de prévalence contraceptive: 17,8% (2015)
Pas de médicaments, pas d’appareils médicaux
L’un des principaux objectifs inclus dans tous les programmes liés à la santé en Mauritanie comprend l’amélioration de l’accès à des produits médicaux essentiels de qualité. La Mauritanie a élaboré une politique pharmaceutique nationale et établi une liste nationale des médicaments essentiels qui est régulièrement mise à jour. Pour réglementer le secteur, le gouvernement a entrepris des efforts législatifs. Le Département des Pharmacies et Laboratoires (DPL) fait office d’organisme de normalisation et de réglementation, tandis que le Laboratoire National de Contrôle de la Qualité des Médicaments (LNCQM) a été mis en place pour assurer la qualité des produits introduits dans le pays. Malgré tous les efforts, la disponibilité des médicaments essentiels est critique et les ruptures de stock de produits clés tels que les antibiotiques sont assez fréquentes dans la plupart des établissements de santé. La sécurité d’approvisionnement en médicaments, consommables et dispositifs médicaux est faible du fait des capacités limitées de la Centrale d’Achats de Médicaments Essentiels et Consommables Médicaux (CAMEC), principal importateur, et de la vaste étendue du territoire mauritanien qui rend les produits chers et parfois même rare à trouver. La lutte contre les médicaments falsifiés, contrefaits ou de mauvaise qualité est au cœur de la nouvelle politique administrative visant à assurer un contrôle rigoureux et efficace des produits médicaux
ORGANISMES
Ministère de la Santé
Avenue Gamel Abdel, Siège du Ministère de la santé BP 115 Nouakchott +222 44 78 12 00 med.khatry@sante.gov.mr www.sante.gov.mr
Le ministère de la Santé et des Affaires sociales a décidé de doter le pays d’une politique nationale de santé pour orienter fondamentalement les actions de santé et tirer parti des ressources mobilisées à travers des mécanismes qui améliorent l’état de santé des populations. Le Gouvernement de la Mauritanie entend offrir à tous les citoyens un accès universel aux services essentiels de santé de qualité, et une protection contre les risques financiers liés à la maladie, sans aucune forme d’exclusion ou de discrimination, et avec la pleine participation des populations. Les principaux documents politiques et stratégiques élaborés au cours des dernières années (tant au niveau du gouvernement que du secteur de la santé) considèrent la santé comme une priorité nationale et la placent au cœur du développement du pays. C’est dans ce cadre que le Ministère de la Santé a décidé de doter le pays d’une nouvelle politique nationale de santé à l’horizon 2030 afin de guider fondamentalement les actions sanitaires et de tirer profits des ressources mobilisées pour améliorer l’état de santé des populations Elle servira d’orientation de base à toutes les actions menées dans le secteur pour la période 2017-2030.
Elle s’appuie sur l’analyse de la situation du secteur et tient compte des engagements et des recommandations issues des revues régulières et des évaluations successives menées de concert avec l’ensemble des acteurs du secteur.
Avenue Jemal AbdeNasser BP 690 Nouakchott +222 525 31 75
L’Institut National de Recherches en Santé publique constitue le fer de lance de l’action gouvernementale dans les domaines de recherches, d’analyses, d’examens de référence, de vérification et de détection de diverses maladies épidémiques en général.
L’INRSP appuie le département de la santé, les Directions Régionales de l’Action Sanitaire (DRAS) et les établissements de soins en rendant disponibles son expertise et ses services spécialisés de laboratoire et de dépistage. En outre, l’INRSP a pour objet d’entreprendre et d’appuyer les recherches visant l’amélioration de la santé des populations. Il est chargé, en particulier de: • Coordonner et promouvoir la recherche en santé publique • Effectuer les travaux de recherche et de laboratoire intéressant directement la santé publique, favoriser le dépistage, la surveillance épidémiologique et la prévention des principales affections • Assurer les travaux de contrôle et de surveillance de qualité, des eaux de boisson et aliments destinés à la consommation humaine et contribuer à l’élaboration des normes dans le domaine. • Promouvoir la coopération scientifique nationale et internationale dans le cadre d’assistance mutuelle • Entreprendre et favoriser les publications scientifiques susceptibles d’enrichir les connaissances dans le domaine des sciences de la santé. • Réunir et mettre à la disposition des usagers la documentation complète traitant de la situation sanitaire, de l’hygiène et de la toxicologie • Assurer la vaccination internationale et le conseil aux voyageurs
• Appuyer la formation technique, le perfectionnement et la spécialisation des personnels dans les domaines du laboratoire, de la recherche et de l’hygiène • Contribuer à l’amélioration des laboratoires de santé publique par la mise en place d’un programme de contrôle de qualité, de supervision et de formation du personnel de laboratoire • Elaborer des mesures visant à améliorer l’hygiène des populations et la sécurité chimique.
CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie)
CNAM –Tevragh Zeina sis à l’ilot NOT 21 Bis ZGE Nouakchott +222 22 10 42 39 www.cnam.mr
La CNAM est un établissement public à caractère administratif qui a pour missions de : • gérer l’admissibilité au régime d’assurance maladie • répondre aux besoins sanitaires de ses assurés, en améliorant la prise en charge de leurs risques santé et la qualité des services qu’ils reçoivent ; • offrir un outil d’intervention supplémentaire de l’Etat auprès des prestataires de soins (publics et privés) pour améliorer leurs services et optimiser leur fonctionnement ; • contribuer au contrôle de l’allocation des ressources dans les soins de santé, en assurant une mise à disposition efficace des moyens.
La CNAM est soucieuse de porter ses services et préstations au plus près de ses assurés, elle développe à cet effet une stratégie de proximité axée sur : Un front Office accueillant et disponible au siège principal ouvert du lundi au jeudi de 8h a 15h et le vendredi de 8h a 12h. Un réseau de representations dans les hôpitaux public de Nouakchott et d’antennes régionales dans toutes les capitales des wilayas ; Un centre d’appel téléphonique disponible pour répondre à toutes vos demandes d’information, joignable au numéro court 19 19. Un site internet fonctionnel vous fournissant un ensemble de documentation sur la CNAM, ses procédures, ses textes, ses modalités de prises en charge. Via ce site, vous pourrez faire le suivi en temps réel de vos différents dossiers( adhésion, remboursement, réclamations).

Groupes couverts par la CNAM
Depuis sa création en 2007,la CNAM organisme gestionnaire du régime d’assurance maladie de base a étendu sa couverture maladie de base de maniére considérable ces derniéres années, visant l’assurance maladie universelle à long terme en Mauritanie. Elle couvre aujourd’hui : - Les parlementaires, fonctionnaires et agents de l’État. - Les personnels des Forces armées en position d’activité. - Les personnels des établissements publics, sociétés à capitaux publics et personnes morales de droit public (dispositions de la loi sur l’extension) - Les personnels des sociétés du secteur privés - Les titulaires de pension de retraite issus de ces groupes. Bénéficiaires de l’assurance maladie - L’assuré principal. - Son conjoint. - Ses enfants âgés de 21 ans au plus. - Ses enfants, sans limite d’âge, atteints d’un handicap les empêchant d’exercer une activité rémunérée.
Mr. Debbe Sidi Zeine, DG CNAM
Centre Hospitalier National
BP : 612 HOPINA MNT Nouakchott +222 45 25 21 35 / +222 36 62 39 22 contacts@chn.mr www.chn.mr
Le CHN est l’Hôpital de référence du Pays, il s’agit de la vitrine de la santé publique curative et continue à jouir pleinement de son rôle central dans la prise en charge de l’ensemble des pathologies MédicoChirurgicales. Pour optimiser cette activité croissante, des Chantiers modernes, adaptés aux normes sont sur le point de s’achever, comme le Centre de Dialyse, le Service d’Infectiologie et le pôle de Médecine et de Chirurgie dont la première pierre etait posée en février 2019. Le Centre Hospitalier National de Nouakchott est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Il a été créé par décret 89.120/PCMSN du 10 septembre 1989 regroupant l’ancien hôpital national (créé en 1966 par décret N° 66/020 du 14 mai 1966) et l’hôpital Sabah de Nouakchott. En 1966, l’hôpital national comptait 120 lits, en 1977 eut lieu la première extension, avec la création de nouveaux services amenant sa capacité à 365 lits. En 2005, ouverture de la polyclinique des urgences dotée d’une capacité de 20 lits. La capacité actuelle du CHN est de 430 lits.
