SQ - Printemps 2020

Page 1


Volume 10, numéro 1, PRINTEMPS 2020

CHRONIQUES

10 MISE À JOUR DU CONSEIL RÉGIONAL DE CANASA QUÉBEC

Par Chantal Bélanger

Profiter de cette période de crise pour se réinventer

12 UN VIRAGE NÉCESSAIRE EN SÛRETÉ

Par Yves Duguay

Par Neil Sutton

Par Neil Sutton

Face à une incertitude grandissante, investissons dans notre préparation, dans ce que l’on peut contrôler

RUBRIQUES

4 MOT DE LA RÉDACTION

6 NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

20 APERÇU DES PRODUITS

Par Laurent Villeneuve

Spécifications, caractéristiques, descriptions et photos des plus récents produits, systèmes, services et solutions de l’industrie de la sécurité

22 EN COMPAGNIE DES JOUEURS

Keith D’Sa, directeur pour le Canada d’Axis Communications

MOT DE LA RÉDACTION

VAvis d’absence du bureau

Le télétravail est un petit prix à payer

oilà donc à quoi ça ressemble de travailler à la maison!

Au cours de ma carrière, j’ai résisté à toute offre de travail flexible. J’ai préféré exercer mon métier dans un environnement de bureau. Je trouve que ce milieu améliore ma concentration et m’aide à organiser ma journée.

Mais tout a changé. Je travaille actuellement de chez moi parce que a) on nous dit que c’était pour notre sécurité et pour celle de nos proches, et b) parce que c’est la bonne chose à faire.

« Nous nous adaptons tous à une nouvelle réalité. »

Faire des recherches et rédiger sur les impacts de la COVID-19 dans l’industrie m’a tenu plus occupé que jamais. Il y aurait un million d’histoires de sécurité à raconter en ce moment de pandémie, et je ne pourrai de toute évidence pas toutes les couvrir. Je suis néanmoins très productif en télétravail, plus que je ne l’aurais jamais cru.

J’ai téléchargé plusieurs nouvelles applications de visioconférence pour communiquer avec le monde extérieur, mis à jour certaines anciennes versions et utilisé davantage FaceTime au cours des dernières semaines que je ne l’ai fait au cours des dernières années.

Je compte également parmi les chanceux qui peuvent continuer de travailler à domicile pendant cette pandémie. J’en suis venu à considérer mon bureau presque comme un luxe, pas comme une nécessité.

Ce que j’ai appris en discutant avec des professionnels de la sécurité depuis la mi-mars, c’est que leur expérience se rapproche souvent de la mienne. Ils interagissent avec leurs collègues via des webcaméras et collaborent sur des projets par l’intermédiaire d’outils de partage de fichiers. Ils communiquent leurs expériences – bonnes et mauvaises – sur les réseaux sociaux. Nous nous adaptons tous à une nouvelle réalité, et nous nous surprenons peut-être un peu en cours de route.

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qui va se passer lorsque la société reviendra progressivement à la normale, mais je m’attends à ce que je retourne à mon bureau et reprenne mon horaire habituel. Néanmoins, la présente expérience va nuancer ma vision du travail de façon permanente, comme cela sera à mon avis le cas pour beaucoup d’entre nous.

Le monde de la sécurité en sortira assurément transformé. Notre compréhension de la planification en cas de pandémie et de la reprise des activités après une tragédie s’en verra métamorphosée. Les plans changeront inévitablement, tout comme notre perception de leur valeur. De nombreuses leçons seront apprises, mais il faudra des années pour les comprendre pleinement, et encore plus pour les mettre en application.

Pendant cette période hors du commun, je suis reconnaissant de pouvoir continuer à travailler à la maison. Mais je suis encore plus reconnaissant envers les travailleurs de première ligne qui ne peuvent pas rester chez eux. Quoi qu’il advienne de l’avenir du travail de bureau, nous leur devons une fière chandelle et beaucoup de respect.

Sécurité Québec sera publié une fois en 2020 par Annex Business Media. Ce magazine a comme mandat premier d’offrir une source d’information aux installateurs, revendeurs, spécificateurs et utilisateurs oeuvrant dans l’industrie de la sécurité et/ou les secteurs connexes. Son contenu éditorial est recueilli de façon concise, précise et objective. Il y est question de produits, systèmes et services de sécurité, ainsi que de produits liés à cette industrie. Tout article et autres propositions de nouvelles susceptibles de représenter un intérêt peuvent être sou mis au rédacteur en chef pour considération par courrier, courriel, télécopieur ou téléphone. Ces communications devraient concerner les intérêts des professionnels des servant l’industrie canadienne de la sécurité.

Éditeur du Groupe, Paul Grossinger pgrossinger@annexbusinessmedia.com

Éditeur associé, Jason Hill jhill@annexbusinessmedia.com

Rédacteur en chef, Neil Sutton nsutton@annexbusinessmedia.com

Directeur artistique, Mark Ryan mryan@annexbusinessmedia.com

Coordinatrice des comptes-clients, Kim Rossiter krossiter@annexbusinessmedia.com

Directrice de la circulation, Shawn Arul sarul@annexbusinessmedia.com

Tél.: 416-510-5181

COO, Scott Jamieson sjamieson@annexbusinessmedia.com

Siège social : 111 Gordon Baker Rd, Suite 400, Toronto, ON M2H 3R1 Tél.: 416-510-5187 • Téléc.: 416-510-5170

Entente postale de publication : no 40065710

Note au maître de poste : Prière de retourner toute copie ne pouvant être livrée au Canada à : PO Box 51058, Pincourt, QC J7V 9T3

Imprimé au Canada

Tarifs d’abonnement

Canada : 21.00 $ + tbh/an, Etats-Unis : 42.00 $/an, International : 68.00 $/an Publié une fois par année

De temps en temps, Sécurité Québec fait parvenir de l’information au nom de groupes oeuvrant dans l’industrie, dont les produits et services pourraient vous intéresser. Si vous préférez ne pas recevoir cette information, nous vous prions de communiquer avec notre service de la diffusion d’une des quatre façons énumérées précédemment.

Annex Business Media décline toute garantie quant à l’exactitude, l’exhaustivité ou l’actualité du contenu de cette publication, et décline toute responsabilité à l’égard des résultats de toute action prise ou non prise en se basant sur l’information contenue dans cette publication.

Annexe Responsable de la confidentialité

Privacy@annexbusinessmedia.com Tél.: 800-668-2374

• Facturation pour les concessionnaires

• Assistance technique aux concessionnaires

• Affichage dynamique des appels

• Appels acheminés directement aux opérateurs

• Services bilingues

• Solution de surveillance des travailleurs isolés

• Services de vérification vidéo

• Systèmes d’urgence PERS / MPERS (mobile)

VOTRE PARTENAIRE… PAS VOTRE Compétiteur

Les centrales ne sont pas toutes identiques. La surveillance devrait être

G4S étend ses activités d’intégration avec une acquisition montréalaise

G4S Canada affirme avoir effectué sa première percée majeure au Québec en ce qui a trait à l’intégration de la sécurité avec sa récente acquisition de la compagnie Securium inc. établie à Montréal. Cette acquisition constitue une autre étape de la stratégie de l’entreprise visant à accroître ses activités d’intégration, a déclaré Tim Saunders, directeur du développement commercial de G4S Canada.

a acquis i-Vision Systems à Sudbury en Ontario la même année.

