Bulletin #7 Aout-Sept 2018

Juillet-Août 2018 No 7

Installation de Monsieur Wencesclass Lambert nouveau chef de poste au Consulat de Higüey

Stage: L’Ambassade booste la carrière des étudiants haitiens en RD

La Télévision Nationale d’Haïti apporte “HAÏTI” en République Dominicaine

Les “Jeudis de l’Ambassade” s’ouvrent aux cadres diplomatiques et aux étudiants

1 Ambassade d’Haïti R.D

2018 PUBLICATION GRATUITE de l’Ambassade d’Haïti en RépubliqueJuillet-Août Dominicaine

Agenda culturel de l’Ambassade

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SEPT-OCT 2018

Photos couverture: Plésius Junior LOUIS

Suivez nous: ambassade.dhaiti

25 octobre

sibilisation Journée de sen à l’Ambassade !” sein, parlons-en “ Le cancer du entée par le conférence prés écatrel Dr Mirville D 3h00 P.M

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Propriété de l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine Publication mensuelle #33 C/ Juan Sánchez Ramirez, zona Universitaria P.O. Box 463, Sto Dgo Tel: (809) 686 7115 e-mail: communicationambassadehaitird@gmail.com

Supervision

Miousemine Célestin MYRTHIL Djinah THOMAS Conception / Coordination Plésius Junior LOUIS

Collaboration

Photographie

Décatrel Mirville

Plésius Junior LOUIS

Smith Glaude

Manuel Peña

Marie Claire Kernizan Section juridique et migrants Section commerciale Jephtey Lamy

Heures d’ouverture de l’Ambassade et des Consulats 9h AM- 4 h PM Du lundi au vendredi 2

Ambassade d’Haïti R.D

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Éditorial une priorité dans notre agenda, car nous croyons en ses richesses sous exploitées pour démystifier certains tabous relatifs à notre image et affirmer notre identité de peuple libre et indépendant.

Miousemine Célestin Myrthil Chargé d’Affaires a. i.

Ambassade d’Haïti en République Dominicaine

Comme pour rester connecter à notre culture, et promouvoir le pays sur la scène internationale le Directeur de la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) Gamall Augustin était dans nos murs dans le but de signer un contrat avec le groupe CLARO qui permettra à cette chaine publique d’être bientôt sur les petits écrans en République Dominicaine. Une ouverture immense pleine d’opportunités pour le pays qui offrira aux éventuels téléspectateurs dominicains des images non divulguées par la presse internationale, symbole de notre richesse culturelle, malheureusement méconnue.

Chers compatriotes et lecteurs,

L

’été a été pour nous à l’Ambassade d’Haïti en République dominicaine une période de formation et de profondes réflexions.

Nous avons profité des vacances pour nous rapprocher davantage des jeunes étudiants haïtiens en diplomatie en contribuant à leur formation.

Nous avons facilité l’accès aux diplomates de la mission à certains des outils modernes de capacitation d’un métier qui définitivement évolue au rythme des sociétés modernes en embrassant différentes sphères.

C’est toujours dans ce même esprit, que nous avons encouragé la participation des volontaires (diplomates et étudiants) à la première d’une série de conférences sur « La diplomatie culturelle ». Ce thème de plus en plus important fait partie de l’agenda des relations internationales et le lobbyiste guatémaltèque Marcos Herrera a été le premier en République Dominicaine à inaugurer cette causerie.

Notre pays est reconnu pour son immense potentiel culturel. De ce fait, la culture haïtienne a toujours été 3

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Nous nous sommes tournés également vers l’extérieur, pour analyser, apprendre et comprendre la réalité, les dilemmes, les enjeux géostratégiques et politiques d’autres peuples avec qui nous entretenons des relations diplomatiques.

L’Ambassadeur d’Israël accrédité en République Dominicaine et en Haïti, Son Excellence Monsieur Daniel Saban a initié, avant son départ définitif du pays, le cycle des causeries au siège de cette mission diplomatique.

L’objectif de l’initiative est d’établir un lien étroit entre les Ambassadeurs non résidents en Haïti, installés en République Dominicaine, les diplomates et la communauté haïtienne.

Ils ont répondu favorablement à notre requête sachant qu’une telle occasion les aidera à découvrir Haïti sous différents aspects. Le premier jeudi mensuel de l’Ambassade a été un succès, si l’on considère l’engouement de ces Chefs de Mission à y participer.

À côté de ces activités didactiques, nous n’avons pas négligé nos engagements sociaux, notre rôle d’accompagnement, nos fonctions de défense des intérêts de nos ressortis

sants, de promotion et de représentation. Notre samedi médical a repris son droit à travers l’union des étudiants médecins haïtiens, des professionnels médecins de l’ambassade et MOSCTHA. Les AAV sont arrivés au terme de leur mission le 26 août dernier et nous ont fait le récit de leur expérience à la Direction Générale de Migration (DGM) durant le déroulement de la deuxième phase du plan.

Nous avons maintenu à l’Ambassade nos rencontres mensuelles sur des thèmes d’intérêt et de profondes réflexions avec les leaders communautaires qui constituent nos antennes volontaires dans les différentes provinces où se trouvent nos compatriotes et qui nous aident surtout à rester à l’écoute des revendications et suggestions de ces derniers.

En ce sens, nous avons encore amélioré l’accueil à l’Ambassade en aménageant un guichet spécial d’informations et de rendez-vous pour assurer un meilleur suivi des requêtes de nos ressortissants. Désormais les listes des passeports saisis par la DGM et récupérés par l’Ambassade peuvent être consultées à tout moment durant notre horaire de travail, sur notre page Facebook et sur notre site web :www.ambassadehaitird.gouv.ht

Voilà, chers lecteurs, une synthèse des activités réalisées durant l’été que nous vous invitons à découvrir dans un numéro spécial dans lequel nous prenons plaisir à vous annoncer l’installation le 27 août dernier d’un nouveau Chef de Poste au Consulat d’Haïti à Higüey. Il s’agit du Consul Wencesclass Lambert qui se propose de se mettre au service de la population haïtienne vivant dans cette région. Vous découvrirez également dans notre rubrique dédiée aux réalisations du gouvernement haïtien, une partie des travaux entrepris durant ces deux mois.

Restons unis… pour le pays.

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par les Leaders Communautaires

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Smith Glaude, Conseiller à l’Ambassade, responsable de la section des affaires estudiantines et des organisations communautaires,

epuis l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de l’Ambassade et la création de la Section des Affaires Estudiantines et des Organisations Communautaires et du Groupe des Leaders par le Chargé d’Affaires a.i, la Bibliothèque Jean Price Mars de l’Ambassade reçoit tous les derniers jeudis du mois, des leaders communautaires, pour débattre des sujets d’intérêt concernant la communauté haïtienne.

Pour ce 30 août, ils étaient plus d’une trentaine à répondre présents pour faire le bilan partiel du Plan National de Régularisation des Étrangers (PNRE) et de leur participation dans l’accompagnement volontaire de nos compatriotes durant ce processus.

Suite aux propos de bienvenue de Monsieur Smith Glaude, Conseiller de l’Ambassade et Responsable de la Section des Affaires Estudiantines et des Organisations Communautaires, le Chargé d’Affaires a tenu à remercier les leaders pour tous les efforts consentis et l’assistance apportée à la Communauté. Un remerciement spécial a été adressé aux Agents d’Accompagnement Volontaire (AAV) pour leur dévoue4

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ment et leur collaboration depuis plus de trois mois. Sans leur engagement et leur soutien, beaucoup de nos compatriotes allaient rester en dehors du plan.

Si, pour tous les leaders dans la salle, le plan est une avancée ; ils ont cependant constaté un manque de volonté des autorités dominicaines à octroyer des résidences permanentes aux étrangers.

Tout au long du processus, elles n’ont fait qu’augmenter le nombre de documents préalablement exigés, du coup limiter la quantité de personnes régularisées et régularisables. « Aujourd’hui, beaucoup de chiffres circulent sur le nombre de personnes qui ont participé à la seconde phase du plan.

Mais en tant que leaders, nous ne sommes pas en mesure de dire s’ils sont vrais.

Seulement, nous nous rendons compte que peu de gens bénéficient de la Résidence professionnelle. Et pourtant, en révisant leurs documents, beaucoup de personnes ont rempli les conditions pour l’avoir. Nous avons constaté que les autorités migratoires ont préféré de délivrer des résidences temporaires. » a relate un leader.