Centrale d’achats des médicaments (CAMEC)
BP : 5545 Nouakchott secretdion@camec.mr +222 45 29 66 64 www.camec.mr
La CAMEC étant l’outil de la politique de santé, chargée de rendre disponibles les médicaments essentiels génériques de qualité, accessibles à toutes les couches de la population. La CAMEC approvisionne les structures de santé sur toute l’étendue du territoire mauritanien La diversification des sources d’approvisionnement permet de garantir une Meilleure disponibilité des médicaments. Nos achats faits auprès de fournisseurs de diverses origines : - France, Suisse, Belgique ,Allemagne ,Danemark , Pays-Bas ,Espagne ,Portugal ,Grand-Bretagne et Autre pays europeens.
Hôpital de l’amitié (HA)
Extension de l’hôpital national de Nouakchott District d’Arafat Nouakchott
L’Hôpital de l’Amitié est un centre médical de traitement des maladies infectieuses construit par la Chine et remis au ministère mauritanien de la Santé par l’ambassade de Chine en Mauritanie. Le centre, qui fait partie de l’hôpital national de Nouakchott, est composé de deux étages et comprend plusieurs pavillons d’une capacité de 30 lits, des laboratoires de grande et moyenne taille, ainsi que des équipements de radiologie. Le projet a été offert par le gouvernement chinois et l’hôpital est situé dans des bidonvilles densément peuplés du district d’Arafat, au sud de la ville de Nouakchott. Hôpital militaire
Ministère de la Défense P.O. Boîte 208 Nouakchott
Le service de santé des forces armées a récemment connu un changement d’orientation avec la création d’une direction générale du service de santé et de sécurité des forces armées par décret no. 038/2011 du 28/02/2011, dans le but de regrouper tous les moyens et ressources des différents services des organes constitutionnels (armée, gendarmerie, garde à vue, police, organisation de la sécurité routière) afin de maximiser leur rendement. Il implique un effectif de plus de 100 médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes et vétérinaires, ainsi que plus de 500 sous-officiers paramédicaux. De plus, il dispose d’un hôpital spécialisé d’une centaine de lits, d’un centre de ressources techniques sophistiquées à Nouakchott, de centres médicaux au niveau du siège, d’infirmeries de garnison au niveau des différentes régions du pays et d’une école paramédicale. Outre les missions traditionnelles du Service de Santé, il a participé à des opérations liées aux problèmes humanitaires internes (inondations, épidémies, réfugiés, etc.) ainsi qu’aux affaires étrangères, notamment la crise rwandaise en 1994 lors de l’envoi d’une équipe médico-chirurgicale. , qui a réalisé un travail remarquable. En outre, le service de santé traite les nouvelles menaces terroristes en mettant en place des mesures avancées de soutien opérationnel. A terme, le Service de Santé s’est engagé dans une nouvelle dynamique de modernisation dans le but de concilier au mieux ses ayants droit et un service médical de bonne qualité grâce à des efforts soutenus en matière d’équipements, d’infrastructures et de formation du personnel. Centre Hospitalier des Spécialités de Nouadhibou (CHSNDB)
Nouadhibou +222 28584554 / +222 26669585 https://fr.chsndb.org/
Au Centre Hospitalier des Spécialités de Nouadhibou (CHSNDB) Nos médecins ont une expérience de plusieurs années dans toutes les spécialités médicales et chirurgical; ils sont de grandes compétences. Services d’Hospitalisations : Urgences, Médecine interne/Cardiologie,Pédiatrie et néonatologie,Chirurgie /Traumatologie/vasculaire/ ORL(oreilles, nez et la gorge)/Maxillo-faciale/ Ophtalmologie ,Gynéco-Obstétrique + Maternité ,Anesthésie et Réanimation ,Néphrologie ,Oncologie ,Urologie ,Microbiologie ,Hématologue Services Médicaux-techniques annexes : Infirmerie (Surveillance Générale), Service de Bloc Opératoire ,Imagerie Médicale ( IRM ; SCANNER; Échographie; etc .....),Anatomie Pathologique ,Laboratoire ,la Pharmacie Services des Consultations Externes : Chirurgie ,Traumatologie, vasculaires ,stomatologie et chirurgie maxillo-facial, ORL (oreilles, du nez et de la gorge) ,Cardiologie ,Médecine Interne ,Pédiatrie Gynécologie ,Ophtalmologie ,Anesthésie ,Médecine Générale , Urologie ,Oncologie et Hématologue.







