Architecture et Territoire PEP Dourdou Rougier de Marcillac

Architecture et territoire

comprendre l’architecture dans son contexte, les liens entre terroir et architecture

Pôle d’Économie du Patrimoine

Dourdou, Causse et Rougier Chantier-formation Restauration du patrimoine

Marie Dominique ALBINET environnementaliste Sylvie CURE architecte Vincent HURTES cartographie

Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement Architecture et territoire - Pôle d’économie du Patrimoine Dourdou: Causse et Rougier - Chantier formation ‘Restauration du Patrimoine’ - octobre.2004

octobre 2004

Architecture et territoire - Pôle d’économie du Patrimoine Dourdou: Causse et Rougier - Chantier formation ‘Restauration du Patrimoine’ - octobre.2004

architecture et territoire comprendre l’architecture dans son contexte: les liens entre terroir et architecture

Introduction

au fil du Dourdou géologie: calcaire, grès, schiste relief: plateau,vallée, gorges

3 paysages

Causse Comtal Rougier

Ségala de Conques

Typologies architecturales

Domaines et bâti agricole Maisons de bourg Maisons de village

Maçonnerie et charpente Réhabilitations

Ce diaporama est présenté dans le cadre d’un chantier de formation artisans, sur le thème ‘Restauration du Patrimoine’, mené par l’A.F.P.A. et remis sous forme de carnet aux stagiaires.

Le C.A.U.E. est intervenu pour donner une lecture de l’architecture traditionnelle du territoire du PEP dans son environnement, à savoir les typologies présentes sur les trois entités du P.E.P. , Ségala, Causse et Rougier.

Marie Dominique ALBINET Sylvie CURE cartographie Vincent HURTES Architecture et territoire - Pôle d’économie du Patrimoine Dourdou: Causse et Rougier - Chantier formation ‘Restauration du Patrimoine’ - octobre.2004

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au fil du Dourdou ... des paysages variés sur un parcours d’environ 80 km

C’est en rassemblant les communes riveraines du Dourdou et de ses affluents que s’est constitué le Pôle d’Economie du Patrimoine ‘Dourdou, Causse et Rougier’.

Parcourir ce territoire en suivant son cours permet de découvrir des paysages contrastés, où vont se succéder larges panoramas et gorges étroites ; où la terre et les maisons présentent une riche palette colorée .

Le Dourdou : une rivière, un lien pour un territoire riche et diversifié

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au fil du Dourdou ...

A Bozouls, les premiers habitants se sont protégés au cœur d’un méandre dessiné par d’impressionnantes falaises

Près de Gabriac, le Dourdou n’est qu’un ruisseau qui serpente au milieu de grasses prairies

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au fil du Dourdou ...

En s’ouvrant encore, entre Mouret et Nauviale, elle abrite de beaux domaines entourés de leurs vergers

La vallée s’est adoucie, Villecomtal s’installe près de l’eau, surplombant le Dourdou de ses quais

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au fil du Dourdou ...

Autour du Créneau (qui rejoindra l’Ady puis le Dourdou) et de sa cascade, Salles la Source s’étage en paliers rocheux

Au moulin de Sanhes, un resserrement spectaculaire canalise la rivière au fond de sombres gorges

Une large plaine avant Saint-Cyprien

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au fil du Dourdou ...

Conques s’accroche aux pentes de l’Ouche

En se jetant dans le Lot, le Dourdou rejoint une vallée aux vastes proportions

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Notes

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variété des roches, variété des paysages

3 roches contrastées

Une telle diversité se contemple en parcourant le territoire, elle peut aussi s’expliquer en analysant les éléments qui le composent, en premier lieu la géologie.

limite du territoire du P.E.P.

Le bref survol du bassin du Dourdou montre une large palette colorée, perceptible aussi bien dans le bâti que dans la roche.

calcaire grès schiste Architecture et territoire - Pôle d’économie du Patrimoine Dourdou: Causse et Rougier - Chantier formation ‘Restauration du Patrimoine’ - octobre.2004

3 roches contrastées calcaire

grés

schiste

Bozouls, Salles la Source (ainsi que Muret, Rodelle…) sont bâtis de pierres claires aux teintes grises à beige qui surplombent des falaises de même matière.

