CIC Magazine 2022/1 - French version

2022/1

Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier Internationaler Rat zur Erhaltung des Wildes und der Jagd International Council for Game and Wildlife Conservation

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CIC Administrative Office:

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TABLE DES MATIÈRES EDITORIAL

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FOCUS

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L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

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ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX 26

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MÉDIAS ET PUBLICATIONS

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OBSERVATION DE LA FAUNE

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CÉLÉBRATIONS

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ANNONCES

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Éditorial Chers amis et membres du CIC, Beaucoup de choses se sont passées depuis la dernière édition du magazine du CIC. Cela vaut à la fois pour le CIC en tant qu’organisation et pour le monde dans lequel nous vivons.

Cette publication résume notre travail au cours des derniers mois, tout en mettant l’accent sur les activités qui ont eu lieu lors de la 68e Assemblée générale à Riga. Comme vous le savez peut-être, la décision de tenir l’Assemblée générale comme prévu a été prise en partie pour soutenir nos collègues et partenaires de la région balte.

En repensant à la période d’incertitude du début de l’année, je ne peux qu’être reconnaissant d’avoir tenu bon et d’avoir organisé l’événement à Riga. Le moral était au beau fixe parmi tous les participants et les discussions ont été fructueuses, montrant une fois de plus que la chasse peut être une force unificatrice dans les moments difficiles.

Tout d’abord, je tiens à remercier sincèrement toutes les personnes qui ont assisté à l’Assemblée générale, ainsi que les personnes qui m’ont fait part de leurs commentaires sur les débats. Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas pu se déplacer, j’espère que nous avons pu capturer l’essence des discussions qui ont eu lieu dans cette édition du magazine. À bien des égards, l’Assemblée générale nous a laissé avec une vision plus claire de l’avenir du CIC. Le thème de la conférence était la communication, mais il est ressorti des discussions qu’il était tout aussi important de renforcer les fondements de notre organisation.

L’approbation des nouveaux statuts du CIC a été la première étape vers la réalisation de cet objectif. En plus de faire entrer le CIC dans le 21e siècle, les statuts nous aideront à nous concentrer sur les questions clés de la conservation de la biodiversité dans le monde d’aujourd’hui.

En outre, la brochure marketing du CIC - que vous pouvez consulter dans les pages suivantesnous fournit désormais un véhicule pour promouvoir les valeurs et le travail du CIC auprès de nos partenaires, amis et collaborateurs potentiels.

Nous avons également assisté à l’introduction de nombreuses campagnes de communication passionnantes qui ont été annoncées au cours de l’Assemblée générale.

Certaines de ces initiatives seront financées par des dons importants faits par des membres de longue date et dévoués du CIC, auxquels je suis extrêmement reconnaissant. Vous en saurez plus sur ces activités dans les mois à venir, alors restez attentif à notre site Internet et sur les autres canaux de communication.

C’est pour ces raisons que je suis enthousiaste quant à l’orientation future du CIC. Si vous souhaitez avoir une idée plus précise de ce vers quoi nous nous dirigeons, je vous invite à parcourir le contenu de cette dernière édition du magazine du CIC. Dr Philipp Harmer Président du CIC

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68th CIC General Assembly Conserve - Convene - Communicate 9-12 June, 2022 Riga, Latvia

Hunter & Co. Your hunting app

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FOCUS Photo gallery General Assembly Summary Video

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IDENTITÉ ET NARRATION - LES PILIERS D’UNE COMMUNICATION EFFICACE RÉSUMÉ DE LA 68ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CIC Il n’y a peut-être pas de sujet de conversation plus important dans les milieux de la conservation que la communication.

Nous voulons tous être plus efficaces dans le partage de notre message, tout en faisant en sorte que celui-ci soit entendu par un public plus large.

Les médias sociaux, les goûts et l’engagement sont des termes que nous cherchons à comprendre et à utiliser à notre avantage. Gérer les ressources et déterminer où elles peuvent être utilisées au mieux sur les différentes plateformes de communication est une tâche que toutes les organisations connaissent.

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„Utiliser les outils de communication au 21e siècle” a été proposée pour examiner les outils modernes, leur application et leur utilisation. Et enfin, „Que pouvons-nous apprendre de l’autre côté de la table de discussion/ de négociation ?” a cherché à tirer des idées d’autres industries qui pourraient être appliquées à la conservation de la faune.

Au début de l’événement, on pensait que la plupart des discussions seraient centrées sur les aspects pratiques des campagnes et des activités de communication - les outils à utiliser, les publics à cibler et les canaux nécessaires pour transmettre notre message.

C’est dans cet esprit que la 68e Assemblée générale a été accueillie à Riga, en Lettonie, avec pour thème de la communication et la devise „Conserver - Convoquer - Communiquer”.

Les plus grands penseurs et praticiens du monde travaillant dans le domaine de la conservation, de l’utilisation durable et au-delà se sont rassemblés à Riga pour engager des discussions sur ce sujet qui cherche à façonner l’avenir du secteur de la faune sauvage.

En fait cette attente a été largement dépassée. Ilest apparu très clairement, que si la plupart des intervenants et des panélistes ont reconnu l’importance de la communication, ils ont davantage mis l’accent sur ses fondements.

Zoltán Kovács, secrétaire d’État hongrois à la communication et aux relations internationales, a bien résumé cette idée en suggérant que l’identité et la narration sont indispensables à la communication de tout message.

Les sessions techniques ont principalement été mises en place pour accueillir ces discussions. „La gestion de la faune sauvage dans la région baltique” visait à donner aux participants un aperçu des pratiques de gestion en Lettonie, Lituanie et Estonie, ainsi que de leur approche de la communication.

En ce qui concerne l’identité, des concepts tels que l’intégrité et l’image ont été mentionnés comme des domaines à privilégier.

Une intégrité construite par des mécanismes tels que les normes de certification ou l’association avec des partenaires neutres, ainsi qu’une image améliorée par l’engagement

dans le travail humanitaire ou en donnant aux autres - et non à soi-même - une plateforme pour s’exprimer.

Une fois qu’une identité a été déterminée, il est bien sûr nécessaire de façonner un récit autour de valeurs et d’ actions.

La nécessité d’être proactif dans la création d’un récit est un point qui est apparu à plusieurs reprises au cours des débats. Partager de vraies réussies, tout en ne permettant pas aux médias de façonner leur propre version des faits, ont été parmi les principaux résultats à noter.

Une étude de cas en Estonie a servi d’exemple parfait pour montrer comment l’identité et la narration peuvent fonctionner au profit de l’utilisation durable. Alors que les chasseurs avaient historiquement une image négative dans le pays, leur travail pour aider à lutter contre la peste porcine africaine a permis de gagner la faveur du gouvernement et des résidents locaux.

Marc de Beaufort, PDG d’Idafield, a présenté une nouvelle initiative de la CIC - Nature’s Keepers - qui pourrait aider à atteindre cet objectif. Le principe est de créer un contenu qui met en valeur le travail effectué par les chasseurs, et ceux qui sont proches de la chasse, pour préserver et restaurer la nature.

La création d’un contenu qui présente la chasse et l’utilisation durable à travers ce nouveau prisme offre alors de meilleures opportunités de communiquer des messages qui sont plus susceptibles d’engager, d’influencer et d’avoir un impact sur de nouveaux publics.

Bien qu’ambitieuses, des activités similaires peuvent être menées tant qu’elles suivent le même principe de base. Il s’agit d’abord de définir le rôle et les valeurs qui doivent être associés à la chasse.

Une tâche difficile, mais qui en vaut la peine si nous voulons construire une base solide pour l’avenir.

Comment les organisations d’utilisation durable peuvent-elles aller de l’avant ? Si la communication n’est qu’un outil, l’objectif premier devrait être de construire nos fondations.

Nous avons demandé à certains des journalistes invités de partager leurs impressions sur les chasseurs et la chasse, ainsi que leurs impressions de la conférence.

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68ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE : CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

La 68e Assemblée générale du CIC a débuté dans la ville historique de Riga, en Lettonie, le 10 juin 2022.

sé ses remerciements aux gouvernements de Lettonie, de Lituanie et d’Estonie, à leurs associations nationales de chasseurs et à tous

Placée sous le thème de la communication et la devise „Conserver - Convoquer - Communiquer”, la conférence a cherché à explorer l’importance de la communication dans le monde d’aujourd’hui et à répondre à des questions telles que : Comment communiquons-nous nos succès ?

Quels types de messages sont les plus efficaces ? Et que pouvons-nous apprendre de nos alliés et de nos interlocuteurs ?

Pour ouvrir la conférence, la Fanfare militaire des forces armées nationales lettones a joué l’hymne du CIC et un pot-pourri des hymnes nationaux letton, lituanien et estonien lors de la cérémonie officielle du drapeau du CIC.

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Le maître de cérémonie et directeur général du CIC, Tamás Marghescu, a ensuite adres-

ceux qui ont contribué à l’organisation de l’Assemblée générale à Riga.

Le président du CIC, le Dr Philipp Harmer, a ensuite ouvert la session en souhaitant la bienvenue aux participants à cet événement, qui s’est déroulé deux ans après la conférence initialement prévue pour 2020. Faisant référence au thème, il a souligné qu’il est du devoir des chasseurs de communiquer

avec le public et de l’informer des services qu’ils rendent à la nature et à la société. Il a insisté sur la nécessité pour les chasseurs de s’adapter aux temps modernes - en traitant toutes les formes de communication tout en ajustant leurs valeurs - comme une nécessité pour l’avenir.

S.E. Kaspars Gerhards, ministre de l’agriculture de Lettonie, est ensuite monté sur scène.

Dans son discours, il a évoqué la devise de la conférence, affirmant qu’une communication efficace est la clé du succès tant en politique qu’en législation. Les changements évidents de la nature auxquels nous avons assisté ces dernières années ont été mentionnés parallèlement aux changements moins visibles, mais tout aussi importants, que nous avons

constatés dans l’environnement numérique, toutes les parties prenantes ayant désormais la responsabilité de communiquer sur le rôle que la chasse et l’utilisation durable jouent dans la gestion des ressources fauniques.

Zoltán Kovács, secrétaire d’État hongrois à la communication et aux relations internationales, a exploré l’intersection entre la conservation et la politique.”Si vous voulez garder les choses telles qu’elles sont, nous devons nous adapter” - telle est la phrase avancée pour résumer la situation actuelle. . Afin de ne pas prendre du retard, le secrétaire d’Etat suggère également d’adopter la devise suivante : „Réveiller - Adopter Communiquer” Cette approche renouvelée

de la conservation a récemment été utilisée en Hongrie et a culminé lors de l’exposition „One with Nature” à Budapest l’année dernière. Dans son discours de clôture, le secrétaire d’Etat a déclaré que le CIC et les organisations partageant les mêmes idées montreront la voie en créant une approche renouvelée de la conservation et de la communication. Il a souligné l’intention du gouvernement hongrois d’aider et de partager les connaissances sur la manière de mener à bien ces activités.

