SUPER ZOUZ - Petit Paumé x Cacti

SUPER ZOUZ C’est votre dose de Power-Ladies offerte par Cacti magazine et soutenue par Le Petit Paumé.

Au fil de ces 12 portraits, vous rencontrerez des femmes dont l’ambition n’a d’égal que leur talent.

Qu’elles soient créatives, entrepreneuses, artistes, leur engagement commun pour un futur émancipé et égalitaire les réunit.

Livret initié par Cacti et Le Petit Paumé www.cacti-magazine.fr www.petitpaume.com RÉDACTRICE EN CHEF Claudia Bortolino GRAPHISTE, MAQUETTISTE Victoria Dubois CHRONIQUEUSES Cécile Giraud Camille Dochez Anaïs Gningue Claudia Bortolino Clémentine Pons PHOTOGRAPHES Mihawk Photography Eva Merlier Sarah Fouassier Mathilde Ruhlmann Camille Brasselet ILLUSTRATION Lucie Mouton

Agence Ayeni

Eniola Telly. 22 ans, toutes ses dents et bien du cran. Avec une agence de communication à son actif et de nombreuses collabs dans toute la ville, il est étrange de ne pas encore la voir dans le classement Forbes des personnalités les plus influentes du monde (non, on n’en fait pas des caisses).

A 14 ans, Eniola part vivre chez sa mère à Abidjan durant 4 ans. A l’époque timide, elle portait les fringues de son cousin et écoutait des artistes ivoiriens en cachette. A 18 ans, elle revient en France gonflée à bloc et n’a plus envie de se cacher ni de changer pour les autres. Quelques années plus tard, elle crée avec son amie Aurore Fischbach, l’agence Ayeni. Directrice de la création, elle gère depuis un an une équipe de 5 membres désireux d’implanter leur style dans la région.

Le but ? Créer une structure pour encadrer des artistes afro-descendants et les promouvoir dans la culture lyonnaise.

Animal Totem : L’éléphant car c’est l’emblème de la Côte d’Ivoire, esprit de famille, de communauté, c’est grand, majestueux.

Si tu étais une femme illustre : La famille Knowles-Carter. C’est des personnes qui ont pas peur d’oser.

C’est des bêtes de travail.

Chanson de Karaoké : You are the music in me High School Musical

Adresse sortie favorite : La Marquise pour ses soirées soul et jazz, 20 quai Victor Augagneur, Lyon 3.

No stress pour la jeune «afro-féministe» encore étudiante qui doit cumuler les deux activités. Pour elle, «ce qui doit arriver arrivera». Un bel exemple de self empowerment pour une fille dont l’origine nigériane de son prénom signifie : celui qui apporte la richesse.

@agenceayeni Texte – Cécile Giraud Photographie – Mihawk Photography

Atelier Sans Titre 1 Haute en couleur. C’est ce qui nous vient cash à l’esprit quand on prend un café-brioche (oui ça existe, non mais ?) avec Caroline. Ses yeux sont si rieurs qu’on pourrait croire qu’elle se les aient dessiné elle même.

Caroline est tombée dans le dessin quand elle était petite. A peine savaitelle tenir debout qu’elle s’amusait à recopier les oeuvres de sa maman, dans sa Haute Marne natale.

Graphiste de formation, phobique des pigeons, mais surtout illustratrice indépendante, Caroline, aka AtelierSansTitre1 exporte son talent à Lyon depuis maintenant plus de 10 ans. Après une première exposition à l’Appartement 16, puis une autre chez Blitz, le train s’est lancé pour cette grande blonde au sourire carnassier.

Animal totem : Bernard L’Herbite, parce que je dessine beaucoup ça en ce moment, à cause d’un projet avec Zoo Corp au Bellona.

Chanson de karaoké : Bye Bye - Menelik

Sa sensibilité se retrouve très vite dans son travail, qui va parfois chercher à provoquer. Caroline aime planter la graine de la connaissance.

