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IMMO BRÈVES

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LA SUISSE POSSÈDE UN RÉEL POTENTIEL ÉOLIEN

D’après une étude récente réalisée par Meteotest, sur mandat de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), le potentiel de l’énergie éolienne helvétique serait bien plus important que prévu. Les derniers calculs datant de 2012, l’évolution serait flagrante. Le pays pourrait en réalité produire 29,5 TWh d’électricité par an grâce à l’énergie éolienne, dont 19 TWh en hiver. Une exploitation partielle du potentiel qui, à hauteur de 30% (1000 installations environ), pourrait apporter une contribution essentielle dans le cadre d’un approvisionnement en électricité sûr en Suisse et réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger.

VIBOO, UN ALGORITHME POUR RÉGULER LE CHAUFFAGE

En vue d’une hausse des prix de l’énergie cet hiver, un spin-off de l’Empa (laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche) a trouvé une solution permettant d’exploiter plus efficacement les bâtiments en économisant l’énergie de chauffage. Appelé Viboo, cet algorithme de régulation se base sur des données météorologiques et sur celles de l’immeuble pour calculer plusieurs heures à l’avance la dépense énergétique idéale qui lui conviendrait. Cette approche permettrait d’économiser environ 25% d’énergie. En attendant la mise sur le marché de l’outil, Viboo mène des projets pilotes sur divers bâtiments fédéraux.

SOIRÉE EN FAVEUR DE LA FONDATION USPI VAUD

Depuis sa création en 2012, la Fondation USPI Vaud vient au secours des familles victimes des aléas de la vie et aura permis tout au long de cette décennie d’aider 102 foyers à maintenir dignité, stabilité et sécurité en leur apportant l’aide nécessaire à la préservation de leur logement. Une mission accomplie grâce au soutien de donateurs qui se sont d’ailleurs réunis début septembre, lors d’une soirée organisée au Théâtre de Beausobre, à Morges. Les invités ont pu profiter d’une tombola et d’un spectacle de Michel Boujenah (photo).

DES BALCONS AJOUTÉS À DES IMMEUBLES

Au cœur des discussions depuis leur inauguration en 2019, les sept bâtiments des Auréas, situés dans le quartier de la Fontenette à Carouge, faisaient polémique concernant l’absence de balcons. Ces tours, venues remplacer les 120 logis des maisons Familia qui occupaient le terrain depuis les années 1950, accueillent depuis des logements HBM-LUP. Afin de faire taire les plaintes, les 335 appartements seront finalement équipés de balcons rajoutés prochainement. L’autorisation de construire a été délivrée le 30 août dernier.

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LES ESCALIERS DE CHAUDERON REMIS À NEUF

Maillon important du réseau piétonnier, dans le centreville lausannois, les escaliers de Chauderon vont enfin retrouver leur utilité d’antan. Construits au début des années 1920 et fermés au public en 2013, pour des raisons de sécurité, notamment dues à un état de dégradation avancée, la Ville a finalement décidé de les rénover entièrement. L’ouvrage réhabilité a vu sa maçonnerie supprimée pour faire réapparaître les pierres naturelles et sera réintégré au pont Chauderon, lui-même refait à neuf récemment. Les escaliers relieront à nouveau l’ouest de la place Chauderon à la rue de Genève et seront ornés dorénavant d’une fresque réalisée pour l’occasion par deux artistes locaux.

CONCOURS LANCÉ POUR LA PATINOIRE DU TRÈFLE-BLANC

Après le crédit d’étude de 11,7 millions de francs voté par le Grand Conseil en début d’année, une étape cruciale vient d’être entamée pour le projet lancéen de la patinoire du TrèfleBlanc (GE). En vue de la réalisation de cette infrastructure qui accueillera dès 2028 le Genève-Servette Hockey Club (GSHC), un concours d’architecture a été lancé et les participants ont jusqu’à l’été prochain pour déposer leur dossier. Deux surfaces de glace sont attendues, dont l’une devrait avoir une capacité d’accueil de 8500 places, 24’000 m2 seront dédiés à des activités, et le tout devra répondre à une réflexion écologique poussée.

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UN TOUT NOUVEAU «QUARTIER DES HALLES» À MORGES

Sur le secteur des anciennes halles CFF de Morges, un nouvel ensemble urbain a vu le jour fin août, baptisé «quartier des Halles». Composé de 250 logements, de commerces, d’activités parapubliques, d’une école, d’une crèche (600 emplois en tout), ainsi que d’un P+R de 300 places, il offre désormais une zone piétonne généreuse. Pour obtenir ce résultat, les CFF ont dû débourser 200 millions de francs, tandis que la Ville de Morges poursuit encore ses investissements (20 millions à ce jour) pour les infrastructures, équipements publics et aménagements extérieurs.

