MATCH GT L’ALLEMAND SOLITAIRE NUMERO 38
TRACKDAY D.O.C. BELGIUM
ROULAGE EN GROUPE SEPTEMBRE 2015
N°38 - Septembre 2015 Calendrier
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Editorial
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MATCH / GT
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INSCRIPTION
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L’ALLEMAND SOLITAIRE
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TRACKDAY D.O.C. BELGIUM
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ROULAGE EN GROUPE
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DOC BELGIUM APPARELS
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E DITO Pa r Fre d Cari Ducatisti, chers membres L’actualité DUCATI est bien chargée ces derniers temps et je suis sûr que vous n’aurez pas raté la présentation officielle du Monster ultime, le 1200R … ou encore une nouvelle version américanisée du Diavel arborant désormais une transmission par courroie. Les temps changent mais pas la passion qui coule dans nos veines, en témoignent les pages de ce magazine, LE magazine de votre Desmo Owners Club,
le moyen idéal pour la partager avec d’autres passionnés ou encore, celle de ceux qui œuvrent pour vous, en coulisse pour vous en donner les moyens. N’hésitez pas à les contacter et à partager vos expériences car DesmoPassion est là, pour ça ! Tandis que je suis occupé à écrire ces quelques lignes, retentit la tonalité m’indiquant l’arrivée d’un nouveau message … les résultats de notre dernière activité, la Track Day Experience 2015.
Quelle bonne surprise, le taux de participation de nos membres est en hausse par rapport à l’édition 2014 … un comble que ce point précis m’inquiète quand on sait que la mise en place de cet événement il y a plus de cinq ans répondait à une demande expresse de certains pistards que leur club organise sa propre journée circuit tandis que d’autres réclamaient des conseils pour améliorer leur pilotage. C’est en tous cas, un signe positif mais nous pouvons mieux faire, j’en suis sûr. Certaines pistes sont déjà évoquées pour encore améliorer notre offre dans ce secteur mais nous aurons certainement l’occasion d’en reparler à l’approche de la saison 2016.
Ceci m’amène d’ailleurs à vous annoncer que nous sommes occupés à préparer, avec la contribution du Crew, un sondage dont l’objectif sera de recueillir vos avis, attentes et considérations. Il vous sera transmis avant la fin de la saison et les résultats seront commentés à l’occasion de l’assemblée générale 2016. Nous vous donnons la parole alors n’hésitez pas à la prendre. Il y sera notamment question d’obtenir votre avis sur les sorties de club organisées à l’improviste (les Desmo Ride), un sujet qui nous tient à cœur et
que nous voudrions voir dynamiser. Donnez-nous votre avis. Dans ce contexte, je vous invite également si ce n’est pas encore fait à prendre connaissance du règlement d’ordre intérieur de nos activités sur route que vous trouverez dans ce magazine mais également sur notre website à tout moment. Pour les plus anciens d’entre-vous, n’hésitez pas à vous rafraichir la mémoire en le relisant. En tant que Desmo Owners Club mais surtout en tant qu’association, son contenu est le reflet de notre volonté d’être reconnue comme un partenaire
fiable, responsable et crédible. Merci donc de le respecter.
Je terminerai en vous donnant rendez-vous le dimanche 27.09 pour une sortie de club organisée à l’occasion de Spa-Italia, un événement 100% italien à laquelle nous prendrons part mais également à l’Autunno 2015 qui démarrera d’un de nos Official Supporter, DUCATI Store Bruxelles pour l’occasion. Je vous y attends tous nombreux avec le sourire. Ciao,
Frédéric LAURENT Président
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M AT CH G T Pa r Bru n o
Faire la course avec sa grandmère, ce n’est pas sérieux et c’est même un peu immoral, non ? Je sais, je saiiiis, ça ne se fait pas !
Allain, mon ami du Luberon, roule au quotidien avec sa Ducati 239 quand il ne fait pas de compétition avec sa Morini 125.
Mais je l’ai fait quand même ;-)
J’ai écrit au quotidien, parce que là-bas, l’hiver est si doux que l’on peut profiter de sa moto toute l’année, ou presque …
Et non, je n’ai pas honte.
Y en a qui ne savent pas la chance qu’ils ont !
La grand-mère s’est bien amusée ... En ce début de juillet bien chaud, on décide d’aller user du flanc d’Angel GT avec la Multistrada du côté du Ventoux, avant d’aller plus au Sud, en Italie.
Et il nous attend. La vie est belle ! Retrouvailles chaleureuses à notre arrivée, on décide bien vite de retourner au
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Ventoux, mais cette fois sur des machines homologuées. Et puis tant qu’on y est, on vous prépare un petit match entre nos deux GT que quarante ans séparent. Il faut imaginer que dans les années 60’ – 70’, on concevait encore des motos faites pour rouler tous les jours, l’automobile représentant un budget encore inaccessible pour beaucoup. Les monos Ducati étaient conçus dans cette optique, même s’ils sont vite devenus objets de convoitise … En quarante ans, le cahier de charges a eu le temps d’évoluer :
pour ce comparo, nous ne retiendrons donc comme critère que le plaisir procuré par chacune des deux motos, un mono sportivoGT de 239 cc et une Multistrada 1200 S Touring de 2011, sur des routes viroleuses en parfait état. On se fera une montée du Ventoux par Lioux, Sault et le Châlet Reynard, descente vers Malaucène (tiens, tiens, le parcours de la montée historique avec les Morini ;-), ensuite Bédoin, Mormoiron, Mâlemort du Comtat et Saint Didier pour la pause déjeuner, ensuite retour par le très joli village de Gordes et ses innombrables vieilles maisons en pierre.