La cérémonie d’ouverture a introduit des thèmes et des idées qui ont été approfondis lors des sessions techniques qui ont eu lieu pendant le reste de la conférence - voir dans les pages suivantes plus de détails et les résultats de ces sessions.

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SESSION TECHNIQUE I : GESTION DE LA FAUNE SAUVAGE DANS LA RÉGION BALTE

La 68e Assemblée générale se déroulant en Lettonie, nous avons voulu profiter de cette occasion pour mettre en lumière les pratiques de gestion de la faune sauvage dans la région balte.

Lors de cette session, des représentants de la Lettonie, de la Lituanie et de l’Estonie ont été invités à présenter aux participants les pratiques de gestion de la faune dans leurs pays respectifs, ainsi que leur approche de la communication dans leur travail. La session a été modérée par le directeur général adjoint du CIC, Sebastian Winkler.

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Linda Dombrovska (Latvia Hunters Society), de Lettonie, a ouvert la séance en donnant un bref aperçu de la région balte dans son ensemble.

Elle a indiqué qu’il y a plus de 65 000 chasseurs dans toute la région, qui couvre une superficie

de 175 228 km2. Les espèces emblématiques communément chassées sont l’ours, le lynx et le loup. Les forêts couvrent également un grand pourcentage des pays baltes, avec une couverture de 50 % en Lettonie et en Estonie. L’accent a également été mis sur le rôle de la chasse en tant que force unificatrice, qui s’étend au-delà des frontières et des langues.

Feliksas Miliutis (Association lituanienne des chasseurs et des pêcheurs) a ensuite pris la parole pour discuter des politiques de gestion de la faune sauvage en Lituanie, tout en précisant qu’il existe de nombreuses similitudes d’approche entre les trois pays.

La gestion des populations est un sujet qui est revenu plusieurs fois au cours de la présentation. À cet égard, le castor d’Europe a été mentionné

comme une espèce chassée notable, en raison du fait que le castor est protégé par la convention de Berne dans de nombreux autres pays. Quelque 100 000 castors vivent actuellement en Lituanie, ce qui nécessite d’importantes activités de chasse pour gérer activement leur nombre.

Le bison européen est un autre problème auquel la Lituanie est confrontée. Après leur réintroduction, leur nombre a augmenté rapidement dans tout le pays, ce qui a fini par causer des dommages importants aux cultures. Malgré cela, il n’existe aucune condition préalable à l’indemnisation des dommages, car le bison n’est pas une espèce chassée. La solution consiste à déplacer les bisons vers des enclos et d’autres zones afin de réduire leur impact.

Des centaines d’hectares de cultures sont également dévastés chaque année par les oiseaux sauvages migrateurs ; à l’heure actuelle, la chasse aux grues et aux cygnes est interdite, et les oies sauvages ne peuvent être chassées qu’en automne.

L’Estonie était représentée par Andres Lillemäe (Société des chasseurs estoniens), qui a présenté

quelques projets intéressants menés dans le pays, ainsi que le changement d’attitude du public envers la communauté des chasseurs au cours des dernières années.

L’introduction de réflecteurs sur les routes, qui créent un mur de lumière lorsqu’ils sont frappés par les phares d’une voiture, est un exemple de projet conçu pour lutter contre les conflits entre l’homme et la faune. Cela rend la présence des voitures plus visible pour les animaux (tels que les cerfs), réduisant ainsi la probabilité d’une collision entre véhicules.

Un autre projet qui a été couronné de succès en Estonie concernait la régulation des petits prédateurs sur le littoral. Les populations d’oiseaux étaient dévastées dans ces zones avant l’intervention ; six territoires de chasse cherchent maintenant à gérer le nombre de petits prédateurs au profit de ces oiseaux, avec un grand succès.

Du point de vue de la communication, un élément intéressant partagé avec les participants a été la réputation des chasseurs avant et après l’apparition de la peste porcine africaine. Après que le gouvernement et le public ont réalisé que les chasseurs pouvaient jouer un rôle clé dans la lutte contre la maladie, leur position à l’égard des chasseurs et de la chasse elle-même a radicalement changé, de sorte qu’ils sont désormais perçus de manière positive.

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez visionner l’intégralité de cette session sur la chaîne YouTube du CIC.

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SESSION TECHNIQUE II : UTILISER LES OUTILS DE COMMUNICATION AU 21ÈME SIÈCLE

Dans le monde d’aujourd’hui, communiquer efficacement ses messages est synonyme de succès organisationnel. Cela pose toutefois la question de la meilleure façon d’utiliser les outils de communication modernes et de leur efficacité dans certains cas.

Cette session a été organisée pour explorer ce thème précis, avec des intervenants invités à discuter de leurs expériences avec certains outils, et de leur utilisation dans les campagnes de communication.

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Le modérateur de la session était Rob Yorke, consultant en dialogue environnemental et journaliste spécialisé dans la ruralité , qui a fait référence aux personnes qui attribuent le déclin de la biodiversité à la chasse alors que c’est loin d’être le cas. Dans cette op-

tique, une question a été posée aux participants : Comment la chasse peut-elle toucher les gens dans un nouveau contexte qui met l’accent sur la conservation ?

Un thème qui est apparu au cours des discussions est le type de narration qui devrait être mis en avant lors de la communication des activités de chasse.

Augustin Leclerc (directeur général de Corporate & Partner chez JIN) a suggéré que la clé pour présenter la chasse sous un jour positif était de ne plus mettre l’accent sur l’abattage des animaux, mais sur la conservation et la gestion de la faune. Plus précisément, les chasseurs ont été encouragés à raconter au grand public des réussites -par exemple l’action collective des chasseurs français qui ont

empêché la peste porcine africaine d’atteindre la Belgique.

Bupe Banda (Community Leaders Network, Zambie) a approfondi ce point en mettant en perspectives des communautés locales et l’utilisation durable des ressources. Il a déclaré qu’il est bien plus important de raconter la véritable histoire des communautés locales que de l’enjoliver. Pour ceux qui souhaitent exprimer les besoins des communautés locales en élaborant des politiques efficaces, il est essentiel d’aller à la rencontre des gens L’engagement avec les médias est un autre fil conducteur qui est apparu au cours de la session. Tristan Breijer (vice-président senior de Hunter & Co. App.) a parlé de la nécessité d’être proactif et de définir clairement ce que l’on défend. Il a fait valoir que le principal problème lorsqu’on essaie d’atteindre les

gens est le manque de communication de la part des chasseurs par crainte de conséquences néfastes. Cela a été attribué aux médias et à la nature complexe de la conservation par l’utilisation durable.

Marc de Beaufort (PDG d’Idafield) a apporté un point de vue différent en contestant l’idée que les médias soient responsables de l’image négative des chasseurs. Il a souligné que, s’il est vrai que les médias sont à la recherche d’histoires controversées, c’est à la communauté des chasseurs de faire passer le vrai message de la chasse en s’engageant activement.

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez visionner l’intégralité de cette session sur la chaîne YouTube du CIC.

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SESSION TECHNIQUE III : QUE POUVONS-NOUS APPRENDRE DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA TABLE DE DISCUSSION?

Les organisations travaillant dans des domaines différents utilisent souvent un large éventail de stratégies de communication pour mieux répondre à leur vision et à leur mission.

Cette session a cherché à comparer et contraster les stratégies employées par une variété d’organisations et de secteurs, tout en explorant comment celles-ci peuvent être utilisées pour soutenir la conservation de la vie sauvage.

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Zoltán Kovács (secrétaire d’État hongrois à la communication et aux relations internationales) a ouvert le débat en animant la session.

Stephen Fern (Président de la Fondation Ark2030) a soutenu que les chasseurs ont besoin d’un changement de marque. L’étude de cas de Jersey a été citée comme un exemple réussi, la réputation du pays étant passée de „paradis fiscal” à „centre international de services financiers”.Travailler avec une organisation telle que Ark2030 - qui collecte des fonds auprès de fondations, d’entreprises et d’autres organismes de subventionset les déploie dans ses „partenairiats de restauration de l’écosystème” - pourrait contribuer à un tel changement de marque.

Il a commencé par rappeler que la communication n’est qu’un outil, un moyen d’arriver à ses fins. Pour communiquer efficacement, il faut d’abord avoir une identité et un récit. Dans cette optique, les intervenants ont été invités à faire part de leur expérience sur ces deux éléments.

Lors de son intervention, Deborah Vorhies (PDG de Fair Wild) a souligné l’importance de l’intégrité. Elle a développé son expérience de travail avec Fair Wild, un système de certification volontaire pour les opérations privées de collecte durable de plantes sauva-

ges. Selon elle, les systèmes de certification permettent de valider l’intégrité de chaînes complètes d’approvisionnement, promouvant ainsi les concepts de durabilité auprès d’un plus grand nombre de personnes et de parties prenantes.

Tamás Marghescu (directeur général du CIC) a ensuite parlé de l’image des chasseurs, qui a radicalement changé au cours des dernières années. S’il a été affirmé que le changement doit se produire, il doit venir des chasseurs eux-mêmes. Les récents efforts du CIC pour soutenir les efforts humanitaires en faveur de l’Ukraine ont été cités comme exemple, la couverture médiatique ayant touché de nombreux pays et des centaines de médias.

Stephan Wunderlich (délégation allemande du CIC) a parlé de l’importance de faire entendre la voix des communautés aux décideurs politiques en Europe, en faisant référence à son expérience de travail avec les leaders des

communautés africaines. Avant la 68ème Assemblée générale,Stephan Wunderlich et Bupe Banda (Community Leaders Network) ont voyagé à travers l’Europe dans le but de faire entendre aux responsables politiques et aux décideurs la voix des communautés locales. Dans ce contexte, il a mentionné que son rôle est de travailler comme un éclaireur pour apporter des histoires et des récits importants.

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez visionner l’intégralité de cette session sur la chaîne YouTube du CIC. Lessons we have learnt from Riga Dr. Zoltán Kovács

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RESOURCE AFRICA REÇOIT LE PRIX DE LA COMMUNICATION DU CIC 2022

Resource Africa a reçu le prix de la communication du CIC 2022 pour son court-métrage „Let Africans Decide Open Letter”, lors de la cérémonie de clôture de la 68e Assemblée générale.

