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Les préjugés: leurs causes et leur future élimination

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CROÎTRE

La bigoterie souille les pages de l’histoire, et elle continue de bien se porter. Or, Dieu nous dit de nous élever au-dessus des préjugés et nous promet un monde où ils ne seront pas tolérés. LES PRÉJUGÉS

leurs causes et leur future élimination

Note : Le présent article a paru dans notre deuxième édition de Discerner de 2018. Nous le reproduisons avec quelques changements mineurs, du fait de son actualité, à la lumière des évènements actuels.

Si je vous disais que toute forme d’injustice sociale pourrait être éliminée en répondant à une simple question, vous douteriez probablement de mes facultés mentales, ou vous vous diriez que je simplifie les choses à outrance. Et ce serait compréhensible. Le monde est plein d’injustices, qui sont souvent enracinées et complexes, ayant souvent leur origine dans un passé loin de plusieurs centaines – voire plusieurs milliers – d’années. Il est apparemment impossible qu’une simple question puisse démêler et résoudre toutes ces interrogations d’un seul coup.

Je pense néanmoins que c’est possible.

Le racisme, le sexisme, le nationalisme, la bigoterie sous toutes ses formes, les moindres préjugés… pourraient devenir de l’histoire ancienne si nous tombions tous d’accord pour résoudre une simple question :

Qu’est-ce qui décide de ce que nous valons ?

Cette question n’est pas vraiment nouvelle ; les philosophes et le commun des mortels essaient de l’élucider depuis des siècles, et chacun semble le faire à sa manière.

Pour certains, on vaut ce qu’on a en banque ; pour d’autres, en bien matériels. Plus on accumule, plus on « vaut quelque chose ». Et c’est là que les préjugés commencent. « J’ai plus que vous ; par conséquent, je vaux plus que vous ; je suis meilleur que vous ». Ou, en bout de gamme, « Je possède moins que cette personne ; par conséquent, je lui suis inférieur ».

Les mauvaises réponses provoquent des préjugés

Il n’y a pas que l’argent qui cause des problèmes. Il y a des milliers de variantes qui peuvent être insérées dans cette équation, et des milliers de préjugés différents qui peuvent s’y greffer.

Cette approche, au mieux, peut nous donner un sens erroné de supériorité. Nous pouvons juger les gens par les vêtements qu’ils portent, les marques qu’ils choisissent, les équipes qu’ils soutiennent, le quartier de la ville où ils vivent, leur manière de marcher… et maints autres critères ridicules.

Toutefois les pires préjugés – et ceux qui sont les plus dangereux – sont ceux que l’on a quand on répond à cette question par des traits que les gens ne peuvent pas changer. Leur race, leur sexe, leur âge, et le pays où ils sont nés. Quand nous nous mettons à mesurer la valeur des gens en fonction de ces critères ; quand nous nous disons que les autres ont moins de valeur du fait de la couleur de leur peau ou du pays où ils sont nés, ou autre, c’est là que nous provoquons certains des segments les plus lamentables de l’histoire :

Le nazisme et l’holocauste ; les Khmers rouges et les champs de la mort ; les Hutus et le génocide rwandais ; le Soudan et le Darfour. Quand les préjugés alimentent autre chose qu’un génocide, l’injustice qui en résulte peut laisser des cicatrices qui prennent des générations – voire des siècles – à disparaître. L’esclavage, en Amérique, n’a cessé qu’il y a un peu plus de 150 ans ; or, son impact, au fils des années, demeure indéniable. L’esclavage a été aboli, mais les préjugés demeurent.

C’est ce que produit la bigoterie. Cela devient un catalyseur, une excuse, une justification pour toutes sortes d’injustices. On se dit que « c’est ce que l’adversaire mérite ! ». On se dit qu’« ils sont inférieurs ; qu’ils ne comptent pas ; que « le problème, c’est eux ! »

Des leçons à tirer d’anciens exemples de préjugés

L’église du Nouveau Testament dut, au premier siècle, se débattre avec ses préjugés. Pendant des siècles, les Juifs et leurs frères israélites étaient le peuple élu de Dieu, « un peuple précieux d’entre tous les peuples qui sont sur l’étendue de la terre » (Deutéronome 7:6 ; version Martin). Les gentils (ou païens) – c’est-à-dire « les autres » – n’avaient jamais eu cette relation avec Dieu. De ce fait, les Juifs étaient différents des autres. Cela les rendait uniques et à part et, soyons francs, cela provoquait bien des tensions.

