BAAB N°94 Janvier 2023

EDITO RIAL

Le Plein d’infos s’il vous plait !

« Pour ce nouveau chapitre, nous vous souhaitons... »

Le compte à rebours est lancé ! D’ici quelques jours, 2022 tirera sa révérence et se fera voler la vedette par une nouvelle année. Alors, comme de coutume à cette période, il est temps pour nous de vous formuler nos vœux pour 2023. Au jeu du « Pour ce nouveau chapitre, nous vous souhaitons... », voici ce que toute l’équipe de BAAB vous envoie pêle-mêle !

- Du temps. Pour tout faire ou ne rien faire ! Pour rêver, voir grandir ses enfants, concrétiser ses projets, planifier ses vacances ou profiter des siens. Juste du temps. Du bon temps.

- De gouter aux petits plaisirs de la vie, aux bonheurs simples et évidents. Rire (beaucoup !), jouer et danser, nous regarder avec douceur et savourer chaque moment avec légèreté et bienveillance.

- De collectionner les moments précieux avec vos proches.

- D’être curieux de tout et de tous. De cultiver votre soif de découvertes, de faire vivre vos passions et d’oser, tout simplement !

Bref, une nouvelle année bourrée d’amour, de santé, de partage, d’aventures, de jolies rencontres et de toutes ces choses qui mènent au bonheur.

Akwaba 2023 !

Lire BAAB c’est éveiller ses sens pour aller vivre du vrai… Bonnes sorties !

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Direction Générale : Alice Andrieux

Directrice de publication : Alice Andrieux

Rédacteur en chef : A. Kouadio

Secrétaire Général de Rédaction : Gobou Y. F.

Responsable Rédaction : Anne-Claire Lecouls

Rédaction : Anne-Claire Lecouls & Elodie Vermeil

Responsable du Service Infographie : Koimé N’Goran A.

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LES CHRONIQUES DE ZEBRA ZOUM

CONTES DE NOËL ET D’AILLEURS…

AlChoco, 10 ans, ne décolère pas à la vue des panneaux publicitaires du Plateau : “Bonne année partout ! Mais nous sommes en décembre ! Les gens mettent le sapin en octobre et en novembre ils souhaitent Joyeux Noël ! Ils sont trop en avance et ça m’énerve ! ”. Il n’est pas le seul à être grincheux en cette période festive. L’inflation 2022 confite dans le désastre ukrainien et la crise énergétique, servie sur fond de récession imminente et de réchauffement climatique, menace notre “Bonne année l’argent”, notre année et notre argent, tout court. Pour autant, les lettres au père Noël ne se sont pas raccourcies, loin de là !

À un réveillon récent, j’ai demandé à mes convives d’amener un objet ou un aliment qui leur rappelait les fêtes de fin d’année de leur enfance.

Émue, Zoundja nous a conté le sirop de grenadine que lui servait sa grand-mère au Cameroun lorsqu’elle lui rendait visite à Noël, un souvenir à jamais lié à l’amour partagé. Nostalgique, le Viking a allumé des Luminarias, lanternes de papier remplies de sable, comme au Nouveau-Mexique où il a grandi. Une odeur, un repas, le crissement d’un papier cadeau métallique, des habits neufs, un oncle généreux qui lâchait pièces et billets aux enfants venus lui présenter leurs vœux, un arbre de Noël par ilot à Port-Bouët, une crèche construite en branches de palmiers, des feux d’artifice sur la plage… À chacun sa tradition familiale et sa madeleine de Proust…

Peu importe notre religion, nos croyances ou nos origines, la saison ne laisse personne indifférent.

D’abord, l’harmattan réveille tous les revenants ! Selon la légende urbaine, y a les fantômes de décembre qui viennent grossir les embouteillages d’Abidjan. Il y a aussi ceux - bien vivants - qui subitement se rappellent notre existence et nous inondent de salutations “c’était-ton-bonjour” dans l’espoir d’obtenir étrennes ou étreintes. Prestataire, sorcier ou ancien crush ... sur un malentendu, un rapprochement stratégique pourrait bien s’opérer…

Ensuite, il y a les grognons qui répètent que le Nouvel An est un jour comme un autre, que tout ceci est bien trop commercial, que l’amour plus jamais, que le Petit Jésus n’est pas né en décembre et que nous avons hérité la robe du père Noël d’une fameuse boisson à bulles résolument en rupture de stock à Abidjan…

Et puis, il y a tous les autres, qui célèbrent selon leur cœur ou leur humeur du moment , en veillant à l’Église, en festoyant dans un maquis, ou en partageant un repas gourmand entre personnes aimées.

Les fêtes de fin d’année, au fil des ans, sont devenues cette période préférée et tant attendue pour notre famille. Un moment hors du temps, où nous créons de nouveaux souvenirs et nos propres traditions familiales . Où nous célébrons la vie de ceux qui ne sont plus là et tentons de profiter de chaque petite étincelle de joie et d’amour, au milieu des éclats de rire et des cris de surprise.

Nous vous souhaitons une très belle année 2023 dans la paix, l’amour, le partage, la joie, l’émerveillement, la santé et le courage de tout réinventer

BAABINES

TOUR DU MONDE DES NOUVEAUTÉS

© Restaurant Nama Plateau, bd de Gaulle

TOUR DU MONDE DES NOUVEAUTÉS

Au cours des dernières semaines, de nouveaux restaurants ont ouvert leurs portes à Abidjan. Une vague d’établissements « tout beau, tout neuf » qui viennent élargir l’offre, déjà gargantuesque, en matière de gastronomie, de tendances et de concepts culinaires de la capitale. Dans la grande famille des restos abidjanais, je demande donc... les petits derniers ! 7 adresses toutes fraîches à aller tester sans tarder et qui vous feront voyager autour du monde sans bouger de votre chaise. À vos fourchettes !

Nama

Petit bijou de restaurant tant dans la forme (le décor est magnifique) que dans le fond (les assiettes aussi !), ouvert il y a quelques semaines au Plateau, Nama vous fait voyager dans l’univers et la cuisine du Chef Nael Fakhry. Une fusion de différentes cultures qui reflète l’art de mélanger des plats des 4 coins du monde, tant dans les techniques, les saveurs et les textures. Un métissage surprenant et une expérience gustative qui va vous séduire, c’est certain !

Ayoka Madame Antika

Perché au 21ème étage du Noom Hotel Abidjan Plateau, Ayoka est un restaurant et sushi bar proposant une cuisine délicate et savoureuse où l’Afrique va à la rencontre de l’Asie ! Des subtils mélanges d’ingrédients et d’épices aux minutieux et colorés dressages des plats, vous dégusterez le meilleur des 2 continents tout en admirant la vue spectaculaire qu’offre l’emplacement du restaurant. Un must-taste !

Martyrs 07 88 22 05 43

Nasma

À la fois restaurant gastronomique et brasserie libanaise, Nasma est la toute nouvelle adresse pour qui veut découvrir ou redécouvrir les saveurs du pays du Cèdre, le tout, pour ne rien gâcher, dans un cadre design et somptueux. Piochez mezzes, grillades, salades et autres plats traditionnels dans la carte extrêmement bien fournie ou délectez-vous des plats du jour aux portions généreuses pour avoir un aperçu de la variété de la cuisine phénicienne ! Tacos, nachos, burritos, fajitas, quesadillas, guacamole... on sait que ces quelques mots vous font déjà saliver ! Pour se faire plaisir, direction la Casa Mexicana, le nouveau spot tex-mex de la capitale : ambiance, cocktails et cuisine authentique pour un dépaysement garanti !

Nasma

Spécialités libanaises. 2 Plateaux, bd Latrille 07 47 41 26 63 Nasma Côte d’Ivoire

Casa Mexicana

Casa Mexicana

Cuisine mexicaine. Zone 4, rue Paul Langevin 07 05 16 16 37 Casa Mexicana

Nouvel établissement du

(à la tête du George, restaurant de l’hôtel Four SeasonsGeorge V à Paris), Gina by Zanoni est un hommage à la cuisine généreuse et authentique de sa grand-mère Gina ! Des plats incontournables de la cucina italiana tels l’osso buco, les maccheroni cacio e pepe, le tonno alla Milanese, les linguine al vongole, les polpette al sugo sans oublier le tiramisu ou le tortino al cioccolato. Des grands classiques à base de produits frais auxquels s’ajoutent souvent des notes locales. On en salive d’avance !

Envie de plonger dans l’ambiance colorée, épicée et raffinée de l’Inde du Sud ? Vous avez trouvé votre adresse ! Le Malabar Café, un restaurant qui propose des mets du Kerala : une multitude de plats végétariens et non végétariens préparés à base de poisson, volaille, riz, coco, légumes à profusion ainsi que les fameuses galettes (dosas) typiques de cette région de l’Inde.