Une autre balade nous amènera par des départementales moins bien revêtues et balayées par le Mistral à Oppede puis à Lacoste où nos belles poseront devant le château du marquis de Sade. Si ce dernier avait pu connaître ces bêtes à plaisir, le sadisme n’existerait probablement pas … Ou alors, le sadisme serait le plaisir de torturer des Ducati :-) MMMH, l’idée est séduisante, non ? Les champs de lavande enchanteront nos yeux durant de très nombreux kilomètres, une chance que nous arrivions juste avant la moisson ! Retour par Bonnieux avec arrêt à « La table de Sylvie », où nous reviendrons plusieurs fois souper, l’accueil et la cuisine y étant typiques et enchanteurs.
Allain et moi échangerons nos montures pour découvrir de nouveaux plaisirs. Dépaysement garanti pour chacun ! Impressions à chaud d’Allain à l’issue de l’essai de la Multistrada (testée uniquement en mode sport): « De prime abord, la MTS impressionne : elle paraît lourde, encombrante et sage. On dirait qu’elle m’attend pour jouer ... A l’essai, on passe du très doux à une vraie furie ! Elle met en confiance tout de suite. C’est une moto fabuleuse, facile et saine, on dirait un vélo avec plein de chevaux, une machine de course avec un très grand guidon … Je n’ai visité que les mi-régimes, mais ça suffit déjà pour comprendre que ce n’est pas une
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moto à confier à un débutant. » NB : Allain n’a pas roulé que sur des Morini de course. Il a une sérieuse expérience de l’endurance en Laverda, moto qui lui sert de point de comparaison : on peut donc dire qu’il connaît les motos viriles …
Procédure de démarrage : ouverture des deux robinets d’essence, contact sur le phare, un coup de kick. Ne surtout pas toucher à la poignée droite. Surtout pas .
Il a bien essayé une R1 et un ZZR 1100 il y a des années, mais ces engins l’ont laissé de marbre.
Alors, viril, le coup de jarret, parce que ça comprime bien là-dedans !
Votre serviteur, lui, a testé la 239 :
Cinq vitesses à droite et inversées (première en haut), ça ne me change guère des monos Morini, on est bien sur une Italienne des années 70’ ;-)
Mais que c’est petit ! A tourner autour, on réalise qu’il ne faudra pas lever la jambe droite très haut pour l’enfourcher …
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Par contre, le bloc moteur est imposant pour un petit mono, comparé au minuscule 125 Morini.
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Le mono craque tout de suite dans un grognement très sympathique.
Coup de talon sur le sélecteur à deux branches, embrayage très doux, c’est parti pour un solo de good vibrations :-) Ce mono est en pleine forme, il pousse gentiment dès les mirégimes, vers 3000 trs/min. Son allumage est calé pour ça … Et c’est pas la peine d’aller chercher les hauts régimes, bande de petits énervés, il n’y en a pas.
Je ne vois pas pourquoi il en faudrait d’ailleurs : cette petite moto est très agile et sa puissance modeste sur papier lui permet de grimper à vive allure à l’assaut des virages qui grimpent, déjà pas mal, non ? Un 239 … Bien trop petit pour nous, habitués aux gros moteurs gavés de couple et remplis de hordes de canassons ?
Ben non, les gars, pas du tout. Il pousse bien, ce petit mono ... Il faut évidemment oublier nos arsouilles avec les Ducati modernes, c’est à ce prix que l’on jouit vraiment du plaisir d’emmener cette petite moto à bon rythme dans les virolos ! Position sur la moto : assise sur l’arrière, très bas, les pieds un peu trop en avant, tout à fait dans les standards de l’époque. Ah oui, ça change immédiatement des modernes ! Les freins (à tambours, oui Mossieur !): l’avant à double came est à « anticiper », si vous voyez ce que je veux dire :-) De toute façon, même si vous voyez, au premier gros freinage, avec une olive entre les fesses, ce sera un litre d’huile dans le pantalon … Pour la salade, c’est Madame qui sera contente ;-) Une fois assimilé le fonctionnement de ce frein, on anticipe en se déplaçant sur l’arrière et on dose la pression sur le levier droit. Par contre, l’arrière est piégeux : réglé « très près », on bloque vite la roue arrière … Pied gauche léger, léger ! Les suspensions : si je vous dis
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« d’époque », ça vous parle ? Le confort ? Royal, une fois que l’on s’est fait au fonctionnement de cette petite machine ... Au guidon de la 239, on découvre un AUTRE plaisir, une tout autre façon d’apprécier la moto, franchement à découvrir ! Et rouler en mono Ducati, ne croyez surtout pas que ça signifie « se traîner » ;-) Mettez la dans son biotope et pour vous remercier, elle vous ravira les sens ... Comparo Pas
si
absurde
?
sûr
…
Evidemment, personne n’hésitera entre une Multistrada 1200 S ou pas S et un mono Ducati de quarante ans au moment de se choisir une monture. Mais à l’heure où nous sommes de plus en plus nombreux à nous interroger sur le sens de cette déferlante technologique qui tsunamise tout ce qui est conçu pour rouler, un petit retour à certains fondamentaux n’est pas forcément inutile ...
A l’heure de l’obsolescence programmée, de l’assistanat électronique compulsif, du tout plastique jetable/recyclable, certains se retournent sur les anciennes et commencent à les regarder autrement. D’autres espèrent un « retour au calme » chez les constructeurs, qui leur permettrait d’acquérir à prix abordable une moto moins technologiquement sophistiquée que ce que proposent les catalogues actuels.