Celle qui te sensibilise aux maux du quotidien, tels que l’homophobie ou la grossophobie, deux sujets qui la touchent particulièrement.

Nichée entre le drôle et l’absurde, elle nous berce d’illustrations sucrées, parfois coquines et nous en fait découvrir en ce moment toute une fresque à la Taverne Gutenberg.

Si tu étais une femme illustre : Frida Kahlo pour sa liberté et son plaisir de la vie.

Adresse food favorite : Aromo, 15 rue Montesquieu, Lyon 7.

Bonne bouffe et bon vin.

@ateliersanstitre1 Texte – Cécile Giraud Photographie – Sarah Fouassier

Soraya et Lina sont les reines de la teuf d’après-midi à Lyon !

Elles savent faire groover votre cœur comme personne avec leurs Aprèm sous le signe du cool.

Les deux comparses veulent changer la routine monotone de nos soirées, elles choisissent de s’éloigner des horaires clubbing pour faire leurs événements à l’heure du goûter.

L’après-midi permet de plus échanger, de créer une cohésion sociale entre différents publics, et c’est ça le but.

L’Aprèm Cool règne sur le territoire lyonnais depuis un peu plus d’un an.

Profitons de ce moment pour faire un flash forward de leurs accomplissements. La 1ère c’était la BIG APRÈM, avec de l’éveil à l’art, une scène muAnimal totem : Le chat des sables, dans le genre «mignon mais vif». En plus on vient du même endroit qu’eux.

Chanson de karaoké : Wallen - L’Olivier et Quand on arrive en ville - Daniel Balavoine

sicale et deux rues des pentes de la Croix-Rousse bloquées pour l’occas.

La 2ème c’était L’APRÈM ZOUZ où les femmes dans l’art et l’entreprenariat étaient mises à l’honneur. La 3ème c’était L’APRÈM GREEN qui se préoccupait des solutions environnementales et du bien-être naturel. La 4ème c’était L’APRÈM QUEER, en collaboration avec votre humble serviteur Cacti, qui célébrait le genre sous toutes ces facettes. C’était tellement le feu, qu’elles ont remis ça un mois plus tard, le temps d’un week-end.

On vous invite à les suivre de près pour planifier vos prochaines fiestas !

Si tu étais une femme illustre : Nos mamans, franchement 1000 fois.

Adresse sortie favorite : Tous les événements High-lo (rap only), au Transbordeur, au Sucre, au Ninkasi.

@lapremcool Texte — Claudia Bortolino Photographie — Camille Brasselet

La voix de la bloggeuse Kiyémis fait partie de celles qui résonnent inlassablement pour porter un afroféminisme assumé. Auteure du recueil de poésies “À nos Humanités Révoltées” (2018), elle apparaît notamment dans le film majeur d’Amandine Gay, “Ouvrir la Voix” (2017).

De Paris à Lyon, Kiyémis égraine avec tact l’Histoire que l’on ne nous raconte pas autour de l’afroféminisme en France. Cette notion lui parle depuis toute petite : “ j’ai eu des modèles de femmes très fortes chez moi. Ma grand-mère, à 20 ans, est arrivée seule en France avec son enfant, et ma mère répétait que “les femmes noires sont invisibilisées, dévalorisées”. Ces mots lui font écho encore aujourd’hui. Pourtant, elle a mis du temps à s’accepter plus jeune, car elle ne se retrouvait pas dans les idoles représentées.

Kiyémis, c’est aussi une afropéenne revendiquée qui refuse de choisir

uniquement une culture totalement française au détriment de la culture camerounaise de ses parents.

La société pose un regard particulier sur cette nuance. En effet, “une afropéenne naît et grandit dans un espace où elle est minoritaire, où elle est vue socialement comme étant noire.” Un challenge au quotidien. En mars dernier, elle réalise son rêve d’enfant : l’édition de son premier livre, À nos Humanités Révoltées (Éditions Métagraphes), qui rend hommage aux “figures intellectuelles, familiales et politiques, anonymes ou connues”, qui ont forgé sa vision du monde.