Chef lombard Simone Zanoni

Malabar Café

Gina by Zanoni

Spécialités d’Inde du Sud. Zone 4, rue du Canal. 07 07 10 03 40

88 BAABINES 22

Gina by Zanoni

Les bars à jus... votre pause vitaminée

Ce concept a le vent en poupe ! Surfant sur la vague du “healthy food”, les bars à jus, smoothies, cocktails détox ou autres nectars vitaminés ont fleuri un peu partout dans la ville. Préparés à la minute devant le client, avec des produits frais et locaux (fruits, légumes et même graines), ces breuvages 100% naturels, sans eau ni sucre ajoutés, proposent tout un éventail de goûts et de textures, des simples jus pressés aux combinaisons les plus originales. Cocktail ananas-orange-citron, baobab-gingembre ou corossol-pommecoco, jus détox ananas-pomme-coriandre-céleri ou melon-concombre-menthe-citron, smoothie fraisegoyave-mangue ou banane-kiwi... laissez-vous tenter ! Un moyen sain et gourmand de consommer des fruits et des légumes, de recharger ses batteries et de faire le plein de vitamines. On adore !

BAABI BY NIGHT

Au commencement était le jazz…

Chacun a sa propre idée de ce qu’est le jazz : branché ou décontracté, classique ou cool, Dixieland ou d’avantgarde, tous ceux qui connaissent de près ou de loin cette musique parlent du jazz. Cette musique compte énormément de passionnés à Abidjan, notamment au sein de l’association Abijazz qui œuvre pour promouvoir, dans notre pays, ce genre musical et les musiciens locaux.

Crée il y a plus de 10 ans par un groupe de passionnés, Abijazz compte à ce jour plus d’une centaine d’adhérents. Véritable plate-forme d’information, d’expression et d’échange entre tous les acteurs du monde du jazz en Côte d’Ivoire, l’association propose régulièrement et depuis 2016, les soirées « Ivoire Jazz Night » afin de faire découvrir de nouveaux registres musicaux dans un cadre convivial et sécurisé. S’y retrouve sur une même scène la crème des musiciens d’Abidjan pour une série de collaborations uniques et mémorables ! Loin d’être de simples concerts, les soirées Ivoire Jazz Night donnent souvent lieu à d’extraordinaires jam sessions, des séances d’improvisation et d’expression libre dont seuls les jazzmen ont le secret. Les morceaux s’y construisent au gré de l’inspiration et des artistes pour des moments musicaux uniques garantis !

Le 30 décembre 2022 à 20h30 au Dycoco, pour la dernière édition de l’année, la chanteuse Nouss Bi revisitera le répertoire de la grande dame du jazz Ella Fitzgerald, prêtresse de l’improvisation. Un tribute hors du commun, un grand moment de communion et de partage musical pour clôturer l’année en beauté !

Abijazz

Adhésion : 30 000 FCFA/an 07 88 65 60 76 abijazz.pepsup.com Abijazz

Le Kokoon, le nouveau coin chic où l’on s’enjaille

Situé à Grand-Bassam, non loin du restaurant la Case Bleue, le Kokoon est une nouvelle forme de « couteau suisse » pour vos soirées. Concept où l’art flirte avec le divertissement, c’est à la fois une galerie d’art, un bar, une cave à vin et un espace événementiel doté d’une scène accueillant divers types de prestations. Oui : tout ça

Le Kokoon

Bar concept (galerie d’art, bar à tapas, musique live…)

Du mercredi au dimanche à partir de 18h Quartier France, Grand-Bassam 07 02 54 17 24

Nouvelle adresse branchée et arty de Grand-Bassam, le Kokoon de Mitsou, voix d’or de la radio (NRJ qu’il a vu naître, et Nostalgie Côte d’Ivoire dont il fût directeur des programmes et animateur pendant plusieurs années) est un lieu hybride cumulant les atouts. Ouvert le 1 et polyvalent remplace l’ancien Atelier, auquel il ajoute quelques heureuses nouveautés : galerie d’art et vitrine d’artistes contemporains africains et internationaux bien sûr, bar à l’esprit new-yorkais (jazz, soul, variété française…), cave à vin (possibilité d’acheter des bouteilles à emporter), afterwork (de 18 à 20h, c’est happy hour avec la troisième consommation offerte), club cigare, petit jardin doté d’une piscine, piste de danse et scène avec sono et DJ dédiés fournissant l’opportunité de nombreux happenings événementiels (concerts live, soirées à thème et/ou privées, showcases, location de calèche pour mariages, anniversaires ou visites guidées du quartier France historique, et un comedy club qui a déjà accueilli les élèves de l’impayable Oualas et devrait bientôt voir prester l’humoriste en personne…). Côté bouche, ceux qui le désirent pourront se laisser tenter par les cartes des restaurants partenaires (La Case Bleue, Le Quai, Le Lorelei, Les Moutons de la pizza... tous situés à proximité pour assurer un service et une qualité optimals) et savourer en chillant quelques-uns des meilleurs plats de la ville, dans une atmosphère colorée, apaisante et revigorante. Le nouveau temple de l’enjaillement bassamois !

QUOI DE NEUF

Le complexe Akwaba : le nouveau projet signature du groupe PNHG

Idéalement situé à l’entrée du quartier de Biétry et à 15 min de l’aéroport, le complexe Akwaba est un projet immobilier multifonctionnel proposant dans un même espace 50 appartements de haut standing, un hôtel, des locaux professionnels, un centre de conférence et une galerie commerciale. À l’initiative du groupe espagnol PNHG (PN Holding Group) dont l’ambition est de créer un lieu hautement privilégié et une expérience de vie unique à Abidjan, ce complexe verra le jour en 2024. La première pierre a été posée ce mois-ci. On découvre !

Le complexe Akwaba s’inscrit dans la vision du groupe PNHG d’améliorer l’avenir de l’Afrique grâce à un développement urbain durable qui tient compte des nouvelles tendances et veille à l’efficacité énergétique et au respect de l’environnement. Dans cette oasis haute de 16 étages, tout a donc été pensé pour offrir le meilleur ! L’immeuble résidentiel propose des matériaux nobles et pérennes, des logements de qualité supérieure, lumineux et spacieux avec vues sur Abidjan et un hôtel aux intérieurs d’exception répondant aux standards internationaux les plus exigeants. Toutes les commodités y sont également réunies pour installer des bureaux. Le complexe renferme également une galerie commerciale, élément de liaison entre le futur métro et la rue du Canal, une piscine, un rooftop aux diverses activités, un espace coworking, 3 000 m2 d’espaces verts et un jardin suspendu.

La proximité des commerces, services, écoles ou restaurants présents dans la zone, ainsi que sa situation stratégique dans un quartier dynamique et proche des moyens de communication, font du complexe Akwaba un emplacement de choix pour vivre, travailler et investir.

Le bureau commercial est ouvert sur le chantier luimême. Vous pouvez vous y renseigner. Il reste encore quelques appartements à vendre et locaux commerciaux ou bureaux à louer !

K-pop Ivoire Festival, le festival qui fait KIFer !

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, la K-pop (abréviation de Korean Pop) désigne un ensemble de genres musicaux (dance-pop, pop ballad, électronique, ...) originaires de Corée du Sud, devenus un véritable phénomène musical et social depuis le succès planétaire du célébrissime « Gangnam Style ». Hé bien figurez-vous que la Côte d’Ivoire compte son lot d’aficionados et son festival dédié, dont la 4ème édition aura lieu ce 26 décembre !

Président et fondateur du K-pop Ivoire Festival (KIF) et par ailleurs membre du groupe Next Level, qui a remporté la 2ème édition du K-pop World Festival de Côte d’Ivoire - organisé par l’ambassade de la République de Corée -, Calvin Gueyes explique que cet événement est né d’une question (« Et si nous faisions venir la K-pop à nous ? »), et aussi d’un certain sentiment de solitude et de marginalité, dans un pays où bien peu semblent comprendre l’engouement pour ce type de sons. « Nous devions nous cacher pour écouter cette musique, réprimer nos sentiments de fans… », déplore l’instigateur du FIP. D’où l’envie de créer un happening dédié qui regrouperait les amoureux de ces sonorités, si « exotiques » au royaume du coupé-décalé. Un pari réussi au-delà de toute espérance (« Nous n’arrivions pas à croire que nous n’étions pas seuls ! »), puisque la première édition a rassemblé des centaines de personnes et fédéré une communauté soudée autour d’un puissant sentiment d’appartenance. « Avant, j’étais toute seule et complexée par mon corps, mais maintenant je m’aime, j’ai plein d’amis et je suis épanouie », explique une festivalière. On l’aura compris : le KIF est bien plus qu’un simple festival. Une communion, une famille, où chacun se sent libre de vivre sa passion pleinement sans craindre le jugement d’autrui. Pour la quatrième édition de cet event hors normes, le comité d’organisation (Calvin Gueyes, Marie Catherine Hoba, Victoria Leslie Beugré, Inès Yebouet et leurs collaborateurs Olivia Etien et Emerick Dogbo) a mis les petits plats dans les grands. Au menu : karaoké, buffet coréen, random-dance, prestations de talents, défilés, stands de goodies K-pop, jeux, watersplash, playlist variée… Cerise sur le gâteau : cette année, le festival sera suivi d’un bal masqué avec speed dating, élection de la plus belle tenue et du couple « royal », et bien d’autres surprises encore pour entrer en beauté dans la nouvelle année. Qu’on se le tienne pour dit : « La mer ne [les] séparera pas de leurs “oppa” ». Avis aux amateurs ! Le 26 décembre 2022 à l’espace DG House, Riviera M’badon. Soirée de clôture le 29 décembre 2022 au centre sportif, culturel et des tics ivoiro-coréen. 01 52 58 72 36 ou en ligne sur le site.