De Villecomtal à Saint Cyprien, le Dourdou traverse des terres rouges qui le colore les jours de pluie. Marcillac, Clairvaux, Valady… s’habillent de la même couleur.

Après le moulin de Sanhes, jusqu’au confluent avec le Lot, les secteurs escarpés laissent apparaître une roche souvent sombre, aux arêtes vives, feuilletée et souvent plissée.

Il s’agit de calcaire (roche déposée au fond de la mer il y a 200 millions d’années). Presque toute la partie nordouest du territoire est constitué de ces roches. Elles caractérisent le Causse Comtal.

Ces grès rouges qui se sont formés par le dépôt et la consolidation de sables plus ou moins grossiers, produisent des moellons de plus ou moins bonne qualité et résistance à l’érosion.

Il s’agit des schistes que l’on va retrouver dans les murs mais aussi, lorsque leur feuilletage est fin et homogène, sur les toits. Pour cet usage, elles seront transportées bien au delà de leur zone de provenance.

Des pierres grises à ocres superposées dans les falaises et les murs

Des terres et des pierres rouges

Une roche feuilletée dans les murs et sur les toits

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Notes

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Notes

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3 reliefs En traversant ces roches de natures très différentes, le Dourdou va se frayer un chemin plus ou moins aisé. Ainsi s’expliquent les grandes formes du paysage qui caractérisent ce territoire.

plateau De larges horizons plats ou ondulés caractérisent le plateau du Causse Comtal. Ces reliefs sont qualifiés de tabulaires, en référence à leur forme plate et surplombante. Ils dominent à leur périphérie vallons et vallées.

Ici, on cherche en vain les cours d’eau, ils ont disparu dans les fissures du calcaire pour devenir rivières souterraines. Celles ci vont ressurgir à la périphérie, en rencontrant des couches d’argile imperméables.

vallée

Dans les Rougiers se sont creusés les vallons. Celui de Marcillac prête son nom à toute la région. La roche plus tendre, contenant souvent beaucoup d’argile est facilement emportée par les eaux.

Les cours d’eau ont ainsi ouvert de larges vallées, arrondis les collines et découpés les versants du causse de multiples sinuosités. La réputation de douceur de la région trouve son origine dans ce relief en creux.

gorges Lorsque la roche est plus dure, la rivière devra entailler les plateaux en gorges souvent étroites et parfois sinueuses.

La pente peut alors se rapprocher de la verticale. C’est le cas des gorges du Dourdou à Bozouls où apparaissent de hautes falaises calcaires.

Sur la route qui méne à Conques, les schistes sont tranchés en forme de V caractéristique.

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3 reliefs De larges horizons plats ou ondulés pour le plateau du Causse Comtal.

plateau

le Causse Comtal

vallée

Les vallons creusés dans le Rougier

site de Clairvaux, le puech du Cayla

gorges

du Dourdou, route de Conques

Des gorges étroites et sinueuses entaillant les roches plus dures

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Notes

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Notes

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3 paysages

un patrimoine bâti inscrit dans trois grands paysages Le lien entre les formes du relief et la nature du sous-sol apparaît donc évident, c’est l’objet d’une discipline scientifique appelée ‘géomorphologie’.

Un centre de découverte va lui être consacré à Bozouls.

Ségala de Conques limite du territoire du P.E.P.

Rougier

L’analyse plus fine de ces données a permis de déterminer sur le territoire du P.E.P. des ‘entités paysagères’ ; secteurs relativement homogènes où des conditions géologiques et de relief similaires ont permis l’installation d’une végétation de même nature et ont amené les hommes à y exploiter le territoire avec les mêmes méthodes.

Cela se traduit dans l’agriculture (type de parcelles, d’élevage, de cultures..) mais devient surtout visible grâce au bâti qui utilise les ressources locales et répond aux besoins de cette économie particulière.

Causse Comtal

Pour décrire le patrimoine bâti du territoire du P.E.P., trois principales entités ont donc été définies:

le Causse Comtal le Rougier de Marcillac le Ségala de Conques

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le Causse Comtal Domaines des Comtes de Rodez

entre Lot et Aveyron, une avancée des Grands Causses une partie centrale caractérisée par l’absence d’eau de surface

Le Causse Comtal est donc un plateau caractérisé par son sous sol calcaire. Ces roches ont en commun d’être issues de dépôts marins de l’ère secondaire.