Face à ces difficultés et aux nouveaux défis liés à la fermeture du plan, certaines décisions s’imposent. En matière de sensibilisation, par exemple, nous avons ensemble dressé une liste de mesures à adopter : • Préparer et lancer un message audio ou vidéo à la population concernée afin de l’inciter à utiliser les mécanismes de recours avant les 45 jours.

• Inviter les responsables de l’Office National de la Migration (ONM) pour qu’ils viennent rencontrer les leaders et

leur expliquer quelles seront les mesures à prendre pour ces personnes susceptibles d’être rapatriées.

• Identifier grâce aux leaders les personnes ayant droit à la résidence professionnelle parce qu’elles n’ont que 30 à 45 jours pour accomplir les formalités exigées.

• Définir avec les leaders une stratégie commune pour défendre les droits de nos immigrants.

Malgré la mise en œuvre de ces mesures, les leaders ont bien compris que certains cas de rapatriement seront imminents.

Dans cet ordre d’idées, des organisations telles que : ACMDH, LIGA, FEMIDHA, MOSCTHA, JESUITE, CESCUDA ont offert leurs services pour accompagner leurs compatriotes à faire bon escient de l’usage des mécanismes de recours.

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Photos: Plésius Junior LOUIS

Bilan partiel du Plan National de Régularisation des Étrangers –PRNE

Clinique Mobile:

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Intensifier les efforts et soutenir nos compatriotes en situations sanitaires précaires

ans le but d’accompagner et de venir en aide à nos compatriotes haïtiens vivant dans les bateys et dans les zones marginales et défavorisées de la République Dominicaine, l’Ambassade d’Haïti en collaboration avec le Mouvement Social et Culturel pour les Travailleurs Haïtiens (MOSCTHA) continue à apporter son soutien médical aux haïtiens qui sont en situation de précarité sanitaire. À l’Ambassade, nous espérons que nos actions puissent influencer véritablement les milieux dans lesquels nos compatriotes naissent, grandissent, travaillent et vieillissent, ce qui justifie notre implication à cette campagne médicale mise en place depuis le 5 mars 2018.

Le samedi 14 juillet 2018, accompagné de notre équipe de travail composée d’étudiants haïtiens en cinquième année de médecine, du Dr. Décatrel

Mirville, ministre conseiller à l’Ambassade, du conseiller de l’Ambassade, Mr. Smith Glaude, responsable de la section estudiantine et des organisations communautaires, et du Dr. Joseph Cherubin, président du mouvement MOSCTHA, nous nous sommes rendus au secteur “Los Alcarrizos” à Santo-Domingo.

La satisfaction et les témoignages des patients nous encouragent à maintenir cette initiative dans notre agenda.

Grâce à madame Claudette Pierre, un des leaders de cette communauté, qui nous a ouvert les portes de l’Église Adventiste du Jour, nous avons pu fournir des soins de santé primaire à une centaine de ressortissants qui nous attendaient.

Dr. Décatrel Mirville Jr, ministre conseiller à l’Ambassade d’Haïti

Parmi les maladies dépistées au cours de cette rencontre, on peut citer: l’hypertension artérielle, le diabète, infections respiratoires, diarrhées, maladies de la peau et autres.

Dr Décatrel Mirville Ministre conseiller L’ÉQUIPE MÉDICALE

Mr. Smith Glaude, Conseiller à l’Ambassade, responsable de la section des affaires estudiantines et des organisations communautaires, Dr. Joseph Cherubin, président du Mouvement Social Culturel pour les Travailleurs Haïtiens (MOSCTHA) Claudette Pierre, Leader de la communauté haïtienne à Andres Boca Chica.

Jean Pierre Surfin, étudiant en médecine, Internat (UASD) Dayane Marguerite Bélier, étudiant en médecine, Internat (UNIRHEMOS) Rose Lafortune, étudiant en médecine, Internat (UASD) Katia Marcelin, étudiant en médecine, Internat (UASD) Guerline Pierre, étudiant en médecine, Internat (UASD) Rose Lafortune, étudiant en médecine, Internat (UASD) Alen Corvil, étudiant en médecine, Internat (UASD) Ronald St Cyr, étudiant en médecine, Internat (UASD) Jean Steven St Marc étudiant en médecine, Internat (UASD) Phelle Tzar Petterson C. Nesly, étudiant en médecine, Internat (UASD) Jean Gladimir étudiant en médecine, Internat (UASD)

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Les jeudis de l’Ambassade

Mr Daniel SABAN.

“Les Jeudis de l’Ambassade” constituent une série de conférences réalisées au siège de cette mission diplomatique au profit du personnel et des étudiants en Relations internationales avec la participation des Ambassadeurs accrédités en Haïti mais résidents en République Dominicaine. C’est à ce titre, le 25 juillet 2018, Son Excellence Monsieur Daniel Saban a initié le cycle en traitant quelques thèmes intéressants de l’histoire de son pays et du conflit israélo-arabe très complexe, qui agite le Moyen orient. Voici un résumé de quelques points de son exposé.

Israël et le conflit israélo-arabe

Comprendre l’histoire d’Israël revient à admettre que ce pays est le produit d’un lien de 3500 ans entre une terre, une foi, une langue, un peuple et une vision. Tout a commencé bien avant la proclamation de l’état moderne en 1948 et la menace commune d’extrémisme et de terrorisme à laquelle sont confrontés Israël, les États-Unis, l’Europe, l’Inde, l’Australie, la Russie, l’Afrique ainsi que les pays musulmans modérés.

Les contributions mémorables et innovatrices d’Israël à la civilisation mondiale dans les domaines tels que la science, la médecine, l’agriculture, la culture, la technologie et ses racines de développement remontent depuis plus de quatre mille ans et se basent toutes, sur deux grands axes : le premier est la bible, source et genèse des connaissances de l’humanité. Le second est l’ensemble des livres de prière juive utilisés tout au long du siècle à travers le monde pour rester fidèle aux traditions religieuses et aux éléments culturels.

Malgré la dispersion des liens religieux et historiques du peuple juif, il a été toujours motivé par le retour à sa terre natale. Une terre mise en cause par la Palestine, qui fait l’objet d’attaque du peuple arabe. Ce dernier entend réécrire l’histoire en affirmant que les juifs sont 6

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Conférence avec l’Ambassadeur d’Israël des étrangers sur leur propre territoire.

La fausseté de cette volonté de nier la légitimité d’Israël doit être révélée comme un mensonge forcé. Pendant neuf cents ans, les Juifs n’ont jamais cessé d’oindre Sion et Jérusalem. On ne peut pas non plus ignorer l’auto-détermination de ce peuple qui reste attaché aux promesses des textes classiques juifs relatées depuis plus de mille ans.

Le conflit Israëlo-arabe aurait pu être évité.

L’Ambassadeur Saban le croit et pour le démontrer, il a pris en exemple plusieurs occasions ratées par les arabes. Peu de temps après sa fondation en 1945, les Nations Unies se sont intéressées à l’avenir du mandat britannique en Palestine. Une commission des Nations Unies (UNSCOP ou le comité spécial des Nations Unies pour la Palestine) recommande à l’assemblée générale de diviser le territoire entre les Juifs et les Arabes. Aucun parti n’obtiendrait ce qu’il aurait demandé, mais un partage reconnaîtrait qu’il existe deux peuples dans la région: l’un juif et l’autre arabe, et que chacun d’eux mérite son propre territoire en établissant deux États distincts. Néanmoins, les États arabes adjacents et la population arabe locale rejetèrent la proposition avec véhémence, refusant tous de reconnaître, le droit des Juifs sur la terre en optant pour la guerre.

Selon l’Ambassadeur, ce refus a toujours été le centre du conflit. Toutefois, Israël continue à tendre la main à tous les États voisins et à leurs peuples avec une offre de paix et de coexistence pacifique : « Nous les appelons à établir des liens de coopération et d’aide mutu

elle avec le peuple juif souverain, établi dans son propre pays pour le bien commun de tous ».

Le conflit Israélo-arabe crée deux populations de réfugiés au lieu d’une.