RICA : Abidjan fait son cirque pour la 6ème fois !

Àvos agendas, les RICA c’est pour bientôt ! Les Rencontres Interculturelles du Cirque d’Abidjan reviennent du 13 au 19 mars 2023 pour une 6ème édition résolument internationale avec des artistes d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Alors préparez-vous à rire, frissonner et rêver devant leurs performances physiques et leur immense inventivité. On vous donne un avant-goût du programme !

Pour cette nouvelle édition, les RICA accueillent une programmation internationale autour du thème « Tous citoyens ». Vous pourrez y découvrir des spectacles encore inédits en Côte d’Ivoire comme la création franco-éthiopienne de KIAÏ qui allie la sensibilité de ces deux cultures. Acrobates et jongleurs y jouent avec l’apesanteur dans un spectacle rythmé de musiques éthio-jazz et électro.

Pour la première fois, la compagnie canadienne Croustade démontrera qu’on peut jongler avec un ballon en talons aiguilles et qu’un skate-board peut s’utiliser de mille et une manières ! Vous apprendrez aussi à faire du pain sur scène avec les Italiens de Circo Carpa Diem !

Vous retrouverez aussi 2 troupes qui avaient fait sensation lors des éditions précédentes : les athlétiques Guinéens de Tinafan et les Japonais loufoques, extravagants et drôles de ToR Mansion reviennent avec de nouvelles créations.

Tous les spectacles de cette 6ème édition auront lieu à l’Institut français, mais, comme d’habitude, les RICA se délocalisent aussi pour des spectacles gratuits hors les murs. Cette année, le cirque vous donne rendez-vous au Jardin botanique de Bingerville et à l’Université FHB où vous pourrez notamment assister à une représentation inédite fruit d’une collaboration internationale : un spectacle sur de la préservation des forêts où les arbres euxmêmes seront mis à contribution par les compagnies suédoise The vessel et ivoirienne Ivoire cirque décalé et le conteur camerounais Binda Ngazolo.

Envie d’être de l’aventure ? RICA#6

Ivoire Black History Month : quatrième round !

Tout au long du mois de février 2023, on célébrera la richesse du continent, avec l’« Ivoire Black History Month », coorganisé pour la quatrième année consécutive par le collectif Afrokemit, Tchewôlo et The Studio, trois structures indépendantes qui militent chacune pour la valorisation du patrimoine culturel et historique des mondes africains. Cette initiative, inspirée du « Black History Month » américain, qui a lieu chaque année depuis 1976, vise à permettre à la jeunesse de se réapproprier, à travers une série d’activités et happenings variés, un pan de leur(s) identité(s) que la colonisation, par la force des choses, a plus ou moins reléguée à l’oubli.

« A people without knowledge of their past history, origin and culture is like a tree without roots » (« Un peuple ignorant de son passé, de ses origines et de sa culture est comme un arbre sans racines »). Cette citation de Marcus Garvey, militant noir du XXème siècle et précurseur du panafricanisme, considéré comme un prophète par les adeptes du mouvement rastafari, résume tout à fait l’état d’esprit dans lequel a été créé l’iBHM. Pour ses promoteurs en effet, la connaissance de l’histoire des sociétés noires constitue un levier fondamental du développement et une discipline de libération intellectuelle, de désaliénation individuelle et collective : « La plupart des jeunes Ivoiriens ne connaissent pas leur patrimoine culturel et donc ne le valorisent pas. Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va. La culture n’est pas une vue de l’esprit : elle permet de se réunir et de bâtir une nation. Avec l’Ivoire Black History Month, chaque Ivoirien aura une meilleure connaissance de son patrimoine historique et culturel pour bâtir la Côte d’Ivoire de demain. »

Après avoir mis l’accent sur l’unicité des différentes cultures africaines (« Tous différents avec une histoire commune », édition 2020) puis la paix et la cohésion nationale à travers le thème « Quatre grands groupes ethniques, une nation : La Côte d’Ivoire » (édition 2021), les structures organisatrices ont décidé de rendre hommage à tous les résistants de la première heure comme Zokou Gbely ou Marie Koré, que l’ombre de Félix Houphouët-Boigny a injustement fait sombrer dans l’oubli (« Les figures ivoiriennes de la résistance », édition 2022), étendant exceptionnellement le festival aux villes de Grand-Bassam et Rubino, hauts-lieux de la résistance ivoirienne à l’entreprise colonisatrice.

Pour sa quatrième édition (« Légendes et mythologies des peuples traditionnels de la Côte d’Ivoire »), l’iBHM entend faire découvrir ou redécouvrir au grand public les trésors inestimables de la tradition orale africaine, ossature de toute une philosophie existentielle qui se matérialise le plus souvent par l’institution de pratiques culturelles, jouant de ce fait un rôle de premier plan dans la formation et l’harmonisation de la conscience collective des peuples.

Plus particulièrement, les légendes et les mythes fondateurs des sociétés traditionnelles de Côte d’Ivoire qui, faute de promotion, sombrent progressivement dans l’oubli, emportant avec eux toute une sagesse endogène porteuse de cohésion sociale.

Dans la foulée du lancement et coup d’envoi officiel de cette quatrième édition, une série de happenings variés émaillera tout le mois de février : campagne média sur les réseaux sociaux, organisation d’une journée d’expo-vente, conférences éducatives interactives en ligne, atelier de dessin, sortir collective à la découverte du royaume de Mossou, et enfin, une soirée de clôture autour du feu. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook de l’iBHM !

« Légendes et mythologies des peuples traditionnels de la Côte d’Ivoire », février 2022. Ivoire

Black History Month

Ivoire Black History Month

“Les Neemeries” bouscule le monde de la cosmétique naturelle

Du champ à la salle de bains », telle pourrait être la devise de « Les Neemeries », la marque de cosmétique naturelle créée par notre entrepreneure du mois. Envie de passer à des produits de beauté aux ingrédients plus sains ? Découvrons cette marque qui propose des soins bio en harmonie avec l’écosystème de la peau.

Il y a encore quelques années, Grace Fouphouet, ingénieure des techniques agricoles spécialisée en économie et gestion d’entreprises agricoles, n’envisageait absolument pas son avenir dans l’entrepreneuriat. Débarquée de l’INPHB de Yamoussoukro, elle exerce pendant 7 ans dans le domaine du développement de projets et des intrants agricoles. Elle y fait une découverte qui va changer ses plans : le neem, aussi appelé margousier, un petit arbuste originaire d’Inde et de Birmanie très apprécié pour ses qualités cosmétiques.

Les résultats post-tests et les retours positifs sur ces premières créations finissent par la convaincre. En 2019, elle lance Shemen Africa, une entreprise spécialisée dans l’agrobusiness commercialisant ses produits sous la marque Les Neemeries. Malgré des débuts timides, l’entreprise propose aujourd’hui une gamme de produits à usage quotidien à base de neem, ingrédient principal, et d’autres ingrédients naturels. On y retrouve l’huile végétale de neem obtenue par pression à froid, du savon surgras antiseptique, du shampoing solide (tous deux saponifiés à froid), de la crème chantilly, de la poudre de feuilles de neem séchées... vendus entre 2 500 et 5 000 FCFA.

À la recherche d’un accompagnement technique et financier pour pouvoir propulser son activité, elle rejoint la 6ème cohorte du Programme OC Côte d’Ivoire, initiée par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas et mis en œuvre par la firme Entrepreneurial Solutions Partners (ESP) qui s’est donnée pour mission de favoriser la prospérité économique en Afrique en accompagnant de jeunes entrepreneurs à fort impact comme Grace. « Nous avons ainsi pu acquérir de nouveaux équipements de production pour répondre à la demande croissante et bénéficier d’un réseau dynamique de jeunes entrepreneurs et de conseils sur mesure de brillants mentors. », nous confie-t-elle.

