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LES ÉTUDIANTS DU PROGRAMME « VOYAGER POUR APPRENDRE LES MÉTIERS D'ART » AU SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL

Du 8 au 11 novembre 2012

Le Salon Internationale du Patrimoine Culturel Depuis 1995, le Salon International du Patrimoine Culturel regroupe les acteurs de la sauvegarde du patrimoine, qu'il soit bâti ou non bâti, matériel ou immatériel.

Il a pour objectifs de promouvoir les métiers d'excellence et les savoir-faire, de créer des liens entre les différents acteurs du secteur et de sensibiliser le public à l'importance de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine.

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Le programme « Voyager pour apprendre les métiers d’art » Ce programme, mis en place conjointement par l'UNESCO et la Fondation Culture & Diversité, a pour objectif de permettre à des étudiants en métiers d'art issus de milieux modestes d'effectuer un voyage d'étude à l'étranger.

Il donne ainsi la possibilité à de jeunes boursiers français en fin d'études de découvrir les savoir-faire de pays en développement et à des étudiants de ces pays de découvrir les savoir-faire français.

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Marie Bordes Diplômée des Métiers d’Art Textile spécialité Broderie de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré (Paris, France), Marie Bordes a effectué 4 mois de formation complémentaire chez Ardy2MStudio à Bombay (Inde).

L’atelier Ardy2MStudio rassemble près de deux cent karigars autour de métiers à broder, travaillant à la réalisation de pièces pour des maisons internationales de couture.

Marie Bordes s’est formée à la broderie indienne auprès des artisans, karigars et zardosis, et a conçu en collaboration avec les brodeurs et les maisons de couture des échantillons de recherche et de création.

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Marie Bordes

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Abdoulaye Diakité Abdoulaye Diakité est diplômé comme Technicien Supérieur en Arts de l’Institut National des Arts (INA) de Bamako (Mali). Il poursuit actuellement ses études au CAMM.BFK (Bamako, Mali) dans le but d’obtenir un Master en Arts Plastiques.

Durant 4 mois à Paris, il a suivi une formation dans le domaine de la céramique, travaillant auprès de différents artistes : Valérie Lebrun (Atelier Fabri’cœur), Anne Deberly-Rome et Laure Sulger-Libessart (Un jour d’Atelier), et Eugène N’Sondé (Stand-Art Atelier).

Il est ainsi rentré en contact avec des nouveaux matériaux et de nouvelles matières.

Petit à petit, il a su s’adapter à tous ces mediums et ces techniques, travaillant avec des enfants et des personnes âgées, et participant aux Journées de la Céramique à SaintSulpice, à Paris.

Il a également partagé ses savoir-faire, notamment en formant plusieurs personnes à la technique de teinture de tissu du « Bogolan », qui utilise la terre et qu’on retrouve au Mali, au Burkina Faso, et en Guinée. Il vient de développer une technique qui consiste à appliquer le Bogolan sur la terre cuite qu’il a appelée « Bogolan Djalan ».

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Abdoulaye DiakitĂŠ

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Varsha Kumari Varsha Kumari, étudiante en design spécialisée en textile à la Faculty of textile, apparel and lifestyle accessory design du National Institute of Design (Ahmedabad, Inde), a effectué 4 mois de formation complémentaire au sein de l’entreprise DMC à Mulhouse (France).

DMC est une entreprise textile créée à Mulhouse en 1756 par Jean-Henri Dollfus. Elle fut au cours du XXe siècle l'un des plus grands groupes de textile européens. Profitant de l'engouement de l'époque pour les tissus peints, DMC devient pionner en Europe de la fabrication industrielle des imprimés indiens peints à la main. Par la suite et pendant de nombreuses années, l'entreprise se consacre à une seule activité: l'impression sur tissus. Elle se diversifiera ensuite avec la production de fil de coton. Aujourd'hui le groupe DMC reste une organisation internationale fabricant des fils destinés aux consommateurs et à l'industrie des textiles et autres produits dérivés. L'engagement de l'entreprise envers la qualité et la créativité reste aussi fort aujourd'hui qu'il ne l'était au 18e siècle. La devise de la famille Dollfus, datant de plus de 2 siècles, a su conserver toute son authenticité: "D'un simple fil, une œuvre d'art est née".

Durant ces quatre mois, Varsha Kumari a créé une gamme de cabas à partir des fonds documentaires de Thérèse de Dillmont. Travaillant à la réinterprétation et à la modernisation du patrimoine de la broderie, elle a participé à l’élaboration d’une nouvelle gamme de produits.

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Varsha Kumari

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Felipe Lara Felipe Lara, étudiant en design à la Pontificia Universidad Católica de Chile de Santiago (Chili) a effectué 4 mois de formation complémentaire au Centre national du costume de scène et de la Scénographie à Moulins (France).

Le CNCS est un musée unique en Europe pour découvrir les plus beaux costumes de théâtre, de ballet et d'opéra mis en scène dans des expositions scénographiées.

