ARQ Info - Décembre 2025 66667

Le magazine de l'Association Restauration Québec

Numéro 06 — DÉCEMBRE 2025

À LA UNE

LES CHEFFES

Nouvelle génération, nouveaux codes

IMMIGRATION TEMPORAIRE

VESTIAIRE ET VALET

La balle dans le camp d’Ottawa

Vos responsabilités

DÉCEMBRE 2025 — ARQ INFO

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Éditeur :: Éditeur ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC Rédaction en chef : Nicolas Boullé Rédaction en : Kelly Asselin-Tousignant Rédaction chef : Nicolas Boullé | Dominique Tremblay | Martin Vézina Rédaction Conception et infographie : LMG et Alegria Design Maïlys Kerhoas | Marc-Antoine Poirier | Dominique Publicité : Tremblay Tél. : 514 527-9801/1 800 463-4237 Conception et infographie Téléc.: 514 527-3066 LMG et Julye Maynard L’ARQ Info est publié six fois par année par la direction: des affaires publiques de Publicité l’Association Restauration Québec. Les articles Tél. : 514 527-9801/1 800 463-4237 peuvent être reproduits sans autorisation, à la Téléc.: 514 527-3066 condition d’en mentionner la source.

L’ARQ Info est publié sixàfois par année par Ce numéro a été publié 10 000 exemplaires. la direction des affaires publiques de l’Association Restauration Québec. Les articles peuvent être reproduits sans autorisation, à la condition d’en mentionner la source.

Dépôt légal : Ce numéro a été publié à 5 400 exemplaires.

Bibliothèque Nationale du Québec Bibliothèque Nationale du Canada 494386 D Dépôt légal : No ISSN : 1199-3472 Bibliothèque Nationale du Québec Envoi de poste-publication : Bibliothèque Nationale du Canada No de convention : 40050918 494386 D o ISSN : 1199-3472 N ASSOCIATION RESTAURATION QUÉBEC Envoi poste-publication 6880,de Louis-H.-La Fontaine : o de convention : 40050918 N Montréal (Québec) H1M 2T2 Tél. : 514 527-9801 ou, sans frais, 1QUÉBEC 800 463-4237 ASSOCIATION RESTAURATION Courriel : respub@restauration.org 6880, Louis-H.-La Fontaine restauration.org Montréal (Québec) H1M 2T2 La mission de l’Association de fournir à l’ensemble Tél. : 514 527-9801 ou, sansest frais, 1 800 463-4237 des restaurateurs du Québec des services complets Courriel : respub@restauration.org d’information, de formation, de rabais, d’assurance restauration.org et de représentation gouvernementale.

La mission de l’Association est de fournir à l’ensemble des restaurateurs du Québec des services complets d’information, de formation, de rabais, d’assurance et de représentation gouvernementale.

SOMMAIRE SUR LE POUCE

PROGRAMME D’ACHATS

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EN MANCHETTE

SERVICES AUX MEMBRES

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HEADLINE NEWS

FONDATION ARQ

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ACTUALITÉS

FIERS MEMBRES FOURNISSEURS

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SOMMAIRE

CONSEIL D’ADMINISTRATION 2023-2024 Présidente du conseil d’administration : CONSEIL D’ADMINISTRATION 2024-2025 Mme Danielle Beaulieu, de l’Hôtel Mortagne (Boucherville) Présidente du conseil d’administration : Vice-président : Mortagne (Boucherville) Mme Danielle Beaulieu, de l’Hôtel Saveurs M. Tony Priftakis, des restaurants des Continents (Gatineau) Vice-président :

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SUR LE POUCE

PROGRAMME D’ACHATS

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Secrétaire-trésorier : Saveurs des Continents M. Tony Priftakis, des restaurants (Gatineau) M. Éric Marin, du restaurant Chez Milot (Sainte-Adèle)

EN MANCHETTE

SERVICES AUX MEMBRES

Secrétaire-trésorier : Président-directeur général de l’ARQ : M. Laurence-Olivier Malouin-Trudel Erick Tremblay, du Resto-Pub Belles & Bum (La Malbaie)

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HEADLINE NEWS

CONSEILS JURIDIQUES

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ACTUALITÉS

FONDATION ARQ

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ÉVÉNEMENT

FIERS MEMBRES FOURNISSEURS

Administratrices/administrateurs : : Président-directeur général de l’ARQ Buvette Thérèse (Percé) Bastien, de la Malouin-Trudel M. Billy Laurence-Olivier (Wendake) M. Steeve Gros-Louis, du restaurant Sagamité Administratrices/administrateurs : Buvette Thérèse (Percé) M. Billy Bastien, de la du Steakhouse St-Charles Mme Valérie Kennedy, (Sainte-Thérèse) M. Frédéric Escotte, Darquise (Mont-Tremblant) M. Martin dudu Traiteur L’Esprit Faim (La(Wendake) Prairie) Sagamité M. SteeveLévesque, Gros-Louis, restaurant

Complexe Laviolette (Trois-Rivières) M. Jean-Philippe Martin,du duSteakhouse St-Charles Mme Valérie Kennedy, (Sainte-Thérèse) M. Érick Tremblay, du Resto-Pub Belles & Bum (La Malbaie) M. Jean-Philippe Martin, du Complexe Laviolette Président ex officio : (Trois-Rivières) M. Hugues Philippin, du restaurant Chic Alors! (Québec) M. Yves Pineault, de l’Auberge du Lac Taureau (Saint-Michel-des-Saints) Président ex officio : M. Hugues Philippin, du restaurant Chic Alors! (Québec)

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SUR LE POUCE

MEILLEURS NOUVEAUX RESTOS AU CANADA

Deux établissements montréalais dans le top 10 !

Le 17 novembre dernier, à Toronto, Air Canada a dévoilé son traditionnel classement des Meilleurs nouveaux restos au pays et deux établissements montréalais y figurent !

Le meilleur nouveau restaurant au Canada est Mystique, du chef Malcolm Campbell.

Situé à Halifax en Nouvelle-Écosse, au bord de la mer, l’établissement offre deux menus de huit services qui offrent une alliance entre des saveurs terre et mer.

Le Violon est arrivé à la deuxième place, tandis que Pasta Pooks, figure neuvième au palmarès.

LE VIOLON Le Violon est un restaurant de poissons et de fruits de mer situé au Plateau-MontRoyal, qui utilise des ingrédients saisonniers du Québec. Il avait d’ailleurs déjà été nommé meilleur nouveau restaurant dans la liste des 100 meilleurs restaurants (Canada’s 100 Best) en mai dernier et figurait parmi les recommandations Michelin.

LES PÂTES FRAICHES EN VEDETTE Pasta Pooks, qui est arrivé au neuvième rang, est situé dans l’ancien local de la Dinette Triple Crown, il s’agit du premier restaurant permanent de Luca Labelle Vinci (Pooks) et Victor-Alex Petrenko après des années de concepts de restos

Voici le Top 10 des Meilleurs nouveaux restos d’Air Canada 2025 : 1. Mystic (Halifax, N.-É.)