Le prix a été reçu par Bupe Banda (Community Leaders Network Zambia) - qui a participé à la conférence en tant qu’orateur - au nom de Resource Africa.

La vidéo a été sélectionnée par le comité du prix pour avoir contribué à mettre en lumière les réalités auxquelles sont confrontées les communautés locales en Afrique australe.

La lettre ouverte était adressée à des célébrités du Royaume-Uni, les signataires les exhortant à cesser de saper leurs efforts de con18

servation et leur droit d’utiliser durablement les ressources naturelles.

Parmi les sujets abordés dans la vidéo figurent la conservation fondée sur des mesures incitatives, la restauration des habitats et des populations, ainsi que les questions liées aux conflits entre l’homme et la faune.

Le CIC félicite Resource Africa et invite d’ autres à suivre son exemple en donnant la parole aux peuples autochtones et aux communautés locales dans toutes les régions du monde.

Nous sommes heureux d’annoncer que la vente aux enchères de chasse 2022 a été un succès retentissant grâce au soutien de nos fidèles membres et donateurs.

Malgré les perturbations continues des événements et des voyages internationaux causées par la pandémie, nous avons reçu de la part de nos membres tout au long de l’année de nombreux dons merveilleux , qui ont tous été mis en vente lors de notre vente aux enchères en ligne et en direct. Cette dernière a eu lieu lors de la 68e Assemblée générale à Riga.

47 articles étaient disponibles pour les enchères, ce qui a généré une somme totale de 123 657 € !

Ce succès n’aurait pas été possible sans la participation active de nos membres et donateurs.

Le CIC remercie tous les donateurs, dont beaucoup se sont montrés très ouverts et flexibles quant aux conditions des chasses proposées.

Nous remercions également tous ceux qui ont participé au processus d’enchères, en particulier les acheteurs dont les offres ont été retenues.

La vente aux enchères e continue d’être un pilier essentiel du CIC, l’intégralité des recettes étant utilisée pour soutenir le travail continu de l’organisation en matière de conservation de la biodiversité.

DONORS Árpád Sárkány Alejandro Allende Baron von Gemmingen-Hornberg Carlo Alberto & Giovanni Pejrone Charles Nelson & Paul-Emmanuel Kantor Claude Rosier Cordelia & Rudolf Kräling Danene van der Westhuyzen Dr. Imrich Šuba Dr. Philipp Harmer Francois Labet George Aman Hugo Kotzé Ing. Milenko Zeremski Ing. Zivko Milovanov Jean and Bridget van Rijckevorsel Kostia Janssen / Trumpetters Drift Safaris Marc Nieuwenhuys Michel Mantheakis Nicolas Graas Norbert Vossen Philipp Burla Philippe Claeys Ragnar R. Jorgensen

Sanja Momčilović Bognič Soňa Chovanová Supeková Stefan Boensch (wildlife artist) Toni Meggle Waffenhandel Christoph Tavernaro AGVPS / Florin Iordache, Ovidiu Ionescu, Mugurel Draganescu Bakonyerdő Zrt Estonian Hunters Society FINESTTRIGGER H. Krieghoff GmbH HHK SAFARIS Hungarian Falconry Association Hunting Association „Užice” Kisalföld Forstwirtschaft GmbH L.U. „Jovan Šerbanović” Žagubica Latvian Safari Club NEFAG Nagykunsági Erdészeti és Faipari Zrt. NYÍRERDŐ Zrt. SCI Helvetia Chapter / Antoine Spillmann Swarovski-Optik AG & CO KG VERGA Zrt. Young Opinion Board ZEISS

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LES GAGNANTS DU PRIX CIC 2022 DE LA PHOTO SUR LA VIE SAUVAGE! Nous sommes heureux d’annoncer les gagnants du Prix CIC 2022 de la photographie sur la vie sauvage!

En avril dernier, nous avons lancé un appel aux photographes pour qu’ils participent à ce concours, qui s’inscrivait dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes.

Les participants devaient soumettre des photos liées à la restauration des populations et des habitats de la faune sauvage et les illustrer. Une liste de photos sélectionnées par un jury a été exposée lors de la 68e Assemblée générale à Riga, où les participants ont pu voter pour leurs photos préférées.

Après avoir compté tous les votes, voici les résultats finaux.

ASKER IBNE FIROZ (1ÈRE PLACE)

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La photo d’un tigre du Bengale prise par Asker Ibne Firoz a remporté une majorité écrasante. Le rare tigre du Bengale a été photographié dans les Sundarbans, au Bangladesh, suite à une augmentation de la population attribuée aux mesures de conservation et de lutte contre le braconnage mises en place par le Département des forêts du Bangladesh.

ANDRÁS GINDENBURG (2E PLACE) András Gindenburg, qui a soumis cette photo d’un lièvre européen prise dans le comté de Fejér, en Hongrie, est arrivé en deuxième position. Les populations de lièvres d’Europe ont augmenté de 25 % en Hongrie entre 2017 et 2021 grâce aux fonds consacrés à des projets d’amélioration de l’habitat.

RAFFI RYAN AKBAR (3E PLACE) Le troisième plus grand nombre de votes a été attribué à Raffi Ryan Akbar, pour cette photo d’orang-outan prise à East Kalimantan, en Indonésie. Elle illustre le travail de la Bornean Orangutan Rescue Alliance (BORA), qui réhabilite les orangs-outans sauvés du commerce illégal d’espèces sauvages et de la possession illégale d’animaux de compagnie? avant de les relâcher dans la nature.

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LES CHASSEURS APPORTENT LEUR SOUTIEN EN TEMPS DE CRISE Depuis le 2 mars 2022, le CIC s’efforce de soutenir les efforts humanitaires visant à aider les personnes touchées par le conflit en Ukraine. À ce jour, nous avons collecté près de 350 000 € et dépensé 298 000 € directement pour l’achat de nourriture, de biens et de matériel. Sur cette somme, 1 500 € ont été collectés lors du „Dîner pour l’Ukraine” qui s’est tenu pendant la 68e Assemblée générale à Riga.

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Voici un résumé de certaines des activités que nous avons menées au cours des derniers mois grâce à vos dons.

Vous pouvez faire un don en utilisant le code QR afin que nous puissions continuer à aider les personnes dans le besoin en ces temps difficiles.

Le CIC soutient les efforts humanitaires en cours en collaboration avec l’Organisation nationale de la chasse à des fins caritatives (OJV KNP Kft.), la Fédération européenne de la chasse et de la conservation (FACE) et la Chambre nationale des chasseurs hongrois (OMVK).

DES GÉNÉRATEURS ÉLECTRIQUES MIS À PROFIT EN UKRAINE

TRANSPORT DE MATÉRIEL MÉDICAL EN UKRAINE

Six générateurs de 5 500 watts ont été achetés grâce aux dons du CIC et envoyés en Ukraine. Les générateurs ont été initialement envoyés à Kiev, mais ont ensuite été déplacés vers d’autres zones critiques. Certains ont été transportés vers un hôpital de Kharkiv, tandis que les autres ont été envoyés dans des zones récemment libérées qui n’ont qu’un accès limité ou nul à des infrastructures telles que l’électricité et l’eau.

Des équipements médicaux d’une valeur de 3 000 € ont été achetés et transportés vers un hôpital d’Ivano-Frankivsk, en Ukraine, ainsi que vers d’autres sites de la partie orientale du pays. La cargaison comprenait notamment des gants en latex, des bandages, des cathéters, des éponges et des chiffons. Christopher Kowalewski un membre du CIC de Pologne qui coordonne les efforts d’aide aux réfugiés dans son pays - a également pu fournir des médicaments et des couvertures supplémentaires aux marchandises livrées.

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UNE SOUPE ET UN MINIBUS DE NEUF PLACES UTILISÉS À LA FRONTIÈRE HONGROISE

Un minibus de neuf places, d’un coût total de 8 000 €, a été acheté pour être utilisé dans la ville frontalière hongroise de Záhony. Cet achat a été financé en partie par les dons du CIC (3 000 €), mais aussi par la section Jeunesse du CIC (Young Opinion Leader), ainsi que par plusieurs autres généreux donateurs. Le bus est utilisé pour le transport des réfugiés vers les sites d’hébergement, ainsi que dans la ville de Budapest. Il est également utilisé pour transporter des marchandises vers et depuis les postes de soutien aux réfugiés à Záhony.

En outre, le stand de distribution alimentaire du CIC à Záhony qui est opérationnel depuis le 7 mars 2022 - continue de servir des aliments chauds aux réfugiés. Environ 60 à 90 litres de soupe sont préparés et distribués quotidiennement.

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DON DE 100 LITS ET DE 18 000 BOÎTES DE JUS DE FRUITS EN FAVEUR DES RÉFUGIÉS

100 lits ont été gracieusement offerts au CIC par l’ Ordre de Malte autrichien , et utilisés immédiatement dans un centre d’accueil pour réfugiés à Záhony. Les lits pliables faisaient partie des nombreux articles essentiels demandés d’urgence par le maire local.

En outre, RAUCH (Autriche), partenaire de longue date du CIC, a généreusement fait don de 18 000 boîtes de jus de fruits, qui ont été données au poste de distribution alimentaire du CIC à la frontière hongroise.

TRANSPORT VERS L’ALLEMAGNE ORGANISÉ POUR LES RÉFUGIÉS Graf Benedikt von Dürckheim-Montmartin, membre du CIC, et l’organisation allemande Ruricher Hilfswerk - OST e.V., ont aidé à coordonner l’offre transports gratuits pour les réfugiés ukrainiens voyageant de la Hongrie à Würzburg, en Allemagne.

Le bureau administratif du CIC a participé à l’organisation des deux premières séries de transport, soit environ 90 personnes. Il a ensuite mis en place un accord formel avec une organisation caritative hongroise locale qui assure désormais régulièrement le transport par train des réfugiés voyageant entre les deux pays.

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ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX

S’UNIR CONTRE LES MYTHES, DÉFENDRE LES VÉRITÉS Le 6 janvier 2022, le Conseil international de la chasse et de la conservation du gibier (CIC) et le Dallas Safari Club (DSC) ont organisé conjointement la conférence HUNT à Dallas (États-Unis) dans le cadre de la convention DSC 2022.

HUNT, ou Hunters Unite Now & Tomorrow, a été organisée pour explorer certaines des questions les plus pressantes dans le monde de la chasse et de l’utilisation durable.

Trois sessions ont été organisées pendant l’événement, chacune d’entre elles étant suivie par des experts travaillant dans les domaines concernés.