« Nous avons lancé une feuille de route stratégique en 2015 par laquelle nous nous sommes engagés – envers notre entreprise, mais également envers nos principaux partenaires – à trouver des avenues pour renforcer notre offre de services à tous les niveaux », a expliqué M. Saunders. L’entreprise a ouvert le bureau d’intégration de la sécurité G4S à Toronto en 2016, et elle

M. Saunders a fait remarquer que Securium aidera G4S à « paver la voie » au Québec et dans l’Est du Canada, ajoutant que la compagnie disposait déjà d’une présence nationale ainsi que d’atouts spécifiques sur certains marchés verticaux, y compris la vente au détail. Selon un communiqué publié par G4S en février concernant l’acquisition, Securium renforcera les capacités de G4S en matière de vidéosurveillance et de contrôle d’accès. Son expertise s’étend également aux solutions de protection de périmètre telles que les câbles enfouis et les systèmes de détection à micro-ondes.

« Securium semblait nous convenir parfaitement en matière de culture d’entreprise et de nature du produit », a commenté M. Saunders.

À l’instar de l’acquisition d’i-Vision,

Securium sera finalement intégrée à G4S. M. Saunders estime que la transition devrait prendre de 12 à 18 mois. Le président de Securium, Joe Bozzo, s’est joint à l’équipe de G4S en tant que directeur du développement commercial.

« G4S nous offre une occasion en or de proposer nos services technologiques innovateurs à un public plus large, a fait valoir M. Bozzo dans un communiqué. Animées par le même engagement d’excellence du service et d’acquisition de nouvelles parts de marché dans le domaine des technologies de sécurité, nos deux équipes combineront assurément leurs efforts pour stimuler les progrès technologiques au profit de nos clients communs. »

« Joe continuera de diriger l’organisation en mettant l’accent sur la croissance et le développement des affaires », a indiqué M. Saunders.

G4S estime que l’acquisition de Securium augmentera la taille globale de son équipe de sécurité intégrée de près de 40 %.

Nouvelle acquisition pour Alarmes Mauriciennes

C’est avec fierté que la compagnie Alarmes Mauriciennes inc. de TroisRivières a annoncé avoir fait l’acquisition de Synergie Sécure, une entreprise oeuvrant dans l’installation et l’intégration de systèmes de caméras et de contrôle d’accès. Fondée en 1978 et exploitant des places d’affaires à Trois-Rivières, Shawinigan et La Tuque, Alarmes Mauriciennes se spécialise dans les systèmes d’alarmes incendie et d’alarmes intrusion, ainsi que dans les services domotiques. Elle exploite également une centrale d’alarme et de relève téléphonique

Tim Saunders, G4S Canada
Mathieu Petit, g (Alarmes Mauriciennes), Sara Marquis et Benoit Grenier (Synergie Secure)

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

(clientèle résidentielle, commerciale et industrielle). Anciennement connue sous le nom de VidéoÉlectronique CG inc., Synergie Secure oeuvre dans l’installation et l’intégration de systèmes de caméras et de contrôle d’accès (secteurs industriels, bancaires et gouvernementales).

« Cette transaction s’inscrit dans un mouvement d’union de forces complémentaires dans le domaine de la sécurité, et elle permettra d’accroître notre efficacité opérationnelle tout en conservant tous les emplois », a fait valoir Alarmes Mauriciennes par voie de communiqué. « En plus des coordonnées qui demeurent les mêmes, tous les contrats se poursuivent normalement et tous les engagements seront respectés. » La direction a déclaré que le grand objectif de cette transaction dépasse largement celui d’être un fournisseur : « nous voulons être la référence, le conseiller et le partenaire en sécurité des biens, des actifs et des

NOMINATIONS

« Cette transaction s’inscrit dans un mouvement d’union de forces complémentaires dans le domaine de la sécurité, et elle permettra d’accroître notre efficacité opérationnelle tout en conservant tous les emplois. »

personnes sur notre territoire ». Ensemble, les entreprises servent plusieurs milliers de clients entre Montréal et Québec, principalement en Mauricie, au Centredu-Québec, dans les Bois-Francs et dans Lanaudière.

Mentionnons qu’Alarmes Mauriciennes a fait l’acquisition de SOS Mauricie en 2002 et d’Alarmes Expert en 2010.

16 septembre 2020

Exposition Sécurité Canada Atlantique Moncton, Nouveau-Brunswick www.securitycanada.com

21-23 septembre 2020

Exposition Global Security Exchange (GSX) Atlanta, Georgia www.gsx.org

5-8 octobre 2020 ISC Ouest Las Vegas, Nevada www.iscwest.com

6 octobre 2020 BIoT Forum Toronto, Ontario www.biotforum.ca

21-22 octobre 2020

Exposition Sécurité Canada Centre Toronto, Ontario www.securitycanada.com

• Le directeur des ventes de Genetec, Alain Bissada, qui occupe actuellement la fonction de directeur principal pour le Canada, élargit ses responsabilités et prend le territoire du Mexique sous son aile.

• TOA Canada a annoncé l’embauche de Parth Gadhavi à titre de

deuxième directeur régional des ventes pour l’Ontario. M. Gadhavi a précédemment travaillé un an dans le service technique de TOA.

• La compagnie Feenics d’Ottawa a ajouté deux nouveaux membres à son équipe. Yannis Souris a été nommé directeur du marketing et

Chris Smith assume désormais le rôle de directeur régional des ventes pour le Nord-Est.

• Graybar Canada a annoncé la nomination de Jason Taylor au poste de vice-président-directeur général. M. Taylor remplace Brian Thomas qui a pris sa retraite le 1er mars.

Alain Bissada Parth Gadhavi Yannis Souris
Jason Taylor

COVID-19 et sécurité : sortir des sentiers battus

Une table ronde virtuelle de fournisseurs de sécurité évalue l’impact du virus sur les pratiques commerciales

Les leçons apprises façonneront ce qui deviendra notre nouvelle réalité.

L’industrie de la sécurité est probablement mieux préparée que beaucoup d’autres à faire face aux rigueurs d’une crise mondiale de la santé comme celle de la COVID-19. Néanmoins, comme presque tout le monde, les fournisseurs de services de sécurité ont dû effectuer certains changements pour continuer à fonctionner.

« Comme tout un chacun, nous avons dû nous adapter », considère Richard McMullen, associé, Solutions de sécurité chez FCi

Security Solutions à Ottawa. « Le monde de l’intégration de la sécurité a changé. »

M. McMullen était l’un des quatre participants à une récente vidéoconférence (27 mars) organisée par Sécurité Québec et sa publication soeur anglophone SP&T News

Les trois autres participants étaient Colin Bodbyl, directeur de la technologie chez Stealth

Monitoring à Toronto; Patrick Straw, directeur général de l’Association canadienne de la sécurité (CANASA); et Roger Miller, président de Northeastern Protection Service à Halifax. Pour l’essentiel, les projets d’intégration ont pu se dérouler comme prévu, estime M. McMullen. Dans de nombreux cas, les immeubles commerciaux et institutionnels s’avèrent relativement inoccupés pendant les heures de bureau en raison des politiques de distanciation sociale. La grande majorité de leurs occupants travaillent à domicile comme ils le peuvent.