Il n’existe dans le monde aucune situation comparable dans laquelle les réfugiés ont été exploités de manière si cynique qu’actuellement. Seul un pays arabe (la Jordanie) a offert la nationalité à un grand nombre de réfugiés palestiniens. Malheureusement, ces derniers semblent peu intéressés à alléger le sort des réfugiés qui vivent dans des camps souvent misérables. Ils préfèrent encourager la haine contre Israël et utiliser les réfugiés comme une arme mortelle dans la lutte contre ce pays.

On doit savoir aussi que le gouvernement palestinien refuse complètement de quitter son état de détérioration pour chercher une solution de paix durable afin d’aider ses propres immigrés. Malheureusement, les offres de paix faites par les dirigeants juifs depuis la création de l’État d’Israël, ont été ignorées par les Palestiniens.

Une autre occasion pour la paix perdue.

Notons que peu de temps après la guerre des Six jours, Israël a indiqué son désir d’échanger des terres contre la paix avec ses voisins arabes, pour les porter à renoncer à la moitie est de Jerusalem qui contenait les sites les plus sacrés du judaïsme. Mais ces tentatives ont été rejetées. Les dirigeants arabes se sont réunis le 1er septembre 1967 pour adopter une résolution dans laquelle ils annonçaient leur refus à Israël.

En novembre 1967, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la Juillet-Août 2018

Photos: Plésius Junior LOUIS

L’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Israël en Haïti,

résolution 242. Cette résolution, souvent mentionnée dans les débats sur le conflit israélo-arabe comme base de sa discussion, n’est pas toujours citée avec précision. Elle comprend un appel à la cessation de tous les actes de belligérance ou d’allégation de leur existence et de leur respect à la reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de tous les États de la région pour leur permettre de vivre en paix à l’intérieur de leur propre territoire. Le 22 octobre 1973, lors d’une autre guerre déclenchée par les Arabes, connue sous le nom de Goma de Yom Kippour parce qu’elle marquait le début du jour le plus sacré du judaïsme, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopta la résolution 338. Israël et la Jordanie parviennent à un accord de paix en 1994. D’où les intérêts nationaux communs avec les Palestiniens qui sont parvenus à un accord sur le partage de l’eau demandé par Amman.

Les Palestiniens ont rejeté une autre occasion de paix en 2000-2001.

Quand Ehud Barak est devenu Premier Ministre en 1999, il a annoncé des plans

ambitieux. Le chef du centre-gauche israélien a déclaré qu’il tenterait de mettre fin au conflit avec les Palestiniens dans un délai de trois mois, en le reprenant là où ses prédécesseurs l’avaient laissé, soit depuis la première négociation de paix de Camp de David et les accords d’Oslo de 1993, qui ont établi une déclaration de principes entre Israëliens et les Palestiniens. Il s’est avéré que le PM Barak allait au-delà de ce qu’aucun Israélien n’aurait cru possible dans son empressement à faire des compromis pour la paix. Malheureusement, le dirigeant palestinien Yaser Arafat ne pouvait pas ou ne voulait pas (ou les deux) parvenir à la paix à la table des négociations et est retourné à un schéma familier: parler de la paix à l’occasion et encourager constamment le terrorisme.

Israël est beaucoup plus que des conflits et des résolutions de conflits

Finalement bien que le débat public et les médias tendent à se concentrer sur la guerre, la violence et le terrorisme dans la région, Israël a un autre visage dont presque personne ne parle, à l’exception de ceux qui ont la chance de

le visiter et de voir de leurs propres yeux qu’Israël est un pays incroyablement dynamique. Il est à la fois ancien et novateur. Les chiffres des lecteurs de journaux et des exemplaires des livres publiés sont parmi les plus élevés du monde. Il est connu pour son vin, sa technologie avancée, sa tolérance et sa bienveillance envers la communauté homosexuelle.

Israël est aussi une démocratie dont le niveau peut être mesuré à partir des indicateurs reconnus et qui comme ses pairs connaissent des problèmes en son sein mais essaie de développer de bonnes relations avec les États du monde à travers une diplomatie active, basée sur la coopération et le partage d’expériences. Israël n’oublie pas les terres qui ont accueilli ces fils dispersés durant des années de persécution et les États qui lui ont permis de naître comme pays indépendant, dont Haïti.

Extrait de la Conférence donnée par SEM Daniel Saban, rédigé par Jeftey Lamy.

Kisa yon moun bezwen pou marye nan Anbasad Ayiti nan Sendomeng **Fòk 2 moun k’ap marye yo se ayisyen Premyeman men ki dokiman nou dwe pote : Chak moun (fiyanse) yo ap gen pou pote nan Anbasad la - Kopi batistè yo oubyen ekstrè achiv yo chak - Kopi paj ki genyen foto nan paspò a. Fòk paspò a pa ekspire.

- Y’ap bezwen 2 temwen - Kopi paspò chak temwen • Temwen yo kapab 2 ayisyen oubyen yon etranje ak yon ayisyen. Etranje a dwe bay yon kopi Paspò li oubyen Sedoula li sil se dominiken Dezyèmman nou gen pou nou tounen nan 3 jou pou fè demand maryaj la - 2 Fiyanse yo ak 2 temwen yo dwe vini jou a.

- Nou gen poun peye 50 dola ameriken jou sa pou AK MARYAJ la.

- sonje byen : Moun pa siyen pou moun. Temwen nou te bay non yo a, se yo ki pou vini jou maryaj la Demand maryaj lan ap pibliye sou yon tablo nan antre Anbasad la pandan 15 jou laborab (Sa vle di samdi, dimanch ak jou ferye yo pa konte) - Sou 15 jou sa, 4 moun konsène yo (2 moun k’ap marye yo ak 2 temwen yo) ap tounen nan Anbasad la, pou selebrasyon AK SIVIL la - Ofisye Eta Sivil la ap remèt AK MARYAJ la menm jou a.

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Ambassade d’Haïti R.D

Juillet-Août 2018

Stage

L’Ambassade booste la carriere des étudiants haitiens en RD À part les leaders communautaires, les entrepreneurs, les mineurs, l’Ambassade a décidé d’ouvrir ses portes aux étudiants haïtiens afin de les accueillir à un moment crucial de leurs études. Consciente que l’une des plus grandes difficultés posée par « Étudier en RD » surgit au moment de faire des stages avant la rédaction de la thèse, ou encore le service social obligatoire aux futurs médecins, l’Ambassade reçoit au moins deux étudiants par mois, particulièrement en diplomatie et leur permet d’avoir un contact réel avec ce monde qui leur parait souvent flou. Nous vous invitons à découvrir l’expérience des 4 derniers que nous aimerions aussi placer sur le marché du travail en Haïti.

Patricia Marthe Pierre

Étudiante en diplomatie à l’universidad Catolica Santo Domingo

1- J’ai entamé, pour avoir ce stage, une démarche purement administrative. En effet, j’ai adressé une lettre de demande de stage auprès de la section estudiantine de l’Ambassade, accompagnée de mon dossier de fin d’études. Après, le service m’a contactée afin de m’informer que ma demande a été agréée. C’est ainsi que j’ai eu mon stage.

2- L’homme est un être appelé à faire des expériences. Celle que je suis entrain de faire à l’Ambassade, n’est que le début de toute une série. J’ai beaucoup appris surtout du côté technique de cette mission diplomatique. Et cela me sera utile dans mon engagement à servir ma patrie.

3- J’ai beaucoup retenu durant mon stage. Mais ce qui jusqu’ici me fascine, c’est l’engagement collectif et le respect 8

Ambassade d’Haïti R.D

Sunshina Suffrant Jeannot Étudiante en économie

à l’universidad Catolica Santo Domingo 1. Comment avez-vous eu votre stage à l’Ambassade ?

Il était convenu que, pour boucler mon cursus universitaire, je devrais le compléter par un stage d’une durée de trois mois. C’est ainsi qu’un ami m’a référé à M. Glaude qui travaille à l’Ambassade en vue de trouver de l’aide. Dieu merci, après avoir déposé ma demande, j’ai été accepté et tout s’est bien passé.

2. Comment a été votre expérience au sein de l’Ambassade Durant votre stage ?

L’expérience a été enrichissante, j’ai été bien reçue. Ce stage m’a permis de rencontrer des gens extraordinaires et de faire de nouveaux amis.