Vous trouverez ci-dessous un résumé de chacune des sessions, ainsi que les enseignements qui en ont été tirés.

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RURALITÉ DU LOCAL AU GLOBAL - METTRE DE CÔTÉ NOS DIFFÉRENCES, CONSTRUIRE DES ALLIANCES Cette session visait à identifier les problèmes associés à nos zones rurales et la manière dont ils peuvent être traités.

Tamás Marghescu (directeur général, CIC) a introduit en présentant les résultats de la 67e assemblée générale du CIC sur ce sujet. Malgré leur importance, il a été constaté que les acteurs ruraux sont mal compris et sont impliqués dans de nombreux conflits internes. Les alliances dans le secteur rural ont été mentionnées comme étant essentielles pour résoudre ces problèmes.

En discutant de la façon de combler le fossé entre les régions rurales et urbaines, Sean McLelland (directeur exécutif, Outdoors Tomorrow Foundation) et Scot McClure (directeur de l’éducation, Outdoors Tomorrow Foundation) ont souligné l’importance de l’éducation.

L’Outdoors Tomorrow Foundation y parvient en ciblant les jeunes et en les sensibilisant aux

questions d’utilisation durable par des moyens pratiques.

L’amélioration de l’accès aux zones rurales a également été mentionnée comme une question importante, Ronald J. Regan (directeur exécutif, Association of Fish and Wildlife Agencies) suggérant que de nombreux citadins ne savent pas comment bénéficier aux opportunités offertes par le monde rural.

STOP AUX ABSURDITÉS DES TROPHÉES, EXPOSEZ LES MYTHES Comprendre le dialogue social et le rôle des politiques dans un monde où l’empathie pour les animaux est en hausse est sans doute le plus grand défi pour les partisans de l’utilisation durable.

L’impact du langage et de la terminologie a été un point majeur de la discussion . Johnson Ndokosho (directeur adjoint, Ministère de l’environnement, du tourisme et des forêts de Namibie) a suggéré que, bien que la chasse internationale soit un élément essentiel du modèle de gestion de la faune sauvage en Namibie, le terme „chasse au trophée” reste controversé. Ils utilisent plutôt le terme de „chasse de conservation”, c’est-à-dire la chasse dans une optique de préservation des ressources.

M. Mahoney a ajouté que la chasse internationale est un terme plus exact, car la „chasse au trophée” n’utilise pas les adjectifs qui décrivent précisément la chasse.

Le modérateur Shane Mahoney (Président et PDG, Conservation Visions. Président de la division Politique et Droit du CIC) a demandé aux participants de penser la „chasse au trophée” d’une manière différente afin de nous adapter à ce nouveau monde.

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L’apport en récits positifs a été évoqué comme un autre élément à prendre en compte.

Greg Simons (Principal/GM, Wildlife Systems, Inc.) a fait valoir que les récits devraient êtreintelligibles , en donnant l’exemple de la nourriture.

CONSOMMER, CONSERVER, COMMUNIQUER Il est important de communiquer efficacement avec le monde extérieur si nous voulons remédier à la désinformation qui entoure l’utilisation durable.

Dans cette optique, Jason G. Goldman (journaliste scientifique) a suggéré que nous devions remanier notre approche de la communication.

Il a suggéré que la méthode traditionnelle consistant à chercher à combler les lacunes de l’éducation par des connaissances (c’est-àdire le modèle du déficit) ne fonctionne pas, car les faits ne correspondent pas aux valeurs existantes des gens.

Par conséquent, M. Goldman a souligné la nécessité d’une nouvelle façon de penser qui

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crée la confiance par un engagement responsable.

Karrie Meadows (responsable de la communication, DSC) a suggéré que l’expérience de la chasse soit partagée, par le biais de photos et de descriptions, comme un tout, du début à la fin. Rob Nelson (communicateur scientifique, cinéaste) a également souligné l’importance des messages positifs, tant pour les organisations que pour les individus.

Lorsqu’ils cherchent à communiquer ces messages, les panélistes s’accordent à dire que les messages devraient être destinés à des interlocuteurs relais se trouvant dans une position intermédiaire et ayant un esprit ouvert sur ces questions.

CHASSE À LA CHARITÉ, SYSTÈME D’ÉVALUATION DES TROPHÉES CIC ET DÉMYSTIFICATION DES MYTHES : FEHOVA 2022 Le CIC a généralement une forte présence à l’exposition internationale annuelle. Ce fut également le cas en 2022.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Dr Philipp Harmer, président du CIC, a prononcé un discours dans lequel il a évoqué le travail du CIC et le monde plus large de l’utilisation durable.

La 28e exposition FeHoVa a ouvert ses portes à Budapest, en Hongrie, le 17 février 2022.

Cet événement de quatre jours était consacré à la présentation des aspects environnementaux, scientifiques, culturels et entrepreneuriaux liés aux principaux thèmes de l’exposition : Chasse, Pêche et Armes.

Il a notamment mentionné l’accent mis par le CIC sur les services que la chasse offre à la société, en particulier les services tels que l’amélioration de la biodiversité, la gestion de la faune sauvage, la nutrition et les loisirs.

Un autre événement important a eu lieu lors de la cérémonie d’ouverture : la présentation des badges d’honneur de l’exposition One with Nature (OWN) - World of Hunting and

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Nature Exhibition. Ils ont été décernés aux personnes ayant contribué à l’organisation de l’OWN, qui s’est déroulée à Budapest en septembre et octobre 2021 .

Les insignes ont été remis par le secrétaire d’État hongrois aux communications et relations internationales (Kovacs Zoltan), et présentés par le rédacteur en chef adjoint du magazine Nimród (Richárd Bors). Le directeur général du CIC a reçu l’insigne d’honneur de grade 1, la plus haute forme de décoration existante, pour son travail professionnel et efficace en vue d’assurer le succès d’OWN. Après la cérémonie d’ouverture, le CIC a organisé sur la scène principale une présentation sur le système d’évaluation des trophées du CIC (TES). Il s’agit d’un système international créé pour contrôler et comparer les trophées de chasse avec des paramètres de mesure unifiés et spécifiques à chaque espèce.

Imre Kovács, mesureur certifié du CIC (CCM), est monté sur scène pour faire un

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exposé sur l’histoire du TES, les détails techniques liés à la mesure et son utilisation à des fins scientifiques.

Dans ce cadre, un trophée de cerf appartenant au Dr. Philipp Harmer a été mesuré sur place. Nous sommes heureux qu’il ait reçu la médaille d’or du CICI. En plus de ces événements en direct, le CIC a tenu un stand dans le cadre, où les visiteurs ont pu s’informer sur le travail de l’organisation en matière de conservation de la nature.

La version hongroise de la brochure „Debunking the Myths” a été présentée aux visiteurs et aux partenaires.

La brochure, qui est également disponible en anglais, examine certains mythes entourant le sujet de la „chasse au trophée”, tout en partageant des vérités fondées sur les mérites de la chasse internationale, étayées par des exemples et des données scientifiques.

MOBILISER LES CHASSEURS POUR RÉAGIR EN TEMPS DE CRISE : LE CIC PARTICIPE À LA RÉUNION DES MEMBRES DE LA FACE À VARSOVIE

Avec deux ans de retard causé par la pandémie mondiale et les incertitudes entourant la guerre en Ukraine, les dirigeants et les représentants des fédérations et associations nationales de chasseurs européens, ainsi que les autorités publiques de haut niveau, ont finalement pu se rencontrer. La réunion des membres de la FACE s’est tenue à Varsovie, en Pologne, du 5 au 7 avril 2022.,.

Les hôtes polonais, en collaboration avec le secrétariat de la FACE, ont réuni des orateurs exceptionnels, ce qui a donné lieu à une discussion animée où les participants ont pu partager leurs expériences et échanger des idées sur la manière d’intensifier l’action en temps de crise.

Tamás Marghescu - Directeur général du CIC - a fait une présentation sur le travail en cours du CIC, de la FACE et de l’Organisation nationale hongroise de charité de la chasse(OJV KNP Kft.) pour soutenir les réfugiés arrivant dans les pays limitrophes de l’Ukraine.

Grâce à un effort combiné, impliquant la mobilisation d’un large réseau de chasseurs et de organisations de conservation, près d’un million d’euros de matériel et d’aide en nature ont été distribués là où ils étaient le plus nécessaires. En outre, des préparatifs sont déjà

en cours pour les efforts de restauration des écosystèmes après la guerre.

Lors d’une session, les participants ont également échangé sur la manière dont les associations de chasseurs soutiennent dans le monde les sociétés faisant face à des crises.

En même temps, il ne faut pas perdre de vue les défis à long terme tels que la biodiversité et le climat pour soutenir la stratégie de biodiversité 2030 et les préparatifs d’une législation européenne sur la restauration.

Dans ce contexte, les discussions ont porté sur des sujets liés à la santé animale, tels que la peste porcine africaine chez le sanglier, la grippe aviaire et la nécessité d’apporter un soutien supplémentaire aux oiseaux migrateurs.

Parallèlement aux actions liées à la biodiversité et au climat, les efforts d’éducation et de sensibilisation à la chasse durable ont été évoqués comme une question d’égale importance.

Le CIC remercie la FACE pour l’organisation de cet excellent événement, ainsi que les nombreux participants qui ont pu contribuer à la discussion approfondie qui a eu lieu.

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PRISE DE DÉCISION BASÉE SUR LA SCIENCE ET PARTICIPATION DES PARTIES PRENANTES - LES CLÉS DE LA GESTION DE LA FAUNE SAUVAGE AFRICAINE Le 26 avril 2022, les principales personnalités mondiales de la conservation ont convergé vers Bruxelles pour assister à une conférence sur la gestion et la conservation de la faune sauvage africaine.

“L’Afrique est-elle entendue ? Chasse, conservation et Moyens de subsistance” était organisée par l’Intergroupe Biodiversité, Chasse, Pays du Parlement européen. Ali Kaka, conseiller régional de l’UICN, et accueilli conjointement par le président de l’intergroupe, Álvaro Amaro, député européen, et le vice-président, Juan Ignacio Zoido, député européen.

L’événement a également été co-organisé avec le Conseil international de la chasse et de la conservation du gibier (CIC), la Fédération européenne pour la chasse et la con-

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servation (FACE), Safari club international (SCI), la Fondation SCI (SCIF) et l’Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO).

Les discussions de la conférence ont porté sur les approches de la conservation en Afrique, un sujet d’actualité minutieusement examiné ces derniers temps. La “chasse au trophée” a été l’objet de nombreuses campagnes ciblées.

