Rapport Annuel 2009

Rapport annuel 2009

Cité internationale universitaire de Paris | 17, boulevard Jourdan | 75014 Paris FONDATION NATIONALE RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 6 JUIN 1925

sommaire

P. 2 | Regards croisés sur l’année 2009 à la Cité internationale P. 6 | L’année en images P. 10 | Les chiffres P. 11 | Le contexte P. 16 | L’institution : un fonctionnement maîtrisé P. 23 | Les missions : l’accueil et les échanges au cœur du projet P. 36 | Le patrimoine : un site restauré et valorisé P. 42 | La politique de partenariat : des partenaires impliqués P. 45 | Le mécénat : retour aux sources P. 48 | Le développement durable : vers un éco-campus P. 51 | Les projets stratégiques : la Cité internationale prépare l’avenir P. 54 | Rapport de gestion

Carte d’identité Située au sud de Paris dans le 14 arrondissement, e

la Cité internationale universitaire de Paris accueille chaque année

Un projet visionnaire Au lendemain de la 1re guerre mondiale, André HONNORAT, ministre de l’Instruction publique, imagine la création d’une cité destinée à héberger les étudiants étrangers. Grâce au soutien de l’industriel Émile DEUTSCH DE LA MEURTHE et de Paul APPELL, recteur de l’Université de Paris, l’utopie devient réalité.

10 000 étudiants, chercheurs, artistes et sportifs en mobilité au sein de ses 40 maisons.

La Cité internationale universitaire de Paris est née du rêve et de la volonté d’hommes d’exception.

Ils souhaitaient contribuer à la construction d’un monde de paix en créant un lieu dédié aux échanges internationaux où la jeunesse du monde apprendrait à vivre ensemble.

La Cité internationale poursuit le rêve utopiste de ses fondateurs et offre à ses hôtes de passage, un espace d’échange qui favorise la tolérance et la réflexion.

Des missions toujours d’actualité Les missions de la Cité internationale sont de favoriser les échanges entre étudiants de toutes nationalités choisis à un niveau élevé de leurs études en leur fournissant un accueil de qualité, de recevoir les chercheurs, professeurs, artistes poursuivant en France des missions temporaires de recherche ou d’enseignement supérieur…

Fondée sur l’excellence académique et une répartition internationale équilibrée, la politique d’admission donne la priorité aux étudiants inscrits en master, doctorat et post-doctorat.

Un statut original Les maisons de la Cité internationale ont été créées par voie de donation avec charges au profit des Universités de Paris. La Chancellerie confie à la Fondation nationale, Cité internationale universitaire de Paris, le soin de coordonner l’ensemble des maisons, d’en administrer directement certaines d’entre elles et de veiller au respect des idéaux et principes fondateurs. Cette fondation de droit privé, reconnue d’utilité publique par décret du 6 juin 1925, est administrée par un conseil d’administration composé de représentants des universités parisiennes, d’institutions françaises et de différents états.

Regards croisés sur l’année 2009 à la Cité internationale

Marcel Pochard

Sylviane Tarsot-Gillery

président

Déléguée générale

Le président du Conseil d’administration et la Déléguée Générale de la Cité internationale universitaire de Paris, Fondation nationale, se sont prêtés au jeu de l’interview en duo. Ensemble, ils dressent le bilan de l’année 2009 et présentent les enjeux de 2010.

de

Quelle place la Cité internationale occupe-t-elle aujourd’hui dans le paysage universitaire ?

Marcel Pochard : Une place tout à fait unique. Notre institution n’a pas La Cité internationale d’équivalent dans le monde. Elle est le modèle même d’une mobilité internationale universitaire réussie car elle permet aux étudiants et est un élément clé aux chercheurs d’échanger, de confronter leurs points de vue et leurs l’accompagnement des visions du monde, et de préparer, voire préfigurer, une communauté internationale plus solidaire. Pour les universités parisiennes, pouvoir universités parisiennes offrir aux étudiants étrangers un accueil à la Cité internationale constitue dans leurs ambitions un élément d’attractivité majeur. Elle sert ainsi les ambitions et leur attractivité. de rayonnement renouvelé de ces universités.

Marcel POCHARD Sylviane Tarsot-Gillery : La Cité internationale est à la fois l’institution la plus ancienne de la vie étudiante, puisqu’elle date de 1925, et la mieux adaptée aux enjeux du futur, comme le montre les objectifs du Plan Campus lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Nous essayons de faire de la Cité « un site d’accueil idéal » et nous nous sommes pleinement retrouvés dans les ambitions de cette opération, tant en matière de qualité architecturale que de qualité de vie.

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2009 a-t-elle été une bonne année pour votre institution ?

MP : Sans conteste, oui ! Nous avions le double objectif de remplir pleinement notre mission d’accueil des étudiants en mobilité internationale et de préparer l’avenir. Nous avons obtenu d’excellents résultats sur ces deux plans. Pour ce qui est de notre mission première, nous avons accueilli tout au long de l’année plus de 10 000 étudiants, artistes, chercheurs, professeurs invités, selon des standards de qualité renforcés, en leur offrant les conditions les plus enviables d’hébergement et de vie collective ; nous avons poursuivi notre effort de réhabilitation des résidences, en ré-ouvrant la Maison internationale AgroParisTech ou en lançant les travaux de la Maison de Norvège et de la Fondation Abreu de Grancher.

Et nous avons posé de nombreux jalons pour l’avenir, qu’il s’agisse de gouvernance, d’extension ou de réflexion sur l’actualité de nos valeurs, avec la célébration de nos fondateurs, dans le cadre de l’année Honnorat appelée à ponctuer l’année 2010.

Autre élément de satisfaction : nous avons bénéficié du soutien sans faille de nos partenaires.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, notamment, est demeuré un allié fidèle. En 2009, nous sommes arrivés au terme de notre 2e contrat d’établissement et avons préparé le suivant pour la période 2010-2013. Nous l’avons conçu dans le prolongement du précédent, autour des mêmes grands volets que sont l’entretien et le renouvellement du patrimoine, le renforcement des services apportés à nos résidents et plus largement à l’ensemble des étudiants et des chercheurs franciliens en mobilité et l’amélioration de nos outils de gestion. Le ministère a ainsi réaffirmé son adhésion au modèle particulier qu’est la Cité internationale et nous a permis d’inscrire notre action dans la durée.

STG : La signature d’une charte en faveur du développement durable est un autre événement notable de 2009 qui officialise l’importance de cette problématique pour le futur de la Cité internationale et pour le futur tout court ! Cette charte symbolise notre volonté d’agir dans ce domaine. Nous avons d’ailleurs lancé en 2010 le « tour du monde du développement durable ». Il s’agit de montrer sous des angles divers – temps de réflexion, expositions, manifestations festives… - en quoi cette thématique touche tous les domaines de la vie et comment elle est appréhendée de manière différente selon les pays. Parallèlement à nos efforts d’information et de sensibilisation, nous continuons à œuvrer pour faire de notre site un « éco-campus ». Nous avons par exemple décidé en 2009 d’optimiser notre consommation d’énergie. Le projet consiste à réaliser des diagnostics thermiques approfondis sur les 250 000 m2 de bâti de la Cité internationale.

A travers le futur schéma directeur, nous avons lancé une réflexion de fond, avec l’ensemble de nos partenaires, pour définir ce que sera la Cité internationale dans dix ans.

Marcel POCHARD

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La Cité internationale a ouvert ces derniers mois des chantiers d’envergure.

Peut-on parler de refondation ?

MP : Je n’irai pas jusque là, car si nous faisons en sorte d’adapter l’institution aux enjeux contemporains, nous restons fidèles au vœu des fondateurs de la Cité internationale en faisant vivre ensemble les jeunes talents du monde entier. Je parlerais plutôt de troisième phase de développement, après la fondation dans les années 1920 et 1930 et la 2e vague de construction après la deuxième guerre mondiale. A travers le futur schéma directeur, nous avons lancé une réflexion de fond, avec l’ensemble de nos partenaires, sur l’évolution de notre site afin de définir ce que sera la Cité internationale dans dix ans. Nous nous sommes aussi donnés les moyens de nos ambitions, en renouant par exemple avec le mécénat. La période actuelle est donc bien une période charnière pour notre institution.

La signature d’une charte en faveur du développement durable officialise l’importance de cette problématique pour le futur de la Cité internationale et pour le futur tout court !

Sylviane Tarsot-Gillery

STG : La prise de conscience de la nécessité d’un vrai renouveau de la Cité internationale date de la fin des années 1990. Des changements ont été amorcés dès le début des années 2000, avec par exemple le lancement de la réhabilitation de notre patrimoine bâti. Mais 2009 a constitué un réel tournant. Nous avons réformé en profondeur nos statuts, ce qui nous a permis de donner un caractère vraiment international à la gouvernance de notre institution et également de faire entrer la Ville de Paris dans notre Conseil d’administration.

Au-delà d’un simple changement juridique, c’est une manière de marquer notre volonté de travailler ensemble de façon plus ouverte et fédéraliste.

Cette évolution, conjuguée au fait que nous avons désormais la possibilité de lancer de nouvelles constructions, a relancé la dynamique de renouveau.

Pourquoi avoir fait de 2010 « l’Année Honnorat » ?

MP : Surtout pas dans un but commémoratif ! En célébrant André Honnorat, nous ne nous tournons pas vers le passé, au contraire : nous prenons appui sur le passé pour nous projeter vers l’avenir. Nous voulons illustrer la force et la vitalité de nos valeurs fondatrices.

STG : L’Année Honnorat nous permet également d’appuyer le lancement de notre politique de mécénat. La Cité internationale a une bonne image mais, en raison de sa singularité et de la diversité de ses activités, elle n’est pas toujours bien identifiée. En rappelant sa vocation et en lui donnant progressivement le surcroît de notoriété qui lui manque, l’Année Honnorat devrait nous aider à attirer de nouveaux mécènes.

Quelles sont vos priorités pour 2010 ?

MP : Réussir l’Année Honnorat est l’une de nos priorités. Cela ne signifie pas seulement réussir toutes les manifestations organisées à cette occasion et y attirer un large public.

Il faut aussi que le message que nous voulons faire passer apparaisse clairement.

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2009 a constitué un réel tournant. Nous avons réformé en profondeur nos statuts, ce qui a permis de donner un caractère international à la gouvernance de notre institution.

Sylviane Tarsot-Gillery

J’attends beaucoup, sur ce plan, du rassemblement, sans précédent, que nous programmons le 28 août 2010, de tous nos anciens résidents, qui doit être l’occasion de magnifier l’immense creuset de rencontre des diversités de toutes natures qu’est la Cité internationale.

STG : En 2010, nous espérons également recueillir les premiers fruits de la nouvelle gouvernance. Les cinq pays étrangers désormais représentés dans notre Conseil d’administration vont ainsi pouvoir s’impliquer davantage dans la vie de leur propre maison et dans la politique générale de la Cité internationale. Une autre priorité de l’année est la poursuite de notre programme de rénovation avec le lancement de la réhabilitation du Pavillon PASTEUR de la Fondation DEUTSCH DE LA MEURTHE. Nous devons aussi poser les conditions d’optimisation du domaine, et il faut pour cela que les orientations de notre schéma directeur soient partagées avec nos partenaires. Enfin, nous allons faire un pas décisif vers cette optimisation en lançant un concours d’architecture pour la future Maison de l’Îlede-France, que finance la Région.

Le budget 2010 de la Cité internationale est-il en adéquation avec ces objectifs ?

STG : Nous avons atteint un bon équilibre financier et notre budget reste légèrement excédentaire. Grâce à d’importants efforts de gestion et au travail de fond que nous avons mené sur nos charges, mais aussi grâce aux ressources dégagées par notre activité de location d’espaces, nous sommes parvenus en quelques années à dégager des marges suffisantes non seulement pour faire face à nos responsabilités et mener à bien nos missions, mais aussi pour lancer de nouveaux projets. En 2009, nous avons par exemple pu constituer une équipe dédiée au mécénat.

Si vous deviez adresser un seul message à vos salariés, à vos partenaires et aux résidents de la Cité internationale, quel serait-il ?

MP : Nous dirions à nos salariés « soyez fiers de l’institution pour laquelle vous travaillez, fiers de ce que vous faites et de ce que vous ferez car vous avez en charge une mission magnifique ». Le message adressé à nos partenaires serait qu’en nous soutenant, en nous aidant à donner une nouvelle impulsion au développement de la Cité internationale, ils apportent une pierre à un édifice essentiel : la construction d’un monde plus solidaire.

Enfin, nous dirions à nos résidents qu’ils sont notre richesse et que la réussite de notre projet repose sur eux.

Nos résidents sont notre richesse et la réussite de notre projet repose sur eux.

Marcel POCHARD

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janvier > Le Bureau d’Accueil des étudiants en Mobilité a mis en place des ateliers écrire la recherche en français à destination des résidents.

l’année en images février > La Maison des Étudiants de l’Asie du Sud-est a été inaugurée en présence de Didier GUILLOT, adjoint au Maire de Paris, chargé de la vie étudiante, de Marc LIPINSKI, vice-président du Conseil régional d’Île-de-France et de Cyril VAN EFFENTERRE, président de ParisTech.

> Une subvention exceptionnelle accordée au titre du Plan de relance, a permis à la Maison internationale AgroPariTech, lors de sa rénovation, de se doter d’une toiture neuve équipée de panneaux solaires.

mars > Les activités artistiques de la Cité internationale ont été réunies sous une entité commune au Théâtre.

> Le général SLEIMAN, président de la République libanaise, en visite à la Maison du Liban, a annoncé le versement de 316 000 euros pour les futurs travaux de rénovation de la Maison.

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avril

> Signature de la Charte CitéDurable par tous les acteurs de la Cité internationale.

> La Fondation BIERMANS-LAPÔTRE, le Collège d’Espagne et la Maison du Mexique se sont unis pour proposer le Festival BLEX : projections de films, concerts, soirées théâtrales, spectacles de danse…

> La Fondation Argentine a célébré ses 80 ans en présence de Son Excellence Luis URETA SÁENZ PEÑA, ambassadeur d’Argentine en France.

mai

> L’orchestre de la Cité internationale a clôt sa saison avec Les Préludes de Franz Liszt et Symphony N° 3, une création mondiale de Larry Alan Smith.