2. Le Violon (Montréal, Qc) 3. aKin (Toronto, Ont.) 4. Sushi Hyun Omakase (Vancouver, C.-B.) Mitch Laughren, Dan Climan, Andrew Park, Danny Smiles, propriétaires du restaurant Le Violon.

Photo : Le Violon.

éphémères. Avec Kai Borst, chef de cuisine, le resto s’impose comme un spécialiste des pâtes fraiches dans une ambiance jeune et ludique.

5. Maven (Toronto, Ont.) 6. Nero Tondo (Vancouver, C.-B.) 7. Yan Dining Room (Toronto, Ont.) 8. Sumibiyaki Arashi (Vancouver, C.-B.) 9. Pasta Pooks (Montréal, Qc) 10. Niwa (Vancouver, C.-B.)

EXTORSION

Des restaurateurs sous la menace de faux avis Google Plusieurs restaurants montréalais ont été victimes d’une tentative d’extorsion après avoir reçu des dizaines d’avis négatifs à une étoile sur la page Google de leur entreprise.

Le plus étonnant pour les propriétaires, c’est que les commentaires laissés sur Google n’ont parfois aucun rapport avec leur établissement. Certains mettent en cause une livraison trop lente, alors que le restaurant n’offre pas ce service. D’autres critiquent des burgers trop cuits, alors que ce plat ne figure même pas au menu.

Pour les faire retirer, les utilisateurs frauduleux laissent un numéro WhatsApp pour être contactés. Pendant ce temps, la note Google et la réputation des établissements continuent d’en pâtir.

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ARGENT DEMANDÉ Les journalistes de 24 Heures ont contacté les numéros WhatsApp mentionnés dans les commentaires et ont constaté qu’on leur demandait des centaines de dollars en échange de la suppression des avis négatifs. « On n’a aucune idée de pourquoi on a été visés par cette cyberattaque. On est un nouveau resto et on n’a clairement pas d’argent à donner à des gens pour qu’ils effacent les faux avis qu’ils ont laissés »,

explique Jack Zeppetelli, propriétaire du Limbo, dans les pages de 24 Heures.

Des cas similaires ont également été observés aux États-Unis, notamment à Philadelphie. Les faux avis négatifs y ont ensuite été supprimés par Google quelques jours après la publication d’un article dénonçant ces pratiques.

Rappelons qu’en cas de tentative d’extorsion, quel que soit le contexte, l’ARQ invite les restaurateurs à ne pas céder aux pressions et à contacter immédiatement la police.

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MANCHETTE

RESSOURCES HUMAINES

La nouvelle génération de cheffes change les codes Elles défendent un retour aux saveurs locales et une créativité culinaire en harmonie avec la nature, tout en prônant une gestion d’équipe plus humaine et moins hiérarchique. Juliette Léger-Dupras, cheffe du restaurant Parcelles, nommé parmi les meilleurs restaurants au pays dans le classement Canada’s 100 Best 2025, et Jana Larose, révélation de l’année aux Lauriers, partagent leurs visions sur la place des femmes dans la nouvelle génération de chefs.

Que ce soit à Austin, à 15 kilomètres de Magog, au restaurant Parcelles, ou au Comptoir de l’Auberge à Saint-Mathieudu-Parc, à 20 kilomètres de Shawinigan, ce sont elles qui dirigent les cuisines de ces établissements locaux reconnus sur la scène gastronomique internationale.

UN APPRENTISSAGE CLASSIQUE Les deux cheffes ont commencé par la voie traditionnelle, en apprenant de l’ancienne génération. Jana Larose est originaire de Victoriaville et a été étudiante en formation professionnelle au Centre Paul-Rousseau, à Drummondville. « C’était vraiment plus manuel que théorique, je me suis lancée et puis j’ai tellement aimé ça, autant mes profs que l’organisation des cours », poursuitelle. Elle confie ensuite qu’adolescente, elle avait eu un coup de cœur pour le restaurant Le Poivre Noir à TroisRivières, où elle allait souvent avec ses parents. Elle finira par y travailler trois ans en débutant sa carrière. Grâce à une amie, elle finit par rencontrer le chef Samy Benabed, chef et copropriétaire de l’Auberge SaintMathieu. Dès qu’il lui parle de son projet de créer une auberge au bord d’un lac dans un petit village, elle y croit. « C’est comme si son rêve était aussi devenu mon rêve… C’était exactement ça que j’avais envie de créer », confie-telle. Elle devient alors sa sous-cheffe et, après trois ans à ce poste, lorsque l’ouverture d’un nouveau restaurant a été envisagée dans le même village, elle 6

Juliette Léger-Dupras, cheffe au restaurant Parcelles (Austin).

accepte le projet et y devient cheffe à son tour.

DE LA PLONGE AU POSTE DE CHEFFE Juliette Léger-Dupras a commencé par des petits emplois de type fast-food.

Elle a ensuite travaillé à la plonge au Montréal Plaza, le restaurant du chef Charles-Antoine Crête. Elle y est restée cinq ans et y a gravi les échelons en se spécialisant en cuisine gastronomique.

Avec l’accord de ses patrons, elle a suivi le parcours complet à l’ITHQ, combinant études et travail à temps partiel. Elle a

d’abord obtenu un diplôme en cuisine professionnelle, puis a suivi une formation supérieure en cuisine. « Je crois que, quand j’ai commencé, le mot d’ordre était de joindre les rangs.

De se taire, d’observer et d’apprendre comment le système du restaurant fonctionnait. Il y a beaucoup à tirer de cette phase d’observation », déclare-t-elle.

Après cette expérience, elle a continué de se former en boucherie-charcuterie pendant un an, lors de la pandémie, profitant du contexte où les restaurants étaient fermés. À la suite de plusieurs

MANCHETTE

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autres expériences, Juliette LégerDupras finit par rejoindre l’équipe du restaurant Parcelles.

UN RETOUR À LA NATURE DANS L’ASSIETTE Elle a ainsi tout quitté à Montréal pour écrire un nouveau chapitre aux fourneaux d’une table champêtre à Austin, près de Magog. Elle explique son choix notamment par de longs moments de réflexion concernant un « refus des méthodes » classiques. Elle reconnaît que l’ancienne génération lui a beaucoup appris, lui a apporté de la rigueur et un savoir-faire, mais elle considère aussi que ces méthodes de travail n’étaient pas viables sur le long terme pour elle. « L’ancienne culture de restauration était vraiment ancrée dans quelque chose de rapide, dans la pression, le stress, ce qui ne me convenait pas dans mon quotidien. En me retrouvant face à ça, je me suis demandée s’il y avait un moyen de faire autrement », confie Juliette Léger-Dupras.

Et c’est de cette manière qu’elle a choisi de revenir à l’essentiel du métier.