Le raisonnable ne résiderait-il pas en un juste milieu ?
I N S C RIP T ION S UR D U CATI. C OM Pa r l e S t a ff Suite aux nouvelles instructions de DUCATI et à notre volonté d’optimaliser la mise à disposition des Welcome Kit, il est désormais IMPERATIF que vous soyez enregistré sur DUCATI.COM. En effet car une fois connecté à votre profil et en cliquant sur l’onglet MY CLUB (voir illustration), vous devrez y imprimer votre DOC MEMBER CARD provisoire (dans l’attente de la réception de votre welcome kit 2014) sur laquelle figure votre numéro de membre, le sésame qui vous permettra de disposer de nombreux avantages lors des événements que nous organisons. Ne négligez pas cette étape car il vous sera désormais demandé de présenter systématiquement votre carte de membre lors de chacun de nos événements.
P.S : Fonctionne uniquement si vous utilisez les mêmes coordonnées que celles dont nous disposons (e-mail, adresse, etc ...)
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Dans ce tome 5, les éditions Terre-MarsMarc Poels ont finalisé le travail de Marc Poels qui retrace la période de la mythique 916 jusqu’aux SuperSport à injection.
À mettre entre toutes les mains d’urgence!
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L A T U O N O D E L’A L L E MA N D S OLITAIRE Pa r B ru n o
Ça claque comme un titre de vieux Western ça, non ? Si t’as autrefois apprécié Bronson, Eastwood, le vent qui fait rouler des boules d’herbes séchées sur les pistes poussiéreuses du Far West, les chevauchées sauvages, ça te plaira ;-) Là, c’est Western Spaghetti, sur fond musical d’Ennio Morricone !
la Multistrada 1200 S Touring raide neuve, on part pour un trip de 5600 km vers la côte amalfitaine, avec armes et bagages, par les petites routes … Trois semaines de découvertes, d’enchantement et de rencontres ! Un soir, lors du retour, on débarque dans un camping des Abruzzes, à Assergi, Gran Sasso, au pied de Campo Imperatore. Le temps de monter la tente, on voit un géant teuton s’approcher de la moto. Une montagne, ce mec …
Juillet 2011, pour inaugurer 18
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Plutôt timide, mais curieux, intéressé par la Multi.
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Sa tente est à côté de la nôtre, minuscule : un tunnel au ras du sol, pas assez long pour le caser entièrement … Interdiction pour lui de ronfler trop fort, achtung ! Juste à côté, une Aprilia 1000 Tuono blanche. Il ne parle pas un mot de Français; ben ça tombe bien, nous, on ne parle pas un mot d’Allemand ... Pas grave, l’anglais de cuisine, ça passe partout. Il rentre chez lui, à Nürenberg, après dix jours de balade solitaire dans le coin. Après avoir partagé le café du petit matin devant la tente, nous ferons route ensemble trois jours durant, de super souvenirs. Même rythme dans les virolos, même façon d’essorer la poignée. La seule différence, c’est qu’il est seul sur sa moto et nous sommes deux sur la Multi,
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plus chargée de bagages que sa Tuono. Dans les portions de routes plus dégradées, il SAIT que j’évite de secouer Aurora, alors il adapte son rythme. Pas toujours besoin de se parler pour se comprendre, c’est bien. Question d’attention, de respect … Un oiseau rare tout de même, ce cow-boy solitaire: il roule en jeans, T-shirt et baskets. Le Schubert sur la tête, mais c’est tout.
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Point barre. Et pas à quarante à l’heure ! A Aurora qui lui demandait s’il ne portait jamais de gants, il a juste répondu, avec un sourire large comme une cartouchière garnie « I’am not sugar ! » … Il nous dira ensuite qu’il ne supporte pas d’équipement de protection, qu’il n’en voit pas l’utilité (s’il tombe, le cuir ne le protégera pas d’un camion) et qu’il pense même que ça lui porterait la guigne ! Il n’y a probablement qu’UN SEUL Allemand qui roule sans vêtement de protection, c’est Gerhard (je ne parle pas des
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gros bikers tatoués en sèchelinge à roues) … Un Allemand qui n’aime que les motos italiennes : sa Tuono et sa Dorsoduro 1200 ! On est vraiment tombé sur un spécimen unique en son genre. Tant mieux, c’est un gars d’une gentillesse peu commune. Juillet 2013, on le retrouve pas très loin d’Assisi, dans les MontiSibillini (c’était prévu). Cette fois, la Multistrada a fait le voyage sur la remorque, ce qui nous a permis de nous installer plus confortablement au camping. Gerhard est venu en camionnette avec sa Tuono. Comme nous, il réserve ses gommes pour les virolos italiens. En « POYGOTT» comme il dit … Demandez à un Allemand de prononcer « PEUGEOT» :-) On roulera deux semaines ensemble, l’occasion pour lui d’essayer la Multi et pour moi de tester la Tuono. Tiens, le garde-boue avant normalement immaculé de la Tuono porte une large tache
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noire, trace d’un contact rapproché avec … un gros objet indésirable ! Notre Wisigoth, un peu penaud, nous explique qu’il a fait plus ample connaissance quelques mois plus tôt avec un camion à Nürenberg, et qu’il tient à garder un souvenir visible de cette rencontre inopinée. Histoire de se rappeler qu’il convient d’être prudent dans la circulation urbaine ... Il s’en est tiré avec quelques bleus. Mais ce n’est pas encore cette mésaventure qui le décidera à s’équiper de vêtements
protecteurs ! Il reste convaincu que s’il s’est si bien sorti de cet accident, c’est que « ce n’était pas son heure ». C’est l’Aprilia qui a trinqué : une sortie d’échappement (en Germanie, on roule en origine, normes TÜV et contrôle technique obligent), le phare et le levier de frein ont été remplacés. Gerhard joue au poker avec der Teufel et ça me fait toujours froid dans le dos … BRRRR … La Tuono : vue de près, cette jolie italienne (le blanc lui va si bien aussi !) tient plus du bout
de bois que d’une moto tout juste polie : une selle épaisse comme un fond de pizza recuite, on ne peut pas dire que ce genre d’accueil inspire le fessier le plus endurci. Pas mieux que la selle de ma 999. Mais ma 999 ne roule que sur piste ... Pourtant – et je ne suis pas payé par la concurrence – cette Tuono est saine, remarquablement suspendue et freinée, rapide et confortable, même sur revêtement inégal ! Un moteur qui pousse fort partout, mais qui ne me convainc pas par rapport aux Ducati … Très efficace mais moins vivant, moins caractériel que ceux de nos belles de Bologne ! Lors d’un arrêt bistrot, en plein cagnard, des motards locaux me prennent pour un Teuton et Gerhard pour un Belge : s’ils avaient regardé autre chose que les plaques des motos, ils auraient pigé rien qu’en zieutant le géant qui descendait de la Ducati qu’il ne pouvait être qu’un « Tedesco ». C’est la Multi qui avait l’air rétrécie ...
