Info UNEP 01/2018

Pour les plafonneurs-cimentiers, ornemanistes, plaquistes, chapistes, rejointoyeurs, ravaleurs, staffeurs et façadiers Une édition de la Confédération Construction - Finition • Rue du Lombard 34 - 42 • 1000 Bruxelles • Afgiftekantoor Gent X

info

UNEP

JANVIER 2018 REVUE TRIMESTRIELLE

#50

mur • plafond • façade • chape

De l’amiante dans les enduits: attention!

Que signifie le niveau S flamand pour le plafonneur?

L’UNEP défend les intérêts des membres

EVENT FOR PROFESSIONALS

LE SALON DE LA CONSTRUCTION ET DE LA RÉNOVATION

INNOVATE. SHARE. INSCRIPTION GRATUITE via www.knaufdiscovery.be BUILD. CODE : PROSF18 1 & 2/02/2018 knaufdiscovery.be

WILD GALLERY

Rue du Charroi 11, 1190 Forest

SOMMAIRE

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Les élites de la construction

Le séchage des enduits

L’enduit à l’amiante

280 collègues ont été mis à l’honneur pour leurs mérites dans le secteur de la construction.

Dans les constructions neuves modernes, le processus de séchage n’a plus lieu comme avant. Cependant, un séchage adéquat est toujours essentiel pour un bon résultat final.

Faites attention lorsque vous enlever un vieil enduit: dans certains vieux bâtiments, vous pouvez trouver des enduits contenant de l’amiante!

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Préface

Service

Nouvelles du salon

par Stéphan Jamar

Les membres ont toujours une longueur d’avance

La Journée du Parachèvement a accueilli plus de 4.000 visiteurs

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CSTC Chapes fluides à base de sulfate de calcium: les chapes du futur?

Défense des intérêts

6 Epinglé

10 Construction écoénergétique

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CCTB 2022: Evolution et mises à jour

La Flandre introduit le niveau S

COMITE DIRECTEUR UNEP Président Past-Président Vice-Président Wallon Vicé-Président Flamand Secrétaire Trésorier

JAMAR Stéphan DEMUYNCK Jean-Pierre MOSTENNE Gérard VERMEULEN Vivianne HENDRIKS Henri VROMANT Nico

Président Honoraire

Rapporteur Rapporteur

AERTS Jozef ARMAND Franz RAPAILLE Roger SCHOOF Freddy SEGHERS René

info UNEP • janvier 2018

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ForumConstruction

22/02/2018

Auditorium 2000 - Heysel - Bruxelles www.bouwforumconstruction.be

La sécurité

est dans

nos gènes

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Avec le soutien de nos partenaires & sponsors

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11/01/18

14:40

Une année pleine de défis

EDITO

Chers collègues, Bien sûr, je profite de l’occasion pour vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. Je souhaite à tous mes collègues et à leurs proches une bonne année pleine de santé, car rien n’est évidemment plus important qu’une bonne santé.

2018 promet d’être une année fascinante pour le secteur de la construction. Au cours des derniers mois, beaucoup d’encre a coulé sur le ‘salaire d’appoint non imposable’ très controversé. Au moment d’écrire cet éditorial, il y a encore beaucoup d’incertitudes sur l’interprétation exacte de ce système, mais néanmoins, ce projet de loi est inquiétant.

Le gouvernement veut que les salariés, les indépendants et les pensionnés puissent gagner jusqu’à 6.000 euros par an exonérés d’impôts, avec des activités occasionnelles dans le cadre d’un travail associatif ou de prestations entre citoyens. Les détails exacts de ce système ne sont pas encore définis, mais ils seront déterminés dans les premières semaines de la nouvelle année.

Pour nous, les professionnels du bâtiment, ce salaire d’appoint non imposable n’est pas du tout une bonne nouvelle. A une époque où notre secteur subit déjà une forte pression par les charges salariales élevées, la concurrence étrangère et le travail non déclaré, nous menaçons également d’être en concurrence avec des bricoleurs qui veulent gagner de l’argent sans payer d’impôts. Espérons que nos décideurs politiques réfléchiront encore bien à cette question, car avec ce système, ils risquent d’ouvrir la boîte de Pandore.

Non seulement cette réglementation est une mauvaise nouvelle pour nous, hommes et femmes de métier, mais les clients risquent également d’en être victimes. Lorsque les travaux dans une maison sont effectués par des bricoleurs sans connaissances professionnelles ni savoir-faire, le risque est grand pour que les travaux soient mal réalisés.

Espérons que la raison l’emportera et que nos décideurs réaliseront à temps qu’un homme de métier soit toujours la meilleure garantie pour un bon résultat final à long terme!

Stéphan Jamar Président Confédération Construction - UNEP Info UNEP est sponsorisé par les entreprises suivantes :

COLOFON Royale Union Nationale des Entrepreneurs plafonneurs-cimentiers, ornemanistes, plaquistes, chapistes, rejointoyeurs, ravaleurs, staffeurs et façadiers ASBL Rue du Lombard 34-42, 1000 Bruxelles Tél.: 02/545 57 10 - Fax: 02/545 58 59 plafonneurs@confederationconstruction.be www.unep-navap.be

Nederlandse tekst op aanvraag

Editeur responsable: Filip Coveliers, UNEP Rue du Lombard 34-42, 1000 Bruxelles

Rédaction: Bram Schittecatte Tél.: 02/545 59 47 - Fax: 02/545 58 59 bram.schittecatte@confederationconstruction.be

Publicité:

Traduction technique: Anouk van den Broek

Steve Caufriez Tél.: 02/545 57 25 - 0486/58 71 91 steve.caufriez@confederationconstruction.be

anoukvdba@hotmail.com

Administration: Greta Horlait greta.horlait@confederationconstruction.be

Graphiste: Abder-Razzaaq Boujdaini abder-razzaaq.boujdaini@confederationconstruction.be

Imprimeur Graphius, Oostakker

Epinglé

Maisons intelligentes et domotique au centre de l’intérêt à Batibouw 2018 Pour de nombreux professionnels, Batibouw est le rendez-vous annuel à ne pas manquer. Cette année, le salon aura lieu du jeudi 22 février au dimanche 4 mars.

En cette ère numérique, l’influence des technologies numériques sur nos habitations augmente. C’est pourquoi, Batibouw accorde cette année une attention particulière à la domotique et aux maisons intelligentes. Les systèmes de chauffage que vous pouvez commander à distance par une application smartphone, les volets qui s’abaissent automatiquement ou l’éclairage et la musique qui suivent l’habitant lorsqu’il se déplace dans la maison. Ce ne sont là que quelques exemples de technologies déjà disponibles pour le consommateur.

D’autres nouveautés au salon sont les sections spéciales dédiées aux revêtements de sol (Walk of Floors - palais 6) et aux cheminées et poêles (Walk of Flame).