Dans le même ordre d’idées, nous avons vu des représentants des communautés et des parties prenantes exprimer leur inquiétude quant à l’introduction de politiques visant à restreindre la capacité d’une nation à gérer ses propres ressources fauniques.

Cela nous amène à l’objectif principal de l’événement : déterminer si les voix afric-

aines sont écoutées dans le domaine de la conservation.

D’après les points de discussion des décideurs politiques présents, il est clair que la science et les faits sont un facteur important dans la prise de décision.

Dans son discours d’ouverture, le député européen Álvaro Amaro, a déclaré que les décisions devaient être fondées sur des preuves scientifiques. Ivonne Higuero, secrétaire générale de la CITES, a renchéri en soulignant qu’il est du devoir de la CITES d’envisager une mesure si elle est étayée par des preuves.

Jorge Rodriguez Romero, chef adjoint de l’unité de coopération multilatérale en matière d’environnement de la Commission européenne, a souligné la nature impartiale de l’UE en ce qui concerne la “chasse au trophée”, se fiant toujours aux faits et aux connaissances.

Le revers de ce point de vue était la perspective des représentants africains.Le sentiment général qui prévaut est celui de la volonté de participation des parties concernées. Le ministre namibien de l’environnement, des forêts et du tourisme, M. Pohamba Shifeta, y a fait allusion en déclarant que son objectif, en participant à la conférence, était de faire en sorte que les États membres de l’UE tiennent compte des voix africaines.

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Dilys Roe, présidente du groupe de spécialistes de l’UICN sur l’utilisation durable et les moyens de subsistance (SULi), a souligné l’importance de ce point de vue. Elle a rappelé que les peuples autochtones et les communautés locales gèrent et possèdent les terres sur lesquelles se trouve la majorité de la faune sauvage mondiale.

Si l’on considère les deux messages à retenir discutés ci-dessus, on peut conclure que, même si les décideurs politiques sont ouverts à l’utilisation durable dans le cadre des stratégies de gestion de la faune sauvage, il existe peu de mécanismes permettant de faire entendre la voix des parties prenantes dans la conversation.

Un certain nombre de conventions environnementales cherchent déjà à aborder cette question. Par exemple, la “Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes” et le “Cadre de la biodiversité post-2020 de la CDB”ont pour objectif d’ intégrer les connaissances et le leadership autochtones dans la prochaine vague d’actions mondiales de conservation.

Malheureusement, cela ne suffit pas. Pour avoir un réel impact, tous auront tous un rôle à jouer à l’avenir: les représentants des communautés, les ONG et les gouvernements.

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Offrir une plateforme aux voix africaines a été au cœur des activités du CIC ces dernières années. Par exemple, des conférences de presse ont été organisées au Parlement européen pour les dirigeants des communautés africaines et les représentants de l’État, et les gouvernements ont été aidés à travailler avec les parties prenantes sur les politiques.

L’accent sur des activités similaires devrait être une priorité pour toutes les parties concernées si nous voulons maintenir et soutenir la vie sauvage en Afrique et au-delà.

JAGD UND HUND 2022 : LE DISCOURS DE BIENVENUE DU PRÉSIDENT DU CIC, UNE LOI SUR LA CHASSE DANS LE BRANDEBOURG, ET LE LIVRE DE CUISINE DU CIC POUR LES JEUX MONDIAUX La foire Jagd und Hund 2022 a débuté le 7 juin 2022 à Dortmund, en Allemagne. La foire est la plus grande exposition de chasse en Europe. Cette année a marqué le 40e anniversaire de cet événement historique.

Dans le cadre des festivités, le président du CIC, le Dr Philipp Harmer, a prononcé un discours de bienvenue à l’intention des participants à la foire, dans lequel il a souligné combien le monde de la chasse a changé depuis que Jagd und Hund a ouvert ses portes il y a 40 ans.

Il a insisté sur le fait que les chasseurs doivent s’adapter à l’avenir. Communiquer efficacement avec des publics non chasseurs, notamment sur les services rendus par la chasse à la société, a été présenté comme un domaine d’intérêt vital pour les chasseurs et les partisans de l’utilisation durable.

La délégation allemande du CIC a également organisé un événement dans le cadre de la journée d’ouverture, sous la forme d’une session intitulée „Le projet d’une nouvelle loi sur la chasse dans le Brandebourg - Habitat durable et gestion du gibier”.

La session a exploré les événements récents dans le Brandebourg, où l’on a tenté d’introduire une nouvelle législation qui aurait été préjudiciable aux valeurs et à l’éthique de la chasse.

Bien que cette législation n’ait finalement pas été adoptée. Cela aurait pu créer un précédent générant de potentielles préoccupations pour les chasseurs et le travail qu’ils effectuent pour soutenir la conservation de la faune.

En outre, nous sommes fiers d’annoncer que le livre de recettes du CIC World Game a été largement promu dans le cadre de Jagd und Hund de cette année.

Une double page consacrée au livre de cuisine a été imprimée dans le guide des visiteurs et a été annoncée sur des écrans d’information dans toute la foire. En outre, des recettes du livre ont été cuisinées en direct sur la scène de la cuisine par Yvonne Scharl-Blöcker.

Le livre de cuisine pouvait être commandé au stand de Paul Parey Zeitschriftenverlag GmbH. Des exemplaires du livre étaient exposés aux stands de Wild & Hund, Juwelier Halder et Mark Dedekind (distributeur sud-africain).

Si vous souhaitez vous procurer un exemplaire, vous pouvez cliquer sur le lien d’achat sur notre site web.

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MÉDIAS ET PUBLICATIONS LA BROCHURE MARKETING DU CIC : NOTRE PASSÉ, NOTRE PRÉSENT ET NOTRE AVENIR une organisation internationale non gouvernementale efficace au 21ème siècle.

Tous les trois ans, après les élections du CIC, la brochure sera adaptée et mise à jour.

La version imprimée - dont un petit nombre a été distribué aux participants à l’Assemblée générale - sera une source d’information de haute qualité, qui pourra être remise aux partenaires, sponsors, décideurs politiques et futurs membres. Elle peut également constituer un bel objet décoratif sur votre table basse.

INTERNATIONAL COUNCIL FOR GAME AND WILDLIFE CONSERVATION

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Le Président du CIC, Dr. Philipp Harmer, a pris l’initiative de créer une brochure sur le CIC qui a été lancée lors de la 68ème Assemblée Générale à Riga.

L’objectif de cette brochure est de fournir une vue d’ensemble complète de l’histoire et du statut actuel du CIC, ainsi que de sa voie vers l’avenir.

Grâce à ce document, chaque membre et non-membre pourra comprendre le rôle et la fonction du CIC, en particulier les nouveaux statuts du CIC qui nous permettent d’être 36

La brochure n’est qu’un point de départ et vos commentaires sur les améliorations possibles sont les bienvenus. Veuillez envoyer vos commentaires à Arno Wimpffen (a.wimpffen@cic-wildlife.com). Après avoir intégré les changements, une nouvelle édition sera lancée lors de la 69e Assemblée générale à Paris (20-23 avril 2023) et distribuée à chaque membre du CIC. Vous pouvez consulter la brochure en ligne en utilisant le code QR.

Le CIC World Game Cookbook Publication du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) „ L’amour passe l’estomac „ est un dicton que l’on retrouve dans plusieurs langues. Une excellente façon de sauvegarder la chasse et les intérêts des chasseurs est de d’attirer l’attention sur la viande de gibier.

Les dernières tendances en matière de nutrition indiquent que le gibier est l’un des aliments de l’avenir.

Celui-ci est sain, biologique et peut être obtenu de manière durable. Introduire davantage de viande de gibier dans notre régime alimentaire est donc un bon moyen de soutenir des pratiques alimentaires durables tout en dégustant des plats délicieux et nutritifs !

Populariser la viande et les plats de gibier, offre également un moyen efficace de présenter au grand public le concept d’utilisation durable des ressources.

Le groupe de travail Artemis du Conseil international de la chasse et de la conservation du gibier (CIC) a décidé de vous proposer une publication unique : le CIC World Game Cookbook.

L’ouvrage réunit 207 recettes de gibier provenant de 66 pays et régions différents. Le livre est écrit par la présidente du groupe de travail Artemis du CIC, Soňa Chovanová Supeková.

Website.

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AGRILIFE : UN LABEL CONÇU POUR LE BÉNÉFICE DIRECT DES AGRICULTEURS EUROPÉENS Le label AgriLife est une démarche progressive initiée par l’European Landowner’s Organization (ELO). Elle place l’agriculteur au centre du processus en récompensant son travail et ses efforts vers de bonnes pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et source de biodiversité.

AgriLife, est le tout premier label paneuropéen à développer une méthodologie commune basée sur des critères scientifiques pour évaluer les conditions d’agro-biodiversité des terres. Le processus est soutenu par un comité de pilotage et un comité scientifique de haut niveau.

Unique dans le paysage européen, il s’agit d’un outil de promotion des pratiques de gestion durable pour et par les agriculteurs.

Il anticipe le mouvement vers l’agriculture régénératrice, encourage l’innovation et vise à assurer la viabilité économique et sociale

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des entreprises agroalimentaire, En ce sens, il est conforme aux stratégies européennes de préservation de la biodiversité dans l’agriculture (PAC, Stratégie européenne pour la biodiversité, Deal vert européen, Farm to Fork, etc.)

AgriLife est donc une alliance et un réseau reconnu qui mobilise également toutes les forces politiques et opérationnelles des acteurs concernés (société civile, recherche et entreprises, etc.), visant un impact positif sur l’agro-biodiversité en Europe.

Sonobjectif spécifique est d’évaluer le statut agro écologique des terres agricoles européennes et de les guider dans l’amélioration de leurs pratiques . Même s’il s’inspire du Label Wildlife Estates (WE) AgriLife offrira un instrument et une supervision autonomes.

Il s’agit surtout d’encourager ceux qui, par leur engagement, leurs efforts, leur stratégie et leurs pratiques, sont à l’avant-garde ; cela en respectant les cadres légaux et en utilisant au mieux les méthodes scientifiquement fondées. Cet objectif, grâce à la mesure de l’impact sur la biodiversité, concerne autant l’agriculture conventionnelle que les autres..

Les bénéfices d’un sol bien structuré, biologiquement riche, sont importants, tant en termes de qualité de production, que de niveaux d’intrants Associés à la restauration de la petite faune et à une meilleure gestion du territoire, ce sont des éléments clés dans le développement d’une agriculture durable.

Ces avantages sont de plus en plus reconnus par les consommateurs, les pouvoirs publics et les partenaires privés.