IMMO BRÈVES

NAEF: SERVICE SPÉCIALISÉ DE RÉNOVATIONS ÉNERGÉTIQUES

OUVERTURE D’UNE AGENCE NAEF PRESTIGE KNIGHT FRANK À CRANS-MONTANA

Naef Prestige Knight Frank continue sa dynamique de développement et renforce son segment dédié aux biens immobiliers dans les Alpes avec l’ouverture d’une deuxième agence spécialisée montagne. Située au cœur de Crans-Montana, elle a été inaugurée le 26 août. La station, qui séduit tant par son ensoleillement que par ses tables étoilées et ses pistes, attire une clientèle suisse et internationale qui s’y établit à l’année ou en résidence secondaire. Cette agence permet ainsi au groupe de proposer un service de proximité dans la station. Sa responsable Monica Lopes sera épaulée par Annabelle Common, qui dirige l'antenne de Verbier, de Selda Gungor, International Network Manager au sein du groupe, et d’Olivier Amy, fondateur de Solutions Parners.

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Le groupe Naef se dote d’un service spécialisé de rénovations énergétiques. Cette nouvelle prestation, disponible depuis cet été, s’adresse aux clients propriétaires et propose de les accompagner dans le projet de rénovation de leur parc immobilier. Dans un contexte de forte consommation d’énergie et d’émission de CO2 des bâtiments, une transition énergétique du parc bâti en Suisse devient une nécessité à laquelle Naef Immobilier s’efforce d’apporter des solutions concrètes. Ce nouveau service s’articule en cinq étapes: analyse de la situation, organisation des actions à mener, élaboration du projet d’ouvrage, pilotage des travaux et enfin contrôle et optimisation des installations. Une politique de formation à la transition énergétique a été instaurée au sein du groupe avec des collaborateurs désormais au bénéfice de différents diplômes et certifications.

ANALYSE: LE TAUX DE VACANCE NE CESSE DE BAISSER

Dans sa dernière analyse, l’économiste immobilier de Credit Suisse, Fabian Waltert, fait le point sur l’état du marché immobilier suisse. Ainsi, les premiers chiffres publiés par les cantons et les villes indiquent que la diminution du nombre de logements vacants, amorcée l’an passé, se poursuit au même rythme. Un recul qui est dû au ralentissement de l’activité de construction et à la forte hausse de la demande, liée à la croissance économique et à l’immigration. Autre observation notable: pour la première fois depuis 2013, le taux de logements vacants diminue aussi dans les grands centres, bien que ceux-ci affichent d’importantes disparités.

12000 1,8%

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2001 2006 2011 2016 2021 Variation logements vacants TLV (échelle de droite)

Chavannes-près-Renens

QUARTIER HORIZONS, LE PROJET DE TOUS LES DÉFIS

Conception et travaux préparatoires à présent terminés, le complexe de huit immeubles prévu dans l’ouest lausannois pour fin 2024 peut enfin aller de l’avant dans sa réalisation. Une étape qui promet son lot de difficultés.

Tels des champignons sauvages en pleine forêt, les chantiers de construction situés dans le Grand Lausanne se multiplient à toute vitesse. Parmi eux, celui de Quartier Horizons, jusque-là dans l’ombre du très médiatisé site des Plaines-du-Loup (immobilier.ch News du 29 août), fait lui aussi son bout de chemin et démarre actuellement son gros œuvre. Une vaste opération qui se voudra exigeante, tout comme les phases précédentes, puisque cet ensemble de huit immeubles regroupant pas moins de 900 logements, 10’000 m2 de bureaux et 40 arcades commerciales est attendu pour fin 2024.

Penser un tout cohérent Et qui dit nouveau quartier, dit nouvelles arrivées. Estimées entre 2000 et 3000 résidents/travailleurs rien que pour le Quartier Horizons, elles devraient d’ailleurs contribuer à hisser le nombre d’habitants de Chavannes-près-Renens à 15’000 d’ici à dix ans (contre 9000 aujourd’hui). Contribuer seulement, car le développement du Quartier Horizons s’inscrit en réalité dans une mutation bien plus profonde, englobant l’est de la commune dans sa totalité. Une transformation que la syndique, Loubna Laabar, s’attèle à préparer activement: «Nous allons devoir accompagner ces nombreux projets qui sortent de terre par des infrastructures de qualité, notamment en réaménageant le réseau routier, en créant un collège et en proposant des connexions entre ces quartiers.» C’est donc à l’aide de passerelles et d’esLes maîtres d’ouvrage Dominique Demaurex et Conradin Stiffler posent la première pierre le 30 août. DR