> Culture, sport, repas traditionnels, soirée dansante, la Fête de la Cité a donné lieu à de nombreuses manifestations dans les maisons et dans le parc.

> Les marches du Palais du Festival de Cannes ont été reproduites à la Maison du Mexique pour les besoins d’un tournage des Guignols de l’Info diffusé sur Canal +.

juin > Une exposition a présenté des projets de rénovation du jardin du Collège FrancoBritannique réalisés par des étudiants de l’Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles.

> La Maison du Brésil a fêté son 50e anniversaire autour de nombreuses manifestations parmi lesquelles une exposition de photographies de Sebastião Salgado.

> Le festival CLIMATS, consacré aux musiques du monde contemporain a mis le Maroc à l’honneur à travers plusieurs spectacles et créations.

7

Juillet > Signature d’une convention avec la Région Guyane pour favoriser les conditions d’accueil et d’hébergement de 10 étudiants guyanais.

> Une convention de participation au financement des travaux de réhabilitation de la Maison de Norvège a été signée avec Eivind HEDER, directeur général au ministère norvégien de l’éducation et de la Recherche.

> La Maison de l’Italie et la Maison de Norvège ont fermé leurs portes pour une année de travaux de réhabilitation.

août > Lever du soleil, à 5h35 du matin, un spectacle équestre a été donné par BARTABAS sur la Grande Pelouse dans le cadre de Paris quartier d’été.

> Pendant l’été, 2 000 jeunes ont séjourné à la Cité dans le cadre du partenariat estival. Parmi eux, les participants de la 1re Université d’été de la Fondation pour le Droit continental.

> Ouverture du service d’accueil des étudiants étrangers.

> Plusieurs forages ont été effectués dans le parc afin de réaliser une étude préalable à la construction de la Maison de l’Île-de-France.

Pendant plus de 3 mois, ce guichet unique rassemble différents services publics qui traitent sur place les demandes.

septembre > Le service Colloques et Congrès a accueilli à la Maison Internationale plus de 900 personnes pour la convention européenne Drupal.

> Pendant les Journées du Patrimoine, quatre circuits étaient proposés comme autant d’invitations au voyage : de la Suisse au Mexique, des Pays-Bas à l’Asie, du Maroc au Brésil et des Provinces de France à Cuba.

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OCTOBRE > Ouverture du cycle

> Création d’un point d’information

de conférences CitéDébats proposé par la Cité internationale. Intitulé Habiter le monde de demain, le cycle 2009 a été consacré au développement durable.

et de sensibilisation CitéDurable, ouvert à tous, dans la Maison Internationale.

> La Cité internationale a développé une gamme de textile en coton 100% bio, siglée Cité internationale.

novembre

> Signature d’une convention avec l’association l’Abeille Parisienne pour l’installation de cinq ruches à la Cité internationale en juin 2010.

> Inauguration

> La Fondation ABREU DE GRANCHER de l’architecte Albert Laprade a fermé pour travaux.

> Deux sculptures sonores et lumineuses, œuvres d’Emmanuel LAGARRIGUE ont investi les pelouses devant la Maison Internationale dans le cadre du programme Art Campus.

decembre

de l’exposition Opération campus en présence de Valérie PéCRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette exposition a présenté des travaux d’étudiants en architecture qui ont imaginé les campus de demain.

> La Maison des étudiants suédois a organisé à la Maison Internationale sa traditionnelle Fête de la Sainte-Lucie.

> La Maison Internationale a accueilli la 2e conférence de la vie associative organisée par le Haut commissaire à la Jeunesse Martin HIRSCH.

> Première édition des petits-déjeuners de l’Alliance Internationale avec une conférencedébat en présence de Olivier STIRN, Conseiller à la Présidence pour l’Union pour la Méditerranée.

9

Les chiffres LE SITE

40

5

maisons

37 sont construites sur le site du 14e arrondissement de Paris, boulevard Jourdan.

Les Résidences Lila et Quai de la Loire se trouvent dans le 19e arrondissement de Paris et la Fondation HARAUCOURT sur l’île de Bréhat.

34

12000 personnes

maisons

inscrites au titre des Monuments Historiques.

hectares

composent le parc, ouvert au public.

visitent et parcourent quotidiennement les maisons, les services et le parc de la Cité internationale.

LA POPULATION RéSIDENTE en 2009

10 000 125 263

étudiants, chercheurs, artistes et sportifs de haut niveau sont accueillis chaque année.

52% sont européens (dont 24% sont Français).

nationalités sont représentées.

résidents sont chinois, la nationalité la plus représentée (après les Français).

57%

91%

sont étudiants (LMD + D1, D2 et D3) et 9 % sont post-doctorants et enseignants-chercheurs.

viennent pour un séjour égal ou supérieur à 9 mois.

52%

42%

sont âgés de 20 à 24 ans.

étudient dans une université francilienne.

LA FRéQUENTATION DE QUELQUES SERVICES en 2009

34 000 services ont été rendus par les services d’accueil des publics en mobilité.

10

224 000

1 000 manifestations culturelles et intellectuelles ont été proposées.

28 500

361 400110 000 sportifs ont utilisé les diverses installations sportives.

repas ont été servis au restaurant universitaire.

personnes ont été accueillies dans le cadre des colloques et congrès.

spectateurs ont assisté aux représentations du Théâtre de la Cité internationale.

Le contexte

Le contexte

Une institution en phase avec son époque Acteur de la mobilité internationale universitaire et désireuse de proposer à ses résidents un cadre de vie propice à leurs études, la Cité internationale s’inscrit pleinement dans les problématiques actuelles de l’enseignement supérieur et de la recherche.

12

%

des étudiants de l’enseignement supérieur français sont étrangers.

1 Note d’information Enseignement Supérieur et Recherche | Février 2010

12

La Cité internationale soutient la politique internationale des établissements d’enseignement supérieur et de recherche franciliens en accueillant des étudiants, des chercheurs, des artistes et des sportifs étrangers désireux de poursuivre leur cursus ou leurs travaux de recherche en Île-deFrance. Or, la demande d’accueil de ces publics en mobilité ne cesse de croître. > Le « boom » des étudiants étrangers Les étudiants étrangers n’ont jamais été aussi nombreux dans l’enseignement supérieur français. Après une augmentation (+13 %) au début des années 2000, puis une diminution en 2006 et 2007, leur nombre est reparti à la hausse (+ 2,3 %) à la rentrée 2008, atteignant 266 400 étudiants, contre 152 000 en 1998. > Les établissements publics plébiscités Plus de 85 % des étudiants étrangers, contre 75 % des étudiants français, se sont dirigés vers un établissement public dépendant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ou du ministère de l’Education nationale). Ils sont aujourd’hui proportionnellement plus nombreux dans les grands établissements comme Sciences Po Paris ou l’Ecole Pratique des Hautes Études, les universités et les écoles d’architecture.

> L’Île-de-France très attractive A cela s’ajoute une concentration géographique.

La part des étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur est particulièrement élevée dans deux des trois académies franciliennes : celles de Paris et de Créteil. Ils représentaient 18 % des étudiants inscrits à la rentrée universitaire 2008.

De fait, 36,7 % des étudiants étrangers en France étudiaient en Île-de-France en 2008, contre 25 % d’étudiants français. Cette proportion s’explique par la forte concentration d’établissements dans la Région Capitale et par la diversité des compétences qu’elle regroupe, couvrant un large champ de la connaissance scientifique. > L’accueil, un atout phare Les établissements d’enseignement supérieur et les centres de recherche franciliens doivent néanmoins faire face à une compétition accrue de leurs homologues dans les grandes capitales européennes et internationales pour attirer des étudiants et des chercheurs internationaux.

Afin de conserver leur attractivité, ils misent notamment sur les conditions d’accueil et d’hébergement en s’appuyant sur l’ingénierie de l’accueil développée depuis bientôt dix ans à la Cité internationale universitaire de Paris.

L’Opération Campus lance une nouvelle dynamique qui va être bénéficiaire à toutes les universités (…). J’ai la conviction qu’en changeant le visage de l’université, on rendra confiance à notre jeunesse dans son avenir.

Valérie PéCRESSE, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

questions à Patrick GERARD En quoi l’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers est-il un atout pour l’université parisienne ?

Il constitue l’un des principaux enjeux posés aux universités de la capitale, au moment où la mobilité internationale des étudiants ne cesse de croître et où la compétition mondiale entre universités se traduit par le développement de stratégies visant à attirer les meilleurs étudiants et chercheurs des autres pays.

Dans ce contexte, les universités et les établissements d’enseignement supérieur parisiens sont bien lotis. Les universités parisiennes, entendues au sens large, accueillent en effet à elles seules plus de 20% des étudiants étrangers en France.

Et plus du tiers de ces étudiants suivent leur cursus dans un établissement d’Île-de-France.

Quant aux chercheurs étrangers, ils sont chaque année près de 2 000 à s’installer à Paris pour plus de six mois.

Recteur de l’académie de Paris, Chancelier des universités de Paris

En quoi les problématiques et les missions de la Cité internationale rejoignent-elles les enjeux du Plan Campus ?

Le Plan Campus vise à faire émerger en France une dizaine de pôles universitaires d’excellence de renommée internationale.

Il répond ainsi au besoin de mettre fin à l’émiettement territorial de la carte universitaire qui pénalise la France dans les classements internationaux. A Paris, l’état a su déployer des moyens à hauteur de l’ambition universitaire de la

capitale, avec une dotation de 700 millions d’euros consacrée aux projets de regroupement intramuros des universités parisiennes.

Le Grand Emprunt permet, de plus, à tous les laboratoires ou instituts d’excellence de solliciter des moyens de financement nouveaux. Dans cette stratégie de regroupement d’établissements, le logement des étudiants et des chercheurs, notamment étrangers, sera un des éléments clé de l’attractivité des nouveaux ensembles créés. Dans la capitale, où l’offre de logement étudiant est, on le sait, un point faible, et où les possibilités foncières sont rares, l’apport que constitue la Cité internationale, avec ses 10 000 étudiants et chercheurs logés chaque année, est un atout déterminant. Mais il convient d’aller plus loin. C’est pourquoi le schéma directeur de la Cité internationale, qui prévoit la construction de 1 000 à 1 200 nouveaux logements, doit être rapidement mis en œuvre.

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Le contexte

Inauguration de l’exposition Opération Campus en présence de Valérie PéCRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La France, terre d’accueil des étudiants étrangers1 La France se place au 3e rang des grands pays d’accueil d’étudiants étrangers, après les États-Unis et le Royaume-Uni. Les dix premiers pays d’origine des étudiants accueillis dans notre pays sont le Maroc, l’Algérie, la Chine, la Tunisie, le Sénégal, l’Allemagne, le Cameroun, le Liban, le Vietnam et l’Italie.

1

Les chiffres clés 2009 | Campus France

Portrait du campus idéal Les projets de campus présentés à la Cité internationale

> Des campus d’excellence pour demain La Cité internationale répond à une autre problématique majeure de l’Université française.

En 2008, sous l’impulsion du président de la République, l’État a lancé le Plan Campus en faveur de l’immobilier universitaire. Dotée de cinq milliards d’euros, cette opération exceptionnelle doit permettre de transformer douze campus préalablement sélectionnés en campus d’excellence. Leur vocation ? Être la vitrine de la France et renforcer l’attractivité et le rayonnement de l’Université française au niveau mondial.

En tant que haut lieu d’accueil des étudiants, des chercheurs et des artistes, la Cité internationale est directement concernée par le Plan Campus.

Les ambitions de cette opération, tant en matière de qualité architecturale que de qualité de vie et de développement durable, font écho à ses propres ambitions et à ses efforts pour optimiser le séjour de ses résidents.

lors de l’exposition Opération Campus avaient tous un air de famille : les étudiants en architecture qui les ont conçus se sont attachés à imaginer des campus modernes, dotés de logements mais aussi d’équipements et de services (bibliothèques, équipements sportifs et culturels…) permettant une vie accueillante et animée.

Une vision qui ressemble à ce qu’entend être la Cité internationale depuis sa création.

> www.ciup.fr

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> L’Opération Campus s’expose à la Cité Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Valérie PéCRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a choisi la Cité internationale comme lieu d’accueil de l’exposition Opération Campus. Cette exposition inaugurée par la ministre le 6 novembre 2009 sur la grande pelouse de la Cité internationale présentait les meilleurs projets de campus imaginés par des étudiants en architecture.

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L’institution

Un fonctionnement maîtrisé Une gouvernance réformée, une organisation rationalisée, une gestion contrôlée : en 2009, la Cité internationale n’a rien négligé pour remplir ses missions et poser les bases d’un développement durable et maîtrisé.

L’année 2009 a constitué un tournant dans l’histoire de la Cité internationale, puisqu’en janvier, la révision des statuts de la Fondation nationale, Cité internationale universitaire de Paris a été approuvée par le Conseil d’administration.

Cette réforme ambitieuse était nécessaire, car la Fondation nationale avait peu changé sur le plan statutaire depuis sa création en 1925. Il était indispensable de la mettre juridiquement en conformité avec la loi française.

Par ailleurs, la Cité internationale restait très franco-française sur le plan de la gouvernance, alors qu’aujourd’hui, plus de 20 pays sont représentés par une maison sur le site du boulevard Jourdan. > Une gouvernance plus internationale La révision juridique a permis de donner un caractère international à la gouvernance de l’institution. Le Conseil d’administration a été élargi aux représentants des maisons érigées en fondations et assimilées. Ces nouvelles fondations sont essentiellement des maisons créées à l’origine par un pays.

Désormais, sur les 25 membres du Conseil d’administration, cinq représentent des États étrangers par la voix de leur ambassadeur. La première réunion du conseil d’administration dans cette nouvelle configuration se tiendra le 18 juin 2010.

Grâce à l’introduction de nouvelles règles de vote, ces représentants peuvent mieux faire valoir leur point de vue sur les questions intéressant aussi bien le développement et l’avenir de la Cité internationale que la vie quotidienne.

pays ont rejoint le Conseil d’administration de la Cité internationale à la suite de la réforme des statuts actée en 2009.

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L’institution

questions à Beaudouin DE LA KETHULLE DE RYHOVE Ambassadeur de Belgique en France Depuis 2007, vous avez travaillé à la réforme des statuts de la Cité internationale : en quoi était-ce important ?

