3 Pour la plus grande gloire de Dieu
Transmettre la foi catholique à nos enfants est un antidote crucial à une épidémie croissante d’anxiété et de désespoir.
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
4 Apprendre la foi, vivre la foi
Loin d’être une illusion ou une manipulation de Dieu, la prière ouvre nos cœurs pour recevoir l’amour de Dieu et transformer le monde.
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
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Découvrez comment un article de Columbia a contribué à la découverte des restes du père Emil Kapaun, serviteur de Dieu et récipiendaire de la médaille d’honneur.
Par Tom Hoopes
PLUS: L’épreuve de l’aumônier Kapaun Par Mike Dowe
Sur les traces de la foi et de la bravoure La dévotion croissante pour le père Emil Kapaun attire des centaines de pèlerins qui suivent sa voie vers la sainteté.
Par John WoodsUne peinture du 18e siècle représente la descente du Saint-Esprit sur les apôtres et Marie lors de la Pentecôte. Ce mois-ci, l’Église célèbre la Pentecôte le 28 mai et la fête de la Sainte Vierge Marie, Mère de l’Église, le 29 mai. 14 16
L’Ordre s’associe à un organisme de Cracovie pour apporter de l’aide aux réfugiés ukrainiens en situation de handicap.
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Le conseil de la police philippine attire des centaines de membres grâce à ses projets de bienfaisance et d’évangélisation.
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Un conseil fondé pendant la pandémie réunit les premiers répondants canadiens.
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Ieraci6 Nouvelles des Chevaliers Tournée de la relique de l’abbé McGivney au Texas • Honorer notre bienheureux fondateur • Les Chevaliers ukrainiens préparent et livrent des colis de ravitaillement de Pâques • Les Chevaliers du Mexique font un pèlerinage au sanctuaire Christ-Roi • Entrée en fonctions du nouveau cérémoniaire suprême et du nouveau maître suprême
25 Des pères pour bien faire En encourageant la dévotion mariale, par exemple la récitation du rosaire familial, vous permettez à la Vierge Marie d’entrer dans l’église domestique.
Par Soren Johnson
26 Chevaliers à l’œuvre Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »
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En utilisant le capot de sa jeep comme autel, le père Emil Kapaun, aumônier militaire de l’armée américaine, célèbre la messe en Corée le 7 octobre 1950.
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2023
« JE NE ME serais jamais imaginé un jour en Corée dans une tranchée », a écrit, en août 1950, le père Emil Joseph Kapaun, aumônier militaire de l’armée américaine. « Pourtant, me voici en première ligne. J’ai entendu des centaines de confessions. J’ai donné plusieurs fois l’extrême-onction aux mourants. »
Malgré son régiment en désavantage et « les gros fusils » qui tirent autour de lui, le père Kapaun a poursuivi l’écriture de sa le re au prêtre de sa paroisse à 6 400 km de là — dans la communauté agricole tchécoslovaque de Pilsen, au Kansas — le remerciant de lui avoir o ert la messe. « Trois fois maintenant que je l’ai vraiment échappé belle », a ajouté le père Kapaun. « J’ai pu être aux côtés des mourants jusqu’à présent sans être sérieusement blessé moi-même. J’en suis très reconnaissant. »
Un peu plus de deux mois plus tard, le soir de la Toussaint, le régiment est tombé dans une embuscade et a été cerné par les troupes communistes pendant la bataille d’Unsan. Lors de la remise posthume de la Médaille d’honneur, il a été noté que le père Kapaun a rassuré et réconforté spirituellement les hommes blessés tout en les conduisant bravement hors de danger, sous une pluie de tirs ennemis directs. Il a ensuite transporté des soldats blessés en parcourant 140 km vers un camp de prisonniers de guerre, où il a servi sans relâche ses confrères militaires jusqu’à sa mort en mai 1951. Selon de nombreux prisonniers, il a personni é, humblement et avec joie, les paroles qu’il avait prononcées et a montré l’exemple de foi et de force dans la sou rance et de pardon envers nos ennemis.
Un prêtre de cœur et d’esprit, le père Kapaun a profondément été sensible à la grâce qui jaillit du sacri ce de la messe et de l’eucharistie comme « source et sommet de toute la vie chrétienne » (Catéchisme de l’Église catholique, 1324). Son témoignage
illustre aussi magni quement ce que le pape Benoît XVI a appelé « la forme eucharistique de la vie chrétienne ». Dans son exhortation apostolique de 2007 Sacramentum Caritatis (Sacrement de charité), Benoît a évoqué le don total du Christ au Père et à l’Église et a souligné la façon dont le don du Saint Sacrement se rapporte non seulement à la foi et à la liturgie de l’Église, mais aussi à son identité et à sa mission. « La mission première et fondamentale qui nous vient des saints Mystères que nous célébrons est de rendre témoignage par notre vie », a-t-il écrit (85). « La vocation de chacun de nous consiste véritablement à être, avec Jésus, pain rompu pour la vie du monde » (88).
Dans les semaines suivant la mort du père Kapaun, les hommes de la paroisse St. John Nepomucene à Pilsen ont fondé un conseil des Chevaliers de Colomb au nom de l’aumônier. Après la guerre, des témoignages de sa sainteté se sont propagés plus largement, et en 1953, un conseil à Los Angeles a également adopté le nom du père Kapaun. Au cours des dernières décennies, l’intérêt envers le père Kapaun a été renouvelé, particulièrement depuis l’ouverture de sa cause de canonisation en 2008, l’obtention de sa Médaille d’honneur en 2013, la découverte de son corps et le retour de ce dernier au Kansas en 2021 (voir page 8).
Pourtant, en nous rappelant la vertu héroïque que le père Emil Kapaun a démontrée sur le champ de bataille et dans le camp de prisonniers de guerre, nous n’honorons pas simplement la mémoire d’un serviteur bien-aimé de Dieu. Nous le reconnaissons aussi comme un ami au paradis qui a enseigné par l’exemple la foi et l’amour oblatif qui sont au cœur de notre vocation en tant que chrétiens et Chevaliers. ✢
Alton J. Pelowski Rédacteur en chefÉDITEURS
Chevaliers de Colomb
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Most Rev. William E. Lori, S.T.D.
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Directeur de la photographie
Bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
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Transmettre la foi catholique à nos enfants est un antidote crucial à une épidémie croissante d’anxiété et de désespoir
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprêmeJE PARLAIS RÉCEMMENT avec un prêtre qui est aumônier dans l’une des meilleures universités des États-Unis. Je lui ai demandé quelles étaient les di cultés les plus fréquentes rapportées par ses étudiants catholiques. Sa réponse a été instantanée : l’anxiété et la faible estime de soi. J’ai été un peu surpris parce que ces étudiants sont parmi les meilleurs et les plus brillants. Pourtant, ce n’est pas surprenant. C’est un symptôme de notre âge.
Plus tôt cette année, le centre de contrôle et de prévention des maladies a constaté que près de trois adolescentes sur cinq (57 %) aux États-Unis se sentaient constamment tristes ou désespérées, et près d’une adolescente sur trois (30 %) a sérieusement envisagé de se suicider. Les deux statistiques sont en hausse de près de 60 % par rapport à il y a une décennie, et il est probable que ces tendances inquiétantes coïncident avec l’augmentation de l’utilisation des téléphones intelligents.
Les pressions exercées sur les jeunes sont préoccupantes, et elles sont souvent intensifiées par les médias sociaux : hypersexualisation, idéologies à la mode, tentation de se comparer aux personnalités illusoires projetées par les pairs et les « influenceurs ». Il n’est pas étonnant que tant de jeunes luttent contre la dépression et le désespoir alors qu’ils essaient de faire leur chemin dans une culture qui a perdu ses repères.
Face à cette situation, que peuvent faire les parents catholiques? Outre le fait de mettre des limites sur l’utilisation des appareils électroniques, la chose la plus importante que les parents peuvent faire est de transmettre la beauté de notre foi catholique à leurs enfants. Il s’agit du plus puissant rempart contre les fausses vérités que l’on tente de faire croire à nos enfants. La foi catholique peut leur fournir le point de vue, la sécurité et la confiance dont ils auront besoin pour trouver un sens à ce monde.
Notre foi offre une vision cohérente de la personne humaine. Elle montre clairement à nos enfants qu’ils ont une dignité inhérente et qu’ils sont profondément aimés par Dieu, qui a voulu qu’ils existent dans un but précis. Elle
établit que, en tant que membres de l’Église, ils font partie de quelque chose de beaucoup plus grand qu’eux-mêmes; ils participent à une lutte ancienne entre le bien et le mal, la lumière et l’obscurité, et sont entourés d’une grande « nuée de témoins » (He 12, 1). Enfin, elle réaffirme que la victoire est possible par le Christ, qui est mort pour nous et nous appelle à être des enfants de lumière (Ep 5, 8).
Témoigner à nos enfants la vérité de cette foi est une tâche ardue pour les parents, moi y compris. Mais cela peut être fait.
Christian Smith, un sociologue de l’Université de Notre-Dame connu pour ses recherches sur la spiritualité des adolescents, a observé quatre traits chez les parents qui ont réussi à transmettre leur foi à leurs enfants.
D’abord, ces parents sont sincères et authentiques dans leur pratique de la foi. Si la foi des parents est joyeuse et bénéfique pour la famille, les enfants y seront attirés.
Ensuite, ils adoptent un style parental qui est autoritaire, mais aussi très affectueux. Les enfants ont besoin de règles, bien sûr, mais ils ont aussi besoin de chaleur humaine. Cette combinaison aide les enfants à accepter la foi pour le long terme.
Aussi, ces parents parlent régulièrement à leurs enfants de leur foi : ce qu’ils croient, ce qu’ils font et pourquoi. Les discussions sur la foi doivent faire partie intégrante de notre vie quotidienne. Elles ne doivent pas être limitées ou gênantes. Enfin, ces parents initient les enfants à des relations qui renforcent leurs croyances. Les enfants doivent être entourés d’amis et d’autres familles qui prennent leur foi au sérieux.
Évidemment, rien de tout cela n’est facile. Mais au début, Dieu a mis de l’ordre dans le chaos (Gn 1, 2), et nous devons avoir confiance en sa capacité de nous aider à mettre de l’ordre dans le chaos culturel d’aujourd’hui. En nageant contre le courant, nos enfants peuvent ressentir une réelle joie et de l’espoir sincère dans le Christ, et ce faisant, devenir une lumière pour le monde.
Vivat Jesus!
Notre foi offre une vision cohérente de la personne humaine. Elle montre clairement à nos enfants qu’ils ont une dignité inhérente et qu’ils sont profondément aimés par Dieu, qui a voulu qu’ils existent dans un but précis.
Loin d’être une illusion ou une manipulation de Dieu, la prière ouvre nos cœurs pour recevoir l’amour de Dieu et transformer le monde
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
LORSQU’UN DRAME se produit, comme une fusillade dans une école, nous prions pour les victimes et pour leurs familles. Nous prions pour la communauté en deuil et pour les premiers répondants. Nous prions pour ceux qui ont commis de tels actes de violence et pour me re n à la violence dans notre société.
Toutefois, aujourd’hui, lorsqu’une personne appelle publiquement les gens à prier, elle est souvent sévèrement critiquée. Certains se demandent à quoi bon prier. Si prier était efficace, de tels drames ne se produiraient pas. D’autres pensent que les gens peuvent prier s’ils le désirent, mais insistent que ce qui importe, c’est d’améliorer les lois et les politiques. Selon eux, tout le reste est futile.
Ce n’est pas surprenant que la prière soit attaquée dans une société de plus en plus laïque. Pour les personnes non religieuses, la prière semble être une activité qui nous détourne du travail à accomplir. Mais la prière n’empêche pas les gens de foi de travailler pour une société plus juste et plus pacifique. Au contraire, elle élève et éclaire notre raison et notre détermination pour nous aider à lutter pour la paix et la justice.
En tant que famille des Chevaliers de Colomb, nous nous engageons à prier. La messe dominicale et l’Eucharistie sont au cœur de nos vies en tant que catholiques et membres de l’Ordre. Nous sommes encouragés à lire les Écritures dans la prière, à réciter fréquemment le rosaire et à prier quotidiennement pour la canonisation de notre fondateur, le bienheureux Michael McGivney.
Lorsque nous prions pour nos familles, pour l’Église, pour notre société, que faisons-nous vraiment? Nous ne nous berçons pas d’illusions. Nous ne disons pas non plus à Dieu quoi faire. La prière n’est pas une façon de manipuler Dieu. La prière est plutôt une conversation, une voie qui nous permet d’entrer en communion avec Dieu et d’approfondir notre amitié avec lui. Et puisque la prière est une conversation, ce n’est pas une expression à sens unique. La prière consiste à écouter Dieu et à lui répondre, à recevoir son amour et à exprimer notre amour pour lui.
L’expérience nous enseigne l’importance d’écouter les autres avant de parler. À plus forte raison, nous devons écouter Dieu lorsque nous prions. Comment pouvons-nous le faire? Une des façons consiste à lire les Écritures dans la prière, ce qu’on appelle lectio divina (lecture divine). Nous prenons quelques lignes des Écritures et nous les savourons. Nous passons du temps à y méditer silencieusement et nous permettons aux mots de résonner dans nos cœurs.