« Les sites sont très, très calmes en ce moment, fait-il remarquer. Nous nous occupons de beaucoup de locaux gouvernementaux ici à Ottawa, et certaines de leurs grandes tours de bureaux ou complexes dans lesquels s’affairent normalement des

milliers d’employés sont maintenant fréquentées par très peu d’individus. C’est la nouvelle réalité. Cela nous permet de faire notre travail de manière efficace sans entrer en contact avec les gens, dans la mesure du possible. »

Comme M. McMullen, M. Miller affirme que son entreprise a été en mesure de poursuivre les projets d’intégration et, dans certains cas, en commencer de nouveaux. « Quelque part, c’est plus facile, car il n’y a pas beaucoup de gens autour. Nous pouvons entrer, faire notre travail et maintenir une distance sécuritaire. »

Télétravail

Dans le but d’assurer le service, l’industrie de la surveillance a dû procéder à des adaptations majeures, note M. Bodbyl. Son entreprise gère trois centres de surveillance dans trois pays différents, ce qui lui donne une certaine flexibilité. Néanmoins, la nature d’une centrale d’alarme repose dans son nom : « centrale ».

« La majorité du personnel qui peut travailler à domicile – c’est l’option numéro un – le fait, explique M. Bodbyl. Là où le bât blesse, c’est que plusieurs des technologies, plateformes et produits utilisés à des fins de surveillance ne sont pas nécessairement conçus pour le télétravail. »* L’une des principales leçons que l’industrie pourra tirer du coronavirus est de savoir comment s’adapter plus rapidement aux prochaines situations de crise, évalue M. Bodbyl.

« Plusieurs activités dans notre industrie sont structurées pour une exploitation centralisée. Je pense que beaucoup d’innovations découleront de cette crise, facilitant la gestion en télétravail. Évidemment, l’installation et l’intégration devront encore être effectuées sur place, mais plusieurs activités de surveillance – traditionnellement effectuées depuis un centre de surveillance – pourraient être prises en charge depuis un domicile. Un centre de surveillance permet actuellement de regrouper plusieurs commandes, mais cela devra éventuellement changer, exprime-t-il. Même s’il n’y a pas de pandémie, d’autres situations peuvent contraindre l’entreprise à se disperser et à fonctionner en mode télétravail. »

L’entreprise de M. McMullen exploite un centre des opérations de sécurité, lequel s’avère maintenant géré virtuellement avec du personnel à domicile. « Chaque employé est en mesure de vaquer à ses opérations comme il le faisait auparavant, mais à partir d’un endroit différent. Pouvoir mettre rapidement en branle des mesures d’atténuation contribue assurément à aplanir la fameuse courbe de propagation du virus, et permet de retrouver promptement un fonctionnement quasi normal. »

M. Straw confie que toutes les entreprises de sécurité auxquelles il a parlé depuis le début de cette crise ont été extrêmement coopératives, partageant leurs meilleures pratiques. La CANASA gère un comité de surveillance, lequel se réunit

chaque semaine. « La grande coopération entre les membres de la communauté canadienne des stations de surveillance se révèle vraiment rafraîchissante », les félicite-t-il. L’Association a également créé un groupe Facebook, dont les activités ont littéralement « explosé », présente-t-il, alors que les professionnels de la sécurité se précipitent pour partager des informations et collaborer. « De la même façon, de nombreuses associations de sécurité nord-américaines demeurent en contact afin de guider leurs entreprises membres », poursuit M. Straw.

Résilience de la chaîne d’approvisionnement

De façon générale, l’approvisionnement en produits et pièces de sécurité ne présente pas encore un problème, les distributeurs ayant pu obtenir jusqu’à maintenant leurs commandes avec un minimum de perturbations. « Nous n’avons pas constaté de diminution tangible de la chaîne d’approvisionnement, surtout ici en ville (Ottawa) », soutient M. McMullen.

« Nous voyons des étagères vides, renchérit M. Miller. Les distributeurs et les fabricants font un excellent travail pour assurer l’approvisionnement et garantir des produits à portée de main. Nos distributeurs fournissent aux demandes pancanadiennes, et même à celles de nos homologues américains. La livraison de certains produits peut prendre plus de temps, mais la situation est tout à fait compréhensible. Dans l’ensemble, tout va bien. Quelques articles ne sont pas facilement accessibles, mais rien que nous ne pouvons surmonter. »

M. Bodbyl est d’accord qu’à ce jour, il n’y a pas eu de problème majeur avec la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de la sécurité. Il croit néanmoins que certains produits pourraient connaître une pénurie si l’impact antérieur de la maladie en Chine génère un effet domino. « Nous croyons que nous pourrions traverser une période de retards dans quelques mois, une fois que les effets des ralentissements en Chine auront finalement des répercussions sur d’autres fabricants dans le monde. »

Planification et leçons

M. Miller fait savoir que son entreprise a élaboré un plan de lutte contre la pandémie au début des années 2000 à la suite de la crise du SRAS. La situation actuelle avec la COVID-19 a remis ce plan en action. « C’est donc un test... pour voir comment ça fonctionne, ajoute-t-il. Pour nous, c’est une question de communiquer efficacement avec nos clients et avec notre personnel, et de leur fournir des informations précises. »

« Je pense que nous pouvons tous regarder en arrière et apprendre quelques leçons, conclut M. McMullen. À l’heure actuelle, nous devons sortir des sentir battus. Néanmoins, les leçons apprises façonneront ce qui deviendra notre nouvelle réalité. »

*Dans l’édition d’avril 2020 du magazine SP&T News, ULC a fourni une marche à suivre pour que les centrales d’alarme soient compatibles au télétravail.

Patrick Straw, CANASA
Colin Bodbyl, Stealth Monitoring
Richard McMullen, FCi
Roger Miller, Northeastern Protection Service

Mise à jour du Conseil régional de CANASA Québec

Profiter de cette période de crise pour se réinventer

J’espère qu’au moment de lire cet article, vous et vos proches êtes en bonne santé et à l’abri du virus de la COVID-19. Depuis le début des mesures de sécurité et de prévention mises de l’avant par les paliers de gouvernement, le conseil régional de CANASA Québec est actif pour aider ses membres. De concert avec le Bureau de la sécurité privée (BSP), nous avons obtenu d’entrée de jeu la reconnaissance de « service essentiel » pour les entreprises en sécurité privée. La CANASA a d’ailleurs acheminé rapidement les renseignements pertinents sur ce sujet et sur les informations liées à la COVID-19. Je vous rappelle aussi que la CANASA a rédigé une lettre modèle pouvant être utilisée si le confinement à domicile devait limiter le déplacement de travailleurs affectés à des travaux d’urgence. Cette lettre peut être téléchargée depuis le site de la CANASA. Je profite de l’occasion pour remercier le BSP de son aide dans ce dossier.