3. Qu’est ce que vous avez retenu durant ce stage à l’Ambassade?

Au cours du stage, on m’a confié de diverses tâches que j’ai eues à faire pour la première ; en effet, tout a été fait avec dextérité

Kathia Delva

Djerrissen Accilor

Étudiant en relations interna-

Étudiante en diplomatie et services international à l’universidad Catolica Santo Domingo

tionales à l’universidad Catolica Santo Domingo

1. Comment avez-vous eu votre stage à l’Ambassade ?

Nous vivons dans un monde où l’expérience de travail est une chose obligatoire pour toutes les entreprises. Certaines demandent 2 ans, d’autres 3 ans et même plus, sans se rendre compte que dans la vie, il existe une première fois.

J’ai eu vent de la possibilité de réaliser un stage à l’Ambassade par le biais d’une amie. J’ai passé à la section des Affaires Estudiantines et Organisations Communautaires pour faire une demande, c’est ainsi que Monsieur Smith Glaude, conseiller à l’AMbassade et responsable de la section, m’a indiqué les procédures de demande de stage.

2. Comment a été votre expérience au sein de l’Ambassade Durant votre stage ?

J’ai fait choix de l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine parce que c’est l’endroit idéal où je puisse compléter les programmes et la qualité d’enseignement correspondent à ma carrière. C’est aussi une chance de faire un

En République Dominicaine, des milliers de jeunes étudiants haïtiens des universités et de différentes carrières ont l’obligation de boucler leurs études par une période de stage. Un événement qu’on considère comme expérience de travail.

Selon les dires de certains étudiants, durant les deux dernières années, faire un stage à l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine est devenu de plus en plus facile, bien sûr, selon les normes requises.

Pour moi, l’expérience de stage au sein de l’Ambassade a été superbe. J’ai été entouré d’un staff très dynamique, compréhensif et très collaboratif. Mme PIERRE FRANÇOIS, Mme Karyne LAZARRE, Mr MIRVILLE, Mr ANTOINE, Mme KERNIZAN et surtout Mr GLAUDE,

Juillet-Août 2018

d’autrui. Force est de constater que travailler en équipe reste et demeure un défi pour certaines administrations mais, ici, à l’Ambassade, ils ont une capacité de saisir l’urgence ensemble et de se mettre au service du bien collectif. C’est un bel exercice.

4- J’ai étudié la diplomatie comme discipline scientifique.

Un diplomate ayant comme mission de représenter l’État accréditant auprès de l’État accréditaire. Faire un stage dans une administration haïtienne à l’étranger, c’est apprendre comment servir mon pays et de faire une représentation digne de l’État haïtien. Car ce stage me donne des outils techniques et pratiques dans mon domaine d’études.

5- J’ai cru et je crois encore dans les institutions de mon pays. En effet, aucun changement ne peut être effectif en dehors des institutions. Aucune institution n’est parfaite. Il y a toujours un maillon faible. Cela arrive même dans les sociétés les plus avancées. En effet, j’ai toujours cru qu’il y a des cadres compétents et qualifiés au sein de l’Ambassade. J’en ai vu, et j’ai appris d’eux. Donc, ma perception reste la même. Cette administration, en parlant de l’Ambassade, se met au service de tout le monde, même les plus défavorisés.

après explications comme l’enregistrement d’actes de naissance et de doléances. Mais le plus important est que le stage m’a donné raison de croire que j’aime servir les gens.

4. En quoi est-ce que votre stage pourra vous être utile dans votre carrière ?

J’étudie l’économie à l’Université Catolica. Il est vrai que je n’ai pas fait un stage en rapport direct avec mon champ d’étude, néanmoins, grâce à ce stage, je sais comment me comporter pour faire bonne impression à toute éventuelle institution qui pourrait m’embaucher. Ce stage m’a appris aussi à être disciplinée et ponctuelle. Il est à noter que le stage à l’Ambassade a été mon premier contact au monde professionnel.

5. En quoi est-ce que ce stage a-t-il changé votre perception de l’Ambassade ?

Georges Sand eut à dire: “la critique est plus facile que la pratique”.

Comme beaucoup d’autres Haïtiens, je critiquais le fonctionnement de l’Ambassade. Mais au cours des deux mois passés là-bas, je me suis rapprochée des gens et je me suis rendue compte que la tache des diplomates n’est pas aussi facile et qu’ils s’escriment à faire de leur mieux pour offrir un meilleur service à leur compatriote et par conséquent à mieux représenter leur pays.

stage dans une institution où sont des gens formidables et des enon se sent plus rapproché de sa cadreurs exceptionnels. communauté.

3. Qu’est ce que vous avez retenu durant ce stage à l’Ambassade ?

Mon stage correspond à la période de la deuxième phase du Plan National de Régularisation des Étrangers (PRNE), j’ai eu la chance de faire des pré-enregistrements de demande d’Acte de naissance, la livraison et aussi le classement selon l’ordre pour la transcription aux registres, dans la section Consulaire / État Civil.

J’ai travaillé directement sous la direction de Madame Wedelyne Pierre, Monsieur Milord Antoine, M. Rochenel, Monsieur Patrick Pierre, et Madame Aïno Comolio. J’ai également participé à des réunions et rédigé les comptes rendus des rencontres avec les leaders communautaires sous les auspices de M. Glaude.

4. En quoi est-ce que votre stage pourra vous être utile dans votre carrière ?

Ce processus m’aide à acquérir plus d’aisance que ce soit en français ou en espagnol comme langue étrangère, des connaissances sur des sujets que je ne maitrise pas encore, et du milieu professionnel et surtout des compétences sur des thèmes divers.

Le Responsable des affaires estudiantines M. Smith Glaude au milieu de deux étudiants stagiaires

Ambassade d’Haïti R.D

Pour moi, ce moment de stage sera très utile dans ma carrière, car, avec la chance que j’ai eue de travailler avec le staff mentionné antérieurement et avec l’aide de M. Décatrel Mirville dans la Section Politique, qui, malgré le peu de temps qu’on a pu passer ensemble, j’aurai plus d’opportunités et de contacts sur le marché du travail.

Mme Pierre François, dans la Section Consulaire, qui, même dans les périodes de pic de demande et de crise face au Plan National de Régularisation des Etrangers (PNRE), m’a appris beaucoup de choses.

Franchement, elle était plus qu’une enseignante pour moi, elle est gentille, forte, sage et très respectueuse.

Auparavant, pour bon nombre de personnes ainsi que pour moi, l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine était considérée comme un endroit où les Diplomates haïtiens venaient juste pour se défouler, on pensait qu’ils ne travaillaient pas, qu’ils ne remplissaient pas dignement leurs tâches, à savoir représenter ; négocier et promouvoir comme l’a si bien décrit dans l’Art. 3 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. Mais grâce à ce moment de stage, qui pour moi est une très belle expérience de travail, ma perception sur le fonctionnement de l’Ambassade a totalement changé.

5. En quoi est-ce que ce stage a-t-il changé votre perception de

l’Ambassade?

Avant, je venais ici pour les services qu’offre l’Ambassade. Mon stage ici m’a fait découvrir le processus par lequel doit passer nos demandes avant que l’ambassade nous fasse parvenir les documents dont on a besoin. Ma perception erronée a complètement changé.

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Pendant ces trois mois, j’ai appris pas mal de choses telles que travailler seul et en équipe, comment travailler sous pression, comprendre mieux le marché du travail, définir la priorité dans divers cas etc.

En réalité, l’Ambassade est une institution qui reçoit par jour plus de cent cas différents et dispose des sections avec des personnes qualifiées pour répondre aux besoins des ressortissants haïtiens en République Dominicaine.

Étant qu’étudiant en Relations Internationales et Services Diplomatiques, je souhaite que les autres étudiants haïtiens ainsi que toutes les organisations communautaires vivant en République Dominicaine puissent établir une relation étroite avec l’Ambassade afin qu’ils puissent connaître l’importance de l’institution et tous les avantages qu’ils puissent en bénéficier en toute liberté, l’égalité et la fraternité.

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Réalisation du gouvernement

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Source: Page de la Présidence

Inogirasyon Sant Fòmasyon Pwofesyonèl vil Ench travay ajil, transfòmasyon pwodwi agrikòl, mekanik jeneral , kwizin epi eksplwatasyon ak tretman dlo .