Comme tous les ans, la Confédération Construction sera à

STO publie un nouveau manuel ETICS ETICS, ou système de façade à isolation thermique extérieure avec enduit décoratif, est un système utilisé de plus en plus fréquemment. En Belgique aussi, où l’on construisait traditionnellement avec des murs creux, une attention croissante est consacrée ces dernières années à la technique et aux avantages de l’isolation de façades sur un mur simple.

ETICS est également le nom d’une association créée au sein de l’IVP, l’association professionnelle de l’industrie des vernis, peintures, mastics, encres d’imprimerie et couleurs d’art. L’association s’est notamment fixée comme but de fournir les informations nécessaires à toutes les parties impliquées dans le processus de construction afin qu’ETICS soit appliqué durablement et avec la qualité requise. A cette fin, l’association propose gratuitement un manuel à toutes les personnes intéressées.

Le manuel technique est conçu comme un fil conducteur et une directive technique générale tant pour la phase de conception que la phase d’exécution (travaux préliminaires, travaux d’isolation de façades proprement dits) ou même pour les travaux de finition. De l’attention est également consacrée à l’entretien et aux post-traitements des systèmes d’isolation extérieure de façade. Vous trouverez la version la plus récente de cet ouvrage de référence pratique sur le site web de Sto: www.sto.be

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info UNEP • janvier 2018

nouveau présente à Batibouw. Le jour de l’ouverture du salon, la Confédération organisera le 14e ForumConstruction.

Cette année, celui-ci sera dédié à la sécurité dans le secteur de la construction.

Informations pratiques: Batibouw: Lieu: Brussels Expo Journées professionnelles: 22 et 23 février Journées grand public: 24 février au 4 mars

IN MEMORIAM Jos TRÉFOIS Né à Ixelles le 12 juillet 1939, décédé à Senonchamps le 11 janvier 2018 - Rapporteur wallon au Comité Directeur de l’UNEP - Délégué à l’Assemblée Générale de l’UNEP - Président du Conseil d’Administration de la section locale Luxembourg - administrateur honoraire de la Confédération Construction Province de Luxembourg - Membre du conseil d’administration de l’IFAPME Libramont

Les campagnes 2018 de l’inspection du travail

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L’inspection du travail (Contrôle du Bien-être au travail) annonce tous les ans ses actions proactives pour l’année à venir. Ces actions sont toujours concentrées sur un ou plusieurs secteurs. En 2018, diverses actions ont été annoncées pour le secteur de la construction.

L’inspection du Contrôle du Bien-être au travail se compose de huit directions régionales. Chaque région est appelée à choisir un thème pour les campagnes d’inspection régionales. Ainsi, en 2018, l’inspection de la région d’Anvers contrôlera de manière proactive les promoteurs immobiliers sur la sécurité dans la coordination des chantiers.

Outre les campagnes régionales, il y a aussi des campagnes nationales. Dans ce contexte, l’inspection du travail et l’inspection sociale collaborent. Ces inspections ont généralement lieu dans des secteurs propices à la fraude. C’est pourquoi, lors d’inspections dans le secteur de la construction, une grande attention est accordée aux travailleurs détachés européens.

Les inspections sont menées suivant un canevas prédéterminé. Lors de chaque visite, la politique de bien-être menée par l’employeur est évaluée. Ensuite, l’approche spécifique pour chaque domaine de la loi sur le bien-être est parcourue et le thème choisi fait l’objet d’une attention plus détaillée.

L’inspecteur entreprendra des actions lors de la constatation d’anomalies ou d’infractions. Ceci peut aller du conseil oral ou écrit à l’avertissement et même à l’arrêt des activités s’il constate des infractions majeures.

En 2018, deux inspections sont annoncées dans le secteur de la construction: d’une part, la campagne sur la sécurité du travail en hauteur (cette campagne existe depuis déjà plusieurs années). D’autre part, une campagne d’inspection proactive est prévue dans le secteur des travaux de démolition.

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info UNEP • janvier 2018

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Titres honorifiques

Mise à l’honneur des Elites du Travail Le ministre du travail Kris Peeters remet les insignes honorifiques.

Le 19 novembre, des distinctions honorifiques ont été décernées à plus de 280 personnes qui se sont engagées durant des années pour le secteur de la construction.

Ces distinctions honorifiques mettent à l’honneur leur engagement et leurs mérites professionnels.

Tous les cinq ans, l’Institut royal des Elites du Travail rend hommage aux personnes qui se sont engagées pleinement pour leur métier. A la fin de l’année dernière, 280 personnes du secteur de la construction ont été récompensées pour leurs années d’efforts pour le métier. La cérémonie solennelle a eu lieu au Théâtre Saint-Michel à Etterbeek.

Or, argent et bronze Plusieurs types d’insignes ont été remis. Ceux qui avaient au moins trois ans de compétences professionnelles et d’engagement dans le secteur ont été récompensés de l’insigne de bronze de Professional, ceux qui avaient au moins dix ans d’expérience dans le

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info UNEP • janvier 2018

secteur ont reçu l’insigne d’argent de Spécialiste et 15 ans d’expérience professionnelle était requis pour obtenir l’insigne d’or d’Expert.

Lors de la cérémonie du 19 novembre, 14 personnes heureuses ont reçu une distinction honorifique en bronze et 38 une en argent. 192 Experts ont reçu leur insigne d’or des mains du ministre du travail Kris Peeters.

Outre les titres de Professionnel, Spécialiste et Expert, il y a également des titres honorifiques réservés aux professionnels nommés par leurs fédérations professionnelles. Pour devenir ‘Doyen d’honneur du Travail’, les candidats doivent avoir entre 45 et 65 ans et avoir au moins 20 ans d’expérience

dans leur métier. Ils doivent en outre personnifier les valeurs et les traditions propres à la profession et promouvoir le prestige moral et social de leur profession. 21 personnes ont reçu le collier de Doyen d’honneur du Travail et 19 personnes ont reçu le certificat de ‘Doyen d’honneur émérite du Travail’.

Cherchons des candidats Depuis quelques années, il y a eu une diminution du nombre de personnes qui s’inscrivent. Ceci est regrettable.

Willy Imbrechts, commissaire général du gouvernement à l’Institut royal des Elites du Travail, a annoncé que des efforts seront faits dans les années à venir pour mieux faire connaître l’institut. En février 2018, un événement sera organisé pour promouvoir cette initiative auprès des jeunes. L’Institut espère également éveiller l’intérêt des femmes car, à l’heure actuelle, elles ne représentent qu’une petite minorité du nombre total des candidats.