Le label AgriLife est donc un outil d’encouragement, de reconnaissance, mais aussi de communication pour tous les acteurs - fournisseurs, négociants, ou gestionnaires de subventions publiques ou européennes.

Participer à AgriLife demande un investissement personnel de l’agriculteur, mais c’est un moyen relativement simple d’offrir une meilleure vision de l’impact de ses choix, de ses pratiques et de ses résultats sur son exploitation. Elle facilitera l’identification des domaines ou des aspects où les pratiques de gestion pourraient être améliorées. Ce sera une sorte de “révélateur”.

Comme AgriLife est fondé sur de solides critères scientifiques, il bénéficiera des dernières recherches et informations sur les nouvelles technologies et pratiques. Cela conférera à ses membres une certaine connaissance et une compétitivité par rapport aux autres agriculteurs.

Si vous êtes agriculteur et que vous souhaitez participer à la première phase du projet pilote, veuillez contacter : Alain Scriban, président du comité directeur d’AgriLife (alain.scriban@elo.org), ou Delphine Dupeux, coordinatrice (delphine.dupeux@elo.org).

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LE 5E SYMPOSIUM INTERNATIONAL DE JOURNALISME CONSERVATION ET UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES DE LA FAUNE SAUVAGE ESTONIE, 2022

Après un voyage compliqué, un groupe de journalistes d’Italie, d’Allemagne, d’Estonie, de Roumanie, de Tunisie, de Finlande, du Royaume-Uni et de Colombie s’est réuni pour un symposium d’une journée à Tallinn, en Estonie.

Rob Yorke, le modérateur, a lancé le défi aux journalistes : examiner les questions relatives à la conservation et à l’utilisation durable des ressources de la faune sauvage, preuve d’esprit critique, sans crainte ni faveur.

L’événement a été ouvert par Mme Yoko Alender, présidente de la commission de l’environnement au Parlement estonien, M. Marku Lamp, vice-chancelier du ministère de l’environnement de l’Estonie, et M. Margus Puust, président de la société des chasseurs estoniens.

Mr. Marku Lamp, Deputy Chancellor of Ministry of Environment of Estonia

Les présentations suivantes n’ont pas déçu en stimulant de vive discussions..

Mr. Margus Puust, President of Estonian Hunters Society

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Mrs Yoko Alender, Chairman of the Environment Committee at the Estonian Parliament

Mabrouka Khedir, reporter en Tunisie, a expliqué à quel point le gouvernement de son pays est éloigné de toute forme d’engagement environnemental. Il s’agit notamment de la rég-

Peep Mannil, un expert scientifique de l’Agence estonienne pour l’environnement, nous a expliqué comment les données relatives aux grands carnivores (ours brun, loup, lynx) ont

lementation de la chasse - qui n’est pas une activité majeure dans le pays - et de l’exploitation des ressources naturelles telles que le bois. Elle a mentionné la réintroduction de la gazelle de l’Atlas et un projet visant à sensibiliser les enfants aux questions environnementales. L’instabilité du pays et l’absence de loi ont été les principales conclusions de l’atelier, qui ont ouvert les yeux des Européens habitués aux réglementations et aux règles.

été utilisées pour leur gestion. Il existe des relations positives basées sur la confiance entre les agriculteurs, les chasseurs et les scientifiques spécialisés dans la faune sauvage, notamment en ce qui concerne l’évaluation des compensations pour les dommages causés en tenant compte des mesures d’atténuation telles que les clôtures électriques. Toutes les parties prenantes ont compris que la „surpopulation” de ces

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carnivores était à l’origine de problèmes et de pertes plus importants pour les carnivores, via les conflits entre l’homme et la faune sauvage.

Le Dr John Linnell, un spécialiste interdisciplinaire des interactions entre l’homme et les carnivores, a parlé d’une situation opposée où „les faits écologiques concrets ont peu à voir avec les questions de gestion”. Les médias ont un rôle plus important à jouer pour permettre aux scientifiques d’exposer les faits, plutôt que d’être mis sur la touche par ceux qui colportent des opinions dénuées de fondements scientifiques.

La coexistence des carnivores et des hommes passe presque au second plan derrière l’objec-

tif de concilier des points de vue différents et se tolérer mutuellement dans un même espace. Les loups en Norvège sont un exemple de „problème complexe” verrouillé, en partie dû à l’hystérie collective.

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Helena Arusoo, journaliste environnementale estonienne, a raconté le projet du loup, animal national du pays pour l’ année 2018. À la suite d’un sondage public (où le hérisson a été élu numéro un), le loup („Hunt” en estonien) a été considéré comme l’animal le plus apte

à apaiser les conflits potentiels dans certaines régions du pays. La table ronde réunissant des éleveurs de moutons, des écologistes, des chasseurs, des conteurs, etc., a mis en évidence l’importance des compétences sociales pour réunir les „bonnes personnes” afin de créer un outil permettant d’atténuer des conflits similaires. Il s’agissait également d’inciter les médias locaux à mieux utiliser les mots contextuels appropriés (non anthropomorphes) lorsqu’ils mentionnent les loups dans un reportage.

Marc de Beaufort, un réalisateur de documentaires, a expliqué comment recadrer les récits prévisibles sur la chasse. Il s’agit avant tout d’identifier qui creuse des fossés et déclenchent les polémiques sur les questions brûlantes . Il a utilisé des exemples de la Colombie sur l’engagement du secteur privé pour commencer à apporter des changements - en concluant que cela prend du temps,exige de la confiance, mobilise des faits et des émotions. Son objectif est de créer une fonction inclusive de „gardiens de la nature”, où la chasse est définie, où elle prend en considération toutes les parties prenantes, où elle est spécifique au sujet et où il ne s’agit pas seulement d’appuyer sur la gâchette.

Le groupe de journalistes a ensuite fait un rapport lors de la conférence internationale du CIC intitulée „Convene - Conserve - Communicate” à Riga le 10 juin lors d’une session prolongée d’une heure et demie. Rob Yorke a présenté un aperçu des présentations et des discussions qui ont suivi. Les journalistes ont été activement encouragés à faire part de leurs points de vue personnels - à la fois dans la salle

et sur scène - sur ce qui avait été appris, les lacunes qui subsistaient et les défis à relever. L’ensemble de la salle a fait preuve d’une grande réactivité, de commentaires et d’interactions, avec comme élément clé de nombreux microphones mobiles et un modérateur strict pour veiller à ce que personne ne domine et que toutes les voix soient entendues.

L’une des conclusions est qu’il existe de nombreuses façons plus créatives de s’engager sur ces questions avec divers groupes offrant une approche critique pour favoriser la réflexion multidisciplinaire autour de la chasse, de la conservation de la faune, de l’utilisation durable et des communautés. Cela permet d’avancer ensemble de manière adaptative.

Le symposium international du journalisme rassemble des journalistes de divers horizons (environnement, science, faune, chasse, médias grand public) pour discuter des meilleures pratiques et des problèmes auxquels la profession est confrontée dans le monde actuel. Les participants ont également un aperçu des travaux en cours du CIC et du thème général.

L’initiative du symposium du journalisme a connu un immense succès ces dernières années, et a conduit à la publication d’un certain nombre d’articles dans des publi-

cations médiatiques de premier plan sur les réalités associées à la chasse et à l’utilisation durable. À chaque Assemblée générale, le CIC organise le Symposium international de journalisme - Conservation et utilisation durable des ressources de la faune sauvage. Ces événements permettent d’examiner de plus près les questions particulières abordées lors de chaque Assemblée générale, ainsi que les activités d’utilisation durable et de chasse qui ont lieu dans le pays hôte.

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OBSERVATION DE LA FAUNE Notre réseau Bien que des formations TES aient été programmées au début de cette année, le conflit en Ukraine et la pandémie ont contraint à reporter ces cours à des dates ultérieures. À partir du mois de juillet, de nombreux cours et événements sont en préparation, et une période chargée nous attend !

Avec plus de 680 mesureurs actifs dans le réseau, le nombre d’évaluations de trophées saisies dans la base de données des évaluations de trophées (TED) continue d’augmenter quotidiennement. Nous sommes immensé-

ment reconnaissants à tous ceux qui ont évalué les trophées et soumis leurs entrées dans la base de données pendant cette période difficile !

Parmi les événements marquants depuis notre dernière mise à jour, citons la 7e évaluation internationale des trophées, qui s’est tenue au bureau administratif du CIC à Budakeszi, en Hongrie, le 16 février. Nous remercions les trois Senior Trophy Judges (STJ) qui étaient présents en tant que membres du comité d’évaluation pour cet événement : Alexandar Ceranic (SRB), Esa Hinkkanen (FI) et Norbert Bleier (HU).

Les STJ Aleksandar Ceranic, Norbert Bleier, Esa Hinkkanen et l’agent de conservation Anett Turóczi lors de la 7e évaluation internationale des trophées.

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L’évaluation a également coïncidé avec l’exposition internationale FeHoVa (Fishing, Hunting and Arms) de Hongrie, à laquelle le CIC a participé pour présenter le TES. Imre Kovács (HU), un mesureur certifié du CIC (CCM), est monté sur la scène principale pour faire un exposé sur l’histoire du TES, les détails techniques liés à la mesure et son utilisation à des fins scientifiques.

En outre, un trophée de cerf rouge appartenant au président du CIC, le Dr Philipp Harmer, a été mesuré dans le cadre d’une démonstration en direct pour les participants. sommes heureux d’annoncer que le spécimen a reçu une médaille d’or du CIC.

Imre Kovács et Anett Turóczi à l’expositionFeHoVa

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Aleksandar Ceranic et Esa Hinkkanen mesurant la circonférence du faisceau supérieur d’un trophée de cerf rouge / Source : Nimród Vadászújság.

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Le TES en chiffres: CCMs/STJs actifs: 621+64 Pays dans le TES: 33 Mesures dans la TED: 30,541

Le TEB encourage fortement tous les chasseurs à faire évaluer leurs trophées par un CCM afin d’améliorer les possibilités de recherche et d’encourager une approche plus saine de l’évaluation, indépendamment du potentiel du trophée à atteindre une limite de médaille.

Dr. Philipp Harmer (President of the CIC) and Tamás Marghescu (Director General of the CIC) with the President’s Gold Medal winning trophy / Source: Nimród Vadászújság.

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Comment voyez-vous l’évaluation des trophées dans votre pays d’origine, l’Estonie?

SOUS LES FEUX DE LA RAMPE Andres Lillemäe Estonie 2013-STJ-013 Vous êtes le coprésident du Conseil d’évaluation des trophées depuis trois ans maintenant. Comment voyezvous l’évaluation des trophées dans le monde ? Quel rôle joue-t-elle dans la gestion de la faune sauvage?