Potoprens, vandresi 31 Dawout 2018.Aprè twoudinò ak jakmèl, Prezidan Repiblik la ekselansJovenel Moise inogire vandredi 31 dawout 2018 la yon Sant fòmasyon pwofesyonèl modèn nan lokalite Mamon komin Ench. Lekòl

pwofesyonèl sa konstwi sou yon sipèfisi 27,050 m2. Nan espas sa, etidyan yo ap gen Chans aprann 35 kalte metye nan 7 filyè tankou : konstriksyon sivil, teknoloji enfòmasyon ak kominikasyon,

Edikasyon se youn nan priyorite Administrasyon Prezidan Jovenel Moïse la, plizyè lòt lekol pwofesyonèl konsa, pral kontinye louvri nan lòt depatman andan peyi a, chef Leta a eksplike miz an plas lekòl pwofesyonèl sa yo vize bay sektè edikatif la vrè plas li nan sosyete a .

Batiman sa gen ladann 5 blòk aprantisaj ki ka resevwa anviwon 3 000 Etidyan. Sal yo tou ekipe ak materyèl modèn kap ede Etidyan yo fè pratik pandan fòmasyon an. Sant fòmasyon pwofesyonèl ak teknik Ench Lan jwenn finansman bank entèamerikèn devlopman pou anviwon 5 milyon dola.

Le Président de la République reçoit de jeunes boursiers haïtiens au Palais national

ture, des ressources naturelles et du développement rural, M. Jobert C. Angrand et de plusieurs de ses conseillers, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec les jeunes boursiers qui se recrutent de différentes associations agricoles à travers le pays.

en gestion moderne de fermes avicoles.

Ces boursiers se rendront à Pune (Inde), au Dr B.V. Rao Institute of Poultry Management and Technology (IMPT), où ils recevront une formation d’une durée de huit semaines en gestion d’éclosoirs, gestion des intrants pour alimentation, élevage de poulets de chair, élevage de pondeuses, techniques modernes de sanitation, gestion moderne de fermes avicoles et commercialisation.

En présence du ministre de

Cette initiative qui constitue une première

Port-au-Prince, le vendredi 24 août 2018. Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, a rencontré, le vendredi 24 août, au Palais national une délégation de seize étudiants haïtiens qui quitteront le pays à destination de l’Inde pour suivre une formation

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l’Agricul-

d’une série de formations spécialisées au niveau avicole doit permettre à Haïti, à travers ces jeunes, d’augmenter la production nationale d’œufs et de poulets de chair afin de satisfaire les besoins de la population, d’appuyer l’entreprenariat dans la filière avicole et de rendre disponibles des cadres formés en techniques de production avicole moderne.

Ces boursiers seront encadrés par un expert-agronome du MARNDR, M. Bernardy Sainvil, qui les accompagnera tout au long de la formation.

L’Inde est reconnue pour sa production considérable d’œufs (une valeur annuelle de plus de 3,5 milliards de dollars) et son expertise fait autorité en matière de gestion de fermes avicoles et de coopératives agricoles/avicoles modernes.

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Réalisation du gouvernement

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Le Président Jovenel Moïse multiplie ses actions pour rendre l’eau potable accessible à tous les compatriotes Port-au-Prince, lundi 23 juillet 2018 — Dans le but d’assurer une meilleure alimentation des citoyens en eau potable, la Direction nationale d’eau potable et d’assainissement (DINEPA),

sous le Leadership du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, entreprend un ensemble de travaux en vue d’équiper convenablement 8 forages de la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Le Président de la République, à cette fin, a

instruit le Directeur général de la DINEPA, M. Guito Édouard, de prendre toutes les dispositions jugées utiles pour que soit réalisée la canalisation nécessaire, sur 13 kms, à la connexion de

la station de relèvement et du réservoir de 2000 mètres cubes située dans les hauteurs de Vivy Mitchell.

De plus, le Président Moïse qui juge que ces travaux sont d’une importance capitale pour une alimentation régulière des abonnées de la DINEPA, appelle les

Début des travaux d’asphaltage de la ville de Jérémie

entrepreneurs à respecter les délais impartis pour la pose d’une ligne de 300 mm (12 pouces) de diamètre, partant du réservoir jusqu’à la route de Frères qui, selon les prévisions, devrait être

bouclée au mois de décembre 2018.

Six (6) des huit (8) forages se trouvent à la Croix-des-Bouquets et les 2 autres à Pernier. Ils devront être reliés via un tunnel traversant la Rivière-Grise. À la fin des travaux qui prendront également en compte le ré-

Port-au-Prince, dimanche 19 Août 2018.- Les travaux d’asphaltage de la ville de Jérémie ont démarré ce weekend à la totale satisfaction des habitants de la localité de “kafou Bak” en particulier et de ceux de la ville de Jérémie en général.

Ces importants travaux qui s’inscrivent dans le cadre de la Caravane du changement sont exécutés sur financement du Trésor public par le ministère des Travaux publics, Transports et Communications. Ils devront

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seau de distribution, ces 8 forages totalisant un débit de 32 000 mètres cubes par jour permettront une nette amélioration dans l’alimentation en eau potable des riverains, entre autres, de Vivy Mitchell, Puits-Blain, Route de Frères, Gérald Bataille, Pernier, Mais-Gâté, Bellevue.

Ces travaux d’envergure lancés par la DINEPA pour rendre l’eau potable accessible aux compatriotes témoignent de la volonté inébranlable du Président de la République, SEM Jovenel Moïse, de fournir les services nécessaires à la population en vue de lutter efficacement contre l’exclusion sociale et d’éradiquer toute forme de discrimination dans le pays.

surtout permettre de redorer le blason de la commune de Jérémie, conformément à la vision éclairée du Chef de l’État.

Grâce à la Caravane du changement, l’Administration Moïse commence à améliorer sensiblement les conditions de vie des citadins, même dans les petites localités. Déjà, les résidents de la ville de Jérémie estiment que leur situation commence à s’améliorer, tout en applaudissant les travaux de la Caravane dans la cité des poètes.

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Photo: Facebook Naomy Grand Pierre

Naomy Grand Pierre

Lanmou nou pou

AYITI Fè nou fyè n se

AYISYEN 12

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La apporte “Haïti” en République Dominicaine

Le bulletin : Mr Gamall Augustin vous êtes le DG de la TNH et vous êtes aujourd’hui en République Dominicaine dans le cadre d’un accord avec la Compagnie Claro concernant la diffusion des images de la TNH sur le sol dominicain, à quel niveau est le processus ?

Gamall Augustin : La TNH aura une chaine sur le réseau de Claro en République Dominicaine. Une chaine qui, contrairement à notre politique en Haïti où la télévision de l’État n’est pas commerciale, nous apportera des revenus. En effet, nous avons trouvé dans la loi/l’arrêté sur la création de la TNH en 1979, des libellés nous permettant de vendre les contenus de la TNH vers l’étranger. C’est pourquoi aujourd’hui, sous les ordres du président de la République je suis ici.

Côté technique, tout est à point, mais je ne peux pas encore parler de chiffre dans le cadre de cette transaction, vu que l’État des deux pays respectifs doivent discuter là-dessus afin de définir les taxes etc. Ce qu’il faut retenir par contre, c’est qu’à partir de septembre, la chaine sera gratuite les trois premiers mois sur Claro.

Le bulletin : Qu’en est-il de la demande ?

Gamall Augustin : Justement, la taxe dépendra de la demande. Par exemple avec Comcast aux USA, on a négocié 13

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US 5. De ces US 5, la compagnie qui fait la jonction et FCC ont chacun un pourcentage qui leur revient, et les US 3 restant, seront partagés entre Comcast et la TNH. Pour revenir à Claro en République Dominicaine, il faut voir la multiplication. Donc, admettons que nous avons 500 000 abonnés à US 1.50 après taxes, ça nous donne 750 000 US par mois au service de la nation. Ce sera pour la première fois que la Télévision Nationale d’Haïti rapportera de l’argent à l’état Haïtien.

Aussi, nous avons prévu de faire des installations gratuites dans le cafeterias des Bateys, dans les consulats, à l’Ambassade et peut-être dans quelques restaurants populaires. Cela rentre dans le cadre d’une stratégie marketing.