La réforme devait être faite pour des raisons de cohérence et de sécurité juridique. Il fallait moderniser les statuts si nous voulions rester un acteur national et international en obtenant notamment, pour les maisons « non-rattachées », la personnalité juridique.

Nous avons souhaité faire évoluer conjointement les statuts de ces maisons (comme la Fondation BIERMANS-LAPÔTRE, seule maison de la Cité internationale à représenter deux états, la Belgique et le Luxembourg) et ceux de la Fondation nationale, afin que l’ensemble progresse conjointement et de manière cohérente et que les mêmes principes valent pour tous.

En quoi cette réforme va-t-elle améliorer la gouvernance de la Cité internationale ?

Désormais les représentants de cinq États - l’Espagne, la Grèce, la Suède, le Canada et la Tunisie - siègent au Conseil d’administration avec pour mission de représenter l’ensemble des États étrangers présents sur le site du boulevard Jourdan.

Afin de donner plus de rayonnement à ce magnifique instrument académique que constitue la Cité internationale, il devenait indispensable de renforcer la diversité culturelle et le caractère international de sa gouvernance mais aussi de réaffirmer la solidarité entre tous les acteurs qui participent à son développement.

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> Le conseil d’administration Au 31 décembre 2009, le conseil d’administration, de la Fondation nationale, Cité internationale universitaire de Paris, présidé par Marcel POCHARD, Conseiller d’état était composé de 24 membres, dont 5 personnalités qualifiées constituaient le bureau*.

Membres de droit – Vincent BERGER, Président de l’Université Paris VII | Université Paris VII – Diderot – Jean-François de CANCHY, Directeur, Direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France – Patrick GÉRARD, Recteur de l’Académie de Paris, Chancelier des universités (* 1er Vice-Président) – Patrick HETZEL, Directeur général de l’Enseignement supérieur, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – Christian MASSET, Directeur général de la Mondialisation du développement et des partenariats, Ministère des Affaires étrangères et européennes – Adrian McDONNELL, Président de l’Alliance internationale des anciens résidents de la Cité – Bernadette PETIT, Secrétaire générale, Chancellerie des Universités.

Membres élus – Franck BOURGEOIS, Représentant du personnel – Tarek FARES KAI, Administrateur résident – Zora HIMMI, Représentante du personnel – Nagham HODAIFA, Administratrice résidente – Yasmin MEICHTRY, Directrice de la Fondation Suisse, Représentant les directeurs de maisons – Camille MICHON, Directrice de la Maison des

Industries agricoles et alimentaires, Présidente de la conférence des directeurs.

Membres cooptés – Marie-Hélène BÉRARD (*2e Vice-Président) – Alain BONNOT (*Trésorier) – Giovanni DOMINEDO, Personnalité étrangère – Stéphane GOLDET – Robert PANET-RAYMOND, Personnalité étrangère – Marcel POCHARD (*Président) – Jacques SALLOIS (*Secrétaire général) – Herman VAN DER WEE, Personnalité étrangère.

Membres invités En qualité d’observateur, un représentant du maire de Paris et un représentant du Conseil régional d’Île-de-France siègent au conseil.

Assistent au conseil d’administration, avec voix consultative : – Sylviane TARSOT-GILLERY, Déléguée générale, – Josiane MouLINNEUF, Directeur administratif et financier – Isabelle LE LOROUX, Commissaire aux comptes, KPMG. > La délégation générale Dirigée par Sylviane TARSOT-GILLERY, la délégation générale fait appliquer les résolutions du conseil d’administration et veille au respect des buts de la Cité internationale, conformément à ses statuts et aux actes de donation.

la direction des services et des dix-huit maisons dont elle a la gestion. Elle veille également à l’entretien et à la rénovation des maisons dont elle est gestionnaire et des espaces communs, destinés à l’accueil des étudiants, chercheurs, artistes et sportifs de haut niveau. > Une organisation rodée L’année 2008 avait été marquée par une refonte de l’organisation interne de la Cité internationale, visant à garantir une réelle transversalité entre les services centraux et à mieux répondre aux attentes des différents publics.

Structurée depuis lors autour de trois pôles fonctionnels – Maisons et cadre de vie, Services aux publics et Ressources – la nouvelle organisation a fait la preuve de son efficacité en 2009. Elle a permis notamment une meilleure circulation de l’information au sein de chaque pôle et la mise en place d’un fonctionnement en mode projet. Elle a été prolongée par un important effort de formalisation des procédures internes. > Un fonctionnement collégial L’organigramme (p.20) présente le fonctionnement au 31 décembre 2009. Tous les services du Pôle Ressources sont rattachés hiérarchiquement au Directeur administratif et financier. Les responsables des deux autres pôles exercent uniquement un rôle de coordination auprès des services qu’ils regroupent.

Elle assure la coordination entre les différentes composantes de la Cité internationale ainsi que

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Organigramme et fonctionnement

Maisons gérées par la Fondation nationale (conseil intérieur)

Président du conseil d’administration

Maisons dotées de leur propre conseil d’administration

de la Cité internationale universitaire de Paris, Fondation nationale Marcel POCHARD Conseiller d’État

Conférence des directeurs Présidente Camille MICHON (Maisons et Services)

Déléguée générale Sylviane TARSOT-GILLERY

Communication

Adjointe à la Déléguée générale

Claire GENEVRAY

Marie-Thérèse TEXERAUD

Mécénat Mathilde LE ROY

PÔLE RESSOURCES

PÔLE MAISONS ET CADRE DE VIE

PÔLE SERVICES AUX PUBLICS

Josiane MOULINNEUF Direction Administrative et Financière

Vincent MALLARD Direction du Patrimoine

Véronique GILLET-DIDIER Direction de l’Accueil des Publics en Mobilité

Achats

Finances

Claire CAMY-PEYRET

Christine KOTCHIAN

Ressources Humaines

Admissions et Coordination des Maisons

Patrimoine

Sport

Théâtre

Restauration

Vincent MALLARD

Frédéric DAMBIER

Pascale HENROT

Jean-Marc BAFFET

Julien CHASERANT

Affaires Juridiques Aurore Legay-juy Rémy BARBIER

Systèmes d’Information

Sécurité et Domaine

Bibliothèque, Espace Langues

Accueil des Publics en Mobilité

Jean-Luc BERTHON

Aristide MAILLARD

Marie-Dominique LOUSTALOT

BACE | BAEM | RSI | BAAPE | BRACE Véronique GILLET-DIDIER

Colloques et congrès | Maison Internationale Cécile RAS-EL-DJEBEL

> Deux familles de maisons En 2009, sur les quarante maisons que compte la Cité internationale, vingt-deux maisons sont dotées de leur propre conseil d’administration.

Elles sont dirigées par un directeur dans le respect de la législation française, des actes de donation et des règlements de la Cité internationale.

Les dix huit autres maisons sont placées sous l’autorité de la déléguée générale, Sylviane TARSOT-GILLERY qui rend compte de leur gestion au conseil d’administration de la Cité internationale universitaire de Paris, Fondation nationale.

Ces maisons sont gérées par un directeur. > Un nouveau pôle culturel Jusqu’en 2009, les activités culturelles étaient initiées par les maisons et par des structures professionnelles composantes de la Fondation

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Orchestre Adrian MCDONNELL

nationale, comme CitéCulture, le Théâtre et l’Orchestre. Au fil du temps, les projets coordonnés par CitéCulture étaient devenus trop importants pour croître dans de bonnes conditions. C’est pourquoi, depuis le 1er avril 2009, l’ensemble de l’activité artistique de la Fondation nationale (théâtre, danse, cirque, musique et arts visuels) a été regroupé au sein du Théâtre de la Cité internationale.

Quant au centre de valorisation du patrimoine de la Cité internationale, il a rejoint la direction du patrimoine. Cette nouvelle organisation permet de mutualiser les moyens et les idées et d’offrir une meilleure lisibilité de l’offre culturelle au public. > Une formation des cadres intermédiaires Autre évolution notable en 2009, la Cité internationale a fait évoluer sa gestion des ressources

Les directeurs de maisons

Jozef AELVOET Fondation BIERMANS-LAPÔTRE

Inez MACHADO-SALIM

Christophe PENNA

Alejandra BIRGIN

Fondation Abreu de GRANCHER, Maison des Provinces de France

Fondation Argentine

Lekha CHAN

Louise RICHARD

Maison du Cambodge

Maisons des Étudiants Canadiens

Maison du Brésil

Terence MURPHY

Frédéric OGÉE

Manuel REI VILAR

Fondation des États-Unis

Collège Franco-Britannique

Résidence André de GOUVEIA

Camille MICHON

Roberto GIACONE

Maison des Industries Agricoles et Alimentaires

Maison de l’Italie

Yoshinari NISHINAGA

Francisco BETANCOURT BLAKE

Karine MéDECIN

Philippe BIGOT

Jean-Claude LONCLE

Maison des Arts et Métiers

Maison des Étudiants de l’Asie du Sud-Est Maison Internationale AgroParisTech

Karl Ejby POULSEN

Robert MANKIN

Javier de LUCAS

Fondation Danoise

Fondation DEUTSCH DE LA MEURTHE

Collège d’Espagne

Danièle DÉROULEDE

Christiane DEUSSEN

Maria GRAVARI-BARBAS

Bikas Chandra SANYAL

Fondation HARAUCOURT

Maison Heinrich HEINE

Fondation Hellénique

Maison de l’Inde

Jean TARDY

Rénata MARY-DIT-LIOT

Marc CERISUELO

Ahmed EZBAKHE

Résidence Lucien PAYE

Maison du Maroc

Yasmin MEICHTRY

Khaled CHEKIR

Fondation Suisse

Maison de la Tunisie

Maison des Étudiants Arméniens

Maison du Liban

Maison du Japon

Fondation de Monaco

Fabien Oppermann Collège néerlandais

Maison du Mexique

humaines dans le sens d’une professionnalisation accrue.

Les compétences sont évaluées à travers des entretiens individuels au cours desquels sont définis ou redéfinis les objectifs de chacun.

Les résultats de ces entretiens et la volonté politique de la Délégation générale ont donné lieu à un effort significatif de formation dirigé pour la première fois vers les cadres intermédiaires.

En 2009, 109 000 euros ont été investis, pour former 117 collaborateurs.

Philippe SUKIASYAN

Résidence Lila, Résidence Quai de la Loire

Guri SKOKLEFALD Maison de Norvège

Vivi-Anne LENNARTSSON Maison des Étudiants Suédois

de 45 ans, a réfléchi à la manière dont elle allait gérer les nombreux départs à la retraite prévus en 2011 et 2012. Cela l’a conduite à inscrire au budget 2010 le recrutement de huit nouveaux salariés en contrat de professionnalisation.

Grâce au système du tutorat, les personnes proches du départ à la retraite pourront transmettre leur expérience et leur savoir-faire à ceux qui les remplaceront.

Au 31 décembre 2009, la Fondation AVICENNE est fermée pour travaux et le/la directeur/trice du centre international de courts séjours (CICS) comprenant les Résidences André HONNORAT, Robert GARRIC et la Fondation Victor LYON est en cours de recrutement.

> Un accord pour l’emploi des seniors Ces évolutions se sont accompagnées d’un renforcement du dialogue social, qui a permis notamment la signature d’un accord en faveur de l’emploi des Seniors. Ainsi, la Cité internationale, dont 40 % des collaborateurs ont plus

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L’institution

questions à Dominique PRETESEILLE Chef d’équipe au service colloques et congrès de la Cité internationale Combien de formations « métiers » avez-vous suivies depuis que vous travaillez à la Cité internationale ?

A 52 ans, je travaille à la Cité depuis 23 ans, dont 13 années passées au service Colloques et Congrès. Durant cette période, j’ai été formé trois fois dont deux fois à ma demande.

En 2005 pour obtenir un permis de conduire une nacelle élévatrice et en 2009 pour apprendre à conduire en toute sécurité un pont, structure métallique installée en hauteur sur laquelle on peut par exemple accrocher des projecteurs. En 2007, la Cité internationale m’a proposé de suivre une formation accélérée « son, lumière et vidéo » qui m’a permis, en six jours, d’acquérir une bonne connaissance des nouvelles technologies.

Que pensez-vous de la politique de formation de la Cité internationale ?

Je la trouve très utile, surtout pour des gens qui, comme moi, ont plus de quarante ans. Aujourd’hui, les techniques évoluent très rapidement, les normes se multiplient, par exemple en matière de sécurité ou de protection de l’environnement… Même si on est un bon professionnel, il est indispensable de mettre à jour ses connaissances.

A la Cité internationale, la formation est importante non seulement pour les employés et pour l’employeur, mais aussi pour nos clients qui attendent de nous le meilleur service quand nous les accueillons.

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> Des équipes mobilisées La Cité internationale s’est également attachée à renforcer le sentiment d’appartenance de ses collaborateurs. L’institution se caractérise en effet par la grande diversité de ses métiers : architectes, réceptionnistes, jardiniers, comptables, électriciens, commerciaux, attachés culturels…

Au total, une quarantaine de métiers se côtoie sur le site. Il est donc essentiel de relier cette mosaïque d’hommes et de femmes en mettant en valeur ce qu’ils partagent – tous les métiers sont tournés vers l’accueil, l’aide et le service –, en faisant mieux connaître leurs missions et en favorisant l’échange.

Pour ce faire, la Cité internationale s’appuie sur une communication interne dynamique, à travers des outils comme CitéGazette, la lettre d’information mensuelle destinée aux personnels et sur son site intranet. Elle veille aussi à associer des collaborateurs de tous horizons aux projets transverses, tels que le développement durable. > Une bonne gestion budgétaire Côté finances, la Cité internationale a poursuivi en 2009 ses efforts de gestion et le travail de fond mené depuis plusieurs années sur ses charges.

Les économies réalisées grâce à l’action du service des achats et à l’optimisation du taux d’occupation des logements, jointes aux ressources dégagées par les activités de location d’espaces, d’accueil de tournages et l’intensification du partenariat estival, lui ont permis d’enregistrer un résultat positif de 398 950 euros.

Les missions

les missions

L’accueil et les échanges au cœur du projet En 2009, la Cité internationale a une nouvelle fois montré sa capacité à remplir ses deux grandes missions : accueillir les étudiants, chercheurs artistes et sportifs de haut niveau et favoriser les échanges.