Depuis son arrivée chez Parcelles, dans sa cuisine, elle voit les légumes qu’elle utilise pour ses recettes pousser depuis la graine jusqu’à la récolte, ce qui redonne du sens à son métier. « Je me suis rendue compte que le produit brut, c’est quelque chose qui m’intéressait vraiment », poursuit-elle.

Le concept du restaurant Parcelles est simple, mais avant-gardiste. Il ramène la ferme directement à la table. Un retour aux sources dans lequel elle se retrouve.

QUÊTE DE SENS « Il y a un sens derrière le fait de ne pas gaspiller, il y a un sens derrière le fait d’essayer de sublimer chaque légume, parce que tu vois tout l’écosystème, dans le fond. Je pense que cette approche-là peut être prise partout au Québec, parce que, clairement, il y a la mode du local qui est bien installée et DÉCEMBRE 2025 — ARQ INFO

Jana Larose, cheffe au Comptoir de l’Auberge (Saint-Mathieu-du-Parc).

qui est même plus qu’une mode selon moi », précise la cheffe.

Le Comptoir de l’Auberge, proche de Shawinigan, se fournit également en produits locaux. Pour Jana Larose, exercer en région en harmonie avec la nature a aussi un impact positif sur la santé mentale et la créativité. « Dans notre façon de travailler, le contact avec la nature nous rend quand même un peu plus zen. On sent un impact quand on est à Saint-Mathieu, on est comme sur un autre beat qu’à Montréal ou à Québec, qui sont de plus grosses villes où ça roule plus 24 h/24. Je pense que d’être en contact avec la nature, ça stimule beaucoup la créativité », déclare Jana Larose.

Pour elle, l’art de la simplicité ajoute de la valeur à sa création culinaire. Faire avec les moyens du bord lui permet de retourner à l’essentiel et de se concentrer sur la création.

« Un restaurant comme ça à Montréal, ça n’aurait peut-être pas fonctionné, mais avec le fait qu’on soit en région, on s’arrange avec ce qu’on a, puis on fait un peu de la magie », poursuit-elle.

En plus de ce besoin de retour à la simplicité, les deux cheffes ont le même maître mot dans leur cuisine : respect.

Respect des produits, respect de la nature, mais aussi respect envers leurs équipes.

VERS UNE GESTION D’ÉQUIPE PLUS HUMAINE Pour Jana Larose, « le respect, la communication, la douceur sont des choses à développer » dans l’industrie. « Pour moi, c’est important d’avoir une belle santé, bien manger en dehors du travail, avoir des repas plus nourrissants, avoir un beat de vie qui est sain (…) c’est important que les gens aient des journées de congé, que 7

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La nouvelle génération de cheffes change les codes (suite) tout le monde arrive de bonne humeur et en forme », poursuit-elle avant d’insister sur la nécessité de mettre en place une communication fluide pour que l’équipe fonctionne bien.

Elle veut que sa cuisine soit « un endroit créatif où tout le monde peut s’épanouir et apprendre, que ce soit un environnement sécurisant ». « Les femmes peuvent apporter tout le côté sain, la douceur et rendre le métier de la restauration beaucoup plus sain, que ce soient autant les horaires que l’ambiance de travail. Je pense que c’est la force de la femme. Honnêtement, plus il va y avoir de femmes dans l’industrie, plus j’ai l’impression que ce sera un endroit sécurisant pour aller travailler, et cela va, selon moi, améliorer la santé mentale des gens en général », conclut-elle.

RESPECTER SES VALEURS De son côté, Juliette Léger-Dupras a mis l’emphase sur le besoin de respecter ses propres valeurs lorsqu’on construit sa carrière. « Lorsqu’on veut réellement se joindre à une équipe, il est important de ne pas piétiner ses valeurs pour entrer dans le moule. Les

rôles qu’on m’a appris, la méthode de travail, le manque de communication et la discipline en cuisine avaient été pensés et mis en place par des hommes. Je ne veux pas me fondre dans ce moule-là. Je veux essayer d’être cheffe à ma manière, en maintenant ma sensibilité, mon empathie, ma douceur, ma curiosité, en traitant mes collègues avec respect et en cuisinant des plats qui me ressemblent », explique-t-elle.

Elle est convaincue qu’il est possible de « maintenir des standards élevés, tant au niveau de la qualité de la nourriture que du service, tout en restant fidèle à ses valeurs ». « Toutes les femmes que j’ai côtoyées en cuisine ont du talent, de la rigueur, de la créativité et, surtout, du cran. Ça prend une certaine force de caractère pour faire son chemin dans ce milieu.

Mais si on arrêtait de se fondre dans la masse, de devenir one of the boys, de se taire lorsqu’on n’est pas d’accord avec un commentaire déplacé ou une attitude toxique, on réussirait peut-être à en faire réfléchir quelques-uns et quelques-unes. J’ai laissé passer des

choses que je trouve inacceptables, par mimétisme. Je ne veux plus que ça arrive », poursuit-elle.

LA FORCE TRANQUILLE Elle considère aussi que la sensibilité des femmes est une force qu’il faut utiliser pour créer de nouveaux modèles dans cette industrie. « Additionnons sensibilité, rigueur, écoute, discipline et communication pour bâtir des environnements de travail respectueux et agréables pour tous. Je suis convaincue que cela se ressent dans les assiettes et dans l’ambiance du restaurant, et même si ce n’était pas le cas, faisons-le pour nous !

Il faut garder tout le bon de la vieille mentalité de restauration, tout en remettant en question les vieux moules, pour évoluer ensemble. Qui mieux que les femmes pour faire ça ? », conclut-elle. À travers leur parcours, Juliette Léger-Dupras et Jana Larose illustrent qu’une nouvelle façon de faire de la cuisine fondée sur l’écoute, la créativité et le respect prend sa place. Leur vision trace la voie d’une génération qui réinvente la gastronomie en s’appuyant sur l’humaine et la nature.

Restaurant Parcelles

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HEADLINE NEWS

HUMAN RESOURCES

The New Generation of Women Chefs Is Changing the Rules They advocate a return to local flavours and culinary creativity in harmony with nature, while promoting a more humane, less hierarchical approach to team management. Juliette Léger-Dupras, chef of Parcelles—named one of the country’s top restaurants in Canada’s 100 Best 2025—and Jana Larose, this year’s Revelation winner at the Lauriers, share their perspectives on the place of women in this new generation of chefs.

Whether in Austin, 15 kilometres from Magog, at Parcelles, or at the Comptoir de l’Auberge in Saint-Mathieu-du-Parc, 20 kilometres from Shawinigan, it is women who lead the kitchens of these local establishments recognized on the international gastronomic scene.

A CLASSIC PATH Both chefs began in the traditional way, learning from the previous generation.

Jana Larose grew up in Victoriaville and studied vocational training at the Centre Paul-Rousseau in Drummondville. “It was much more hands-on than theoretical. I jumped in, and I loved it—my teachers, the way the courses were organized,” she recalls.

