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Élections des commissions scolaires 4
Un congrès, une entente et une expo virtuelle pour le postsecondaire francophone
Maryne Dumaine
Le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) a tenu son 29e congrès annuel du 8 au 10 novembre derniers. Sous le thème « Unis dans la résilience et le leadership », cet événement a réuni les personnes œuvrant dans le secteur du postsecondaire francophone du Canada.
Représenter le Yukon pour les dossiers postsecondaires
Puisqu’il n’existe pas d’établissement postsecondaire francophone au Yukon, c’est Stéphanie Bourret, directrice Formation pour l’Association franco-yukonnaise (AFY), qui s’est rendue à Montréal pour se joindre à l’événement.
« À la suite d’une concertation communautaire, l’AFY a été identifiée comme organisation pour représenter le postsecondaire au territoire au RCCFC et à l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), depuis plus de dix ans. »
Un des événements marquants du congrès a été la signature d’une entente tripartite entre le RCCFC, la Fédération des conseils scolaires francophones du Canada (FNCSF) et l’ACUFC afin de collaborer à la promotion du postsecondaire en français au Canada francophone.
Cette entente devrait permettre, pour les francophones du Yukon notamment, de découvrir et d’avoir accès à de l’information au sujet des programmes de formation disponibles après le secondaire.
Une entente pour mieux promouvoir les programmes
Mme Bourret souligne le lien entre la signature de cette entente et les états généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire, dont le rapport final a été déposé récemment.
« Ça faisait partie des recommandations qui sont ressorties des états généraux, affirme-t-elle. Souvent, les programmes ne sont pas connus, les gens ne savent pas quelles universités ou quels cégeps vont offrir de la formation en français ou de la formation bilingue. Cette entente permettra aussi de valoriser les études postsecondaires en français ou bilingues. »
« Un des exemples concrets issus de la signature de cette entente, c’est la première édition de l’événement PostÉduc Expo, qui va avoir lieu du 8 au 10 décembre prochains », explique également la directrice.
Un « salon » du postsecondaire prévu pour décembre
PostÉduc Expo devrait permettre aux élèves du secondaire d’en apprendre davantage sur diverses options postsecondaires en français et au sujet d’emplois dans tout le pays grâce à des ateliers leur permettant, par exemple, de rédiger leur curriculum vitae ou de se préparer à une entrevue de sélection. « Ce sera aussi un bel outil pour les conseillers et conseillères en orientation, dans les écoles », explique Mme Bourret.
L’événement se déroulera sur la plateforme Umanize, qui offrira un environnement virtuel interactif et un salon 3D regroupant des universités et collèges francophones ainsi que quelques employeurs. De plus, les élèves feront des parcours recommandés selon le domaine de métier qu’ils aimeraient pratiquer.
L’événement vise à offrir à plus de 15 000 élèves des communautés francophones et acadiennes des renseignements au sujet de leurs options de transition de manière accessible dans toutes les régions du Canada. L’objectif ultime de ce salon virtuel innovant est d’obtenir une augmentation du taux de participation et de transition des études secondaires vers des études postsecondaires en français auprès des élèves.



Laurie Trottier
Les postes de commissaires de la Commission scolaire des Premières Nations ont suscité l’engouement, alors que douze personnes se sont présentées aux élections du 7 novembre. 219 personnes ont exercé leur droit de vote, le tiers par vote en ligne. Ce sont finalement les candidatures de Shadelle Chambers, Erin Pauls, Dana Tizya-Tramm, Jocelyn Joe-Strack et Gillian Staveley qui ont été retenues. Il s’agit de personnalités bien connues au Yukon : Shadelle Chambers est la directrice générale du Conseil des Premières Nations du Yukon; Erin Pauls est directrice de l’éducation pour les Premières Nations de Champagne et d’Aishihik; Dana Tizya-Tramm est chef de la Première Nation Gwitchin Vuntut à Old Crow ; Jocelyn JoeStrack est titulaire de la chaire de recherche sur le savoir autochtone de l’Université du Yukon; et Gillian Staveley est directrice de Dena Kayeh Institute, un organisme à but non lucratif qui œuvre à la protection du territoire de la Première Nation Kaska.
« Il s’agissait de la toute première élection pour la Commission scolaire des Premières Nations », a déclaré la ministre de l’Éducation, Jeanie McLean, par voie de communiqué. « Chaque mesure que nous prenons en vue de créer cette nouvelle commission scolaire est un pas de plus vers la réconciliation. J’aimerais remercier le comité de gouvernance intérimaire de la Commission scolaire des Premières Nations pour le leadership qu’il a assuré au cours des neuf derniers mois. »
Depuis septembre, huit écoles à travers le Yukon relèvent de la compétence de la Commission scolaire des Premières Nations. La commission scolaire contribue aux efforts de réconciliation en proposant une approche éducative centrée sur la communauté.



Un congrès, une entente et une expo virtuelle pour le postsecondaire francophone