Cependant l’âge et les conditions de ces dépôts ont produit des roches aux caractéristiques variables.

Toute la richesse passée du Causse Comtal (celui des comtes de Rodez) vient de l’exploitation de terroirs complémentaires : les pâturages pour les brebis sur le causse ; les céréales dans les dolines ou sur les avant causses ; le fourrage et les bœufs sur les prairies marneuses .

Des montagnes sur l’Aubrac et des vignes dans le vallon complétaient l’autonomie du système.

plateau

avant causses

Les grands domaines, souvent créés par les moines, étaient très représentatifs de ce système.

corniches

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le Causse Comtal le causse

avant - causses

Les calcaires massifs, en se fissurant, laissent s’infiltrer toute l’eau de pluie qui crée un réseau souterrain (grottes…).

Les calcaires les plus anciens alternent couches résistantes et couches plus tendres. Certaines de ces roches, très argileuses, retiennent l’eau : il s’agit des marnes. L’ensemble de ces roches apparaît en périphérie du Causse Comtal et constituent les Avant-Causses.

On y rencontre surtout des cultures.

Cette absence d’eau de surface caractérise la partie centrale du Causse, très semblable aux Grands Causses bien connus (Larzac…).

L’aspect sec et pierreux de ces terrains marque les imaginations. Les moutons pâturent l’herbe rase, leurs bergers construisaient des cabanes de pierre sèche pour s’abriter . cazelle

Lorsque les troupeaux se font rares, les genévriers et les chênes pubescents (petit chêne tortueux dont l’usage se limite au bois de chauffage) s’installent.

Les cuvettes où s’accumule la terre (nommées dolines) étaient réservées aux céréales.

Balsac

Sans eau, l’installation des hommes était impossible.

Ces terres étaient donc exploitées par de gros domaines agricoles installés en périphérie, ou bien le long de la faille qui partage le causse en deux, permettant aux sources et aux étangs de s’installer sur les terrains argileux.

La construction de citernes venait compléter la collecte de cette ressource précieuse.

Tour grenier de la Vayssière

Coudournac

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corniches Les pierres mêlées à la terre ont été de longue date écartées et bâties en murets qui délimitaient les parcelles. Un véritable patrimoine s’est ainsi crée au fil des générations . Aujourd’hui, ces murets sont rasés pour créer des champs toujours plus grands ou bien s’effacent sous les broussailles qui les envahissent.

Richesse des terres cultivées et présence d’eau ont permis l’installation de villages sur le plateau.

La taille et le soin apporté à la construction des fermes témoignent de cette prospérité.

Les terrains marneux vont permettre l’installation de grasses prairies souvent entourées de haies et chênes majestueux . Ces chênes pédonculés (espèces d’influence atlantique, donc supportant peu les terrains trop secs) vont fournir des bois de grosse section et permettre des charpentes plus élaborées.

A la limite du Causse, en rencontrant les terrains imperméables des vallons, l’eau qui circulait en souterrain va ressurgir, parfois de façon spectaculaire comme pour la cascade de Salles la Source.

A cette occasion elle va déposer le calcaire dissout et créer une nouvelle roche : le travertin, plus souvent appelé tuf. Les villages (Rodelle, Muret, …) ont très tôt profité de ces implantations privilégiées. Ils y ont trouvé, en plus de l’eau indispensable, une position défensive en surplomb et un matériau de grande qualité : légèreté et résistance, taille aisée, capacité d’isolation…

Les pentes situées sous le causse reçoivent les éboulis des falaises. En versant ensoleillé, ces terres sont favorables à la vigne. Cependant leur grande fragilité nécessitait la construction de murets de soutènements.