As a teenager, she had fallen in love with Le Poivre Noir in Trois-Rivières, where she often dined with her parents.

She eventually worked there for three years at the start of her career. Through a friend, she met chef Samy Benabed, chef and co-owner of Auberge SaintMathieu. As soon as he told her about his dream of opening an inn on a lakeshore in a small village, she believed in it.

“It was as if his dream also became my dream… It was exactly what I wanted to create,” she says. She became his sous-chef and, after three years, when the opening of a new restaurant in the same village was considered, she 10

Juliette Léger-Dupras, head chef at restaurant Parcelles (Austin).

accepted the project and became head chef.

FROM DISH PIT TO HEAD CHEF Juliette Léger-Dupras began with small fast-food jobs. She then worked as a dishwasher at Montreal Plaza, the restaurant of chef Charles-Antoine Crête. She stayed there for five years, climbed the ranks and specialized in gastronomic cuisine. With the support

of her employers, she completed the full curriculum at ITHQ while working part-time. She first earned a professional cooking diploma, then advanced culinary training.

“I think that when I started, the rule was to fall in line—stay quiet, observe and learn how the restaurant system worked. There’s a lot to gain from that observation phase,” she notes.

HEADLINE NEWS

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During the pandemic, she spent a year training in butchery and charcuterie while restaurants were closed. After a series of other experiences, she eventually joined the team at Parcelles.

BACK TO THE LAND She left Montreal behind to write a new chapter in the kitchen of a countryside restaurant in Austin, near Magog. She explains her decision as the result of long reflection and a “rejection of the classic methods.” She acknowledges that the previous generation taught her a great deal, providing rigour and technical skills, but she also felt that these work methods were not sustainable for her over the long term.

“The old restaurant culture was rooted in speed, pressure and stress—things that didn’t fit with my day-to-day life.

Faced with that, I asked myself if there was a way to do things differently,” says Juliette Léger-Dupras.

This question took her back to the fundamentals of the craft. At Parcelles, she sees the vegetables she cooks grow from seed to harvest, which gives renewed meaning to her work. “I realized that raw products truly interest me,” she adds. The concept at Parcelles is simple yet visionary: bringing the farm directly to the table. A return to the essentials in which she feels at home.

A SEARCH FOR MEANING “There’s meaning behind not wasting, behind trying to elevate every vegetable—because you see the whole ecosystem,” the chef explains. “I think this approach can apply everywhere in Quebec. The trend toward local is firmly established, and in my view, it’s more than just a trend.”

The Comptoir de l’Auberge, near Shawinigan, also sources locally. For Jana Larose, working in a rural setting in harmony with nature has a positive impact on mental health and creativity.

“In the way we work, being in touch with nature makes us more zen. You feel the difference in Saint-Mathieu; we’re on a

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Jana Larose, head chef at Comptoir de l’Auberge (Saint-Mathieu-du-Parc).

different beat than in Montreal or Quebec City, where everything is running 24/7. Being close to nature really boosts creativity,” she says.

For her, the art of simplicity adds value to culinary creation. Using what is available helps her focus on what truly matters. “A restaurant like this in Montreal might not have worked. But because we’re in the region, we make do with what we have—and we work a bit of magic,” she adds.

Beyond this desire for simplicity, both chefs share the same guiding principle: respect. Respect for ingredients, respect for nature and respect for their teams.

TOWARD MORE HUMAN-CENTRED TEAM MANAGEMENT For Jana Larose, “respect, communication and gentleness are things the industry needs to develop.”

She continues: “For me, it’s important to be healthy, to eat well outside of work, to have more nourishing meals, to have a pace of life that’s healthy… It’s important that people have days off, that everyone arrives in a good mood and in good shape.” She emphasizes the need for smooth communication so the team can function well.

She wants her kitchen to be “a creative place where everyone can grow and learn—a safe environment.”

“Women can bring all the healthiness and gentleness needed to make the restaurant industry far healthier— whether in scheduling or in the work atmosphere. That’s women’s strength.

Honestly, the more women there are in the industry, the more it will feel like a safe place to work, and that will, in my view, improve people’s mental health in general,” she concludes.

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The New Generation of Women Chefs Is Changing the Rules (continuation)

STAYING TRUE TO ONE’S VALUES Juliette Léger-Dupras stresses the importance of respecting one’s own values when building a career. “When you truly want to join a team, it’s important not to trample your values just to fit the mold. The roles I was taught, the work methods, the lack of communication and kitchen discipline were all conceived and implemented by men. I don’t want to fit into that mold. I want to try being a chef in my own way—maintaining my sensitivity, my empathy, my gentleness, my curiosity, treating colleagues with respect and cooking dishes that reflect who I am,” she explains.

She is convinced that it is possible to “maintain high standards—both in food quality and service—while staying true to one’s values.”

“All the women I’ve worked with in kitchens have talent, rigour, creativity and, above all, guts. You need a certain strength of character to make your way in this field. But if we stopped blending in, stopped becoming ‘one of the boys,’ stopped staying silent when faced with inappropriate comments or toxic behaviour, we might get a few people to think twice. I let things slide in the past that I now find unacceptable, just by mimicking others. I don’t want that to happen anymore,” she adds.

QUIET STRENGTH She also believes that women’s sensitivity is a strength that can be used to create new models in the industry. “Let’s combine sensitivity, rigour, listening, discipline and communication to build respectful, enjoyable workplaces for everyone. I’m

convinced you can feel it in the dishes and in the restaurant atmosphere—and even if you couldn’t, we should do it for ourselves! We must keep the best of the old restaurant mentality while questioning the outdated molds if we want to evolve together. Who better than women to lead the way?” she concludes.

Through their journeys, Juliette Léger-Dupras and Jana Larose embody a new way of cooking—one rooted in listening, creativity and respect. Their vision is paving the way for a generation that is reinventing gastronomy by reconnecting with humanity and with nature.

Restaurant Parcelles

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I M M I G R AT I O N T E M P O R A I R E

L’ARQ est déçue des annonces de Québec et demande à Ottawa plus d’écoute Un dur coup pour les restauratrices et les restaurateurs du Québec employant des travailleurs étrangers temporaires! L’ARQ est extrêmement déçue des annonces faites le 6 novembre dernier par le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, en lien avec les seuils d’immigration. La survie de plusieurs établissements de restauration, particulièrement en région, est en jeu.

Bien que l’ARQ ait fait part à de nombreuses reprises les doléances des propriétaires d’établissements en matière de travailleurs étrangers temporaires (TET), y compris lors des consultations sur la planification de l’immigration qui se sont tenues en octobre dernier à l’Assemblée nationale, elle considère que les besoins de l’industrie n’ont pas été pris en considération dans les orientations présentées début novembre. Votre Association demandait, entre autres, la prolongation des permis de travail pour les TET déjà présents sur le territoire. Lors des consultations, le ministre Roberge s’était montré sensible au sort de ces travailleurs actuellement au Québec, notamment en région. Il avait même déclaré « qu’il devrait y avoir une clause grand-père pour que les travailleurs

étrangers temporaires, à l’extérieur de Montréal et de Laval, puissent rester ici ».