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Ça, pour essayer nos motos, cette fois-là, on a les a essayées ;-)
La vidéo prise par la caméra montée sur le guidon de l’Aprilia me le rappelle certaines soirées d’hiver ...
Alors pour la compréhension d’une langue étrangère, retenez bien : l’Aperol Spritz bien frappé, on peut vous dire, Gerhard en Allemand et moi en Français, qu’après quelques verres, ça facilite grandement les échanges linguistiques et ça les rend tous très amusants :-)
Au camping, c’était la fête tous les soirs : c’est qu’un Allemand de cette taille, par fortes
Quelques parties de cartes, joyeusement acharnées : « je sais à peine jouer » avait prévenu notre cow-boy …
Pas grand monde sur les petites routes qui virevoltent, on a pu en profiter et prendre de l’angle.
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chaleurs, ça a SOIF, vraiment TRÈS SOIF !!!
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OUAIS, c’est ça, un peu plus et j’allais chercher le goudron et les plumes ! Juillet de cette année, deux jours après notre arrivée à Vacri (Abruzzes, province de Chieti), on retrouve notre Ostrogoth préféré, cette fois dans une maison de vacances, perdue au milieu des vignes et des oliviers. On ne s’est plus vu depuis deux ans, mais après un ou deux bons mots qui nous avaient bien fait marrer deux ans plus tôt, on
éclate de rire tout de suite, comme si on s’était quitté hier. Et tiens, justement, c’est mon anniversaire, on boit un coup tout de suite pour fêter mes # balais ;-) Dix jours de rigolades encore en sa compagnie et quelques belles balades à moto : le Passo Lanciano entre autres, toujours aussi beau, mais malheureusement accessible par des routes un peu trop dégradées … On se demande d’ailleurs si les gars de chez Ducati qui
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ont eu l’idée de concevoir la Multi ne sont pas originaires du coin, parce qu’avec la Tuono, Gerhard a dû souvent rendre la main ;-) Surprise aussi avec la Ducati, de jolies dérives de l’arrière dans les virages serrés: j’en connais une qui n’appréciait qu’à moitié l’exercice ;-) Lors d’une courte sortie en solo, occasion d’en profiter pour rouler autrement, la Multi m’a rejoué le coup des glissades de l’arrière …
Et l’électronique embarquée n’y faisait rien. Chaud sous le casque, chaud tout d’un coup :-( Arrêt à une station-service pour «fare il pieno» et pour vérifier la pression des Angel GT. Pression correcte ! Ben ça !? Petite discussion avec le gars de la station-service, qui me fait comprendre en rigolant que par 45 degrés, le tarmac des routes du coin refuse toute collaboration avec les gommes … Compris …
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Faudrait rouler en slicks là-bas !
Un scorpion :-)
Je me disais aussi, la veille, à la plage de Francavilla, j’avais la vague sensation d’être un sachet de thé en infusion dans l’eau de la mer tant elle était chaude par endroits :-(
Notre Gerhard est reparti dans sa Poygott, on le retrouvera sur sa Tuono un de ces quatre en Italie, pour de nouvelles arsouilles dans les cols et de nouvelles soirées de fous rires.
Etonné aussi de ne voir que si peu de motos, par rapport aux autres années à pareille époque …
Dernière chevauchée à moto le lendemain, la route sinueuse qui longe la côte de Vasto à Francavilla est vraiment agréable, surtout sous la lumière rougeoyante d’un magnifique coucher de soleil !
Tout est au ralenti sous la chaleur. Non, pas tout ... Aurora a vu un petit truc courir dans la maison.
