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Spiritualité

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Édito

Édito

L’avent… dans l’attente de Celui qui est, qui était et qui vient

Sœur Véronique nous propose une méditation, à l’approche de l’avent, sur l’Annonciation et la Visitation. Sur l’espérance que porte en elle la Vierge Marie, en ces temps si critiques pour l’Église.

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Pour entrer dans ce temps plein de promesses, la liturgie nous donne à méditer sur l’attitude d’ouverture de Marie dans les mystères de l’Annonciation et de la Visitation. «Avent», mot magique, qui porte en lui la clé qui ferme une porte sur une époque faite de jours heureux et moins heureux, et en ouvre une autre sur un avenir mystérieux centré autour de la venue à Noël de Celui qui est, qui était et qui vient ! Dans le mystère de l’incarnation, nous voyons Marie ouverte à la parole de l’ange. «Tu es bénie entre toutes les femmes, tu enfanteras un Fils.» Ouverte pour recevoir la Parole éternelle : «Le Verbe s’est fait chair.» «Mon âme exalte le Seigneur.» Marie, comblée de grâce, aurait pu se replier sur elle dans l’adoration et l’action de grâce. Mais elle reste ouverte à la suite du message : «Ta cousine, dans sa vieillesse, a conçu elle aussi et en est à son sixième mois.»… Aussitôt («en hâte», nous dit l’Évangile), la Vierge se met en route pour offrir ses services à sa parente. Marie est toujours prête à recevoir tout appel et y répondre. Avons-nous une souffrance à confier à sa tendresse ?

Marie, une tendresse maternelle à l’œuvre Aujourd’hui, c’est notre Église, l’Église de son Fils qui est malade, dans la détresse, et qui a besoin de son soutien pour traverser son Vendredi saint, son Samedi saint, et pour rester forte et ouverte dans l’espérance. Confions-la au cœur compatissant de la Vierge bénie. Sûrs que sa tendresse maternelle est déjà là à l’œuvre dans l’Église et dans chacun de ses membres.

Sœur Véronique Colomies, pour les sœurs contemplatives Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur

Marie est toujours prête à recevoir tout appel et y répondre. Avons-nous une souffrance à confier à sa tendresse?

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