Cependant, il semble que le gouvernement fédéral n’ait pas répondu favorablement à la demande du ministre Roberge et des principaux représentants économiques du Québec.

APPEL À LA MOBILISATION : CONTACTEZ VOTRE DÉPUTÉ FÉDÉRAL !

C’est pour cette raison que l’ARQ a interpellé fortement le gouvernement de Mark Carney et l’a invité à faire preuve de plus d’écoute et de considération par rapport aux difficultés vécues par les restauratrices et les restaurateurs du Québec. Elle lui a demandé d’instaurer rapidement cette clause grand-père pour les TET se trouvant sur le territoire. La

restauration est une industrie qui mérite d’être aidée au même titre que d’autres industries. Sans cela, certains établissements plus éloignés sont carrément menacés de fermeture actuellement, car ce sont leurs précieux TET, appréciés et intégrés, qui leur permettent de continuer d’offrir un service important à la population.

L’ARQ a également appelé ses membres à faire pression sur leur député fédéral en leur écrivant directement et en leur partageant la réalité humaine et économique qu’ils vivront sans l’instauration de cette clause grand-père.

Si ce n’est déjà fait, vous pouvez trouver l’adresse courriel de votre représentant qui siège à la Chambre des communes à Ottawa au noscommunes.ca/ Members/fr.

Autres faits saillants à retenir des annonces du 6 novembre

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•

Suspension de la réception de certaines demandes d’EIMT à Montréal et à Laval jusqu’au 31 décembre 2026.

•

Fin du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) : ce n’est pas non plus une bonne nouvelle, puisque la solution proposée de passer plutôt par le Programme de sélection de travailleurs qualifiés (PSTQ) pour obtenir la résidence permanente n’est pas une option réaliste pour l’industrie de la restauration. La méthode de calcul pour la qualification désavantagera toujours les travailleurs en restauration, dont la majorité possède l’équivalent d’un diplôme d’étude professionnel et non un diplôme universitaire, qui donne un avantage prédominant sur la grille de pointage.

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SALAIRES ET MAIN-D’ŒUVRE

Les employés en salle nettement avantagés par les pourboires Les chiffres de l’ARQ tirés d’un sondage effectué auprès de ses membres en mai dernier, permettent de constater, une fois de plus, l’écart entre les salaires des employés au service et ceux en cuisine, en raison des pourboires.

Avec un taux horaire variant entre 14,12 $/h et 15,98 $/h, auxquels s’ajoute une moyenne de 28,65 $/h en pourboires, les employés au service en salle sont les mieux rémunérés parmi l’ensemble du personnel. De leur côté, les chefs cuisiniers gagnent entre 25,24 $ et 26,12 $, auxquels s’ajoutent 5,10 $/h en pourboires, s’ils en reçoivent. Pour que la rémunération soit faite de façon plus équitable entre les équipes en salle et en cuisine, l’ARQ continue de travailler auprès des élus pour que les restaurateurs récupèrent leur droit de gestion sur le partage des pourboires.

DES BESOINS DE MAIN-D’ŒUVRE IMPORTANTS La pénurie de main-d’œuvre continue de se faire sentir dans l’industrie. Ils sont 44 % des restaurateurs sondés à indiquer avoir des postes vacants à temps plein en cuisine et 40 % en salle à manger. Pour les postes à temps partiel, c’est 35 % d’entre eux qui cherchent en cuisine et aussi 40 % en salle à manger. Il manquerait entre un et deux employés par segment mentionné.

Dans ce contexte de pénurie de maind’œuvre, ils sont 38 % des répondants au sondage à souligner avoir déjà recours à

des travailleurs étrangers temporaires (TET) et un autre 10 % à déclarer vouloir en embaucher. Parmi ceux en comptant à leur actif, les TET représentent 20 % et plus de leur masse salariale dans 30,8 % des cas et 12,3 % pour 16 à 20 % des employeurs.

D’ailleurs, les conséquences de la nouvelle limite de TET permise, soit 10 % de la masse salariale, se font déjà sentir. En effet, ils sont 15,6 % des répondants à avoir dû diminuer le nombre d’heures d’ouverture de jour et 9,4 % en soirée. De plus, pour 9,4 % d’entre eux, c’est carrément une diminution des jours d’ouverture de leur établissement.

R E P R É S E N TAT I O N G O U V E R N E M E N TA L E

Une rentrée bien occupée Alors que l’automne pointait le bout de son nez, l’Association a poursuivi sur sa lancée estivale avec plusieurs projets et dossiers.

Que ce soit des rencontres, des comités ou des forums, notre équipe s’est illustrée par son implication constante, son engagement et son enthousiasme à représenter les intérêts de ces membres.

MAINTIEN DE L’ÉQUITÉ SALARIALE En collaboration avec la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), l’Association a présenté deux webinaires destinés à ses membres. Ces rencontres virtuelles ont porté sur le maintien de l’équité salariale ainsi que sur le nouvel outil informatique de la CNESST, MonÉquitéSalariale.

d’intelligence d’affaires qui pourraient directement bénéficier à ses membres.

COMITÉ MAPAQ — SAINE ALIMENTATION Au courant du mois d’octobre, l’ARQ s’est rendue à Saint-Hyacinthe pour une rencontre du Comité de l’industrie de la transformation alimentaire et du MAPAQ : l’offre alimentaire santé. Il y a été question des objectifs de la Politique bioalimentaire 2025-2035, notamment des cibles de réduction du gras, du sel et du sucre dans les aliments préparés.

MINISTÈRE DU TOURISME

DÉVELOPPER DES AFFAIRES EN FRANÇAIS

Au mois d’octobre, l’ARQ a participé à une rencontre avec le ministère du Tourisme du Québec afin de développer des outils

Au début du mois de novembre, les représentants de l’ARQ ont discuté avec la Fédération des chambres de commerce

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du Québec (FCCQ) qui lui a présenté son programme intitulé Développer des affaires en français. Cette initiative vise à stimuler l’utilisation du français comme langue de travail dans des petites entreprises anglophones et allophones dans certaines régions du Québec.

AUTRES PROJETS En plus de ces actions, l’ARQ a aussi représenté les intérêts de ses membres dans d’autres dossiers. Parmi ceux-ci, l’équipe a participé au forum de l’emploi orchestré par la Commission des partenaires du marché du travail, au comité associatif d’Éco Entreprises Québec (ÉEQ) et à une assemblée du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQHRT).