Que se passe-t-il lorsque nous faisons cela? Saint Paul nous dit que nos cœurs sont « accueillants » (2 Cor 6, 11). Alors que nous écoutons la Parole de Dieu, nous faisons à Dieu et aux autres une plus grande place dans nos cœurs. Notre relation avec Dieu cesse d’être transactionnelle; nous commençons à aimer Dieu pour qui Il est en lui-même et à aimer les autres de la même façon. Nous sommes prêts à recevoir les dons de Dieu, même si ce ne sont pas ceux que nous voulons ou dont nous pensons avoir besoin. Nous nous ouvrons plutôt à la sagesse supérieure de Dieu et à son amour miséricordieux.
Lorsque nous entreprenons cette étape importante dans la prière, notre réponse à Dieu sera la louange, l’action de grâce, l’émerveillement affectueux et l’humilité en sa présence. Nous exprimons une confiance filiale dans sa miséricorde, un désir de demander et de recevoir ce qu’il veut nous donner. Nous prierons, non seulement pour nos propres besoins, mais aussi pour les besoins des autres. Nous prions surtout pour la conversion des âmes et des cœurs, les nôtres et ceux des autres. Nous aurons la grâce de confier à la miséricorde de Dieu ceux qui ont été blessés et ceux qui ont blessé les autres. En effet, si nous avons bien prié, nous serons mieux outillés pour discerner le changement positif dans la société et pour travailler à l’accomplir!
Lorsque l’archange Gabriel a annoncé à Marie qu’elle serait la mère de Dieu, il l’a trouvée en train de prier. Alors que nous prions le rosaire, demandons à Marie de nous aider à résoudre les mystères de son Fils et à approfondir notre amitié avec lui. ✢
La prière est plutôt une conversation, une voie qui nous permet d’entrer en communion avec Dieu et d’approfondir notre amitié avec lui. Et
puisque la prière est une conversation, ce n’est pas une expression à sens unique.
« Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. » (Évangile du 14 mai, Jn 14, 18)
Jésus tient ses promesses envers nous. Il ne nous laisse pas orphelins. Il est apparu aux disciples plusieurs fois après sa résurrection d’entre les morts. Il nous a donné l’Eucharistie, sa vraie présence, pour nous nourrir jusqu’à la fin des temps. Il a dit qu’il reviendrait lors de sa seconde venue. Et il y a une autre façon par laquelle il ne nous a pas laissés orphelins : il nous a donné sa propre mère pour être la nôtre. Tournons-nous souvent vers notre Sainte Mère avec nos besoins et nos prières pour demander son intercession.
À L’UNIVERSITÉ, John Sullivan était connu comme « l’homme le mieux habillé de Dublin » et les femmes le considéraient comme « un excellent parti sur le marché matrimonial ». Il a déjoué tous les pronostics en devenant prêtre jésuite, et portait un amour particulier pour les malades et les personnes en n de vie.
Sullivan, cadet de cinq enfants, est né à Dublin en 1861. Son père, futur lord Chancelier d’Irlande, était protestant, et sa mère était une catholique fervente; selon une coutume de l’époque, les garçons étaient élevés comme des protestants et les filles comme des catholiques. Élève exceptionnel, Sullivan a étudié les lettres classiques et le droit au Trinity College. À la mort de son père en 1885, il avait cessé de fréquenter l’église.
Héritier d’une fortune considérable, Sullivan s’est mis à rendre visite aux personnes malades, leur apportant des vêtements et d’autres petits cadeaux. Au début des années 1890, il a lu Les confessions de saint Augustin et a reconnu la pieuse imitation de sainte Monica que faisait sa mère. Sullivan a choqué le reste de sa famille lorsqu’il s’est converti au catholicisme en 1896. Il a passé les années qui ont suivi à faire du bénévolat dans les hôpitaux et les couvents avant
et Jacques, apôtres
Défi : Ce mois-ci, qui est le mois de Marie, je vous mets au défi de vous rapprocher de Notre Dame en offrant une dizaine de chapelets chaque jour pour demander son aide maternelle. Ensuite, je vous mets au défi de participer au programme Prières du Rosaire, de La foi en action, dans votre paroisse.
13 mai Notre-Dame de Fatima
18 mai Ascension du Seigneur
26 mai Saint Philippe Néri, prêtre
28 mai Pentecôte
29 mai Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église
31 mai La Visitation de la Vierge Marie
d’entrer au noviciat des Jésuites en 1900.
Après son ordination en 1907, le père Sullivan a commencé à enseigner au Clongowes Wood College. Visiteur assidu des malades et des nécessiteux du comté de Kildare, le père Sullivan recevait également d’innombrables visiteurs en quête d’absolution ou d’orientation spirituelle.
Sa réputation de sainteté et d’ascétisme s’est répandue. Il avait la réputation de marcher avec des cailloux dans ses bottes, et souvent, il ne dormait que quelques heures par nuit, passant autant de temps que possible dans la prière. Plusieurs personnes ont fait état de miracles après avoir reçu sa bénédiction, notamment un petit garçon atteint de paralysie infantile, dont les douleurs invalidantes aux jambes ont disparu après que le père Sullivan eut prié pour lui.
Le père Sullivan est décédé en 1933 à l’âge de 71 ans et il a été béatifié en 2017. Sa fête est célébrée le 8 mai. ✢
Prions pour que les mouvements et les groupes ecclésiaux redécouvrent chaque jour leur mission évangélisatrice, en mettant leurs charismes au service des besoins du monde.
L’homme catholique du mois Défi de l’Aumônier suprême
UNE RELIQUE de première classe du bienheureux Michael McGivney a visité le Texas au début du mois de mars, parcourant près de 1 448 kilomètres à travers trois diocèses et a irant des milliers de personnes pour vénérer le fondateur des Chevaliers de Colomb.
Du 5 au 9 mars, la relique s’est arrêtée dans cinq paroisses, y compris à deux cathédrales, à Keller, à San Angelo, à Odessa, à Lubbock et à Wichita Falls. À chaque église, des messes ont été célébrées, l’histoire de l’abbé McGivney a été racontée, et les Chevaliers et les autres paroissiens ont eu la chance de prier devant sa relique.
« L’objectif de la tournée est de sensibiliser les gens à la vie, à la mission et au charisme du bienheureux Michael, mais aussi d’accroître la dévotion, de faire savoir aux gens qu’ils peuvent demander son intercession », a expliqué le père dominicain Jonathan Kalisch, directeur des aumôniers et du développement spirituel de l’Ordre, qui accompagnait la relique.
Un ux constant de personnes sont venues demander ce e intercession.
« L’abbé McGivney n’a pas été seul une minute », a noté le directeur d’agence des Chevaliers de Colomb Chris Stark, qui a organisé le pèlerinage. M. Stark a dû demander un envoi supplémentaire de cartes de prière et d’autres documents du Conseil suprême une journée seulement après le début de la tournée.
Le nombre de personnes qui se sont présentées à l’église Holy Redeemer à Odessa, où la relique était escortée par un groupe de Chevaliers sur des motocycle es, était particulièrement grand. Des centaines de personnes ont vénéré la relique avant une messe comble le 7 mars, un soir de semaine.
Au cours de la semaine, les pères Kalisch et Stark ont également apporté la relique de l’abbé McGivney à trois écoles, deux cérémonies d’exempli cation des CdeC, une retraite de prêtres, un hôpital pédiatrique et même à la tombe d’un Chevalier qui est décédé quelques jours auparavant.
Le directeur d’agence des Chevaliers de Colomb
M. Stark a dit que partout où ils se sont rendus, ils pouvaient sentir l’abbé McGivney au travail, mais jamais autant que lors de ce e visite au cimetière le dernier jour du pèlerinage.
Brad Wolf, le Grand Chevalier du Conseil 1824 Ke eler à Windthorst, est décédé le 3 mars, laissant dans le deuil sa femme, Dena, et sa lle de 11 ans, Riley. Il avait 39 ans. M. Stark, dont l’agence a géré la police d’assurance-vie de Brad, a o ert d’apporter la relique à sa famille à Windthorst. Dena, Riley et d’autres membres de la famille l’ont rencontré ainsi que le père Kalisch à leur paroisse avant de se rendre au cimetière où Brad avait été enterré la veille.
« Quand le père Kalisch a mis la relique dans les bras de Dena, elle l’a étreint avec une expression de paix sur son visage », a déclaré plus tard M. Stark. « C’est ce que l’abbé McGivney a fondé pour nous, pour aider la veuve et l’orphelin. Il devait y aller. L’abbé McGivney travaille encore, et il travaille fort. » ✢
L’évêque William F. Murphy, évêque émérite de Rockville Centre, à New York, dirige les officiers suprêmes dans la prière pour la canonisation du bienheureux Michael McGivney au sarcophage du prêtre après la messe à l’église St. Mary à New Haven, au Connecticut, le 29 mars. L’évêque Murphy était le célébrant principal de la messe de la Journée du fondateur, qui a marqué le 141e anniversaire de la fondation des Chevaliers de Colomb et à laquelle ont assisté des Chevaliers du Connecticut, des officiers d’État, des membres de la famille de l’abbé McGivney et d’autres personnes.
AU PRINTEMPS 2022, des Chevaliers de Colomb en Pologne ont assemblé 10 000 colis de ravitaillement de Pâques pour des familles en Ukraine déplacées par la guerre. Ce e année, les Chevaliers de l’ouest de l’Ukraine ont entrepris le projet en préparant des boîtes de nourriture pour aider leurs compatriotes dans les régions les plus touchées à l’est.
Les gens là-bas « vivent actuellement dans des circonstances très di ciles », a dit Youriy Maletskiy, député d’État de l’Ukraine, « sans électricité, sans carburant, sans moyen de subsistance ».
Avec le soutien du Fonds de solidarité de l’Ukraine, des Chevaliers ukrainiens ont acheté des denrées alimentaires de base auprès de producteurs locaux. Des membres et leurs familles à Lviv, à Ternopil et à Ivano-Frankivsk se sont réunis en avril pour assembler 10 500 colis de produits d’épicerie, dont certains ont été transportés à Kherson dans le sud-est de l’Ukraine, d’autres à Poltava, à environ 346 kilomètres à l’est de Kyiv.
En plus de la nourriture, chaque colis contenait également une le re avec un message d’espoir et de soutien de la part du Chevalier Suprême
Patrick Kelly : « En a endant la victoire nale, je vous assure que nous sommes avec vous aujourd’hui… vous entourant de nos prières et de notre solidarité fraternelle. » ✢
Le directeur suprême Jorge C. Estrada Avilés (à gauche) dirige les députés d’État et d’autres dirigeants des CdeC qui transportent des reliques et des images sacrées en procession avant la messe au sanctuaire du Christ-Roi à Guanajuato, au Mexique. Le pèlerinage national annuel des Chevaliers et de leurs familles a eu lieu le dimanche 19 mars et a attiré près de 1 500 personnes au sanctuaire, situé au sommet de la colline Cubilete, dans le centre géographique du pays. La messe a été précédée de la récitation du rosaire et de l’hymne mexicain, et s’est conclue par une consécration à saint Joseph par toutes les personnes présentes.
LE VENDREDI 14 avril, le Chevalier Suprême Patrick Kelly a solennellement installé dans leurs fonctions le Cérémoniaire suprême, Andrzej Anasiak, et le Maître suprême, Michael McCusker, tous deux élus par le conseil d’administration des Chevaliers de Colomb au début du mois de février. Ce e entrée en fonctions o cielle a eu lieu à la cathédrale Saint Louis, à La Nouvelle-Orléans, à la n d’une messe célébrée par William Lori, archevêque de Baltimore et Aumônier suprême, à l’intention des membres du conseil d’administration rassemblés pour l’occasion.
Andrzej Anasiak, ancien député d’État de Pologne (2014-2017), a joué un rôle déterminant dans la croissance continue des Chevaliers en Pologne, dans la promotion
de la cause de la canonisation du bienheureux Michael McGivney et dans les activités de secours de l’Ordre pour les victimes de la guerre en Ukraine. M. Anasiak est le premier membre européen des Chevaliers de Colomb à devenir O cier suprême.
Michael McCusker, ancien député d’État du Tennessee (2019-2021), a été élu directeur suprême en août dernier et succède maintenant à Dennis Stoddard au poste de maître suprême. Chevalier du quatrième degré depuis 2004, M. McCusker est un ancien comba ant de l’armée américaine et de la garde nationale du Tennessee, plusieurs fois décoré pour son service en Afghanistan de 2005 à 2006.
Les Chevaliers du Mexique font un pèlerinage au sanctuaire Christ-Roi
Des soldats de la première division de cavalerie de l’armée américaine transportent la dépouille du père Emil Kapaun à l’église St. John Nepomucene à Pilsen, au Kansas, le 25 septembre 2021. Le cercueil est resté dans la paroisse de l’aumônier pendant deux jours avant d’être placé dans une tombe à la cathédrale de l’Immaculée Conception à Wichita.
Découvrez comment un article de Columbia a contribué à la découverte des restes du père Emil Kapaun, serviteur de Dieu et récipiendaire de la médaille d’honneur
Ray Kapaun se souvient avoir pris entre ses mains les restes de son oncle, le père Emil Kapaun, pour la première fois après l’identi cation dé nitive de son squele e dans un laboratoire d’Honolulu, à Hawaï, en 2021.
« Je sais qu’il a tenu dans ses bras beaucoup de soldats mourants sur le champ de bataille. Mais ici, je pouvais le prendre et le tenir entre mes mains, le transporter et le déposer sur la civière qui allait l’emmener. Je n’aurais jamais pensé pouvoir vivre ce moment », a-t-il dit aux journalistes.