Salles la Source

Les qualités de ce terroir viticole attiraient les riches ruthénois qui y ont construit de nombreux manoirs.

les communaux du Grand Mas

manoir de Curlande vallée de Grand Combe

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Notes

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Notes

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le Rougier couleur du grés

Il s’agit de terrains plus anciens que le Causse qui les domine. Déposés à la fin de l’ère primaire, ils proviennent de l’érosion des montagnes voisines (actuels Ségalas).

un large bassin entre deux plateaux un territoire aux limites sinueuses découpées par l’érosion

Mais ces terrains ne sont pas homogènes., les sables les plus grossiers se sont déposés en premier, alors que les éléments les plus fins comme l’argile allaient plus loin.

Une fois consolidés, les premiers vont donner une roche plus résistante qui reste aujourd’hui en relief sous forme de collines arrondies.

Les seconds, beaucoup plus sensibles à l’érosion, ont laissé la place aux vallons largement ouverts.

Les pierres à bâtir étaient extraites dans des bancs de roche à grain fin et homogène .

Lorsqu’on évoque le Rougier, c’est bien sûr à la couleur de la roche que l’on fait allusion. Ce sont les oxydes de fer fixés par le ciment argileux sous un climat tropical qui sont responsables de cette coloration.

Recouverts ensuite par le calcaire, c’est grâce au travail d’érosion des cours d’eau que ces terrains sont aujourd’hui à l’air libre.

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le Rougier vallons

Les vallons, par leur forme ouverte et leur relief en creux, ont toujours offert une image de lieu privilégié, favorable aux cultures et à l’habitat. C’est ainsi qu’ont prospéré vergers et cultures fragiles.

C’est également pour cette raison que les villages tels Marcillac, Clairvaux, Villecomtal, se sont implantés dès le moyen âge en fond de vallon, situation rare dans un département de moyenne montagne tel que l’Aveyron. Protégés à l’origine par une enceinte défensive, ils possèdent un centre ancien au bâti très dense.

copyright 180°d’images

Bastide de Villecomtal

Une bastide est une ville neuve fondée au moyen-âge , reconnaissable à son plan trés régulier .

Création comtale du XV°siècle, Villecomtal fut construite pour regrouper les populations des hameaux alentour, les protéger et développer le commerce.

collines

Lorsque le relief s’accentue, l’occupation du sol varie avec l’exposition.

On continue à trouver de la vigne (cultivée surtout pour la consommation personnelle) sur les versants ensoleillés alors que les versants à l’ombre sont largement boisés, notamment en châtaigniers qui procuraient une ressource alimentaire vitale.

Les secadous, petites constructions destinées au séchage des chataignes, témoignent de leur importance dans l’économie.

Dans cette répartition, les prés et cultures s’installent partout où la pente s’adoucit. Les hameaux agricoles ponctuent les puechs, points dominants installés à mi-pente .

Trapoules St Christophe

La vigne est la richesse du rougier de Marcillac.

Clairvaux

Les portes de cave, à claire-voie, assurent la ventilation des caves.

secadou en grès Bruejouls

Mouret

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Notes

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Notes

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le Ségala de Conques

Ségala vient de seigle, culture des terres acides

entre Lot et Dourdou, une avancée du Ségala Granite et schiste, deux roches pour un territoire

Les terrains les plus anciens du massif central correspondent en Aveyron à la région du Ségala.

Plus facilement identifié dans son secteur central autour de Rieupeyroux Baraqueville, cette grande région s’étend en fait de Carmaux à Latronquière, dans le département du Lot. De part et d’autre du Dourdou aval, le Ségala de Conques se rattache à ce grand ensemble et en possède les principales caractéristiques : alternance de plateaux et de vallées encaissées, terres agricoles autrefois pauvres et aujourd’hui très cultivées grâce au chaulage.

Deux roches différentes nuancent ces paysages.

Le schiste est une roche feuilletée, souvent sombre, où les micas donnent des reflets brillants .

Le granite est une roche où les cristaux se mêlent de façon aléatoire, qui s’érode en s’arrondissant .

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le Ségala de Conques plateau schiste

plateau granite

Les plateaux schisteux furent longtemps partagés entre maigres pâturages où poussaient bruyères et genêts, et châtaigneraies qui permettaient de récolter ce que l’on appelait ‘le pain du pauvre’.

Murs et toits de schiste, charpente de châtaigner, les bâtiments n’utilisaient que les matériaux locaux.

Le 20ème siècle et les progrès de l’agriculture ont permis la conquête d’un territoire agricole aujourd’hui fertile.