Pour plus d’informations: www.iret-kiea.be

Titres honorifiques pour des membres de l’UNEP Lors de la remise des distinctions honorifiques, plusieurs membres de l’UNEP ont été mis à l’honneur. Le président Stéphan Jamar a reçu le titre de Doyen d’honneur du Travail. Ainsi, il a été récompensé pour ses années d’engagement dans les fédérations professionnelles des plafonneurs au sein de la Confédération Construction.

Stéphan Jamar président Confédération Construction - UNEP

L’ ancien président Jean-Pierre Demuynck

Stéphan Jamar (1962) est le président actuel de la Confédération Construction - UNEP, l’association professionnelle nationale des plafonneurs, rejointoyeurs et chapistes. Il exerce cette fonction depuis 2016.

L’ancien président Jean-Pierre Demuynck a été mis à l’honneur comme Doyen d’honneur émérite du Travail. Ainsi, il suit ses prédécesseurs Jozef Aerts, Franz Armand et Roger Rapaille.

De 2001 à 2016, il était également président wallon des plafonneurs. De 1995 à aujourd’hui, il est également président des plafonneurs de Verviers.

Tout au long de sa carrière, Stéphan Jamar s’est toujours engagé pleinement pour le métier de plafonneur. Au fil des ans, il a donc siégé dans divers jurys dans le cadre de l’enseignement de la profession: Jury IFAPME – Chef d’entreprise de 1994 à 2015, Jury IFAPME - Certificat de formation de 1994 à 2015 et le Jury consortium de validation des compétences de 2009 à 2014.

Actuellement, il s’engage pleinement pour le cahier des charges type de la Wallonie CCTB 2022, pour la partie plafonnage. A ce sujet, voir aussi l’article à la page 20.

UNEP Trésorier Nico Vromant

info UNEP • janvier 2018

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Construction écoénergétique

La Flandre introduit une nouvelle La Flandre introduit cette année un nouvel indicateur pour la qualité énergétique de l’enveloppe du bâtiment pour les bâtiments neufs: le niveau S. C’est le successeur de l’ancien niveau K.

A partir de 2018, le niveau S ou ‘niveau de l’enveloppe’ remplacera le niveau K dans les exigences PEB pour les nouvelles constructions. Cette année, l’enveloppe du bâtiment d’une habitation neuve devra atteindre le niveau S31.

A partir de 2021, le niveau S baissera à S28. Bien entendu, le niveau E maximum doit également être atteint.

Un glissement La raison de l’introduction du niveau S est due au fait que l’ancien niveau K mettait trop l’accent sur les techniques et non sur la réduction des besoins énergétiques. Le niveau K ne donnait pas une image précise de la qualité de l’enveloppe du bâtiment (toiture, murs, fenêtres, ...). Il ne prenait pas en compte l’étanchéité à l’air, seulement les valeurs U, les nœuds de construction et la compacité. Ainsi, le niveau K favorisait les grands bâtiments au détriment des petits bâtiments.

Le niveau S résumé Le niveau S intègre un grand nombre d’aspects. Il comprend les besoins énergétiques que l’enveloppe du bâtiment crée pour le chauffage et le refroidissement des locaux. Le besoin en chauffage dépend de la transmission de la chaleur à travers les murs, les fenêtres et les nœuds de construction, mais aussi des pertes thermiques, car l’enveloppe du bâtiment n’est pas parfaitement étanche à l’air (la ‘ventilation’, aussi appelée ‘infiltration’ et ‘exfiltration’).

Le niveau S ne prend pas en compte la ventilation (la ‘ventilation hygiénique’ d’une installation). En principe,

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info UNEP • janvier 2018

l’enveloppe du bâtiment n’a aucune influence sur celle-ci.

L’énergie nécessaire au refroidissement dépend également de la transmission et de la ventilation, ainsi que du soleil (les ‘gains solaires’).

Au lieu de la compacité, le niveau S tient compte de l’efficacité de la forme, un indicateur de la mesure dans laquelle la zone de perte d’une unité d’habitation s’écarte de l’idéal.

Cet idéal est une sphère. Cette forme a la plus petite surface possible par rapport au volume. Par ce choix, le niveau S élimine la discrimination des petites habitations.

Autres différences importantes - Un niveau K doit être calculé pour l’ensemble du bâtiment, le niveau S est calculé par unité d’habitation. Dans un immeuble, chaque appartement doit donc atteindre un niveau S31. Les performances énergétiques inférieures d’un penthouse avec des fenêtres gigantesques étaient cachées auparavant par le niveau K de l’ensemble du bâtiment. A présent, celles-ci apparaîtront.

- Le niveau K prenait en compte les pertes thermiques vers l’extérieur et vers les espaces adjacents non chauffés (EANC). Le niveau S ajoute les pertes vers les espaces adjacents chauffés (EAC).

Mieux construire En introduisant le niveau S, la qualité de l’enveloppe du bâtiment est mise en évidence. Le nouveau niveau S indique les valeurs d’isolation et de ventilation précises de

exigence PEB: le niveau S LA CONFÉDÉRATION CONSTRUCTION TIRE LA SONNETTE D’ALARME Immédiatement après la publication du nouveau niveau S, la Confédération Construction Flamande (VCB) a tiré la sonnette d’alarme. Non seulement les niveaux S risquent d’entraîner une hausse des prix de 1 à 2% des habitations neuves, mais les nouvelles réglementations ont également été mises en vigueur beaucoup trop rapidement : S31 à partir de cette année, S28 à partir de 2021. La VCB préconise un niveau S38 plus réaliste à partir de cette année et, éventuellement, après une évaluation, S35 à partir de 2021. En plus, le secteur de la construction a également eu trop peu de temps pour se préparer à S31. Ce niveau S n’est pas seulement trop bas, mais en plus, il a également été introduit subitement. En outre, le gouvernement flamand est réticent à imposer des exigences énergétiques pour les maisons existantes. Néanmoins, ceci offrirait une excellente opportunité de réduire les émissions de CO2.

La VCB exige également une enquête approfondie pour vérifier si le niveau S atteindra les objectifs visés.

L’économie d’énergie réalisée dépasse-t-elle réellement l’énergie supplémentaire nécessaire à la production de nouveaux matériaux d’isolation? La fédération professionnelle des vitriers, la Confédération Construction – Entrepreneurs de Vitrage, n’est pas du tout d’accord avec ce nouveau règlement. La fédération regrette qu’elle n’ait pas été entendue lors de la mise au point du nouveau niveau S. De plus, la tendance vers des fenêtres plus petites n’est pas une bonne évolution pour les habitants des maisons.

l’enveloppe du bâtiment (murs, fenêtres, toiture, ...). Les installations économes et les énergies renouvelables restent importantes pour atteindre un niveau E bas. Néanmoins, compenser une enveloppe de bâtiment non optimale par des installations est très difficile.