Plusieurs personnes se questionnent encore sur ce qui est considéré comme un « service essentiel ». À cet effet, je cite le BSP qui a émis ce commentaire : « Si la sécurité privée est un service essentiel, les fournisseurs de sécurité le sont également. Par contre, nous devons tous faire preuve de bonne foi. Ce qui est essentiel, ce sont les réparations des équipements existants ou l’installation de nouveaux équipements – vraiment obligatoires – dans le contexte actuel. Il ne faut jamais perdre de vue que l’objectif est d’éviter le plus possible les contacts entre humains. Pour votre sécurité, mettez en application les directives de la santé publique et évitez de vous mettre dans une situation risquée ».

Rareté de main-d’œuvre

Il y a quelques mois, le Conseil régional du Québec a mis sur pied un comité de travail responsable de définir les enjeux, les objectifs et les pistes de solutions pour faire face à la rareté de la main-d’œuvre dans notre métier, et assurer la prospérité des entreprises dans le futur. La relève étudiante en sécurité (DEP 5296) s’avère l’une des pistes de solutions visant à prévenir la rareté de la main-d’œuvre. La CANASA travaille avec les établissements

d’enseignement pour les aider à augmenter leur taux d’inscriptions en chute libre depuis les cinq dernières années.

En parallèle, on remet en question les données statistiques concernant les métiers d’électricien et électricien spécialisé en installation de systèmes de sécurité, lesquelles influencent les décisions prises par les autorités en matière de formation et autres. Pour nous outiller et obtenir le meilleur portrait de la situation des entreprises en sécurité, le conseil régional vous réitère l’importance de répondre au sondage qui vous a été envoyé à la mi-mars. Il sera sans doute envoyé de nouveau en avril. Considérant la situation actuelle, le traitement des autres dossiers continue, mais à un rythme plus lent qu’à l’habitude.

« Le conseil régional vous réitère l’importance de répondre au sondage qui vous a été envoyé à la mi-mars. »

Calendrier des activités

Les activités d’avril – le Salon Sécurité Canada Est et la soirée de clôture du Salon – ont été, évidemment, reportées (nouvelle date à déterminer). Le calendrier des rencontres de membres ainsi que les changements à venir seront communiqués par courriel, sur les réseaux sociaux et sur le site www.canasa.org. En terminant, je vous invite à mettre cette pause imposée à profit en préparant l’aprèscoronavirus. Dites-nous comment la CANASA peut vous aider et, surtout, n’hésitez pas à communiquer avec les membres de « l’équipe CANASA » : la permanence, les membres du conseil régional du Québec (liste disponible sur le site www.canasa.org) et moi-même. Vos questions, idées et suggestions sont toujours bien accueillies.

Au plaisir de vous rencontrer sous peu. Du moins, je nous le souhaite. Restons positifs... ça va bien aller !

– Chantal Bélanger est présidente du Conseil régional de la CANASA, section Québec

La prochaine génération de contrôle d’accès sans clé

Une plateforme technologique de contrôle d’accès intelligent conçue pour donner aux utilisateurs la pleine liberté de choisir la configuration de leur système : son type, son nombre de points d’accès, ainsi que son niveau de sécurité.

COMPLÈTEMENT SANS FIL : Verrous intelligents autonomes et en réseau, câblés et sans fil, fonctionnant sur une même plateforme technologique de contrôle d’accès.

CONÇU POUR COUVRIR CHAQUE POINT D’ACCÈS : Vaste gamme de serrures électroniques, cylindres et lecteurs pour répondre à tous les besoins de chaque type de bâtiment.

FACILE À INSTALLER : Conçu pour être installé dans les portes avec les serrures existantes, sans besoin de modification ni de câblage.

ACCÈS SÉCURISÉ SANS CLÉ : Plateforme de verrouillage électronique compatible avec les dispositifs mobiles pour une sécurité, un contrôle et une commodité accrus.

SALTO Systems Inc. - Canada +1 514 616 2586 I info.canada@saltosystems.com I www.saltosystems.com

Un virage nécessaire en sûreté

Face à une incertitude grandissante, investissons dans notre préparation, dans ce que l’on peut contrôler

Chaque jour, les journaux et les reportages télévisés nous bombardent de dépêches qui testent notre fortitude : on nous parle de fuites de données qui affectent la vie privée de millions de personnes et la réputation de nos organisations; on décrit une avalanche de catastrophes naturelles, alimentées par des tendances climatiques fort inquiétantes; on rapporte un déluge d’attaques dirigées par des organisations criminelles, terroristes ou par des acteurs étatiques, à l’aide de logiciels malveillants; on nous montre des images atroces de fusillades de masse et d’attaques terroristes et, plus récemment, on nous parle d’une pandémie pour laquelle nous étions et sommes encore mal préparés.

Ce tourbillon d’évènements récurrents nous incite à revoir nos programmes de sûreté et de gestion des risques, et c’est cette analyse qui nous incite à aborder ce virage, afin de mieux gérer l’incertitude associée à cette nouvelle réalité, en développant une capacité pour réagir rapidement et efficacement.

Car dorénavant, on ne peut plus penser en termes de « SI » nous étions attaqués, mais plutôt « QUAND » nous le serons. À cette quasi-certitude, s’ajoute une fréquence grandissante, massive dans le cas des cyberattaques, et des impacts de plus en plus dévastateurs, comme nous l’avons malheureusement constaté depuis le début du nouveau millénaire.

Depuis le 11 septembre 2001, nos gouvernements ont investi massivement dans la gestion des risques et des vulnérabilités affectant l’aviation civile, en mettant de l’avant des normes et mesures internationales visant à dissuader et prévenir les attaques terroristes.

Il ne faut jamais oublier que la force des organisations terroristes et criminelles réside avant tout dans leur habileté à exploiter nos faiblesses et dans la rapidité à laquelle ils peuvent ajuster leurs stratégies. Comme l’eau qui coule, ils suivent la ligne de moindre résistance, pour trouver des cibles de remplacement, qui leur procureront un retour tout aussi intéressant sur leurs investissements.

C’est ainsi que les institutions financières, les réseaux énergétiques, les municipalités, les transports en commun et les évènements sportifs et culturels, pour n’en nommer que quelques-uns, sont maintenant ciblés par ces acteurs de menace.

Confronté à une myriade d’incidents et de probabilités d’attaques, que doit-on faire? Où doit-on investir nos ressources limitées? Selon moi, il faut mettre l’accent et investir nos ressources dans la préparation, tout ce qui tombe sous notre contrôle, peu importe le type d’incident!

En effet, qu’il s’agisse d’une alerte à la bombe, d’un tireur fou ou d’une cyberattaque, la gamme d’actions à notre disposition et sous notre contrôle pour gérer de telles situations s’avère assez limitée.