La mesure des trophées devrait essentiellement consister en la collecte de matériel scientifique. Pendant la mesure, les chasseurs doivent évaluer l’âge de l’animal, s’il a été chassé au bon moment, etc. Ces informations peuvent être utilisées pour comparer différentes années, ainsi que les populations de différents pays, afin d’obtenir une vue d’ensemble sur l’augmentation ou la diminution des populations. Sur cette base, il est possible d’effectuer des tirs sélectifs de la bonne manière.

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En Estonie, l’évaluation des trophées est quelque chose que nous avons conservé.

Actuellement, le système implique une exposition de trophées qui a lieu tous les deux ans, où nous mesurons environ 2 000 trophées. Environ 1 500 d’entre eux sont suffisamment bons pour mériter une médaille. Nous donnons également un feedback aux chasseurs. Cependant, nous voulons adopter un système où l’âge de la faune est estimé lors de la mesure des trophées.

De nos jours, les jeunes chasseurs s’intéressent de plus en plus à la mesure des trophées. En tant qu’enseignant, comment pourrions-nous encourager la jeune génération à participer davantage à l’évaluation des trophées?

En Estonie, nous avons une dizaine de jeunes chasseurs qui veulent mesurer des trophées à l’avenir. Nous les encourageons à devenir stagiaires. Ce que nous souhaitons, c’est que la mesure des trophées fasse partie des principes de base de la formation des chasseurs. Ainsi, les chasseurs seraient en mesure d’estimer eux-mêmes la valeur approximative des trophées avant de tirer.

En introduisant la base de données en ligne pour les mesures de trophées en 2016, nous disposons désormais d’une énorme collection d’informations sur les trophées du monde entier. Si vous pouviez proposer un projet de recherche utilisant les données contenues dans le TED, quel serait-il?

Lors du téléchargement des trophées dans la base de données, il n’y a actuellement pas de chronologie. Lorsque j’ai compilé un graphique comparatif basé sur les dates d’exposition entre 1937 et 2000, celui-ci a révélé que la valeur des trophées d’herbivores a augmenté après la propagation du tir sélectif. Un graphique similaire pour les carnivores a révélé que la valeur de leurs trophées a également augmenté à la suite du tir sélectif. Le téléchargement de tableaux ne permet pas à lui seul d’obtenir des résultats comparatifs. Il devrait être possible de créer des chronologies, de trier par pays et de voir comment - et dans quelle mesure - les valeurs ont changé. De cette façon, la base de données serait en mesure de fournir une vue d’ensemble précise. À votre avis, comment pourrions-nous améliorer le système de mesure des trophées, tant au niveau national qu’international? Voyez-vous des failles dans ce système?

Il devrait être obligatoire de mesurer et d’évaluer tous les trophées. Chaque chasseur saurait que lorsqu’il chasse quelque chose, il doit remettre le trophée pour évaluation. Il faudrait également un plus grand nombre de personnes pour mesurer les trophées, mais je ne pense pas que le manque d’experts soit un problème. Les pays devraient créer des réglementations garantissant que l’âge est estimé sur la base des os de la mâchoire - cela s’appliquerait également aux expositions. Dans le cadre de la formation de base des chasseurs, ceux-ci devraient être formés aux normes du tir sélectif. Ils utiliseraient ensuite ces principes et évalueraient, par le biais de mesures, s’ils auraient dû tirer. Avant de tirer, il est important d’avoir une perspective multifactorielle ; de savoir que tous les animaux ne sont pas équivalents. Ainsi, on laissera les jeunes individus grandir, on chassera d’abord les faibles et les malades, et ainsi de suite.

Connaissez-vous un membre du réseau STJ/CCM qui devrait être sous les projecteurs ? Souhaitez-vous que votre événement soit mis en avant dans notre section événements ? Veuillez envoyer les détails des nominations/événements du réseau STJ/CCM à a.turoczi@cic-wildlife.org “Aimez-nous sur Facebook pour des mises à jour régulières en dehors du magazine CIC ! (https://www.facebook.com/ cictes)

Si vous avez des questions sur les informations ci-dessus, ou sur le TES du CIC en général, veuillez contacter Anett Turóczi, responsable de la conservation du CIC, à l’adresse a.turoczi@cic-wildlife.org.

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CÉLÉBRATIONS Initiatives mondiales en faveur de la conservation de la biodiversité Chaque année, le CIC s’associe à ses partenaires pour promouvoir diverses initiatives et journées en rapport avec notre vision commune de la conservation de la biodiversité.

Voici un résumé de certaines des activités menées depuis le début de l’année.

JOURNÉE MONDIALE DES ZONES HUMIDES (JMZ) 2 FÉVRIER 2022 La JMZ est une campagne annuelle qui vise à sensibiliser à l’importance des zones humides. Les chasseurs jouent un rôle essentiel dans la valorisation, la gestion et la restauration des zones humides dans le monde entier. En tant que parties prenantes engagées dans la conservation des oiseaux d’eau, ils sont incités à agir pour que les populations d’oiseaux d’eau et leurs habitats (y compris les zones humides) restent sains.

La création de sites de nidification pour les oiseaux et le contrôle du nombre de prédateurs envahissants sont des exemples de la manière dont les chasseurs contribuent à la conservation des zones humides.

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JOURNÉE MONDIALE DE LA VIE SAUVAGE DES NATIONS UNIES (JMF) 3 MARS 2022 La JMZ des Nations unies est consacrée à la sensibilisation aux animaux et aux plantes sauvages du monde entier. Cette année, l’initiative s’est déroulée autour du thème „Récupérer les espèces clés pour la restauration des écosystèmes”. L’objectif était de mettre en lumière l’état de conservation des espèces gravement menacées, afin de susciter de nouveaux efforts pour les conserver, restaurer leurs habitats et promouvoir leur utilisation durable.

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Dans le cadre de la JMZ, le CIC a également fait la promotion de la campagne #WORLDWITHOUTNATURE du WWF. Pendant une journée, les organisations internationales ont été invitées à supprimer les références à la faune sauvage de leur logo afin de mettre en évidence la perte de biodiversité mondiale.

En outre, le CIC s’est rendu à Vienne, en Autriche, pour assister à une conférence de presse organisée sur le thème de la criminalité liée aux espèces sauvages. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Musée d’histoire naturelle de Vienne (NHM Vienna), le ministère fédéral autrichien des finances et le zoo de Schönbrunn ont participé.

JOURNÉE MONDIALE DES OISEAUX MIGRATEURS (JMOM) 14 MAI 2022 Organisée deux fois par an, la JMOM est un événement qui attire l’attention sur la nécessité de conserver les oiseaux d’eau migrateurs. Le thème de cette année était de faire connaître l’impact de la pollution lumineuse. 7,5 % des espèces d’oiseaux marins sont attirées et troublées par la lumière artificielle, ce qui peut entraîner des blessures ou les empêcher de voler.

Inspiré par ce thème, le CIC a lancé un défi à ses amis et membres : limiter la quantité de lumière qu’ils produisent lorsqu’ils visitent les zones côtières, que ce soit pour la chasse au gibier d’eau ou simplement pour aller voir la plage.

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE 22 MAI 2022 La Journée internationale de la diversité biologique est un appel à l’action pour protéger et conserver la biodiversité. Dans le but d’obtenir un soutien pour le Cadre mondial pour la biodiversité post-2020, „Construire un avenir partagé pour toutes les formes de vie” a été proposé comme slogan pour les célébrations.

Le CIC a promu la campagne „Connecting the Dots” (Relier les points) dans le cadre des travaux, qui consistait à mettre en évidence les différentes façons dont la biodiversité influe sur notre vie quotidienne. Le thème de la sécurité alimentaire a été mis en avant, les gens étant encouragés à adopter un régime alimentaire varié, incluant la viande de gibier, afin de soutenir la sécurité alimentaire et la biodiversité.

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ANNONCES One Health, la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes et les IPLC : Une nouvelle ère pour la CIC Dans le cadre de la 68e Assemblée générale, le CIC a approuvé et adopté ses nouveaux statuts, ouvrant ainsi une nouvelle ère pour l’organisation et le monde de la conservation au sens large.

C’est pourquoi le CIC s’est engagé à travailler sur les trois domaines de travail et questions suivants dans le cadre de ses nouveaux statuts.

En soutenant les besoins de la chasse, ainsi que les bénéfices qu’elle génère pour la société dans son ensemble, l’organisation a pu contribuer à la conservation et à l’amélioration des moyens de subsistance dans toutes les régions du monde.

Ces dernières années, cependant, l’ampleur des problèmes de développement durable à l’échelle mondiale - et pas seulement ceux liés à la biodiversité - a rendu nécessaire l’adoption de nouvelles approches à multiples facettes si nous voulons construire un avenir plus durable et plus équitable.

En adoptant ces éléments dans les fonctions essentielles de la CIC, nous nous sommes engagés à travailler vers un nouvel avenir en collaboration avec des personnes, des organisations et des entités partageant les mêmes idées.

• „Une seule santé” • Décennie des Nations unies pour la restauraHistoriquement, le CIC a toujours défendu la tion des écosystèmes biodiversité en soutenant sa conservation par • Peuples autochtones et communautés locales une utilisation durable des ressources.

(IPLC)

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L’initiative „Une seule santé”, la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes et les communautés locales seront profondément ancrées dans tous les éléments du travail du CIC à l’avenir. Pour vous donner un aperçu de ce que nous vous réservons, nous vous proposons ci-dessous des résumés de ces trois sujets.

“One Health” „One Health” est une approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes. Elle reconnaît que la santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement au sens large sont étroitement liés et interdépendants. L’émergence des zoonoses et leur impact sur le monde, comme le montre l’affaire COVID-19, en est un exemple flagrant.

Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes La Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes est une initiative qui se déroule entre 2021 et 2030 et qui vise à prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes sur tous les continents et dans tous les océans. En nous attaquant à la santé des écosystèmes, nous contribuons

Peuples indigènes et communautés locales (IPLC) Nous sommes de plus en plus conscients de l’importance des connaissances autochtones et locales dans la conservation de la biodiversité. Non seulement les IPLC vivent parmi les ressources naturelles et les utilisent de manière durable pour assurer leur subsistance, mais ils sont également en première ligne pour protéger et restaurer nos espaces naturels. Les conventions environne-

Dans cette optique, le CIC cherchera à mobiliser et à travailler avec de multiples secteurs et communautés afin de s’attaquer aux problèmes de développement durable les plus urgents de manière rationnelle et efficace.