À mesure que le message du Royaume de Dieu se répandit dans le monde, au premier siècle de notre ère, les premiers convertis (qui étaient tous Juifs) pensaient que ce message ne s’appliquait qu’à leurs compatriotes juifs (de souche ou convertis). À qui d’autre pouvait-il s’appliquer ? Seuls les Juifs avaient une relation avec Dieu ; eux seuls connaissaient Ses lois divinement ordonnées ; eux seuls L’adoraient comme Il était supposé être adoré.

Il fallut une vision divine et un prodigieux miracle (Actes 10:17, 44-45) pour que les Juifs se mettent à comprendre que Dieu élargissait Son peuple – qu’être juif n’était plus une condition requise pour avoir une relation avec le Dieu de toute la Création (Actes 11:18).

La transition ne fut guère facile. Les Juifs et les gentils avaient des siècles de préjugés dont ils devaient se débarrasser. Il y eut une certaine crise de croissance.

L’apôtre Pierre lui-même – un Juif que Dieu envoya baptiser les premiers païens convertis – déclara : « Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10:28) et dit à ces non-Juifs « En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point de favoritisme » (verset 34), néanmoins lui, Pierre, fut gêné de s’asseoir avec des membres non israélites de l’Église en présence de membres juifs.

Un autre apôtre, Paul, Juif lui aussi, dut réprimander publiquement Pierre, car « les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie » (Galates 2:13). Leur comportement était si loin de refléter le message que Christ les avait envoyé prêcher que Paul déclara « qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile » (verset 14).

Que valons-nous ?

L’Évangile – le message de l’instauration proche du Royaume de Dieu – se situe au cœur de la question que nous avons posée plus haut :

Qu’est-ce qui détermine notre valeur ?

Sans l’Évangile, nous ne pouvons répondre à cette question qu’avec une connaissance imparfaite et des opinions défectueuses, et nos réponses nous permettent seulement de trier mentalement nos frères humains et de les placer dans deux catégories : « ceux qui ont plus de valeur » et « ceux qui en ont moins ».

Ce qui ne saurait suffire. Cela ne résout pas le problème de la bigoterie ; cela ne fait que le modifier ; on a d’autres réponses, d’autres préjugés, mais le même problème. Il n’y a qu’une bonne réponse à notre question, et elle se trouve dans la vérité du message de l’Évangile.

Quand plusieurs philosophes demandèrent à Paul de clarifier ce message, il leur répondit que Dieu « a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre […] il a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:26-27).

« D’un seul sang », précisa-t-il ! Paul faisait allusion à une vérité révélée au début de la Bible, à savoir que « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1:27).

Au commencement, il n’y avait ni Israélites ni païens. Seulement un homme et une femme, vivant dans un jardin planté par Dieu (Genèse 2:8, 22), et cette femme devint « la mère de tous les vivants » (Genèse 3:20).

Paul n’a jamais dit « Dieu créa une nation meilleure que toutes les autres, une race supérieure, meilleure que toutes les autres ». Il évoqua la création de l’espèce humaine et déclara, en somme, que « nous avons tous le même sang. Nous avons tous la même origine. Et nous avons tous été créés dans un même dessein – pour nous efforcer de trouver Dieu ».

Dieu vous a créé dans l’espoir qu’un jour vous Le cherchiez et Le trouviez. Vous avez été créé avec le potentiel de devenir l’un de Ses enfants et de vivre éternellement comme membre de Sa famille. C’est valable pour vous, mais aussi pour tout le monde.

Chaque homme, chaque femme, chaque enfant, quels que soient sa race, son pays ou ses croyances, a été créé dans ce dessein et avec ce potentiel. Et c’est cela qui détermine ce que nous valons !

La disparition des préjugés changerait le monde

Quand nous répondons à cette question de cette façon, cela change notre optique sur tout – et cela devrait modifier la manière dont nous traitons les autres. Quand chaque personne que nous rencontrons est soit un enfant de Dieu, soit un enfant de Dieu en puissance – quand, pour nous, chaque être humain a été créé avec le même sang que nous et dans le même dessein que nous – cela ne laisse guère de place pour le moindre préjugé. Cela ne nous laisse guère le loisir de déclarer « Je suis meilleur que vous ! » ou « Je mérite plus que vous ! ».