Animal totem : Un chat ! Surtout ceux qui aiment passer leur vie à prendre des bains de soleil !

Si tu étais une femme illustre : Paulette Nardal, l’une des mères de la Négritude.

Chanson de karaoké : Sobri - Leslie et Amine

Adresse sortie favorite : Soit le Bomp’ soit le Maxine’s à Lyon 1, parce que j’ai adopté les Pentes ! @kiyemis Texte – Anaïs Gningue Photographie – Eva Merlier

Après des études d’art parisiennes aux Arts Déco et aux Gobelins, Maïa rencontre Henri, artiste peintre et ils décident de venir à Lyon pour créer la Taverne Gutenberg. And the rest is history…

Mais on va quand même vous en parler un peu !

Inspiré du 59 Rivoli, le couple veut créer son projet de communauté où pleins d’artistes vont se réunir, travailler ensemble et surtout décloisonner l’art. Un projet avant tout humain, où le public pourra rencontrer la personne derrière le travail et échanger autour de l’art, de la culture ou même de la vie! A l’origine, l’entreprise devait durer 3 mois, mais face au succès immédiat et à la foule lyonnaise en délire, la Taverne n’a pas rendu les armes et continue d’inspirer depuis 3 ans. Sa forme est polymorphe, l’équipe qui s’agrandit de passioné·e·s petit à petit a dû trouver un modèle économique viable pour garder en vie son bébé sans perdre

son âme. Alors qu’est-ce que c’est son âme ? C’est une toile blanche dont chaque participant·e contribue à sa façon, c’est une résidence artistique qui chamboule les codes, un espace hybride sous le signe de l’échange.

Animal totem : Le chat (coucou Tagine, le chat mascotte des lieux !).

Si tu étais une femme illustre : Frida Kahlo.

Chanson de karaoké : Torn – Natalia Imbruglia

Depuis un an, la Taverne a même une petite sœur à Manille aux Philippines d’où est originaire Maïa. Donc vous connaissez votre prochaine destination de vacances ! Et comme on n’en a jamais assez, La Taverne s’agrandit avec les Halles du Faubourg (Lyon 7), une halle de 1200m2 dédiée à la culture et l’art.

Adresse culturelle favorite : Le musée de l’imprimerie, 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2. @tavernegutenberg Texte — Claudia Bortolino Photographie — Eva Merlier

La sexologie est une science récente qui s’intéresse aux rapports humains, et principalement à toutes les questions qui concernent la sexualité.

Et Cathline a réponse à toutes (ou presque) vos questions!

Son métier de sexologue, elle le voit décomplexé, loin des bureaux aseptisés et consultations austères. Bien au contraire, avec Smoos, elle offre un espace d’échange à l’image du client, autour d’une bière au Ninkasi, au détour du lac du Parc de la Tête d’Or, dans la discrétion de son bureau cosy chez Sofffa… L’important c’est de créer un environnement propice au partage pour atteindre ses objectifs sereinement.

Une des missions les plus importantes de Cathline est de transmettre une vision positive de la sexualité dans sa dimension humaine, entre individualisme bien pensé et altruisme.

Malgré la profusion d’images porno à portée de clic, où l’intime ne semble Animal totem : Le singe ou la baleine, l’un pour sa vivacité et sa curiosité, l’autre parce que j’admire sa sérénité.

Chanson de karaoké : Don’t stop me now - Queen

plus qu’une notion lointaine, la sexualité ne reste pas moins un sujet tabou lorsqu’on quitte les écrans. Comme Cathline le soulève, le corps féminin est si peu exploré que beaucoup de femmes ignorent leurs problèmes sans savoir ce qu’il leur arrive ou vers qui se tourner. On rappelle que le clitoris a débarqué sur les planches d’anatomie depuis à peine un an, que le diagnostic de l’endométriose prend 6 à 10 ans et que personne ne sait ce qu’est le pourtant répandu vaginisme.