L’Italie, terre de lumière ... On reviendra. Impossible de ne pas y retourner, c’est comme ça chaque fois ;-)
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D O C B E L G I UM WH O’S WH O (T RACK DAY) Pa r Se b a s t i e n Nu n e s
RO U L AG E E N G R O U P E Pa r A l a i n Règlement d’ordre intérieur des activités sur route Introduction La moto, c’est notre liberté! Les dangers de rouler à moto font partie de notre vie de motard. Nier ces dangers serait une absurdité. La sécurité absolue n’existe pas. Une sécurité proche de l’absolue serait tellement contraignante qu’elle serait vite abandonnée. Renoncer à rouler parce que c’est dangereux ? Jamais ! Mais prendre certaines précautions qui permettraient de diminuer les risques, ça oui ! Bien entendu, le 1er conseil, avant de commencer est d’éviter de faire le c… pour éviter d’augmenter inutilement le danger, mais cela tombe sous le sens. Nous voulons tous nous amuser au guidon de notre moto mais il suffit d’un accident pour plomber l’ambiance d’une bonne journée. La bonne sécurité est celle que nous pouvons appliquer tous les jours avec un minimum de contraintes. Elle représenterait un investissement minime
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qui pourrait rapporter gros ou qui empêcherait que cela nous coûte cher. Alors pourquoi ne pas s’inspirer des bonnes pratiques des professionnels ou d’autres passionnés qui ont survécu à de nombreuses années de conduite assidue ? Par professionnels, à qui fais-je allusion ? A ceux qui ont fait de leur passion leur métier. Les motards de la police fédérale, les MP’s, les instructeurs de centres agréés, vous les anciens qui ont déjà roulé dans toutes les conditions. Moi je ne fais que compiler les conseils. Ce texte rassemble leurs conseils quant à la conduite en groupe. Attention, la sécurité n’est pas seulement l’affaire du staff et du crew mais de chacun. Raison pour laquelle chacun doit prendre connaissance des consignes de sécurité. Ces règles ont été discutées avec le Crew Turismo et validées par l’ensemble des participants à la première réunion du 17.03.15. Elles constituent désormais le règlement d’ordre intérieur des activités sur route de notre Desmo Owners Club.
Pourquoi rouler en groupe ? Parce que le motard du D.O.C BELGIUM est un passionné et comme tout passionné, il aime la compagnie d’autres qui partagent la même passion. Cela permet de parcourir de chouettes itinéraires, de jolies régions, découvrir des pays étrangers et rencontrer des nouvelles personnes, améliorer ses adresses de conducteur, se rencarder sur les nouvelles astuces autour de la moto sans parler du plaisir éprouvé d’abord en roulant et ensuite en parlant entre amis passionnés.
rouler en groupe ?
Comment
Un groupe signifie des différences d’âges, d’expérience, d’aptitudes, de caractères, de motos : autant de facteurs qui font que chacun évolue de façon différente. Certains aiment rouler longtemps, d’autres pas. Certains aiment rouler vite, d’autres pas. Etc. mais après tout, chacun a le droit d’aimer la moto comme il veut. L’hétérogénéité des attentes sur le rythme de conduite est un danger qui guette les sorties
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CURVES, FRIENDS & DUCATI
04.10.2015
LIEU DE DÉPART
DUCATI
BRUXELLES
Waterloo
+/- 250 Km
Chaussée de Bruxelles 688 1410 Waterloo Road-book aux inscrits + fichier GPS. Plusieurs niveaux de roulage prévus.
Accueil dès
10:00 Départ à
11:00
INSCRIPTION PRÉALABLE
• 0475 24 32 05 • contact@ducaticlubbelgium.be PAF: 10€ pour les non-membres
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en groupe. Quelles que soient l’expérience et la compétence des motards présents, il importe avant tout de se mettre d’accord avant le départ. Il est hors de question de mettre sa vie et celles des autres en roulant audessus de ses pompes !
Mais plus le groupe est important, plus les risques de ne pas remplir ces objectifs grandissent. Donc l’ouvreur devra s’attacher à conduire d’autant plus souple, sans grosse accélération ni freinage brutal, pour réduire l’effet “élastique.
Alors pour augmenter le plaisir de rouler en groupe, il est préférable de se regrouper avec ceux/celles qui ont les mêmes affinités et façon de piloter.
Principes généraux
L’objectif est donc d’organiser le groupe afin de circuler en toute sécurité. Il existe pour cela des règles de bonne conduite, qui permettent d’assurer la sécurité de chaque motard et du groupe en toutes circonstances : en ligne droite, en courbe, lors des dépassements. D’abord rouler en sécurité, sans risquer l’accident entre les membres du groupe. Ensuite, ne perdre personne entre le départ et l’arrivée (ça peut arriver en cours de route, l’important est de récupérer tout le monde au final). Enfin, remplir les deux premiers objectifs en conservant une moyenne à peine inférieure à celle qu’on aurait en roulant seul.
Avant la balade – avoir ses papiers en règle : permis, carte grise, assurance, etc. ; – avoir contrôlé sa moto et son équipement (plein, pression des pneus, combinaison de pluie, etc.) – être à l’heure au rendezvous, avec le plein de carburant ; – avoir noté le numéro de téléphone de l’organisateur et de l’ouvreur du groupe ; – accepter le fait qu’une balade n’est pas une course ; – éviter les groupes de plus 8 motos – être attentif au briefing (itinéraire, points de ralliement, ravitaillements, etc. que tou(te) s ont intérêt à noter).