« C’est lui qui m’a porté pour une grande partie de ma vie, ditil, et, pour moi, le plus grand honneur du monde a été de pouvoir le prendre et le porter à mon tour. »
Le père Emil Joseph Kapaun, aumônier de l’armée des ÉtatsUnis, est décédé dans un camp nord-coréen de prisonniers de
guerre en 1951. Pour son courage sur le champ de bataille et en tant que prisonnier de guerre pendant la guerre de Corée, il a reçu la médaille d’honneur en hommage posthume en avril 2013, ce qui a fait de lui l’un de seulement cinq aumôniers du 20e siècle à recevoir le prix militaire le plus élevé pour la bravoure.
En 1993, le père Kapaun a été nommé serviteur de Dieu, et sa cause de canonisation a été lancée en 2008. L’Église enquête actuellement sur les miracles a ribués à son intercession pour déterminer s’il peut être canonisé comme saint. Mais sa famille et ses amis ont l’impression d’avoir déjà été témoins d’un miracle : le retour de ses restes à son état d’origine, le Kansas, en septembre 2021, 70 ans après sa mort.
Les chances que ses restes soient rapatriés ont augmenté considérablement en 2003 lorsqu’un magazine, probablement
un exemplaire de Columbia, a fait son chemin jusqu’à la salle d’a ente d’une clinique médicale en Floride.
William Hansen était l’un des prisonniers que le père Kapaun avait servis au Camp 5 en Corée du Nord, dans des conditions si horribles que monsieur Hansen en a sou ert de cauchemars pendant des décennies par la suite.
Hansen, qui a été chau eur d’autobus à New York avant sa retraite à Naples, en Floride, a demandé de l’aide à une clinique médicale du département des Anciens comba ants à Naples en 2003. C’est dans la salle d’a ente qu’il a vu une photo du père Kapaun dans ce qu’il a décrit plus tard comme « un magazine des Chevaliers de Colomb », probablement le numéro de mars 2003 de Columbia, qui présentait un article intitulé « Un Saint parmi les soldats ». L’article racontait l’histoire de l’héroïque aumônier et de sa cause potentielle de canonisation dans le diocèse de Wichita. Et tout à coup, quelque chose a cliqué.
« Je connais cet homme, a-t-il dit au médecin. Je l’ai enterré. »
Monsieur Hansen a ajouté qu’il avait signé une entente de non-divulgation de l’armée pour ne jamais parler de son expérience de prisonnier de guerre. Le médecin a répondu, « C’était il y a 50 ans », et a recommandé à monsieur Hansen de communiquer avec le diocèse.
À la n de novembre 2003, monsieur Hansen a établi un contact avec le père John Hotze, à qui l’enquête sur la canonisation possible du père Kapaun avait été con ée en 2001. C’est avec incrédulité que le prêtre a écouté l’histoire de monsieur Hansen.
« Je me disais, “ce ne peut pas être vrai” », se rappelle le père Hotze, le vice-postulateur actuel de la cause et un membre de longue date des Chevaliers. Il se souvient d’avoir pensé que même si monsieur Hansen croyait avoir reconnu le père Kapaun dans le magazine, il n’était tout simplement pas possible que ce soit lui qui ait enterré l’aumônier. La grande partie des quelque 1 600 hommes morts au Camp 5 avaient été enterrés dans des
fosses communes le long de la rivière Yalu.
Mais malgré ses doutes, le père Hotze a décidé d’appeler Philip O’Brien, analyste principal du bureau des prisonniers de guerre disparus du ministère de la Défense des États-Unis, dont l’une des nombreuses tâches était de tenter d’identi er toutes les personnes décédées au Camp 5. Si quelqu’un était en mesure d’évaluer la véracité de ce e histoire, ce serait monsieur O’Brien, qui avait mené des centaines d’entrevues avec des prisonniers de guerre.
Après avoir interviewé monsieur Hansen, monsieur O’Brien a surpris le père Hotze en lui disant : « Tout cela semble vrai ».
Monsieur Hansen a raconté des détails auparavant inconnus sur la mort du père Kapaun et, plus important encore, ce qui s’est passé ensuite : En mai 1951, après un hiver brutal au Camp 5, l’aumônier de 35 ans avait été emmené à la redoutable « maison de la mort » du camp, une pagode où les soldats malades étaient transportés et d’où ils ne revenaient presque jamais. Monsieur Hansen y était aussi un patient, mais il pouvait marcher et ainsi o rir des soins limités aux autres.
Les menues rations alimentaires du père Kapaun étaient placées à l’entrée de l’in rmerie, et monsieur Hansen l’aidait en les lui amenant, jusqu’au jour où les gardes lui ont ordonné d’arrêter de le faire.
Sachant que sa mort approchait, le père Kapaun a demandé à être enterré à l’écart des fosses communes près de la rivière. « Essayez de m’enterrer sur un terrain plus élevé, a-t-il dit à monsieur Hansen. Comme ça, je pourrai toujours surmonter les choses. »
Lorsque le père Kapaun est mort, monsieur Hansen et deux autres prisonniers ont reçu l’ordre de se débarrasser de son corps, sous la supervision d’un garde. Avant le dégel printanier, des prisonniers morts ont été placés dans une fosse commune et recouverts d’un peu de terre. En mai, le sol n’était plus gelé, et même si le garde n’aimait pas l’idée d’enterrer le père Kapaun près de la pagode, il a ni par accepter.
Le père Hotze se rappelle monsieur Hansen lui disant que « ils ont creusé environ un pied et demi, recouvert le corps de terre,
puis placé par-dessus lui tout ce qu’ils pouvaient trouver pour protéger les restes contre les animaux. »
Plusieurs années plus tard, lorsque les hostilités ont pris n et que les États-Unis ont organisé le retour des restes des soldats, les roches et les débris laissés par monsieur Hansen ont signalé aux Chinois la présence du corps.
Le père Kapaun était l’un des quelque 560 Américains dont les restes encore plus ou moins intacts avaient été rapportés du Camp 5 au National Memorial Cemetery of the Paci c du cratère Punchbowl d’Honolulu, en 1954. Environ 70 de ces soldats, y compris le père Kapaun, n’avaient pas été identi és. Ses restes sont donc demeurés à cet endroit pendant des années sous une plaque marquée « Inconnus ».
Pendant des décennies après la mort du père Kapaun, le 23 mai 1951, sa mère, Elizabeth, désirait plus que tout que le corps de son ls revienne à la maison. Plus tard, sou rant de démence, elle avait oublié le nom des membres de sa famille, mais n’avait jamais oublié son ls, demandant chaque jour, jusqu’à son décès en 1986, si Emil revenait à la maison aujourd’hui.
« Aucun homme laissé derrière » est une promesse sacrée que l’armée américaine travaille sans relâche pour garder. Toutefois, le retour des restes de la Corée du Nord a été particulièrement compliqué, et les e orts pour récupérer et identier les membres de l’armée américaine échouent parfois. Hansen a contribué à changer la situation pour le père Kapaun. Son histoire de la mort et de l’enterrement du père Kapaun, racontée après avoir vu l’article de Columbia, a con rmé ce que monsieur O’Brien soupçonnait déjà : le corps de l’aumônier était probablement à Hawaï, et non pas parmi les restes fragmentés et mélangés venus des fosses communes que la Corée du Nord avait commencé à retourner en 1990. L’histoire de monsieur Hansen a donné un nouvel élan à l’initiative et encouragé les e orts à identi er le père Kapaun parmi les inconnus enterrés.
C’est ce que le laboratoire militaire a fait le 4 mars 2021, avec « 100 % de certitude ». Le laboratoire avait réussi non seulement à établir la correspondance avec l’ADN du squele e du père Kapaun, mais aussi avec ses dents, sa taille et son âge.
Plus tard ce e année-là, le neveu du père Kapaun, Ray, s’est rendu à Honolulu pour récupérer ses restes. Adolescent dans les années 1970, Ray n’avait pas profondément compris l’histoire de son oncle avant de lire dans e Saturday Evening Post l’article écrit en 1954 par Mike Dowe, un ancien prisonnier de guerre qui avait servi avec le père Kapaun (voir la page 12).
« Cela m’a tout simplement impressionné », se souvient Ray. « J’ai vu ce qu’il a fait. Ce qu’il était. Ce que ces hommes ressentaient pour lui. »
À Hawaï, il a visité le cratère Punchbowl où son oncle gisait depuis plus de 60 ans.
« Quelqu’un m’a demandé si j’étais bouleversé de savoir qu’il était ici depuis si longtemps », a a rmé Ray Kapaun lors d’une entrevue au cimetière. « Et je lui ai dit : “Regardez où nous sommes. Il était ici avec tous ses amis”. »
Mais il pouvait aussi s’imaginer son oncle lui dire : « Ramènemoi au Kansas ».
Tout le voyage de retour est devenu une émouvante célébration de retour au pays.
Partout, du laboratoire d’Hawaï, aux rues, jusqu’à l’église catholique de la ville natale du père Kapaun, à Pilsen, les gens lui ont rendu hommage alors que le corps faisait son chemin vers son ultime lieu de repos, dans la cathédrale de Wichita. Parmi ceux qui sont venus, se trouvaient plusieurs anciens prisonniers de guerre dont la vie avait été changée par le père Kapaun.
Herbert Miller, l’un des nombreux soldats dont le père Kapaun avait sauvé la vie sur le champ de bataille, a été le seul à être nommé dans la citation de la remise de la médaille d’honneur à l’aumônier en 2013. Voici un extrait de la déclaration : « Peu après sa capture, l’aumônier Kapaun, avec une indi érence absolue à sa propre sécurité et avec une résolution inébranlable, a bravement poussé un soldat ennemi qui se préparait à exécuter le sergent première classe Herbert A. Miller. »
Le soldat ennemi, surpris, a regardé l’aumônier lever le soldat Miller blessé sur son dos et partir. Le soldat Miller a plus tard dit aux journalistes : « Je ne saurai jamais pourquoi le soldat ennemi ne l’a pas tué. »
Le père Kapaun a de nouveau sauvé la vie de monsieur Miller pendant la « marche de la mort » jusqu’au camp de prisonniers. « S’il ne m’avait pas porté, je serais mort », déclare monsieur Miller.
Soixante-dix ans plus tard, monsieur Miller, Mike Dowe et d’autres prisonniers de guerre, à ce moment-là dans leur 9e décennie de vie, se sont rendus au Kansas pour assister à la messe funéraire et à l’enterrement du père Kapaun à la cathédrale de l’Immaculée-Conception de Wichita, le 29 septembre 2021.
Ils n’oublieront jamais ce e occasion d’avoir passé quelques moments en privé en présence des restes de leur aumônier bien-aimé.
Monsieur Dowe, membre du Conseil 10861 St. Ignatius Loyola à Spring, au Texas, a revendiqué pendant des années la médaille d’honneur pour le père Kapaun. Il était présent pour la cérémonie à la Maison-Blanche en 2013, mais ne s’est jamais imaginé qu’il assisterait aux funérailles du prêtre.
« Nous étions là, avec le corps, avant les funérailles. Ils ont ouvert le cercueil et nous ont permis de toucher les restes du père Kapaun, se rappelle monsieur Dowe. Un moment très émouvant. »
En n, le prêtre qui les avait portés avait nalement été lui-même porté à son dernier repos. ✢
TOM HOOPES est vice-président des relations collégiales du Benedictine College et membre du Conseil 723 Sacred Heart à Atchison, au Kansas.
Note de la rédaction :Le texte suivant est abrégé d’un article dans lequel le premier lieutenant Ray « Mike » Dowe raconte à Harold H. Martin le récit de son expérience, publié à l’origine dans le numéro du 16 janvier 1954 du Saturday Evening Post. Capturés lors de la bataille d’Unsan en novembre 1950, Mike et le père Emil Kapaun ont passé six mois ensemble dans un camp de prisonniers chinois en Corée du Nord, jusqu’au décès de l’aumônier le 23 mai 1951. Mike a enduré deux années de plus en tant que prisonnier de guerre avant d’être libéré le 6 septembre 1953. Au cours des six prochaines décennies, il a proposé le père Kapaun comme candidat à la médaille d’honneur, que l’aumônier a reçu à titre posthume le 11 avril 2013. Mike s’est joint aux Chevaliers de Colomb en 1960; un colonel de l’armée et physicien nucléaire à la retraite, il est maintenant âgé de 95 ans et est membre du Conseil 10861 St. Ignatius Loyola à Spring, au Texas.
Il portait la croix de l’aumônier au lieu de l’insigne de l’infanterie arborant des carabines croisées, mais il était le meilleur soldat que je connaissais; le soldat le plus courageux et le plus charitable. Son nom était Emil Joseph Kapaun et il était prêtre au sein de l’Église catholique romaine. Mais les hommes qu’il a servis dans les camps de prisonniers en Corée ne se souciaient pas qu’il soit catholique ou baptiste, luthérien ou presbytérien. Aux yeux de tous, que ce soit les catholiques, les protestants, les juifs ou même les hommes qui ne professaient aucune foi particulière, il était simplement connu comme le « père », et chacun d’entre eux trouvaient en lui le courage, l’espoir et la force dont ils avaient besoin dans les moments di ciles. …
Dans ses services religieux, qu’il tenait en secret malgré les menaces des Chinois, ses brefs sermons étaient profonds, mais pertinents. … Grâce à ces sermons, qui nous ont donné de l’espoir et du courage, à la nourriture qu’il volait pour nous et aux soins qu’il nous prodiguait lorsque nous étions malades, beaucoup d’entre nous sont revenus. Nous n’aurions jamais survécu à notre longue épreuve sans lui.