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P R I X R E S TAU R AT E U R A L I M E N T S D U Q U É B EC AU M E N U

Le Presbytère remporte les honneurs Félicitations à la Microbrasserie Le Presbytère, qui a remporté le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu! L’établissement, situé à SaintStanislas-de-Champlain (Mauricie), s’est distingué par son engagement envers l’approvisionnement local et l’intégration des produits d’ici à son menu. Deux autres restaurants ont également conquis le jury : le Restaurant 1668*, à SaintGeorges (Chaudière-Appalach es), ainsi que le Baumier*, situé à Saint-Sauveur (Laurentides). Les résultats de l’édition 2025 ont été dévoilés le 6 octobre à Québec en présence de l’ARQ, cofondatrice du programme Aliments du Québec au menu il y a dix ans!

par l’Acte de foi, un repas à l’aveugle de sept services inspiré des saveurs saisonnières et mettant en valeur les produits locaux.

LES PRODUITS LOCAUX EN VEDETTE

« Ce prix décerné à la Microbrasserie Le Presbytère est pleinement mérité.

Félicitations également au Restaurant 1668 et au Baumier, qui se distinguent comme des exemples inspirants pour l’industrie. Avec plus de 1 000 membres reconnus à travers la province, je me réjouis de constater l’engagement croissant des restaurateurs québécois envers les produits d’ici et notre programme Aliments du Québec au menu, qui rapproche l’offre de la demande et

Fondée par la cheffe Isabelle Dupuis et son conjoint Francis Boisvert, la Microbrasserie Le Presbytère occupe un bâtiment patrimonial datant de 1873, au cœur du village de Saint-Stanislas-deChamplain. On y découvre une belle alliance entre gastronomie et passion brassicole, dans une ambiance conviviale.

Les clients peuvent y savourer le menu microbrasserie ou se laisser surprendre

L’établissement collabore avec de nombreux producteurs de la Mauricie, et la cheffe s’implique activement dans sa communauté. Isabelle partage son savoir-faire lors d’événements culinaires et fait découvrir des aliments locaux parfois méconnus. De son côté, Francis brasse des bières artisanales qui s’accordent à merveille avec les créations de la cheffe.

PLUS DE 1 000 RESTAURANTS MEMBRES DU PROGRAMME

valorise l’approvisionnement local dans tous les types d’établissements. », a déclaré Isabelle Roy, la directrice générale d’Aliments du Québec.

Rappelons qu’un total de douze restaurants ont été nommés finalistes du Prix restaurateur Aliment du Québec au Menu. Ils ont été évalués par un jury composé de figures importantes de l’industrie : Arnaud Marchand, Martin Lévesque, Geneviève Vézina-Montplaisir, Jonathan Lapierre, Catherine Lefebvre, Kevin Lavoie, Gwenaëlle Reyt et Billy Bastien (membre de notre CA). *Restaurants membres de l’ARQ

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SANTÉ ET SÉCURITÉ

Êtes-vous aux normes en matière de prévention ?

Le Règlement sur les mécanismes de prévention et de participation en établissement (RMPPÉ) a été adopté le 3 septembre dernier et est entré officiellement en vigueur le 1er octobre.

Les entreprises doivent maintenant prendre leurs dispositions pour être conformes aux normes.

Le Règlement vient donner des précisions sur les responsabilités des employeurs en matière de prévention et de participation des travailleurs qui avaient déjà été introduites lors de la mise en place de la phase de transition.

programme de prévention et le mettre à jour annuellement. Ils devront aussi éliminer ou contrôler les risques identifiés, en respectant la hiérarchie des mesures de prévention. Ils devront également inclure les risques psychosociaux et la prévention de la violence au même titre que tous les autres risques.

Il est maintenant essentiel pour les entreprises de comprendre les implications à long terme et de s’assurer que leur organisation reste conforme aux nouvelles exigences.

Pour le moment, aucune action immédiate n’est requise de votre part. Il est recommandé de continuer à appliquer votre programme de prévention, à le présenter à vos travailleurs et à maintenir les correctifs en place.

MÉCANISMES

PARTICIPATION DES TRAVAILLEURS

Pour l’ensemble des restaurateurs membres de la mutuelle de prévention ARQ Telus Santé, plusieurs mécanismes de prévention sont à mettre en œuvre. Il faudra élaborer et appliquer un

Pour les entreprises de vingt travailleurs et plus, vous devez nommer un représentant en santé et sécurité (RSS), mais aussi mettre en place un comité de santé et sécurité (CSS). Il faut aussi

Vous gérez une cuisine commerciale ?

documenter les rencontres et formaliser une entente entre les membres du comité précisant le nombre de rencontres annuelles, la composition du comité (travailleurs et employeur) et les heures de libération du RSS. Pour les entreprises de 19 travailleurs et moins, vous devez prendre les moyens nécessaires pour que les travailleurs désignent un agent de liaison en santé et sécurité (ALSS).

FORMATIONS OBLIGATOIRES Des formations seront obligatoires pour les membres du comité de santé et sécurité, mais aussi pour le RSS et l’ALSS. Pour l’instant, tous les détails n’ont pas encore été communiqués par la CNESST. L’ARQ reste à l’affût et vous transmettra l’information dès qu’elle sera disponible.

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Les coups de chaleur peuvent représenter un danger sérieux pour vos employés, mais ils sont évitables grâce à la prévention et à la vigilance collective.

Découvrez les facteurs de risque liés aux coups de chaleur, les signes à surveiller et les moyens de prévention.

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ÉVÉNEMENT

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S A LO N A R Q CO N TAC T S C A P I TA L E -N AT I O N A L E

Un beau succès grâce aux nombreux professionnels de l’industrie qui se sont déplacés Le 11 novembre dernier, l’ARQ tenait son Salon ARQ Contacts Capitale-Nationale, au Quai 30 – Terminal des croisières, à Québec.

Cet emplacement idéal sur le bord du fleuve, incluant sa magnifique vue sur le Château Frontenac en Haute-Ville, a attiré bon nombre de restauratrices et de restaurateurs qui sont déplacés pour venir à la rencontre de près de 100 exposants de produits et services, incluant une trentaine de fournisseurs bioalimentaires locaux.

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PRODUITS D’ICI L’ARQ, qui fait depuis longtemps la promotion des produits d’ici via ses salons régionaux, de même que via son Catalogue des aliments québécois, créé en collaboration avec Aliments du Québec et son distributeur partenaire, Service alimentaire Gordon, ne peut que se réjouir de la réception favorable des exploitants d’établissements envers ces évènements qu’elle tient aux quatre coins de la province. Elle constate ainsi l’engouement de ceux-ci à découvrir les aliments produits localement, ainsi que le désir d’encourager les entreprises d’ici.

L’Association poursuivra ses visites régionales avec ses Salons afin d’aller à la rencontre d’encore plus de professionnels de l’industrie, notamment en s’arrêtant dans la région de Lanaudière en février prochain.

Le Salon ARQ Contacts CapitaleNationale, présenté par Aliments du Québec, a également bénéficié de la contribution du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour le Parcours découvertes qui rassemblait des producteurs et transformateurs bioalimentaires locaux.