Shemen Africa, c’est plus de 12 millions de chiffre d’affaires en 2021 ! « Nous voulons être une marque africaine de référence qui arrive à concurrencer les grandes marques internationales de beauté en termes de qualité, de sécurité, d’innovation et de présentation parlant du packaging. » ambitionne Grace. Énergique, travailleuse et pragmatique, elle illustre parfaitement l’émergence irréversible de la femme ivoirienne sur la scène économique du pays. On ne voit pas ce qui pourrait l’empêcher d’atteindre ses buts !

Ultimes Griots : « 100 % inspiré de nos cultures, 100 % illustré par nos talents ! »

Après 18 mois de formation et l’obtention d’un MBA au sein de la prestigieuse African Leadership University (ALU) de Kigali, l’entrepreneur Arnaud Kosséa a vu sa start-up Ultimes Griots plébiscitée par un jury d’experts chevronnés, dans le cadre d’un concours de pitch de projets dénommé « L’Arena ». Une validation panafricaine qui honore l’engagement et le talent d’une équipe de passionnés, et permettra à la jeune entreprise de financer sa croissance pour faire rêver tout le continent avec des histoires fantastiques tirées du riche patrimoine africain.

Né en 1986 à Man, Arnaud est un pur produit de l’excellence ivoirienne, diplômé de l’INPHB de Yamoussoukro. Destiné à une carrière d’ingénieur en génie chimique, il empruntera cependant une toute autre trajectoire. Passionné de mangas, BD et comics depuis sa plus tendre enfance - il a écrit son premier récit illustré à l’âge de 4 ans -, il a le déclic en 2017, alors qu’il est en expatriation au Nigéria. C’est à cette époque qu’il conçoit le scénario d’un manga africain en neuf volumes contant l’épopée fantastique d’Imana, héritier malgré lui d’une puissante lignée de griots : « Ultimes Griots » est né. L’aventure débute officiellement en juin 2019 lorsque les illustrateurs Fred Kouadio, Ephrem Kouassi et Bene Adams, les documentalistes et gestionnaires de projets Camilla Kangah, Suame Ekra et Elvira Lamkpozo, et le community manager Luc Kouadé rejoignent Arnaud. En août, après 2 mois de recherches graphiques, les premières planches de ce « kemty » (une histoire en images de la civilisation noire ; le mot étant la contraction de « kem » et « ty », qui signifient respectivement « noir » et « image » en langue pharaonique), sont publiées en ligne via les réseaux sociaux. Le succès rencontré est tel que la team Ultimes Griots envisage une publication papier… mais se heurte à la frilosité des maisons d’édition ivoiriennes. Qu’à cela ne tienne : Arnaud opte pour l’auto-édition et fonde pour ce faire le studio d’illustration et maison d’édition Ultimes Griots aujourd’hui composée de Ephrem Kouassi, Camilla Kangah, Alhassane Doumbia, Ravella Vonan et Elvira Lankpozo.

En 2020, le tome 1 de la saga, « L’Éveil du Jeli », paraît en version papier et se vend comme des petits pains. Suivront le tome 2, « Dissongo », un livre de contes panafricains en 2 volumes « 54 contes d’Afrique », destiné à partager au plus grand nombre les richesses du patrimoine africain, deux BD de vulgarisation et sensibilisation gratuites adaptées en dessins animés et diffusées sur les RS pendant la pandémie de Covid et, dernier-né d’Ultimes Griots, « Mariam joue à la balle », un kemty pétillant (et la première BD 100 % africaine consacrée au maracana) mêlant habilement le nouchi à la langue de Molière, à travers lequel Arnaud Kosséa entend donner le goût de la lecture aux enfants, particulièrement ceux des quartiers défavorisés.

Avoir de l’impact, c’est en effet tout l’enjeu qui sous-tend la démarche entrepreneuriale du jeune homme. Au-delà des sujets traités (essentiellement basés sur des problématiques contemporaines comme les albinos, le jeu de pouvoir, la solidarité et l’entraide, la place de la femme, etc.), l’œuvre, qui puise son inspiration dans la diversité des légendes, héros et traditions africaines, interroge sur le choix de 2 idéologies : retourner aux sources pour créer le futur ou oublier le passé et se redéfinir en fonction des challenges actuels. But de ces « griots 2.0 » : fournir aux jeunes africains et afrodescendants des contenus à la fois ludiques et instructifs leur permettant de savoir qui ils sont et d’en apprendre davantage sur leur héritage culturel, tout en donnant à une audience internationale l’opportunité de (re)découvrir l’Afrique sous d’autres facettes, grâce au médium populaire et accessible de la bande dessinée. ultimesgriots.com

Ultimes Griots

Ultimes Griots

Parler nouchi, la nouvelle hype !

Vivre à Babi sans parler le nouchi, c’est un peu comme être francophone à New-York !

On pense que c’est cool, mais en réalité c’est extrêmement handicapant. Et si en 2023, la nouvelle hype c’était de kouman nouchi pour affirmer une identité plurielle et une francophonie enrichie ?

Né dans la rue dans les années 1980, le nouchi souffre d’une réputation sulfureuse ; mais même celles et ceux qui le critiquent et parlent d’une langue peu fréquentable et risquant d’abaisser le niveau de français des plus jeunes, ne peuvent pas faire sans elle ! Le nouchi est devenu incontournable, et pas seulement en Côte d’Ivoire, puisque de nombreux artistes l’ont internationalisé et diffusé jusque dans les cours d’école des plus lointains pays francophones. Même le sacro-saint dictionnaire le Robert, garant de la langue française la plus officielle qui soit a fait entrer cette année dans ses pages les mots « brouteur », « go » ou « enjaillement ».

Simple effet de mode, diront certains. Vulgaire argot, prétendront d’autres. Mais pourtant les faits sont là : le nouchi s’institutionnalise et possède désormais tous les qualificatifs d’une langue à part entière. Une langue riche qui évolue rapidement, mais dont les fondamentaux sont forts et identifiables. Dès lors, pourquoi ne pas s’y mettre et plonger dans la culture et la poésie de cette langue si novatrice qui s’est construite contre des impératifs sociaux et linguistiques pour s’affirmer comme une arme poétique d’émancipation ?

Sciençons !

Apprendre le nouchi

Cours collectif à l’Institut français de Côte d’Ivoire le mardi et jeudi à 18h (durée des cours 1h30). Tarifs : 2 700 FCFA / heure - Inscription et informations : respocours@institutfrancais.ci

BEAUTÉ & BIEN-ÊTRE

Les tableaux de visualisation

Un tableau de visualisation est une création qui répertorie les rêves vers lesquels vous voulez aller, une représentation du futur auquel on aspire. Il peut se décliner de nombreuses manières selon votre créativité et vos inspirations : du dessin, du collage, de la peinture, des textes, des citations… les possibilités sont infinies autant que votre imagination !

Ateliers créatifs

Émilie Passerini. Sur réservation 07 07 90 35 90

L’un des premiers objectifs d’un tableau de visualisation est de poser des intentions claires. Il vous permet de faire le point sur vos envies ou sur vos objectifs (fonder une famille, trouver un nouveau travail, perdre du poids, partir en voyage, rencontrer l’amour, changer de vie…), de libérer vos désirs profonds sans barrière et de laisser l’univers se charger de les accomplir. Il est basé sur un travail d’introspection qui vous amène à vous poser les bonnes questions, à vous écouter et vous demander ce que vous voulez vraiment sans peur, sans pression ou autocensure. Bref, à croire que TOUT EST POSSIBLE pour le réaliser ! En pratique, le tableau de visualisation se matérialise par un morceau de carton ou une planche de bois sur lequel vous allez coller des images découpées dans des magazines ou trouvées sur internet qui représentent vos rêves et vos aspirations. Il peut s’agir de dessins, de mots ou de photographies. Vous pouvez le décorer avec de la peinture ou autre… l’important est qu’il vous plaise et vous ressemble. ! Envie d’essayer ? Laissez-vous guider par Émilie lors d’ateliers créatifs. Un bon moment pour se recentrer sur soi, lâcher prise, se consacrer du temps, partager et développer son intuition et sa créativité. Semez les graines de vos rêves !

Un test pour déterminer son type de peau

Connaître les caractéristiques de sa peau permet de lui apporter des soins adaptés, personnalisés et optimisés. Puisque chez Sub Saharian Bio, tous les soins sont formulés en fonction du type de peau, voici un test rapide qui vous permettra de déterminer le vôtre et de choisir les produits qui lui conviennent le mieux.