Au service de la mobilité internationale, la Cité internationale a développé au fil des ans une véritable ingénierie de l’accueil, qu’elle exporte désormais en Europe. L’année 2009 a été l’occasion de renforcer la spécialisation du dispositif d’accueil en direction des chercheurs, étudiants, artistes et professionnels de la culture que ceux-ci résident ou non dans l’une de ses 40 maisons. Chaque public a été pris en charge par un service rompu à ses problématiques de mobilité, chargé de lui apporter des informations, des conseils et un accompagnement personnalisé afin de faciliter son intégration. > Chercheurs : 14 000 demandes L’accueil des chercheurs à la Cité internationale est géré par le Bureau d’Accueil des Chercheurs étrangers (BACE). En 2009, il a répondu à 14 000 demandes d’information et de services.

Plus de 50 % de ces requêtes ont concerné les formalités administratives (changement de statut, autorisation de travail, impôts, etc.) et 15 % d’entre-elles ont porté sur des questions relatives au logement.

Ces informations et conseils ont été dispensés aux chercheurs avant et pendant leur séjour, par courrier électronique dans la majorité des cas, par téléphone mais aussi sur place à la Cité internationale.

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> Tout pour s’intégrer En parallèle, les activités d’intégration pour les chercheurs et leur famille on été intensifiées.

Quatre sessions de cours de français langue étrangère ont été organisées en 2009, en collaboration avec l’Espace Langues de la Cité internationale.

Côté convivialité, trois soirées et une fête ont rythmé l’année, attirant chacune près de 150 participants.

Côté culture, près de 900 personnes ont suivi les neuf journées de visites des quartiers de Paris. Le succès de ces visites a été tel qu’il a même fallu passer de trois à quatre groupes de visiteurs par journée à partir de septembre 2009 !

Enfin, pour animer le Club des chercheurs situé au sein du Collège Franco-Britannique, la Cité internationale a opté en 2009 pour des projections de film un dimanche sur deux, en collaboration avec l’Université Paris VII - Diderot. > Un savoir-faire qui s’exporte Un important travail a également été mené en amont de l’accueil, en informant les consulats français à l’étranger et les résidences d’accueil pour chercheurs à Paris sur les services proposés aux chercheurs à la Cité internationale.

Par ailleurs, en tant que membre du réseau français et européen Euraxess, qui accompagne

34 000 services ont été rendus par les services d’accueil des publics en mobilité en 2009.

Fréquentation en hausse pour l’Espace Langues Centre multimédia, l’Espace Langues de la Cité internationale a pour mission de favoriser l’apprentissage du français et de permettre l’initiation ou le perfectionnement dans 27 langues étrangères.

En 2009, il a été fréquenté par plus de 5 000 personnes, soit une augmentation de plus de 15 % par rapport à 2008.

1 658 personnes ont utilisé les outils d’auto-apprentissage mis à leur disposition et 3 573 ont participé à l’un des 18 groupes de conversation

heb-

domadaire d’1h30 (en français, anglais, anglais commercial, espagnol, italien, portugais et allemand). Les tuteurs de l’Espace Langues ont également animé quatre sessions de cours de français langue étrangère pour les chercheurs et trois sessions pour les doctorants.

questions à Amy AMADOU Chercheuse, résidente à la Cité internationale Quelles recherches vous ont conduite à Paris ?

Après avoir passé ma thèse au Canada, j’effectue un stage post-doctoral au sein de la section télécommunication du CNRS. Je souhaite ensuite me diriger vers la recherche et l’enseignement. J’apprécie beaucoup le cadre de la Cité internationale. Je bénéficie d’un logement chercheur et je noue des échanges avec mes voisins, d’autres chercheurs de nationalités et de filières très diverses.

En quoi le Bureau d’Accueil des Chercheurs de la Cité internationale vous a-t-il aidé ?

J’ai d’abord contacté ce service depuis Montréal pour faire ma demande de logement. Une fois arrivée, j’ai obtenu une aide et des conseils administratifs (assurances, recherche d’un médecin…). Je participe également aux activités du Club des chercheurs et aux visites culturelles organisées par ce service. Récemment j’ai visité l’Opéra avec un conférencier, c’était très intéressant !

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les missions

questions à Arlette VIALLE Directrice territoriale de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) Comment l’OFII participe-t-il au Service d’Accueil des Étudiants Étrangers ?

Les étudiants étrangers primo-arrivants non originaires d’un État membre de l’Union européenne doivent obtenir un titre de séjour ou un visa valant titre de séjour. Dans tous les cas, une visite médicale préalable est obligatoire.

Chaque année de septembre à décembre, une équipe de l’OFII vient sur place, à la Cité internationale, afin d’accueillir les étudiants, les informer des procédures, des papiers nécessaires pour passer la visite médicale et pour leur délivrer une convocation à cette visite.

En quoi est-ce utile ?

Nous apportons un réel service aux étudiants. Passer par ce service, mis en place ponctuellement, est beaucoup plus pratique, simple et rapide pour eux. S’il manque une pièce dans le dossier, nous la photocopions sur place.

Nous pouvons aussi vérifier avec l’étudiant qu’aucune erreur ne s’est glissée dans les informations saisies.

Nous nous assurons que la date de la visite médicale lui convient. La démarche est facilitée, car lorsque nous traitons par courrier avec d’autres étudiants, il nous arrive de recevoir des informations erronées ou de devoir refaire les convocations.

la mobilité scientifique européenne, la Cité internationale a conforté son travail en réseau avec les trois autres centres de service Euraxess France en Île-de-France qu’elle pilote. Forte de son expertise, elle a aussi mené des missions de formation en Roumanie et en Bulgarie dans le cadre du programme européen Discover Europe et participé en Pologne à une convention sur l’accueil des chercheurs étrangers. > étudiants : plus de 12 000 demandes En 2009, 5 058 étudiants, dont 746 doctorants inscrits en thèse, ont été accompagnés par le Bureau d’Accueil des étudiants de la Cité internationale. Près de 12 000 demandes ont été renseignées concernant le logement (recherche, assurance, soutien…) et l’aide administrative (titre de séjour, visa, couverture santé…).

En matière d’accueil des étudiants, 2009 a été marquée par un changement important de réglementation, avec la mise en place, le 1er juin, du visa de long séjour dispensant de titre de séjour certains publics. La Cité internationale a donc dû revoir sa procédure d’accueil des primoarrivants, et actualiser les fiches pratiques remises aux étudiants qui figurent sur le site www.ciup.fr. > Un nouvel outil de gestion Le déploiement d’un dispositif d’inscription en ligne est une autre nouveauté importante de l’année. Au-delà des avantages pratiques, cette évolution permet un suivi qualitatif des services délivrés aux étudiants par la Cité internationale.

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> Franc succès pour le « guichet unique » Du 8 septembre au 11 décembre 2009, lors de la rentrée universitaire et comme chaque année depuis 2003, la Cité internationale a mis en place en collaboration avec la Mairie de Paris, un Service d’Accueil des Étudiants Étrangers (SAEE).

Ce service de type « guichet unique » propose un accueil généraliste multilingue rassemblant divers services qui traitent les demandes des étudiants : la Préfecture de Police de Paris, l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, la Direction Départementale du Travail, la Caisse d’Allocations Familiales et la RATP. En 2009, la Mutuelle des Étudiants a rejoint la plate-forme pour proposer une permanence sur l’assurance maladie et l’accès aux soins. L’activité de ce service continue de croître en 2009. Pendant les 3 mois d’ouverture, la Préfecture de Police de Paris a reçu 15 300 étudiants et délivré 2 450 titres de séjour. L’accueil généraliste a renseigné 4 200 étudiants (36% des demandes ont portées sur l’aide à la recherche d’un logement). > Objectif : intégration !

Ce qui existait pour les chercheurs s’applique désormais aux étudiants accueillis à la Cité internationale. En 2009, ils ont bénéficié d’un nouveau programme d’activités afin de faciliter leur intégration : visites pratiques de la Cité internationale, visites de Paris, rencontres avec des familles, ateliers de français langue étrangère, invitations à des conférences sur le développement durable proposées dans le cadre de CitéDébats… Toutes ces activités ont fait le plein de participants !

Nous avons, en 2009, assumé notre mission première qui est d’accueillir nos résidents, de les héberger, de leur offrir des conditions optimales de rencontre, de réflexion en commun et de vie collective. Nous l’avons fait selon notre tradition de haut standard de qualité.

Marcel POCHARD, Président de la Cité internationale

Le pilotage du réseau des centres de services franciliens Depuis 2005, la Cité internationale pilote le Bureau Régional d’Accueil des Chercheurs étrangers (BRACE), qui regroupe les quatre centres de services pour les chercheurs en Île-de-France.

Ces structures font partie du réseau français des centres de mobilité et du portail européen Euraxess. En 2009, 3 751 chercheurs ont fait appel à leurs services, un chifffre en augmentation de 15% par rapport à l’année précédente.

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les missions

Les visites de Paris ont ainsi attiré quelque 350 personnes et plus de 200 étudiants ont participé aux ateliers de français langue étrangère. > Premier anniversaire pour l’accueil des artistes En 2009, la Cité internationale a également accueilli des artistes et des professionnels de la culture.

En créant le Bureau d’Accueil des Artistes et Professionnels Étrangers (BAAPE) en 2008, elle souhaitait étendre l’accompagnement offert aux artistes et aux professionnels de la culture en mobilité dans toute la région francilienne. Ce service se caractérise par l’apport d’une aide logistique et administrative, avant et pendant le séjour en Île-de-France.

Zoom sur les résidents Chaque année, près de 10 000 étudiants, chercheurs, artistes et sportifs de haut niveau sont accueillis à la Cité internationale. Qui

Ce nouveau bureau est un espace de rencontre et de dialogue et joue également un rôle d’observatoire sur les conditions de l’accueil artistique francilien. En 2009, près de 900 personnes ont bénéficié d’un accompagnement. > Une année fructueuse Début 2009, le service dédié aux artistes a été rattaché à la Direction de l’accueil des publics en mobilité aux côtés des bureaux dédiés aux chercheurs et aux étudiants. Il a consacré une partie de sa première année de plein d’exercice à l’élaboration de supports d’information et d’outils en développant par exemple un dispositif de demande de logement en ligne à la Cité internationale. Il a aussi intensifié ses relations avec les administrations et les institutions culturelles françaises invitant des artistes et des professionnels étrangers et en se rapprochant d’autres réseaux engagés en faveur de la mobilité artistique en Europe. Des partenariats ont été conclus avec l’Ircam ou l’Alliance Française de Bogota.

sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quel type d’études poursuivent-ils ?

Chaque année, le service Admissions et Coordination des Maisons réalise un état des lieux de la population résidente au 2 décembre.

En 2009, elle était composée de 5 297 personnes dont 91% d’étudiants, 8,5% de chercheurs et 0,5% d’artistes. 52% étaient originaires d’Europe, 18 % d’Asie, 17,5% d’Amérique, 12% d’Afrique et 0,5% d’Océanie. Les 5 pays les plus représentés (après la France) étaient la Chine, les états-Unis, le Brésil, l’Espagne et le Maroc.

Enfin, les Sciences (43%) et le Droit et l’économie (21%) étaient les disciplines les plus étudiées par les résidents.

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> Quant aux sportifs de haut niveau La Cité internationale facilite aussi l’accueil d’étudiants sportifs de haut niveau, à travers la signature de conventions de partenariat avec des fédérations sportives nationales ou des clubs.

43 sportifs ont été accueillis en 2009 (dont 62 % inscrits sur les listes officielles du ministère de la Santé et des Sports), grâce à six partenariats signés avec le groupe Lagardère, le CFA Université et Sport, les Fédérations Françaises des Sports de Glace, de Football Américain et de Judo et le PUC Rugby.

> Un soutien aux publics en difficulté Afin de compléter cet accompagnement, la Cité internationale propose à tous ceux qu’elle accueille une aide et un soutien pour répondre à des difficultés plus prononcées, qu’elles soient d’ordre social, pédagogique ou psychologique. Ce service est assuré par le Relais Social International (RSI). Il est composé d’une chargée d’accueil et d’orientation, d’une assistante sociale et de trois personnes : deux psychologues mises à la disposition par le Bureau d’aide psychologique universitaire Pascal et d’une enseignante de l’université Paris VII-Diderot. En 2009, 229 étudiants ont eu recours à cette cellule. En complément de ses actions en direction des résidents, la Cité internationale a organisé, le 24 novembre 2009, avec le centre hospitalier Sainte-Anne, une session de sensibilisation à la psychiatrie pour le personnel des maisons à laquelle 76 personnes ont participé. > Une politique de brassage Cœur de sa mission dès l’origine, la Cité internationale s’attache à faciliter les échanges. Elle s’y emploie d’abord en veillant, dans les maisons, au respect du brassage entre les chercheurs, étudiants et artistes, mais aussi entre les nombreuses nationalités.

Plus qu’un hébergement, la Cité internationale propose en effet depuis sa création un « savoir être ensemble » aux différents publics qu’elle accueille. Les échanges qui en découlent sont une source d’enrichissement qui s’ajoute aux apprentissages académiques. Bien que d’architectures variées, les maisons qui composent le site sont

toutes dotées d’espaces collectifs afin de permettre aux résidents de se retrouver à l’occasion de moments festifs ou au quotidien, dans les cuisines collectives, le foyer, la salle de télévision… > Des résidents impliqués Comme la qualité des échanges dépend aussi de l’implication des résidents dans la vie quotidienne, tout est fait pour faciliter cet engagement. Chaque maison est dotée d’un comité de résidents qui joue un rôle essentiel dans la vie et l’animation au jour le jour.

En 2009, les Mardi’s des résidents ont également été institué à l’initiative du Théâtre. Le principe ?

Un mardi par mois, les résidents qui le souhaitent se réunissent pour évoquer la culture sous toutes ses formes. Ils échangent aussi entre eux via CitéGroupes, un site communautaire conçu par et pour eux.

Ils peuvent également s’investir dans l’une des associations : l’Alliance Internationale qui regroupe les anciens résidents désireux de rester en contact et de transmettre un peu de ce qu’ils ont reçu, sur le plan professionnel, amical, culturel et académique ; l’Association Internationale des Résidents de la Cité Universitaire de Paris (AIRCUP), qui entend faire vivre « l’esprit Cité » en développant la vie collective et festive ; et PariCité, l’association environnementale de la Cité internationale, très active de puis sa création en 2001.