Le bulletin : La TNH en République Dominicaine est-elle une chaine de service publique au service de la communauté haïtienne ou une chaine de promotion d’Haïti en République Dominicaine ?

Gamall Augustin : Les deux. À son inauguration en 1979 par le président Duvalier la TNH avait comme mission d’informer, d’éduquer, divertir. Jusqu’à maintenant on tient le cap. C’est aussi dans cette perspective d’informer que nous implantons la TNH en RD. Assez souvent, la population haïtienne prend de mauvaise décision parce qu’elle a de mauvaises informations, la TNH veut al-

ler vers l’haïtien pour l’informer d’abord, puis l’éduquer, l’instruire. Divertir en faisant valoir notre culture. Appuyer les groupes ou artistes haïtiens en performance en République Dominicaine.

Nous ne comptons pas nous arrêter ici, il y a des haïtiens à Turc & Caïcos, au Bahamas, la Martinique. Nous sommes déjà en Guadeloupe. Il y a autre chose, nous sommes en pourparlers avec la Chancellerie afin d’implanter un bureau avec deux journalistes au niveau de notre ambassade ici, car la TV c’est le va-et-vient, il faudra accompagner la communauté haïtienne, couvrir une manifestation, prendre en compte leur revendication, sauver des confrères en périls, répondre aux besoins des compatriotes. Les gens doivent se voir à travers la télé, c’est l’un des l’objectifs du service public.

Le bulletin : Quels sont les contenus que la TNH enverra vers l’étranger ?

Gamall Augustin : On a des problèmes, il n’y a aucun doute là-dessus, mais, Haïti n’est pas essentiellement les saletés, ni Port-au-Prince, ou Cité Soleil…On a comme devoir de soigner notre image. À travers la TNH en République Dominicaine, l’étranger va découvrir Port-Salut, nos atouts touristiques. Il y a aussi un aspect très important, c’est qu’un propriétaire d’avion qui fait Haïti-RD y trouve son intérêt, l’Haïtien qui a un restaurant en RD va devoir faire sa publicité, les

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Photos: Courtoisie Gamall Augustin et Plésius Junior LOUIS

La Télévision Nationale d’Haïti présentera des images sur l’une des chaine de la compagnie Claro à partir du mois de septembre nous a fait savoir le directeur général de la station de service public, Gamall J. Augustin, suite à une séance de travail avec les responsables dominicains à Santo Domingo. L’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine applaudi cette démarche qui non seulement rattachera l’haïtien à ses racines, mais aussi, servira de mécanisme stratégique dans l’évolution de nos compatriotes, et s’implantera comme un outil de communication aux compagnies dominicaines et étrangères qui se lancent de plus en plus dans le tourisme binational.

grand merci à Manfred Marcelin notre directeur culturel, homme de théâtre qui s’est mis avec Sexy pour ce renouveau. On a recommencé avec la TNH en concert, TNH retro, on est entrain d’archiver de 1979 à nos jours. On a des choses extraordinaires dans nos archives. Notre histoire, nos mœurs, notre culture tout y est

grandes chaines d’Hôtels d’Haïti tels Best Western, et Marriott y trouveront des atouts. Claro aussi m’a demandé quelque chose, elle est au courant que nous représentons un vaste marché en RD, elle veut s’occuper des pubs lors des pauses, elle a une compagnie de marketing attachée à son service, elle peut apporter des clients.

Le bulletin : Est-ce que toutes ces démarches ont avoir avec la numérisation de la Télévision Nationale d’Haïti ?

Gamall Augustin : Mondialement oui.

Par contre, la TNH est déjà numérique en Haïti (Ch. 10-1), mais nous attendons les autres pour le lancement. En passant faut le souligner, nous parlons de numérique chez nous, tandis que dans certaines contrées on parle de 4k, 8k, on doit progresser.

Le bulletin : Diffuser des images de la TNH en République Dominicaine ne demande-t-elle pas une révision de la programmation, de la qualité des images, du standard des studios, du niveau des techniciens et des présentateurs, de la formation et de langue choisie ?

Le bulletin : Aura-t-on la programmation habituelle de la TNH en Haïti sur le réseau Claro en République Dominicaine, ou quelque chose de spéciale ?

Gamall Augustin : On aura la totalité de notre programmation. On débute de 7h A.M avec le journal ; Mise au point ; Ann’ pale kreyòl à 10h A.M qui vise la couche analphabète de la population ; Mat-Mag 10h A.M-12h P.M; Le Journal du midi ; ainsi que d’autres émissions et documentaires produits par la télévision nationale sans aucun contenu étranger (Musique, sport, film etc.). Le rôle de la TNH sera d’éduquer les gens d’ici, on dit souvent que certains haïtiens d’ici manque d’éducation, de formation, d’hygiène, la TNH veut aider en ce sens.

Le bulletin : Donc la TNH rencontre l’Ambassade dans son travail d’éducation civique et de rapprochement auprès de la population entreprise par l’actuel chargé des Affaires a.i.

Miousemine Célestin Myrthil ?

Gamall Augustin : La TNH diffuse les spots de sensibilisation de

l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine. Nous sommes liées. On n’aurait pas pu réussir la réunion d’aujourd’hui sans le support de l’Ambassade. Elle aura son rapport à envoyer au Chancelier et moi au président. Nous travaillons ensemble. Nous souhaitons avoir un espace pour nos journalistes à l’Ambassade. Ces journalistes (un cameraman et un journaliste reporter) devront se rendre sur place à chaque fois pour une approche journalistique des faits, produire des documentaires sur la vie des haïtiens, sur leur mode de vie dans les bateys, pendant que l’Ambassade s’occupe de l’aspect diplomatique.

Je dois dire à la population haïtienne d’ici, que le Président Jovenel Moïse nous a demandé d’ouvrir ce portail de la TNH en terre voisine pour leur permettre de jouir pleinement de leur droit, pour leur offrir une voie pour s’exprimer librement.

Le bulletin : Pourquoi cet intérêt soudain de la TNH pour la République Dominicaine ?

Gamall Augustin : C’est une question de Timing. De connaissance. De savoirfaire. Moi-même j’ai eu l’idée, je l’ai partagée avec le président, et, il m’a autorisé à de le faire.

Le bulletin : La TNH est toujours victime. L’administration se plaint souvent et à chaque nouveau directeur, d’un problème de matériels.

Les matériels sont souvent volés ou volontairement endommagés, est-

Gamall Augustin : Premièrement on ne va pas changer la langue, on garde nos langues officielles. Nos techniciens sont préparés, on a des jeunes formés pouvant répondre à nos besoins. La TNH est à l’aise. On fait une retransmission hors-pair, réalise des directes à travers tout le pays. En terme de contenu, on retransmet le championnat national, le carnaval national, toute notre culture…Tu ne le savais pas, mais on est entrain de produire de nouveaux épisodes de Languichatte Débordus avec la troupe et de nouveaux visages.

C’est peut-être le moment de dire un 14

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ce que vous allez pouvoir gérer tout cela et donner des résultats satisfaisants par rapport aux nouvelles projections ?

Gamall Augustin : À mon arrivée, on a sécurisé la TNH (il nous fait voir de nouveaux dispositifs sur son Smartphone).

Chaque employé à son code. Certains employés ne peuvent avoir accès après 11hres du soir, sauf les chefs de service ou un réalisateur accrédité. Avec le code, on identifie qui était là et à quelle heure il est là. On a utilisé la technologie pour la sécurité de l’institution. On a aussi acheté beaucoup de caméras, et des mesures ont été prises contre les employés qui ne veulent pas travailler, ou qui n’ont pas le niveau requis. Ils ont été transférés. On a démantelé un réseau de journalistes brasseurs qui font du PPP (Payer Pour Passer). La TNH veut donner des résultats visibles sur les petits écrans.

des lacunes que je suis en train d’identifier, de gérer par rapport à notre vision d’extension. Mais là encore, il n’y a pas de production sans argent, pour avoir été dans le privé, je sais ce que vaut la télévision, et je compte trouver de l’argent pour que l’État puisse servir la population à travers la TNH. Interview réalisée par: Plésius Junior LOUIS

QUI EST GAMALL JOSEPH AUGUSTIN ?

Le bulletin : Grâce aux archives, la TNH peut revenir avec certaines émissions tel le Concours de chansons de Noël, des émissions sur l’éducation civique, des activités avec scolaire etc. ?

