Suture urbaine

l ier patrimoi N e c ham P eix (63)

Un jardin à fonctionnement autonome tourné vers le public À la fin de la traversée du quartier, un espace de nature s’offre aux habitants.

L’entrée est marquée par deux axes transversaux guidant le visiteur vers les vergers ou vers les jardins potagers et le point de vue sur le Marchidial. L’épaisseur de l’entrée ce fait sentir grâce à la conservation des anciennes ruines de part et d’autre.

Lors de son arrivée, le visiteur est attiré par la vue sur le paysage. Il peut en profiter en allant s’asseoir sur la terrasse (1), belvédère ou en s’allongeant dans des filets (2), hamacs de contemplation. Les filets peuvent être traversés verticalement pour profiter de la vue en prenant de la hauteur ou en descendant pour visiter les jardins partagés (3).

Un espace de stockage d’outils de jardinage (4) et de préparation de semis (5) est aménagé dans d’anciennes caves voûtées, en lien direct avec le potager. Un point d’eau (6) disponible utilise de l’eau de pluie récupérée et stockée dans une ancienne cave (7), plus haut.

L’engrais utilisé dans le jardin est naturel car une fosse à compost (8) permet aux habitants de jeter leurs déchets compostables dans une trappe. Après fermentation, ils peuvent accéder au fertilisant par une porte pour le mélanger au sol.

Des escaliers (9) permettent une traversée des jardins vers le verger communautaire (10), où l’on peut se retrouver pour manger des fruits au rythme des saisons. Des ateliers ludiques orientés sur l’agriculture peuvent être organisés dans l’espace d’accueil (11) aménagé en deux niveaux avec un accès direct sur les vergers.

En empruntant une ancienne entrée de cave, les visiteurs trouveront les toilettes publiques. La lumière zénithale et des fenêtres tournées vers les cuves de récupération d’eau de pluie permettent de vérifier le niveau d’eau disponible pour l’arrosage des jardins.