Au niveau du visage, on distingue trois grands types de peau : si votre visage présente constamment un aspect luisant, vous avez probablement la peau grasse. Si votre peau est fine, sensible, et source de tiraillement après la toilette, vous avez certainement la peau sèche. Si votre peau est uniforme, douce, lisse, et ne présente que peu d’imperfections, elle est d’un type dit normal. Enfin, si elle est sèche sur les joues et les tempes, mais plutôt grasse au niveau de la ligne médiane (front, nez, menton), vous avez vraisemblablement une peau mixte

Si vous avez un doute sur la nature de votre peau, vous pouvez réaliser le test du « papier de soie ». Il se pratique comme suit : Nettoyez et essuyez votre visage. Patientez une demi-heure, le temps que les glandes sébacées reprennent leur activité.

Appliquez verticalement sur le visage deux larges bandes de papier de soie : l’une sur une partie de la ligne médiane du visage (nez, front, menton), l’autre sur un côté, contre la joue et la tempe. Appuyez sans frotter pendant une ou deux minutes.

À l’issue du test, l’état des papiers vous renseignera sur la nature de votre peau : si les deux morceaux présentent d’importantes traces : votre peau est sûrement grasse si le papier apposé sur la ligne médiane présente des traces grasses, mais que l’autre n’en comporte pas, votre peau est mixte si les deux papiers comportent peu de traces : votre peau est normale si aucun ne présente de trace grasse : votre peau est certainement sèche

Pour les fêtes, en plus de vous rendre belle, Sub Saharian Bio vous propose des packs cadeaux à offrir ou s’offrir à partir de 15 000 FCFA. Profitez-en !

Marion Ezzedine

Diététicienne-nutritionniste diplômée

Certifiée en micronutrition du sportif

Certifiée régime sans FODMAPS Membre www.afridoctor.com NUTRITION SANTÉ

Ne comptez pas vos calories !

Pour perdre du poids, il suffit de consommer moins de calories qu’on n’en dépense. Cette vérité scientifique laisse penser que compter les calories ingérées à chaque repas est un moyen efficace pour mincir. Pourtant la réalité n’est pas aussi simple ! Démonstration en 5 points.

1. Les valeurs nutritives indiquées sur les étiquettes ne sont pas fiables à 100 % puisqu’une marge d’erreur de 20 % est tolérée. Par conséquent ce que l’on compte ne reflète pas nécessairement la réalité.

2. Toutes les calories ne se valent pas ! En effet 1 000 kcal de salade verte n’auront pas le même impact sur vos hanches que 1 000 kcal de garba…

3. Le taux d’absorption des nutriments varie d’une personne à une autre en fonction de plusieurs facteurs (taille des intestins, enzymes digestives, qualité du microbiote…), mais aussi selon la nature même des aliments (teneur en fibres et anti-nutriments comme les oxalates, les phytates, les phytoœstrogènes, les tanins…). Il est donc impossible de prédire le nombre de calories qui seront effectivement absorbées.

4. Compter les calories gâche un peu le plaisir de manger et devient rapidement une obsession qui peut déboucher sur des troubles du comportement alimentaire difficiles à désamorcer une fois qu’ils sont installés.

5. Les calories ne déterminent pas le niveau de satiété. Or, quand on mange, c’est pour combler une faim ! Mieux vaut alors se concentrer sur les signaux de satiété, le plaisir gustatif et la qualité des aliments !

Plusieurs paramètres influencent la perte ou la prise de poids : hormones, médicaments, mode de vie, état de santé, alimentation, génétique… Le diététicien tient compte de tous ces éléments pour vous accompagner dans l’atteinte de vos objectifs, contrairement aux régimes suggérés par une connaissance ou trouvés sur Internet qui ne visent de manière aléatoire qu’un chiffre sur la balance.

Prenez soin de vous et votre alimentation !

5 conseils pour un Noël éco-responsable

Chaque année, les festivités de Noël et de Nouvel An entrainent une hausse de 30% des quantités de déchets produits mondialement (hors alimentation !). Sans vouloir assombrir cette période joyeuse qui prône le partage et l’amour, il ne tient qu’à nous de faire baisse ces chiffres ! Voici donc nos 5 conseils pour un Noël plus respectueux de l’environnement.

1 Une vraie plante en pot en guise de sapin ! Évitons les sapins artificiels fabriqués à parti de produits dérivés du pétrole et de plus importés. Prônons l’originalité et optons pour un sapin en bois flotté, en matière recyclée ou encore une vraie plante en pot de chez nous !

2 Des décorations naturelles

La même réflexion s’applique aux décorations souvent recouvertes de paillettes de microplastique qui s’éparpillent à chaque fois qu’on les touche… Il est possible de trouver des idées de décorations simples et en matériaux naturels à faire soi-même ou en famille avec en prime de beaux moments partagés et la satisfaction du résultat final ! Commencer modestement cette année. Vous aurez déjà une base sur laquelle vous appuyer l’an prochain !

3 Des cadeaux « Expériences et temps de qualité »

Les chèques cadeaux peuvent sembler moins personnalisés qu’un objet. Pourtant, ils permettent d’éviter emballage et gaspillage, car la personne qui le reçoit l’utilisera forcément pour quelque chose qui lui est réellement utile. Proposez aussi du temps de qualité : un restaurant, une sortie ciné ou un spa à partager… des présents qui contribuent à l’économie locale et créent de nouveaux souvenirs. Pour les cadeaux des enfants, pensez à les emballer dans des matériaux naturels, recyclés et/ou réutilisables selon la technique du Furoshiki utilisée par les Japonais. Très facile à faire chez nous grâce à la variété de pagnes !

4 Un festin végétalisé

L’impact de la consommation de protéines animales sur l’écologie n’est plus à démontrer. Et si cette année nous aiguisions notre curiosité gustative, étudions de nouvelles recettes à base de légumes

et achetons le plus possible des produits locaux ? Il est judicieux également de cuisiner les quantités nécessaires afin d’éviter le gaspillage. Peut-être estce le moment de commencer un compost !

5 Une tenue chic déjà dans ma penderie A-t-on besoin d’une nouvelle tenue complète pour Noël ou le Nouvel An ? Vous avez sûrement une tenue que vous ne portez pas souvent et qui vous procurera tout de même un sentiment festif et stimulant ! Ou, pourquoi ne pas en emprunter une à un membre de votre famille ou un(e) ami(e). Et si toutefois, vous souhaitez acheter du neuf, privilégiez les marques durables et/ou locales.

Nous vous souhaitons une magnifique fin d’année, de la joie, de la positivité, et de la motivation à initier le changement vers une société éco-responsable.

Les Fourmis Vertes de Babi

Noreen pour Les Fourmis Vertes de Babi

Les Fourmis Vertes de Babi lesfourmisvertesdebabi.com

COLLECTES SOLIDAIRES

Donnons !

En cette période où nos maisons croulent de cadeaux, où la place sous le sapin se fait rare par encombrement de jouets et où nos assiettes débordent de toutes parts, si on pensait un peu à ceux, moins chanceux que nous, pour qui Noël n’est pas forcément synonyme de fête. Alors, donnons ! Des livres, des jeux, de la nourriture, du temps ou de l’argent… De petits gestes pour que les yeux de tous les enfants brillent de bonheur à Noël.

Aux enfants de l’Orphelinat Foyer d’Accueil d’Abidjan

Quoi : jouets, vêtements, kits scolaires, aliments, produits d’hygiène et pour bébé, argent…

Comment : en contactant l’ONG “Cœur d’Ange” au 07 00 50 39 91 ou ONG Cœur d’Ange.

Aux enfants orphelins et défavorisés du CHR d’Abobo

Quoi : dons en nature et espèces, nourriture, cadeaux…

Comment : en contactant l’association “Akouabel” au 07 48 48 08 04 ou Akouabel.

Aux enfants de l’Orphelinat GAP Mission de Mondoukou

Quoi : jouets, vêtements, nourriture, argent… Comment : en contactant l’association “Porteur d’Espoir” au 07 57 12 36 23 ou Porteur d’Espoir.

À 230 enfants du village de Fiassé, Adzopé

Quoi : argent, nourriture, cadeaux pour l’opération : 1 enfant = 1 repas + 1 cadeau. Comment : en contactant l’ONG “Un sourire aux autres” au 07 59 85 64 61 ou Un sourire aux autres.

Aux enfants du quartier Divo de Koumassi

Quoi : jouets, livres, cadeaux, nourriture, argent… Comment : en contactant l’association “Tout Pour Un Sourire” au 05 55 63 72 77 ou Tout Pour Un Sourire.

À 150 enfants malades du CHU de Cocody

Quoi : jouets, vêtements, chaussures, vivres pour les parents démunis, 2 télés pour les salles communes.

Comment : en contactant l’association “Offrir Son Anniv” au 07 48 30 57 24 ou Offrir Son Anniv.

