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ARTS APPLIQUÉS

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REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS

L’histoire des arts appliqués, bien que récente, nous éclaire sur le domaine qu’elle recouvre car ces derniers, en tant que notion, se rapportent aux arts dont l’application se destine à l’industrie, mais s’attache également, et de façon inattendue, au refus d’une culture industrielle en plein essor au XIXe siècle. Initialement partagés entre deux idées irréconciliables, les arts appliqués empruntent néanmoins à l’art populaire ses techniques et ses spécificités locales qu’ils mettent à l’honneur, mais aussi aux arts dits classiques, abolissant de fait une limite chastement défendue par une certaine élite aux goûts bornés.

Par la rencontre entre les différentes disciplines artisanales et les idées de l’industrie soucieuse d’accorder la fonction et le style des objets qu’elle produit, définissant par ce fait le design, les arts appliqués unissent des gestes ancestraux et des conceptions modernes, travaillent sur des domaines variés, du paysage à l’habitat, interrogeant et explorant notre relation aux objets qui nous entourent. En ayant aboli les frontières entre architecture, beaux-arts et artisanat, les arts appliqués se sont construits une place de choix dans les différentes productions du monde contemporain, réhabilitant par la pratique des métiers d’art un besoin de sens partagé.

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Peintre en lettres

Le métier de peintre en lettres couvre une palette de compétences toutes liées à l’art de la délicatesse. Derrière son œuvre se cachent des techniques ancestrales dont nulle machine ne puisse s’y approcher. Un questionnement profond sur les arrondis et bombés d’une police d’écriture, sur le support visuel ou encore sur l’usage des outils appropriés, une réflexion qui permet d’offrir des réalisations dont on oublierait presque l’effort mais certainement pas la beauté renvoyée.

Michel Favre, peintre en lettres depuis plus de quarante ans, s’est engagé à ne pas perdre ce savoir-faire au détriment des machines et perpétue leurs enseignement au travers de ses apprenti·e·s. De la beauté et l’exigence du tracé de lettres, Michel Favre égaye les rues genevoises avec plusieurs centaines d’œuvres.

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