De plus, en gestion de crises ou d’incidents majeurs, « le temps presse ». Il nous faut réagir rapidement et efficacement pour préserver les vies, protéger les gens et réduire l’impact sur nos activités et notre réputation. D’où l’importance d’investir systématiquement dans notre préparation et celle de nos employés et partenaires, ainsi que dans notre habileté à récupérer rapidement.

C’est cette nouvelle réalité qui devrait alimenter notre stratégie, qui, à son tour, devrait reposer sur des assises solides, principalement en matière de gouvernance, de collaboration, de communication et de formation, notamment :

• En proposant un modèle de gouvernance qui favorisera la collaboration et la communication entre les intervenants – en offrant une définition claire, nette et précise des rôles, responsabilités, imputabilité et autorité décisionnelle.

• En développant une méthodologie de gestion d’incidents qui privilégie l’interopérabilité et l’utilisation d’un langage et de procédures communs.

• En testant notre niveau de préparation et notre système de gestion d’incidents à l’aide de scénarios alignés avec notre évaluation des risques et des menaces (ERM).

• En utilisant de nouvelles technologies pour

RÉCUPÉRER ET PLANIFIER

APPRENDRE ET AMÉLIORER

CONTRÔLER ET RECTIFIER

informer, guider, superviser, contrôler et documenter les actions de nos employés et celles de nos partenaires, et ce, en temps réel.

• En investissant dans des programmes de formation, de sensibilisation à la sûreté et de gestion d’incidents – en favorisant une approche qui privilégie l’amélioration continue de la performance.

Mais avant tout, notre stratégie doit pouvoir compter sur le soutien sans équivoque du conseil d’administration et des hauts dirigeants, lesquels doivent donner le ton et montrer l’exemple.

Le nouvel environnement des risques et menaces

Avant d’aborder le premier segment de ce virage, il faut d’abord procéder à une analyse objective et rigoureuse de notre environnement. Cette évaluation des ERM combinée à la mission et aux priorités de l’entreprise servira de fondation à l’élaboration de notre stratégie. Certaines formes d’analyse de risques – comme la méthodologie FAIR1 – nous offrent dorénavant des possibilités fort intéressantes pour améliorer l’objectivité de nos analyses et cerner plus exactement nos priorités et l’allocation de nos ressources.

Une analyse rigoureuse vous permettra en effet de proposer des solutions durables et systématiques, tout en

SURVEILLER ET DÉTECTER

INFORMER ET COMMUNIQUER

INTERVENIR ET PROTÉGER

distinguant les causes profondes et le ou les facteurs causals. Souvent, les solutions les plus efficaces débordent du simple cadre technologique. Il faut résister à la tentation de proposer des solutions ad hoc et isolées, que l’on empile trop souvent l’une par-dessus l’autre sans en mesurer l’efficacité ou la pertinence.

C’est pourquoi il faut recentrer ce virage sur la gouvernance, la collaboration, la communication et le partage de renseignements, notamment en établissant un réseau de partenaires, tant dans le domaine public que privé, pour partager de façon systématique les renseignements, échanger les meilleures pratiques et bâtir des alliances.

Finalement, je suis d’avis que le domaine traditionnel de la sûreté d’entreprise a beaucoup à apprendre de celui de la cybersécurité et vice versa. Il faut arrêter d’opposer l’un à l’autre, mais plutôt se servir des compétences uniques de part et d’autre comme levier d’excellence pour mieux gérer ce nouvel environnement de risque.

NOTE : Cet article est le premier volet d’une série de trois publiés originalement en anglais dans le magazine Canadian Security. Dans les volets à suivre, il sera question d’autres aspects de la gestion de crise ou d’incidents majeurs. https://www.fairinstitute.org/about1

– Yves Duguay, MBA, IAS.A est président de HciWorld (www.hciworld.ca), une firme de gestion-conseil en solutions de sûreté située à Montréal.

Options pour les fournisseurs de services d’alarme

Des programmes qui offrent une gamme de services clés en main attrayants

Le visage du marché de la domotique a beaucoup changé ces dernières années avec l’arrivée de la métrologie informatique, de technologies avancées et de nouveaux joueurs (beaucoup d’entre eux s’avérant des géants du monde des télécoms et de la consommation) ainsi que de nouveaux clients. Pour rester sur la vague et devancer les tendances, les fournisseurs de services de sécurité et d’alarme ont intérêt à se prévaloir du soutien de programmes pour fournisseurs éprouvés. Une bonne combinaison de soutien marketing, technique et financier peut aider un fournisseur à survivre au tumulte du marché et, espérons-le, à prospérer.

« Les petites compagnies d’alarme courent le risque de se perdre si elles ne disposent pas d’un système de soutien approprié », fait valoir Dina Abdelrazik, analyste principale chez Parks and Associates. La firme de recherche effectue un sondage annuel auprès des fournisseurs pour prendre le pouls de l’industrie de l’alarme. « Les programmes pour fournisseurs ont vraiment dû se parfaire afin de fournir à ces derniers les outils les mieux adaptés pour leur permettre de se différencier et d’être concurrentiels sur le marché », précise Mme Abdelrazik, ajoutant que même si le sondage de Parks Associates vise le marché américain, les tendances qui en ressortent s’appliquent également au Canada. « Les besoins de soutien en matière de marketing et de ventes en vue de bien communiquer les valeurs d’un système de sécurité moderne s’avèrent universels. »

Modèles de surveillance

Wes LaBrash, directeur du marketing et des ventes chez

SecurTek Monitoring Solutions, une compagnie de Saskatchewan, mentionne que l’entreprise s’est adaptée aux besoins changeants de ses fournisseurs et clients ces deux dernières décennies. Quand la société a été créée, elle reposait à 100 % sur un programme pour fournisseurs. À mesure que SecurTek faisait l’acquisition de nouveaux fournisseurs, les comptes de ces derniers s’ajoutaient à la clientèle de SecurTek, lesquels recevaient du service et du soutien sous le parapluie SecurTek.

« Il est rapidement devenu évident que la surveillance en gros – la vente de services de surveillance à des fournisseurs de services d’alarme indépendants – constituait la prochaine étape logique de l’évolution de l’entreprise », relève M. LaBrash. Alors que cette tendance se poursuivait, une approche hybride a émergé, permettant aux joueurs qui le désiraient de « tirer le meilleur des deux mondes », poursuit-il. Il devenait possible pour les fournisseurs d’offrir des services au public par le biais de SecurTek en représentant l’entreprise comme entrepreneur

« Les fournisseurs de services d’alarme
recherchent la créativité, la flexibilité, le financement et l’approche marketing qui fera sonner leur téléphone. »
— Wes LaBrash, SecurTek

indépendant ou simplement de devenir partenaire de SecurTek par le biais d’un modèle de surveillance en gros. L’approche hybride, qui fonctionne depuis environ une décennie, a ajouté une certaine flexibilité dans la relation entre SecurTek et ses fournisseurs de services d’alarme, ouvrant la porte à de nouvelles options. « Nous avons trouvé le moyen de rendre cette approche opérationnelle », expose M. LaBrash.

