Leaves: A Resilient Island by Christopher Soto

Leaves: A Resilient Island

by Christopher Soto

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In his latest collection, Leaves: A Resilient Island, artist Christopher Soto draws on inspiration from nature, the divine intervention of ancestral myths and the humanity of his native Puerto Rico in recovery after Hurricane María. Layering mythology and the folklore of his native Taíno roots, Soto employs storytelling as a platform for his work. By exploring the stories that give voice to our pains, our joy and our anguish and personify the journey of the human condition; Soto invites us to consider the power these stories hold in the healing process Leaves, the protagonist of this collection, often serve as a barometer indicating the health of the tree. They serve as a mechanism to diagnose whether a tree may or may not bear fruit and if the soil is providing nutrients for growth or traumas for stagnation. After Hurricane María ravaged his homeland of Puerto Rico in 2017, a once lush green landscape turned brown and barren; there were no leaves. For over a year, thousands of people were left without a home, without food, power and water. The losses were devastating, but the aftermath was worse; a gross mismanagement of federal relief funds deprived the island and its people of a desperately needed lifeline.

One might say the hurricane stripped the trees, but corruption poisoned the soil. Now the island recovers as new leaves grow and slowly paint its mountains green. Soto’s newest work is a tribute to that renewal; he seeks to highlight the divinity he sees in trees and leaves as they bring new life and hope to his homeland still in the process of recovery

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Each piece starts with a poem the artist writes on the foreground of the canvas before sketching over it, a subsequent layer of acyclic paint and charcoal brings to life the visage of the piece. A nal layer with soft and oil-based pastels further mutes the initial poem layer. Although one can only vaguely make out the faint phrases creeping from behind the brown and green hues, they are an integral part of each piece. The gradient transition from brown to green represents not only the renewal of the land but the rebirth of the souls of those taken by the hurricane and the healing of a traumatized people.

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La Collection

The Collection

Dans la nature, les feuilles indiquent la santé de l'arbre, elles permettent de diagnostiquer s’il peut porter des fruits, si le sol fournit assez de nutriments pour sa croissance… ou pas. Elles en racontent aussi les traumatismes. Après le passage de l'ouragan Maria en 2017, Porto Rico s’est réveillé dans un état de dévastation bouleversant.

L’île, autrefois paysage vert et luxuriant n’était plus alors qu’une terre brune et stérile Si l'ouragan a arraché les arbres, c’est la corruption qui a empoisonné la terre Pendant plus d'un an, des milliers de personnes se sont retrouvées sans abri, sans nourriture, sans électricité et sans eau potable. Les dégâts ont été catastrophiques… mais c’est la mauvaise gestion des fonds de secours fédéraux qui a privé l'île et ses habitants d'une bouée de sauvetage dont ils avaient pourtant désespérément besoin. Il aura fallu la phénoménale énergie créatrice de la nature pour que renaisse cette île, contre vents et marées, et qu’elle retrouve en n ses racines, ses arbres et ses feuilles. Pour sa nouvelle collection « Feuilles » l'artiste Christopher Soto - né à Porto Rico - tire son inspiration de la nature et des mythes ancestraux de son île natale. Cette île meurtrie contrainte de déployer toute son énergie vitale pour ressusciter Entre mythologie grecque et folklore de ses racines Taino, Soto explore les histoires qui donnent voix à nos douleurs, nos joies et nos angoisses et personni ent le voyage de la condition humaine. Il nous invite ainsi à considérer le pouvoir de la ction dans le processus de guérison.Cette nouvelle étape du travail de Soto est une célébration du renouveau. La trace du divin qui se révèle à travers la nature, la renaissance des feuilles comme autant de signes d’espoir du retour à la vie de sa terre natale

Le Processus Créati Chaque pièce commence par un poème que l'artiste écrit sur le premier plan de la toile avant de dessiner dessus. Vient ensuite une couche subséquente de peinture acyclique et de fusain qui donne vie au visage de la pièce. Une dernière couche de pastels doux à base d'huile atténue davantage la couche initiale du poème. Bien que l'on ne puisse que vaguement distinguer les légères phrases qui af eurent derrière les teintes brunes et vertes, elles font pourtant partie intégrante de chaque pièce. La transition graduelle du brun au vert représente non seulement le renouvellement de la terre, mais aussi la renaissance des âmes de ceux qui ont été emportés par l'ouragan et la guérison d'un peuple traumatisé.