Les conséquences? La conception d’habitations neuves doit dès le départ tenir compte des exigences fixées par S31. Le gouvernement flamand déclare que l’efficacité de la forme et la relation entre la superficie de verre et de sol sont d’une importance fondamentale. Si le client souhaite vraiment des grandes fenêtres, le triple vitrage s’impose.

Selon le gouvernement, l’étanchéité à l’air est le troisième facteur crucial. Les entrepreneurs qui effectuent des travaux sur l’enveloppe du bâtiment ne peuvent donc plus se permettre d’être négligeant. Un test d’étanchéité à l’air sera nécessaire pour un niveau S suffisamment bas.

Que se passe-t-il en cas d’infractions?

Si l’exigence du niveau S n’est pas satisfaite, cela peut entraîner une amende pour l’assujetti de la déclaration de l’unité de logement. L’amende est de 1,5 euro par écart de 1 kWh. Si le rapporteur ne rapporte pas objectivement le niveau S dans le logiciel PEB, cela peut mener à une amende pour le rapporteur.

Quel rôle cela jouera-t-il pour le plafonneur?

Le nouveau niveau S donne les valeurs d’isolation et de ventilation précises de l’enveloppe d’un bâtiment (murs, fenêtres, toit, ...). Plusieurs facteurs influencent le niveau S: plus d’isolation, une forme géométrique plus efficace de la maison, moins de verre, ....

L’ application d’un système d’enduit sur isolation extérieure (ETICS) permet d’éviter ou de limiter la perte d’énergie à travers les murs et les nœuds de construction qui s’y rapportent. Et puisque le niveau S met l’accent sur une bonne isolation de l’enveloppe du bâtiment, le système ETICS est donc un moyen pratique d’atteindre un niveau S plus favorable.

En plus du niveau S, la valeur U-max pour l’isolation (ultérieure) de parois délimitant le volume protégé est conservé: 0,24 W/m²K (voir tableau).

Par exemple: si la valeur U-max d’un bâtiment est atteinte, mais que le niveau S n’est pas satisfaisant, alors l’isolation de façade peut être épaissie. Cela aura alors une influence positive sur le niveau S. En considérant la nouvelle réglementation, l’isolation est généralement un investissement plus intéressant que d’ajuster les techniques.

Exigences de la qualité de l’enveloppe

Bâtiments résidentiels

Bâtiments non résidentiels

Industrie

Avant 2018

Niveau K Valeurs U maximales Besoin d’énergie net pour le chauffage

Niveau K Valeurs U maximales

Niveau K Valeurs U maximales

A partir de 2018

S 31 Valeurs U maximales

Valeurs U maximales

Niveau K Valeurs U maximales info UNEP • janvier 2018

Épinglé

Découvrez les avantages sur confederationconstruction.be

Les membres de la Confédération Construction ont toujours une longueur d’avance!

Chaque année, de nombreuses nouvelles règles et lois entrent en vigueur et donc aussi cette année. Les membres de la Confédération Construction se trouvent au premier rang, car ils sont les premiers à être informés sur les changements ou nouveautés par courrier ou courriel.

Travail et relations sociales Délais de préavis plus longs pour les ouvriers de la construction Jusqu’à présent, la majorité des ouvriers de la construction avaient des délais de préavis plus courts que les ouvriers d’autres secteurs. Depuis le 1er janvier, ce régime dérogatoire a néanmoins été aboli. Les ouvriers de la construction, engagés à partir du 1er janvier 2014, relèveront alors directement du régime général, qui ne fait pas de distinction entre ouvriers et employés. Ainsi, les délais de préavis seront considérablement rallongés.

En ce qui concerne les ouvriers de la construction engagés avant 2014, un régime transitoire s’appliquera à partir de 2018. Celui-ci s’appuie en partie sur les délais de préavis plus courts qui étaient en vigueur avant 2014. Sur www.confederationconstruction.be, vous trouverez un outil gratuit pour calculer le délai de préavis.

Réduction spécifique des charges pour la construction A partir de 2018, le secteur de la construction bénéficiera de la réduction supplémentaire des charges sociales pour laquelle la Confédération a plaidé pendant des années auprès du gouvernement. Vous pouvez lire les détails à ce sujet dans la revue des membres Construction.

Indépendants: une période de carence plus courte Jusqu’à présent, les indépendants ne bénéficiaient d’aucune indemnité

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info UNEP • janvier 2018

durant le premier mois d’incapacité de travail. A partir du 1er janvier 2018, cette période de carence sera réduite à quatorze jours. Les indépendants en incapacité de travail recevront donc plus rapidement une indemnité. Néanmoins, la différence avec les employés reste importante. Pour ces derniers, il n’y a pas de période de carence. Dès le premier jour de leur incapacité, ils ont droit à un salaire garanti, payé par l’employeur.

Diminution des cotisations sociales – Tax-shift Au 1er janvier 2018, le tarif des cotisations ONSS de base a diminué de 30% à 25%. Cela est une conséquence du tax-shift. D’autre part, la réduction structurelle de cotisations disparaîtra.

Cependant, ceci sera toujours intéressant pour les entreprises de construction, car la réduction des cotisations pour les bas salaires sera relevée.

Fiscalité

Impôt des sociétés En 2018, un nouvel impôt des sociétés sera lancé. Le taux de base passera de 33% à 29%, mais il y a beaucoup d’autres modifications. Vous pouvez retrouver les principaux changements dans la revue des membres Construction.

Juridique

Protection des données personnelles Le 25 mai 2018, le GDPR entrera en vigueur dans toute l’UE, un règlement européen sur la protection des données personnelles. Celui-ci sera plus exigeant que la loi actuelle sur la protection de la

vie privée et obligera les entreprises de construction à traiter différemment les données personnelles qu’elles utilisent.

Assurance responsabilité décennale Chaque entrepreneur est responsable durant 10 ans des défauts qui pourraient compromettre la stabilité et/ou la solidité du bâtiment. A partir du 1er juillet 2018, une nouveauté sera ajoutée: la loi du 31 mai 2017 oblige l’entrepreneur à assurer la responsabilité décennale du gros œuvre fermé de bâtiments destinés à l’habitation, pour lesquels un permis d’urbanisme est obligatoire.

Toutes ces nouveautés, ainsi que de nombreuses autres modifications, sont commentées en détail dans l’édition décembre/janvier de la revue des membres Construction

prélèvement d’un échantillon. Surtout pas pour les inventaires d’amiante qui ne servent qu’à l’usage normal d’un bâtiment.

L’enduit à l’amiante: peu connu et donc souvent oublié Un article surprenant dans les journaux fin novembre: l’inventaire de l’amiante des bâtiments publics de la ville de Gand est incomplet. Divers bâtiments publics présentant des enduits à l’amiante ont été oubliés lors de l’établissement de l’inventaire. Et cela arrive plus souvent.