Il explique qu’un joueur majeur comme SecurTek est en mesure d’offrir une vaste gamme de services de soutien. Par exemple, grâce au programme de surveillance en gros, la facturation et le soutien à la clientèle peuvent être pris en charge, tout en laissant la compagnie d’alarme conserver son logo sur les factures. Les fournisseurs d’alarme faisant affaire avec SecurTek disposent, en fait, d’un large éventail d’options personnalisées.

Les pressions que subit l’industrie de même que le milieu concurrentiel dans laquelle elle évolue ont motivé plusieurs entrepreneurs indépendants à s’outiller d’un programme pour fournisseurs éprouvé afin de consolider leurs activités. « Ces programmes peuvent aider à atténuer les risques associés à l’attrition de la clientèle, soutient M. LaBrash. Les fournisseurs de services d’alarme recherchent la créativité, la flexibilité, le financement et l’approche marketing qui fera sonner leur téléphone. Nous avons mis en place de nombreuses mesures pour stimuler les affaires : référence de clients potentiels, gestion de médias sociaux, soutien marketing, financement coopératif, etc. »

Pour sa part, Mme Abdelrazik souligne l’importance du discours de vente : « Quand vous parlez de sujets comme les services interactifs et les appareils domotiques, et comment ces derniers peuvent interagir avec votre système de sécurité, le défi de donner la bonne information s’avère de taille. Comment vendez-vous cela? Comment les mettez-vous en valeur? Les programmes pour fournisseurs procurent de la formation et des outils marketing pour y arriver. »

M. LaBrash fait remarquer que SecurTek fournit un service d’assistance technique à ses fournisseurs de services d’alarme, que les installateurs peuvent utiliser en direct sur les sites, et dont les utilisateurs peuvent aussi se prévaloir s’ils ont des questions après l’installation. La technologie tend vers une complexité accrue, notamment avec les systèmes fonctionnant sur IP. « Aujourd’hui, les sonnettes, les caméras et les serrures de porte sont connectées, et vous les activez sur le portail d’un tiers. Il faut ensuite former le client sur leur utilisation. Les fournisseurs de services d’alarme ont également besoin de quelqu’un en mesure d’offrir du soutien aux clients. Ainsi, si

un client a des questions après une installation et qu’il veut parler à quelqu’un, il peut nous téléphoner », indique-t-il.

Plus de données

« Un avantage considérable des systèmes et des milieux de sécurité d’aujourd’hui repose sur la grande quantité de données utiles générées, estime Patrick Soo, directeur des ventes pour le Canada chez Alarm.com. Avec des services interactifs, comme ceux qui se trouvent au coeur d’Alarm.com, nous aidons les fournisseurs à offrir des services de meilleure qualité. » La technologie offre une meilleure commande et une meilleure interaction système aux utilisateurs. Ils en comprennent mieux le fonctionnement. De plus, les fournisseurs de services d’alarme ont un meilleur portrait de leur clientèle.

Selon M. Soo, Alarm.com est capable de fournir des données clés aux fournisseurs de services d’alarme tout en dépassant toutes les exigences de confidentialité canadiennes. « Combien de comptes sont-ils ajoutés? À quoi ressemble leur niveau d’attrition? Vers quel marché leur offre de services s’oriente-t-elle : résidentiel ou commercial? Une foule de ressources s’avère à portée de main sur notre portail de fournisseurs », décrit M. Soo.

Résidentiel ou commercial

« Une conséquence involontaire de la plateforme Alarm. com et de sa portée est son degré d’adoption par les petites entreprises, confie M. Soo. Nous avons réalisé que lorsque nous avons commencé nos activités axées vers le secteur résidentiel, beaucoup de nos fournisseurs de services d’alarme vendaient notre solution aux petites entreprises et même aux entreprises de moyenne envergure. Il était évident que nous passions à côté de quelque chose. »

M. Soo avance maintenant que le secteur commercial est celui qui connaît la croissance la plus rapide chez Alarm.com.

« Nous avons ajouté le contrôle d’accès à notre plateforme. Nous nous sommes équipés de caméras et d’enregistreurs vidéo en continu de qualité commerciale. Nous sommes vraiment enthousiastes par ce que nous pouvons accomplir dans le secteur commercial, surtout à la lumière de ce qui se passe dans le secteur résidentiel. Ça devient beaucoup plus compétitif. »

M. LaBrash, quant à lui, constate que le programme résidentiel SecurTek continue de prospérer. « De nouveaux fournisseurs de services d’alarme s’ajoutent à notre banque régulièrement , mais le secteur commercial croît plus rapidement. C’est donc là que de nombreux fournisseurs concentrent leurs efforts. Je dirais que nos fournisseurs de services d’alarme qui réussissent le mieux investissent plus de temps et d’argent dans le commercial, sans pour autant délaisser le résidentiel. »

Marché des bricoleurs

Une vague relativement nouvelle déferle actuellement sur le marché, et c’est celle des produits de sécurité destinés aux bricoleurs, lesquels sont généralement vendus dans les magasins à grande surface. Bien que cette tendance puisse avoir eu l’effet initial de préoccuper l’industrie de l’alarme

ou de la laisser indifférente, certaines entreprises – grandes et petites – ont vite fait de cerner l’enjeu de ce marché.

Mike Chaudhary est le directeur général de la compagnie torontoise Alarm Guard Security Services, le plus gros concessionnaire ADT au Canada (rappelons que l’entreprise a été acquise par Telus l’an dernier). M. Chaudhary est concessionnaire ADT depuis 2003. En 2016, il a lancé un programme de sous-concessionnaire offrant à la fois soutien et service. « Nous offrons de la formation à nos fournisseurs de services d’alarme dès le départ, et nous travaillons ensuite avec eux sur une base quotidienne », déclare-t-il, ajoutant que les perspectives des firmes de surveillance regardent bien, en particulier celles des firmes qui tirent profit des occasions d’offrir de la valeur ajoutée à leur clientèle.

« On retrouve encore beaucoup de panneaux d’alarme traditionnels sur le terrain. Les fournisseurs de services d’alarme avisés s’organiseront pour combler l’écart de technologie. En fin de compte, c’est le consommateur qui va en sortir gagnant », affirme M. Chaudhary, qui a d’ailleurs structuré une entreprise qui s’adresse spécifiquement au marché des bricoleurs. Il s’agit de DIYProtection.ca (DIY pour Do It Yourself en anglais).

