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Introduction à la phytoremédiation (définition, histoire, origine
Introduction à la phytoremédiation
Le mot phytoremédiation vient du grec « phyton » et du latin « remedium ». 1 Phyton : La plante Remedium : Rétablissement de l’équilibre
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La phytoremédiation est une méthode de dépollution des sols, d'épuration de l’eau ou d’assainissement de l’air par les plantes. Certaines plantes ont la capacité de vivre en milieu contaminé et de stocker, volatiliser ou dégrader des polluants.
Cette technique a toujours été utilisé par l’Homme. Pendant l’antiquité, on utilisait les plantes notamment pour leur efficacité médicinale et épuratoire. Les Grecs et les Romains utilisaient déjà les plantes pour traiter la pollution. La phytoremédiation est devenu un domaine scientifique à partir des années 1970, les chercheurs se sont concentrés sur ce sujet. Ils ont explorés une large gamme de polluants qui peuvent être nettoyés par l’environnement.
Ce système peut être utilisé pour dépolluer les sols toxiques mais aussi pour épurer les plans d’eau. Aujourd’hui, la phytoépuration permet 2 d’épurer les eaux usées, les eaux pluviales ou encore les cours d’eau. Au Canada, une expérience a été faite pour guérir les lacs d’un trop grand apport d’algues microscopiques, grâce à des îles flottantes par phytoremediation.3 Leur utilisation a d'autres avantages au-delà de la phytoremédiation: elles servent également d'habitat aux poissons et protègent le rivage de l’érosion.
1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Phytoremediation
2
Système de phytoremediation pour dépolluer l’eau : épuration de l’eau grâce aux plantes 3 « Experimental Lake Area » est une expérience réalisée par International Institute for Sustainable Development (IISD) au Canada https://www.iisd.org/ela/
Malheureusement, après plus de 30 ans de recherche, la phytoremédiation est encore largement ignorée dans l'usage commercial. Certaines raisons expliquent cela: la phytoremédiation prend beaucoup de temps. Le nettoyage complet d'une friche industrielle peut prendre plusieurs années. Même si la phytoremédiation est moins chère et plus durable sur le plan environnemetal, les développeurs peuvent préférer des méthodes plus rapide (comme l’excavation).
Pour l’épuration d’eaux usées, la raison est plutôt l’impact au sol, car ce système demande une certaine surperficie au sol (10m2/EH1). Pourtant aujourd’hui, de nouvelles techniques permettre de réduire cette surface jusqu’à 1m2/EH.
Nous pouvons supposer que la raison est aussi le manque de connaissances et de relation entre les différents spécialistes (les architectes et urbanistes ne connaissent pas forcement ces méthodes de génie végétal). Aujourd’hui, des entreprises pluridisciplinaires se développent, et permettent d’associer les compétences entre architectes, paysagistes, urbanistes, écologues, ingénieurs… Cette communion intelligente permet de développer des projets paysagers, architecturaux, environnementaux et techniques autour d’une même valeur.
Cette solution pourrait devenir un outil précieux et fréquemment utilisé dans la lutte contre la pollution.
1
Equivalent habitant (EH) : Unité de mesure calculé sur base de la quantité de pollution émise par habitant et par jour
Traitement par incinération

Traitement par phytorestauration