À 150 enfants cancéreux et hospitalisés d’urgence et 100 adultes souffrant d’insuffisance rénale

Quoi : jeux, jouets (voir liste sur les pages réseau), livres, argent…

Comment : en contactant l’ONG “Cenacle Charity “ au 07 59 42 42 43 ou Cenacle Charity.

BOUILLON DE CULTURE

© Africa Foto Fair, Joël Willams - Côte d’Ivoire

G.NEA à La Case Bleue

À travers son exposition personnelle, l’artiste ivoirien Émile Auguste Gbédé N’guessan dit G.NEA retourne vers son passé afin de se retrouver, de mieux comprendre le présent et de se projeter dans le futur. Sur un plan purement esthétique, il utilise de « la peinture sculptée lisse » à base de fils de chaînes, appelés communément « fils nago », de plâtre, de papier journal et de symboles qui plongent les spectateurs dans un monde « mystico-religieux ». Son travail ouvre une réflexion, une brèche sur les rapports du monde (guerre, famine, violence), la création esthétique et les fondements culturels. Il le décrit comme un point d’interrogation et un semblant de solution à la question que pose l’œuvre de Gauguin « Qui sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ? ».

Gbédé N’guessan Émile Auguste dit G.NEA, né en 1982 à Bingerville, est diplômé du Centre Technique Arts Appliqués de Bingerville. Artiste libre depuis 2006, il s’inspire du monde qui l’entoure pour peindre ses œuvres. Il pratique l’art de la tapisserie et crée son support de travail à partir du cadre à tisser.

G.NEA

Jusqu’au 23 décembre 2022. La Case Bleue, Grand-Bassam 07 09 02 90 20

Tamsir Dia à la Galerie Eureka : l’art de la superposition et du signe

L’art de l’Ivoirien Tamsir Dia puise dans des racines à la fois occidentales et africaines, fruits de sa double formation en Côte d’Ivoire (école des Arts appliqués de Bingerville) et en France (écoles des Beaux-Arts d’Angers, Tours et Paris). Les deux cultures s’y conjuguent, se chevauchent ou même s’y heurtent, mais le plus souvent cette dualité est une source de richesse pour sa création. L’artiste s’exprime dans un langage de symboles et de signes. Il met en scène les astres : Lune et soleil extraits du folklore africain auxquels il ajoute quelquefois des mots. Il mêle dans ses tableaux l’écriture occidentale, les totems et les masques de l’Afrique, mais aussi des inscriptions rupestres venues du fond des âges. Coloriste hors pair, il manie le trait d’une manière légère et incisive et sait rendre agréable à l’œil un graphisme un peu mystérieux, mais toujours captivant. À travers ses toiles, il célèbre et interroge une Afrique plurielle, ancrée dans son histoire, et les lignes de faille qui la parcourent.

L’artiste est représenté par la Galerie Eureka depuis 2019 : il y expose en 2020 pour la Nuit des Galeries puis en février 2022. Tamsir Dia a également exposé à la Biennale de Venise (1993 et 2013), de Dakar (2000) et de Johannesburg (1995) ainsi qu’à New York en 1993. Artiste engagé, il a participé à l’exposition collective « SIDA » à Cotonou au Bénin en 1995. En 2022, il reçoit la décoration de Chevaler de l’ordre du mérite culturel ivoirien. Son travail a été unanimement salué à la fois en Côte d’Ivoire, mais aussi dans de nombreux pays.

La marionnette au casque 84,5 x 64,5 cm

« De la lumière naît la matière » à la LouiSimone Guirandou Gallery

Cette exposition collective réunit les œuvres-collages de l’artiste malien Dramane Bamana et les peintures de l’Ivoirien Richmond Tehe.

Né en 1996 à Bougouni (Mali), Dramane Bamana est diplômé du Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia. Membre actif du collectif Tim’Art, il vit et travaille à Bamako. Dramane Bamana représente des scènes de genre à partir de bandes de plastique récupéré. Avec cette matièreque l’artiste découpe, colle ou brûle - Bamana illustre son quotidien. Mais ses personnages sans visage donnent à ses œuvres une portée bien plus universelle.

Né à Zorofla (Côte d’Ivoire) en 1997, Richmond Tehe obtient son diplôme d’Études supérieures artistiques (Master II, option Peinture) de l’École nationale des Beauxarts d’Abidjan en 2022. Il vit et travaille à Bassam, près d’Abidjan. L’artiste mélange les textures et, parmi les traits et les hachures, dévoile des visages, témoins de la fragilité de l’homme et de son environnement.

Jusqu’au 28 janvier 2023. LouiSimone Guirandou Gallery, Cocody Mermoz

De la lumière naît la matière

Fragilité#1,RichmondTehe,Acryliquesurnatteplastiquemaroufléesurbois,

Dramane Bamana

Richmond Tehe

Masala,DramaneBamana,Collagesdeplastiquesurtoile,165x180cm,2022

« Grafit Chik » de Snoer

Yoann Iznardo, dit “Snoer”, est né à Paris en 1988. Il grandit dans la banlieue sud de la capitale et à l’âge de 14 ans il plonge dans l’univers du street art avec le graffiti qui révèle son talent. Il devient rapidement “writerz”, une vraie reconnaissance à l’appartenance d’un style admiré et reconnu pour la qualité de ses lettrages. Snoer adore les chocs visuels. Graffer des fresques fascinantes et colorées est alors une obsession, ce qui lui permet d’exprimer son talent et d’affiner encore son style. Il peint dans la rue jusqu’en 2015 et utilise tous les supports urbains qu’une grande ville peut offrir. Les synchronicités de la vie l’ont conduit à découvrir l’Afrique, et il vit aujourd’hui entre Abidjan et la frontière suisse. Il continue de développer son art, qui porte l’influence colorée de la culture traditionnelle africaine. Snoer est un perfectionniste qui a le moindre souci du détail. Pour lui, le défi qu’il relève dans sa façon de s’exprimer sur la toile est de réussir à rallier l’esthétique à l’équilibre et au dynamisme.

Dans l’exposition « Grafit Chik », il présente une série de toiles traduisant son style personnel : un mélange d’influences du New York Classic à l’Europe Old School. Snoer apporte un soin tout particulier aux lettres qui sont mises au premier plan. On peut voir se détacher une belle dynamique et un parfait équilibre des lignes et des couleurs, ce qui pour l’artiste pourrait se définir comme “le flow”.

« In the moment » à la Dida Gallery

Ahmed Abiodun a exploré les matériaux et les contenus de son environnement et médiatisé les diversités issues des influences étrangères sur les pratiques artistiques contemporaines en utilisant la fusion de pièces en terre cuite, en aluminium, en fibre de verre et en métal pour conduire le récit d’un artiste interdisciplinaire expérimental.

Ojo Ayotunde explore le concept d’autoévaluation de ses croyances, valeurs et attitudes. Il fusionne le fusain et la peinture créant des déclarations visuelles qui reflètent son existence et ses expériences de vie au Nigeria et convertissant toute une énergie abstraite en un réalisme palpable.

Jolaolu Moyosore s’inspire de ses expériences de vie les plus difficiles et communique à travers ses peintures en utilisant la combinaison de personnes et de lieux reconnaissables, mais distants pour se rappeler ses débuts. En réponse au monde qu’il envisage, il crée un décor fictif et immersif en infusant de la couleur dans ses compositions.

« Écho à la matière » à la Fondation BJKD

Dans cette exposition collective, les artistes Wann, Mominé, Doto Kuassi, Franckasso, Ankofa et Gonekalo expriment avec conviction le besoin de s’affranchir des pesanteurs de la monotonie et de la cristallisation conventionnelle. Ils essaient de parvenir à des créations toujours renouvelées. Ils ne respectent pas forcément les formats habituels des tableaux classiques, des portraits, des paysages et des marines. Ils « construisent » au gré de leur inspiration en jouant entre œuvres plates, bas-relief, haut-relief et rondes bosses, comme

s’ils voulaient réorganiser le monde et reconstruire notre monde. Dans « Écho à la matière », nous arpentons à travers leurs productions les voies du collage, du nattage, du cordage, du tissage, du dripping, de la taille directe, de la récupération et même des graffitis. Et ils sont sur le bon chemin. Leurs écritures picturales et sculpturales ouvrent des passerelles nouvelles à des lendemains meilleurs pour l’art venu des terres d’Afrique.

« Écho à la matière »

Jusqu’au 14 janvier 2023.