Tout ça pour dire que Cathline elle sait, et elle est là pour aider le monde en envoyant valser vos tabous et désinhiber vos doutes !

Si tu étais une femme illustre : Ma mère, mais version connu Valentina Terechkova.

Adresse coquine favorite : Le Sun Libertin, 3 rue Sainte-Mariedes-Terreaux, Lyon 1.

smoos.fr Youtube : Sexyfull Life Texte – Claudia Bortolino Photographie – Camille Brasselet

Cacti est un magazine féministe lyonnais gratuit et collaboratif pour tous les cool-kids.

Crée en 2017 par Claudia Bortolino et Jill Sallinger, Cacti est l’heureuse progéniture d’une agence print & digitale spécialisée en identité visuelle, storytelling, évènementiel et photographie : Golden Holden.

La mission de Cacti ? Braquer le projecteur sur des sujets de société négligés par la société. Mégaphone de celles engagées à faire retentir leurs voix, adepte de culture pop, de gif, de blague dérangeante, d’article intello et de Chris Hemsworth, le Gang de Cacti Magazine se veut l’heureux vecteur d’une culture féministe, queer et décomplexée.

Mais revenons sur les origines de la kiddo-bible, voulez-vous : Cacti Magazine s’éveille au monde en Juin 2017 avec un premier épisode plein d’ardeur et de fougue sur le Féminisme, dépeignant la belle communauté de femmes passionnées et passionnantes évoluant à Lyon. À travers des shootings, des chroniques et des portraits, Cacti pose ses fesses dans la communauté des magazines indépendants lyonnais.

*bruit de fesses qui se posent*

Au fil de l’année, Cacti deviendra nasty dans Sexualité, queer dans Mauvais Genre, donnera la parole aux powergirls de couleur avec Dans La Peau, pour finalement ouvrir son Cacti Comedy Club au kiddo-club pour son cinquième numéro sur les femmes dans la comédie.

Car oui, Cacti c’est ça : 50 pages pour s’émanciper, se bidonner, et introduire un féminisme polymorphe que Cacti défendra pour la vie contre vents et marées.

Mais la rédaction de Cacti ne s’arrête pas là, ce serait trop facile.

En Janvier 2018, Cacti veut grandir, c’est la crise d’adolescence. Camille Dochez prend les rênes du site internet, et un tout nouveau Cacti-contenu prend la possession de la toile. Des lettres écrites aux féministes mort·e·s, un horoscope-sexe crée par une vraie sorcière, et les aventures excitantes d’un chien saucisse non binaire devenu la mascotte de Cacti dans la BD Saucisse Whatever.

Une vraie métamorphose numérique qui permet à Cacti d’agrandir son cercle de copines et de copains.

Super, ça fera plus de monde en soirée. À travers les pages d’un magazine qui vous attend dans tous les coins les plus coolio de Lyon et dirigé par Claudia Bortolino, vous pourrez trouver des articles, des jeux, des portraits, des shootings, de la BD, et une bonne dose de «je ne sais quoi» qui fait de Cacti un magazine unique et absolument modeste.

Tant d’aventures qui poussent Cacti à toujours plus grandir pour offrir toujours plus de contenu et toujours plus de Cacti à nos cool-kiddos.

Mais attendez de voir la suite…

T ex t e - C a m i l l e

Doc

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Lilith est une sorcière qui au lieu de vivre dans la poussière et les préjugés, découvre, aime, partage, se souvient et crée.

Elle entretient un environnement pluriel et bienveillant pour les personnes qui souhaitent lui confier leurs incertitudes : coaching, pendule, tarot, communautés en ligne, horoscopes et sexoscopes, ateliers, ebooks, interventions évènementielles… Elle s’intéresse et s’adapte aux richesses de chacun·e, et sa pratique en est multiple, mouvante, construite. Passionnée depuis toujours par la magie et l’image de la sorcière, elle ose affirmer que «toutes les femmes sont des sorcières ». Et elle en voit tous les

jours, des femmes, des sorcières, qui lui font confiance et font confiance à son alliance entre la sorcellerie et le développement personnel.