En fait, il ne nous reste plus qu’à dire : « Tu fais partie de ma famille ! » et « Tu es mon égal ! » Si le monde entier croyait cela et en faisait sa ligne de conduite, cela changerait tout. Au niveau global, les changements seraient énormes. Pour commencer, il n’y aurait plus de génocides ni de tueries raciales. Comment pourrait-on tuer quelqu’un qui a le même sang, et la même valeur aux yeux du Dieu qui nous a tous créés ?

Et que dire des agressions sexuelles qui ont provoqué le mouvement #MeToo (moi aussi) ? Quel est l’homme qui chercherait à abuser d’une femme s’il comprenait et était pleinement conscient du fait que Dieu a prévu qu’ils soient l’un et l’autre dans Sa famille ?

Plus nous nous rapprochons du sujet, plus nous constatons qu’une simple vérité pourrait changer le monde. Si nous étions tous conscients du fait que Dieu nous a créés égaux en valeur et en potentiel, un

vendeur automobile mentirait-il à un client pour faire un meilleur bénéfice lors d’une vente ? Les médias tordraient-ils leurs reportages pour avoir plus d’adhérents ? Les familles et les voisins demeureraient-ils fâchés pendant des années à la suite de malentendus ou de plaintes ? Les commerçants promettraient-ils la lune à leurs clients, sachant pertinemment qu’ils ne tiendront pas leurs promesses ?

Personne ne songerait à se comporter de cette manière. Il n’y aurait plus de subterfuges, de haine, de méfiance, de vols, de tricheries ni de meurtres. Et en l’absence de tels fléaux – et avec l’aide de Dieu – nous trouverions le moyen d’éprouver de l’amour, du respect, de la bienveillance, de la confiance, de la générosité, de la patience et de la compréhension.

Cela commence avec nous

Les valeurs ci-dessus ne décrivent pas le monde où nous vivons. Le jour approche où ce sera le cas – où, comme Dieu l’a promis, « la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9) – mais en attendant, il n’appartient qu’à nous de montrer le bon exemple.

Il y a bien longtemps, un prophète nommé Samuel apprit que « l’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7).

Paul a développé ce concept : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ » (Galates 3:26-28).

Tous ne prennent pas l’engagement de se faire baptiser, puis de vivre conformément à la ligne de vie divine. En fait, rares sont ceux qui comprennent en quoi consiste ce mode de vie. Néanmoins, il y a plus de 7 milliards d’êtres humains sur cette petite planète verte et bleue, et chacun d’eux est un enfant de Dieu en puissance.

Voici donc ce que nous faisons. C’est radical. C’est fou. Mais cela en vaut la peine. Nous les traitons pour ce qu’ils sont. Nous traitons chacun de ces êtres humains comme notre famille. Comme un futur enfant de Dieu – parce que c’est ce qui détermine sa valeur. Non pas la couleur de sa peau ; l’arrangement de ses chromosomes ; ou son lieu de naissance ; mais le simple fait, irréfutable, que Christ – le Fils de Dieu – a vécu une vie parfaite et est mort pour payer l’amende des péchés de tous – de nos péchés à nous.

Cela ne veut pas dire que notre sexe ou notre ethnie ne comptent pour rien. Ils font partie de ce que nous sommes, et ils jouent un rôle dans notre formation. Ils ne sont pas insignifiants, mais ils n’ont rien à voir avec notre valeur, ou la valeur des autres. C’est aussi Paul qui a écrit : « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant audessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2:3-4). La bigoterie et les préjugés ne peuvent subsister sous le poids de la vérité de l’Évangile. Un jour, tous les citoyens du monde comprendront cette vérité, mais en attendant, il nous importe de leur montrer, par nos actions et notre comportement, ce que cela représente.

Ils en valent la peine.

Pour en savoir plus sur le processus consistant à devenir un enfant de Dieu, lire notre brochure gratuite intitulée Transformez votre vie. —Jeremy Lallier

Il est facile de sourire quand tout va bien. Hélas, la vie ne nous gâte pas toujours. Des déceptions et des revers se dressent immanquablement çà et là sur notre chemin.

Que faire quand on est déçu ?

Nos contrariétés sont souvent temporaires, comme un échec professionnel ou une mauvaise note en classe ; comme l’abandon d’un ami ; comme lorsqu’on n’a pas décroché l’emploi désiré ; ou comme lorsque nos plans tombent à l’eau du fait du COVID -19.

