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BRITISH COLUMBIA WELCOMES SINGLE-STEP UNION CERTIFICATION

On June 2, British Columbia’s Bill 10 — Labor Relations Code Amendment Act of 2022 — received Royal Assent and took effect. The new labor law protects workers’ right to unionize by allowing single-step certification of unions when the union can demonstrate support of 55 percent or more of the bargaining unit, as in the case in jurisdictions such as Quebec, New Brunswick, Prince Edward Island, and federally regulated workplaces. Before the law, employers had the ability to conduct “captive” meetings to scare workers out of voting “Yes” in certification votes, with up to ten days between a certification application and a vote.

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Under the new law, when 55 percent or more of employees in a workplace indicate their intent to unionize by signing union membership cards, a union will be certified, and no further vote is required. If between 45 percent and 55 percent of employees sign union membership cards, a second step consisting of a secret ballot vote is required, and a majority must vote in favor of representation by the union for certification.

“I have experienced firsthand the difficulty employees have withstanding the relentless employer pressure, threats and coercion to vote ‘no’ for a union when there is an election ten days out in addition to having already signed a confidential card demanding a union workplace,” President of BAC Local 2 British Columbia and former organizer Geoff Higginson said. “Unions generally cannot have access to employees on a jobsite or workplace, employers have a captive audience anytime an employee is on site.” “Single-step certification is a game changer and victory for unrepresented employees,” Higgerson added. “Bricklayers, marble and stone masons, and tile setters in British Columbia no longer have to fear reprisals on the job for exercising their right to vote ‘Union Yes’ with a certification card.” //

LA COLOMBIE-BRITANNIQUE ACCUEILLE FAVORABLEMENT L’ACCRÉDITATION DES SYNDICATS EN UNE SEULE ÉTAPE

Le 2 juin, le projet de loi 10 de Colombie Britannique – Loi de 2022 modifiant le Code des relations au travail–est entré en vigueur après avoir reçu la Sanction royale. Le nouveau droit du travail protège le droit des travailleurs à se syndiquer, en autorisant l’accréditation des syndicats en une seule étape lorsque le syndicat peut démontrer l’appui d’au moins 55 % de l’unité de négociation, comme c’est le cas dans des circonscriptions comme le Québec, le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et les lieux de travail sous réglementation fédérale. Avant la loi, les employeurs pouvaient tenir des réunions « d’audience captive » pour dissuader les travailleurs de voter « oui » aux accréditations , avec jusqu’à dix jours entre une demande d’accréditation et un vote.

En vertu de la nouvelle loi, lorsqu’au moins 55 % des employés d’un lieu de travail indiquent leur intention de se syndiquer en signant des cartes de membre du syndicat, un syndicat sera accrédité sans qu’aucun autre vote ne soit exigé. Si 45 % à 55 % des employés signent des cartes de membre du syndicat, une deuxième étape est obligatoire. Elle consiste en un vote à bulletin secret, où une majorité doit voter en faveur de la représentation par le syndicat pour qu’il soit accrédité. « J›ai vécu personnellement la difficulté des employés à résister à la pression incessante de l’employeur, aux menaces et à la coercition pour voter « non » pour un syndicat, alors qu’il restait dix jours avant le vote, et que j’avais déjà signé une carte confidentielle exigeant un lieu de travail pour le syndicat » a déclaré le président de la section BAC Local 2 en Colombie-Britannique et ancien organisateur, Geoff Higginson. « Les syndicats n›ont généralement pas accès aux employés sur un chantier ou un lieu de travail, les employeurs ont une audience captive chaque fois qu›un employé est sur place ». « L›accréditation en une seule étape change la donne et constitue une victoire pour les employés non représentés », a ajouté Higgerson. « Les maçons, les poseurs de marbre et de pierre et les carreleurs de la Colombie-Britannique n›ont plus à craindre de représailles au travail pour avoir exercé leur droit de voter « Oui au syndicat » avec une carte d’accréditation ».

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