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Pendant la balade – respecter le code de la route (alcool, signalisation, interdiction des wheelies et autres acrobaties, etc.) ; – toujours suivre la moto de tête, ne jamais la dépasser ; – toujours garder la même place au sein du groupe ; – respecter les distances de sécurité avec la moto précédente (2s idéalement) ; – rouler en quinconce en ligne droite, en file indienne pour permettre le placement idéal en courbe pour une bonne trajectoire au sein d’une série de virolos rapprochés ; – être attentif à ce qui se passe derrière (moto suivante, etc.) ;
– signaler toute scission du groupe (feu tricolore, panne, etc.) ; – toujours s’arrêter en position de sécurité (hors voies de circulation, virage, etc.) ; – utiliser ses rétroviseurs et ses clignotants pour les changements de direction et dépassements ; – signaler à temps tout changement de direction ; – chacun est responsable du moment où il entame son dépassement: chaque pilote doit décider pour lui-même s’il est sans danger de suivre le pilote précédent ; – ne pas hésiter lors de tout ralentissement à faire des appels de feux stop (pressions légères et répétées sur le frein)
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– relayer jusqu’à la moto de tête les appels de phare de ceux qui sont coupés du groupe (feu rouge, véhicule lent, panne, etc...) – rester vigilant en se méfiant du phénomène d’endormissement lié au fait de se contenter de suivre ; – quand le groupe s’arrête pour faire le plein, tout le monde fait le plein ! – comme la courtoisie est de mise, remercier ceux qui laissent le passage ; – en cas de panne, accident, etc…, les coûts éventuels de dépannage, rapatriements, etc… ne seront en aucun cas réglés ni par le club, ni par le marshall.
Même en cas de balade déclarée (du fait d’un nombre important de participants) avec un service des en protection, aucune perturbation de la circulation ou manquement au code de la route n’est autorisé. Le blocage temporaire de carrefours n’étant tout au plus qu’une tolérance (donc variable), il est souhaitable de
remercier les autres usagers qui s’arrêtent et de ne pas s’opposer à un excité qui souhaite forcer le passage. Si la vitesse est inadaptée (trop vite, trop lent), en parler à l’ouvreur lors d’un arrêt pour demander un changement de groupe Organisation du groupe La première moto (le guide ou l’ouvreur) L’ouvreur joue un rôle tout particulier : – il/elle se place sur la partie gauche de la voie, en «éclaireur», – il/elle doit connaître le parcours et guider les autres, – il/elle ajuste sa vitesse par rapport à la moto qui se situe derrière ; – il/elle indique les changements de direction et obstacles (voir le langage des signes dans un paragraphe suivant) ; – il/elle doit connaître le numéro de GSM du serre-file ; – idéalement, l’ouvreur porte un gilet fluo.
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Conseils aux ouvreurs : De façon diplomate, informer, rassurer, fraterniser avec ses coéquipiers. Grouper tous les pilotes avant le départ.
Si un coéquipier a une panne ou un accident, éviter le sur-accident, mettre d’abord le groupe en sécurité et ensuite porter assistance, appeler les secours. La deuxième moto
Connaître et faire connaître les signaux utilisés.
Par ordre décroissant de priorité :
Vérifier que tou(te)s aient fait le plein avant le départ et connaissent les points de rendez-vous.
– elle est conduite elle est conduite par le (la) motard(e) le plus novice ;
Rouler avec sa tête, observer le code de la route et éviter de mettre ses coéquipiers en danger. Aux feux de circulation, vérifier que tout le groupe ait pu passer
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sinon ralentir et attendre dans un endroit sécurisé pour reformer le groupe.
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– elle est conduite par le (la) motard(e) le plus « calme ». Il est vivement conseillé (euphémisme !) à chaque participant d’avoir pris note des numéros de téléphone de l’organisateur et de l’ouvreur.
La dernière moto (le serre-file) – elle surveille l’ensemble du groupe ; – elle est conduite par un motard expérimenté ; – elle doit être performante et en bon état de façon à ne jamais être larguée ; – elle reste toujours en fin de convoi (sauf à remonter jusqu’à l’ouvreur en cas d’urgence) ; – le serre-file connaît le trajet, les points d’arrêt ainsi que le but ; – il est de la responsabilité du serre-file de prodiguer assistance à un pilote en difficulté et d’avertir le cas échéant l’ouvreur ; – idéalement, celui/celle qui ferme porte un gilet fluo. Conduite En ligne droite Il faut rouler en quinconce, appelé aussi parfois formation en damier, sauf si la route est trop étroite évidemment. Objectif : améliorer la compacité du groupe et éviter que d’autres usagers ne s’intercalent dans le groupe, tout en préservant
les distances de sécurité et la visibilité de chacun. Adoption : cette formation est adaptée à l’environnement urbain ainsi qu’aux portions routières roulantes (largeur, sinuosité) et offrant une bonne visibilité. Ainsi, les motos forment 2 colonnes, l’Ouvreur occupe la position avant, dans le tiers gauche de la voie, de manière à voir toutes les motos de son groupe dans ses rétroviseurs. La deuxième moto est en tête de la colonne de droite et roule à une distance d’une seconde (la distance parcourue en une seconde) derrière le chef de file dans le tiers droit de la voie. Les autres pilotes se placent derrière la moto qui les précède selon la règle des 2 secondes, ce qui les placent à une distance d’une seconde de la moto qui devance en diagonale. Il ne faut en aucun cas (sauf dépassement d’une voiture par exemple) dépasser la ligne médiane de la route. Personne ne vient rouler à la hauteur d’un autre motard. En cas de modification de la trajectoire dans un virage, l’autre moto n’aurait pas de marge de
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manœuvre. Une autre règle sur le même principe consiste à ne pas doubler, sauf en cas de nécessité et en prévenant (par des appels de phares répétés ou un petit coup de klaxon) pour ne pas surprendre le motard qui ne s’attend pas à vous voir près de lui. Il est très important pour la sécurité du groupe de ne pas se surprendre les uns les autres. Rouler en groupe engendre déjà un stress (donc une fatigue) dû au surcroît de vigilance. Inutile de l’augmenter encore en exécutant des manoeuvres intempestives ! Informez clairement les motards qui vous entourent de vos intentions, surtout si vous changez de position ou de direction. Usez et abusez des clignotants, tournez la tête, vérifiez vos angles morts, faites signe de la main… Et effectuez toutes vos manoeuvres en douceur, en gardant la possibilité de vous raviser si besoin. Ainsi, s’il y a un souci avec la moto devant vous, comme elle se trouve décalée, vous aurez plus de temps et d’espace pour faire un évitement, doublant ainsi votre distance de sécurité.