Felipe Lara a participé au travail de mise en réserve et de conservation préventive des costumes, ainsi qu’aux opérations de mannequinage pour l’exposition « Christian Lacroix, La Source, Ballet de l’Opéra de Paris » sur les costumes créés par Christian Lacroix. Il a également imaginé et créé un carnet de matières textiles à toucher destiné aux visiteurs du musée en situation de handicap visuel. Ce carnet s’intègre à une malle pédagogique facilitant l’accessibilité du CNCS aux personnes en situation de handicap visuel, permettant de les sensibiliser au monde du costume de scène et au spectacle vivant par le biais « d’observations et d’expériences sensibles », d’activités ludiques et tactiles. Felipe Lara a aussi conçu un livre de coloriage pour enfants.

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Felipe Lara

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Zoé Montagu Zoë Montagu, diplômée des Métiers d'Art en création textile et tissage du Lycée des métiers des arts, du spectacle et de la création textile La Source de Nogent sur Marne (France), a effectué 4 mois de formation complémentaire chez Comparte, entreprise de commerce équitable à Santiago (Chili), dont 2 mois de formation personnelle chez Ana Maria Contreras, tisserande et styliste à Rari (Chili).

L’entreprise Comparte a pour but de rassembler et de promouvoir l’artisanat chilien.

Zoë a développé dans un premier temps une identité typographique pour l’entreprise Comparte, tout en réalisant des projets de design d’espace et de communication visuel. Ensuite elle s’est éloignée de l’entreprise et a donné le jour à un projet qui uni design et tradition. De sa rencontre avec plusieurs femmes tisserandes et de Celina Rodriguez (Directrice du Programme d’artisanat de la Pontificia Universidad Católica de Chile) est née une collection de bijoux uniques tissés en crin de cheval.

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ZoĂŠ Montagu

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Gaelle Nogier Diplômée des Métiers d'Art en Fresque et Mosaïque de l’ENSAAMA Olivier de Serres (Paris, France), Gaëlle Nogier a effectué une formation complémentaire de 4 mois au sein de l'association Red de Guardianes de Semillas (Tumbaco – Equateur).

La Red de Guardianes de Semillas est une plate-forme dédiée à la promotion de l'agro-biodiversité et des pratiques écologiques en Equateur et au sud de la Colombie.

Gaëlle Nogier à travailler sur un chantier, aidant à la réalisation d'une maison en super-adobe. Cette technique utilise des longs sacs plastiques remplis de terre, superposés les uns sur les autres pour former les murs. Elle est antisismique et très facile à réaliser même avec des personnes non qualifiées en architecture. Ce projet lui a permis de développer ses connaissances autour de la terre.

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Gaelle Nogier

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Eliane Richard Eliane Richard est diplômée du DSAA en Architecture Intérieure et Design d’Espace de l’École Supérieure des Arts Appliqués Boulle (Paris, France). Elle a effectué 4 mois de formation complémentaire à l’INTACH à Pondichéry (Inde).

Cette organisation nationale regroupant architectes, designer, ingénieurs et dessinateurs, s’occupe de la préservation et de la réhabilitation du patrimoine architectural et culturel indien.

Durant cette formation, Eliane Richard a travaillé sur la réhabilitation d’anciennes demeures coloniales en musée et hôtel ainsi que sur la requalification du grand canal de la ville et sur la notion d’écoconstruction. De manière personnelle, elle s’est intéressée à la réhabilitation du patrimoine ancien et aux problématiques qu’elle soulève dans un pays comme l’Inde, avec ses coutumes et ses règles propres.

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Eliane Richard

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Samer Sarkis Samer Sarkis, diplômé des Beaux-Arts en architecture d’intérieur et scénographie de l’Université Libanaise Institut des Beaux-arts de Beyrouth (Liban), a effectué 4 mois de formation complémentaire au Centre national du costume de scène et de la Scénographie à Moulins (France), grâce au programme « Voyager pour apprendre les métiers d’art ».

Le CNCS est un musée unique en Europe pour découvrir les plus beaux costumes de théâtre, de ballet et d'opéra mis en scène dans des expositions scénographiées.

Samer Sarkis a participé à la scénographie de l’exposition « La Source, Ballet de l’Opéra de Paris » sur les costumes créés par Christian Lacroix. Il a également participé à l’aménagement de la librairie-boutique du musée et a pu développer des projets pour le jeune public (participation à différents ateliers pédagogiques et au spectacle du CNCS pour le jeune public).

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Samer Sarkis

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Durant cinq jours, les étudiants ont ainsi pu présenter leurs réalisations aux côtés des 315 exposants présents. Ce salon leur a permis d'aller à la rencontre des professionnels de la vie patrimoniale rassemblés au Carrousel du Louvre.

Ce fut aussi l'occasion pour eux de témoigner, à travers leur carnet de bord et la présentation de leurs travaux et productions, de l'enrichissement tant technique que culturel que leur a apporté ce programme.

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