Animal totem : Un félin, un chat ou un lion.

Peut-être plus un chat.

Si tu étais une femme illustre : Marie Laveau ou plus locale, Juliette Récamier.

Chanson de karaoké : Je suis plus lipsync que karaoké mais forcément du ABBA !

«Voulez-vous».

Adresse sortie favorite : On nem Tout, rue de Marseille, Lyon 7.

Ils font des nems géants, trop bons, avec recettes véganes et carnées.

Je suis accro.

C’est ça, une sorcière d’aujourd’hui, c’est elle la sorcière de demain.

Et c’est ça, la sorcellerie qu’on veut : inclusive, féministe, ouverte. C’est une sorcellerie qui écoute et qui propose, une sorcellerie qui cherche et qui crée ses propres solutions, qui ne croit pas que tout et facile, mais qui pense que rien n’est impossible.

@lilith.tarot Texte – Clémentine Pons Photographie – Camille Brasselet

Leonor Roversi

Après avoir posé ses valises à Lyon, Gabriela ne perd pas de temps !

Elle lance Leonor Roversi en octobre 2017, une marque de vêtements qui lui ressemble, liée à l’art et la culture. A peine 6 mois plus tard, sa marque fait BOOM sur la ville.

Alors c’est quoi l’ADN de Leonor Roversi ? Le nom trouve ses origines auprès de Leonora Carrington, peintre surréaliste britannique expatriée au Mexique.

Et Paolo Roversi, photographe italien mystérieux et délicat. Leonor Roversi représente les femmes fortes et passionnées qui suivent leurs rêves et rend hommage à la richesse du mélange des cultures. Ouais, tout ça !

En business woman qui se respecte, Gabriela a un business plan super excitant. Elle compte d’ici 2020 comAnimal Totem : El quetzal, l’oiseau sacré des Mayas.

Chanson de Karaoké : Wannabe - Spice Girls

mencer une production au Mexique, se servant de l’agave (vous savez, cette plante qui vous permet de boire de la Tequila !) comme matière première pour remplacer le coton. Cette démarche serait éco-responsable et permettrait de créer des emplois pour les mexicain·e·s, Banco !

Tous les trois mois, Leonor Roversi rencontre l’univers d’un·e artiste pour une collaboration.

Préparez-vous pour la prochaine en décembre avec Guillaume & Laurie.

Si tu étais une femme illustre : Leonora Carrington.

Adresse shopping favorite : Gaspard & Simone, 1 rue du Griffon, Lyon 1.

@leonorroversi Texte – Claudia Bortolino Photographie – Eva Merlier

Nous avons rencontré Isabelle Favotte au Lavoir public. Plus connu initialement pour ses expositions, pièces de théâtre et autres beuveries, Isa Favotte a su apporter à ce lieu emblématique de la culture lyonnaise à l’aide de Olivier Rey, son fondateur - la touche Queer qui lui manquait.

Restauratrice le jour et promoteuse de soirée électro la nuit, le droit à la culture pour tous est son moteur au quotidien. D’ailleurs, au Lavoir on peut payer son entrée et siroter deux bières en bonus, le tout avec un billet de 10 euros. Les fameuses Arm Aber que Isa promeut mieux que personne sont aujourd’hui exportées au Transbordeur, au Sucre ou encore au Terminal, véritables carrefours d’artistes locaux talentueux·euses.

Récemment, elle a créé avec Pierrick Pellé et Jeanne Salgé l’agence de booking Je Demain, qui s’assure l’évolution de ces artistes - tels que

Angela Karel ou le collectif Future is Female - dans une structure légale.

Animal totem : Panda, parce que gros nounours puissant mais discret.

Si tu étais une femme illustre : Margaret Thatcher, droite dans ses bottes.