Les terrains granitiques étaient moins pauvres et ont vu plus tôt l’installation de gros domaines agricoles.

un secadou de schiste

Ils tiraient profit des richesses en herbage des plateaux doucement vallonnés où l’érosion du granite a accumulé des sédiments qui retiennent l’eau.

A l’opposé de ces creux humides, les ‘puechs’ sont souvent marqués de bosquets installés sur des chaos rocheux où le granite forme des boules.

un secadou de granite

La richesse de l’agriculture et les propriétés de la roche se traduisent par une architecture massive appareillée de blocs imposants.

Lissoulières Noailhac

plateau de Noailhac

ferme du château - Sénergues

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gorges

Les gorges schisteuses du Dourdou et de ses affluents tranchent les plateaux.

Leurs pentes abruptes autrefois plantées de vignes et de châtaigniers sont souvent délaissées car difficilement accessibles.

La forêt gagne partout du terrain, trouée quelquefois d’abrupts rocheux couverts de bruyères et de fougères.

Des hameaux accrochés à la pente témoignent de l’activité passée. Construits en schiste, les bâtiments utilisent le dénivelé pour offrir un accès extérieur à chaque niveau, toitures et terrain naturel semblent adopter la même pente.

Les Courtials - Noailhac

Grand Vabre Architecture et territoire - Pôle d’économie du Patrimoine Dourdou: Causse et Rougier - Chantier formation ‘Restauration du Patrimoine’ - octobre.2004

Notes

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Typologies architecturales des bâtiments qui correspondent à des lieux, à des usages, à une histoire...

Propriétés des seigneurs locaux ou des grands ordres monastiques, les domaines agricoles expriment la puissance de leurs propriétaires.

Des tours greniers comme celle de la Vayssière servaient aussi de refuge pour les récoltes et les populations. le domaine de Lagarde sur le Causse Comtal

domaines agricoles

maisons de bourg

Les bourgs sont des lieux d’échanges, une activité économique se développe avec foires et marchés.

L’essor des bourgs et villes s’accompagne d’une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie.

A Marcillac, cette maison de notable est construite à l’extérieur de l’enceinte fortifiée. La façade est classique, la balustrade de la terrasse révéle des prolongements.

L’habitat rural se regroupe autour d’un château, d’un monastère ou d’une église.

maisons de village

Les modèles des maisons sont plus directement liés à la production locale: vigne, fruitiers ou élevage.

Maison à Grand Vabre

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les domaines agricoles un site, une implantation, Le domaine de Majorac s’installe dans un repli du terrain, protégé des vents du Nord, ouvert au Sud sur la vallée du Dourdou.

Situé sur une ligne de crête, à la limite entre le plateau calcaire et la vallée du rougier, près d’une source.

une échelle Le bâtiment principal répond à un modèle classique, que l’on retrouve ailleurs, à Lunel par exemple: un corps de bâtiment imposant avec une tour centrale (évocation du donjon féodal, symbole du pouvoir seigneurial), une façade aux ouvertures régulières et symétriques.

Le jardin est traité en terrasse, le buis taillé accompagne l’escalier et donne de la noblesse à l’ensemble. d’après carte IGN Les cartes sont toujours orientées le Nord en haut ou

urd

Do

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lucarne à croupe, dite capucine

Majorac, dos au Nord Majorac

Vallée du Cruou

vers le sud est

façade sud

Molières sur le plateau granitique

Estampes

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des bâtiments agricoles liés à l’exploitation Constructions utilitaires liées à la production agricole, elles sont néanmoins construites avec soin.

Les domaines fonctionnent en autarcie. La diversité des fonctions abritées expliquent la diversité des volumes (grange, étable, hangar,

porcherie....)

La croupe alsacienne ou cape, très souvent orientée à l’ouest protége les pignons et diminue la prise au vent de la couverture.