Il arrive aussi que les coups de boutoir soient plus durs et aient des conséquences quasi permanentes comme… • Un accident de la route qui nous handicape pour le restant de nos jours. • Un membre de notre famille atteint d’un mal qui risque fort d’être fatal. • La nouvelle que notre couple ne peut avoir d’enfants. • La réalisation que notre mariage n’est pas le conte de fée dont nous avions rêvé. • Nos enfants adultes qui coupent tout contact avec nous.

Quand nous sommes déçus, dans la vie, deux choix s’offrent à nous. Ou bien nous nous efforçons de rester positifs, nous disant que tout finira par s’arranger même si des obstacles majeurs se dressent sur notre chemin. Ou bien nous sombrons dans le négativisme, nous inquiétons de tout ce qui fait mal, et imaginons les pires scénarios.

Il est écrit : « Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os » (Proverbes 17:22). Les émotions positives comme la joie, le contentement et l’optimisme peuvent améliorer notre santé et augmenter la durée de nos vies.

Par contre, nous laisser envahir par des émotions négatives comme le pessimisme, l’anxiété et le désespoir peut affaiblir notre système immunitaire, nous prédisposant à la maladie et à un vieillissement prématuré. Nous devrions apprendre à maîtriser nos émotions négatives et à adopter une approche optimiste.

Mais comment y parvenir ?

En dehors des gourous

On pense souvent qu’il suffit simplement d’adopter des pensées positives et de chasser toute pensée négative. Les orateurs motivants et les gourous de l’amélioration individuelle prétendent souvent que « si vous demeurez positif, cela vous attirera de bonnes choses » et « si vous en rêvez, vous pouvez l’accomplir ». Notre culture est saturée de l’idée que toute pensée positive assure la réussite. Le problème, avec ce point de vue, c’est que cela attribue des pouvoirs mystiques à nos idées – ce que Barbara Ehrenreich dénonce dans son livre Bright-Sided: How Positive Thinking Is Undermining America (2009).

Elle y explique qu’un concept de base dans le mouvement « Pensez positif » est que « nos pensées – allez donc savoir comment – peuvent affecter directement le monde physique. Les pensées négatives ont le chic pour produire des résultats négatifs, alors que les pensées positives se traduisent par la santé, la prospérité et le succès […] Cela exige qu’on se séduise délibérément, qu’on ne cesse de s’efforcer de refouler ou de bloquer toute possibilité désagréable et toute pensée négative » (p. 5 ; c’est nous qui traduisons).

La Bible nous dit de bien réfléchir à ce qui est édifiant (Philippiens 4:8), et il est bien évident que ce que nous acceptons mentalement peut affecter notre comportement. Néanmoins, le mouvement « Pensez positif » basé sur le raisonnement humain est différent, et enseigne des principes loin d’être bibliques.

On ne peut tout simplement pas provoquer des situations agréables en se contentant de les espérer, de bien rehausser son humeur ou en prétendant que tout va mieux que cela ne l’est en réalité.

Un point de vue véritablement positif consiste en une paix intérieure et un contentement issus d’une relation avec Dieu qui ne dépend pas de notre situation – positive ou négative. Nous pouvons affronter les épreuves de manière positive, sachant que Dieu S’en sert pour accomplir Son œuvre en nous et à travers nous. Heureusement, la Bible contient beaucoup de conseils pour nous aider à demeurer positifs dans l’adversité.

Nous vous proposons sept stratégies clés fondées sur la Bible :

1. Ayez les yeux sur Dieu J’ai eu récemment une conversation avec une amie qui vient d’être opérée d’un cancer. Elle était consciente de la gravité de sa situation. Ses factures médicales s’empilaient ; elle ne pouvait pas travailler, et son pronostic n’était guère réjouissant. Or, elle avait le sourire et était optimiste.

Ses propos étaient on ne peut plus véridiques : « Tout compte fait, je suis entre les mains de Dieu. Il est mon

Père et Il veille sur moi. S’il me faut lutter contre ce mal, soit ! Grâce à Lui, je m’en sortirai ! »

Le point de départ, pour voir les choses de façon positive, c’est d’apprendre à vivre de manière à plaire à Dieu, puis s’appuyer sur l’aide fournie par Ses promesses. Il subvient à nos besoins et est notre Protecteur. Il nous soutient quand nous sombrons dans le désespoir et nous affermit quand nous sommes faibles (Ésaïe 41:10). Il est notre Refuge, notre Rocher, notre Forteresse, notre Libérateur, notre Force, notre Bouclier, notre Aide et notre Bastion. (Lire à cet effet nos « versets bibliques encourageants »)

Nous devons apprendre à nous fier à Dieu et à Le rechercher diligemment en étudiant la Bible, en priant, en méditant et en jeûnant. Il est écrit : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4:8). Il est aussi écrit : « Invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras » (Psaume 50:15).