caliers paysagers que le bureau d’architecture Pezzoli & Associés a pensé ces liens, entre le campus de l’Université par exemple et le Quartier Horizons. Malgré tout, situé entre l’autoroute et la route cantonale, ce dernier a donné du fil à retordre à ses concepteurs. «Nous avons fait face à trois problématiques avec ce projet: les nuisances sonores, la question énergétique et les espaces extérieurs», relève l’architecte Giovanni Pezzoli. Afin de limiter le bruit tout d’abord, des solutions ont été trouvées à base de triple vitrage, de géométrie des logements et de création de coursives ventilées. «Lors des premières esquisses, les services cantonaux nous avaient garanti qu’il serait impossible de satisfaire les exigences concernant le bruit mais à chaque variante, chaque nouveau dessin, nous avons demandé à l’acousticien de calculer par simulation l’impact sonore sur chacune des fenêtres et à présent, l’objectif est rempli. Nous pouvons assurer que nous avons abouti au niveau technique maximum qu’il était possible d’atteindre», poursuit le spécialiste. Concernant l’efficience énergétique, «une obligation plus qu’un défi» pour Giovanni Pezzoli, là-aussi une attention particulière a été portée et Quartier Horizons se veut exemplaire en la matière. De construc-

L’ensemble de huit immeubles regroupera 900 logements, 10’000 m2 de bureaux et 40 arcades commerciales. DR

tion durable, six de ses bâtiments seront labelisés Minergie-Eco et Greenproperty Gold, tandis que les deux derniers excluront les énergies fossiles de leur consommation. Pour cela, environ 190 sondes géothermiques et 9000 m2 de panneaux solaires vont être mis en place. Enfin, les aménagements extérieurs, autre point noir de l’équation, ont nécessité un suivi collaboratif étroit avec les services de l’urbanisme de la commune, ceci afin de penser intelligemment les espaces communs. Mobilité douce et parc arborisé de 10’000 m2 au centre vont dès lors agrémenter ce projet.

La prise de risque des mandataires Des maquettes qui s’écartent quelque peu des plans prévus initialement pour ce

Trois entreprises totales ont été commanditées pour travailler main dans la main sur cet ouvrage de grande ampleur

terrain de 5,5 hectares acquis dans les années 1990 par Pierre Demaurex, alors dirigeant des grandes surfaces alimentaires Aligro. L’objectif de l’époque étant d’y implanter un de ses magasins puis, au fil des années, d’y installer une surface commerciale coiffée d’une tour. Finalement, courant 2018, la famille Demaurex fait marche arrière (pour investir davantage en Suisse alémanique) et devient promotrice immobilière aux côtés de Credit Suisse Fondation de placement à qui elle cède les trois-quarts de la parcelle du Quartier Horizons. Désormais maître d’ouvrage d’un lot de deux immeubles (200 logements en PPE), Demaurex & Cie dit n’avoir aucun regret et se réjouit de prendre part à cette toute autre aventure. De son côté, le second maître d’ouvrage qui pilote les trois autres lots, Credit

entrepreneurs totaux, à être parfaitement coordonnés pour accueillir les 800 à 1000 ouvriers qui vont venir sur le chantier au plus fort de l’activité. Il faut aussi se mettre d’accord sur le choix des entreprises partenaires, favoriser l’économie locale et puis trouver des outils pour éviter le travail au noir», précise-t-il. Pour Carlos Garrido, du Groupe Porr, en charge de la phase préparatoire qui vient de s’achever après avoir débuté en octobre 2021, le défi sera plutôt d’ordre logistique puisque dix grues se dresseront aux côtés d’un ballet de camions ces prochains mois, et ce, avec une seule voie d’accès en tout et pour tout. A son tour, César Vuadens, membre de la direction de HRS Real Estate, estime que travailler non pas en concurrence mais ensemble pour une fois est un exercice délicat et pour le coup peu banal. D’autant plus que le contexte actuel n’est en rien favorable au secteur de la construction. «Pour un projet de cette envergure, il faut des ressources et nous subissons justement de plein fouet le manque de matériaux et de main-d’œuvre. C’est pourquoi nous allons devoir nous montrer tous innovants et pour le moins organisés afin de respecter les délais impartis», souligne l’expert. Posée le 30 août dernier, la première pierre du chantier initie donc une nouvelle étape pour ce Quartier Horizons qui se voudra une performance de haut vol jusque dans sa réalisation. Julie Müller

Les chiffres clés

1990 Année d'achat du terrain de 5,5 hectares 2021 Début des travaux préparatoires 2022 Pose de la première pierre du chantier 2024 Livraison des premiers appartements 8 Immeubles 893 Logements 10’000 Surface de bureaux en m2 40 Arcades commerciales

Suisse Fondation de placement, tente une grande première avec cet investissement de presque un demi-milliard de francs. «C’est quelque chose que nous ne faisons pas tous les jours, d’investir dans un quartier tout entier mais nous sommes convaincus qu’il y a un réel manque de ce type de logements dans la région», assure Conradin Stiffler, manager du portefeuille immobilier pour l’entité.