également à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre le changement climatique et à prévenir une extinction massive.

Les chasseurs sont déjà engagés dans la gestion et la restauration des écosystèmes, des efforts qui devront être accrus pour soutenir la Décennie des Nations unies. Le prix CIC 2022 de la photo animalière a déjà été organisé pour soutenir l’initiative, dans le cadre d’un effort de sensibilisation et de soutien aux actions de restauration des écosystèmes en cours.

mentales telles que la CDB et l’UICN l’ont compris et mettent désormais davantage l’accent sur les IPLC dans leurs valeurs et leurs activités.

Ces dernières années, le CIC s’est efforcé de donner une voix aux IPLC, en soutenant leur droit de gérer et d’utiliser durablement leurs ressources naturelles, tout en facilitant leur inclusion à tous les niveaux de la prise de décision environnementale.

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L’interdiction du plomb dans les munitions remise en question après que le Médiateur européen ait trouvé des preuves de mauvaise administration Le Médiateur européen a signalé des cas de mauvaise administration après avoir enquêté sur l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) pour ne pas avoir distribué en temps utile des informations relatives à la proposition de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) concernant l’interdiction du plomb dans les munitions.

La mauvaise administration et le manque de coopération de l’AESA pour faciliter la tâche de la FACE (Fédération européenne de la chasse et de la conservation) dans ses demandes d’informations. Celles-ci constituent pourtant une partie essentielle de la position actuelle de l’ECHA sur l’interdiction en question.

La FACE avait demandé les documents pertinents à l’ESFA afin d’en étudier le contenu alors que l’ECHA organisait une consultation sur sa proposition. Cependant, le retard de sept mois dans la fourniture des informations a eu pour conséquence que la consultation a été fermée au public une fois que la FACE a reçu les documents.

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Notamment, la FACE a déclaré que plusieurs problèmes ont depuis été identifiés dans les documents, ce qui signifie qu’elle n’a pas été en mesure de les porter à l’attention de l’ECHA pendant la période de consultation.

Le Médiateur européen a noté que ces types de demandes d’informations devraient normalement être traitées dans un délai de 15 jours, ou 30 jours dans des cas exceptionnels. Étant donné la façon dont les choses se sont déroulées, le Médiateur a conclu que “l’accès différé est un accès refusé”.

A la lumière de ces informations, l’ECHA devrait envisager de rouvrir sa consultation publique relative à l’interdiction du plomb dans les munitions.

Il est vital que les institutions européennes maintiennent un processus législatif équitable, valide et rigoureux, ce que l’ECHA pourrait ne pas être en mesure de faire étant donné la situation actuelle.

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Nouveaux chefs de délégations du CIC THIERRY DE LORIOL (Suisse) Thierry de Loriol wurde in Venezuela geboren, wuchs in Nigeria auf und besuchte die Schulen in London, Paris und Lausanne. Nach dem Abschluss des Jurastudiums in Genf war er 15 Jahre lang im Investmentbanking in Zürich, London, Frankfurt und schließlich in Tokio tätig. Vor 20 Jahren kehrte er in die Schweiz zurück und konzentrierte sich auf den Private-Banking-Sektor und dessen Konsolidierung, wobei er die Umstrukturierung mehrerer Privatbanken und Vermögensverwalter leitete.

Thierry lebt heute auf dem Landgut seiner Familie in der Nähe seiner Heimatstadt Genf. Als passionierter Jäger und Naturschützer bejjagt Thierry gerne Niederwild (vor allem Rebhuhn und Waldschnepfe), aber auch Hochwild wie Schwarz-, Reh-, Rotwild, Gams und gelegentlich Steinwild in ganz Europa und auch in seinem Heimatland.

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ZOLTÁN KOVÁCS (Hongrie) Zoltán Kovács est le secrétaire d’État à la communication et aux relations internationales du gouvernement hongrois. Il a également occupé de nombreux autres postes de haut niveau au sein du gouvernement, notamment celui de porte-parole du Cabinet du Premier ministre, ainsi que deux autres postes de secrétaire d’État.

Tant sur le plan professionnel que privé, Zoltán Kovács est profondément engagé dans les questions de chasse et d’utilisation durable. Il était le commissaire du gouvernement pour l’exposition hongroise „One with Nature - World of Hunting and Nature”, qui a amené la scène internationale

de la chasse et de la conservation dans la ville de Budapest en 2021. Il connaît également bien les travaux en cours du CIC, puisqu’il a animé et pris la parole lors des deux dernières assemblées générales du CIC (Budapest et Riga).

MICHAEL CASSIDY (États-Unis) Michael Cassidy est un professionnel de la vente et du contenu qui a passé toute sa carrière dans le secteur de l’édition à promouvoir une multitude de médias y compris Internet, la presse écrite et la télévision -. Il travaille actuellement pour Outdoor Sportsman Group (OSG), où il est éditeur des magazines Game & Fish et In-Fisherman. Avant de rejoindre OSG, il a également occupé des postes de direction chez F&W Media (Deer & Deer Hunting, Gun Digest, Modern Shooter, Destination Whitetail) et Scout.com (North American Hunter et North American Fisherman).

En plus de représenter les États-Unis au sein du CIC, il siège au conseil d’administration de la Recreational Boating and Fishing Foundation et du Bonefish Tarpon Trust and Wildlife Forever. Il est membre à vie de plusieurs organisations avec lesquelles le CIC s’est associé ou a été affilié, notamment le Dallas safari club et Safari club international.

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Le CIC accueille un nouveau directeur général adjoint et un responsable du marketing Nous avons le plaisir d’annoncer que Sebastian Winkler - un ressortissant allemand, mexicain, français et suisse qui a grandi en Afrique - a rejoint le CIC en tant que nouveau directeur général adjoint.

Cette nouvelle fait suite à la décision du directeur général adjoint sortant, Mark Ryan, de quitter son poste après un mandat de trois ans et demi. Nous le remercions pour ses années de service et lui souhaitons bonne chance dans ses projets futurs en Nouvelle-Zélande.

Sebastian Winkler a plus de 20 ans d’expérience en tant que consultant et employé auprès des Nations Unies, de nombreux gouvernements, de l’industrie privée et du secteur des ONG. Tout au long de sa carrière, il a travaillé avec des organisations et des conventions qui sont étroitement associées aux activités du CIC, notamment l’UICN et le PNUE. Il est un leader internationalement reconnu en matière de politique et de diplomatie environnementales, dont l’expertise porte sur la biodiversité, l’agriculture régénérative, les mesures de durabilité, les normes de certification volontaire, l’économie de l’environnement, le changement climatique et la mobilisation des ressources.

Sebastian est très attentif aux questions relatives à la chasse et à l’utilisation durable des 60

ressources naturelles. Il a découvert la chasse à l’âge de huit ans, lors d’un séjour avec les Pygmées Baka au Cameroun.

Cette nomination ne serait pas non plus son premier contact avec le CIC. En 2017, il a assisté à la 64e Assemblée générale à Montreux, où il a modéré la discussion en panel, “Quel est votre problème avec la chasse ?”

Pour compléter ces nouvelles passionnantes, nous aimerions également profiter de cette occasion pour annoncer l’arrivée d’Arno Wimpffen, qui travaillera en tant que consultant auprès du bureau administratif du CIC. Arno a une formation en sylviculture et en gestion internationale. Il est chasseur depuis 37 ans et s’occupe de la gestion d’un domaine, y compris des activités de chasse qui s’y déroulent. En outre, il a une expérience à Bruxelles, où il a travaillé avec plusieurs institutions européennes.

Le CIC accueille chaleureusement Sebastian et Arno dans son équipe. Nous sommes impatients de voir où cette nouvelle orientation mènera le CIC et ses membres internationaux.

Le CIC et l’Ordre international de Saint-Hubert s’ engagent à renforcer leurs liens

Philipp Harmer, président du CIC (à gauche) et István von Habsburg-Lothringen, „Grand Maître” de l’Ordre international de Saint-Hubert (à droite).

Le 30 avril 2022, le président du CIC, le Dr Philipp Harmer, a participé à une réunion de l’Ordre international de Saint-Hubert à Kremsmünster, en Autriche, afin de promouvoir le travail du CIC et de célébrer la nouvelle relation entre les deux organisations.

L’Ordre international de Saint-Hubert est une organisation mondiale et un ordre chevaleresque de chasseurs et de défenseurs de la faune sauvage qui promeut l’éthique et les pratiques de la chasse.

L’organisation a récemment rejoint le réseau CIC en tant qu’ONG internationale.

Dans la soirée du 29 avril, le président du CIC a organisé une réception, au nom du CIC, pour les participants à son domicile de Feyregg, en Autriche. Une trentaine de personnes y a assisté.

Lors de la réunion officielle du lendemain, plusieurs discours ont été prononcés dans l’abbaye de Kremsmünster, un monastère construit en 777.

Dans son discours, le Dr Harmer a salué et applaudi l’Ordre international de Saint-Hubert pour être devenu une ONG internationale membre du CIC, tout en déclarant son intention de développer une relation étroite entre les deux organisations.

Dans la foulée, il a présenté le travail du CIC pour faire face aux menaces qui pèsent sur la chasse et l’utilisation durable dans le monde d’aujourd’hui.

Il a notamment mentionné l’influence des campagnes internationales visant les Nations unies et la Commission européenne. Ces dernières années, ces campagnes ont souvent attiré l’attention des médias et des décideurs politiques, bien qu’elles soient souvent fondées sur l’émotion et le sentiment plutôt que sur la science de la faune.

István von Habsburg-Lothringen, le “Grand Maître” de l’Ordre international de Saint-Hubert, a fait écho aux sentiments du président du CIC dans son discours, où il a souligné son désir de travailler ensemble et de partager des idées avec le CIC à l’avenir.

Les États-Unis, en particulier, ont été mentionnés comme une zone cible pour une action commune, en raison de la forte présence de l’Ordre international de Saint-Hubert dans le pays et de l’influence croissante de la délégation américaine du CIC. Le CIC remercie une nouvelle fois l’Ordre international de Saint-Hubert pour son adhésion au CIC. Les deux organisations étant réputées pour leurs réseaux étendus et bien informés, cette nouvelle relation pourrait déboucher sur des initiatives passionnantes dans un avenir proche.

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WEIBLICH. ELEGANT. SCHÖN. Die Taufe der K-20 Victoria, nach dem Namen der römischen Siegesgöttin, kommt nicht von ungefähr. Dank ihrem speziell für die weibliche Anatomie geformten Schaft verspricht sie ihren Besitzerinnen intuitiveres Zielen und perfekteres Treffen.

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