EXPRESSION La lettre du Député-Maire de Cannes
Chères Cannoises, chers Cannois,
année 2009 s’ouvre sur une double interrogation : combien de temps va durer la crise qui secoue le monde depuis plusieurs mois et jusqu’où va-t-elle étendre ses ravages dans notre pays et en Europe, particulièrement sur le marché de l’emploi ? Ces questions, nous nous les posons tous et je sais combien d’inquiétude, d’angoisse et parfois même de désespoir, elles peuvent soulever dans les foyers et les familles les plus exposés.
L’
La tempête qui sévit, et qui n’épargne personne, exige bien évidemment et sans doute plus que jamais que nous prenions l’initiative d’opposer à la tentation fataliste de l’abandon, la nécessité de l’action. C’est le sens du plan de relance engagé par le gouvernement au plan national. C’est aussi l’esprit du budget communal que le conseil municipal a voté en début d’année et qui vous est présenté dans ce numéro d’Expression. La bonne et saine gestion des finances publiques cannoises depuis 2001 nous permet aujourd’hui d’affronter le tumulte qui nous entoure avec sérénité. Contrairement à bien d’autres collectivités locales, y compris dans notre département, la Ville de Cannes a la capacité d’affronter la crise sans augmenter les impôts communaux. Leurs taux sont stabilisés depuis huit ans, ce qui est sans précédent dans l’histoire de notre ville. Loin de fantasmes véhiculés par certains, la crise révèle la solidité financière retrouvée de la “maison Cannes”. Qu’en aurait-il été sans les choix opérés au cours des huit années écoulées, sans les investissements réalisés, sans le soutien apporté aux entreprises en difficulté, pour la constituion de réserves foncières, sans la renégociation réussie de la dette, sans une politique énergique en matière de tourisme et de congrès ? Qu’en serait-il aujourd’hui sans les grands projets en cours comme l’hôpital qui s’achève, le Technopôle de l’Image, le développement de Thales Alenia Space, le programme d’embellissement et d’extension du Palais des Festivals, la construction de logements aidés qui participent à la relance et à la pérennité d’emplois, notamment dans le bâtiment ? Le budget 2009 de la Ville de Cannes est donc évidemment marqué par la crise, mais l’aborde beaucoup plus solidement que la plupart des autres communes. Profitant des acquis des exercices précédents, il engage notre ville dans un nouveau cycle budgétaire qui concrétisera les engagements municipaux, amorcera le désendettement de la commune et maintiendra un haut niveau de service public aux Cannois.
Bernard Brochand Député-Maire de Cannes
EXPRESSION / N°17 - MARS 2009 - 1