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P R O G R A M M E D ’AC H AT S

N O U V E A U PA R T E N A I R E

Bienvenue à Labatt!

Le Programme d’achats de l’ARQ est heureux et fier d’annoncer un nouveau partenariat d’envergure avec la Brasserie Labatt, pilier de l’industrie canadienne de la bière depuis 1847.

La Brasserie Labatt est l’une des plus anciennes et des plus importantes entreprises brassicoles du Canada. Elle a été fondée par John Kinder Labatt et s’est rapidement imposée comme un pilier de l’industrie canadienne de la bière.

Aujourd’hui, Labatt produit plusieurs marques emblématiques telles que Corona, Budweiser, Michelob Ultra, Archibald et Stella Artois. L’entreprise fait partie du groupe AB InBev, le plus grand

brasseur au monde. Engagée envers la durabilité, Labatt investit dans la réduction de son empreinte environnementale et soutient de nombreuses initiatives communautaires à travers le pays.

JUSQU’À 20 $ DE RISTOURNE LA CAISSE Grâce à cette entente exclusive en vigueur depuis le 1er novembre dernier, les

membres participants peuvent bénéficier de ristournes avantageuses sur une vaste sélection de produits : 15 $ par caisse métrique sur les bières de la gamme régulière comme Budweiser et Bud light et 20 $ par caisse métrique sur les produits haut de gamme comme Corona et Stella Artois.

Pour en savoir plus et pour en profiter, consultez le restauration.org/avantagesmembres/partenaires/labatt.

CANARDS DU LAC BROME

Le canard, une source saine de protéine La consommation de protéines maigres, savoureuses et faciles à intégrer aux repas gagne en popularité auprès des consommateurs. Pour répondre à cette demande, Canards du Lac Brome a créé une viande effilochée préparée uniquement à partir de poitrines de canard désossées.

Chez Canards du Lac Brome, les canards de Pékin sont élévés sans l’usage d’antibiotiques. Leurs produits sont transformés au Québec afin d’offrir une viande tendre qui satisfait les plus hauts standards de qualité de l’industrie.

UN PRODUIT QUI FAIT LA DIFFÉRENCE SUR UNE CARTE Leur effiloché de canard maigre présente de longues fibres tendres qui rappellent la texture du porc effiloché, tout en proposant une alternative plus légère et plus distinctive en termes de gout. Alors que le porc et le poulet occupent une place importante dans l’univers des 24

produits effilochés, la viande rouge n’offre pas réellement d’alternative comparable.

Cet effiloché de canard se positionne donc comme une option unique dans la catégorie des viandes rouges.

Disponible en format pratique de 500 g congelé, l’effiloché de canard maigre est un produit clé en main : il est déjà cuit, prêt à être réchauffé. D’autant plus qu’il

est sans saveur ajoutée pour que vous puissiez créer des plats selon votre signature.

Rappelons que les membres du Programme d’achats de l’ARQ bénéficient d’une ristourne de base de 2 % sur l’ensemble du catalogue, ainsi qu’une ristourne supplémentaire de 4 % sur des produits spécifiques comme les poitrines de canard désossées.

P R O G R A M M E D ’AC H AT S

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GASTRONOMIA

Nouveauté : le gâteau basque en format individuel Un nouveau dessert débarque dans le catalogue des produits offerts par Gastronomia. Il s’agit d’une nouveauté issue de la recette réputée du Pays basque : le gâteau basque.

Vendu en portion individuelle, ce dessert se distingue par sa texture moelleuse irrésistible et son goût délicat. Gastronomia propose maintenant ce dessert en version prêt à servir, idéal pour être adapté selon la touche de chaque chef, traiteur ou professionnel de la restauration.

PERSONNALISATION Il peut être servi simplement nature pour révéler toute son authenticité ou être garni par des fruits de saison, avec un coulis fruité, une crème ou toute idée créative.

Son goût sucré et légèrement beurré séduit par sa simplicité et son équilibre, fidèle à l’esprit de ses origines.

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Chaque portion est soigneusement emballée par deux, garantissant une conservation optimale et un contrôle anti-perte adapté aux exigences du service. Son prix très compétitif vous permet d’offrir au menu un dessert de qualité à petit prix sans compromis sur l’excellence. Avec ce format individuel, le gâteau basque Gastronomia est votre nouvel atout pour ravir vos clients !

Rappelons que les membres du Programme d’achats de l’ARQ bénéficient de 2 % de ristourne sur l’ensemble des produits de Gastronomia (à l’exception des pains artisans), en achetant les produits auprès de Service alimentaire Gordon.

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Les avantages d’être membre de l’ARQ Depuis 1938, l’Association Restauration Québec a pour mission de soutenir l’essor et la prospérité de l’industrie de la restauration au Québec. Elle contribue au succès de ses membres en défendant leurs intérêts auprès des différents paliers de gouvernement, en leur offrant des avantages économiques exclusifs et en leur fournissant de l’information pertinente et privilégiée.

DES ÉCONOMIES QUI FONT LA DIFFÉRENCE! Grâce à plusieurs partenaires d’envergure, les membres de l’ARQ peuvent bénéficier d’économies importantes sur leurs frais quotidiens.

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Le Programme d’achats de l’ARQ c’est : > Plus de 3 400 membres participants; > 9,7 M$ en ristourne remis en 2024-2025; > Une offre « vins et spiritueux »; > Un volume d’achats de 370 M$ auprès des partenaires du programme.

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VOS INTÉRÊTS DÉFENDUS! L’ARQ est un acteur clé et un interlocuteur incontournable dans tous les dossiers touchant de près ou de loin la restauration au Québec.

Quelques-uns des résultats obtenus par l’ARQ : > Assouplissement des lois et règlements encadrant la vente et le service d’alcool; > Mise en place du permis unique par catégorie d’établissement; > Maintien du crédit d’impôt relatif à la déclaration des pourboires.

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Valet et vestiaire : des responsabilités à bien gérer Par Me Carolyne Fauteux-Filion

Offrir un service de valet ou de vestiaire ajoute du prestige et du confort à l’expérience client, mais ces services comportent des responsabilités légales.

En effet, dès qu’un client remet son véhicule à un voiturier ou son manteau à un vestiaire, un contrat de dépôt est formé en vertu du Code civil du Québec1, que ce service soit payant ou gratuit. Le restaurateur devient alors responsable de la garde du bien et doit le restituer en bon état. En cas de vol, de vandalisme ou de bris, il pourra être tenu de compenser la valeur du bien confié.

Dans l’affaire Auger c. Équipe Spectra inc.

(Bistro Balmoral)2, la cliente avait laissé son manteau dans une armoire servant de vestiaire où une affiche indiquait que le restaurant n’assumait aucune responsabilité en cas de perte ou de vol.