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Chacun doit-être attentif à la moto qui est DEVANT lui et à celle qui est DERRIÈRE lui afin de ne pas semer une partie du groupe. Au cas où la moto de derrière ne suit plus, klaxon et appels de phares préviennent ceux qui précédent qui ralentissement. Il faut faire le relais pour avertir la moto de tête. En règle générale, dès que le suivant n’est plus visible, l’arrêt et l’attente s’imposent. La moto de tête doit être attentive à l’ensemble des mouvements derrière elle. Les serre-files doivent attentifs à ne perdre personne. L’Ouvreur communique avec les participants de la randonnée par signaux. Vous devez comprendre la signification des signaux de manière à rouler en sécurité et savoir ce qui se passe. Dès qu’un signal est émis par le chef de file, chaque pilote suivant répétera le signal jusqu’à ce qu’il soit transmis au Serre-file. Cette formation donne assez d’espace pour rouler en sécurité et décourage les autres véhicules de vouloir s’insérer entre les motos. Le dernier pilote du groupe «le Serre-file» peut rouler à sa guise d’un coté ou
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l’autre de la voie. Il adaptera sa position selon les situations. Ce Serre-file a un rôle aussi important que l’ouvreur et réclame tout autant (voire davantage) d’expérience et de capacité de vigilance, en plus de celle de rouler vite et freiner fort car il subit les contrecoups de l’effet de l’élastique.
bonne visibilité, il en résulte un allongement du cortège suivi d’un effet élastique.
Vérifier ses rétoviseurs fréquemment : si la moto derrière vous n’est plus là, ralentir et l‘attendre dans un espace. sécurisé mais visible pour que le pilote « perdu » puisse vous retrouver. Au prochain croisement ou changement de direction, attendre pour indiquer la route à suivre, sinon le reste du groupe risque de se perdre. Si cela arrive, le serre-file prend la tête du groupe restant.
Le dépassement en groupe est probablement la manœuvre la plus dangereuse.
En courbe Il est souhaitable de se (re) mettre en file indienne pour permettre le placement idéal en courbe pour une bonne trajectoire au sein d’une série de virolos rapprochés. La formation en file indienne ouvre le champ de vision et préserve la capacité de réaction. Attention, si la file indienne est adaptée aux portions sinueuses, étroites, et/ou n’offrant pas une
Dès que le(s) virage(s) est (sont) terminé(s), les motos doivent se remettre en formation en quinconce. Lors d’un dépassement
– Effectuer les dépassements un par un, à tout de rôle, en respectant l’ordre du convoi. – Regarder dans ses rétroviseurs et mettre ses clignoteurs avant tout changement de bande. – Se placer sur la gauche de sa voie (le motard suivant adapte sa distance de sécurité) et ne commencer son dépassement que lorsque l’espace est suffisant entre le motard précédent (qui a donc terminé son dépassement) et le véhicule à doubler. – Rouler en groupe n’autorise pas des manœuvres plus inconsidérées qu’en individuel, au contraire. Ce n’est pas parce que le motard qui vous précède vient d’effectuer une manœuvre
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que vous devez aveuglément la reproduire. L’environnement d’une moto évolue rapidement. Gardez votre propre analyse de la situation en fonction de vos moyens et de vos envies. – Chacun est responsable du moment où il entame son dépassement. Pas de manœuvre risquée ! Ne pas céder à un sentiment d’entraînement ou de pression lié au groupe : chaque pilote doit décider pour lui-même s’il est sans danger de suivre le pilote précédent. – Effectuer son dépassement en utilisant ses clignotants et sans franchir de ligne blanche continue ; – Une fois le véhicule dépassé, il est important de ne pas réduire immédiatement sa vitesse afin de laisser de la place au motard suivant pour se rabattre. – Lorsqu’il faut jouer à saute-mouton entre plusieurs véhicules, se rabattre sur la droite pour laisser la place au suivant sinon il risque de s’éterniser sur la voie de dépassement ! – L’ouvreur ralentira ensuite sa vitesse pour attendre
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que tout le groupe ait dépassé l’obstacle. Lors d’un arrêt En s’arrêtant en tant que groupe à une intersection, abandonnez la formation en quinconce et avancez vers la moto à côté de vous. Ceci réduira la longueur du groupe par moitié. Restez dans cette formation jusqu’à ce que vous ayez passé l’intersection. Puisque le groupe est moins long cela prendra la moitié du temps pour dégager l’intersection et augmentera la chance de maintenir le groupe intact. Si vous ne passez pas l’intersection avec le groupe, ne vous inquiétez pas. Ne brûlez pas le feu rouge. Les règles suivantes s’appliquent : – L’ouvreur saura par les avertissements sonores, que vous n’êtes pas avec le groupe et ralentira, et/ou vous attendra plus loin dans un endroit sécurisé pour l’ensemble du convoi. La dernière moto de l’organisation du convoi (le serre-file) vous prendra en charge. Il connait parfaitement le parcours et les étapes.