Sven De Mulder, responsable de projet de la politique de l’amiante de la Société publique des Déchets pour la Région Flamande (OVAM) n’est pas surpris par la nouvelle. “Ce n’est pas la première fois que les enduits contenant de l’amiante sont oubliés lors de l’établissement des inventaires d’amiante.

Ce n’est que depuis quelques années que les auditeurs d’inventaire de l’amiante y accordent plus systématiquement de l’attention. Pourtant, ce type d’enduit est souvent présent dans les immeubles de grande hauteur ou les bâtiments publics, tels que les hôpitaux. Des années ‘60 au début des années ‘80, ce produit était utilisé régulièrement. Il s’agit généralement d’une fine couche de finition d’enduit de plâtre auquel des fibres d’amiante ont été ajoutées pour conférer plus de structure à l’enduit. Bien qu’il arrive aussi que toute la couche d’enduit contienne de l’amiante. À l’œil nu, vous ne pouvez pas voir de différence avec d’autres types d’enduits, c’est pourquoi cela passe souvent inaperçu. Parce que le liant est un plâtre à liaison modérée, il appartient aux applications d’amiante friable. Heureusement, il contient généralement très peu de fibres d’amiante, contrairement à la plupart des autres applications

d’amiante friable. L’éviter ne signifie pas nécessairement un risque pour l’utilisation du bâtiment. Une couche de peinture ou de papier peint offre également une couche de protection supplémentaire. Néanmoins, ce type d’enduit n’est pas inoffensif. Lorsqu’en cas de rénovation ou de démolition, vous enlevez l’enduit d’une manière qui cause beaucoup de poussières, les fibres d’amiante peuvent se répandre dans l’air en hautes concentrations.

C’est pourquoi, l’enlèvement sélectif d’enduits à base d’amiante doit avoir lieu par des spécialistes reconnus dans une zone hermétique”.

Invisible Puisque visuellement il est à peine possible de distinguer l’enduit à l’amiante d’enduits ordinaires, il est parfois oublié lors de l’établissement des inventaires d’amiante.

Sven De Mulder: “La seule manière pour déterminer si un enduit contient de l’amiante est de prélever des échantillons et de les faire examiner dans un laboratoire d’amiante reconnu. Mais comme il s’agit d’un enduit décoratif, les propriétaires ne sont pas tellement disposés à percer des trous pour le

Avant d’entamer des travaux de démolition, vous devez systématiquement prélever des échantillons. De plus, vous ne trouvez pas ce type d’enduit partout, même pas dans un même bâtiment, plafond ou mur. Il arrive souvent qu’il n’ait pas été utilisé initialement lors de la construction, mais bien plus tard lors de réparations ou de rénovations locales. Ainsi, il devient difficile d’évaluer où vous pouvez trouver ce produit. L’utilisation de l’enduit à l’amiante peut également être très spécifique à une région, par exemple lorsqu’un entrepreneur local mélangeait systématiquement des fibres d’amiante dans l’enduit au plâtre. Etant donné que cela ne fait que quelques années que l’enduit est pris plus systématiquement en compte dans les inventaires de l’amiante et que l’on ne réalise que rarement, voire jamais, des inventaires d’amiante pour les maisons privées, nous n’avons que très peu d’informations à ce sujet.”

Pas un cas à part L’enduit à l’amiante n’est pas la seule source d’amiante qui est souvent oubliée. “Nous le constatons aussi régulièrement pour, par exemple, des applications d’amiante moins connues, telles que dans les sous-planchers en vinyle, les dalles de plafond suspendu ou les lambris à l’aspect bois. Cela nécessite de l’expertise pour reconnaître les plus de 3500 différentes applications d’amiante. Malheureusement, il n’y a aucune agréation pour l’établissement des inventaires d’amiante. Les bricoleurs privés ou les professionnels qui travaillent avec ces produits ne savent alors pas qu’ils contiennent de l’amiante, avec toutes les conséquences qui s’en suivent”, explique Sven De Mulder.

Des questions sur l’amiante dans de l’enduit?

Ligne d’infos OVAM T: 015 284 284 info UNEP • janvier 2017

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Enduit

La construction moderne rend le processus de séchage plus difficile Des bâtiments passifs parfaitement étanches à l’air, des fenêtres qui ne s’ouvrent pas, ... dans les constructions neuves modernes, il devient de plus en plus difficile de bien faire sécher l’enduit intérieur. Souvent, un système de ventilation a été installé, mais lorsque le plafonneur arrive sur le chantier, il n’est généralement pas encore opérationnel. Comment gérer ces problèmes?

Commençons par quelques chiffres: le gâchage d’un enduit au plâtre nécessite environ 500 litres d’eau par m³ de mortier, dont seulement 30% sont liés chimiquement. Cela signifie qu’un enduit (épaisseur moyenne de 10 mm) dans une pièce dont les murs et les plafonds ont une superficie de 100 m² contient environ 500 litres d’eau, dont 350 litres devront s’évaporer durant le processus de séchage.

moisissures à la surface de l’enduit. De la corrosion des profilés métalliques incorporés dans la couche d’enduit peut également apparaître. En ce qui concerne les couches de parachèvement, des cloques peuvent se former et lorsque l’enduit est recouvert trop rapidement d’une finition, il peut y avoir une perte de cohésion ou d’adhérence.

Mais lorsque l’enduit est appliqué sur une maçonnerie récemment mise en œuvre, il est possible que le support contienne également encore une importante quantité d’humidité de construction (eau de gâchage du mortier, humidification due aux intempéries, ...). Un bon séchage est donc crucial, sinon des centaines de litres d’humidité excessive pourront causer beaucoup de problèmes.

Une chose est claire: un bon séchage peut éviter beaucoup de problèmes.

En été, il suffit de bien ventiler les locaux. Il suffit généralement d’ouvrir les fenêtres des différentes façades de l’immeuble en position oscillante.

En hiver en revanche, le processus de séchage est beaucoup plus complexe.

Les basses températures ralentissent considérablement le séchage. Dans ce cas, un déshumidificateur de chantier est une bonne solution. Dans les pièces sans fenêtres (par ex. les toilettes), ceci peut également être utile en été.

Corrosion, moisissures et formation de cloques Lorsque l’enduit reste humide trop longtemps ou s’il n’est pas complètement sec, divers dégâts peuvent se produire. Un problème fréquemment rencontré est le développement de

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La ventilation et le séchage

Séchage plus difficile dans un bâtiment moderne De plus en plus de bâtiments sont équipés de systèmes de ventilation

mécanique (par ex. des immeubles de bureaux, mais aussi des maisons passives avec un système de ventilation équilibré, ...) et de la menuiserie fixe. Si ce système de ventilation est opérationnel au moment où le plafonneur met en œuvre l’enduit, cela peut contribuer au processus de séchage. Si, cependant, le système de ventilation n’est pas encore opérationnel, cela pose souvent un problème supplémentaire pour le séchage. Plus particulièrement lorsque les fenêtres ne s’ouvrent pas.