L’auvent permettait d’abriter la charrette de foin ou les outils

Les pignons sont parfois achevés avec des planches formant un triangle pour des raisons d’économie et de legereté

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pigeonniers , symboles de richesse

Les pigeonniers ou colombiers sont restés des symboles de richesse . Jusqu’à la Révolution française, en règle générale, seuls les nobles ou les ordres religieux avaient le privilège d’éléver des pigeons qui se nourrissaient sur les cultures voisines. Leur fiente, la colombine, était très prisée comme fumure.

entrer dans un domaine, une étable , un manoir

charpente dite à l’Impériale La porte exprime à elle seule la fonction qui s’abrite derrière elle et le statut de l’occupant.

Le Bruel, Bozouls Valady

Vallée du Lot

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Notes

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les maisons de bourg une certaine urbanité

Les bourgs se développent à partir des XII°, XIII°siècles. Au moment de la guerre de cent ans, ils s’entourent de fortifications pour se protéger.

A Marcillac, à l’intérieur de l’enceinte fortifiée, les maisons se serrent le long de rues étroites.

L’encorbellement permettait d’avancer la façade sur la rue et de gagner de la place. Les commerces sont au rez de chaussée.

Les citadins s’associent pour obtenir des privilèges et élire leurs représentants.

Cette maison de notable à la façade classique est aujourd’hui la mairie de Valady.

une maison de notable du 18°siècle qui se montre sur la place

d’après cadastre de Marcillac en noir,le bâti Architecture et territoire - Pôle d’économie du Patrimoine Dourdou: Causse et Rougier - Chantier formation ‘Restauration du Patrimoine’ - octobre.2004

le dessin de la façade

Les façades sont d’ordonnance classique, les ouvertures s’organisent symétriquement par rapport à un axe central. Les ouvertures sont plus hautes que larges.

Lorsque l’appareillage des murs ou la qualité de la pierre le nécessitent, l’enduit vient protéger la maçonnerie des intempéries et assure l’isolation de l’habitation.

Il met en valeur le dessin des bandeaux, des chaînages, du soubassement et la qualité d’ouvrage des encadrements et des linteaux sculptés.

Marcillac

Les éléments de second-oeuvre: Les balcons sont en fonte ouvragée et portent le monogramme de leur propriétaire. Les menuiseries sont peintes en couleur.

Au rez de chaussée les devantures commerciales s’inscrivent dans la composition de la façade.

Villecomtal

La porte d’entrée occupe une place prépondérante. Le seuil est marqué de quelques marches ou d’un pavage. Elle est en bois ouvragé, avec parfois un élément de ferronnerie sur l’imposte.

Villecomtal

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Notes

Villecomtal

Villecomtal

Marquer l’entrée, c’est suivant les époques, les moyens, donner une image de soi.

Pièce unique, la porte d’entrée est souvent la seule enluminure de la façade.

Conques

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Le village d’origine de Bozouls est bâti sur un éperon calcaire formé par le méandre encaissé du Dourdou.

La hauteur des falaises, d’environ 100 m, le diamètre du méandre de 400m, offrent un site particulièrement facile à défendre.

Le village s’est implanté sous la protection d’un château aujourd’hui disparu.

L’église Ste Fauste bâtie sur ce promontoire date du XII° siècle.

cadastre Napoléonien début XIX°siècle Bozouls

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les maisons de villages

un habitat adapté au site, ici défensif

l’activité , étable ou cave, est au rez de chaussée; l’habitation à l’étage

à Trébosc, des piliers de calcaire supportent l’avancée construite en pans de bois.

Elle protège l’escalier qui mène à l’habitation.

Au rez de chaussée, la bergerie .

à Clairvaux, pays de vignes, la cave est au rez de chaussée, l’étage est construit en encorbellement sur la rue

à Grand Vabre, pays de schiste qui produit une maçonnerie fragile, l’étage du pignon est construit en colombage structure plus légère et plus économique

Bozouls

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des réponses adaptées à la fonction

On accède à la cour fermée, par un porche couvert qui protège la maçonnerie .

Le four à pain est construit en calcaire couvert par une voûte en pierres et recouverts de lauzes calcaires

La maison forme un ensemble autonome.

Maison de vigneron à Marcillac «Les maisons se présentent comme des variations sur un même type.

Leur construction, reflet des conditions historiques , tient à la similitude de leur production ( matériaux, mise en oeuvre et construction artisanale), des modes de vie, du parcellaire étroit sur lequel elles s’implantent»

Trébosc

Les balcons de bois sont fréquents sur ce secteur, ils permettaient d’entreposer des fruits .