Nos qualités, nos ressources et nos aptitudes sont limitées. Dieu est notre Appui sûr, dans la vie, et la seule Source d’aide sur laquelle nous puissions compter dans les difficultés. Quand nous nous fions à Lui, nous pouvons être certains qu’Il prendra soin de nous. Plus nous Lui faisons confiance, plus nous serons joyeux et optimistes.

2. Faites de vos revers des occasions de croître Pendant la pandémie et le confinement du COVID-19, ce qui m’a frappée, c’est que les personnes optimistes étaient celles qui trouvent que cette situation avait du bon. Et c’était le cas d’individus ayant perdu leur emploi ou leur commerce, ayant été atteints du virus, ayant dû annuler des évènements importants qu’ils avaient planifiés, ou ceux dont la vie était en suspens.

Plusieurs amis m’ont avoué avoir plus de temps pour prier, étudier la Bible, faire de l’exercice ou partager leurs repas en famille. Le confinement les a forcés à réajuster leurs priorités et à emprunter de nouvelles routines constructives.

Quand ses actions à la Bourse ont chuté, une personne qui a perdu la plupart de ses économies m’a avoué que cela l’a obligée à se demander sur quoi elle s’appuyait. L’adversité nous pousse parfois à nous rapprocher de Dieu et à croitre spirituellement. Cela peut nous apprendre à nous appuyer sur Dieu en tout, augmente notre dépendance envers Lui et fortifie notre foi. Nous pouvons développer de la patience, de la persévérance et plusieurs autres traits de caractère divins. (Nous vous conseillons à cet effet notre article « Quatre moyens de trouver de la joie dans les épreuves »).

Il importe cependant que nous soyons disposés à tirer des leçons de nos épreuves. Si nous ignorons ce que Dieu cherche à nous apprendre, nos problèmes seront une source d’angoisse et de frustrations. En revanche, tirer des leçons de nos souffrances nous rend positifs.

3. Affrontez ce qui est négatif Ce n’est pas en niant nos déceptions et nos problèmes que nous les ferons disparaître. Dans Positively Powerless (paru en 2015), L.L. Martin explique que les émotions négatives peuvent en fait être constructives en ce qu’elles nous poussent à effectuer d’importants changements dans nos vies et nous aident à identifier les mesures qui doivent être prises.

Il écrit, dans son introduction : « Parfois, la vérité fait mal ; elle condamne ; elle nous abaisse et ouvre nos yeux. Nous avons besoin de ces moments humiliants plus souvent que nous le pensons si nous voulons ressembler davantage à notre Sauveur ».

Nous devons noter ce qui ne va pas en nous et les situations dans lesquelles nous nous trouvons, afin d’apprendre les leçons que Dieu veut que nous apprenions.

Être réellement positif, c’est – avec l’aide de Dieu – confronter ce qui en nous est négatif. Ce faisant, nous nous rapprochons de Dieu et éprouvons davantage la confiance et la joie qui ne proviennent que de Lui. Évidemment, quand nous sommes conscients de ce qui, en nous, est négatif, cela ne doit pas nous contrarier outre mesure (car cela nuirait à notre santé physique, émotionnelle et spirituelle). Nous devrions vivre, dans l’ensemble, en nous rappelant ce qui est vertueux (Philippiens 4:8).

4. Entourez-vous de personnes encourageantes La Bible nous avertit que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15:33). Les personnes que nous fréquentons ne manquent pas de nous influencer. Si nous passons beaucoup de temps avec des personnes négatives, il y a de fortes chances pour que nous devenions comme elles. Nous devrions choisir des amis qui exercent une influence positive sur nous. Notamment quand nous sommes abattus.

Nous avons besoin de personnes spirituellement mûres que nous pouvons consulter, à qui nous pouvons confier

nos inquiétudes et qui peuvent nous indiquer des solutions. Qui – lorsque nous ne raisonnons pas de façon rationnelle – vont nous le dire et vont nous promettre de prier pour nous. Toutes les fois que j’ai eu ce genre de discussion, j’en suis ressortie prête à agir et confiante.