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Christopher Soto, Puerto Rico, 198 Resilient I: Chaos [Goddess of Coffee] (2022 Mixed Medi 100 x 85 c

Resilient I: Chaos

Résilient I: Chaos

Goddess of Coffee

Déesse du Café

The artist visualizes the goddess of coffee emerging from the earth, shaken and awakened by the tumult and convulsions thrust upon the island by Hurricane María. She nds a landscape stripped of its foliage; a people without shelter or water; and the smell of devastation and putrid fruit seeping in the air. She couldn’t help but notice 80% of the coffee trees were destroyed. “Borikén”, named as such by its original habitants the “Taínos”; subsequently named Puerto Rico (Rich Port); once an abundant paradise now lay in ruins barren and broken; the goddess knew her mission: to rouse her people to wake them and to unify them.

L'artiste visualise la déesse du café émergeant de la terre, secouée et réveillée par le tumulte et les convulsions que l'ouragan Maria a fait subir à l'île. Elle découvre un paysage dépouillé de son feuillage, un peuple sans abri et sans eau, et l'odeur de la dévastation et des fruits putrides qui se répand dans l'air. Elle ne peut s'empêcher de remarquer que 80 % des caféiers ont été détruits. Boriken, nommée ainsi par ses premiers habitants, les Taïnos, puis Puerto Rico (port riche), autrefois un paradis abondant, est maintenant en ruines, stérile et brisé. La déesse connaît sa mission : réveiller son peuple et l'uni er

In the artist’s words:

“…entre tazas de café que mi abuela y madre, mi tía y vecina contaban sus historias más jocosas disipando penas de huracán…”

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Look Closer: Originally brought to Puerto Rico by the Spaniards who colonized the island, coffee has been a central landmark of Puerto Rican history and culture for over 280 years; and like much of the island’s culture, re ects a blending of African and European roots. By the 19th century, the island was the 4th largest producer of coffee worldwide; a title they lost after two impactful events: a devastating hurricane in 1899 and Puerto Rico’s forced entry into the United States as a colony. The hurricane destroyed the crops and the island’s new political status in ated costs of production and imposed worker shortages as the diaspora ed the island. Currently 22,000 people grow, process, sell and serve coffee on the island. Coffee is a staple in daily life, as it is custom to receive guests and loved ones with a freshly brewed cup. For Puerto Ricans, coffee is much more than a breakfast item; it is a multi generational ritual. Coffee- an almost ever present aroma oating in the air at every gathering and family function; with coffee we gather, we commune, we lament, we plan, we muse, and we mobilize.

Regardez de plus près : Introduit à l'origine sur l'île par les Espagnols qui l'ont colonisée, le café est un symbole central de l'histoire et de la culture portoricaines depuis plus de 280 ans et, comme une grande partie de la culture de l'île, il re ète un mélange de racines africaines et européennes. Au XIXe siècle, l'île était le quatrième producteur mondial de café, un titre qu'elle a perdu après deux événements marquants : un ouragan dévastateur en 1899 et l'entrée forcée de Porto Rico aux États-Unis en tant que colonie. L'ouragan a détruit les récoltes et le nouveau statut politique de l'île a gon é les coûts de production et imposé une pénurie de travailleurs, la diaspora ayant fui l'île. Actuellement, 22 000 personnes cultivent, traitent, vendent et servent du café sur l'île. Le café est un élément essentiel de la vie quotidienne, puisqu'il est de coutume de recevoir les invités et les proches avec une tasse fraîchement préparée. Pour les Portoricains, le café est bien plus qu'un élément du petitdéjeuner ; c'est un rituel multigénérationnel. Le café est un arôme presque omniprésent qui otte dans l'air lors de chaque réunion et fonction familiale ; avec le café, nous nous réunissons, nous communions, nous nous lamentons, nous plani ons, nous ré échissons et nous nous mobilisons