Sur cette région pauvre en pierres de qualité, le colombage est souvent utilisé Grand Vabre P.Panerai

Grand Vabre

éléments d’analyse urbaine

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des pièces uniques

Pièces de ferronnerie ou de menuiserie, elles sont uniques et expriment le savoir-faire d’artisans qualifiés.

Un entretien régulier assure leur pérennité.

Jusque dans le détail, elles participent au caractère de la construction.

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matériaux utiliser des matériaux locaux au mieux de leurs possibilités

De la pierre dure des fondations à la couverture, tout était entièrement construit à partir de la roche.

Pour la charpente, les essences locales étaient utilisées, châtaignier et chêne pour la structure, peuplier pour la volige.

La pratique la plus rudimentaire et la plus répandue consistait à collecter les éléments rocheux qui jonchaient le sol. La proximité des lieux d’extraction était primordiale, le choix effectué en fonction de la forme et de la taille .

La qualité de la roche était un facteur déterminant mais aussi le transport . Seuls les maitres d’ouvrage fortunés pouvaient s’offrir au delà d’une journée de charroi.

Le type de joint influe sur la mise en oeuvre d’un matériau pierreux et en particulier pour les roches sédimentaires, le lit de pose.

La connaissance des caractéristiques physiques et mécaniques de la pierre est primordiale car elle permet de choisir le matériau, son volume, en fonction de sa position dans la maçonnerie pour garantir une pérennité et une durabilité de la construction.

Par exemple, les Grès ne sont pas des roches qui échappent à la bio dégradation . Il faut identifier les causes d’altération et mettre à profit les techniques que les anciens bâtisseurs utilisaient pour protéger leurs ouvrages par un enduit et un badigeon. L’enduit est partie intégrante du gros oeuvre d’un grand nombre de constructions anciennes .

Ainsi un grès peut montrer un comportement très différent selon qu’il est employé à la base des murs en chaînage , en corniche,en pierre de taille ou plus simplement en moellons équarris.

C.Ponvianne

Maisons Paysannes de France

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maçonnerie la place de la pierre dans la maçonnerie: des réponses différentes selon ses caractéristiques techniques et mécaniques

Le schiste, roche feuilletée, est utilisée pour le remplissage des murs.

Quelques rares exemples de jambages et de linteau dont cette ancienne échoppe de Grand Vabre.

Le granit, massif, résiste aux températures hivernales du plateau dont il est issu .

Le grès, plus facile à tailler est souvent utilisé pour les travaux de sculpture des encadrements, jambages ou chapiteaux de colonnes. De qualité inégale il est très sensible à l’érosion et pour cette raison , est souvent protégé par un enduit, de chaux naturelle et sable local. Sur l’exemple ci-dessous, le linteau droit en bois autorise une portée que n’aurait pas permis le grès

Le calcaire produit des moellons réguliers, résistants pour être appareillés en piliers ou encadrements sculptés, ci- dessous, une fenêtre à meneaux de style Rennaissance.

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Notes

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charpente colombage et encorbellement: des structures légères et économiques

Les constructions à pans de bois étaient l’oeuvre du charpentier.

Cette construction à pans de bois a l’avantage d’être économique et légère Pour cette raison elle est réservée à l’étage.

Montage de bois de brin dans le respect du fil, plus résistant, les poutres n’étaient jamais tout à fait droites.

Elles forment un cadre rempli de pierres et de terre. Un enduit protége cette maçonnerie sommaire.

Le colombage est le résultat du remplissage des vides de cette ossature bois par de la maçonnerie.

Les encorbellements sont réalisés pour gagner de la surface d’un niveau sur l’autre.

Conques

Le tuf, concrétion calcaire, est utilisé pour sa légéreté, sa résistance, sa facilité de taille et son pouvoir isolant.

Valady

Salles la Source

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charpente dite à chevrons portant ferme

Lissoulière - Grand Vabre chevilles de bois

Chevrons portant ferme : une absence totale de panne, la volige, fixée directement sur des fermes rapprochées, contrevente avec les pignons et les croupes la structure, d’où l’importance de l’orientation par rapport aux vents dominants. La ferme fait office de chevron.