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les missions

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> Une bibliothèque très fréquentée Destinée à favoriser l’intégration des étudiants étrangers, la bibliothèque de la Cité internationale joue un rôle fédérateur au sein de l’institution.

Bibliothèque de référence et d’actualité, elle propose à ses usagers des collections multidisciplinaires et multimédias axées sur la culture française. Elle leur offre un ensemble de services favorisant le travail universitaire : accès gratuit à Internet, formation à l’interrogation des bases de données, prêt entre bibliothèques, service de reprographie.

En 2009, la fréquentation a augmenté de près de 17 % par rapport à 2008 avec 191 960 entrées recensées pour 319 jours d’ouverture. Le fonds documentaire a été enrichi comptant désormais 61 bases de données en ligne et sur cédérom, 791 périodiques et 49 586 livres.

La bibliothèque au sein d’un réseau national La bibliothèque de la Cité internationale participe au Système universitaire de documentation (SUDOC) créé en 2000 par la Direction de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’intégration à ce catalogue qui comprend plus de 9 millions de notices bibliographiques lui permet de renforcer sa présence dans le paysage documentaire national.

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Alliance internationale : du neuf en 2009 !

L’année 2009 a été riche pour l’association des anciens de la Cité internationale !

Parmi les faits marquants : la signature d’une nouvelle convention avec la Fondation nationale, Cité internationale universitaire de Paris, le lancement des Échos de

l’Alliance, une lettre d’information électronique mensuelle et la mise en place d’un rendez-vous trimestriel, Les petits déjeuners de l’Alliance, avec, à chaque séance, la participation d’une personnalité de renom.

1000 événements culturels et intellectuels sont organisés à la Cité internationale chaque année.

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les missions

> La culture au cœur des maisons Afin de faciliter la compréhension mutuelle, et donc la connaissances des différentes cultures, un grand nombre de maisons organise des activités culturelles et intellectuelles : concerts, expositions, conférences… C’est le cas par exemple de la Maison Heinrich HEINE, centre de culture franco-allemand, qui invite régulièrement des personnalités prestigieuses du monde de l’art, de la politique, des sciences et des médias.

Par ailleurs, quelques maisons accueillent des étudiants en formation artistique et des artistes, comme le Collège d’Espagne ou la Fondation des états-Unis. Pour l’ensemble de la Cité internationale, 7% des résidents suivent une filière artistique.

Donner à voir En novembre 2009, les pelouses de la Maison Internationale ont accueilli deux structures

lumineuses

d’Emmanuel

LAGARRIGUE, dans le cadre du programme Art Campus. Simultanément, le collectif GLASSBOX, en résidence à la Cité internationale, a invité une trentaine d’artistes à magnifier l’architecture de la Fondation AVICENNE, donnant naissance à des jeux visuels et sonores à la tombée de la nuit.

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> Des échanges intenses En 2009, les manifestations culturelles ont été aussi intenses que les années précédentes, avec près d’un millier d’événements organisés.

En juin, par exemple, pour célébrer son 50e anniversaire, la Maison du Brésil a programmé une série de manifestations, dont un véritable marathon de cinéma brésilien : 50 heures de projections et une quarantaine d’œuvres à l’affiche !

Certains événements ont été organisés directement par la Fondation nationale, comme l’exposition sur la rénovation du jardin du Collège Franco-Britannique qui a présenté, du 15 mai au 16 juin 2009, des projets d’étudiants de l’École nationale supérieure du paysage de Versailles. > Un théâtre ouvert sur le monde Le Théâtre de la Cité internationale, bien connu des Parisiens, diffuse une programmation axée sur la création contemporaine internationale et entend souligner la richesse et l’inventivité des arts actuels de la scène.

En 2009, en raison de la réorganisation de l’offre culturelle, la programmation a été élargie aux arts visuels et à la musique. Sept pièces de théâtre et autant de spectacles de danse ont été donnés auxquels se sont ajoutés des spectacles musicaux et de cirque.

Le Théâtre a également accueilli deux expositions et six festivals ou week-end, dont la 5e édition de la Biennale internationale des arts de la marionnette. Ces programmations ont attiré au total près de 30 000 spectateurs.

> Un lieu privilégié d’échanges intellectuels La Cité internationale est aussi, depuis son origine, un lieu privilégié d’échanges et de débats. Elle accueille toute l’année des séminaires, colloques et conférences. En 2009, par exemple, le 10e colloque de la société de Médecine et psychanalyse et la conférence des experts sur la contribution climat énergie s’y sont tenues.

En parallèle, elle développe sa propre production à travers CitéDébats, un cycle de séances publiques de réflexion créé en 2005. D’octobre à décembre 2009, elle a proposé un cycle de débats, intitulé Habiter le monde de demain réunissant des experts et des personnalités venus échanger sur le développement durable autour de trois thématiques : Envisager différemment la mobilité et les transports, L’éco-consommation au quotidien et Gouvernance mondiale de développement durable : quelles nouvelles formes de citoyenneté.

Langage sans frontière La musique est un langage universel qui trouve toute sa place à la Cité interna-

questions à Franjo STOJAKOVIC clarinettiste, résident à la

Cité internationale

Quels sont les avantages de résider à la Cité pour un musicien ?

Il y a deux ans, j’ai été admis au conservatoire de la Vallée de Chevreuse et j’ai obtenu une bourse. Je me suis mis à la recherche d’un logement à Paris et en surfant sur Internet, j’ai découvert la Cité internationale. Mon dossier a été accepté et je me suis installé avec l’aide des services d’accueil, que j’ai trouvé bien organisés et efficaces.

On m’a d’abord donné une chambre dans laquelle je ne pouvais pas jouer de la clarinette. J’allais donc aux studios de répétition de musique.

Maintenant, je suis installé à la Maison du Cambodge, dans un triplex spécialement aménagé pour les musiciens.

C’est parfait, car je peux travailler chez moi.

tionale. Celle-ci dispose en effet d’une chorale et d’un orchestre symphonique.

En 2009, les 104 instrumentistes et 81 choristes, issus de 77 nationalités ont interprété sept concerts, dont la Sympho-

nie n°3 de Larry Alan SMITH, une création mondiale dédicacée à l’orchestre de la

Comment vous sentez-vous dans ce lieu atypique parisien ?

J’y suis très heureux ! J’y croise des gens venus de tous les coins du monde, il y a beaucoup d’échanges.

Dès mon arrivée, j’ai intégré l’orchestre de la Cité internationale, qui a un excellent niveau. C’est presque un orchestre professionnel. Je bénéficie ainsi d’une formation que tout musicien aimerait recevoir.

Cité internationale par l’auteur.

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les missions

questions à Pascale HENROT Directrice du théâtre de la Cité internationale Quelle est la caractéristique principale de la programmation du Théâtre de la Cité internationale ?

Compte-tenu de la vocation de la Cité internationale et du nombre particulièrement important de jeunes parmi nos spectateurs, nous recherchons un équilibre entre des spectacles susceptibles de plaire au grand public et une programmation plus pointue, qui nous permet par exemple d’inviter des artistes en devenir, encore peu connus. Cela se traduit par un programme « en points et en lignes ». Les lignes, ce sont les manifestations qui drainent un public large et familial et qui peuvent rester un mois à l’affiche. Les points, ce sont des formes d’expression plus pointues, proposées sur des périodes beaucoup plus brèves. C’est ainsi qu’en 2009, par exemple, nous avons accueilli durant l’été le spectacle de cirque Autres Pistes et programmé pendant deux jours en octobre City maquette de Mathilde MONNIER, qui engage soixante amateurs à se mouvoir sur scène comme dans une ville inventée.

Le site a-t-il une influence sur la programmation ?

Bien sûr, car c’est son patrimoine architectural et naturel qui fait la qualité et la singularité de la Cité internationale. Nous faisons donc en sorte de sortir des salles du théâtre pour investir tout l’espace du site. C’est le cas par exemple pendant les Week-Ends à la Cité, durant lesquels les metteurs en scène et les chorégraphes que nous invitons prennent possession des couloirs, des allées du parc, des maisons… Cela nous permet non seulement de valoriser les lieux, mais aussi de les faire mieux connaître aux spectateurs.

> Des activités sportives en pleine forme La Cité internationale favorise depuis toujours les échanges par le sport. Dans ce domaine, 2009 a vu naître une nouvelle offre réservée aux résidents et aux personnels. Cette offre a trouvé son public : plus de 900 résidents et salariés ont pratiqué un ou plusieurs sports et près de 20 maisons ont participé au traditionnel tournoi Inter-Fondations organisé chaque année.

L’offre sportive grand public et celle réservée aux étudiants des universités parisiennes ont attiré plus de 220 000 personnes en 2009. à l’avenir, les sportifs devraient être encore plus nombreux à fréquenter les nombreuses installations du site puisque des travaux sont programmés pour rénover les terrains de football et de rugby.

forme et bien-être Le 28 mars 2009, une journée forme et bien-être a été organisée à la Cité internationale en collaboration avec les universités parisiennes.

Objectif : sensibiliser les résidents à la pratique sportive, à travers la découverte gratuite d’activités (musculation, cours de remise en forme, tennis de table, fitness palm, plongée…). Cette journée a rassemblé plus d’une cinquantaine de participants.

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Le patrimoine

Un site restauré et valorisé La Cité internationale a poursuivi en 2009 sa politique de rénovation et de valorisation de son patrimoine. Elle a également posé les premiers jalons de son développement en concrétisant le projet de construction d’une nouvelle maison sur son site.

La Cité internationale est dotée d’un patrimoine architectural bâti exceptionnel, caractérisé par la diversité des styles, qui mêlent références nationales et courant moderniste. Cinq de ses pavillons sont inscrits ou classés au titre des Monuments Historiques. Malheureusement, une partie de ce patrimoine fut dégradé durant l’Occupation.

A ceci, s’ajoute le vieillissement naturel des bâtiments, puisque la 1re maison date de 1925.

Au début des années 2000, la Cité internationale a donc lancé une vaste campagne de réhabilitation qui s’est poursuivie en 2009. > Lancements et fins de chantiers Les travaux de réhabilitation de la Maison internationale AgroParisTech se sont achevés. Le bâtiment, réalisé en 1928 et 1929 par l’architecte René Patouillard, a été modernisé et mis aux normes. Un budget de 6,7 millions d’euros a été nécessaire pour améliorer la sécurité incendie, remettre à neuf les 152 logements, installer un ascenseur, aménager des cuisines collectives à chaque étage et mettre en place un réseau informatique avec accès Internet haut débit dans toutes les chambres. Dans le même temps, deux nouveaux chantiers ont été ouverts en 2009 : les travaux d’aménagement intérieur de la Maison de Norvège, pour un budget de 3,5 millions d’euros,

et la réhabilitation de la Fondation ABREU DE GRANCHER pour 5,5 millions d’euros. Les Maisons de l’Italie de la Tunisie ont également poursuivi des programmes de réhabilitation en 2009.

La Cité internationale a également investi dans la réfection des espaces collectifs. Elle a ainsi consacré 200 000 euros à l’aménagement d’un foyer au sein de la Fondation Victor LYON. > Bientôt une 41e Maison Au-delà de ces travaux, l’année 2009 restera dans les mémoires pour avoir vu le lancement de l’étude de programmation de la Maison de l’Îlede-France, qui sera bâtie entre les Maisons du Cambodge et du Liban. Il s’agira de la première

Des panneaux solaires sur le toit La rénovation complète de la Maison internationale AgroPariTech, achevée en décembre 2009, répond aux objectifs de la charte de développement durable de la Cité internationale. L’installation d’une ventilation double flux, l’isolation des façades et des combles, le remplacement des fenêtres vont permettre de réaliser d’importantes économies d’énergies (près de 50%). Enfin, 40 m2 de panneaux solaires installés sur le toit vont fournir 10% des besoins annuels en eau chaude.

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Le patrimoine

questions à Vincent MALLARD Directeur du patrimoine de la Cité internationale Vous avez lancé en 2009 la réhabilitation de la Fondation ABREU DE GRANCHER. Pourquoi ?

Depuis son inauguration en 1933, la maison avait seulement connu deux campagnes de réparations partielles. Il était nécessaire de lancer de nouveaux travaux pour renforcer la sécurité et l’accessibilité du bâtiment, refaire l’étanchéité en terrasse, restaurer les façades, mettre aux normes actuelles l’équipement de toutes les chambres et améliorer les espaces collectifs. Le volet économies d’énergie n’a pas été oublié sur cette opération.

La consommation énergétique diminuera de 37% grâce à l’isolation du bâtiment.

Comment se traduiront ces travaux pour les résidents ?

La maison sera plus accessible et plus grande (le nombre de chambres va passer de 82 à 87). Les résidents auront des sanitaires privatifs rénovés dans leur chambre. Ils pourront profiter d’un grand salon restauré, d’espaces collectifs mieux organisés au rez-de-jardin et au rez-de-chaussée et d’un réseau complet d’informatique câblé.

Enfin pour la première fois, les chambres seront toutes équipées du mobilier d’origine en acajou qui a été intégralement restauré.

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maison construite à la Cité internationale depuis 1968. Ce sera aussi la première maison à énergie positive sur le site : équipée d’une centrale électrique et de panneaux solaires, elle produira plus d’énergie qu’elle n’en consommera. > Un parc soigneusement entretenu Attentive au devenir de son patrimoine bâti, la Cité internationale n’en a pas pour autant négligé son patrimoine naturel : son parc de 34 hectares qui compte une centaine d’espèces d’arbres est l’un plus grands parcs de Paris.

La restauration entamée aux débuts des années 2000 avec l’abattage d’une centaine d’arbres, conjugué à un plan de replantage sur deux ans s’est poursuivi en 2009. Certaines allées ont été refaites ce qui a donné lieu à une nouvelle campagne de plantation. Un plan d’étiquetage didactique des arbres a également été élaboré en 2009 pour une mise en place dès 2010.