Bien avant que les Chinois l’aient capturé, il était devenu une légende parmi les troupes. … Il ne semblait pas avoir peur d’être tué. À Kumchon, au début de la guerre, lorsque nous avons eu vent qu’un homme était blessé sur le anc gauche du premier bataillon, dans une position où les porteurs de civière ne pouvaient pas le rejoindre, le père Kapaun et un autre o cier sont allés à sa recherche et l’ont ramené en rampant à travers les tirs si intenses que le père avait perdu sa pipe alors que celle-ci avait été arrachée de sa bouche par une balle.
C’est son dévouement envers les blessés qui lui ont nalement coûté sa liberté et sa vie. C’était à Unsan, le 2 novembre 1950. … Au crépuscule, l’ordre était venu pour tous les hommes qui pouvaient encore marcher de ba re en retraite et d’échapper aux ennemis qui nous entouraient. Le père, qui n’était pas blessé, aurait pu s’échapper. Mais, il a refusé. De son propre chef, il est resté pour aider le capitaine Clarence L. Anderson, le chirurgien du régiment, à prendre soin des blessés. Et là, à la tombée de la nuit, les Chinois l’ont capturé alors….
Peu de temps après avoir a eint la vallée, les blessés dans la maison des malades, que les Chinois appelaient un hôpital, ont commencé à mourir par dizaines, empoisonnés par leurs plaies laissées sans soins. … C’est là où le père a accompli ses exploits les plus dangereux. Les jours où il fallait aller chercher nos rations, il s’arrêtait au dépôt et il volait de la nourriture. Puis, avec ses poches remplies de maïs concassé ou de millet, esquivant les patrouilles chinoises qui surveillaient le sentier, il se dirigeait vers la maison où se trouvaient les blessés. …
Il trouvait des chandails de coton pour fabriquer des pansements. Il enlevait les vieux pansements sur les plaies mal ne oyées, les lavait en cache e, puis les reme ait aux blessés. Il enlevait les parasites sur le corps des blessés, un service inestimable pour ces hommes si faibles qui risquaient de mourir autrement. Il laissait les blessés fumer sa pipe, remplie de feuilles de coton sèches, et il plaisantait avec eux, récitait des prières avec eux et les prenait dans ses bras comme des enfants lorsque le délire s’emparait d’eux.
Mais la principale chose qu’il a faite pour eux a été de leur donner la volonté de vivre. Lorsque vous êtes blessé, malade et a amé, il est facile de renoncer et de mourir dans le silence. …
Dans ses vêtements sales et déchirés, avec sa barbe broussailleuse et son chapeau en laine étrange, fabriqué à partir de la manche d’un vieux chandail de soldat, il avait l’air de n’importe quel prisonnier a amé.
Mais il y avait quelque chose de di érent dans sa voix et son comportement : la dignité, le calme et la sérénité qui irradiaient de lui comme une lumière. Le sol qu’il foulait était saint et l’esprit qui l’habitait, un esprit de révérence et de foi inébranlable, allait vers les hommes silencieux et a entifs et leur donnait de l’espoir et du courage, ainsi qu’un sentiment de paix. Avec sa seule présence, il pouvait transformer une hu e de boue envahie par les poux en cathédrale, l’espace d’un moment. ...
Le dimanche de Pâques en 1951, il a relevé son plus grand dé , en bafouant ouvertement les lois des Chinois contre les services religieux. Au lever du soleil, dans la cour d’une église brûlée dans le camp des o ciers, il a lu le sermon de Pâques. …
Il a fabriqué une croix avec deux morceaux de bois rugueux, et à partir d’un missel emprunté, il a récité le chemin de croix aux hommes qui s’étaient réunis sur les marches des décombres de l’église brûlée. Il a raconté l’histoire de la souffrance et de la mort du Christ, puis, en tenant dans ses mains un rosaire fait de fils barbelés tordus coupés de la clôture du camp de prisonniers, il a récité les mystères glorieux de la résurrection du Christ et de son ascension vers le ciel.
Quand nous le regardions, il était clair pour nous que le père lui-même commençait à s’a aiblir. Avec le régime qui nous était fourni, un homme qui manquait un repas devenait trop faible pour marcher, et pendant des mois, le père partageait ses rations avec des hommes malades et mourants.
La semaine après Pâques, il a commencé à boiter. …Puis, il a été frappé de dysenterie, et comme il l’avait fait si souvent pour nous, nous nous sommes occupés de lui du mieux que nous l’avons pu. …
Ci-dessus : L’aumônier Emil Kapaun sourit alors qu’il tient une pipe brisée par une balle de tireur d’élite. • En regard : Le père Kapaun (à droite) et le capitaine Jerome A. Dolan, un médecin militaire du 8e régiment de cavalerie, aident un soldat épuisé à quitter le champ de bataille en Corée, au début de la guerre.
Mais les Chinois n’avaient pas l’intention de le laisser vivre. Il était assis, mangeant et faisant des blagues, lorsque les gardiens sont venus avec une civière pour l’emmener à l’hôpital. Nous savions tous qu’il était condamné à mourir ainsi….
Le père lui-même n’a pas protesté. Il nous a regardés et il a souri. Il tenait dans ses mains la custode dans laquelle il avait transporté le Saint Sacrement, il y a longtemps. « Dites à mes proches que je suis mort heureux », a-t-dit, le sourire encore aux lèvres. …
Il s’est ensuite tourné vers moi. Il a dit : « Ne t’inquiète pas Mike. Je vais là où j’ai toujours voulu aller. Et quand je serai là, je réciterai une prière pour vous tous. » …
À mesure que nos corps s’a aiblissaient, les Chinois accéléraient le rythme de leur assaut de propagande sur nos esprits. Heure après heure, nous devions écouter leurs sermons…. Sans perdre son sang-froid ou sans élever sa voix, [le père Kapaun] répondait point par point, avec une logique calme qui me ait [les Chinois] en colère. Curieusement, les Chinois ne le punissaient jamais, sauf en lui faisant des menaces inquiétantes. …
Nous avons réalisé que ce que l’on croyait était vrai. Ils avaient peur de lui. Ils voyaient en lui une force qu’ils ne pouvaient pas écraser, un esprit qu’ils ne pouvaient pas briser. …
Un an plus tard, à l’anniversaire de sa mort, Ralph Nardella a demandé aux communistes s’il pouvait tenir un service à sa mémoire. Ils ont refusé. J’étais content qu’ils refusent. Selon moi, cela voulait dire que même s’il était mort, son corps perdu à jamais dans une fosse commune, les Chinois avaient encore peur de lui. Ils avaient peur de lui parce qu’il était le symbole de quelque chose qu’ils ne pouvaient pas tuer : l’esprit indomptable d’un homme libre, dont la seule allégeance était Dieu. Et en ce sens, je sais que lui et les choses auxquelles il croyait ne peuvent jamais mourir. ✢
En juin, des pèlerins catholiques du Kansas et de partout ailleurs participeront au 15e pèlerinage annuel du père Kapaun, une randonnée de 96 km dans les plaines qui commence à l’extérieur de Wichita et se termine à Pilsen, la petite ville natale du prêtre. Ce qui a commencé avec trois personnes en 2009 est devenu depuis un événement de quatre jours qui a ire des centaines de participants chaque année.
Le père Eric Weldon, le prêtre du diocèse de Wichita et un aumônier des Chevaliers de Colomb de longue date, a commencé le pèlerinage a n de rendre hommage au père Emil Kapaun qui, en 1950, a parcouru 140 km avec d’autres prisonniers de guerre pour se rendre dans un camp en Corée du Nord.
« Je pense toujours au nombre de kilomètres qu’il a parcourus pour se rendre à ce camp de prisonniers », a déclaré le père Weldon aux journalistes l’an dernier. « Je me suis dit que je pourrais faire quelque chose de semblable pendant trois jours. Le père Kapaun l’a fait pendant plus de trois semaines, menacé de mort, sans nourriture et dans un froid glacial. Nous pouvons certainement faire quelque chose ici au Kansas pour commémorer cet homme. »
Au cours des cinq dernières années, le nombre de participants a augmenté de façon constante, l’événement de l’an dernier a irant plus de 300 personnes. Les pèlerins marchent entre 12 et 35 km
par jour, avec des arrêts périodiques pour les « stations du père Kapaun », ré exions sur sa vie préparées par le père Weldon. Les rosaires et le silence marquent d’autres parties de la marche. Le groupe campe chaque soir sur des sites le long du parcours. La messe est célébrée tous les jours et le pèlerinage se termine avec une messe à l’église St. John Nepomucene à Pilsen, la paroisse où le père Kapaun a grandi et a d’abord servi comme prêtre après son ordination en 1940.
Tim Baxa, grand Chevalier du Conseil 3423 Father Kapaun à Pilsen, l’un des 23 conseils et assemblées des Chevaliers de Colomb nommés en l’honneur de l’aumônier, n’a jamais fait le pèlerinage. Tim et un groupe de frères Chevaliers sont trop occupés à préparer la paroisse pour la messe de clôture du pèlerinage. Leurs responsabilités ce jour-là comprennent la mise en place de stations de soins pour les pèlerins, la coordination du stationnement pour les visiteurs et la préparation du repas pour fêter la n du pèlerinage.
« Ces pèlerinages sont une bonne chose », a rme Tim. « Ils nous rappellent à quel point quelque chose qui est presque devenu ordinaire pour nous est en fait extraordinaire. À leur arrivée, les pèlerins sont éblouis. »
Sco Carter, coordonnateur de la guilde du père Kapaun pour le diocèse de Wichita, qui a fait le pèlerinage plusieurs fois, a rme que la dévotion au prêtre de Pilsen est en pleine croissance.
« Il est étonnant de constater l’augmentation du nombre de personnes qui s’intéressent à la cause de la canonisation du père Kapaun ces dernières années et qui demandent des prières », dit Sco , qui a rejoint l’Ordre en 2010. « Ces personnes viennent de tous les milieux, des anciens comba ants à la retraite aux jeunes élèves qui veulent se déguiser en père Kapaun pour l’Halloween ou pour la Toussaint, et non seulement dans les 50 états, mais aussi dans d’autres pays. »
Le père Kapaun a été déclaré serviteur de Dieu en 1993, et le diocèse de Wichita a o ciellement ouvert sa cause de canonisation en 2008. En plus de promouvoir le pèlerinage à Pilsen chaque année, la guilde du père Kapaun encourage la dévotion de diverses façons : elle envoie des cartes et des livrets de prière, elle développe le site Web et les médias sociaux de la guilde et elle organise des messes et des événements spéciaux. La guilde fait également la promotion des hommes de Kapaun, un groupe de formation spirituelle en pleine croissance qui s’e orce de prier quotidiennement et de vivre selon les vertus de l’aumônier.
Photo par Bethany PattersonAu-dessus : Des participants au 14e pèlerinage annuel du père Kapaun marchent sur une route de campagne jusqu’à Pilsen en juin 2022. • En regard : Les pèlerins arrivent à l’église catholique St. John Nepomucene à Pilsen, la destination du pèlerinage de 96 kilomètres.
Rob Knapp, président de l’école secondaire catholique Kapaun Mt. Carmel à Wichita, est un fervent partisan des hommes de Kapaun.
« En utilisant les vertus du père Kapaun, nous avons réveillé la foi de milliers d’hommes, au sein de notre diocèse et partout dans le monde », a déclaré Rob, membre du Conseil 10408 Magdalen à Wichita. « Il y a actuellement un groupe d’hommes de Kapaun en Corée et en Allemagne. »
Il souligne également que les jeunes sont a irés par le courage et la foi du père Kapaun.
« Nos élèves ici à Kapaun Mt. Carmel Catholic High School sont profondément touchés par sa vie », dit Rob. « Sa foi remarquable face à ses capteurs, qui ont essayé de le forcer à renoncer sa foi en Dieu, inspire constamment nos élèves. Une dévotion au père Kapaun les aide à avoir le courage de vivre et de transme re leur foi, même dans une culture qui les encourage à l’abandonner. »
Le père Ma hew Pawlikowski, qui a pris sa retraite en tant que colonel du corps des aumôniers de l’armée en 2020, est l’un des plus fervents admirateurs du père Kapaun. Sa dévotion est tellement grande qu’au l des ans, ses lectures dramatiques de l’article de Mike Dowe paru dans le Saturday Evening Post en 1954, « e Ordeal of Chaplain Kapaun » (voir « L’épreuve de l’aumônier Kapaun » à la page 12) sont devenues une sorte de mission personnelle.
Il a fait le pèlerinage du père Kapaun trois fois et prévoit le refaire en juin. Une année, vêtu d’un ancien uniforme militaire, le père Pawlikowski a donné une performance devant un public a entif de pèlerins.
Maintenant un aumônier civil au collège militaire de West Point, aux États-Unis, et aumônier du Conseil 8250 Msgr. Cornelius George O’Keefe, le père Pawlikowski raconte l’histoire du père Kapaun, et son témoin de loyauté, de leadership, de service, de courage et d’humour, à autant de jeunes soldats qu’il le peut.