De la parole à l’acte, un pas de géant Autre fait rare: trois entreprises totales ont été commanditées pour travailler main dans la main sur cet ouvrage de grande ampleur. Un modèle original qui demandera une grande coordination selon Valéry Viennot, directeur de Complex Bau. «Ce partage des travaux nous force nous,

Consultez un notaire c’est plus sûr...

le 17 septembre sur la promenade de Saint-Antoine, c’est gratuit.

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Genève

UN NOUVEAU VISAGE POUR LA RUE DU RHÔNE

Depuis le départ de la banque Lloyds TSB en 2010, le bloc formant le 3-5-7-9 rue du Rhône a fait l’objet d’un concours d’architecture. Mené par Zurich Invest, le chantier est désormais achevé. De nouveaux locataires arrivent.

L’ heure est aux réjouissances. En face de l’ancien immeuble qui hébergeait le plus grand magasin Aeschbach, lui-même en réfection, le chantier du 3-5-7-9 rue du Rhône est enfin achevé. Il ne restera plus guère qu’à finaliser son rattachement au réseau

GeniLac. Ce chantier aura pris plus de temps que prévu. La banque britannique

Lloyds TSB avait libéré les lieux, progressivement entre 2005 et 2010. Présente à

Genève depuis 1919, l’établissement avait commencé à y réduire ses effectifs (qui avaient atteint 450 personnes), avant que ses activités de banque privée soient finalement cédées début 2013 à l’Union bancaire privée.

Dans sa toute nouvelle configuration, ce sont principalement des sociétés actives dans la finance qui ont choisi de venir s’y établir. Logique, après tout, les loyers étant ceux de la rue du Rhône.

Citons notamment Brevan Howard As-

Côté Rhône (à gauche) et côté rue du Rhône. DR

set Management qui n’est autre qu’un des fonds d'investissement alternatif les plus importants d'Europe. Cette structure quitte la rue d’Italie (près de Rive) pour prendre quatre étages dans le bloc 5-7-9 rue du Rhône. Le 5e étage de ce même bloc sera loué par FCO Private Office, une entité de la famille Reyl, dont la banque va justement s’établir dans le bâtiment en face.

Mini-concours Revenons sur les grandes étapes du vaste chantier. C’est en juin 2002 que le groupe Zurich rachète à Lloyds TSB Bank les bâtiments en question, y compris le numéro 1 rue du Rhône qui donne sur la place Bel-Air. Un premier concours d’architecture sur invitation est lancé en 2015 entre quatre bureaux avec lesquels

En juin 2002, le groupe Zurich rachète à Lloyds TSB Bank les bâtiments en question, y compris le numéro 1

le groupe Zurich avait déjà œuvré. Il prévoyait alors la démolition/reconstruction du 1 rue du Rhône. Ce dernier est remporté par le bureau lausannois Richter Dahl Rocha (RDR) en mars 2016. Le dossier relatif au projet est alors déposé en décembre 2016. Mais le maître d’ouvrage se heurte à un refus du Canton en mai 2018. Après concertation avec la Commission des monuments, de la nature et des sites (CMNS), il est décidé, d’une part, de renoncer à démolir le 1 rue du Rhône, d’autre part de dissocier le 1 et le bloc 3-5-7-9. Un nouveau dossier est déposé pour ce dernier début 2019. Fin novembre 2019, l’autorisation de construire est obtenue. Le chantier peut alors s’ouvrir six mois plus tard, soit le 2 juin 2020. Un mini-concours entre trois bureaux genevois a été organisé mi-2020 afin de savoir qui s’occuperait de l’exécution du chantier, tandis que le bureau RDR assurait la direction architecturale, comme nous l'a résumé Jacques Dorée, à la tête de Zurich Invest Suisse romande. Concrètement, on parle de la transformation et de la rénovation des immeubles 3-5-7-9 rue du Rhône. Un chantier mené par le bureau genevois Glauco Lombardi Architectes Associés. Le 3 se distingue par le fait que les quatre étages supérieurs seront affectés à des appartements (quatre, dont deux duplex, d’une surface allant de 75 à 107 m2). Le rez-de-chaussée reste bien évidemment consacré au commerce, tandis que les deux premiers étages vont accueillir environ 160 m2 de surfaces de bureau. En résumé, les surfaces sont les suivantes: environ 550 m2

sur six niveaux (plus un attique et un petit sous-sol) pour le 3. Concernant le bloc 5-7-9, comme indiqué précédemment, les quatre premiers étages ont été loués à Brevan Howard. Le 5e a été pris par FCO Private Office. «A l’heure actuelle, il ne reste donc que l’attique de disponible (un plateau d’environ 400 m2 en tout, avec des hauteurs variables). Au final, les surfaces ont été remises aux locataires dans les temps. Il reste désormais à relier l’ensemble à