La Cité internationale s’est également rapprochée du Muséum national d’Histoire naturelle pour réaliser un inventaire de sa flore sauvage et de sa faune. Le bilan écologique ainsi obtenu permettra de réorienter les pratiques d’entretien du parc. Chaque zone sera entretenue selon son caractère paysager et sa vocation. > Un site très visité En 2009, la direction du patrimoine de la Cité internationale a intégré le centre de valorisation du patrimoine. L’une des deux missions de ce service consiste à sensibiliser le grand public à l’architecture. Véritable « exposition grandeur nature » d’architecture du XXe siècle, le site

offre en effet un terrain propice à la découverte des principaux courants, styles et techniques de construction qui ont traversé ce siècle, du néo-classicisme à l’architecture moderne de LE CORBUSIER. En 2009, la Cité internationale a aussi accueilli plus de 2 000 personnes venues suivre des visites guidées, dont 480 étudiants, 270 élèves du primaire et 192 lycéens. A l’occasion des Journées du Patrimoine, 2 500 visiteurs ont également investi le site, dont 720 lors de visites encadrées par des architectes conférenciers. > De nouvelles recherches et expérimentations L’autre mission du centre de valorisation du patrimoine est de contribuer à affiner la connaissance de la Cité internationale et de sa dimension patrimoniale, en impulsant de nouvelles recherches et expérimentations. En 2009, cela s’est traduit, entre autres, par : – le lancement d’un projet de monographie sur la Cité internationale, – la retranscription, avant publication en 2010, des actes d’un colloque sur l’insertion urbaine du périphérique, – l’accueil d’une quarantaine de personnes venues consulter le fonds documentaire sur le patrimoine urbain et architectural du site.

En outre, une convention a été signée avec l’inventaire régional d’Île-de-France pour la réalisation d’un inventaire du patrimoine culturel de la Cité internationale, qui a débuté par trois maisons : la Fondation DEUTSCH DE LA MEURTHE, la Maison des Etudiants Canadiens et la Fondation Argentine.

1,5

millions d’euros

ont été alloués en 2009 à la Cité internationale par l’État, au titre du Plan de relance, pour financer des travaux liés à la mise en sécurité des bâtiments.

L’accueil des handicapés : une priorité Si la conception ancienne des bâtiments constitue un réel défi pour adapter le site aux handicapés, la Cité internationale a une volonté forte d’offrir un cadre de vie adapté à cette catégorie de résidents et de visiteurs. C’est même l’un des premiers projets transversaux qu’elle a mis en œuvre en 2009, avec la création d’un groupe de travail chargé de définir les aménagements prioritaires en matière d’accessibilité des personnes handicapées. Une opération groupée de consultation a été lancée pour la réalisation de diagnostics sur l’ensemble du site.

L’objectif : se conformer à la réglementation et adapter au plus vite les espaces communs, tout en poursuivant l’aménagement de logements spécifiques (le site en comptait déjà une cinquantaine fin 2009).

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Le patrimoine

> Un cadre apprécié pour les manifestations…

Accueillir des manifestations professionnelles et des tournages de films est une autre manière pour la Cité internationale de valoriser son site. En 2009, ces deux activités ont été particulièrement dynamiques. La Maison Internationale, qui offre de nombreuses possibilités d’organisation d’événements a ainsi reçu plus de 300 manifestations, qui ont attiré près de 110 000 personnes. Pour la première fois de son histoire, le Théâtre de la Cité internationale pendant ses mois de relâche (mars et septembre) a confié au service Colloques et congrès la location de ses trois salles.

Plusieurs événements ont été accueillis dans ce cadre prestigieux, notamment la Drupalcon (rassemblement international de la communauté des utilisateurs du logiciel libre Drupal) et le tournage pour France 3 du Championnat d’orthographe.

La Cité bientôt inscrite à l’unesco ?

En 2009, dans le cadre d’un partenariat avec l’ Institut de Recherches et d’Études Supérieures du Tourisme (IREST) de l’Université Paris 1, des étudiants de Master Valorisation touristique des sites

culturels ont élaboré la première mouture d’un dossier d’inscription de la Cité internationale au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

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> … et les tournages L’accueil des tournages et prises de vue a connu une forte croissance en 2009, avec 52 tournages réalisés dans les maisons et le parc. La Cité internationale a prêté son cadre à quatre longs métrages (Gainsbourg, vie héroïque de Joan Sfar, Divorces de Valérie Guignabodet, Trésor de Claude Berri et François Dupeyron et L’île aux Parents de Léa Fazer), neuf téléfilms, des épisodes de sept séries, six publicités et un documentaire. Doté d’une nouvelle équipe, ce service a par ailleurs créé une photothèque pour les pré-repérages et organisé, en collaboration avec la commission du film d’Île-de-France, une visite pour une quarantaine de repéreurs et régisseurs. > Des archives versées aux Archives nationales Enfin, en matière de valorisation du site, l’un des faits saillants de 2009 est sans nul doute le premier versement du fonds documentaire et iconographique de la Cité internationale aux Archives nationales. L’histoire de l’institution devient ainsi un patrimoine à explorer. Au total, près d’un siècle de documents, a rejoint en juin 2009 le site des Archives nationales à Fontainebleau.

Ce fonds documentaire de 370 mètres de linéaire rassemble des pièces uniques, témoins de la création de la Cité internationale, de son histoire et des figures emblématiques qui y ont résidé.

Lors de la cérémonie officielle du versement, en présence de Frédéric MITTERRAND, Ministre de la Culture et de la Communication, des pièces exceptionnelles ont été exposées pour la première fois, comme les plans de la Fondation Suisse de LE CORBUSIER.

Dépôt des archives de la Cité internationale universitaire de Paris aux Archives nationales de France

Éditorial du ministre

Pépinière de jeunes talents, foyer de la francophonie et d’un multiculturalisme ouvert et généreux, la Cité internationale universitaire de Paris a légué, en janvier 2010, près d’un siècle de sa mémoire aux Archives nationales de France, mettant ainsi à la disposition des chercheurs un véritable trésor.

Grâce à ce don, appartiennent désormais au patrimoine national, et par là même à chacun des Français, les dossiers d’admission des étudiants de plus de cent quarante nationalités – dont certains appelés à devenir célèbres –, ainsi que le palimpseste architectural et culturel de la « Cité U », dont les Maisons de tous horizons et de tous styles participent puissamment de son prestige et de son rayonnement mondial.

Le ministère de la Culture et de la Communication, qui est aussi le ministère de la mémoire et des symboles, se réjouit de ce précieux versement, qu’il reçoit de concert avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le transfert prochain de ces documents sur le nouveau site, en construction, des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, contribuera à diffuser la culture sur l’ensemble du territoire, sans exclusive, y compris dans ces quartiers autrefois un peu délaissés par la République et auxquels nous entendons redonner toute leur place dans la nouvelle dynamique du Grand Paris.

Une fois installées dans leur nouvelle demeure nationale, ces archives de la Cité internationale universitaire de Paris deviendront pleinement accessibles aux chercheurs, qui sauront mettre en lumière ces fragments de notre mémoire partagée.

Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication

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la politique de Partenariat

Des partenaires impliqués Depuis plusieurs années, la Cité internationale renforce ses liens avec les établissements d’enseignement supérieur et centres de recherche franciliens par la mise en place de partenariats. L’objectif est de mieux répondre à la demande des publics en mobilité venus en île-de-France dans le cadre des politiques internationales de ces établissements.

La politique de partenariat repose sur la signature de conventions garantissant à un partenaire académique ou institutionnel, la réservation de logements pour l’accueil de ses étudiants, chercheurs, artistes ou sportifs de haut niveau. > De nouveaux partenaires En juillet 2009, une convention a été signée avec la Région Guyane pour offrir les meilleures conditions d’accueil en métropole aux étudiants guyanais. Avec cette convention, la Cité internationale a consolidé sa politique d’accueil en faveur des étudiants d’Outre-mer, qui s’était déjà concrétisée par la signature d’accords avec la Nouvelle Calédonie, la Réunion et la Guadeloupe. Un autre partenariat conclu en 2009 avec l’Institut Pasteur a permis d’accueillir cinq doctorants à la rentrée universitaire 2009-2010. > Une vitrine culturelle au-delà de l’hébergement Cette politique de partenariat annuel atteint en 2009 les objectifs envisagés il y a dix ans. Ainsi, entre la rentrée universitaire de 1999 et celle de 2009, le partenariat en faveur des étudiants du niveau Licence, Master, Doctorat a plus que triplé.

Les fonds acquittés par ces partenaires pour réserver des logements sont notamment utilisés pour participer au financement des travaux de rénovation engagés sur le site. Chaque partenaire devient ainsi un acteur du développement de la Cité internationale mais il apporte surtout dans ce partenariat sa culture par les manifestations qu’il propose. En 2009, la Région Guadeloupe a ainsi organisé à la Cité internationale une exposition sur les sportifs guadeloupéens. > Répondre à des enjeux de société La Cité internationale initie aussi des partenariats pour répondre à des enjeux de société. C’est ainsi qu’elle soutient des élèves méritants qui ne répondent pas à ses critères d’admission traditionnels.

Après la signature de conventions avec le lycée parisien Henri IV et Sciences Po Paris pour des programmes en faveur de l’égalité des chances, deux nouveaux accords ont été signés en 2009 avec L’école Nationale d’Administration et la Fondation Culture et Diversité.

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Le partenariat

questions à Eléonore de LACHARRIERE Déléguée générale de la Fondation Culture et Diversité En quoi consiste votre partenariat avec la Cité ?

Notre fondation mène depuis 2006 des actions en faveur de l’égalité des chances dans l’accès aux études supérieures pour les grandes écoles de la culture. Nous aidons notamment des lycéens issus de l’éducation prioritaire à préparer le concours d’entrée à l’École du Louvre.

Au début, le programme était uniquement francilien. Puis il est devenu national. A la rentrée 2009, nous avons donc dû faire face à une nouvelle problématique : répondre aux besoins de logement des élèves provinciaux et boursiers qui avaient réussi l’examen. La Cité internationale a mis à notre disposition cinq chambres à la Fondation BIERMANS-LAPÔTRE. Et ce, alors même que nos étudiants, même si ce sont d’excellents étudiants, ne correspondent pas aux critères d’admission en vigueur à la Cité internationale.

Ces élèves se sont-ils bien intégrés ?

Parfaitement bien ! Ils étaient tous plus que contents, car très conscients de leur chance d’avoir obtenu le meilleur logement universitaire que Paris puisse offrir. Leur intégration, facilitée par le fait qu’ils étaient installés dans un environnement francophone, a été très rapide. A tel point qu’un de nos élèves a été élu mascotte de la maison par les résidents !

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29 universités et organismes de recherche disposent d’un partenariat annuel pour l’accueil de leurs étudiants et chercheurs.

> Dynamisme du partenariat estival Depuis 2006, la Cité internationale continue pendant l’été (de juin à septembre) à soutenir la politique d’accueil des établissements d’enseignement supérieur et de recherche en accueillant des jeunes venus du monde entier pour des séjours à caractère universitaire et international, culturel ou sportif.

Durant l’été 2009, près de 2 000 étudiants ont ainsi été reçus. La Cité internationale a notamment accueilli en juillet les participants à la première université d’été de la Fondation pour le droit continental et en septembre – le temps de leur stage d’intégration - les étudiants étrangers reçus à Sciences Po Paris.

Le mécénat

Le mécénat

Retour aux sources En 2009, pour continuer à écrire son histoire tout en s’adaptant aux nouveaux besoins des étudiants et des chercheurs du monde entier, la Cité internationale s’est préparée à lancer courant 2010 une grande campagne de collecte de fonds privés.

Née d’une utopie, la Cité internationale a mobilisé lors de sa création de grands mécènes comme Emile Deutsch de la Meurthe, David David-Weill ou John D. Rockfeller Jr. Pour poursuivre ses missions et relever les enjeux du 3e millénaire, elle lancera en 2010 une campagne de levée de fonds en direction des entreprises, des fondations et des grands donateurs. Afin de mener cette campagne, un service dédié a été créé en mai 2009 et compte aujourd’hui trois personnes.

1000 euros, une chambre à votre nom Les particuliers peuvent aussi soutenir l’œuvre de la Cité internationale !

> Une étude de faisabilité En 2009, le service mécénat a finalisé une étude de faisabilité afin de tester le concept, les projets et les messages de la future campagne, non seulement en interne, mais aussi auprès de spécialistes du mécénat et de 40 dirigeants de grandes entreprises et fondations, en France et à l’étranger.

Cette étude a permis de valider l’objectif financier de la campagne (15 millions d’euros à collecter sur une période de cinq ans) ainsi que les quatre grands axes de projets. Les fonds récoltés permettront à la Cité internationale de financer la réhabilitation et la modernisation de son patrimoine, de conforter son rayonnement culturel et intellectuel, de développer les services aux publics et de promouvoir la diversité.

En décembre 2009, elle les a une nouvelle fois invités à participer à la rénovation de ses logements en lançant la 5e édition de la campagne 1000 euros, une chambre à

votre nom. Cette édition a rencontré un vif succès et a montré la fidélité des donateurs particuliers à la Cité internationale.

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> Mobilisation générale En octobre 2009, un séminaire de sensibilisation au mécénat a été organisé avec l’Admical (Association pour le Développement du Mécénat Industriel et Commercial) pour les directeurs des maisons et des services de la Cité internationale. L’objectif était d’expliquer à ces directeurs, qui seront des acteurs clés de la recherche de fonds, le fonctionnement du mécénat en France et les règles à observer pour mener une prospection efficace.

La Cité internationale ayant vu le jour grâce à des donations, il nous a semblé logique de faire appel au mécénat pour financer son développement. D’autant que nous sommes une fondation, donc une institution légitime pour mobiliser des partenaires désireux de s’associer à l’œuvre de la Cité internationale.

Sylviane TARSOT-GILLERY Déléguée générale de la Cité internationale

> Une première campagne ciblée A l’issue des étapes préparatoires, une première campagne ciblée a été lancée en décembre 2009 auprès d’entreprises d’origine néerlandaises pour soutenir le projet de restauration du Collège néerlandais. Cette initiative a été menée en étroite collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas et a reçu un accueil favorable. Elle se poursuivra en 2010 et au-delà. Après avoir posé ces premiers jalons, la Cité internationale va maintenant amplifier ses actions, en s’appuyant sur un comité de campagne composé de personnalités et de chefs d’entreprise.