Gamall Augustin : J’ai beaucoup appris des archives de la TNH. Actuellement nous sommes en 1983 dans nos travaux de rechercher et de mise à jour.

J’ai 22 élèves qui y sont à fond. J’ai découvert que la Télévision avait une activité du nom de « Festi-vacances » moi je vais offrir « TNH en concert », il y avait « 5-7 culturelle », qui sera reprise sous un autre nom avec Naïka Souffrant le dimanche soir.

On a besoin des émissions pour rajeunir la programmation, apprendre les jeunes à écrire, à épeler des mots. On a

Gamall J. Augustin a été DG de la RTNH sous la présidence de Michel Joseph Martelly, remplacé sous l’administration de Jocelerme Privert, il a été reconduit à son poste de DG par le président Jovenel Moïse. Il a travaillé pour des médias internationaux tels: CNN et FOX. Ces formations en vidéographie et en

broadcasting, lui permettent une latitude dans le domaine de la communication visuelle, et la capacité de remplacer un technicien au besoin.

« Je suis cameraman, j’aurai toujours une camera en main.

Le directeur général n’est pas un métier, mais une fonction. Je ne suis un broadcaster, un journaliste reporteur d’images. Après mon poste de DG de la RTNH, je resterai cameraman. Je suis un passionné de la télévision, de l’audiovisuel, issue d’une famille de journalistes. Mon beau-père Pierre Robert Auguste était DG de la TNH, à l’âge de 12 ans, je lui ai dit que j’allais le remplacer. De fait, aujourd’hui je suis assis là où il était.

Les gens doivent savoir que Gamall est un fou de la communication, surtout de la communication politique qui est un jeu d’échec. Gamall adore aussi son pays, c’est un passionné de la télévision, qui a appris plein de choses à l’extérieur et qui se met au service de son pays. » nous dit le directeur général de la Radio et de la Télévision Nationale d’Haïti pour parler de lui en peu de mot.

Afin de mieux vous servir et de recevoir vos doléances, adressez-vous au nouveau

GUICHET d’informations

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Formation

Diplomatie Culturelle, une approche des temps nouveaux

D

Par Djinah M. Thomas Coordonatrice Section culturelle et Protocole

ans le cadre du renforcement de la formation de son personnel, l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine lance une série de conférences dans ses locaux avec la participation des ambassadeurs non résidents en Haïti. Ces conférences traiteront des sujets ayant rapport à la diplomatie, l’économie; la politique; le tourisme et les relations internationales de leur pays respectif. Déjà plus d’une dizaine de causeries a été programmée pour l’exercice fiscal 2018-2019.

C’est dans ce contexte de formation continue que la Mission diplomatique a financé, le 18 juillet dernier, la participation de quelques fonctionnaires et étudiants haïtiens en Relations Internationales et Service Diplomatique, à un séminaire sur la diplomatie culturelle organisé par Monsieur Marco Herrera, Directeur du magazine DIPLOMACIA CULTURAL et de la plate-forme SEMINARIO DE PODER. Lors de cette première, l’Ambassadeur du Salvador, Son Excellence Monsieur Oscar Chavez, voulant être pragmatique, a abordé ce thème de « la diplomatie culturelle » à travers un exemple pratique, qui est le lancement de la marque nationale de son Pays, le Salvador. Selon lui, la diplomatie culturelle n’est qu’une stratégie visant à capitaliser sur la réputation d’un pays à travers les marchés internationaux. Il invite toutefois à ne pas le confondre avec la promotion du tourisme, comme est généralement le cas. Car la marque du pays est une proposition de valeur que ce pays offre aux visiteurs et aux investisseurs.

En d’autres thèmes, la marque du Salvador est un outil qui permet de faire valoir localement et internationalement les aspects les plus importants du pays tels que: ses paysages, sa gastronomie, ses plages et sa culture.

est appelé à coordonner avec d’autres institutions de l’État et de la société dans l’intérêt de l’exécution d’une politique étrangère intégrée à des fins nationales. La diplomatie culturelle n’a pas les mêmes fins. Toutefois, elle offre certaines opportunités. En République Dominicaine par exemple, elle sert à:

1-Appliquer des incitations fiscales aux industries culturelles et aux entreprises qui contribuent à la création d’une marque nationale et promouvoir des incitations fiscales pour l’industrie culturelle.

2- Rendre visible, les institutions culturelles dans le domaine des relations et ou d’échanges culturels, parce qu’elles travaillent directement dans ce secteur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le mouvement n’est rien de plus que la diffusion et la préservation de la culture d’un pays.

Comment renforcer l’application de cette pratique transversale dans les relations d’Haïti avec ses pairs, à travers les missions diplomatiques, a été la question qui nous a entretenu et animé un grand débat durant le cocktail qui suit la conférence.

Giovanni Baez, Directeur de l’École de Diplomatie de l’Université Catholique de Santo Domingo, pour sa part, a défini la diplomatie culturelle comme étant un outil pratique pour faire place à la compréhension, à l’appréciation, à l’interprétation du domaine de l’information, aux expressions de l’art et de la connaissance. C’est en gros le processus d’établissement d’un pont entre les peuples. Selon lui, ce processus devrait être mis à part, pour être traité comme un objet d’étude et de discipline, et non pas comme une diplomatie propre en elle même.

En Diplomatie, le Ministère des Affaires Etrangères d’un pays 16

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Le citoyen Jean Henry Céant premier ministre désigné par le Président Jovenel Moïse

NAISSANCE

Né le 27 septembre 1956 à Goureau, quartier de la Croix-des-Missions, commune de Tabarre (Haïti), est un notaire et homme politique haïtien.

nale du notariat et siège aujourd’hui à titre de conseiller général. Il est aussi secrétaire général de l’Association syndicale des notaires professionnels d’Haïti (Asnoph).

VIE FAMILIALE

Il est marié à Chantal Volcy formée aux affaires internationales, milite particulièrement sur la problématique de genre en Haïti. Ils ont quatre enfants : deux filles (Jeuneviève et Jennifer) et deux garçons (Jean-Bernard et Jean-Joseph).

ACTION CARITATIVE

En octobre 2009, il fonde avec quelques amis le Collectif Aimer Haïti (Agir ici maintenant et ensemble pour reconstruire Haïti), dont il devient le vice-président. À la suite du séisme du 10 janvier 2010 en Haïti, le collectif met en place l’hôpital de secours tremblement de terre dénommé Centre médical Aimer Haïti qui a reçu près de 600 personnes par jour pendant deux ans.

En 2014, il fonde l’organisation sociale « Tout Moun Ladan’l ».

ÉTUDES ET FORMATIONS

En 1977, après le bac, Céant s’inscrit à la faculté de droit et des sciences économiques, à l’université d’État d’Haïti, devient en 1981, président du comité des étudiants en droit. Parallèlement à ses études de droit, il a appris la comptabilité à l’École de commerce Julien Craan, les statistiques à l’Institut haïtien de statistiques et d’informatique (IHSI), l’informatique à CISA et l’espagnol à l’Institut Lope de Vega. Pour compléter sa formation comme notaire de droit latin, en 1997, il a suivi des cours spécialisés en droit notarial en Espagne à l’université pontificale de Comillas et en 2001 à l’université du notariat organisé chaque année par l’Union internationale du notariat conjointement avec le Conseil supérieur du notarial français. Il a participé à différents congrès et séminaires au niveau international portant sur la fiscalité, les documents électroniques, l’acte électronique, la circulation sans frontières des actes authentiques et le titrement.

Dans son combat politique, il bâtit son plan d’action en s’investissant principalement pour les femmes, les paysans, les jeunes 4 et la Diaspora 5 Haïtienne. Il s’engage dans le social notamment dans la formation des jeunes, la promotion et la vulgarisation du droit en général. Il prête ses services à titre de bénévole à de multiples organisations de la communauté haïtienne vivant à l’étranger, à des associations nationales et internationales dans la mise en place de leurs projets et actions. En 1999, il a été animateur de séminaire de danses internationales à l’École de danses internationales Harry Policard

CARRIÈRE PROFESSIONNELLE

Nommé chef-comptable aux entreprises Eddy Azael - Issa Talamas e n1980, on le retrouve à la fin de la même année, au poste de chef de service de statistique à l’Office des promotions des denrées d’exportation (Oprodex).