Le 3 se distingue par le fait que les quatre étages supérieurs seront affectés à des appartements

GeniLac», ajoute Jacques Dorée. De quoi s’agit-il? Les SIG construisent GeniLac, le plus grand réseau thermique écologique jamais bâti à Genève. Cette infrastructure fonctionne avec l’eau du lac Léman et de l’électricité 100% renouvelable. D’ici à 2035, GeniLac devrait offrir la possibilité de réduire les émissions de CO2 de 70’000 tonnes par an dans le canton de Genève, soit l’équivalent des émissions annuelles de 7000 Genevois. Enfin, signalons qu’un passage public a été créé entre le 7 et le 9, ceci afin de renouer avec la trame parcellaire du début du XIXe siècle. Par Serge Guertchakoff

Versoix (GE)

HABITER DANS UN ÉCRIN DE VERDURE

Dans la continuité d’un processus de «co-construction», le projet de 70 logements porté par la coopérative Codha a été présenté début septembre aux futurs habitants et voisins.

Daniela Liengme, associée de Liengme Mechkat Architectes, présente le projet. Les premiers logements seront à disposition en 2026. DR

Proposer de l’urbanisme qui fait envie, voilà l’ambition de ce projet d’un nouveau genre planifié à Versoix (GE). Niché au cœur d’un patrimoine arboré, ce quartier initié par la Coopérative de l’habitat associatif (Codha), se veut expérimental puisqu’il aura été co-conçu du début à la fin grâce à une participation continue de tous les acteurs (voisins, futurs habitants, architectes, Etat et commune).

Une démarche inédite pour la Codha qui a pris le risque pour la première fois d’acheter un terrain d’un hectare pour la somme de 11,5 millions de francs. D’autant que pour coucher ce projet sur les tables à dessin, pas moins de quatre bureaux d’architectes ont été mandatés. «Après avoir passé tous nos mercredis matins ensemble pendant deux ans, je peux assurer que cette collaboration inhabituelle a été fructueuse. Cela nous a permis d’explorer une multitude de possibilités et de variantes qui ont porté leurs fruits», souligne Daniela Liengme, associée de Liengme Mechkat Architectes. La rapidité avec laquelle le développement se poursuit en est d’ailleurs la preuve. Après avoir présenté les plans au public début septembre, la demande de permis de construire sera déposée dans la foulée, cet automne.

Vivre dans les arbres Parmi les éléments prévus sur ce site sauvage, plusieurs impératifs sont ressortis des discussions collectives. Le premier étant de conserver la qualité de la végétation sur cette parcelle très boisée où cinq immeubles doivent être érigés. Pour cela, une fois n’est pas coutume, les bâtiments seront construits en fonction et autour des arbres majeurs afin de les préserver. Ensuite, les requêtes se sont orientées vers une valorisation du bâti existant tout en évitant de gâcher la vue de celui adjacent. Les concepteurs se sont donc attelés à rénover plutôt que démolir et à ne pas dépasser certaines hauteurs pour les nouvelles réalisations (la cime des arbres pour la plus haute). Enfin, la volonté d’espaces ouverts s’est fait également ressentir, ce qui s’est traduit dans les plans par une succession de places suivant un cheminement qui traverse de part et d’autre la zone, allant du lac à la voie verte en devenant de plus en plus intimiste. Les 70 logements sont reliés par des coursives, lieux de rencontre voulus par les futurs résidents, et les toits seront quant à eux propices à la culture de potagers. En fin de compte, l’idée de vivre dans les arbres est un objectif atteint sur le papier, ne reste plus qu’à franchir les étapes suivantes en se montrant patient puisque le début des travaux est agendé pour 2024 et la remise d’ouvrage entre 2026 et 2027. Julie Müller

Bâtiments genevois

LES AIDES POUR LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Au cours d’une conférence organisée par le festival Alternatiba Léman, des spécialistes ont évoqué quelques pistes pour aller de l’avant dans le processus de rénovation.

Différentes aides sont offertes pour inciter les propriétaires à assainir énergétiquement leur bien immobilier. DR

Parmi les conseils prodigués par Habitat durable (l’association suisse des propriétaires respectueux de l’environnement), l’assainissement énergétique de son bien immobilier figure en pole position des bonnes pratiques. Si tout le monde semble avoir compris l’utilité de cette mesure, dans les faits, nombreux sont ceux qui n’osent pas encore sauter le

Les chiffres

Le faible taux de rénovation énergétique du parc immobilier du canton de Genève, de 0,7%, doit être multiplié par trois à l’horizon 2030, ceci afin d’atteindre les 2,5% décrétés par les objectifs du plan directeur de l’énergie. pas. Pourtant, avec le nouveau règlement d’application de la loi sur l’énergie (REn), les propriétaires les plus récalcitrants risquent vite de se voir forcer la main. Afin de prévenir plutôt que de guérir, différentes aides ont été présentées lors d’une conférence organisée fin août dans le cadre du festival Alternatiba Léman. Voici les éléments qu’il faut retenir.