En plus, en tant que plafonneur vous n’avez souvent aucun contrôle sur ce qui se passe après l’achèvement des travaux. Vous ne serez pas présent

pour vérifier si le client suit attentivement toutes les instructions pour le séchage, tandis qu’un séchage correct est toujours un élément essentiel pour un bon résultat final de votre travail.

Une situation ennuyeuse.

La Note d’Information Technique n° 201 ‘Les enduits intérieurs. 2e partie:

verte durant le processus de séchage?

Est-il possible de déjà faire fonctionner l’installation de ventilation mécanique lors de la mise en œuvre de l’enduit?

Ces choses peuvent faire une énorme différence. Il peut également être utile de faire des accords préalables clairs sur les déshumidificateurs nécessaires: qui prendra les frais à sa charge, qui videra régulièrement le réservoir de collecte d’eau, ...

Afin d’éviter les litiges, l’UNEP a rédigé une clause que les plafonneurs peuvent inclure dans leurs conditions contractuelles générales: “Exécution des travaux.”

Conformément à la Note d’Information Technique n° 201 “Les enduits intérieurs” du CSTC, il incombe au client ou à l’architecte de prévoir les conditions optimales dans lesquelles le séchage des enduits intérieurs doit avoir lieu.

Plus particulièrement, l’entrepreneur doit pouvoir bénéficier d’ équipements de ventilation adéquats pendant les travaux ou, à défaut, de déshumidificateurs et d’appareils de chauffage, aux frais du client. A cet égard, l’entrepreneur est seulement responsable de l’utilisation correcte de ceux-ci pendant l’exécution de ses travaux. Les dégâts (moisissures, cloques, perte d’adhérence, …) dus à l’exposition des enduits réalisés à un environnement humide après l’exécution des travaux relèvent de la responsabilité du client ou de l’architecte.”

mise en œuvre’ précise que pendant les travaux, la ventilation des locaux au sein desquels les enduits sont appliqués incombe à l’entrepreneur-plafonneur.

Une fois les travaux d’enduisage terminés, il appartient au donneur d’ordre de veiller à ce que la ventilation soit assurée dans les locaux concernés.

Les bons accords font des bons amis Généralement, il est utile de faire de bons accords préalables avec le client et les autres entrepreneurs concernés.

Est-il possible de prévoir au moins une fenêtre par pièce qui puisse être ou-

la javel. Bien entendu, cela n’est pas du ressort du plafonneur et ne fait pas partie des travaux de préparation ‘normaux’ à prévoir par le peintre. Cependant, ils doivent informer le client des mesures nécessaires à prendre pour assurer un séchage adéquat.

En ce qui concerne la corrosion des profilés métalliques (et plus particulièrement ceux en acier galvanisé) incorporés dans l’enduit (cornières d’angle, profilés d’arrêt, guides de dressage, …), il convient de tenir compte du fait que le revêtement de zinc destiné à protéger l’acier sous-jacent doit, selon la NIT n° 199 et la norme NBN EN 13168-1, avoir une masse surfacique d’au moins 275 g/m², ce qui correspond à une épaisseur minimale par face de 20 µm. Une épaisseur aussi faible ne peut donc garantir une protection que durant une période d’humidification réduite.

Cet article a été rédigé en collaboration avec le CSTC

En incluant cette clausule dans les contrats, vous définissez clairement les obligations des différentes parties et vous vous protégez contre des plaintes sur d’éventuels dégâts dus à un séchage insuffisant.

Et si…

Mais que faire lorsque les choses vont mal et que des problèmes d’humidité surviennent?

Lorsque des moisissures apparaissent sur un enduit qui a été exposé pendant longtemps à un environnement humide, alors il fait soigneusement nettoyer celui-ci avec de l’eau et de info UNEP • janvuer 2018

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CSTC

Journée du Parachèvement

Chapes fluides à base de sulfate de calcium : les chapes du futur?

Bien que les chapes fluides à base de sulfate de calcium – également appelées chapes à l’anhydrite – soient disponibles sur le marché belge depuis de nombreuses années, celles-ci sont encore peu courantes sur les chantiers. L’objectif de cet article est d’apporter à l’entrepreneur en revêtements de sols des informations relatives aux propriétés de ce type de chapes.

Avantages des chapes à base de sulfate de calcium La mise en œuvre de chapes à base de sulfate de calcium présente de nombreux avantages. Celles-ci sont en effet carac- térisées par une résistance mécanique élevée, elles sont de qualité homogène et ne sont (presque) pas sensibles au retrait (voir Infofiche 58).

De plus, leur qualité s’est considérablement améliorée au cours des dernières années. Il convient néanmoins de tenir compte des mouve- ments thermiques dus aux variations de température. Par ailleurs, l’application de la chape fluide se faisant debout, elle est moins éprouvante et peut être terminée plus rapidement. Le support doit néanmoins être préparé avec soin : toutes les ouvertures et trémies diverses (cage d’escalier, gaines techniques, …) doivent être rendues étanches pour éviter les fuites. En cas de pose sur membrane, les bandes doivent être assemblées au moyen de rubans adhésifs, afin d’assurer l’étanchéité à l’eau.

Lorsqu’elles sont réalisées dans les règles de l’art, la plupart des chapes à base de sulfate de calcium aujourd’hui disponibles en Belgique ne forment plus de pellicule de laitance à la surface. Il n’est donc plus nécessaire de les poncer

Résistance mécanique élevée Les Notes d’information technique

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Mise en œuvre d’une chape à base de sulfate de calcium.

189 et 193 relatives aux chapes prescrivent une résistance mécanique minimale de 8 N/mm². Elles ne posent cepen- dant aucune exigence concernant la résistance en flexion et la cohésion de surface.

Les mortiers de chape à base de ciment bien compactés et appliqués à la main ont généralement une résistance en flexion de l’ordre de 1 à 2 N/mm² et une cohésion de surface comprise entre 0,5 et 1 N/mm². Moyennant un bon compactage et une quantité de ciment de 200 à 250 kg par m³ de sable, ces chapes répondent à l’exigence minimale de 8 N/mm² relative à la résistance en compression. Il ressort de

la littérature et des essais récemment menés par le CSTC et l’université de Gand que les chapes fluides à base de sulfate de calcium présentent généralement une résistance en compression entre 20 et 30 N/mm², une résistance en flexion entre 4 et 8 N/mm² et une cohésion de surface entre 1 et 1,8 N/ mm². Les pro- priétés mécaniques des chapes fluides sont donc sensiblement plus élevées que celles des chapes à base de ciment traditionnelles appliquées à la main, technique la plus fréquente en Belgique.