« À la retraite pour les cadets catholiques, nous abordons di érents sujets chaque année, mais les cadets insistent toujours pour que nous parlions de l’épreuve de l’aumônier Kapaun », explique le père Pawlikowski. « Lors du cours de synthèse sur la fonction d’o cier pour nos cadets qui terminent leur formation, je raconte l’épreuve de l’aumônier Kapaun à des cadets de di érentes confessions et même à ceux qui ne professent aucune foi; son histoire ne manque jamais d’inspirer nos cadets et fait toujours couler au moins quelques larmes. »
Le père Pawlikowski connaît même plusieurs jeunes o ciers qui ont donné le nom « Emil » à leurs enfants.
Sco se félicite de ces signes de dévotion croissante, qui ont été particulièrement prononcés depuis le retour de la dépouille du père Kapaun en septembre 2021 (voir la page 9).
« Plus que jamais, je suis convaincu que le Saint-Esprit est derrière ce mouvement et ce e activité croissante », dit Sco . « Mais nous devons continuer à prier et à raconter l’histoire du père Kapaun. » ✢
JOHN WOODS est un rédacteur pigiste et un rédacteur en chef. Il est membre du Conseil 2548 St. Agnes à Rockville Centre, N.Y.
Dans le meilleur des cas, les personnes en situation de handicap ont besoin d’aide et de soutien dans leur quotidien. Imaginez une seconde être à leur place : une guerre éclate et vous êtes obligé de fuir, ou vous ne pouvez pas partir et vivez constamment en danger.
Avant l’invasion russe du 24 février 2022, environ 2,7 millions de personnes en situation de handicap vivaient en Ukraine. Des milliers ont franchi la frontière polono-ukrainienne presque immédiatement, à la recherche désespérée d’un abri et de soins.
« Les personnes en situation de handicap ont souvent été évacuées comme les autres — c’est-à-dire soudainement, et du jour au lendemain, elles se sont retrouvées en Pologne sans rien », explique Gzegorz Sotoła, président de Klika, ou l’Association catholique des personnes handicapées et leurs amis, qui o re des soins aux personnes en situation de handicap à Cracovie, en Pologne, depuis plus de 50 ans.
Par le biais du Fonds de solidarité de l’Ukraine de l’Ordre, les Chevaliers de Colomb se sont associés à Klika pour soutenir les réfugiés en situation de handicap qui vivent en Pologne et apporter de l’aide humanitaire à ceux qui continuent de sou rir dans les zones de guerre en Ukraine.
« Nous sommes reconnaissants de ce que nous avons réussi à faire avec les Chevaliers au pro t des personnes en situation de handicap », déclare M. Sotoła. « Dans des circonstances aussi tragiques qu’une guerre, seules la coopération interpersonnelle et l’entraide à son prochain peuvent rendre le monde meilleur. »
Dans l’ancienne Pologne communiste, l’invalidité était un sujet tabou, et les personnes ayant un handicap étaient souvent cachées. Il arrivait bien souvent que celles qui habitaient aux étages supérieurs d’un immeuble ne qui ent pas leur domicile pendant des années.
Klika a été créée en 1971 pour a rmer la dignité humaine des personnes en situation de handicap et changer ces conditions
dégradantes. Fondée par le ministère de la jeunesse du monastère dominicain de Cracovie, l’association est née du dynamisme des jeunes et de leur désir de prendre soin des plus vulnérables.
Le mouvement a commencé avec des étudiants universitaires qui aidaient les personnes en situation de handicap à assister à la messe le dimanche et à faire des promenades simples. Les promenades organisées se sont nalement transformées en camps de vacances et en retraites à l’extérieur de la ville.
« Aujourd’hui, l’objectif est d’aider les personnes en situation de handicap à occuper un emploi sur le marché libre et à mener une vie autonome », déclare M. Sotoła, lui-même en fauteuil roulant. « Klika est un lieu où les personnes en situation de handicap peuvent réaliser leurs projets et leurs rêves. »
L’association aide les personnes en situation de handicap à suivre leur scolarité en assurant leur transport à l’école et à l’université, en
L’Ordre s’associe à un organisme de Cracovie pour apporter de l’aide aux réfugiés ukrainiens en situation de handicap
Par Mateusz SolarzUn bénévole de Klika discute avec un invité lors d’un pique-nique en juillet 2022.
coordonnant leur traitement et leur réadaptation, et en soutenant des ateliers et des projets artistiques.
« Les rêves ne sont pas handicapés », a rme Grażyna Aondo-Akaa, chargée de cours à l’université et chercheuse en sciences sociales sur le handicap. Bénévole de Klika depuis près de 20 ans, elle a joué un rôle déterminant dans le partenariat entre les Chevaliers et l’association au pro t des réfugiés ukrainiens.
« L’association n’est pas fondée sur la pitié, mais sur l’amitié », souligne Grażyna. « Nous voyons chaque personne, quelle que soit sa situation, comme quelqu’un qui a de l’importance, comme un être humain avec qui nous pouvons être ami », dit-elle.
L’an dernier, Klika a soudainement élargi la portée de ses activités, quand l’association a décidé d’ouvrir ses portes aux victimes de la guerre en situation de handicap.
« Le lendemain de l’invasion russe, il fallait de l’aide de toute
urgence », se rappelle M. Sotoła. « Nous savions que les premiers réfugiés seraient des mères avec des enfants et des personnes en situation de handicap. Les Chevaliers de Colomb ont réagi rapidement en soutenant généreusement nos e orts. »
Un centre d’intervention près de Cracovie a reçu un don du Fonds de solidarité de l’Ukraine, perme ant aux réfugiés ayant un handicap de trouver des produits de première nécessité, d’organiser des services de traitement et de réadaptation, et de sou er un peu en a endant d’avoir un nouveau foyer.
L’Ordre a également collaboré avec la Fondation Chaise Roulante Canada pour o rir des fauteuils roulants aux personnes dans le besoin et a parrainé deux camps d’été organisés par Klika pour les réfugiés venant d’Ukraine ayant un handicap.
« Nous savions que pour toutes ces personnes en situation de handicap qui avaient dû être évacuées d’Ukraine, il serait di cile de
se retrouver en Pologne, » explique Szymon Czyszek, directeur de la croissance internationale de l’Ordre en Europe. « Le partenariat avec Klika nous est apparu comme une clé maîtresse pour répondre à leurs besoins. »
Tomasz Adamski, secrétaire nancier du Conseil 17667 Bienheureux Michał Sopoćko au sanctuaire de la Miséricorde divine de Cracovie, est l’un des Chevaliers qui sont allés à la rencontre des réfugiés pris en charge par Klika. « Quand vous visitez un centre géré par Klika, vous voyez que ce e association préfère les grandes actions aux grandes promesses, » dit-il. « Jour après jour, les membres de l’association pratiquent l’ouverture, l’amitié et la bienfaisance. Je crois que ce e expérience a préparé de façon unique l’association à apporter son aide courageuse en ce e période de crise. »
Le nombre de réfugiés ayant un handicap en Ukraine s’est avéré beaucoup moins élevé que prévu au départ. La conclusion était assez évidente : beaucoup n’avaient pas pu évacuer. La décision a donc été prise d’organiser l’aide en Ukraine.
En juillet dernier, Grażyna Aondo-Akaa a voyagé en Ukraine pendant un mois pour rejoindre un autre bénévole de Klika, nommé Kamil Moskal, qui aide les personnes en situation de handicap depuis le début de la guerre. Peu de temps après le pilonnage de Jytomyr, une ville située à 140 kilomètres à l’ouest de Kyiv, Kamil a aidé à organiser l’évacuation des personnes en situation de handicap et de leurs soignants.
Les scènes étaient douloureuses et traumatisantes.
« Certains étaient emprisonnés dans leurs propres maisons ou abandonnés par leurs proches, lesquels avaient fui ou étaient tout simplement morts », rapporte Grażyna. « Ces personnes sont seules et dépendent de la bonne volonté de leurs voisins. … Lorsque vous voyez des scènes comme celles-là, rien n’est plus pareil après. »
Grażyna a ensuite rejoint Kamil à Kharkiv, où ils ont entrepris de se lancer régulièrement à la recherche d’autres personnes âgées
« L’association n’est pas fondée sur la pitié, mais sur l’amitié. Nous voyons chaque personne, quelle que soit sa situation, comme quelqu’un qui a de l’importance, comme un être humain avec qui nous pouvons être ami. »
et en situation de handicap dans le besoin. À l’approche de Noël pour les chrétiens orthodoxes, au début du mois de janvier, ils ont organisé des livraisons de plats de Noël ukrainiens traditionnels et de petits cadeaux pour les enfants. « Nous voulions o rir un peu de l’esprit de Noël aux gens — faire passer un rayon de lumière et d’espoir », explique Grażyna.
Mais voyager en zone de guerre comporte de grands risques. Le 6 janvier, pendant le cessez-le-feu de Noël, Kamil et Grażyna ont été pris pour cibles alors qu’ils déchargeaient un convoi de nourriture et de gâteries pour les fêtes dans l’un des « centres d’invincibilité » de Bakhmut, une ville dans l’Est de l’Ukraine. Un obus d’artillerie a touché un immeuble à 100 pieds, et Grażyna a été grièvement blessée. Un éclat d’obus a transpercé son genou gauche, brisant l’articulation, et son pied droit a été arraché.
« J’ai ressenti une immense douleur dans ma jambe gauche », rapporte Grażyna. « Je ne sentais plus rien dans ma jambe droite, sauf le sang qui coulait; je ne pouvais plus bouger. »
Kamil a miraculeusement échappé à des blessures graves et, bien que se trouvant dans la ligne de mire, il a réussi à soigner les blessures de Grażyna avec des garrots et des compresses, tout en appelant à l’aide.
« Il n’y avait pas moyen que j’en sorte vivante. Kamil a sauvé ma vie », a déclaré Grażyna, qui a été transportée à un hôpital de Pavlohrad, à trois heures de route.
« Heureusement, j’étais endormie pendant toute l’amputation de ma jambe droite », relate-t-elle, « mais pas pendant l’insertion des
broches Kirschner [pour stabiliser les os] dans ma jambe gauche. »
Grażyna, rentrée en Pologne, apprend à marcher avec une jambe arti cielle à l’hôpital de Cracovie. Après des années d’accompagnement des personnes en situation de handicap, elle en est devenue une elle-même.
En fait, elle est plus convaincue que jamais que sa place est aux côtés des personnes qu’elle a été contrainte de qui er.
« Je veux continuer à me donner pour les autres », dit-elle. « Le fait que ce soit di cile pour moi ne m’empêche pas de savoir que c’est encore plus di cile pour d’autres. »
Le dévouement de bénévoles tels que Grażyna fait écho aux paroles du père dominicain Jan Andrzej Kłoczowski, un philosophe et théologien qui a participé aux premières activités de Klika dans les années 1970 et 1980. L’association, a-t-il dit, « a aidé les gens à réaliser que le christianisme ne peut pas se satisfaire de sa perfection spirituelle, mais que la vie évangélique s’exprime dans le service aux autres. »
Tant que les bénévoles continueront de donner de l’espoir aux plus vulnérables, la mission de Klika se poursuivra.
« Les jeunes viennent ici depuis 50 ans, désireux d’aider les autres et désireux de s’impliquer », explique M. Sotoła, président du groupe. « Nous sommes convaincus que le Seigneur continuera de nous bénir et nous perme ra de continuer à fonctionner pendant encore 50 années de plus. » ✢
Le conseil de la police philippine attire des centaines de membres grâce à ses projets de bienfaisance et d’évangélisation
En novembre dernier, à Anilao, dans la région ouest des Visayas aux Philippines, des enfants ont assisté avec émerveillement à un spectacle de magie dans une école primaire pour élèves ayant des besoins particuliers. Ce spectacle, qui a couronné une clinique médicale et dentaire gratuite pour les élèves, a été organisé par le Conseil 16966 Camp Martin Delgado d’Iloilo, une ville voisine.
Il n’est pas inhabituel qu’un conseil commandite un projet de bienfaisance comme celui-ci, mais le Conseil 16966 compte près de
900 membres, dont 95 % sont des policiers en service.
Des projets communautaires concrets, comme la clinique, ont joué un rôle clé dans la croissance du conseil depuis qu’il a été établi il y a cinq ans, en raison des préoccupations croissantes concernant la corruption et la violence au sein de la police nationale des Philippines (PNP).
Le Dr Vincent Cavan, lieutenant-colonel, médecin de la PNP et Chevalier depuis 1992, savait que l’Ordre avait beaucoup à o rir aux policiers et croyait qu’il pourrait jouer un rôle dans la formation
de responsables éthiques de l’application de la loi aux Philippines. En tant que Grand Chevalier, il a aidé à fonder le Conseil 16966 en 2018 a n de renforcer la foi des jeunes policiers philippins et de leur insu er un esprit de service aux pauvres et aux personnes vulnérables.
« Les policiers vivent selon la devise “servir et protéger”, un mot d’ordre très semblable à celui des Chevaliers, qui est “au service de l’un, au service de tous” », explique le Dr Cavan, 55 ans. « En période de guerre, de pandémie, de détresse et de nécessité, les policiers et les Chevaliers servent leur pays, leur Église, leur communauté et leur famille. »
Lorsque la police nationale des Philippines a entrepris un programme de « ne oyage interne » en 2019 pour débarrasser ses rangs des policiers corrompus, le père Noel Ponsaran et d’autres aumôniers de la police ont insisté pour que les réformes ne soient pas simplement des mesures punitives, mais aussi préventives et réparatrices.
