Les carrières de Kaolin

Echassières : Pays des carrières

L e s v e s t i g e s i n d u s t r i e l s

Des résidus bâtis de l’activité industrielle sont disséminés sur l’ensemble de l’unité sous des formes diverses. Elles restent néanmoins toujours liées à l’exploitation du sous-sol : soit d i r e c t e m e n t c o m m e l e s carrières en elle-même ; soit i n d i r ec te m e nt, c o m me l es b â t i m e n t s d ’ e x p l o i t a t i o n , habitations, fours, rés eaux ferrés abandonnés. Ces vestiges industriels marquent de manière significative le paysage en y apportant une sentiment étrange de légende.

L e s c a r r i è r e s d e K a o l i n

Au sommet du massif, en conséquence de la richesse géologique des sols, c’est ici, que c e s o n t d é v e l o p p é e s l e s carrières de Kaolin. Aujourd’hui, c e s c a r r i è r e s e n p a r t i e a b a n d o n n é e s t e n d e n t à disparaître sous un couvert végétal, gagnées par la lande à callune, pins et bouleaux. Il faut noter la présence d’un chapelet d’étangs dans la partie centrale du secteur, en lieu et place des

Croquis des vestiges de l’exploitation du kaolin, au niveau de la Bosse

excavations de kaolin : La Bosse, le Mazet. Le site des carrières de Beauvoir est lui encore en exploitation. Ces carrières de kaolins marquent le paysage par le contraste offert entre les c o u l e u r s s o m b r e s d e s boisements et le celles claires du kaolin.

C’est au cœur de ce paysage de carrières que l’on retrouve la plus petite des deux entités NATURA 2000 du massif. La spécificité de ce site est liée à une végétation pionnière : une lande à Callune sur les parties s èc hes et des gaz ons à Littorelles sur les berges des zones lacustres. Et à une faune d ’ i n t é r ê t p a t r i m o n i a l e t communautaire : le Lycopode en massue, la Littorelle uniflore, la Drosera à feuilles rondes, le Triton marbré et le Crapaud sonneur à ventre jaune. L’enjeu principal vise à protéger ces hab itats en c ontr ô lant la fréquentation.

La Pyramide 771m alt. avec son boisement de chênes mixtes

Cœur de l’exploitation des Kaolins de Beauvoir Derrière ce bosquet de résineux : Echassières

U n s o m m e t , d e s a n t e n n e s

Cette unité présente la particularité d’être l’ensemble paysager le plus haut du m a s s i f f o r e s t i e r , a v e c notamment deux points hauts, le Puy Juillat et le point culminant à 771 mètres, la Pyramide non loin de la Bosse. Cette spécificité offre à l’échelle Sud du département de L’Allier, au relief moins marqué que son voisin le Puy de Dôme, un intérêt dans le secteur des télécommunications. Il n’est d o n c p a s s u r p r e n a n t d’apercevoir dans ces paysages plusieurs grandes antennes ainsi que certains vestiges d’autres tombées.

Croquis de l’antenne de la D987, filant vers le ciel comme ses voisins les douglas.

L e v i l l a g e d ’ E c h a s s i è r e s

A proximité des bourgs et h a m e a u x o n r e t r o u v e régulièrement une persistance de la haie au maillage assez dense. C’est notamment le cas autour du village d’Echassières où un bâti dense s’inscrit dans un cadre verdoyant où quelques cimes de résineux annoncent les boisements alentour. Orienté au N ord, le v i lla ge prés ente cependant une ambiance moins lumineuse que dans les hameaux du versant Ouest.

Ouverture sur le paysage du Bocage Bourbonnais

Puy Juillat 703m alt. couvert de résineux