De l’avis de M. Chaudhary, ce marché ne sert pas encore très bien certaines catégories de consommateurs, comme les retraités, les propriétaires de chalets et les gens qui vivent dans des régions éloignées. Dans ce dernier cas, il peut être prohibitif d’envoyer un installateur professionnel sur place. « Voilà donc une bonne occasion pour nous! » M. Chaudhary a testé son modèle d’affaires pendant plus d’un an avant de lancer son site Internet en 2019. Les clients peuvent y acheter des systèmes de sécurité préemballés et préprogrammés. Tout peut être expédié dans une boîte et envoyé par service de messagerie le lendemain. Une fois que l’utilisateur a installé le système chez lui, il appelle pour l’activer. Des options de surveillance professionnelle sont également offertes pour ceux qui désirent une protection plus complète. « Ça marche très bien, se félicite-t-il en parlant de sa nouvelle entreprise. Nous assistons à une croissance exponentielle, mois après mois. »

Mme Abdelrazik de Parks Associates révèle que leurs recherches indiquent une forte croissance des marchés de la sécurité dans les segments de la maison intelligente et du bricolage, relatant qu’environ 29 % des consommateurs américains s’équipent d’au moins un appareil domestique intelligent. « Le modèle consacré aux bricoleurs demeure néanmoins perturbateur, déplore Mme Abdelrazik. De nombreux fournisseurs de services d’alarmes doivent composer avec la question suivante : comment vais-je vendre un système aux bricoleurs, comme ce sont eux qui vont l’installer? En outre, dans quelle mesure ces systèmes vont-ils rivaliser avec mon offre actuelle? Nul doute que les fournisseurs de services d’alarme veulent se rendre à la maison, ils veulent installer eux-mêmes le système de sécurité. »

Certains fournisseurs de services d’alarme commencent néanmoins à faire la transition. « Ça prend tranquillement de l’ampleur, évalue-t-elle, mais encore à petits pas pour bien comprendre les enjeux. Une chose est certaine, il s’agit d’un marché émergent. »

CAMDEN = COMMANDES DE PORTE

Le choix de commandes de porte des professionnels !

Qu’il s’agisse d’une interface de base pour un système d’entrée relié au téléphone ou d’un sas multiportes sophistiqué, et tout ce qui se trouve entre les deux, Camden offre la bonne solution au bon prix – soutenue par la meilleure garantie de l’industrie.

RELAIS MULTIFONCTION

RELAIS D’INTERFACE DE PORTE

RELAIS LOGIQUE AVANCÉ

Le CX-EMF2 iest conçu pour les applications les plus exigeantes, y compris la commande des toilettes à 2 portes (partagées), les sas de sécurité, les vestibules de guichet bancaire et les sas d’air à 5 portes. Modèle CX-EMF-2M avec boîtier métallique verrouillable également offert.

Le CX-12 PLUS à réseau commuté s’avère idéal pour interconnecter des portes automatiques avec des dispositifs de contrôle d’accès, d’alarme incendie et de minuterie. Il est également conçu pour commander deux portes automatiques dans des vestibules et des toilettes.

Le CX-33 s’avère le contrôleur de porte le plus avancé de l’industrie. Il comporte 15 modes de fonctionnement programmables et est conçu pour répondre à la plus vaste gamme d’applications de commande de porte.

Ouvre la porte à de nouvelles occasions d’innovation, de qualité et de soutien ! Composez le : 1.877.226.3369 / 905.366.3377

Visitez le : www.camdencontrols.com

Choisir ses fournisseurs avec le plus grand soin

Méthodes pour lutter contre la cybercriminalité: à l’interne comme à l’externe

Les entreprises partagent une menace commune et omniprésente : celle d’une cyberattaque. Pouvant survenir n’importe quand, sans prévenir, ses conséquences peuvent s’avérer désastreuses, comme mener une entreprise à la faillite, couper les réseaux électriques de toute une ville ou paralyser des services essentiels, mettant des vies en danger.

Au-delà de disposer d’un arsenal d’outils toujours plus large et perfectionné, c’est le profil même des pirates informatiques qui a évolué, passant du loup solitaire à des groupes hautement organisés, souvent financés par des Étatsnations. Ces pirates ne ciblent plus seulement des installations ou des données privées; ils s’engagent dans le cyberespionnage et le vol d’IP, cherchant un point d’entrée pour faire leur chemin dans les infrastructures critiques.

Or, un pirate (couramment appelé « hacker ») n’a besoin que d’un seul point d’entrée pour accéder au réseau et à l’infrastructure qu’il cible. Les systèmes de sécurité physique sont de plus en plus utilisés à cette fin, ce qui fait aujourd’hui de la cybersécurité la principale préoccupation du secteur.

L’interconnectivité des opérations amplifie les risques

De plus en plus d’objets et de systèmes sont chaque jour connectés dans le monde : de votre téléphone portable à votre voiture, de vos électroménagers à votre système de surveillance. Et de plus en plus, les entreprises s’appuient sur cette interconnectivité pour optimiser leurs opérations, encouragées par le confort et les possibilités de cette avancée technologique.

Cette approche interconnectée est également celle qui fragilise vos infrastructures les plus critiques et augmente la surface d’attaque. Après tout, votre système physique n’est sécurisé qu’à la hauteur de son maillon le plus faible, ou du dispositif le moins fiable qui y est connecté.

L’interconnectivité ne peut toutefois être évitée. Les entreprises ne peuvent plus envisager de développer une stratégie totalement hors ligne. Les améliorations matérielles et logicielles sont désormais si fréquentes, que si vous conservez votre système à l’abri dans un placard, vous passerez non seulement à côté de nouvelles capacités d’optimisation et de résilience, mais aussi de mises à jour essentielles à la sécurisation de vos déploiements. Le risque d’une brèche créée par un tiers resterait par ailleurs toujours bien réel : il suffirait d’une seule clé USB compromise ou d’un seul accès non autorisé à un dispositif local.

La cybersécurité est avant tout une question de confiance

De nombreuses entreprises ont été exposées à une attaque d’un logiciel malveillant (malware) ou à une fuite de données dont l’origine était interne. Par exemple, un salarié qui connecte un dispositif personnel au travail, comme un téléphone, sans réaliser que ce dernier a été piraté.

C’est à la suite d’une vague d’attaques de ce type que Forrester a développé en 2009 le modèle Zero Trust, qui part du principe qu’on ne peut faire confiance à personne, et qu’il faut considérer le réseau interne comme aussi peu sûr que le

réseau externe. Si l’on suit ce modèle, la meilleure façon de lutter contre la cybercriminalité à l’interne est de commencer par limiter tout accès aux systèmes et aux données, jusqu’à ce que les salariés ou partenaires aient été informés et aient suivi les formations adéquates.

Une évaluation rigoureuse des fournisseurs

Il est tout aussi important que vous ayez une entière confiance dans les entreprises avec qui vous travaillez : vos fournisseurs de solutions logicielles et matérielles, ainsi que les sociétés qui déploient vos systèmes.

Vous devez vous assurer que tous les fournisseurs de technologie et intégrateurs que vous sélectionnez ont bâti leur propre entreprise sur de bonnes pratiques de cybersécurité. Quelques questions clés sont à poser avant de vous engager dans un partenariat :

• Le fournisseur est-il complètement transparent sur ses vulnérabilités ?

• Applique-t-il une stratégie pour combler ses lacunes en termes de sécurité ?

• La sécurité est-elle une priorité quand il développe de nouveaux produits ?

• Quelle part de responsabilité assumera-t-il en cas de piratage de votre dispositif ?

• Et enfin, à qui appartient l’entreprise qui développe le matériel ou le logiciel ?