« Il est impératif que le personnel de la PNP soit transformé de l’intérieur grâce à des valeurs morales et spirituelles saines », a rme
Les membres du Conseil 16966 Camp Martin Delgado se réunissent devant le bureau régional de police 6, à lIloilo City, à Visayas. Plus de 9 membres sur 10 du conseil, fondé en 2018, sont des policiers actifs.
le père Ponsaran, ancien chef du service d’aumônerie.
Le père Ponsaran pensait qu’il était particulièrement important d’impliquer l’Église catholique et les organisations catholiques comme les Chevaliers de Colomb dans la réforme. « Plus de 70 % du personnel de la PNP est catholique, explique-t-il, mais plus de 90 % des aumôniers de la police appartiennent à d’autres confessions chrétiennes. »
En plus d’aider à établir le conseil des CdeC et de servir comme aumônier, le père Ponsaran a encouragé les Chevaliers à participer à un nouveau programme de la PNP consistant à a ribuer à chaque escouade un « mentor spécialisé » membre d’une communauté ou d’un organisme religieux. Plusieurs Chevaliers qui sont des policiers retraités, mais actifs dans l’Église en tant que ministres laïques, se sont impliqués.
« Ils font un très beau travail, déclare le père Ponsaran. J’espère qu’ils serviront de modèle a n de promouvoir les Chevaliers de Colomb. »
Entre-temps, le Conseil 16966 a rapidement reçu d’autres Chevaliers qui se sont ajoutés à ses 100 premiers membres.
« À l’heure actuelle, nous avons 867 membres », précise le Grand Chevalier Reynaldo Jalandoni, lieutenant de police à la retraite. « Avec la grâce de Dieu, nous espérons a eindre plus de 1 000 membres bientôt. »
Les dirigeants du conseil a rment que les chi res ne sont pas une priorité; c’est la qualité qu’ils visent. Pour le conseil, deux choses comptent avant tout : recruter des hommes bons dans la fraternité et leur donner l’exemple pour qu’ils puissent devenir un jour dirigeants à leur tour.
« Nous ne devrions pas seulement leur apprendre à traverser le pont, mais leur montrer comment le faire », souligne le Dr Cavan. Environ 9 membres sur 10 du Conseil 16966 sont dans la vingtaine. Jalandoni, 63 ans, a rme que la mission des Chevaliers et l’accent mis sur la foi en action font des jeunes hommes de meilleurs policiers.
« Être Chevaliers nous rapproche de Dieu et nous aide à développer la conscience de soi pour devenir de meilleurs fonctionnaires », remarque-t-il. « En tant que policiers, nous sommes appelés à servir notre pays, Dieu, nos familles et la communauté, et ce service est renforcé par notre statut de Chevalier. »
Les dirigeants a ribuent la croissance impressionnante de leur conseil aux œuvres de charité que les Chevaliers o rent à la communauté et qui ont été leur priorité dès le début.
« En tant que Chevaliers, nous sommes appelés à aider les personnes moins favorisées », explique le Dr Cavan. « Nous devons donner plus de notre amour concret à ceux que la vie a moins choyés », ajoute-t-il.
Peu de temps après son enregistrement, le conseil a adopté une
Ci-dessus : Le Dr Vincent Cavan (en premier plan), le grand Chevalier fondateur du Conseil 16966, en compagnie d’autres dirigeants du conseil. • À droite : Des Chevaliers du Conseil 16966 participent à une manifestation pro-vie.
école primaire publique dont la plupart des 1 700 élèves sont issus de milieux pauvres. Le Dr Cavan s’est engagé à être le médecin de l’école et à o rir gratuitement des services médicaux, tout en faisant appel à d’autres organismes de santé pour obtenir les médicaments dont les élèves ont besoin. D’autres membres du conseil servent dans la Brigada Eskwela (brigade scolaire) et s’occupent de ne oyer, de peindre et de réparer des chaises et des tables en prévision de l’année scolaire. Les Chevaliers font aussi don de divers articles comme des sacs à dos, des fournitures scolaires, des chapelets et des bidons d’eau.
Depuis, le conseil a adopté deux autres écoles publiques et a commandité des programmes d’alimentation et des campagnes de ne oyage pour protéger les élèves des maladies comme la dengue. Le conseil soutient également les prisonnières de la ville d’Iloilo ainsi qu’un foyer pour personnes âgées, l’Asilo de Molo, dont les résidents sont plus ou moins abandonnés à leur sort et sou rent de problèmes psychiatriques.
« Nous n’avons pas assez de ressources, mais tout le monde contribue en donnant de 2 $ à 20 $, ce qui nous permet de fournir l’aide nécessaire », dit l’ancien Grand Chevalier Onofre Valdellon, qui travaille pour le corps judiciaire dans la région.
Selon les dirigeants du conseil, ces vastes projets de bienfaisance constituent leur stratégie de recrutement la plus e cace.
« De nombreuses personnes se sont jointes à nous probablement parce qu’elles ont vu ce que notre conseil pouvait réaliser », déclare le Dr Cavan. « Aider les victimes des incendies
et des typhons, les pauvres, les nécessiteux et les malades, les prisonniers, les communautés autochtones, les personnes âgées et maintenant les enfants qui ont des besoins particuliers. »
Le Grand Chevalier Jalandoni le con rme : « La meilleure chose a été de montrer publiquement qui nous sommes vraiment, en tant que Chevaliers, ainsi que ce que nous faisons pour nos familles et notre communauté. »
M. Valdellon, un ancien séminariste, a reconnu qu’il s’est joint au Conseil de police pour raviver sa passion spirituelle et pour aider les autres.
Ce e année, il a annoncé que le conseil prévoit une activité de sensibilisation dans un centre de réadaptation pour les délinquants juvéniles.
« Nous venons de commencer, remarque M. Valdellon, mais nous savons déjà qu’une autre mission importante nous a end. » ✢
Bien que certains conseils des CdeC ralentissaient leurs activités en 2020 en raison des restrictions liées à la COVID-19, un petit groupe déterminé de Chevaliers du Québec se préparait à établir la charte du premier conseil consacré aux premiers répondants au Canada.
Francis McKen, un ancien constable spécial ayant servi 21 ans, a été inspiré par un article paru dans le numéro d’avril 2020 de Columbia me ant en vede e le Conseil 12173 St. Michael the Archangel, Patron of Police à Chicago. Le conseil américain, qui est composé de centaines de membres, a été créé spécialement pour les policiers il y a 25 ans.
Après avoir consulté d’autres collègues, M. McKen a adapté l’idée pour inclure les premiers répondants de toutes sortes.
« J’ai été étonné de voir que les groupes de policiers et d’agents de sécurité autour de moi, ainsi que les pompiers, les militaires, etc., se sont déjà engagés à servir nos communautés », a déclaré M. McKen. « Pourtant, l’idée n’était pas d’avoir un conseil réservé aux professions de premiers répondants, mais d’avoir un conseil dans lequel ces groupes auraient un plus grand sentiment d’appartenance. »
En quelques semaines, grâce au bouche-à-oreille, il avait recruté
les 20 hommes requis pour établir un conseil — cinq de ces hommes, dont son père, sont venus d’autres conseils, et 15 hommes étaient de nouvelles recrues.
« Je pensais que c’était bien que la plupart des membres fondateurs soient de jeunes pères de famille », se souvient M. McKen, 48 ans, père de deux enfants. « Ainsi, nous partagions tous plus ou moins les mêmes expériences, valeurs et contextes, tant sur le plan personnel que professionnel. »
Le nouveau Conseil 17555 Archange Saint Michel de Québec a été enregistré le 11 septembre 2020, commémorant le jour en 2001 où des centaines de premiers répondants ont été appelés sur les lieux des a aques terroristes aux États-Unis et ont démontré l’étendue de leur engagement à servir et à protéger.
« Le 9-1-1 est également le numéro de téléphone universel d’urgence pour joindre les premiers répondants, le numéro qui déclenche l’intervention d’urgence », a noté M. McKen.
Le nombre d’adhésions au Conseil 17555 a augmenté chaque année, et l’âge moyen de ses membres est de 47 ans. Les réunions d’a aires mensuelles se tiennent en ligne, un arrangement pratique pour la majorité des membres qui travaillent à temps plein et ont des enfants à la maison. Le conseil est basé à la paroisse
Bienheureuse-Dina-Bélanger de Québec, mais comprend des membres de toute la région.
Bien que le conseil vise à fournir aux premiers répondants une communauté pour se réunir dans la foi et trouver du soutien parmi d’autres personnes partageant des valeurs et des expériences communes, il demeure ouvert à tous les hommes, a déclaré M. McKen, qui a servi de Grand Chevalier fondateur.
Jesse Morisse e a pris la relève en tant que Grand Chevalier au cours de la deuxième année du conseil. Il n’a pas été di cile pour M. McKen de convaincre M. Morisse e, un constable spécial pour le ministère de la Sécurité publique du Québec, de se joindre au nouveau conseil.
Chevalier depuis environ 12 ans, M. Morisse e a déclaré qu’il agissait « plus dans l’ombre », ne prenant pas de poste de direction dans son conseil précédent en raison de son travail et de ses engagements familiaux. Sa femme et lui ont trois enfants et sont la famille d’accueil de six enfants.
« Je pensais qu’il était important de s’impliquer dans ce type de conseil, qui est une grande famille de premiers répondants souvent mis de côté », a déclaré M. Morisse e. « Au sein de notre conseil, nous sommes en mesure de nous rencontrer et de nous comprendre mutuellement. »
En novembre dernier, le conseil a accueilli le père Léandre Syrieix, 39 ans, comme nouvel aumônier. Né au Cameroun et ordonné en 2020, le père Syrieix a été recruté par M. McKen lors de la visite du pape au Québec en juillet 2022. Le jeune prêtre connaissait peu l’Ordre à l’époque, mis à part le fait qu’il avait béné cié du soutien nancier des CdeC pendant sa formation au Grand Séminaire de Québec.
Le père Syrieix a été émerveillé par la vision des Chevaliers, telle que véhiculée par M. McKen. « C’est ce qui m’a a iré », s’est rappelé l’aumônier. « Ces gens professionnels se rencontrent et vivent leur foi selon la mission des Chevaliers de Colomb, et je me suis dit : “Cela mérite qu’on s’y investisse.” D’autant plus que la plupart d’entre eux sont de jeunes parents avec des enfants qui doivent être éduqués dans le contexte social actuel de l’Amérique du Nord, où il n’y a plus de respect pour la vie humaine ni pour la dignité de la personne, et où les choses vont dans toutes les directions. »
Il a aussi été a iré par le rôle que les Chevaliers peuvent jouer pour engager les premiers répondants, en notant qu’en raison d’abus passés, il y a un manque de con ance envers la police aujourd’hui. « Je pense à la façon dont nous pouvons accompagner ces premiers répondants et leur redonner la voix, en leur o rant un soutien spirituel et humain par l’intermédiaire d’une œuvre de l’Église qui existe depuis des années », a déclaré le père Syrieix.
La COVID-19 a rendu certains aspects du nouveau conseil di ciles, mais les Chevaliers ont « trouvé des moyens d’être créatifs et de tenir certaines activités, malgré la pandémie », a déclaré M. Morisse e.
En plus de soutenir divers programmes paroissiaux et diverses banques alimentaires locales, dont La bouchée généreuse, le nouveau conseil a recueilli des fonds pour plusieurs initiatives communautaires. L’un de ces organismes, La Vigile, fournit des services de consultation et d’autres services de soutien aux premiers répondants en crise partout au Québec. Un autre organisme, Les Maisons Oxygène, o re du logement et d’autres services de
L’ancien Grand Chevalier Francis McKen (à droite) et d’autres membres du conseil se réunissent à l’église Notre-Dame-de-Recouvrance à Québec. Le conseil est basé à la paroisse Bienheureuse-Dina-Bélanger, mais comprend des membres de toute la région. • Le Conseil 17555 a été fondé il y a deux ans, le 11 septembre, une date choisie pour son importance symbolique pour les premiers répondants.
soutien aux pères qui vivent des crises personnelles ou familiales, y compris des problèmes liés à la garde des enfants. Le conseil a également soutenu un groupe de jeunes personnes qui se rendra à la Journée mondiale de la jeunesse à Lisbonne, au Portugal, plus tard ce e année.
Le Conseil 17555 Archange Saint Michel a été reconnu comme un Conseil Étoile lors de sa première et de sa deuxième année, et M. Morisse e espère réaliser de nouveau cet exploit pour la troisième année consécutive.
« Je pense qu’il est important d’avoir un endroit pour les hommes qui réalisent les mêmes tâches que nous et qui comprennent notre réalité », a déclaré M. Morisse e. « Ce conseil est novateur, et je pense qu’il pourrait y avoir des conseils similaires partout au Canada. »
Le père Syrieix a aussi exprimé ses espoirs pour le Conseil 17555, en le comparant à une graine qui est semée, comme la parole de Dieu.
« J’espère que ce e graine pourra aider à régénérer et à revitaliser l’Ordre ici, de sorte qu’il grandira et se répandra », a-t-il dit. ✢
LAURA IERACI est rédactrice adjointe du magazine ONE, la publication officielle de la Catholic Near East Welfare Association.