– La REGLE D’OR : tant qu’un changement de direction n’intervient pas, c’est toujours tout droit. – Au premier changement de direction, un membre du convoi reste en faction pour indiquer la nouvelle direction. Lors de la scission du groupe Il est fréquent qu’un groupe soit scindé en deux par un feu tricolore ou autre obstacle (devoir céder la priorité, etc…). Le motard qui s’arrête au feu ou à l’obstacle (il se retrouve en tête du second demi-groupe) doit avertir l’avant du convoi au moyen d’appels de phares et/ ou d’avertissements sonores. Ces avertissements doivent être successivement relayés par les membres du premier demi-groupe jusqu’à l’ouvreur qui adaptera l’allure ou arrêta
la progression jusqu’au recollement des deux demi-groupes. Une panne quelconque, un changement d’allure ou de sinuosité peuvent également provoquer une scission du groupe. L’adage « on est responsable de la moto qui suit » trouve ici tout son sens. Le motard qui s’aperçoit que son rétroviseur est vide doit ralentir, et au besoin s’arrêter en le signalant vers l’avant du convoi, pour attendre la moto suivante. Même en l’absence d’avertissement lumineux ou sonore, ce simple comportement qui se propagera jusqu’à l’ouvreur permettra de retrouver la cohésion du groupe. En cas d’urgence, un (ou à défaut le serre-file) assurera l’information jusqu’à l’ouvreur. Arrêt d’urgence Si un problème avec la moto
ou un pilote cause un arrêt, le pilote doit signaler son intention aux autres et s’immobiliser en sécurité de préférence hors de la route. Il faut éviter que tous s’arrêtent ensemble (en formation) et que la voie ne soit bloquée. Tous les autres pilotes doivent continuer et suivre l’Ouvreur pour éviter un rassemblement dangereux sur le bord de la route. Seul le serre-file peut s’arrêter pour aider. Il est de sa responsabilité de prodiguer l’assistance au pilote en difficulté. Le chef de file lui, mène le restant de la colonne à un endroit sûr un peu plus loin. Une fois garé en sécurité, un seul retourne en arrière, tous les autres attendent. De toute manière, le Serre-file dispose du numéro de téléphone de l’Ouvreur et discutent de la suite des évènements. Se garer en groupe Se garer avec une méthode ordonnée réduit sensiblement le temps pour tous de quitter la route et le trafic. Il y a risque de dommages pour les dernières motos bloquant la route afin d’essayer de rester avec le groupe.
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Une bonne manière de se garer, s’il y a de la place, est que chaque moto s’avance vers l’endroit de stationnement et fasse une marche arrière. Vous pouvez voir comment ceci est fait sur l’image. Ceci peut être fait très rapidement parce que vous ne devez pas attendre que la moto devant vous ait fini. Quelques signes à connaître Je ne montrerai pas ici le signe « formation en quinconce » car il est dangereux en Italie ! Là-bas c’est le signe pour « cocu »…Mais chacun sait qu’il faut se remettre en quinconce en ligne droite.
En résumé L’Ouvreur est celui qui emmène le groupe, c’est lui qui cale la vitesse du groupe. Le Serre-file est celui qui ferme le convoi. Le Serre-file est le seul à s’arrêter auprès d’une moto immobilisée. Il ne faut en aucun cas dépasser
celui qui vous précède. Il faut impérativement rester dans la file où vous vous trouvez sans changer.
http://www.lerepairedesmotards.com/conseils/rouler-engroupe.php http://moto-securite.fr/groupe/
Ayez une vitesse constante, pour éviter l’effet élastique.
http://moto-securite.fr/ groupe-2/
Pensez à toujours regarder dans vos rétros et à toujours surveiller celui qui vous suit.
http://moto-securite.fr/ groupe-3/
Soyez responsable les uns des autres. Respectez ces règles et vous verrez qu’un déplacement en groupe peut être une expérience unique et amusante. Références http://www.ducaticlubbelgium. be
http://moto-securite.fr/ groupe-4/ http://moto.michelin.fr/conseils/securite/ rouler-en-groupe-et-en-securite http://mclacourbe.free. fr/RoulerEnGroupe/ RoulerEnGroupe.htm http://www.passion-harley.fr/ Technic/Securite.htm http://www.motoservices.com/
voyage/rouler_groupe.htm http://www.bkbelgique4.be/ rouler%20en%20groupe.html http://www.motards-toulousains.com/pages/pratique/ groupe.php http://www.motomag. com/Rouler-en-groupe. html#.U_32dkCp2Ds http://balade.moto.creuse.free. fr/bmc/Rouler_en_groupe_de_ motos.html http://flandre.chapter.free.fr/ new website ! www.dstorebruxelles.be fcf/index.php?option=com_ follow us on content&view=article&id=2 Dainese D-Store Bruxelles
http://www.motoraddict.be/ ma-moto/11-rouler-en-groupea-moto-l-union-fait-la-force http://www.police.public.lu/fr/ espace-usagers-route/instruction/motocyclistes/Sortie-engroupe/index.html http://www.plainedefrancechapter.fr/rouler-en-groupe.htm http://bmwmotoclubidf.com/les-balades/ le-roulage-en-groupe/ http://www.amthr.com/ Securite/Circulation.pdf
7&Itemid=18
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