Elle entend aussi fédérer davantage les anciens résidents, capables de mobiliser d’autres anciens à travers le monde.

questions à Jean-Louis BANCEL Président du Crédit Coopératif Vous avez répondu en 2009 à l’étude de faisabilité : comment avez-vous perçu cette démarche ?

Lorsque la Cité internationale m’a sollicité pour répondre à son étude, j’ai répondu présent car c’est d’abord un lieu que j’ai en haute estime.

Je trouve en outre cette démarche pertinente car la Cité est souvent méconnue, notamment dans de monde économique, et tout ce qui peut pousser à la faire connaître est positif pour l’intérêt général. La recherche de fonds, c’est comme une greffe, pour qu’elle prenne, il faut avoir fabriqué d’abord un tissu, noué des échanges, des liens avec les entreprises. Cette première étape a jeté de bonnes bases pour la suite de la campagne.

En quoi les valeurs de la Cité internationale rejoignent-elles celles du Crédit Coopératif ?

La Cité internationale est un lieu qui force le respect, un lieu où souffle l’esprit. Au-delà de son prestige, elle a une lourde responsabilité, celle de permettre à des étudiants du monde entier de venir étudier à Paris dans de bonnes conditions. Elle promeut le partage des cultures et l’acceptation de l’autre.

Dans un registre différent, le Crédit Coopératif est une banque au service des acteurs d’une économie humaine responsable, respectueuse des personnes et de leur environnement.

Nous nous retrouvons sur la philosophie qui sous-tend nos activités respectives : le respect et l’acceptation des différences de chacun. Bref, faire société ensemble.

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LE dĂŠveloppement durable

Vers un éco-campus Parce qu’elle ne peut ignorer les enjeux planétaires et que ses résidents s’en préoccupent, la Cité internationale s’emploie à donner à son fonctionnement et à son développement une orientation résolument durable.

En 2009, la Cité internationale a matérialisé son engagement en faveur d’un développement durable par l’adoption d’une charte baptisée CitéDurable. Signée par tous ses acteurs (résidents, salariés, etc.), elle concrétise leur volonté de s’engager pour limiter les consommations énergétiques, valoriser les espaces verts, adopter une politique d’achat durable, renforcer la mixité sociale et la solidarité ainsi que la place des organisations représentatives des personnels et des résidents. Un comité de pilotage sur le développement durable a donné naissance à des groupes de travail par champs d’action. Cette dynamique a permis l’éclosion d’une multitude d’actions. > Des initiatives tous azimuts Le service du patrimoine a ainsi intégré le développement durable dans ses programmes de travaux, veillant en particulier à l’isolation intérieure et à la ventilation. Objectif : économiser entre 30 % et 40 % d’énergie. Afin de réduire de moitié la consommation d’eau dans différents bâtiments, des régulateurs de débit ont été installés.

Les publications de la Cité internationale sont désormais réalisées soit sur du papier provenant de forêts gérées durablement, soit sur papier 100 % recyclé. Le restaurant universitaire a adopté de nouvelles pratiques comme l’utilisation de

serviettes bio-dégradables ou le recyclage des huiles de friture usagées.

La gestion durable du parc, qui a permis de diminuer de 95 % l’utilisation de produits phytosanitaires, a été intensifiée.

Pour accroître le potentiel écologique du site, il a ainsi été décidé de lancer des micro-expérimentations sur les cortèges floristiques, l’état des sols et la gestion de l’eau. > Priorité à l’information et à la sensibilisation La Cité internationale s’est aussi attachée à favoriser le dialogue sur le développement durable. Entropie, exposition itinérante et cycle de conférences sur l’écologie, a voyagé dans plusieurs maisons.

Fin 2009, CitéDébats a consacré ses séances de réflexion, en public, au développement durable.

En octobre, un point d’information et de sensibilisation a été ouvert dans la Maison Internationale.

Enfin, une gamme de vêtements en coton 100% bio siglés Cité internationale a été créée !

20%

de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, 20 % de réduction de sa consommation énergétique et 20 % d’augmentation du recours aux énergies renouvelables : c’est le triple engagement pris par la Cité internationale d’ici 2020.

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développement durable

Le développement durable a d’autant plus sa place à la Cité internationale, qu’il est en quelque sorte une valeur « Honnoratienne ». André Honnorat était très attaché à une forme de qualité de vie et de qualité de l’environnement. Ce n’est pas un hasard si la Cité internationale est une cité jardin.

Marcel POCHARD, Président de la Cité internationale

questions à Cédric JOSZ Elu président de PariCité en 2009 Pourquoi avez-vous souhaité devenir président de l’association ?

J’avais envie de m’impliquer dans la vie de la Cité internationale en agissant pour l’environnement. Les conférences CitéDébats organisées fin 2009 ont constitué une motivation supplémentaire. Je me suis dit qu’il était urgent de mobiliser les résidents.

Quels sont aujourd’hui les enjeux du développement durable à la Cité ?

Nous devons favoriser la mise en application de la charte Cité Durable. Dans cette optique, PariCité va effectuer des diagnostics, par exemple des sondages dans chaque maison afin d’évaluer la réalité du tri des déchets. Et comme tout le monde doit agir, les actions de sensibilisation, tels nos Jeudis Verts, me tiennent particulièrement à cœur.

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En parallèle, PariCité, l’association environnementale des résidents, a mené en 2009 des actions régulières visant à promouvoir le développement durable à la Cité internationale. Elle a par exemple organisé les Jeudis Verts, des conférences-débats sur des thématiques environnementales et publié un guide des bonnes pratiques du tri. > Une politique prolongée en 2010 En 2010, la Cité internationale travaillera dans deux grandes directions. D’une part, l’optimisation de sa consommation d’énergie par la réalisation de diagnostics thermiques approfondis avec le soutien de l’ADEME, afin d’améliorer dès 2011 les performances énergétiques du site. D’autre part, la sensibilisation au développement durable des publics accueillis à la Cité internationale.

Cinq ruches seront ainsi installées dans le parc, en partenariat avec l’Abeille Parisienne, pour rappeler aux visiteurs le rôle vital des abeilles dans la préservation des écosystèmes et des équilibres naturels.

Les projets stratĂŠgiques

Les projets stratégiques

La Cité internationale prépare l’avenir L’année 2009 a vu progresser de nombreux chantiers stratégiques pour la Cité internationale, qui, en ce début de XXIe siècle, entame la troisième phase de son développement.

Après la période de fondation dans les années 1920 et la deuxième phase de construction qui a suivi la deuxième guerre mondiale, la Cité internationale vient d’ouvrir un chapitre supplémentaire de son histoire. Avec l’ensemble de ses partenaires, elle a lancé en 2009 une vaste réflexion sur l’évolution de son site dans les prochaines années. > Bientôt un nouveau schéma directeur En 2009, la Cité internationale a travaillé à l’élaboration de son nouveau schéma directeur. Le précédent, daté de 2000, se devait d’être revu dans la perspective des projets qui vont naître du Plan Campus mais aussi parce qu’il était nécessaire pour la Cité internationale de se projeter dans le futur en réfléchissant au développement urbanistique

analyses et recommandations Le 8 décembre 2009, l’Agence d’évaluation de la Recherche et de l’Enseignement supérieur a publié son premier rapport d’évaluation de la Cité internationale. C’est en avril 2009 que le comité d’évaluation a rencontré divers responsables de la Cité internationale et analysé six domaines (admission et accueil des publics, vie des résidents, politique culturelle, gouvernance et gestion, valorisation, partenariats et interface) afin d’élaborer une série de recommandations.

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et paysager de son domaine. Le nouveau schéma directeur devrait lui permettre de mieux protéger son patrimoine naturel et bâti des nuisances environnementales, de relier les deux parties de son parc mais aussi de recréer une liaison, au-dessus du périphérique, avec les communes environnantes, et de densifier le site grâce à la construction de nouvelles maisons et d’équipements. > De nouvelles maisons à l’étude Selon le modèle historique, de nouveaux États sont invités à financer la construction de maisons.

Le choix des pays reflète l’équilibre géopolitique et les négociations avec de grands absents comme la Russie ou la Chine ouvrent de nouvelles perspectives. D’autres projets sont en cours notamment avec la Colombie et la Corée du Sud. > Un nouveau contrat d’établissement L’avenir de la Cité internationale reposant aussi sur sa capacité à être reconnue comme légitime dans son rôle d’acteur de la vie étudiante et de la vie universitaire internationale, elle a remis en 2009 au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche un projet présentant ses axes de développement pour la période 2010-2013. Ce 4e contrat d’établissement quadriennal présente des innovations destinées à répondre aux nouveaux enjeux de la mobilité internationale et aux besoins des résidents. La Cité internationale entend par

Nous sommes actuellement dans une période de relance des ambitions de la Cité internationale, qui se remet au cœur des objectifs de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs, de la politique de rayonnement de l’Université française pour contribuer à un monde plus solidaire.

Marcel POCHARD, Président de la Cité internationale

exemple développer ses services documentaires et revoir son offre de restauration, mais aussi accroître sa capacité d’accueil et affirmer son rôle d’acteur intellectuel et culturel. > Des partenariats institutionnels renforcés Par ailleurs, la Cité internationale a conforté en 2009 les liens privilégiés noués avec ses autres grands partenaires institutionnels : le ministère de la Culture et de la Communication, qui apporte un soutien fidèle à son théâtre et aux activités artistiques et culturelles qu’elle organise ; la Ville de Paris, que la Cité internationale vient de faire entrer dans son Conseil d’administration et qu’elle a associé à l’élaboration de son futur schéma directeur ; enfin, la Région francilienne, grâce à l’ouverture en 2014 d’une Maison de l’Île-de-France. > Une année 2010 sous le signe d’ HONNORAT A l’occasion du 60e anniversaire de la disparition d’André HONNORAT, l’un de ses fondateurs, la Cité internationale a décidé d’illustrer la force et la vitalité de ses valeurs fondatrices, toujours d’actualité plus de 80 ans après. C’est pourquoi elle a choisi de faire de 2010 l’Année HONNORAT. Celle-ci sera marquée par une série d’événements variés, – concerts, rencontres, colloques, créations artistiques… – toutes placées sous le signe de l’échange, de la réflexion et du partage.

questions à François HOUY Directeur adjoint chargé de l’enseignement supérieur au Conseil régional d’Île-de-France Pourquoi créer une Maison de l’Îlede-France à la Cité internationale Cette opération, inscrite au contrat de projet et financée à 100% par la Région (l’investissement total sera de 21 millions d’euros) va permettre de développer le rayonnement international de l’Île-de-France et d’augmenter les capacités d’accueil de la Cité internationale. Ce sera une opération exemplaire sur le plan environnemental, puisque la maison sera complètement éco-conçue et qu’elle produira plus d’énergie qu’elle n’en consommera. Autre symbole : ses 142 logements seront tous accessibles aux personnes handicapées.

Que représente ce projet dans votre partenariat avec la Cité internationale ?

Nous sommes partenaires de la Cité internationale depuis une dizaine d’années maintenant. Jusqu’à présent, nous avons travaillé ensemble dans deux directions : les opérations de rénovation immobilière lancées sur le site et l’accueil des étudiants boursiers inscrits en Master. Le projet de Maison de l’Île-de-France nous permet d’approfondir nos relations.

Et il n’est pas exclu que la Région continue par la suite à financer la construction de nouvelles résidences…

53

le Rapport de gestion

Les comptes de l’année 2009 de la CIté internationale universitaire de paris, fondation nationale traduisent la poursuite de l’amélioration de son activité. Malgré une capacité contrainte par le rythme des rénovations, la Fondation nationale est parvenue à maintenir le niveau de ses produits d’exploitation, à contenir ses charges grâce aux efforts quotidiens de tous, sans renoncer à la qualité de service qui la caractérise. > Les maisons Le plan de réhabilitation des maisons dans lequel la Cité internationale universitaire de Paris est engagée depuis plusieurs années l’amène à fermer, tour à tour, des maisons afin de les rénover et d’augmenter le nombre de logements quand le bâtiment le permet. C’est ainsi qu’à la rentrée 2008-2009, la Maison des étudiants de l’Asie du Sud-est a réouvert ses portes avec une capacité d’hébergement accrue.

Au deuxième semestre 2009, la Maison de Norvège et la Fondation ABREU DE GRANCHER ont été fermées pour rénovation. La réouverture de ces deux maisons est prévue à l’automne 2010. > Le plan pluriannuel d’investissement Elaboré en 2008, le plan pluriannuel d’investissement de la Cité internationale porte sur la réhabilitation des espaces d’hébergement, élargi à la rénovation des espaces d’accueil des publics, à la bibliothèque, à la piscine, au restaurant universitaire et au maintien en état des autres équipements.

Couvrant la période comprise entre 2008 et 2018, ce plan pluriannuel d’investissement s’articule autour de deux axes : – réalisation d’un échéancier concernant les travaux de réhabilitation pour les neuf années à venir, – programmation financière ad hoc permettant la réalisation du programme immobilier. ce plan d’investissement permet d’étudier la faisabilité matérielle, intellectuelle et économique des projets, de mesurer les besoins financiers dans la durée et l’opportunité du recours à l’emprunt afin de stabiliser le taux d’endettement de la Cité internationale universitaire de Paris, Fondation nationale. Il devrait permettre à la Cité internationale de mener les travaux programmés sans recours supplémentaire à l’emprunt avant 2012.

Par ailleurs, il intègre les ressources de la campagne de mécénat que prépare la Cité internationale depuis 2009 (voir p. 45). C’est pourquoi, le plan de rénovation des maisons gérées par la Fondation nationale dépend pour 31 % des ressources qui seront dégagées par le mécénat.

Structure du financement des rénovations en K€ de 2008 à 2018 Rénovation Maisons (Fondation nationale)

Montant des travaux 81 220

Financement en pourcentage

Maison Internationale

13 090

Restaurant

6 000

Divers investissements

12 500

Total

112 810

Fonds propres Bailleurs ou emprunt institutionnels

Partenariats acquis

Mécénat à constituer

19 244

26 360

10 296

25 320

0,24

0,32

0,13

0,31

15 307

15 188

0

1 095

34 551

41 548

10 296

26 415

Endettement au 31/12/2009 en € Maisons financées

Maisons (Fondation nationale)

Montant des travaux 53 680 000

Capital restant dû 31/12/2008

Capital emprunté 34 352 909

Capital restant dû 31/12/2009

29 859 311

28 778 782

56%

54%

Actif immobilisé net

128 551 292

130 017 830

Fonds propres

95 441 968

100 472 408

Endettement / Actif immobilisé net

23%

21%

Endettement / Fonds propres

31%

29%

Capital emprunté en pourcentage

Maisons dotées de leur propre Conseil d'administration (CA) : portage d'emprunt Maisons (avec propre CA) > Une nouvelle réflexion sur l’aménagement du site L’augmentation du nombre de logements par la construction de nouvelles maisons sur le site de la Cité internationale Universitaire de Paris constitue une priorité forte. C’est ainsi que dans le cadre de la réflexion menée sur le schéma directeur d’aménagement du site, la Fondation nationale a conclu une convention de partenariat avec la Caisse des Dépôts et Consignations.