Il devient en 1986, notaire dans la commune de Port-au-Prince et ouvre son cabinet sous le nom d’Études Notaire Céant. Dès 1992, il est nommé secrétaire général de l’Association syndicale professionnelle de notaire de Port-au-Prince (ASNOP), dont il est par ailleurs membre fondateur.

Vers les années 1987, à titre de juriste et conseiller, il anime des séminaires et des conférences au profit des étudiants, des jeunes, également pour des cadres de l’administration privée et publique haïtienne. Les principales thématiques abordées sont les pièges de l’immobilier, les hypothèques, la modernisation du notariat haïtien. En 1995, Jean Henry Céant est nommé représentant du notariat haïtien au sein de l’Union internationale du notariat latin. Il devient ensuite vice-président de la commission Amérique du Nord, Centrale et des Caraïbes de l’Union internationale du notariat latin.

Vers l’année 1993 il enseigne à l’université Quisqueya, l’université GOC et à l’École nationale d’administration financière (Enaf). Il anime de nombreuses émissions à la radio et à la télévision, et qui ont toutes pour vocation d’informer et de former les citoyens sur leurs droits et devoirs.

On lui reconnaît le titre de co-fondateur de plusieurs organisations à caractère socio-culturel dont : l’Amicale des juristes ; la Fondation haïtienne pour un support à la formation universitaire (FHASFU) ; membre fondateur du groupe « À l’écoute du savoir et de l’expérience » ; membre fondateur et conseiller de l’association « Les professionnels du droit » ; fondateur principal de l’Institut « Dwa Pou Tout Moun ».

En 1995, J. H. Céant devient membre adhérent à l’Union internatio-

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Ambassade d’Haïti R.D

Il est membre fondateur et conseiller de plusieurs institutions de développement et sociale telles que : Centre de recherche et de développement communautaire de Tabarre (CREDECT) ; la Coopérative de logement COLOFE ; la Fondation haïtienne pour un support à la formation universitaire (FHASFU) ; les professionnels du droit ; la fondation CHADEC (Centre haïtiano-arabe pour le développement, l’éducation et la culture. Pendant cette même période, il conçoit le groupe À l’écoute du savoir et de l’expérience qui par la suite construisit la salle Franketienne destinée pour accueillir des conférences de tout horizon divers.

Il a siégé à titre de conseiller dans le conseil ad hoc de l’Office national du cadastre, l’ONG Habitat pour l’humanité, l’hôpital Saint-Joseph, du projet SIMACT. Il est depuis 2011 membre du Conseil économique de l’archevêché de Port-auPrince (Église catholique) et en 2012, il fut membre d’honneur de l’association de jeunes dénommée Club d’une jeunesse haïtienne concernée CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE

Il était candidat6 à la présidence de la République pour les élections de novembre 2010, 2015, 2016 apres l’invalidation du premier scrutin sous la bannière du groupement politique « Renmen Ayiti ».

Premier ministre désigné Le 6 août 2018, après la démission de Jack Guy Lafontant survenue après des émeutes du 7 et 8 juillet à Port-au-Prince, Jean-Henry Céant est designé Premier ministre par le président de la République, Jovenel Moïse. Le 10 août 2018, il fait le dépôt de ses pièces au Parlement. à la suite des consultations menées auprès des présidents des deux chambres du Parlement : Gary Bodeau, président de la Chambre des députés, et Joseph Lambert, président du Sénat de la République. Le 10 août 2018, il fait le dépôt de ses pièces au Parlement en vue du vote de confiance des deux chambres.

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Source: Wikipédia

“Suite aux consultations avec les Présidents des deux branches du Parlement, j’ai fait choix du citoyen Jean-Henry Céant comme nouveau Premier ministre” a annoncé le Président de la République son excellence Jovenel Moïse. en effet, cette décision est venue, près d’un mois après la démission de Jack Guy Lafontant survenue suite aux émeutes dues à la hausse du prix de carburant sur le marché local. Le 10 août 2018, Jean Henry Céant fait le dépôt de ses pièces au Parlement en vue du vote de confiance des deux chambres.

CONSULAT HIGUEY

Installation de Wencesclass Lambert nouveau chef de poste au Consulat d’Higuey Le chargé d’affaires a.i. d’Haïti en République Dominicaine, Mme Miousemine Célestin Myrthil, a procédé le 27 août 2018 à l’installation de Monsieur Wencesclass Lambert comme chef de poste au Consulat de Higüey, Est, province de Altagracia, République Dominicaine. En présence des dignitaires de la ville et de la presse locale, le chef de Poste a promis des résultats satisfaisants à la communauté haïtienne se trouvant dans sa juridiction.

L’administration de Monsieur Évariste a délivré des passeports aux compatriotes haïtiens dans un délai d’un mois et a remboursé une dette évaluée à des centaines de milliers de dollars.

celui qui se décrit comme un partisan des valeurs républicaines.

Le consul Wencesclass Lambert a tenu à désigner Monsieur Valmir ÉVARISTE

A

ncien sénateur du Sud’Est, ex-membre de la mission diplomatique haïtienne au Bahamas, consul d’Haïti aux îles Turcs et Caïcos, Monsieur Wencesclass Lambert, conformément à la convention de Vienne, a pris fonction le 27 août 2018 comme consul responsable du poste consulaire d’Higüey. Le nouveau Chef de Poste a félicité son prédécesseur, le Consul Valmir Evariste, qui a réalisé un excellent travail au cours de sa gestion en améliorant considérablement la qualité des services au cours des derniers mois.

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Ambassade d’Haïti R.D

Le Consul Lambert et la Mairesse de la ville d’Esperanza Ana Jacqueline Peña

De ce fait le nouveau consul prend les rennes d’un consulat proactif, et en pleine mutation dans un local flambant neuf. Monsieur Lambert a souligné dans son discours l’importance de la discipline, du respect de la hiérarchie et le maintient de ce consulat au rang des références. « J’exige le travail » a lancé

comme son principal adjoint au consulat en reconnaissance de sa bonne administration. Le chargé des affaires a.i. Miousemine Célestin Myrthil, a applaudi cette initiative et a promis tout le soutient de l’Ambassade à la nouvelle administration d’Higüey.

Plésius Junior LOUIS

Juillet-Août 2018

Photos: Plésius Junior LOUIS

M. Valmir Évariste, le Chargé d’Affaires a.i. Mme Miousemine Célestin Myrthil et le nouveau consul M. Wencesclass Lambert

AFFAIRES ESTUDIANTINES

NOVA bò kote w à UTESA

Smith Glaude, responsable des affaires estudiantines, des leaders et actions communautaires à l’Ambassade, invité d’honneur, a médaillé les joueurs qui se sont distingués au cours de ce championnat.

etaient satisfaits de la collaboration avec la commission sportive de l’UTESA Plésius Junior LOUIS

S

ous le thème Nova Contigo, l’organisation NOVA, «Nouvelle Orientation Vers l’Avenir », a réalisé le 19 août 2018, à UTESA, edificio MED, Herrera, Santo Domingo, la finale de la deuxième édition de son championnat annuel Copa Nova/ Coupe Nova. Cette édition de Copa Nova, remportée par Nouvelle Génération FC sur un score de cinq buts à trois face à Nou pa egare F.C. a été une occasion de rassemblement pour des étudiants haïtiens en République Dominicaine, ceux qui avoisinent le centre de la capitale.

Fondée le 16 juin 2016, NOVA, a travers ses actions vise à rassembler et à offrir des divertissements culturels aux étudiants haïtiens appelés à se soutenir en territoire voisin. L’organisation met déjà le cap sur son bal masqué prévu pour le 9 décembre prochain.

L’Ambassade d’Haïti en république Dominicaine, via sa section culturelle et celle des affaires estudiantines encourage toute activité visant à rattacher les étudiants haïtiens à leurs racines.

Au cours de la finale du championnat baptisé « NOVA avèk nou », il y a eu la performance artistique de Dady One, Jonas (Chanteur, compositeur) et l’animation du dj.

Les responsables de NOVA, organisation ayant comme objectif d’accompagner les jeunes et de promouvoir la culture haïtienne, l’éducation et la santé, avec des conférences, des rencontres médicales

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Ambassade d’Haïti R.D

Juillet-Août 2018

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