Salles la Source

La pente de toiture est déterminée par les conditions climatiques et le matériau .

Sur ce secteur elle est en général supérieure à 45°.

Ces différentes formes de toiture développent des volumes importants en combles (stockage, grenier, chambre)

Sénergues

charpente à la Philibert Delorme XVI° siécle charpente à la Mansart XVII°siècle

dôme noue

Grand Vabre

Valady

La Boutique - Nauviale

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Notes

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Notes

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réhabilitation «Défendre le patrimoine, conserver le patrimoine, c’est l’aider à continuer à vivre» des réhabilitations dans un esprit de fidélité L’enjeu consiste à introduire un mode de vie contemporain dans des espaces conçus à une autre époque et parfois destinés à d’autres fonctions que l’habitat.

Porte d’entrée d’un immeuble collectif rénové.

On a conservé l’ancienne porte et recréé un sas à l’intérieur

Villecomtal

Salles la Source

Maison de Communauté de communes Marcillac, architecte Pronaos

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un changement d’usage

une grange transformée en hébergement touristique St Cyprien sur Dourdou, architecte C.Viguier

Les anciens accès ont été conservés.

Quelques percements discrets ont été créés qui ne contredisent pas le caractère de grange de cette bâtisse.

Pas de volets extérieurs, ni de lucarnes, les chambres au niveau inférieur pour un des appartements.

Tout en permettant un usage d’habitation, le projet a su respecter l’identité du bâtiment. avant travaux: une grange étable

après travaux: 2 gîtes touristiques

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des interventions contemporaines concevoir le projet

ajouter à la valeur du bâtiment sans effacer ni dénaturer

Le projet s’inscrit dans une suite logique et continue de l’évolution du bâtiment.

La vie d’un bâtiment dans la durée implique qu’il subisse des transformations nécessaires.

Mais il doit aussi exister comme témoin d’une époque, d’une histoire à préserver dans la mémoire collective.

Il s’agit de proposer des solutions adaptées à de nouveaux modes de vie tout en préservant le caractère d’origine du bâtiment.

vitraux de Conques, artiste P.Soulages maître-verrier JD Fleury

copyright

le pérégrinateur éditeur

Mondalazac, architecte D.Joyes

Barriac, architecte. F.Bages Bureau

L’objectif ne consiste donc pas à réhabiliter un bâtiment à l’identique, mais d’intégrer un nouvel usage à l’intérieur d’un bâtiment qui aura su garder son caractère originel.

Transformation d’une grange étable en habitation Gabriac, architecte H.Basset

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Notes

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Notes

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Notes

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LES MISSIONS DU C.A.U.E. de l’AVEYRON : sensibiliser le public à l’architecture et à

Mis en place par la loi sur l’architecture du 3 janvier 1977, les C.A.U.E. ont été créés pour promouvoir la qualité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement.

Association loi de 1901 son conseil d’administration est composé d’élus, de représentants de l’Etat et de professionnels.

Le financement du C.A.U.E. provient d’une taxe départementale et de conventions avec le Conseil Général et le Conseil Régional.

son environnement, conseiller les particuliers et les communes dans le souci constant de s’adapter au contexte aveyronnais.

Ouvert à tous, il assure gratuitement, des missions de service public principalement par :

Le conseil auprès des particuliers désireux de construire, réhabiliter un bâtiment ou encore aménager un terrain.

Le conseil auprès des collectivités pour apporter une réflexion en amont des projets à l’échelle de la commune.

L’accompagnement des communes et des collectivités dans les démarches d’aménagement du territoire en intégrant les enjeux du paysage dans les stratégies de développement.

L’assistance auprès des maîtres d’ouvrage publics dans la révision et l’élaboration des documents d’urbanisme.

L’animation et l’information à travers des interventions en milieu scolaire, des expositions, des ateliers de réflexion ou de formation à destination de tous les acteurs du territoire : habitants, élus, agents des administrations...

Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Aveyron Immeuble Ste Catherine, Place Raynaldy - 12000 RODEZ tél. : 05.65.68.66.45 fax : 05.65.68.14.97 e-mail : c.a.u.e12@wanadoo.fr

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Septembre 2004

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