Fondation BJKD, Riviera 3 01 50 12 13 40

AFRICA FOTO FAIR, 1ère édition, Côte d’Ivoire

Initié par la photographe éthiopienne Aida Muluneh en partenariat avec la Windsor Gallery à Abidjan et le MuCAT (Musée des Cultures Contemporaines Adama Toungara) à Abobo, l’AFRICA FOTO FAIR (AFF) est à la fois un festival et une foire de photographies présentant 102 photographes du monde entier dans l’objectif de promouvoir l’échange mais aussi une compréhension plus approfondie de la photographie en Afrique et dans le monde.

L’événement comprendra 2 expositions au MuCAT : Collection Afrique jusqu’au 22 janvier 2023 et Collection Monde du 31 janvier au 26 mars 2023 ; ainsi qu’une exposition à la Windsor Gallery au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Des rencontres de photographes, discussions, projections de films, examen de portfolios et un concours en ligne qui se finalisera par une cérémonie de remise des prix seront également au programme.

En plus du lancement d’AFRICA FOTO FAIR, une publication en ligne répondra à la demande d’un portail plus intégral, centralisé et informatif sur la photographie en Afrique. Cette plateforme servira à soutenir les talents émergents du continent en proposant des interviews, du contenu éducatif, une base de données de ressources et une galerie pour vendre les œuvres. Elle rassemblera ainsi les événements culturels du continent africain avec ceux du reste du monde.

Thembinkosi Hlatshwayo - South Africa

MuCAT

Place de la Mairie, Abobo

Ouvert tous les jours de 9h à 18h sauf les lundis, le 25 décembre 2022 et le 1er janvier 2023. Expositions gratuites.

Windsor Gallery

Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h. Fermeture le 25 décembre 2022 et le 1er janvier 2023.

Marco Giannattasio - Italy

Meseret Argaw - Ethiopia

The Abidjaner, le fakezine qui célèbre Abidjan et ses artistes

C’est un tout petit bout de femme plein de fraîcheur et de poésie qui est à l’origine de l’un des projets les plus réjouissants de ces derniers temps : la publication d’un « fakezine » (magazine fictif) mettant à l’honneur l’urbanité tapageuse et chamarrée d’Abidjan ainsi que le merveilleux talent de ses artistes de sol et de cœur. On vous en dit plus !

fre gik

Incroyable : Christelle Corotoum Symakan (alias « Symi ») a eu à souffrir du fameux syndrome de l’imposteur… Et pourtant, à à peine 20 printemps, cette jeune illustratrice a déjà accompli bien plus que d’autres au même âge ! C’est au tournant des classes de seconde et de première, en 2016-2017, que le virus du dessin la pique. Mal même, puisqu’en terminale, cette passion dévorante lui vaut parfois de délaisser ses cours ou d’oublier de manger. Au départ, elle n’envisage pas ce hobby comme une perspective d’avenir, mais après s’être aperçue que l’on pouvait en vivre - et même très bien -, elle décide de tenter sa chance. À son père, qui la voit bien poursuivre des études scientifiques, elle oppose le choix d’une carrière artistique. Aujourd’hui titulaire d’une licence d’arts plastiques, elle s’est réorientée dans la création digitale avec un bachelor 3 en création digitale et Motion design à Ynov Campus Toulouse, histoire d’ajouter une corde à son arc. C’est dans ce cadre que cette passionnée de peinture, de dessin, de photographie, « de livres et de café » a eu l’idée d’un très beau projet : la création, en août dernier, du fakezine The Abidjaner - inspiré des prestigieux New Yorker et Tokyoter -, qui célèbre la Perle des lagunes, ses us, coutumes et habitants à travers de magnifiques illustrations, et dont la jeune femme a en charge de la gestion de tous les aspects, de la relation avec les artistes au community management, en passant par la conception de la charte graphique et des visuels. Pour le moment, The Abidjaner est un produit purement digital ; il n’y a donc pas de contenu physique à lire, « juste » des covers illustrées à regarder - et quelle caresse pour les yeux ! L’occasion de découvrir ou redécouvrir des artistes ivoiriens absolument remarquables comme Loris Kakou, Paul Axel Kouakou, Guy Maurice Taminy, Fregik, Somey Amegnibo, Nielle Assa Ouattara, Orianne, Cénack Kouamé, O’Plérou (concepteur des émojis 100 % africains Zouzoukwa, auquel on doit notamment la très belle police des covers Abidjaner), Emannuel Grebo, Nancy D. Diabate et bien d’autres encore, chacun nous plongeant dans son univers et posant sur sa ville un regard empreint de fierté et

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© assa drawings

de tendresse. Du graphisme intégralement numérique à la peinture à l’huile en passant par les influences pop et manga, aquarelles ou croquis, c’est toute une palette de superbes créatifs qui s’exprime ainsi, donnant à voir Babi sous mille et une nuances : le tek tek (jeu de capsules enfantin), l’incontournable garba national, l’échoppe de la coiffeuse à côté du marché, la galère des transports en commun bondés, la « branchitude » du quartier des affaires, la culture des kiosques, les mini-héros du quotidien vendant eau et mouchoirs ou lavant les pare-brise pour assurer leur pain et celui de leur famille, le partage de la « nurture », qui « a meilleur goût quand on la mange à plusieurs », les crieurs de gbaka… Un projet formidable qui séduit par son aspect fédérateur et auquel on souhaite une très longue vie et, pourquoi pas, de donner des idées à d’autres pays et villes de la sous-région et d’Afrique pour mettre en avant la richesse de leur patrimoine. Big Up Symi !

© manougrebo © nandy d. diabate

© kenjuu san

© oplerou studio

© symi sama

« Dans des rues sans nom » de Gégé

Gégé est un photographe autodidacte ivoirien. Bien que sa passion pour la photographie remonte à l’enfance, il débute réellement dans cet art en 2014. Connu sous Instagram sous le pseudo Newblackstory, il tente à travers ses clichés d’apporter un regard neuf et une nouvelle documentation sur l’Afrique. En juillet 2022, il auto-édite son premier recueil, « Dans des rues sans nom », une série de photographies non posées prises entre 2021 et 2022 dans les villes de Côte d’Ivoire.

« Pour moi, la rue c’est la vie ! Le lieu où riches et pauvres, jeunes et vieux, parfois sans dire un mot et sans se connaître, se donnent rendez-vous. J’avais envie d’immortaliser cette rencontre-là ! Je considère que la vie mérite d’être prise en photo et qu’on n’a pas besoin d’aller loin pour faire des photographies qui ont du sens. Notre quotidien, nos rues ont des choses à raconter. Il est important de laisser des traces palpables de notre époque. »

Accompagné des textes de la jeune et talentueuse écrivaine, Yessia Ateby, ce livre de 116 photos dépeint avec beauté des scènes de notre pays, avec authenticité et sans filtre. Il est disponible à la commande sur la page Instagram de Gégé. Nous vous le recommandons !

« Je souhaite à tout artiste et spécialement aux photographes africains de travailler à produire des livres, et à ne pas laisser mourir leur art en ne postant leurs œuvres que sur les réseaux sociaux. »

Newblackstory

COMEDY CLUB

GONDWANA CLUB

Chaque vendredi, du rire, du slam, du live ! Un spectacle magique et toujours différent avec les meilleurs humoristes ivoiriens et internationaux ! Fermeture du club jusqu’au 31 décembre. Reprise des soirées en janvier 2023.

Tous les vendredis à 21h à l’hôtel Pullman. Réservations et tickets au 07 97 09 54 56

FESTIVAL

ABIDJAN JEUX DE LUMIÈRE

Du jamais vu dans la capitale abidjanaise ! Du sport, des jeux, de la culture, des concerts et des feux d’artifice pour une journée placée sous le signe de la fraternité. Une belle manière de célébrer l’année qui s’achève et de préparer la suivante avec gaité et amour.

Le 22 décembre 2022 à partir de 9h Agora de Koumassi 05 65 72 54 07

SOIRÉE

MORTAL KONPA AND MORE...

Sortez vos tenues de Noël pour l’édition « Christmas Gouyad » de votre soirée musicale préférée ! Aux platines, DJ Cap Niice, DJ Jen et DJ Katel (qui nous vient directement de Suisse) vous feront danser jusqu’au bout de la nuit !

Le 23 décembre 2022 à 22h Dycoco Comedy Club, Cocody 07 97 86 61 66

FESTIVAL

I’VOCHELLA

Premier festival urbain d’Afrique francophone, I’Vochella est la nouvelle expérience culturelle de cette fin d’année ! 2 jours de fête avec concerts, game space, expositions, musée du selfie, food court et beaucoup d’autres surprises !

Les 22 et 23 décembre 2022 Marcory, Stade de l’INJS 01 52 16 16 16

REGGAE

REGGAE HEART BEAT CHALLENGE 2022

La grande finale est annoncée ! Une soirée en live avec les prestations des lauréats au Reggae Heart Beat challenge 2022. Que le meilleur gagne !