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Christopher Soto, Puerto Rico, 198 Resilient II: Struggle [Coffee Plant] (2022 Mixed Medi 100 x 85 cm

Résilient II: Combat

Coffee Plant

Plante de Café

Time stood achingly still in the wake of the hurricane’s rage. The trees no longer had leaves to translate the stories of the wind; this silence was punctuated only by the anguished exclamations of a people in waiting; they waited, and waited… for food, for water, for electricity, for medical aid, for shelter. For many, it did not come; their loved ones were forced to return them to the earth in homemade graves, and the souls of an abandoned people served as melancholy nutrients for a forgotten soil. Some communities were able to receive aid while others remained forgotten and disconnected from the rest of the world; they all watched with the bitter taste of indignation in their mouths as the mainland granted swift and coordinated aid to other states in response to other disasters. As they watched and waited, the bodies broken by the negligence of a system that did not value its people returned to the earth.

Le temps s'est arrêté douloureusement dans le sillage de la rage des ouragans. Les arbres n'avaient plus de feuilles pour traduire les histoires du vent ; ce silence n'était ponctué que par les exclamations angoissées d'un peuple en attente ; ils attendaient, et attendaient... la nourriture, l'eau, l'électricité, l'aide médicale, l'abri. Pour beaucoup, cela n'est pas venu ; leurs proches ont été contraints de les rendre à la terre dans des tombes faites maison, et les âmes d'un peuple abandonné ont servi de nutriments mélancoliques pour une terre oubliée. Certaines communautés ont pu recevoir de l'aide tandis que d'autres sont restées oubliées et déconnectées du reste du monde ; elles ont toutes regardé, avec le goût amer de l'indignation dans la bouche, le continent accorder une aide rapide et coordonnée à d'autres États en réponse à d'autres catastrophes. Alors qu'ils observaient et attendaient - les corps brisés par la négligence d'un système qui n'accordait pas de valeur à son peuple retournaient à la terre.

In the artist’s words:

El café ayudó a sanar

das esas horas de locura,

mien as mami aguantaba una puerta que parecía volar.

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Look Closer: The gradient colors of leaves in this piece serve as an acknowledgement of the disparity in recovery rates and aid relief town by town. Some were able to receive aid quickly, and for others it never came. Reasons for this disparity vary from infrastructure, breakdowns in supply chains and roads made impassable, to corruption that ran rampant at local and federal levels.

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Resilient II: Struggle

Regardez de plus près : Le dégradé de couleurs des feuilles dans cette pièce est une reconnaissance de la disparité des taux de récupération et de l'aide apportée ville par ville.

Certaines ont pu recevoir de l'aide rapidement, d'autres n'en ont jamais reçu. Les raisons de cette disparité vont de la rupture des infrastructures dans les chaînes d'approvisionnement et des routes rendues impraticables à la corruption qui sévissait aux niveaux local et fédéral

Christopher Soto, Puerto Rico, 1986 Resilient III: Rescue [Goddess of Plantains] (2022) Mixed Media 100 x 85 cm

Resilient III: Rescue

Résilient III: Sauvetage

Déesse des Plantains

Goddess of Plantains

On ne sait pas exactement comment ni quand, mais par un miracle, une alchimie que seuls la terre et ses êtres divins peuvent comprendre, de petites graines d'espoir sont apparues. L'artiste visualise une autre déesse émergeant de la terre, la déesse du plantain. Manifestation de l'alimentation et de la croissance, elle fournit des secours sous forme de nourriture, de réparation des routes pour permettre la distribution de l'aide, de mobilisation des efforts d'aide générale par des individus et des organisations compensant les défaillances des dirigeants locaux et fédéraux. De la terre, du peuple ; elle incarne l'âme et la volonté d'une communauté qui ne sera pas vaincue.