Centre National de Cardiologie
Tevragh Zeina, Nouakchott +222-45-25-25-50 contact@cnc.mr www.cnc.mr
Le Centre regroupe, les anciens services de Cardiologie, de deux grands hôpitaux de Nouakchott (CHN et HCZ). Il va donc continuer à fonctionner avec deux pôles séparés géographiquement, mais jumelés sous une seule administration en attendant la construction d’une structure de regroupement approprié.
• Servir de structure de référence pour le pays en matière de traitement et d’explorations des maladies cardiovasculaires ; • Dispenser les soins et les examens spécialisés pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires ; • Assurer l’autonomie sanitaire du pays en matière de prise en charge médicale et chirurgicale des maladies cardiovasculaires ; • Promouvoir en collaboration avec le département de la Santé, la proximité des soins en cardiologie sur l’ensemble du territoire national ; • Contribuer à la réadaptation des malades cardiaques et à la prévention des maladies cardiovasculaires • Développer les activités de recherche dans ce domaine; • Servir de terrain de stage et de formation pour les différentes catégories professionnelles de la Santé. • La direction du Centre et l’ensemble du personnel sont engagés à mettre en place un outil de planification appelé « Projet d’Etablissement Hospitalier » (PEH) du Centre National de Cardiologie.
• Ce projet est donc le fruit des travaux de concertation et de planification participative développé par les principaux acteurs du métier : administratifs, médecins et infirmiers, afin de mettre en place un plan cadre de développement stratégique du Centre, donnant une vision clairement étudiée avec un chronogramme des activités du projet sur 5 ans. • Ce projet préparé par des professionnels engagés assure leur détermination dans sa mise en œuvre à condition que les moyens soient alloués. Bouamatou Eye Clinique hôpital Ophtalmologique de la Fondation Bouamatou
Avenue Moctar Ould Dadda BP: 786 Nouakchott +222 45 29 73 78 / +222 45 25 65 51
L’hôpital ophtalmologique de la Fondation Bouamatou dédié entièrement aux populations nécessiteuses et ne demandant aucune contrepartie financière pour ses services fonctionne en tant que centre de référence. Il reçoit les patients qui lui sont envoyés par toutes les structures sanitaires. Une autre particularité de cet hôpital est qu’il est entièrement informatisé et qu’il fonctionne en réseau. Les services fournis par l’hôpital ophtalmologique de la Fondation Bouamatou sont divers et concernent tous les types de prestations médicales et chirurgicales en ophtalmologie.
Tous les moyens diagnostiques et thérapeutiques ophtalmologiques modernes sont présents au sein de l’hôpital ophtalmologique : le laser YAG pour la capsulotomie postérieure dans les cataractes secondaires et l’iridectomie, le laser à ARGON pour la photo-coagulation rétinienne, le périmètre automatique type HUMPHREY pour le champ visuel automatisé, un périmètre de GOLDMANN classique pour champ visuel cinétique, un échographe pour les échographies oculaires A et B et le calcul de la puissance de l’implant dans la chirurgie de la cataracte, un angiographe ainsi qu’un tonomètre et un réfractomètre automatiques ainsi qu’un grand nombre d’autres équipements.
Un laboratoire et un service de radiologie à usage multiple sont présents au sein de notre structure pour que les patients n’aient pas à se déplacer hors de l’hôpital pour effectuer des examens complémentaires parfois coûteux. Le service d’hospitalisation compte une vingtaine de lits à la disposition des patients. Ces derniers disposent également d’une cuisine leur distribuant gratuitement tous les repas durant leur séjour hospitalier.
L’hôpital sert aussi comme centre de formation pour former de nouvelles générations d’ophtalmologues. A ce titre l’hôpital dispose dune bibliothèque qui reçoit les différents magazines et périodiques spécialisés qui permet aux praticiens et étudiants de faire des recherches bibliographiques.
LOISIRS