Accompagnement de projet Dans le but de faciliter les démarches et d’améliorer la qualité des projets de rénovation énergétiques, les Services industriels de Genève (SIG) proposent trois types d’assistance à destination des bâtiments résidentiels, collectifs de préférence. La première n’est autre que le programme mutualisé CommuneRénove, initié par plusieurs communes genevoises mais à présent ouvert à tous, qui vise à accompagner les propriétaires et régies dans les toutes premières phases de leur projet. Que ce soit dans la définition de leurs objectifs ou dans l’identification de leurs besoins, workshops et tables rondes permettent d’échanger, d’orienter et de conseiller au mieux chaque porteur de projet. Le tout étant cofinancé par les communes partenaires, les SIG et l’Office cantonal de l’énergie. Dans la même lignée, les prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage énergie (AMOen) sont un réseau d’experts énergéticiens sur lequel il est possible de s’appuyer, depuis l’avant-projet jusqu’à deux ou trois années après travaux. Leur rôle étant notamment de

maximiser la qualité des projets. Enfin, les prestations à maîtrise d’usage AMU se veulent une approche davantage ciblée usager, servant à lever le frein relationnel qui touche parfois les locataires et les propriétaires lors de travaux lourds de rénovation. «Nous proposons d’optimiser la communication pour faire en sorte que les travaux se déroulent au mieux, par le biais d’ateliers par exemple», décrit Caroline Cacheiro, responsable solution rénovation aux SIG. Ces deux prestations sont pour leur part subventionnées.

Aspects financiers En ce qui concerne les solutions de financement en cas de rénovation, pléthores d’offres existent sur le marché. Ces dernières années, les banques ont lancé les unes après les autres leur propre hypothèque écologique, rendant le choix finalement plus difficile pour le propriétaire. Parmi elles, la Banque alternative suisse (BAS) a aussi sauté le pas récemment et offre depuis le 1er septembre une hypothèque BAS Climat. A une nuance près que les rénovations de taille importante permettront avec cette offre d’avoir plus de financement que des travaux seulement partiels. «En clair, nous proposons des réductions de taux d’intérêt en fonction de l’ambition du projet», souligne Loïc Ecoffey, responsable financement immobilier à la BAS. De quoi en motiver certains.

Déléguer le pilotage «Lorsque les normes Minergie se sont imposées dans les projets, au début, les architectes criaient au scandale, que ce n’était plus de l’architecture, et force est de constater que cela est devenu une normalité. Nous allons devoir faire de même avec la rénovation», témoigne Stéphane Fuchs du bureau d’architectes Atba. Selon l’expert, le métier d’architecte serait en train de virer de bord pour se transformer en une sorte de pilote de projets de rénovation. Le présent et surtout l’avenir de la profession selon lui. «Dorénavant, l’architecte va devoir réap-

Le facteur de la rentabilité à l’étude

Afin de mieux comprendre dans quelle aventure un propriétaire se lance avec son projet de rénovation, les Services industriels de Genève (SIG) travaillent à la mise en place des outils dès les phases d’études préliminaires, lorsque l’on évalue plusieurs variantes, pour venir avec une analyse financière concrète qui puisse ainsi compléter les autres arguments d’aide à la décision du mandataire. Les SIG espèrent pouvoir les rendre accessible dès l’an prochain.

prendre les bases de la construction, de l’isolation, du bioclimatique et des matériaux pour aider les clients à trouver les solutions les plus adéquates et les plus économiques en fonction de leurs objectifs énergétiques», conclut-il. Julie Müller

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Genève

Le bouleau a été choisi. C’est un arbre à racines très superficielles qui peut donc grandir dans très peu de terre. DR

PROMENADE PUBLIQUE INAUGURÉE À FRONTENEX

L’ensemble locatif Plateau de Frontenex 7 ainsi que ses espaces publics et ses sentiers pédestres ont été inaugurés le 7 septembre. L’occasion pour le célèbre paysagiste Michel Desvigne d’encenser le maître d’ouvrage représenté par la SPG.

Malgré une météo incertaine, il y avait foule pour venir admirer les espaces publics offerts par les propriétaires de l’ensemble locatif Plateau de Frontenex inauguré le mercredi 7 septembre. On parle de trois œuvres d’art (lire encadré) et d’une sorte de mini-forêt composée pour l’instant d’environ 140 bouleaux et de quelques charmes qui séparent les deux barres d’immeubles de sept étages.