Le compactage influence fortement la résistance finale des chapes tradition-

Epaisseur de chape exigée selon les normes DIN 18560 et NEN 2742.

nelles alors que, concernant les chapes fluides, il n’est pas vraiment question de compactage, mais plutôt de désaération à l’aide d’une lissarde ou lisseuse à béton, ce qui influence moins la résistance finale. Cette phase est toutefois nécessaire, car bien que les chapes fluides soient souvent décrites comme autonivelantes, elles ne le sont pas…

La résistance mécanique élevée et, en particulier, la cohésion de surface des chapes fluides de ce type en font les supports les plus appropriés pour l’application d’un revêtement de sol résineux ou collé tel que le parquet, le PVC ou le linoléum. Dans la révision de la NIT 218 consacrée aux parquets, il est en effet demandé que la cohésion de surface soit de 0,8 N/mm². Quant à la révision de la NIT 216 consacrée aux applications industrielles et désormais résidentielles également, des sols rési- neux, elle exige au minimum une résis- tance en compression de 20 N/ mm² et une cohésion de surface de 1 N/mm².

Epaisseurs à mettre en œuvre pour les chapes flottantes Depuis quelques années, en Allemagne et aux Pays-Bas, les épaisseurs pres- crites pour les chapes flottantes sont fonction de leur résistance en flexion, tel que l’établissent les normes DIN 18560 et NEN 2742 (voir tableau ci-dessous). Plus la résistance en flexion du matériau de la chape augmente, plus l’épaisseur de la chape diminue. Etant donné que la résistance en flexion des chapes fluides à base de sulfate de calcium est élevée, celles-ci

peuvent, pour une même appli- cation, être mises en œuvre avec des épaisseurs moins importantes que lors- qu’il s’agit de chapes traditionnelles.

La NIT 189 formule certaines recomman- dations relatives à l’épaisseur minimale des chapes en fonction de leur liant et de leur type (adhérente, non adhérente, flottante ou pour sol chauffant). Dans la NIT 193, l’épaisseur des chapes flot- tantes dépend de la compressibilité de l’isolant. Les recommandations issues des normes allemande et néerlandaise rejoignent celles de la NIT 193. Le rap- port entre l’épaisseur à mettre en œuvre et la résistance en flexion du matériau de la chape à proprement parler n’appa- raît toutefois pas dans les NIT précitées.

Sensibilité à l’humidité Par nature, les chapes fluides à base de sulfate de calcium sont plus sensibles à l’humidité que les chapes à base de ciment. Si les travaux de parachèvement de la chape fluide sont effectués trop tôt ou si celle-ci est à nouveau humidifiée après ces travaux (humidité ascensionnelle, humidité de construction ou infiltrations, par exemple), le risque de rencontrer des problèmes d’adhérence du revêtement de sol est particulièrement élevé. Le taux d’humidité résiduelle de la chape, mesuré au moyen d’une bombe à carbure, doit dès lors être inférieur à des valeurs seuils bien spécifiques pour que l’on puisse procéder aux travaux de parachèvement. Il faut également veiller à ce que la chape reste sèche une fois les mesures effectuées. Les valeurs seuils

varient en fonction du type de matériau de parachèvement.

Si l’on utilise une colle à carrelage à base de ciment pour poser des carreaux céramiques sur une chape fluide à base de sulfate de calcium, il convient tout d’abord d’appliquer un primaire adé- quat. Ceci permet de réduire fortement le risque de formation d’ettringite (sel expansif qui se développe à l’inter- face de la chape et de la couche de mortier-colle) et les problèmes d’adhé- rence qui en résultent.

Les colles à car- relage à base de plâtre constituent une bonne alternative aux mortiers-colles. En effet, ces matériaux étant tous deux constitués de plâtre, ils sont davan- tage compatibles entre eux. Il ne faut dès lors pas appliquer de primaire et, d’après les prescriptions des fabricants de colles, le taux d’humidité résiduelle de la chape avant la pose peut généra- lement être un peu plus élevé que les valeurs seuils figurant actuellement dans la NIT 237 (plus précisément 1 % au lieu de 0,5 %). La fiche technique de la colle à carrelage doit pouvoir renseigner sur ce dernier point.

T. Vangheel, ir., chef adjoint du laboratoire Matériaux de gros œuvre et de parachèvement, CSTC Source: CSTC-Contact 2017/4

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Nouvelles du salon

La 10 Journée du Parachèvement a accueilli plus de 4.000 professionnels de la construction e

Rien que des visages satisfaits à la dixième édition de la Journée du Parachèvement, le plus grand salon professionnel du secteur de la construction en Belgique. L’édition 2017 était une édition record: le nombre de visiteurs et le nombre d’exposants ont atteint des sommets.

Année après année, la Journée du Parachèvement se fonde sur le succès des éditions précédentes. Cette année, l’offre était plus grande que jamais. Dans trois grands halls et deux énormes chapiteaux, représentant une superficie d’exposition de 9300 m², plus de 140 exposants ont présenté les dernières tendances en matière de techniques et de matériaux de finition. 4 600 professionnels de la construction ont profité de cette occasion pour mettre à jour leurs connaissances sur les produits et les matériaux.

La Journée du Parachèvement veut aussi être un véritable salon événementiel. Et ce ne sont pas des paroles en l’air! Dans cette tente de démonstration, les visiteurs ont pu assister à de nombreuses démonstrations de produits de construction, de colles pour parquet et des matériaux les plus récents pour la finition intérieure. Les spectateurs étaient fascinés et ont posé d’innombrables questions aux exposants.

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Une visite de salon bourguignonne De même que les années précédentes, la restauration gratuite a également connu beaucoup de succès. Surtout les hamburgers cuits sur place étaient très populaires. Après la visite du salon, de nombreux visiteurs sont restés encore longtemps à discuter avec leurs collègues et amis à un des nombreux stands de nourriture et de boissons, car en plus d’un salon événementiel, la Journée du Parachèvement est aussi une excellente occasion pour réseauter et établir des contacts avec les gens du secteur.

Save the date La prochaine édition de la Journée du Parachèvement aura lieu le mardi 27 novembre 2018. Le lieu de rendez-vous sera à nouveau le Brussels Kart Expo au Grand-Bigard.

Les organisateurs, la Confédération Construction Finition et BEWAP, l’association professionnelle des entreprises de parachèvement, espèrent vous accueillir à nouveau! www.journeeduparachevement.be

LA JOURNÉE DE LA PIERRE NATURELLE A ATTIRÉ BEAUCOUP DE MONDE La plus grande nouveauté à la Journée du Parachèvement cette année était une nouvelle tente entièrement dédiée à la pierre naturelle.

Tous les visiteurs devaient traverser cette tente pour accéder au bâtiment principal. A l’intérieur, une dizaine d’exposants ont montré différentes possibilités pour utiliser la pierre naturelle dans la construction.