Une chanson de Karaoké : Il jouait du piano debout - France Gall. Pour le clip, ça motivait les troupes de voir un couple dans la musique qui bosse ensemble.

Adresse sortie favorite : Le Terminal 3 rue Terme, Lyon 1.

Petit club où on est bien reçu et qui défend un beau projet.

Joy Division, Depeche Mode, The Cure… tels furent les premiers émois de cette adolescente de 13 ans BCBG et future reine des nuits lyonnaises, tatouée de la tête au pubis. Issue d’un milieu catholique, elle retroussait ses jeans 501 et nouait les glands de ses mocassins, qu’elle tombe aujourd’hui pour des cols V en coton, nous permettant d’admirer sa jolie poitrine tatouée du Sacré Coeur de la Vierge, en l’honneur de toutes les femmes.

www.jedemain.com / lelavoirpublic.fr Texte – Cécile Giraud Photographie – Sarah Fouassier

Cette année, Le Petit Paumé décide de placer son guide sous le signe du féminisme (yay !), initiative arrivée naturellement et adoptée à l’unanimité avec enthousiasme par toute l’équipe. Parmi les 35 membres du Petit Paumé, Emeline est celle qui gère le démarchage publicitaire, permettant d’imprimer et de faire vivre le fameux guide.

Cette aventure, elle l’a rejoint sans se poser de questions, laissant sa soif de découverte et d’action la guider.

Et nous, on est sûre qu’elle y arrivera.

Emeline a de l’énergie à revendre et une curiosité débordante à satisfaire !

En ce moment, Emeline est vice trésorière du Petit Paumé mais il suffira de peu de temps pour la retrouver à la tête d’une entité permettant aux femmes de se démarquer dans l’entreprenariat et de s’émanciper socialement. Elle veut trouver ce petit truc qui fera la différence pour les femmes.

Alors en plus de sa place de vice trésorière, elle fait du dessin, de la photo, elle passe six mois en Afrique du Sud dans une ONG, revient en France et se met au Krav Maga…

Animal totem : Licorne.

Si tu étais une femme illustre : Ma grand-mère.

Chanson de karaoké : Ces soirées là - Yannick

Adresse food favorite : Le temps des copains, 18 rue Longue, Lyon 1.

En résumé, elle ne s’arrête jamais et c’est tant mieux !

@emelyned Texte – Claudia Bortolino Photographie – Mathilde Ruhlmann

Anciennement journaliste en République Dominicaine, Ana ne le sentait pas trop. Quand soudain, elle découvre le livre BossyPants de Tina Fey et v’la la révélation, c’est ça qu’elle veut faire !

Ni une ni deux, elle suit un stage à un cours d’impro de Boston où elle apprend l’importance de dire oui et de partager sur scène. Mais un atelier stand-up lui fait vite de l’œil et elle se dirige vers cette voie aussi terrifiante qu’enivrante. Ana aime la relation intime et privilégiée avec le public, elle aime pouvoir contrôler la salle à elle seule.

De retour en République Dominicaine, elle fait ses armes dans des bars et écume les open mics. Lorsqu’elle a commencé, on la présentait comme

«la seule femme stand-upeuse du pays ». Pour pallier ce sausage fest’ de la comédie (qui est aussi présent en France et aux Etats-Unis), elle motive une amie pour la rejoindre et créer un show féminin. La bonne nouvelle pour nous, Ana officie maintenant à Lyon où elle se produit au Complexe du Rire avec son show en anglais What’s Up Lyon (stand-up, musique et impro) tous les derniers mardi du mois. Et pour clore ce portrait, on lui laissera le mot de la fin : «Si je veux être vulgaire, je suis vulgaire, si je veux parler de mon vagin, c’est mon vagin and I don’t give a fuck» !

Animal Totem : Lionne GRRRRR.

Si tu étais une femme illustre : Minerva Mirabal.

Chanson de karaoké : Yo no soy una loba - Las Chicas del Can ou Music - Madonna

Adresse sortie favorite : La Faute Aux Ours. Kitsch heaven!