Parler à des personnes ayant connu des situations similaires aux nôtres peut s’avérer particulièrement encourageant. Elles ont été éprouvées et ont souvent de précieux conseils à offrir. Savoir que quelqu’un d’autre a connu la même situation et s’en est sorti peut nous motiver. Mais il faut savoir choisir le bon moment. Nous ne devrions pas nous lamenter et vider notre cœur sur quelqu’un qui est dans le même pétrin que nous et est fort abattu ; cela risquerait de nous abattre, eux et nous, encore davantage.

5. Prenez l’habitude d’être reconnaissant Il est plutôt difficile d’être reconnaissant quand on est éprouvé ; néanmoins, la Bible nous dit : « Rendez grâces en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5:18). Nous devons toujours nous rappeler tout ce que Dieu a fait pour nous. Cela nous aide à nous fier de plus en plus à Lui, à voir nos problèmes avec la bonne optique, et à rester positifs.

Il y a quelques années, une amie a perdu sa maison dans un incendie. Pratiquement tout ce que sa famille possédait avait été détruit. Pourtant, elle résuma la situation en ces mots : « Ma famille et moi sommes indemnes ; je n’ai donc à me plaindre de rien ! »

Elle se réjouissait de ce qu’elle et les siens étaient sains et saufs, et cela la remplissait de paix et de contentement.

Nous devrions remercier Dieu quotidiennement dans nos prières. Il y a même des gens qui ont un « journal de gratitude », qui écrivent chaque jour plusieurs choses pour lesquelles ils sont reconnaissants. Peu importe les ténèbres dans lesquelles nous nous trouvons, il y a toujours un rayon de lumière à apprécier.

6. Rendez service Ce qui m’a gardé occupée pendant ce confinement du COVID-19, c’est que j’ai employé le temps supplémentaire que j’avais soudain pour envoyer des cartes et des lettres à des amis, surtout à ceux qui sont seuls ou sont malades, et pour cuire des gâteaux pour nos voisins âgés. Diriger mon énergie vers ce qui encourage les autres m’a aidée à cesser de m’apitoyer sur mon sort. Rendre service est un moyen sûr de se remonter le moral, car on fait quelque chose pour aider les autres. Cela, en retour, nous donne le sentiment d’accomplir quelque chose d’utile et on se sent bien. Rendre service devrait faire partie intégrante de nos vies.

Quand c’est possible, nous devrions le faire, par exemple, en ayant des invités à dîner ; en étant de bons auditeurs ; en aidant un voisin avec son jardinage ; en servant de tuteur à un jeune ; en visitant des personnes âgées dans une maison de retraite ; en priant pour ceux qui souffrent ; en faisant du volontariat, etc.

7. Gardez le tableau d’ensemble divin à l’esprit Si nous sombrons dans le négativisme, ce n’est pas seulement que nous nous préoccupons de ce qui est désagréable. Cela reflète aussi le fait que nous ne pensons qu’au moment présent et à notre situation présente, qu’à ce qui nous déçoit, nous contrarie et nous inquiète sur le moment, négligeant de ce fait le plan de Dieu, Son Royaume futur, et les projets qu’Il a pour nous.

Pour être vraiment positifs, nous devons garder les yeux sur « le tableau d’ensemble ». Dieu accomplit un dessein magistral par les difficultés que nous rencontrons (lire à cet effet notre article « Par beaucoup de tribulations »). Il est notre Maître Potier ; Il nous forme afin que nous devenions comme Lui, et Il Se sert de nos épreuves pour édifier en nous l’expérience, le caractère et la sagesse nécessaires pour faire partie de Son Royaume.

La douleur que nous éprouvons est réelle, et point n’est besoin de prétendre le contraire comme le mouvement « Penser positif » le suggère. En revanche, nous devons aborder nos épreuves avec la bonne optique et essayer de voir notre situation du point de vue divin.

L’apôtre Paul a écrit : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Romains 8:18). Nos problèmes sont minimes, comparés à l’avenir qui nous est réservé dans le Royaume de Dieu.

Nous connaissons tous des revers et des déceptions. C’est inévitable. La vie n’est pas toujours facile ; elle est même cruelle parfois. Néanmoins, nous pouvons malgré tout être joyeux, optimistes et positifs si nous gardons les yeux sur Dieu, nous efforçant de pratiquer Sa ligne de vie et plaçant notre ultime espérance dans Son Royaume proche. —Becky Sweat

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