It’s not clear how or exactly when, but by some miracle, some alchemy only the earth and its divine beings can understand, there arose small seeds of hope. The artist visualizes another goddess emerging from the earth; the Goddess of Plantains. A manifestation of nourishment and growth; she provides relief in the form of food and road repairs to allow for the mobilization of general aid efforts by individuals and organizations compensating for the failings of local and federal leaders. Of the earth, of the people; she embodies the soul and the will of a community that will not be defeated.

“… nos levantamos

In the artist’s words:

como mismo hicieron veinte mil y un plantas de plátan después del huracán María caídos pero nunca vencidos Resilientes, porque ni María fue tan fuerte para derrumbarnos.”

Regardez de plus près : La banane plantain est une source alimentaire majeure sur l'île, et ce depuis que les esclaves africains l'ont introduite dans la cuisine de l'île il y a des centaines d'années. Cette source alimentaire apparaît de manière dominante dans la majorité de la cuisine et de l'économie agricole de l'île. Sur le plan culturel, il sert de symbole de l'identité de l'île avec de nombreuses références aux paysans et aux ouvriers agricoles qui cultivent les plantains

Look Closer: The plantain is a major food source on the island and has been since the African slaves introduced it to the island’s cuisine hundreds of years ago. This food source is featured prominently in the majority of the island’s cuisine and agricultural economy. Culturally, it serves as a symbol of the identity of the island with many references made to the countrymen and farmworkers who cultivate plantain trees.

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Christopher Soto, Puerto Rico, 198 Resilient IV: Renewed [Plantain Plant] (2022 Mixed Medi 100 x 85 cm

Résilient IV: Renouvelé

Resilient IV: RENEWED

Plantain Plant

Plantes de Plantain

Once her work is done the Goddess of Plantains proclaims “now that you are fed you can start to grow.” A land once destroyed by the forces of nature and a dysfunctional government now breathes again. Thanks to the divine intervention of the Goddesses and the will of a resilient people, the fruit of recovery is now evident in the greenery of its lush mountains, once again the leaves have returned to interpret the stories of the wind; and the song of a people who refused to be destroyed can be heard once again.

Une fois son travail terminé, la déesse des bananes plantains proclame "maintenant que vous êtes nourris, vous pouvez commencer à grandir".

Une terre autrefois détruite par les forces de la nature et un gouvernement dysfonctionnel respire à nouveau. Grâce à l'intervention divine des déesses et à la volonté d'un peuple résilient, le fruit du redressement est maintenant perceptible dans la verdure de ses montagnes luxuriantes, une fois de plus les feuilles sont revenues pour interpréter les histoires du vent ; et le chant d'un peuple qui a refusé d'être détruit peut à nouveau être entendu.

In the artist’s words:

“Dios todopoderoso y eterno

te rogamos y pedimos para que un desastr tan grande como fue el del huracán Marí no vuelva a ocurrir como guerra fría en contra de nuestra naturaleza

comunidades, y que nunca más nos quit el sueño y la esperanza

que mientras lanzaban trozos de pape se burlaban de nuestros pesares.

En el nombre de nuestro divino Creador Amén.”