Comme l’a rappelé Thierry Barbier-

Mueller, administrateur délégué de la

Société Privée de Gérance (SPG), pilote de ce projet, «l’aventure a commencé dès 2008. Nous avons jeté aux orties le premier plan localisé de quartier pour en élaborer un nouveau avec le bureau d’architectes Anderegg-Rinaldi. Ce nouveau PLQ a abouti en quatre ans, grâce au soutien des autorités. Ainsi, les deux immeubles livrés récemment ne sont pas des barres toutes droites et leur densité est conséquente afin d’éviter le mitage du territoire.» Ce sont environ 160 familles (156 très exactement) qui sont logées ici, dans des appartements de 3 et 5 pièces. Sachant qu’un 3 pièces est loué dans une tranche allant de 880 à 950 francs par mois. Rappelons que nous sommes en zone de développement. Ces constructions respectent la norme THPE (très haute performance énergétique). «Les promoteurs que je représente ont tenu à

réinvestir chaque économie dans le projet afin d’obtenir la meilleure qualité», a ajouté Thierry Barbier-Mueller. Cette qualité se reflète dans le soin apporté aux aménagements paysagers. «Il est absurde de se concentrer sur le volume construit et de se désintéresser de son environnement direct, de ses aménagements extérieurs, lesquels sont trop souvent bâclés.»

Une opposition aux arbres En 2016, la SPG avait organisé un concours privé pour les aménagements extérieurs, lequel a été remporté par le bureau parisien Michel Desvigne. Ce dernier a ensuite collaboré avec les paysagistes romands Denogent, Landers et Pottu & Seitz pour faire aboutir ce qui avait été imaginé. Ce projet devait se poursuivre sur la parcelle adjacente qui appartient à la Ville de Genève. Or, pour l’instant, des voisins ont fait opposition à la plantation des quelque 80 arbres qui devaient s’y développer. Présent pour cette inauguration, Michel Desvigne a remercié à plusieurs reprises le maître d’ouvrage pour sa confiance et

«Œuvres artistiques

Les aménagements extérieurs accueillent les œuvres de trois artistes. Celle de Barthélémy Toguo, Sur le chemin de l’espoir, a été réalisée pour la SPG en étroite collaboration avec Adelina von Fürstenberg, présidente de l’ONG ART for the World et le Studio Nicolas Schneider (pour le moulage en bronze). La deuxième œuvre, celle de Pablo Reinoso, est un banc et une chaise au design végétal arborescent. Elle fait partie de sa série Garabatos (gribouillages), née de la nécessité éprouvée par l’artiste de trouver un nouveau matériau pour transposer à l’extérieur ses bancs et ses chaises au design végétal. Enfin, Vertigo III de Pol Quadens poursuit une série d’objets initiée en 2010. A partir d’un dessin assez simple, le designer belge improvise en fonction du matériau choisi. L’œuvre s’étoffe au fur et à mesure de sa fabrication, à la manière d’une plante. la complicité qui s’est établie. «Peu de pays au monde existent où l’on peut y exprimer ce goût pour la qualité, s’est réjoui ce dernier. Nous avons ici une cour d’immeubles. Or, l’enjeu était d’imaginer comment un jardin pouvait s’inscrire dans des promenades plus larges. L’espace ici devient un espace public, parcouru par des allées forestières. En résumé, au Plateau de Frontenex 7, c’est l’anti-grand ensemble. Nous avons créé une miniature de forêt, constituée de trois promenades.» L’exploit a été de planter de vrais arbres sur une dalle qui abrite deux niveaux de parking. «Le bouleau c’est toujours joli, c’est blanc et, en hiver, il laisse passer la lumière pour les habitants. C’est aussi un arbre à racines très superficielles qui peut donc grandir dans très peu de terre. Nous en avons choisi trois variétés différentes pour des questions de reprises et pour limiter les risques en cas de développement de maladies.» Ces arbres de 6 mètres de haut devraient parvenir à mesurer entre 15 et 20 mètres à terme. Serge Guertchakoff

Pour de beaux moments.

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DES LOGEMENTS POUR LA CLASSE MOYENNE

Comment permettre aux aînés ou aux jeunes de rester dans leur village? La fondation Equitim a élaboré une solution pour y parvenir. Son dernier projet prévoit la livraison de 24 appartements d’ici au printemps 2024.

Pose de la première pierre en présence des enfants.