En encourageant la dévotion mariale, par exemple la récitation du rosaire familial, vous permettez à la Vierge Marie d’entrer dans l’église domestique
Par Soren JohnsonMON BEAU-PÈRE a accueilli Marie dans sa maison en dirigeant le rosaire en famille en compagnie de sa femme tous les soirs à 21 h.
C’est exact : tous les soirs. Ma femme et ses 11 frères et sœurs ne se souviennent pas d’une seule journée où leur père aurait omis de réciter ce e prière. Même si l’Église et la culture environnante étaient tout sauf stables, il a bien ancré ce e tradition dans la maisonnée. Dans sa famille, vous pouviez compter sur le rosaire. Tellement que les plus jeunes de ses enfants avaient pris l’habitude de faire semblant de dormir vers la n de la prière, sachant que papa les porterait ensuite jusqu’à leur lit. Ces souvenirs font maintenant partie des plus précieux de leur enfance.
Ce e tradition du rosaire en famille a toutefois pris du temps pour s’enraciner. Le rosaire ne faisait pas partie de l’éducation de mon beau-père, et il y eut des hauts et des bas en ce qui concerne sa pratique. Au début de son mariage, il pouvait le diriger systématiquement pendant un certain temps, jusqu’à ce que les circonstances de la vie — de longues heures de travail, un nouveau-né — viennent perturber ce e habitude. Mais sa lle Lucy, adoptée quand elle était adolescente, insistait. « Papa, disait-elle quand il devenait trop occupé, nous avons oublié le rosaire. » Et vous ne pouviez pas argumenter avec Lucy. Elle était infatigable et adorable.
« Elle n’était pas encore catholique, mais elle était fascinée par le rosaire, se souvient mon beaupère, il fallait à tout prix le réciter! » Lucy ressentait quelque chose de di érent à la maison les soirs où Marie était mise à l’écart. Alors, à cause de sa lle, il a redoublé d’e orts, et Marie est devenue plus qu’une invitée occasionnelle. Elle a occupé une place permanente au sein de la famille.
« Notre famille n’était pas parfaite », explique ma femme, « mais pour ce qui est de la dévotion à la Vierge, mes parents l’étaient presque. Avec 12 enfants, ils savaient intuitivement qu’ils ne pouvaient pas nous donner tout ce dont nous avions besoin, mais ils pouvaient au moins nous faire connaître des parents parfaits : la Vierge Marie et saint Joseph. Et c’est ce qu’ils ont fait, tous les jours, sans faute. »
Ce e dévotion mariale de la famille a également eu un impact sur le choix de carrière de certains enfants : deux des huit lles, dont Lucy, sont devenues religieuses.
Lorsque j’ai demandé à mon beau-père comment il avait fait pour
garder le cap pendant toutes ces années, il m’a répondu ceci : « Les horaires de travail variaient, tout comme les matchs des enfants, les répétitions de la chorale, les concerts et nos nuits en amoureux, mais nous avons toujours récité le rosaire. » Et d’ajouter : « Les enfants n’ont jamais été forcés d’y participer, mais cela faisait tellement partie de notre routine qu’ils ont tous ni par le faire. »
Dans notre propre église domestique — ou, comme nous l’appelons, notre « Maison de la Trinité » — ma femme et moi accueillons la Vierge Marie de la même manière. Une magni que statue de la Sainte Vierge orne l’autel de notre maison, et nous nous e orçons de réciter le rosaire chaque soir avec nos enfants. Je n’ai pas a eint la régularité de mon beau-père, mais c’est mon objectif; il m’inspire. Ma femme et moi aimons beaucoup l’un des anciens noms donnés à Marie, le « Tabernacle de la Parole », et nous aspirons à faire de notre foyer un tabernacle dans lequel nos enfants apprendront à connaître et à aimer la Parole, qui est Jésus-Christ.
Tous nos enfants ont le droit de grandir dans un cadre familial propice à la formation d’une relation privilégiée avec notre Sainte Mère. Et peut-être que, tout comme Lucy, ils nous ramèneront aussi sur la bonne voie les jours où la fatigue, l’agitation ou les distractions menacent de me re ce e relation en veilleuse.
Sainte Teresa de Calcu a parlait souvent de faire « quelque chose de beau pour Dieu », et mes beaux-parents ont sans aucun doute pu y arriver grâce à leur délité quotidienne au rosaire. Les façons d’accueillir Marie peuvent varier d’une famille à l’autre. Il peut s’agir d’une consécration à la Sainte Mère, d’un pèlerinage à un sanctuaire marial ou d’autres formes de dévotion à la Vierge. Le but est que chaque famille puisse faire « quelque chose de beau pour Dieu » en honorant sa mère, qu’il nous a donnée comme la nôtre (Jn 19, 27).
Parfois, les meilleurs moments pour nous, les papas, sont ces moments tranquilles où nous soulevons un enfant endormi du canapé et le bordons dans son lit, en sécurité sous le regard d’amour de Marie et la protection vigilante de Joseph. ✢
Des Chevaliers du Conseil 3517 Mission San Gabriel, en Californie, servent de maréchaux lors d’une procession eucharistique menée par l’archevêque José Gomez de Los Angeles. La procession de près de dix kilomètres, qui a débuté à Chapel of the Annunciation (Mission San Gabriel) le 25 mars, a été organisée dans le cadre de l’année diocésaine du renouveau eucharistique, qui s’inscrit dans le mouvement du National Eucharistic Revival (Renouveau eucharistique national).
Le Conseil 8969 Father Albert Lacombe, à Lacombe (Alberta), a o ert une chasuble des Chevaliers de Colomb à son curé, le père Simmy Joseph, pour lui souhaiter la bienvenue en tant que Chevalier et aumônier du conseil, et pour le remercier de sa direction de deux églises et de trois écoles catholiques. Après la remise de la chasuble après la messe à l’église catholique St. Stephen, les Chevaliers ont organisé un petit-déjeuner auquel ont participé plus de 100 paroissiens.
Le Conseil 12811 St. Catherine Labouré à Harrisburg, en Pennsylvanie, a accueilli l’icône pèlerine de l’Ordre représentant saint Joseph pendant la semaine de la fête du saint. Le conseil a organisé un service de prière autour de l’icône pèlerine à la paroisse St. Catherine Labouré et a également pris des dispositions pour que celle-ci visite l’école paroissiale, où les élèves de septième et huitième année ont pu béné cier d’une leçon sur l’icône et sur saint Joseph.
A n de lu er contre la propagation des virus en suspension dans l’air, notamment le virus responsable de la COVID-19, le Conseil 6607 Sunrise de Bohemia, dans l’état de New York, a collecté 7 700 dollars pour acheter un système de puri cation de l’air qui sera mis à la disposition de la paroisse St. John Nepomucene (Saint Jean Népomucène). Le système utilise la lumière ultraviole e pour détruire les virus et autres microbes.
Le Conseil 11293 St. Jude à Allen, au Texas, a récolté 34 000 dollars lors de son dîner annuel pour soutenir les vocations sacerdotales. À partir de ce e somme, le conseil a pu faire des dons de 5 000 dollars à deux séminaires locaux, ainsi que des dons individuels à 17 séminaristes du diocèse de Dallas et à deux candidats au diaconat permanent. Les fonds ont également été utilisés pour acheter des cadeaux de Noël pour le clergé du St. Jude Catholic Church (église catholique Saint-Jude).
Plus de 50 Chevaliers du Conseil 5776 de Westerville (Ohio) ont participé en tant que bénévoles à la 26e Conférence annuelle des hommes catholiques à Columbus, qui s’est tenue sous le thème « Appelés à être saints ». Le conseil était également l’un des 14 conseils, avec le chapitre diocésain des Chevaliers de Colomb, qui ont soutenu la conférence par un don nancier.
Mgr Ross Shecterle, curé de la paroisse St. Mary, Mother of God (Sainte-Marie, Mère de Dieu) et aumônier du Conseil 4240 Saints à Menomonee Falls (Wisconsin), bénit les bibles de YouCat qui seront remises aux jeunes paroissiens qui recevront le sacrement de confirmation au printemps. Les bibles ont été données dans le cadre d’un programme du conseil d’État du Wisconsin, qui couvre la moitié du coût des bibles, l’autre moitié étant payée par les conseils locaux.
Les Chevaliers du Conseil 3254 Crescenta Valley de Montrose, en Californie, ont organisé un petit-déjeuner à St. James the Less Catholic Church (église catholique Saint Jacques le Mineur) de Glendale, a n de collecter des fonds. L’événement a permis de récolter plus de 2 000 dollars pour les bourses d’études à l’école Holy Redeemer – St. James School.
Depuis mai 2022, les membres du Conseil 2355 Benedict XV de Cli side Park, au New Jersey, produisent KnightsClub, une série d’épisodes de 30 minutes sur des sujets catholiques, qui est di usée sur la télévision locale dans tout le comté de Bergen.
plus de cinq tonnes de nourriture et près de 35 000 dollars de dons pour plusieurs banques alimentaires locales.
Le Conseil 7122 Our Lady, Star of the Sea, de North Myrtle Beach, en Caroline du Sud, s’est associé à WorldServe International pour aider à nancer le forage d’un puits dans le village de Kambai, au Kenya, la ville natale de leur curé et aumônier, le père Cosmus Wambua. Les Chevaliers ont collecté plus de 10 200 dollars auprès des paroissiens de Our Lady, Star of the Sea Catholic Church (église catholique Notre-Dame, étoile de la mer) pour soutenir le projet.
COLLECTE DE DENRÉES ALIMENTAIRES POUR DES ASSOCIATIONS
Le Député de District Jose Geralino Felicia (à gauche) et un autre membre du Conseil 5330 de Consolatrix à Guindulman, Visayas, servent des repas aux élèves de l’école primaire Canhaway lors d’une distribution alimentaire organisée par le conseil. Cette activité des Chevaliers a permis de nourrir 40 enfants.
Lorsque Marty Martin, membre du Conseil 10718 St. Christopher à Hobe Sound, en Floride, a subi un accident vasculaire cérébral et est entré en soins palliatifs peu après avoir déménagé à Colorado Springs, au Colorado, il a demandé à recevoir la visite d’un frère Chevalier. Le Conseil 10718 a contacté les Chevaliers du Conseil 14806 St. Mary Cathedral, qui ont rendu visite à Martin et ont prié pour lui dans ses derniers jours.
Depuis plus de 25 ans, le Conseil 9924 Our Lady of Lourdes de Venice, en Floride, parraine une collecte mensuelle de denrées alimentaires à la paroisse Our Lady of Lourdes (Notre-Dame de Lourdes) a n de venir en aide aux personnes dans le besoin dans tout le diocèse de Venice. En 2022, le conseil a collecté
Les Chevaliers du Conseil 7170 Edward J. Ki s de Bartle , au Tennessee, et les Écuyers colombiens du Cercle 5086 St. Joachim ont organisé une collecte d’aliments en conserve à la paroisse St. Ann pour aider les associations caritatives catholiques de l’ouest du Tennessee. La collecte a permis de recueillir plus de 1 000 livres (455 kg) de denrées.
Des Chevaliers du Conseil 2841 de Windsor (Québec) interagissent avec un client lors de la vente annuelle de pains du Vendredi saint du conseil. Les fonds recueillis grâce à cette action seront utilisés par le conseil pour soutenir plus de 70 familles défavorisées pendant la période des Fêtes.
Le Grand Chevalier Patrick Davis (centre) du Conseil 14233 St. George au Royal Air Force Lakenheath à Su olk, en Angleterre, remet à Harry Welsh (à gauche), Chevalier suprême des Chevaliers de St. Columba, une plaque commémorant leur don généreux au Fonds de solidarité pour l’Ukraine. Les Chevaliers de St. Columba, un Ordre de services fraternels en Grande-Bretagne, ont versé 20 000 livres (environ 34 000 $ CAD) au Fonds, un don que le Conseil militaire des C de C a égalé. La plaque a été remise au cours du pèlerinage annuel du diocèse de Westminster au sanctuaire national catholique et à la basilique Notre-Dame de Walsingham. Les Chevaliers américains et britanniques ont assisté à la messe des pèlerins, célébrée par le cardinal Vincent Nichols (à droite).
Le Conseil 5420 Father Nagle de Goderich, en Ontario, a aidé à parrainer un événement intitulé « Radio amateur sur la Station spatiale internationale », dans le cadre d’un programme qui permet à des étudiants du monde entier de contacter des astronautes travaillant sur la Station spatiale internationale. Avec l’aide d’une antenne spéciale installée dans la salle du conseil, un groupe de Cadets de l’Aviation royale du Canada s’est entretenu avec l’astronaute américain Josh Cassada, lui posant des questions sur les voyages dans l’espace et la vie à bord de la station spatiale.
Le Conseil 4730 Holy Name of Mary de Croton-on-Hudson, dans l’état de New York, a organisé une collecte au pro t des anciens comba ants du VA Hudson Valley Healthcare System (système de
soins de santé de la vallée de l’Hudson). Ce e collecte a permis de recueillir des dons de produits de première nécessité et 5 000 dollars pour les programmes de soutien aux patients en quarantaine, aux anciennes comba antes qui viennent d’accoucher et à d’autres personnes.
Des membres du Conseil 10731 Malcolm Ra erty et l’Assemblée 2416 Deacon Charles L. Troncale de Pra ville, en Alabama, ont aidé à recueillir et à classer des denrées alimentaires et des vêtements qui avaient été donnés pour les victimes d’une tornade qui a ravagé le comté d’Autauga, tout proche. Rejoints par des membres du Conseil 893 de Montgomery, les Chevaliers ont également aidé à ne oyer et à réparer la maison d’une famille qui avait été déplacée.