Le 23 décembre 2022 à 22h AZK Live, Cocody Blockhauss 07 09 92 09 99

Un événement destiné à valoriser le patrimoine et les talents africains. Au programme : jeux, installations géantes et spectacles de magie, « bouffe party » et de la musique avec des stars locales et internationales (DJ Kerozen, Rosania, Pheelz, Fally Ipupa, Uncle Waffles, Didi B, Naza, Innoss’B…).

Les 28, 29 et 30 décembre 2022 Zone 4, bordure de lagune. 07 06 34 34 06

Une série d’événements musicaux et culturels (excursion au Banco, collectes solidaires, pool party au BBr, networking…), dans le but de réunir la diaspora africaine et la jeunesse basée en Côte d’Ivoire autour de la culture ivoirienne.

Du 25 décembre 2022 au 4 janvier 2023 01 43 98 98 53 babilinkup.com

BAAMBINS BAMBINOS

L’AGENDA JEUNE PUBLIC DE DÉCEMBRE

L’AGENDA JEUNE PUBLIC DE DÉCEMBRE

Rassembler sa famille ou ses amis autour d’activités communes, sortir et s’amuser, c’est aussi ça l’esprit de Noël. Alors, les enfants, en ce mois de décembre, BAAB compte plus que jamais sur vous ! Votre mission : mobiliser votre tribu pour partager ensemble de bons moments et se faire de superbes souvenirs ! Magie, spectacles, contes, ateliers… voici notre agenda des sorties « jeune public » pour patienter dans la bonne humeur jusqu’au jour J. À vous de jouer !

Chocolat, poterie et batik : des ateliers pour toute la famille !

Apprenez la technique traditionnelle de la fabrication des emblématiques tissus africains imprimés à la cire, le travail du chocolat “de la fève à la tablette” ou mettez les mains dans la terre pour façonner votre propre poterie ! Autant d’ateliers encadrés par l’équipe de TrippinBabi et de talentueux artisans locaux pour découvrir en famille, s’amuser et repartir avec des pièces uniques et qui vous ressemblent !

Quand ? Le 17 décembre 2022 : atelier « Fabriquez le chocolat de votre bûche ! » ; le 18 et 26 décembre 2022 : atelier batik avec des tampons conçus spécialement pour les enfants ; le 21 décembre 2022 : atelier poterie Où ? Grand-Bassam

En attendant le père Noël, les enfants sont invités à plonger dans la magie et la féérie des fêtes… en lecture ! Assis confortablement, ils écoutent des histoires, interagissent et surtout cultivent leur imaginaire. Une belle sortie à partager de 0 à 99 ans !

Quand ? Le samedi 17 et dimanche 18 décembre 2022 à 10h30 Où ? À la bibliothèque Encre Noire, Riviera Palmeraie 07 08 58 26 46 Bibliotheque Encre Noire

Des ateliers cocktails « spécial kids », des séances de peinture, de body painting et de danse, un arbre de Noël et un brunch… voici la recette des Apéro Kids. Un rendez-vous que les enfants (de 2 à 12 ans) adorent et qu’ils partagent entre copains… comme les grands !

Quand ? Le 24 décembre 2022

Où ? Délice tropical, Riviera Attoban 07 59 54 19 02 L’apero’kids

En attendant Noël, on cuisine !

Puisque Noël arrive à grands pas, profitez de l’occasion pour apprendre à cuisiner de bons petits plats de fête ! Bûches, cupcakes, biscuits, truffes en chocolat ou galettes des Rois… des recettes « C’est moi qui l’ai fait ! » qui feront sensation dans vos gouters ou tables des desserts de fin d’année. Cours pour enfants, ados ou à faire en duo avec un de ses parents (programme détaillé sur Facebook).

Quand ? À partir du 15 décembre 2022 Où ? À l’Atelier Gourmand, Zone 4, Prima Center 07 09 09 35 35 L’atelier Gourmand Abidjan

Des spectacles de magie époustouflants !

De Paris à Tokyo en passant par Dubai ou la Chine, Phil Keller a parcouru le monde avec ses différents spectacles de magie et de grandes illusions. Il débarque à Abidjan pour 2 prestations excitantes, surprenantes et drôles qui vont faire briller les yeux des petits et des grands. Ne le ratez pas !

Quand et où ? Le 23 décembre2022 à 10h et 14h au Majestic Ivoire et le 26 décembre 2022 à 10h et 16h au Palais de la Culture de Treichville 07 67 15 80 87 Noël Magique Abidjan

Brunch de Noël chez Paradisia

Le père Noël arrivant en hélicoptère, un buffet magnifique, des tours de manège à volonté, des cadeaux et beaucoup de magie... rendez-vous au brunch de Noël chez Paradisia. Un grand moment de fun et de beaux souvenirs à partager !

Quand ? Le 25 décembre 2022 Où ? Chez Paradisia, Riviera M’Badon 07 57 67 04 74 Paradisia

BAAB VOYAGE

avec

Les danseuses aux couteaux wê

Originaire de la région de Bangolo, les danseuses aux couteaux wê vous offrent un spectacle acrobatique dans lequel elles mettent en scène une chorégraphie mimée. Car oui, ces jeunes danseuses n’ont pas le droit de parler !

Parées de dessins à l’argile blanche, elles exécutent avec agilité, souplesse et talent des sauts périlleux, contorsions et acrobaties dignes des plus grands gymnastes. Un travail en étroite collaboration avec leur maitre qui les projette dans les airs et les fait « atterrir » sur des couteaux ! Le résultat d’une initiation longue et secrète, et de beaucoup d’entrainements pour ces jeunes filles qui n’ont jamais plus de 12 ans. C’est en effet à l’aide de deux initiés que le spectacle prend forme. Le titulaire du groupe s’entraîne pour mettre en pratique le mystique, tandis que son second est chargé de danser avec les filles. Il prend également le relais quand le titulaire n’est pas disponible et il n’est donc pas rare de les retrouver dans d’autres villages, qui souhaitent plus que tout assister au spectacle que le commun des mortels ne saurait expliquer.

Les danses aux couteaux sont une pratique très importante dans la vie des ethnies de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Un héritage culturel et une tradition ancestrale que tout un peuple fait perdurer afin de transmettre ce patrimoine aux générations futures.

Plus de contenu sur : Nader Fakhry fakhry_nader naderfakhry.com

© Nader Fakhry

Cap sur l’Amérique latine… en cocktails !

Le Nouvel An approche à grands pas et cette année vous avez décidé de faire une réception chez vous. Et si, au lieu de l’éternel classique apéro, vous offriez à vos invités des cocktails qui les feront voyager sur le continent le plus festif : l’Amérique latine ? Je vous partage quelques recettes de mes cocktails favoris testés à la source : des vieux pubs de la Havane à la plage de Copacabana sans oublier les bars caliente de Mexico. En bonus, pourquoi ne pas combiner le cocktail avec des tapas de ces pays ? Vos invités seront épatés et l’ambiance garantie !

I.Margarita, Mexique

Ingrédients : 30 ml de Tequila 50 ml de Cointreau ou Grand Marnier 20 ml de jus de citron fraîchement pressé

Préparation : Verser les 3 ingrédients dans un shaker avec des glaçons. Secouez. Renversez dans un verre. Et voilà, fini. Easy Peasy. Pour plus de douceur, vous pouvez rajouter un peu de sirop de sucre de canne. Pour rendre votre cocktail encore plus fun, passez un bout de citron tout autour du bord du verre et plongez-le ensuite dans du sel.

Faites-nous découvrir vos bons plans escapades : contact@baabeditions.com

2.

Mojito, Cuba

Ingrédients : Du bon rhum 1 citron vert Du sucre roux de préférence Des feuilles de menthe fraîches De l’eau gazeuse

Préparation : Disposez dans un verre le citron découpé en morceaux ainsi que le sucre. Avec un mini pilon (ou une cuillère) écrasez le tout. Rajoutez les feuilles de menthe et pressez-les légèrement avec le pilon pour que les arômes se dégagent et se mélangent. Complétez le tout avec de l’eau gazeuse, de la glace (pilée de préférence) et du rhum. Pour le fun vous pouvez rajouter une purée de fruit de passion ou de mangue !

3.

Caïpirinha, Brésil

Ingrédients : 1 citron vert 2 cuillères à café de sucre roux 6 cl de cachaça

Préparation : Presque comme un mojito ! Dans un verre, mettre le citron préalablement découpé en morceaux, rajoutez le sucre, et avec un pilon à cocktail, écrasez le tout jusqu’à ce que le sucre fonde. Rajoutez la cachaça, des glaçons et voilà ! La “caïpi” est une boisson assez corsée, n’hésitez pas à diluer le tout en ajoutant du jus de citron par exemple, ou un peu d’eau et plus de sucre.

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