La contribution financière de ce partenaire porte sur un montant maximum de 80 % du coût global des études et ce dans la limite de 250 K€ par an et par étude. > La rationalisation structurelle et économique L’organisation et le fonctionnement par pôles (voir p. 20) ont notamment permis de mobiliser et de sensibiliser les services à la gestion économique de l’institution sans jamais perdre de vue que les résidents sont au cœur du projet de la Cité internationale.

En 2009, ces trois pôles ont constitué des groupes de travail sur des thèmes aussi variés que le handicap, l’accueil, les synergies urbaines locales, le développement durable, la cité de demain, etc.

Sur le plan économique et financier, les outils dont la Cité internationale s’est dotée en 2008 ont permis en 2009 de conforter l’anticipation des décalages budgétaires et de mieux maîtriser les produits et charges d’exploitation. Outre le reporting mensuel sur les principaux indicateurs d’activités, un arrêté semestriel est désormais établi. Pour les besoins du mécénat, un Compte Emploi Ressources (CER) a été créé.

56

7 034 826

6 570 304

Depuis 2007, la Cité internationale universitaire de Paris, Fondation nationale, enregistre une progression constante de son résultat.

K€ 700

K€ 30 000

600 25 000

500 400

20 000

300 200

15 000

100 000

10 000

- 100 5 000

-200

0

-400

-300 2005

2006

2007

Chiffre d’affaires Charges de personnel

2008

2009

Résultat net Résultat net glissant

Capacité d’accueil en nombre de logements 3 500 3 250

3 240 3 134

3 000

3 065

2 655

2 500

2 971

2 798 2 431

2 415

2004-2005

2006-2007

2 616

2 000 1 500 1 000 500 0 2007-2008

2008-2009

Maisons (Fondation nationale) Maisons dotées de leur propre conseil d’administration

2009-2010

En 2009, le service comptable et financier a réalisé l’homogénéisation des systèmes comptables de la Fondation nationale en intégrant sur le même logiciel le Théâtre, le service des Sports, le restaurant universitaire et la bibliothèque.

Toujours en 2009, la Cité internationale a choisi, à l’issue d’un appel d’offres auprès d’éditeurs de logiciels de gestion hôtelière et résidences étudiantes, un logiciel d’hébergement répondant à ses spécificités et aux critères de comptabilisation de la Fondation nationale. Ce logiciel a été développé en partenariat avec le service Recherche et Développement de l’éditeur et sa mise en production sera effective à l’été 2010.

> Des effectifs en hausse Les effectifs ont augmenté. Ils étaient, tous types de contrats confondus, de 233 personnes au 31 décembre 2009 vs 223 en 2008. En termes de volume d’emploi sur l’année, l’effectif Equivalent Temps Plein (ETP) a également augmenté en passant à 295 (271 en 2008). L’emploi de Contrats à Durée Déterminée (CDD) a relativement diminué par rapport à 2008. Le taux de turn-over reste faible.

L’effectif externe a augmenté. Le nombre de formations s’établit à 257 stages en 2009 contre 239 en 2008. Le montant consacré à la formation est en hausse en valeur absolue : 146 K€ en 2009 vs 124 K€ en 2008, mais le pourcentage de la masse salariale consacré à la formation continue a baissé : 1,67 % en 2009 pour 2,50 % en 2008.

Bilan actif Libellé en €

Montant brut

Amortissements

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations incorporelles Concessions, brevets et droits similaires Droit au bail

1 018 221

924 694

93 527

71 421

1 829 388

158 762

1 670 626

1 707 963

1 649 322

881 943

767 379

726 283

58 542 457

60 710 713

Immobilisations corporelles Terrains Constructions

58 542 457

Installations techniques, matériel, outillage

1 735 365

1 196 904

538 462

491 587

85 681 849

26 578 506

59 103 343

62 402 671

9 193 796

9 193 796

2 694 167

10 303

10 303

31 719

Autres titres immobilisés

63 152

63 152

63 152

Prêts

30 205

30 205

25 485

4 580

4 580

29 680

130 017 830

128 954 842

54 840

45 884

Autres immobilisations corporelles Immobilisations en cours Avances et acomptes Immobilisations financières

Autres immobilisations financières ACTIF IMMOBILISE

159 758 638

29 740 809

Stocks et en-cours Matières premières, approvisionnements

54 840

Marchandises

2 253

Avances et acomptes versés sur commandes

45 199

45 199

Créances Créances clients et comptes rattachés Autres créances

2 928 840

249 555

2 679 285

3 127 917

10 408 235

356 605

10 051 630

10 694 094

Divers Valeurs mobilières de placement

17 465 702

17 465 702

23 057 940

Disponibilités

3 559 353

3 559 353

7 548 173

360 489

360 489

314 725

Comptes de régularisation charges constatées d'avance ACTIF CIRCULANT

34 822 658

606 160

34 216 498

44 790 986

TOTAL GENERAL

194 581 296

30 346 969

164 234 327

173 745 827

57

Bilan passif LIBELLE EN €

31/12/2009

Fonds de dotation

31/12/2008

1 000 000

1 000 000

688 162

688 162

1 700 532

1 700 532

Report à nouveau

810 804

457 862

Résultat de l'exercice

398 950

352 942

26 174 407

26 021 690

30 772 855

30 221 188

58 542 457

60 710 713

58 542 457

60 710 713

4 763 751

4 998 182

4 763 751

4 998 182

39 527 485

46 499 699

1 024 874

1 015 410

229 005

53 087

Dettes fournisseurs et comptes rattachés

3 041 545

2 872 485

Dettes fiscales et sociales

2 978 444

2 778 765

Dettes sur immobilisations et comptes rattachés

1 650 568

1 684 693

Autres dettes

3 614 360

3 882 065

18 088 981

19 029 540

DETTES

70 155 263

77 815 744

TOTAL GENERAL

164 234 327

173 745 827

Donations et legs Autres réserves

Subventions d'investissement affectées à des biens renouvelables

FONDS PROPRES Droits des propriétaires AUTRES FONDS ASSOCIATIFS Provisions pour risques PROVISIONS Dettes financières Emprunts auprès des établissements de crédit Emprunts et dettes financières divers Avances et acomptes reçus sur commandes en cours Dettes d'exploitation

Dettes diverses

Comptes de régularisation Produits constatés d'avance

A la demande du commissaire aux comptes, il a été procédé à un changement de comptabilisation des amortissements en 2009 pour 26 M€ + 2,17 M€€ de dotations, sans impact sur le résultat.

58

Compte de résultat 2009 retraité * LIBELLE ( en K€ )

Réalisé 2009

Réalisé 2008

variation

Prestations de services

24 577

24 066

511

2,12

Subventions

9 604

9 017

588

6,52

906

851

55

6,51

1 242

358

884

NS

364

271

93

34,22

Total Produits d'Exploitation

36 694

34 563

2 131

6,17

Achats de marchandises et autres achats

-5 569

-5 593

24

0,42

6

-1

7

NS

-9 361

-8 871

-490

-5,52

-980

-885

-96

-10,84

-12 786

-12 528

-258

-2,06

-218

-506

288

56,92

-6 127

-4 669

-1 458

-31,23

-35 036

-33 053

-1 983

6,00

1 658

1 510

148

9,80

537

847

-311

-36,67

-1 889

-1 704

-185

10,88

-1 352

-856

-496

-57,93

768

781

-13

-1,65

-659

-1 081

422

-39,04

108

-301

409

136,03

15

NS

46

13,13

Autres produits de gestion Reprises sur amortissement et provisions Transfert de charges

Variation de stock marchandises Services extérieurs Impôts et taxes Charges de personnel Autres charges de gestion courante Amortissement et provisions Total Charges d'Exploitation RéSULTAT D'EXPLOITATION Produits financiers Charges financières RéSULTAT FINANCIER Produits exceptionnels Charges exceptionnelles RéSULTAT EXCEPTIONNEL Fonds dédiés

15 RéSULTAT DE GESTION

399

353

*Retraité : élimination des écritures produits et charges, sans incidence sur le résultat et ne faisant pas partie d’une activité normale de l’exploitation. Exemple : Subvention Entretien Maintenance 1 417 K€ (crédit) en Produits Services extérieurs Entretien maintenance : 1 417 K€ (débit) en Charges.

> Le chiffre d’affaires En 2009, le chiffre d’affaires s’élève à 24,58 M€ en progression de + 2,12 % par rapport à 2008 (24,07 M€).

L’activité des maisons reste constante, malgré la fermeture de deux maisons. Cette performance a été rendue possible par l’augmentation significative du taux d’occupation des maisons : de 89 % en 2008 à 93,7 % en 2009.

L’activité de la restauration reste stable. Les activités culturelles sont en hausse de 16,8 %.

Les Services aux publics progressent légèrement de 11,1 %.

Structure du chiffre d’affaires ''"# 11%

3% &"#

&"# 3%

$"# 7%

!"# 8% 68% $%"#

Restauration Maisons Activités culturelles Colloques & congrès Services aux publics Services supports

59

> Les subventions d’exploitation Les subventions de fonctionnement représentent un quart des produits d’exploitation. Elles restent stables à 9,6 M€, la variation de 586 K€ correspondant à une subvention du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour l’entretien et la maintenance des années antérieures.

Les subventions diverses, pour 177 K€, diminuent de 33 %.

La quote-part de subvention d’investissement virée au résultat baisse très légèrement, en lien mécanique avec les dotations aux amortissements des rénovations. > Les charges d’exploitation Les charges d’exploitation 35,04 M€ augmentent de 6 % sous l’effet de l’augmentation des services extérieurs (sécurité pour 235 K€ et nettoyage pour 265 K€). Ces postes ont pu être maîtrisés au deuxième semestre grâce à une forte mobilisation.

Les charges de personnel sont de 12,8 M€ en 2009 soit + 2 % par rapport à 2008 (12,5 M€) : – salaires et traitements : 8 686 K€ en 2009 soit + 1,34% (8 570 K€ en 2008) – charges sociales : 4 099 K€ en 2009 soit + 3,56 % (3 958 K€ en 2008).

Les autres charges de gestion courante connaissent une baisse (-) 56,90 % : 218 K€. Elles étaient de 506 K€ en 2008. Cette baisse est due aux retraitements des pertes de créances (-) 230 K€, droits d’auteur (-) 33 K€ et autres charges (-) 31 K€.

L’augmentation des dotations s’explique par une dotation pour grosses réparations pour + 1 123 K€.

Elle concerne ¼ des provisions pour grosses réparations quadriennales de 4,5 M€ inscrites au bilan.

> Le résultat exceptionnel En forte progression, le résultat exceptionnel est de + 108,44 K€ en 2009, soit + 409,4 K€ par rapport à 2008.

Les produits exceptionnels s’élèvent à 767,67 K€ en 2009, soit (-) 1,65% (780 K€ en 2008) : – reprise d’une partie des provisions pour litiges : 67 K€ – reprise des créances douteuses : 701 K€ dont comptes travaux de la Fondation nationale pour 154 K€ et travaux du théâtre pour 306 K€.

Les charges exceptionnelles s’élèvent à 659,23 K€, (-) 39 % en 2009 (1 081 K€ en 2008) : – travaux du théâtre : 138 K€ – subventions non reçues en 2008 : 152 K€ – litiges sociaux : 80 K€ – travaux d’isolation acoustique à la Maison du Cambodge : 59 K€ – autres créances irrécouvrables : 220 K€.

En 2009, le bénéfice net est de 398,95 K€ et s’améliore de + 13 % par rapport à 2008.

La trésorerie baisse au profit de l’investissement qui a fortement progressé de + 9,3 M€ (logiciel d’hébergement, travaux de rénovation) sans recours à l’emprunt.

De plus, l’endettement a diminué et les délais de paiement des fournisseurs ont été réduits.

Fin 2009, la trésorerie s’élève à 20,8 M€. €

35 000 000

Le résultat d’exploitation a augmenté de + 9,8 %. (+ 148 K€) et s’élève à 1,66 M€. Il était de 1,51 M€ en 2008.

30 553 026

30 000 000 25 000 000 20 796 050

> Le résultat financier Le résultat financier accuse une baisse de (-) 57,93 % notamment liée à la conjoncture économique.

Les produits financiers sont en baisse de 310,7 K€, soit (-) 36,67 %. Les intérêts d’emprunts étaient de (-) 1 352 K€ en 2009 (-) 856 K€ en 2008. Les montants placés ont également diminué. Ils ont été utilisés en investissements immobiliers.

Les charges financières augmentent de 185,4 K€, soit + 10,9 %, principalement en raison d’une provision de 356 K€ pour non recouvrement d’un portage d’emprunt, les intérêts d’emprunts ayant diminué de 168 K€.

20 000 000 15 000 000 10 000 000 5 000 000 0 -175 918

-5 000 000

-3 988 820 -5 592 238

-10 000 000

≥ La Cité internationale universitaire de Paris bénéficie du soutien

Direction de la publication | Sylviane TARSOT-GILLERY Rédaction en chef | Claire GENEVRAY Rédaction | Alexandra BITMIGNON | Frédérique Echard Conception graphique | Florence LE MAUX Crédits photographiques | Droits réservés | P.3, 4, 19, 43, 44, 53 Julia ROMETTI et Victor COSTALES | P. 33 Wapico | P.41 Didier Plowy / ministère de la Culture et de la Communication | P.20, 36, 37, 39, 40, 51 Mario PIGNATA MONTI Impression | Typoform

Rapport annuel de la Cité internationale universitaire de Paris | Fondation nationale www.ciup.fr | T 01 44 16 64 00 SIRET 784 562 878 00016

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