Membres de l’Assemblée 922 de l’évêque Hugh C. Boyle à Washington, en Pennsylvanie, derrière les boîtes de chaussettes que l’assemblée a collectées pour les anciens combattants dans le besoin. Les paroissiens de 13 églises catholiques locales ont participé à la campagne « Socks for Souls » (chaussettes pour les âmes) de l’assemblée, contribuant à plus de 2 700 paires. Les Chevaliers ont fait don des chaussettes – l’article vestimentaire le plus demandé par les anciens combattants – au VA Pittsburgh Healthcare System (système de santé des anciens combattants de Pittsburgh).
Des Chevaliers du Conseil 15365 St. Paul the Apostle et de l’Assemblée 2976 du même nom de Horseshoe, au Texas, ont organisé conjointement un rassemblement pour honorer les anciens comba ants locaux pour leur service. L’événement comprenait une prière et une messe à l’église catholique St. Paul the Apostle, le tout suivi d’un repas.
Le Conseil 12733 St. Jude de Kapolei, à Hawaii, a fait don de fournitures pour bébés et de 500 dollars au Mary Jane Home, un centre de ressources pour les femmes enceintes géré par Catholic Charities Hawaii. La contribution a été faite dans le cadre de l’initiative ASAP (« Aid and Support A er Pregnancy »; Aide et soutien après la grossesse), et le Conseil Suprême fera donc un don supplémentaire de 100 dollars au centre.
Des membres de l’Assemblée 3586 Robert C. Pollock de Bountiful, Utah – y compris Scotty Bonn (à l’arrière, au centre), un Chevalier atteint du syndrome de Down – forme une arche d’épée pour accueillir les invités à « Night to Shine », une soirée dansante. « Night to Shine », commandité par la Tim Tebow Foundation, o re aux personnes handicapées du monde entier l’occasion de vivre un bal des finissants amusant. Les Chevaliers de Bountiful participent à l’événement local depuis cinq ans, en o rant une garde d’honneur et en dansant avec les participants.
Les Chevaliers du Conseil 8782 St. Timothy de Toronto ont chargé une camionne e de fournitures pour bébés données par des membres du conseil et d’autres paroissiens de la paroisse St Timothy de North York. Les fournitures ont été apportées au Rosalie Hall, qui vient en aide aux jeunes mères et à leurs enfants.
Après le repas communautaire de leur conseil, les Chevaliers, ainsi que les membres de leurs familles, du Conseil 16748 Archbishop Patricio Flores de Seguin, au Texas, ont récité la première prière d’une neuvaine pour la vie. Le conseil a ensuite organisé une marche pro-vie dans la région avec des paroissiens de Our Lady of Guadalupe Catholic Church (église catholique Notre-Dame de Guadalupe).
Chris Clements, directeur de vie du Conseil 11984 Father
Edward L. Richardson, S.M.A, de Chesapeake, en Virginie, place une rose d’argent des Chevaliers de Colomb devant le sanctuaire lors d’un service de prière pro-vie à l’église catholique St Stephen, Martyr. Ce service, parrainé par le conseil, a été assisté par des Chevaliers, des membres de la famille et d’autres paroissiens.
Les Conseils 16373 St. Ladislas et 16376 St. Bernade e de Westlake, dans l’Ohio, ont collaboré avec le Conseil 3269 Father Ragan d’Avon Lake pour collecter 23 800 dollars au pro t du projet « Ultrasound Initiative » (Initiative Échographie) de l’Ordre. Ce e somme, égalée par le Culture of Life Fund (Fonds de la culture de la vie), a permis d’acheter un nouveau échographe pour le Cornerstone Pregnancy Services d’Elyria. Au cours des dernières années, le Conseil 16373 a travaillé avec plusieurs conseils pour nancer quatre échographes pour les centres de ressources de grossesse de la région.
Les Chevaliers du Conseil 15773 Our Lady of the Dunes de Florence, en Oregon, ont participé à l’événement annuel Eugene Special Olympics Polar Plunge (plongeon polaire) dans la rivière Willame e. Le plongeon des Chevaliers a permis de récolter 950 dollars pour l’organisation grâce aux dons du conseil et des paroissiens de la paroisse St. Mary, Our Lady of the Dunes.
À gauche : Mike Mubrick, un paroissien de la cathédrale Most Sacred Heart of Jesus à Knoxville, au Tennessee, danse avec ses filles lors d’une danse père-fille commanditée par le Conseil 5207 Sacred Heart Cathedral. Plus de 300 personnes ont assisté à la danse de cette année, que le conseil organise annuellement depuis 12 ans. • À droite : Les membres du Conseil 1390 San Agustín à La Havane transportent une statue de saint Jean-Paul II autour de la cathédrale de La Havane après une grande messe commémorant le 25e anniversaire du voyage apostolique du pape à Cuba en 1998. La messe a été célébrée par le cardinal Beniamino Stella, qui a servi de nonce apostolique à Cuba au moment de la visite du pape. Les Chevaliers ont également fait une garde d’honneur pour la vénération d’un reliquaire contenant le sang de Jean-Paul II.
Des Chevaliers de l’Assemblée 3342 « Marie, Médiatrice de toute Grâce » de Parañaque City, à Luçon Nord, servent à titre de garde d’honneur devant Santo Niño de Tondo lors du passage de la statue chérie à la paroisse de la Résurrection de NotreSeigneur. Cette image du Christ Enfant Roi a été amenée aux Philippines au 16e siècle.
Le cérémoniaire Joaquin Rodriguez García (à gauche) et d’autres membres du Conseil 11849 Octaviano Marquez y Toriz à Puebla, dans le sud du Mexique, donnent des couvertures et des tamales à des personnes à l’extérieur de l’Hôpital général del Sur. Le conseil organise régulièrement des distributions de ce genre pour servir les sans-abri ou les personnes qui ont peu de ressources.
Des membres du Conseil 17533 « Saint François d’Assise » de Gowino et du Conseil 15708 « Père Edmund Roszczynialski » de Wejherowo prient avant de préparer des colis de ravitaillement pour les ukrainiens dans le besoin. Le groupe, qui comprenait également des bénévoles d’autres organismes, a assemblé 2 400 boîtes de denrées alimentaires destinées à être transportées en Ukraine dans un convoi de la charité des C de C.
Membres du Conseil 1935 de Bathurst (NouveauBrunswick) déballent les denrées alimentaires recueillies pour le Centre de Bénévolat de Bathurst. La collecte a permis de recueillir plus de 200 $ CA en argent et 250 denrées alimentaires.
Les Chevaliers du Conseil 17740
Sts. Boris and Gleb à Fastiv déballent un générateur o ert à l’église grecque catholique ukrainienne de Saint Démétrius. Des générateurs électriques achetés par les Chevaliers de Colomb ont été livrés à plusieurs églises catholiques de l’Ukraine, où des conseils locaux ont établi des centres de la miséricorde au sein des paroisses pour aider les civils dans le besoin.
Inspiré par le programme ASAP, un conseil en Virginie-Occidentale met en place sa propre banque de provisions pour bébé
Par Elisha Valladares-CormierLORSQUE PAUL NIEDBALSKI, ancien député d’État de la Virginie-Occidentale et membre du Conseil 4694 Archbishop Swint à Saint-Albans, a pris connaissance de l’initiative du programme Aide et soutien après la grossesse du Conseil suprême l’été dernier, il savait que son conseil devait y participer.
« Il est important pour les Chevaliers de soutenir les mères après leur grossesse et de leur faire savoir qu’elles ont des options autres que l’avortement », a déclaré Niedbalski.
Le conseil a proposé de faire un don de 500 $ au centre pour femmes enceintes le plus proche, situé à deux villes voisines à Charleston. Le père Patrick McDonough, prêtre de l’église St. Francis of Assisi et aumônier du conseil, a plutôt suggéré que le conseil devrait créer sa propre banque de provisions pour bébé a n de servir les mères et les familles locales. Ainsi est né Li le Blessings Baby Pantry.
Le conseil a transformé les trois quarts de sa salle de réunion, située sur le campus de la paroisse, pour y entreposer des couches, des préparations pour nourrissons, des vêtements pour bébés et plus encore. Lorsque les paroissiens et les autres membres de la communauté ont eu vent du projet du conseil, le soutien nancier et les dons de fournitures pour
bébés ont commencé à a uer.
La femme de M. Niedbalski, Diane, a sollicité l’aide de Liz Liberatore et Jean Ann Heindl, dont les maris sont également des Chevaliers, pour diriger un groupe de femmes qui gèrent la banque de provisions, ouverte deux fois par mois.
« En tant que femme d’un Chevalier, j’ai senti qu’il était important de participer à la mission », a déclaré Liberatore. « Plusieurs mamans ont besoin de notre amour et de notre soutien. »
Depuis son ouverture en décembre 2022, la banque de provisions a servi plus de 100 familles. Selon Paul Niedbalski, un grand nombre de ces familles ont fait face à des grossesses di ciles. Une mère a mentionné à des bénévoles que les médecins lui avaient conseillé de subir un avortement après avoir détecté un trouble cérébral chez son enfant. Elle a refusé, et son bébé grandit à merveille.
« Bienvenue à tous, tout est gratuit », dit Niedbalski, en faisant écho à la devise des secrétaires de mission des Chevaliers de Colomb pendant la Première Guerre mondiale. « Nous accueillons tout le monde, peu importe leurs moyens ou la famille dont ils sont issus. J’espère que d’autres conseils créeront des banques de provisions pour leur propre communauté. ».
— Elisha Valladares-Cormier est rédacteur adjoint à Columbia.
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1980 C.S.O., 2001 C.S.O., 2017 G.I., 2017 C.S.O., VM-20,
Annuity 2000 Table, 2012 IAR – S G2 table and 1983 “a” Tables of Mortality with interest at 9%, 8.75%, 8%, 7%, 6%, 5%, 4.5%, 4.25%, 4%, 3.75%, 3.5%, 3.25%, 3%, 2.75%, 2.5%, 2.25%, 2%, 1.75%, 1.5%, 1%, the future assessments of the society, at the net rate now being collected, together with the now invested assets of the General Account Fund are sufficient to meet all certificates as they mature by their terms, with a margin of safety of $2,738,569,731 (or 10.12%) over the above statutory standards.
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The o cers of this reporting entity, being duly sworn, each depose and say that they are the described o cers of the said reporting entity, and that on the reporting period stated above, all of the herein described assets were the absolute property of the said reporting entity, free and clear from any liens or claims thereon, except as herein stated, and that this statement, together with related exhibits, schedules and explanations therein contained, annexed or referred to, is a full and true statement of all the assets and liabilities and of the condition and a airs of the said reporting entity as of the reporting period stated above, and of its income and deductions therefrom for the period ended, and have been completed in accordance with the NAIC annual statement instructions and accounting practices and procedure manual except to the extent that: (1) state law may di er; or, (2) that state rules or regulations require di erences in reporting not related to accounting practices and procedures, according to the best of their information, knowledge and belief, respectively. Furthermore, the scope of this attestation by the described o cers also includes the related corresponding electronic filing with the NAIC, when required, that is an exact copy (except for formatting di erences due to electronic filing) of the enclosed statement. The electronic filing may be requested by various regulators in lieu of or in addition to the enclosed statement. Subscribed and sworn to before me this 21st day of February 2023.
Patricia Gabriele, Notary Public PATRICK E. KELLY, President PATRICK T. MASON, Secretary RONALD F. SCHWARTZ, Treasurer SEAL
OFFICIAL MAY 1, 2023:
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Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Brent Bruna, membre du Conseil 1743
Hanover, au Kansas, aide son fils, Cal, à trouver des œufs de Pâques au Veterans Memorial Park de Hanover. Depuis plusieurs années, la municipalité demande au conseil d’organiser cette activité, qui consiste à teindre et à cacher plus de 1 000 œufs de poule donnés par un agriculteur de la région.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre». Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org .
Notre foi commence à se former sous l’in uence de la foi des autres, et ce sont mes parents maronites qui m’ont appris à faire la volonté de Dieu. Malgré tout, la vie religieuse ne faisait pas partie de mes plans, jusqu’à ce que j’assiste à une conférence sur les vocations pendant mon adolescence.
Après ce e conférence, la pensée suivante m’a habitée : « Dieu serait-il en train de m’appeler à devenir religieuse? » À cet instant, cependant, une réponse laconique m’est venue : « Non, je ne pense pas. » Mais Dieu a progressivement ouvert mon coeur au fur et à mesure que je le connaissais davantage et que je découvrais son amour miséricordieux pour moi.
Lorsque nous sommes disposés à connaître la volonté de Dieu, il se révèle à nous de façon très personnelle. Son appel a persisté, et à travers la prière et les sacrements, les mystères, comme disent les maronites, j’ai découvert sa volonté et ma vocation avec beaucoup de joie.
Lorsque j’ai rencontré la congrégation des Sœurs de la Miséricorde vers la n de ma quatrième année d’école de médecine, j’ai compris que je venais de trouver la communauté au sein de laquelle Dieu m’appelait pour l’aimer et le servir.
« Dieu a progressivement ouvert mon cœur. »Sœur Mary Rafqa Boulos Congrégation des Sœurs de la Miséricorde Alma, Michigan VEUILLEZ FAIRE TOUT VOTRE POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.