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Look Closer: Plantains, like coffee, were brought to the island from Africa and integrated into the island’s cuisine by West African slaves. Before the hurricane, an estimated 77% of the island’s farms cultivated plantains and, while the island imports most of its food products, plantains were always a local staple and a symbol of self-reliance. After the hurricane ravaged the island nearly all of the plantain farms were decimated; there is not a plant that can withstand 150 mph winds. The economic impact was also devastating as the damage resulted in an estimated $780 million loss in agricultural yields

Regardez de plus près : Les plantains, comme le café, ont été apportés sur l'île depuis l'Afrique et intégrés à la cuisine de l'île par les esclaves ouestafricains. Avant l'ouragan, on estime que 77 % des fermes de l'île cultivaient des bananes plantains et, bien que l'île importe la plupart de ses produits alimentaires, les plantains ont toujours été un aliment de base local et un symbole de son autonomie. Après l'ouragan qui a presque ravagé l'île, toutes les plantations de bananes plantains ont été décimées ; il n'y a pas de plante qui puisse résister à des vents de 150 mi/h. L'impact économique a également été dévastateur, les dégâts ayant entraîné une perte de rendement agricole estimée à 780 millions de dollars.

About the artist

Christopher Soto, MF Visual Artist Christopher Soto (b. 1986, Guayama, Puerto Rico) majored in Industrial Engineering (Bachelor of Science) with a Masters in Fine Arts at Full Sail University. A self taught artist, Soto’s art seeks to provoke the viewer to venture into the self while considering external sociopolitical and social themes. This micro-macro perspective is a common theme the artist employs while using storytelling as a vehicle to translate a deeper connection between culture and surrealism.

Across his works the story is one of the constant cyclical process of suffering and evolution that de nes our human condition. Drawing upon inspiration from his ancestral folklore, greek mythology, and his own dreams; Soto’s work is constantly evolving while maintaining its gaze xed on the intersectionality of the fallibility of humanity and the divine.

Christopher Soto (né en 1986 à Guayama, Puerto Rico) est titulaire d’un license en génie industriel et d’un Master en Beaux-Arts de l’Université de Full Sail.

Un artiste autodidacte, l’art de M. Soto vise à provoquer l’autoré exion, dans le cadre de problématiques socio-politiques contemporains. Cette perspective micro-macro est un thème commun de ses oeuvres, lesquelles utilisent la narration pour stimuler une connexion plus profonde entre la culture et le surréalisme. Les récits des ses oeuvres sont ceux d’un processus cyclique entre la douleur et l’évolution qui dé nit la condition humaine. En s’inspirant de son folklore ancestral, la mythologie grecque ainsi que ses propres rêves, l’art de M. Soto évolue constamment, tout en se xant sur l’intersectionnalité de l’humanité et la divinité.

Exhibitions include Telemundo PR (2001), U.S. Capitol (2003), University of Puerto Rico (2010), Hello Again: Lincoln Motors (2013), Dreams (2021), Leaves: A Resilient Island (2022). Soto has participated in several group exhibitions regionally and internationally including California, Washington DC, Puerto Rico, China, and Paris. Recent collaborations include: Designer EJE INTL New York Fashion Week (2022) and DC Fashion Week (2021)

Les expositions incluent Telemundo PR (2001), US Capitol (2003), University of Puerto Rico (2010), Hello Again: Lincoln Motors (2013), Dreams (2021), Leaves: A Resilient Island (2022). Soto a participé à plusieurs expositions collectives régionales et internationales, notamment en Californie, à Washington DC, à Porto Rico, en Chine et à Paris. Ses collaborations récentes incluent : Designer EJE INTL New York Fashion Week (2022) et DC Fashion Week (2021).

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Instagram chris.soto.studio

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Website christophersotostudio.com

Acknowledgements During the creative process of this collection, the artist sought assistance from multiple people that were essential for the successful completion of Leaves: A Resilient Island and Art Show Paris.

Christopher Soto would like to give special thanks to the following Carla Rodríguez / Write Heriberto Urbano / Designe René Leon Solano / Translator Jean Pierre / Translato Laure Montastier / Icono Cadre Atelie Harry Betancourt / Art Show Pari Jean Paul Abulker / Art Enthusias And most importantly, thank you mom, Ana I. Cruz Díaz. The stories you shared of a violent hurricane making its way through the island are represented here. My paintings are a re ection of your strength and resiliency

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Sincerely

© 2022 Christopher Soto Studio