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EDITO & SOMMAIRE

SOMMAIRE # 73

04 : CITY BUZZ

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08 : CULTUROSCOPE

14 : SHOW MUST GO HOME

16 : SPECIAL BEAUTÉ

18 : MODE

20 : DECO DESIGN

22 : FOODING

26 : MENU DE REVELLON

26 : SPORTS & LOISIRS

30 : SORTIR

Directeur de la publication et de la rédaction : Jean Jacques Fourny, jjf@latribunedemarrakech.com - Rédaction : Jérèmy Beaubet, Bérénice Blot, Sabine Pesme; Miryam Alaoui - Marketing & Publicité : jjf@latribunedemarrakech.com

Digital : Abdel Sertou, Abdel@latribunedemarrakech.com - Direction Artistique : Johnny Chipolata, da@ anothereditions.com - Impression Direct Print, Casablanca - Illustrations : Eric Chevaleyre.

LA TRIBUNE DE MARRAKECH : Publication éditée par la Sarl Another Digital - Maroc - R.C. : 89585 - Patente : 45101371 - I.F. : 26040169 - CNSS : 1007561 Bureaux : 194 rue Mohamed El Beqal, Rés. Firdaous, Guéliz, 40 000 Marrakech, info@latribunedemarrakech.com - www.latribunedemarrakech.com - Dossier de presse : 07/14 - Dépôt légal : 2007/0118 ISSN : 2028-2079 - Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos)

Il n'est aucune chose qui aille plus vite que les années» disait Léonard de Vinci. Eh oui, le temps file à vive allure, l’année 2022 s’achève déjà et son bilan en est heureusement positif ! Notre chère ville a repris du poil de la bête après plusieurs mois difficiles que l’épidémie a marqué au fer rouge. Les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas et elles nous réservent leur lot de bonnes surprises. Les restaurants et hôtels proposent des menus sur mesure pour la Saint-Sylvestre et les boutiques offrent une sélection d’articles de choix pour gâter vos proches. Et ce n’est pas tout, suivant cette belle lancée, l’année à venir s’annonce pour le moins prometteuse. Les rencontres se multiplient et les festivals affleurent. Sortez vos agendas, la culture sera indéniablement au rendez-vous ! Au programme en février le retour de la foire 1.54, la création du tout premier Festival du Livre, ou encore le lancement d’une programmation culturelle riche et diversifiée par l’Institut Français. L’année promet d’être bouillonnante avec des concerts, des expositions à l’appel ainsi que des projections cinématographiques. Cette année s'achevant, nous tenions à vous remercier sincèrement, chers lecteurs et partenaires, vous qui êtes toujours plus nombreux à nous lire et à nous soutenir fidèles depuis plus de 15 ans Toute l'équipe de la Tribune vous souhaite du fond du coeur de frès belles fêtes, ainsi qu'une nouvelle année lumineuse, remplie de paix, d'amour, de bonheur et de projets.

Jack Fourny

Farid Triki

une mémoire vivante de l’art

Farid Triki est un personnage. Un vrai de vrai. De ceux qui ont toujours refusé de se laisser piéger dans des cadres trop étroits et que l’on pourrait écouter pendant des heures, pendus à son phrasé, ses apartés et ses histoires, éclairantes et toujours pertinentes, qu’il raconte avec la ferveur d’un doux rêveur.

Pencore croiser ce charmant monsieur au Café de la Poste, et c’est alors une chance de s’attabler avec lui, surtout si vous aimez l’art marocain. Car Farid Triki, né en 1946, en connaît un rayon sur la question. Ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Rabat, ce Marrakchi passionné par le dessin et les questions identitaires fut de cette génération d’artistes qui suivit, dans les années 70, la voie audacieusement ouverte par Ahmed Cherkaoui vers une forme d’art plastique profondément nationale. A travers les signes, les formes, les supports et les matériaux locaux, Farid Triki a joué son rôle quant à son évolution.

D’abord le pinceau à la main, à la faveur d’une peinture profondément humaine, rurale et en mouvement, qu’il exposera à de rares occasions, principalement dans les années 1980 et au début des années 2000. Mais aussi, et surtout, en diffusant ses connaissances en histoire de l’art, un domaine sur lequel il se montre insatiable, encore aujourd’hui, et qu’il a enseigné longtemps au Centre national pédagogique de Marrakech.“A l’époque, il fallait repenser les programmes, renouveler l’expression artistique en la ramenant à nos racines, sans pour autant mettre au placard tout ce que nous ont apporté l’académisme et la sensibilité artistique occidentale. A mon niveau, dit-il humblement, je crois y avoir participé, en accompagnant mes étudiantws à réfléchir sur ces nouvelles préoccupations artistiques intérieures”. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à publier dans des revues d’art, qu’il n’a d’ailleurs que très peu quittée durant sa vie, si ce n’est pour poursuivre ses études. Et quand bien même il dit ne plus trop la reconnaître, Farid Triki contemple toujours la cité ocre avec l’affection des grands sages. "Plus que les plans urbanistiques, les raisonnements matérialistes ou le développement économique, ce sont les gens qui m’intéressent", aime souligner cet homme chez qui le regard s’illumine dès lors que l’on évoque le sort de ses anciens étudiants. Certains ont réussi, d’ailleurs. On pense à Noureddine Daifallah, Hocine Aït Amghar, Larbi Cherkaoui ou encore Nouredine Chater. Toujours passionné, il continue à questionner la peinture, et poursuit ses recherches picturales qui ne cache ni ses pensées, ni la tendre sensibilité qui le caractèrise et que ses oeuvres plastiques ne cessent de dévoiler.

J.B.

C’est pendant le confinement sanitaire en 2020 qu’est venu à l’esprit de Mohamed Mourabiti de requestionner la pratique de l’art dans ses rapports fondamentaux avec la mort. Un thème privilégié de la représentation artistique à travers l’Histoire. Face aux nouveaux enjeux sociaux, culturels et éthiques qu’a entraînés le Covid 19, le rôle de l’art comme langage philosophique, critique et point nihiliste, n’est-il pas de mettre, avant tout, l’accent sur les mystères de l’âme et la destinée humaine à la lumière d’un mode de vie fragilisé par le stress, l’angoisse, la détresse résultant de la pandémie ?

En écho à cette situation pla nétaire inédite, les œuvres qu’a créées Mourabiti apportent une part de réponse considérable. S’y exprime une singulière pa renté entre, d’un côté, le funé raire et la peinture, et subsé quemment de l’autre côté, la vie et la mort, comme dans un jeu de positionnement alterna tif. Malgré la complexité et la nature polysémique du premier, Mourabiti investit le cimetière comme un lieu d’inspiration symbolique, où mort et vie sont en dialogue permanent, de vases communicants.

Si les quelques formes géométriques abstraites qu’il campe dans ses toiles renvoient à d’anciens exploits thématiques et stylistiques tels les marabouts, elles se caractérisent toujours par la même curiosité spirituelle pour l’au-delà de l’humanité et attestent une fois de plus les penchants mystiques de l’artiste.

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