Même si le service était gratuit et que la

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cliente accrochait elle-même son manteau, le tribunal a conclu que le restaurateur devait assumer une part de responsabilité, car l’espace avait été placé près de la porte d’entrée sans surveillance ni mesures de contrôle. L’affiche d’exonération n’a pas été jugée suffisante, faute de preuve que la cliente en avait eu connaissance.

DES CAS CONCRETS Dans La Personnelle c. 2530-7042 Québec inc.3, le tribunal a retenu la responsabilité d’un restaurant après le vol d’une voiture dont les clés avaient été mal gardées, même si le voiturier n’était pas officiellement à son emploi, le mandat apparent suffisant.

Un autre point essentiel à retenir est que l’octroi du contrat en sous-traitance à une entreprise spécialisée dans le service de voiturier n’a pas pour effet d’exonérer automatiquement le restaurateur,

notamment en raison de la théorie du mandat apparent prévue à l’article 2163 du Code civil du Québec.

MESURE DES RISQUES ET ASSURANCE La compensation est généralement limitée à la valeur du bien, mais elle peut représenter des montants importants. Il est donc essentiel pour tout établissement offrant un vestiaire ou un service de valet de prendre conscience de ces risques et de s’assurer que ses pratiques respectent les exigences de prudence et de diligence. Une assurance adaptée, couvrant spécifiquement ces services, constitue un outil de protection incontournable pour éviter que ces avantages à la clientèle ne se transforment en lourdes pertes financières.

1

Art. 2280.

2 2016 QCCQ 10514 (CanLII).

3 2004 canlii 204.

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BILAN ANNUEL 2024-2025

Près de 100 000 $ versés à la relève en restauration!

La Fondation ARQ a tenu récemment son assemblée générale annuelle, entérinant la composition de son conseil d’administration : Claudine Roy, présidente, Alexandre Grégoire, secrétaire-trésorier, et Hugues Philippin, vice-président, entourés de Frédéric Fortin, Alain Maillot, Rosalie Dubé et d’Elodie Richard, présidente-directrice générale.

Ensemble, ils entendent soutenir plus que jamais la relève en restauration au Québec, en misant sur la promotion et le développement de la formation des futurs professionnels.

2026-2029 destiné à amplifier encore l’impact de la Fondation auprès des jeunes talents de l’industrie.

Au cours de l’année financière 2024-2025, près de 100 000 $ en bourses ont été versés à plus de 300 étudiantes et étudiants. Des campagnes de financement en pleine croissance (partenariats majeurs, encan en ligne, soirée printanière, tournoi de golf et tournée des saveurs) ont également été menées.

Enfin, les actions de la Fondation ARQ seront guidées par un plan stratégique

ENCAN ÉLECTRONIQUE

Miser sur une bonne action!

L’édition 2025 de l’encan virtuel a connu un beau succès! Près de 380 personnes s’y sont inscrites, générant près de 250 mises. Les 52 lots ont tous trouvé preneur, pour un grand total de 17 239 $ réinvestis dans la relève en restauration. Un immense merci à tous nos partenaires et à nos acheteurs pour leur participation et leur générosité!

Mission La mission de la Fondation ARQ est de promouvoir l’éducation auprès des étudiants et des travailleurs de l’industrie via des bourses octroyées, les encourageant ainsi à se perfectionner et à parfaire leurs compétences et leurs qualifications.

FIERS DONATEURS DE LA FONDATION

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FIERS MEMBRES FOURNISSEURS

Nous soulignons l’implication de ces entreprises au sein de notre organisation!

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L’EXTERMINATEUR EN LIGNE

E&FARM Services de recrutement & sélection, immigration, intégration et francisation. Nous recrutons des professionnels de la gastronomie compétents partout dans le monde pour satisfaire les besoins de nos clients. Nous prenons en charge l’intégralité du processus d’immigration, afin d’assurer une intégration optimale pour l’employeur et l’employé.

Nous offrons un service de livraison hebdomadaire de micropousses fraîches, cultivées à Québec. Variées, savoureuses et riches en nutriments, nos produits rehaussent la qualité et la présentation de vos plats, tout en favorisant l’approvisionnement local.

L’entreprise québécoise torréfie, distribue et commercialise des cafés gourmets pour les restaurateurs et hôteliers. Ses cafés sont distribués partout au Québec, au moyen d’un vaste réseau de distributeurs fidèles à l’entreprise.

L’Exterminateur en ligne aide les restaurateurs à prendre le contrôle de leur gestion parasitaire avec des produits de qualité professionnelle et des conseils accessibles. Sa mission : vous permettre de prévenir, détecter et régler rapidement les problèmes, sans dépendre systématiquement d’un service externe.

Amine Lemanaa Tél. : 581 308-3734 jardinsversatiles.com

Gérard Kelly Tél. : 514 366-2233 cafenapoleon.com

Édouard Beaudry Tél. : 855 507-1601 lexterminateurenligne.com

Fernando Saenz Tél. : 514 791-60281 efarm-ca.org

NORTERA

EMILIE, BONJOUR

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Emilie Penazzi, consultante en hôtellerie, aide les hôtels indépendants à améliorer leur qualité et leur performance organisationnelle, gérer le changement et développer leurs performances. Profitez d’un soutien sur-mesure pour atteindre vos objectifs!

Notre application Web révolutionne la façon de présenter vos repas. En quelques clics, créez des photos irrésistibles pour vos menus, parfaites pour votre site Web, vos réseaux sociaux ou vos plateformes de livraison comme Uber Eats, Skip ou DoorDash.

Emilie Penazzi Tél. : 438 680-4233 emiliebonjour.com

Luc Harvey Tél. : 418 808-6140 pixelwand.ai

CAFÉ NAPOLÉON

DANONE CANADA En tant que pionnier des produits à base de plantes, Silk® offre une vaste gamme d’options végétales savoureuses, y compris des boissons à base d’amandes, Silk® Nextmilk, avoine, soya, noix de cajou et noix de coco, des crèmes à café sans produits laitiers, des yogourts sans produits laitiers et des fromages sans produits laitiers.

Chez Nortera, on se spécialise dans la transformation et la commercialisation de légumes en conserve et surgelés. On met tout en œuvre pour offrir une alimentation saine et durable.

Roxane Blais Tél. : 514 292-2380 danone.ca

Mélanie Dorval Tél. : 418 803-3725 norterafoods.com

MAKABON

CHUMON Une application conçue pour la gestion de cuisine. Elle permet de centraliser l’inventaire, de suivre les besoins en temps réel et de simplifier la préparation des commandes. L’outil aide les équipes à gagner en efficacité et à réduire les pertes alimentaires, tout en offrant une vision claire des opérations.

Félix Saint-Pierre Tél. : 438 393-2937 chumon.ca 30

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Makabon est une entreprise almatoise qui se spécialise dans la fabrication et la distribution de macarons français. Ce qui nous distingue chez Makabon, c’est notre volonté de satisfaire nos clients et nos partenaires commerciaux. Nous comprenons que chaque client a des besoins et des attentes spécifiques.

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Friteuse

Hachoir à viandes

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