4 grande rue de la Guillotière, Lyon 7. @ana.vtg

Texte — Claudia Bortolino Photographie — Eva Merlier

Dans le monde prolifique et fourmillant des blogueuses mode et beauté aka influenceuses, nous avons voulu faire une pause du côté de Big is Beautiful qui a captivé notre attention.

Big is Beautiful, c’est tout ce que vous attendez d’une blogueuse beauté originale: des tests make-up, des tutoriels, des reviews de différents produits, des conseils avisés et bien sûr une bonne dose de glowy skin !

Mais ce qu’on aime encore plus chez cette blogueuse qui a commencé dans le biz en 2010, à l’époque où les stories Instagram n’existaient pas (on peut presque la qualifier de vétérante non ?!), c’est ce pour quoi elle se bat.

En effet, Big is Beautiful prône le body positive et la représentation, spécialement dans l’univers de la beauté. Si des Animal totem : Le Phénix car il renait toujours de ses cendres, c’est une créture de feu !

Chanson de karaoké : Survivor - Destiny’s Child Si tu étais une femme illustre : Oprah Winfrey, j’admire sa carrière

campagnes montrant des femmes aux formes et couleurs infinies deviennent courantes aux Etats-Unis ou en Angleterre, on constate que la France a un grand retard sur la question. Et Big is Beautiful veut y remédier, avec des mots de soutien, des coups de gueule et des images fortes. Elle prouve que personne ne peut dicter ce à quoi une femme, quelque soit son poids, sa couleur, sa taille, ses cheveux, son style (liste non exhaustive !) doit ressembler.

Le mot d’ordre de sa démarche est l’émancipation des codes dans lesquels on nous enferme trop souvent.

Et nous on dit BANCO ! et le message qu’elle véhicule.

De l’espoir et de la force.

Adresse beauté favorite : Franchement il n’y a pas mieux que chez moi niveau beauté mais j’aime beaucoup les Bains de l’Opéra, 20 rue Joseph Serlin, Lyon 1.

@bigisbeautyful Texte — Claudia Bortolino Photographie — Eva Merlier

Beauté by Loïs AMINCISSEMENT & ESTHETIQUE

Spécialiste de l'amincissement, Beauté by Loïs consacre 120 m² d'un espace lumineux et épuré à la beauté.

Doté d'appareils de haute technologie minceur, vous trouverez également des prestations traditionnelles comme des soins anti-âge alliant technologie et aromathérapie.

Prise de RDV en ligne : www.beautebylois.com Facebook : Beauté by Loïs Instagram : @beautebylois

Offre : un bilan minceur offert sur présentation du magazine !

Beauté by Loïs 46, rue Pierre Corneille 69006 LYON Tél : 09.81.27.29.10

LE LAB

L’Atelier Boutique 100% made in Europe Charlotte déniche des pépites au gré de ses voyages. Le savoir-faire de chaque créateur est valorisé dans un esprit éthique. Derrière chaque objet, un artisan et son histoire.

LE LAB est un concept store global où dégoter des objets singuliers et petits plaisirs du quotidien : déco, cosmétiques naturelles, papèterie et accessoires, dont la marque de bijoux Plumes d’Abeille, fabriqués sur place.

Au 5 rue François Dauphin, Lyon 69002 (métro Bellecour), du mardi au samedi.

04.72.31.48.18 / lelablyon@gmail.com @LELABLYON

TRADITION CRÉATION INNOVATION

by Laure Acakpo

Une touche de glamour, un zeste de fantaisie, une grosse poignée de valeurs et d’amour, le tout enrobé d’un caractère bien trempé et vous obtenez la femme Laure Art! Les laurearties sont ces femmes qui s’assument dans des pièces fortes, intemporelles et modulables. La créatrice met un point d’honneur à proposer des produits de qualité à prix accessibles. www.laure-art.com Photographe — Theworldofmasha