Plusieurs démonstrations ont été données au cours de la journée et celles-ci ont suscité un grand intérêt.

Une énorme machine CNC pour couper la pierre naturelle, le travail artisanal de la pierre avec un marteau et ciseau et la finition d’une pierre polie avec de la feuille d’or ont attiré énormément d’attention.

L’organisateur Patrick Noé de la Fédération des Entrepreneurs de la Pierre Naturelle (cluster entreprises complémentaires) était très satisfait: “Cette nouvelle initiative nous a permis de montrer à des milliers de visiteurs, artisans, prescripteurs et architectes que la pierre naturelle est toujours un matériau de construction contemporain à part entière. Des architectures sobres hypermodernes ou des finitions artisanales traditionnelles, avec de la pierre naturelle, tout est possible et ce matériau confère une immense valeur ajoutée au projet de construction! Nous n’avons eu que des réactions positives, tant de la part des visiteurs que des exposants. Nous aimerions continuer sur cet élan et faire de la “Journée de la Pierre naturelle” une tradition annuelle.

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Défense des intérêts

CCTB 2022 : Evolution et mises à jour En octobre 2007, lors du Comité permanent de concertation de la construction, la CCW propose la création d’un cahier des charges type pour les bâtiments. Subventionné par la Région wallonne et soutenus par de multiples partenaires publics et privés, le projet aboutit en une première publication en 2014. Le Cahier des Charges Type 2022, communément appelé CCTB, vise à devenir la référence en matière de constructions et/ou rénovations de bâtiments en Wallonie à l’instar du Qualiroutes pour la voirie. Véritable bénéfice pour les entreprises de la construction, il constitue une base unique pour les cahiers spéciaux des charges, documents essentiels des marchés. Le CCTB offre une bibliothèque précise de réglementations administratives et de spécificités techniques ainsi que de références normatives.

Il est important de mentionner que l’utilisation du CCTB est soutenue voire obligatoire pour les marchés publics subsidiés ou relevant à 50% de certains adjudicateurs (SPW – FWB - SWL ). Dès lors, l’intérêt et l’implication dans cet ouvrage soulignent une position stratégique essentielle.

Outil évolutif, ses travaux sont encadrés par un Comité de Suivi afin d’assurer une élaboration optimale des différentes mises à jour. Des groupes de travail - GTs, pilotés par la Région Wallonne en collaboration avec le secteur privé, œuvrent dans une optique commune pour offrir un outil le plus professionnel, neutre et complet possible. Ils sont composés de représentants publics comme le GW, le SPW, la SWL, la FWB ; et privés comme des entrepreneurs, des architectes, des fabricants de matériaux,…

En voici sa composition :

La CCW y joue un rôle primordial par la présence de diverses Fédérations de métier ainsi que ses différents experts dans les groupes de travail et comité de suivi.

ADMINISTRATIEVE CLAUSULES: Tome A : Clauses Administratives

TECHNISCHE CLAUSULES: Tome 0 : Entreprise / Chantier Tome 1 : Terrassements / Fondations Tome 2 : Eléments de structure Tome 3 : Travaux de toiture Tome 4 : Fermetures / Finitions extérieures Tome 5 : Fermetures / Finitions intérieures Tome 6 : HVAC – sanitaires Tome 7 : Electricité Tome 8 : Travaux de peinture / Traitements de surface Tome 9 : Abords

NORMES DE RÉFÉRENCES CDR : Catalogue des documents de référence

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En août 2017, une version 01.04 voyait le jour avec une mise à jour importante de la classification (et contenu lié) des tomes techniques ainsi qu’ une révision normative.

Début 2018, une version 01.05, comprendra la mise à jour des clauses administratives (Tome A) au regard de la nouvelle règlementation marchés publics.

Le travail reste néanmoins conséquent et l’implication des différents membres essentielle pour la pérennité de l’outil.

En parallèle aux travaux des différents groupes de travail, un marché de service a été établi par le SPW pour la rédaction de contenu de 200 articles, choisis en fonction des priorités définies par GTs Techniques. Ainsi, une prochaine publication 01.06 est prévue pour fin d‘année 2018 voire début 2019 et sera suivie, dans les meilleurs délais, par une mise à jour annuelle.

Ces différentes éditions marquent l’intérêt toujours présent

PA R T I C I P E Z LE 06.05.2018

une initiative de la

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Défense des intérêts

des acteurs de disposer d’un outil des plus performants pour le secteur. Entièrement informatisé, en pleine ère de la digitalisation, il s’inscrit déjà dans des réflexions voire même des utilisations avec le BIM en alliant un objet à un élément du cahier des charges.

Perspectives Tome 5 - Travaux du Groupe de Travail Depuis sa création, les entrepreneurs de la construction se sont investis dans les travaux des différents GT. En ce qui concerne plus spécifiquement le Tome 5 – Fermetures- Finitions intérieures, le travail en cours porte sur un restructuration de sa classification afin de tenir compte au plus juste des réalités de terrain ainsi que des innovations possibles.

Voici néanmoins en préambule, quelques futurs changements, parmi tant d’autres dans le Cahier des Charges Type 2022, validés par le Groupe de Travail Tome 5 ; à vérifier dans les prochaines versions de ce Cahier Des Charges Type 2022, communément appelé CCTB. 1. Avoir un point d’eau sur chantier 2. Avoir un point électrique sur chantier 3. Avoir un chantier fermé : tous les châssis extérieurs de fenêtres ou de portes placés 4. Ne plus avoir des mètres carrés TOUT COMPRIS au niveau du mesurage : à savoir dissocier le prix d’un m² de plafonnage du prix des primer , treillis de renfort, et autres préparations éventuelles ; ces dernières étant reprises dans de nouveaux articles créés à cet effet.

5. Éliminer le terme PRET A PEINDRE DE TOUS LES DOCUMENTS.

Ces différents points ont pour but d’éclaircir les remises de prix, les éventuels suppléments et le rôle de chacun lors du chantier.

Les futures modifications acceptées par le Groupe de Travail Tome 5 seront communiquées dans les prochaines éditions du bulletin info UNEP. L’implication des entreprises est saluée et capitale afin d’élaborer un outil des plus performants au service des différentes entités.

Liens utiles Vous pouvez consulter et/ou télécharger gratuitement le CCTB sur le site http://batiments.wallonie.be/home.html.

Un « Helpdesk Entrepreneur » est également à disposition à l’adresse infoCCTentrepreneurs@ccw.be.

Pour toutes informations complémentaires : - Virginie Richiuso - virginie.richiuso@confederationconstruction.be (clauses administratives) - Mélanie Léonard - melanie.leonard@ccw.be (clauses techniques)

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info UNEP • janvier 2018

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