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Idéalement située à quelques mètres de la gare de la ligne ferroviaire NyonSt-Cergue, bien connue des habitués du Paléo Festival, la parcelle 280 de la petite commune de Givrins (1030 habitants) avait suscité l’intérêt de la Fondation pour le logement d’utilité publique Equitim. Raison pour laquelle celle-ci s’est approchée à l’automne 2017 des autorités communales. La volonté était de pouvoir, dans le cadre de la Loi sur l’aménagement du territoire (LATC), développer 24 logements à loyer accessible ainsi qu’une unité d’accueil pour la petite enfance (UAPE) en droit de superficie. Une déduction du coût d’acquisition de l’UAPE sur la durée du DDP (droit distinct et permanent) permettant à la commune d’en devenir propriétaire à terme. Assez rapidement, soit le 21 mai 2019, le conseil communal de Givrins autorisait la municipalité à créer un DDP sur la parcelle 280. Le 26 août 2019, une promesse de DDP était signée. Le 2 juillet 2020, un dossier de mise à l’enquête était déposé auprès de la municipalité qui a délivré un permis de construire le 21 janvier 2021. Les travaux de construction ont finalement pu débuter le mardi 10 mai 2022. Et le 8 septembre s’est déroulée la traditionnelle cérémonie de pose de la première pierre en présence de la syndique et députée PLR Regula Zellweger. Daniel Moser, administrateur délégué de la Fondation Equitim, n’a pas manqué de remercier la syndique, ainsi que l’ensemble des autorités. Et de rappeler que ce projet respecte les engagements de la fondation, que ce soit en matière de partenariat ou encore en ce qui concerne les valeurs qu’elle défend, notamment en pouvant y intégrer une UAPE. La syndique a pour sa part relevé qu’il n’avait pas été si simple que cela de faire admettre que ce serait une entité tiers qui allait développer cette parcelle communale. Au final, elle s’est réjouie que les Givrinois puissent bénéficier de ces infrastructures pour y vieillir et que les jeunes du village puissent y résider afin de rester à côté de leur famille.

Le projet Le projet prévoit quatre bâtiments de six logements chacun, soit 24 appartements en tout. Les bâtiments A, B et C sont en R+2 et offrent 2 logements par étage, un 2,5 pièces et un 3,5 pièces. Ces trois bâtiments semblables sont orientés différemment afin de couper les vis-à-vis et de profiter de la grande qualité de la parcelle qui offre une vue panoramique sur les Alpes. Le bâtiment D est composé de six duplex 4,5 pièces. Disposés en lanières, ils sont tous orientés vers le sud. L’ensemble des besoins en panneaux photovoltaïques sont concentrés sur ce bâtiment qui est parfaitement exposé sur son pan de toiture sud. Au rez inférieur du bâtiment D se trouve également une UAPE de 350 m2 environ qui accueillera aussi une cantine scolaire. Un parking souterrain de 22 places vient compléter le projet; 21 places de parcs sont également disposées à l’extérieur. Pour marquer de façon un peu plus créative cette cérémonie symbolique, Equitim a eu l’idée d’associer des enfants de Givrins. Ceux-ci ont pu mettre leur main sur un socle en béton afin d’y laisser leur empreinte, tout comme celle de Regula Zellweger et de Daniel Moser. La dalle en question sera visible au sein de l’UAPE. Serge Guertchakoff

Tournoi inter-régies PARTICIPATION RECORD POUR LA 16e ÉDITION

Vingt-trois équipes de football et 24 triplettes de pétanque se sont affrontées dans la bonne humeur au Centre sportif des Evaux le 27 août dernier.

Après deux années d’annulation, à cause de la pandémie, l’incontournable tournoi inter-régies a pu se dérouler dans de parfaites conditions le samedi 27 août. Organisé par l’Association professionnelle des gérants et courtiers en immeubles de Genève (APGCI) et par l’USPI Genève, il a eu lieu au Centre sportif des Evaux à Onex (GE) en présence de plus de 500 participants et supporters (record de 2018 battu). A l’exception d’une gardienne de foot de la régie Zimmermann Immobilier qui s’est cassé un poignet, aucune blessure n’est à déplorer. A ce propos, le prix du fairplay a été décerné à l’équipe Bordier & Schmidhauser.

Meilleurs buteur et gardien Le trophée de la meilleure équipe de foot (5 joueurs, un gardien) avait été remis en 2019 à Naef Holding. Cette année, la Société coopérative d’habitation de Genève (SCHG) l’a emporté en finale 2 à 0 face à la SPG. Cette dernière n’a pas démérité puisqu’elle comprend le meilleur buteur (Ferat Kilic) et le meilleur gardien (Fernando Vieira da Silva). Mais, selon les arbitres, le meilleur joueur fut Alessandro Barbu (SCHG) et la meilleure joueuse Francesca Frigerio (Régie VPI). Pour le tournoi de pétanque, remporté par Bordier & Schmidhauser 2 devant Grange & Cie, le gagnant était la première équipe à 13 points. Les équipes pouvaient comprendre deux joueurs externes, sans compter les conjoints et les enfants des collaborateurs internes. Au final, chaque équipe a reçu de la part de Privalia Immobilier, mandaté par le comité d’organisation pour le suivi administratif, un panier de fruits livré le lundi 29 août dans ses bureaux.

L’équipe de la SCHG a remporté le tournoi de football. A droite, la triplette de Bordier & Schmidhauser 2 celui de la pétanque. DR

Serge Guertchakoff

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