Cette dernière question est particulièrement importante

Près de 4 caméras de sécurité sur 10 présentent un risque de cybersécurité dû à un micrologiciel obsolète

Les défauts de mise à jour des micrologiciels et la conservation des mots de passe par défaut comptent parmi les plus grandes faiblesses de cybersécurité des caméras de sécurité. Avec la montée en puissance de l‘interconnexion des dispositifs de sécurité, il peut s’avérer délicat et chronophage de suivre le rythme des mises à jour. Selon une nouvelle étude menée par Genetec jusqu’à 68,4 % des caméras de sécurité d’une entreprise (soit près de 7 sur 10) n’ont ainsi pas été mises à jour avec la dernière version disponible de leur micrologiciel.

Lorsqu’on déploie la dernière version d’un micrologiciel, ce n’est pas seulement pour pouvoir profiter de nouvelles fonctionnalités intéressantes, mais également pour bénéficier, dès leur disponibilité, des dernières mesures de protection en matière de cybersécurité : une étape cruciale pour assurer la résilience d’une entreprise face aux cyberattaques.

L’étude menée par Genetec montre également que près d’une entreprise sur quatre (23 %) n’utilise pas de mots de passe uniques sur ses caméras de sécurité, mais le même mot de passe pour toutes les caméras d’un même fabricant. Il suffit d’une seule caméra compromise pour offrir un point d’accès facile aux pirates informatiques.

Jusqu’à récemment, les caméras IP étaient livrées avec des paramètres de sécurité par défaut, y compris au niveau des informations de connexion administrateur, par ailleurs souvent accessibles au public sur les sites Web des fabricants. La plupart des fabricants de caméras demandent désormais aux utilisateurs de définir de nouveaux mots de passe et identifiants administrateur lors de l’installation. Mais les entreprises, les villes et les institutions gouvernementales disposant d’équipements plus anciens n’ont bien souvent jamais mis à jour leurs mots de passe, compromettant potentiellement les autres données et systèmes critiques qui se trouvent sur leur réseau.

à cette époque où les cyberattaques étatiques se développent. Certains fournisseurs détenus par des gouvernements étrangers peuvent vous rendre vulnérable. Les solutions proposées peuvent comporter une « back door » – un point d’entrée dissimulé permettant au fournisseur de pénétrer dans votre dispositif quand il le souhaite – ouvrant la porte à une attaque par dénis de service ou par accès à une caméra de façon non autorisée pour entrer dans votre réseau privé.

Avant de sélectionner un partenaire, assurez-vous que votre intérêt est bien la première de ses préoccupations. Le meilleur fournisseur est celui qui place la cybersécurité avant tout, y compris le prix et les fonctionnalités de ses produits. Il doit également être en mesure d’apporter les bonnes réponses aux questions ci-dessus.

– Laurent Villeneuve est gestionnaire de produits chez Genetec

Sas de sécurité

Le sas de sécurité Circlelock peut s’intégrer à tout système de contrôle d’accès et toute technologie de balayage biométrique, lesquels peuvent être montés à l’intérieur sur un poteau facultatif. Un utilisateur peut présenter un identifiant pour entrer dans le sas (le balayage intérieur assure qu’il est seul), puis présenter son visage, son iris, ses empreintes digitales ou sa main pour confirmer son identité avant l’ouverture de la deuxième porte. Le Circlelock utilise une technologie de détection proche infrarouge logée dans le plafond, appelée StereoVision 2. Lorsqu’un utilisateur entre dans le sas, c’est StereoVision 2 qui balaye le compartiment pour vérifier que l’utilisateur est seul avant de lui autoriser l’accès à une installation sécurisée. www.boonedam.com

Solutions de serveur

Digital Watchdog

Le serveur 2U Blackjack X-Rack offre une solution haut de gamme et de grande capacité pour les applications à l’échelle de l’entreprise. Le Blackjack X-Rack est livré avec un serveur DW Spectrum avec licence IPVMS prêt à installer et configurer. Il est recommandé comme solution complète avec un ou plusieurs périphériques Blackjack NAS pour l’enregistrement et Blackjack Client pour la surveillance. Les serveurs Blackjack X-Rack peuvent gérer des caméras IP monocapteurs et multicapteurs de n’importe quelle résolution, avec une capacité pouvant atteindre l’équivalent de 200 caméras de 2,1 Mpx à 30 ips, pour un débit maximal de 1200 Mo/s. Les fonctionnalités standard incluent un processeur Intel Xeon, le système d’exploitation Windows Server 2016 OS, 2 cartes NIC de 10 Go et un dispositif SSD amovible remplaçable à chaud. Les serveurs Blackjack X-Rack sont conçus pour connecter jusqu’à 4 périphériques Blackjack NAS, fournissant jusqu’à 560 To d’enregistrement et de sauvegarde. www.digital-watchdog.com

Enregistrement DVR/NVR

Hanwha Techwin America

Permettant aux caméras analogiques et IP de se connecter à la même unité, les enregistreurs Pentabrid assurent une migration en douceur des technologies de caméras analogiques vers les caméras IP lorsqu’une organisation est prête à faire le saut. Offertes en configurations 16, 8 et 4 canaux dans des résolutions allant jusqu’à 4K UHD, les enregistreurs Pentabrid de Hanwha peuvent convertir n’importe quel canal, n’importe où entre l’analogique et l’IP, à l’aide d’un simple commutateur logiciel. Aucun investissement supplémentaire n’est donc nécessaire. La gamme Pentabrid offre une interface familière tout en acceptant plusieurs marques et technologies de caméras : AHD/ TVI/CVI(4K)/CVBS/IP(4K). www.hanwha-security.com

Communication poste à poste Code Blue

Centry, le point d’aide vidéo IP de Code Blue, a amélioré ses capacités de sécurité avec l’ajout de la communication audio poste à poste. Offerte sur toutes les nouvelles commandes ou via la mise à niveau du micrologiciel EmerComm du 1er octobre 2019, cette nouvelle fonctionnalité est une autre occasion d’ajouter le plus récent appareil compatible SIP de Code Blue à pratiquement n’importe quel emplacement intérieur ou extérieur. L’utilisation de la fonctionnalité poste à poste avec Centry donne des capacités de communication d’urgence à l’utilisateur sans nécessiter de serveur ou de matériel système supplémentaire. Centry est le premier point d’aide de Code Blue à inclure une caméra intégrée directement dans une dalle, une station lumineuse intégrée très visible et son système d’exploitation EmerComm. www.codeblue.com/centry

Intelligence artificielle Vintra

L’appareil FulcrumAI de Vintra s’avère une solution d’intelligence articielle (IA) tout-en-un pouvant prendre en charge un ensemble de 20, 50 ou 100 caméras. Il comprend un serveur exploitant le FulcrumAI pour effectuer de la reconnaissance faciale en temps réel et gérer des flux de détection. Il inclut également du soutien technique, afin d’aider les clients à installer le système et à l’intégrer à leur système de gestion vidéo (VMS), tel que Genetec. L’ensemble FulcrumAI offre une solution globale qui peut être déployée sur le site des clients avec les technologies et les caméras déjà en place. www.vintra.io

Solutions de gestion

TrackTik

TrackTik déclare que sa solution avancée de gestion des pauses permet aux organisations de sécurité de se conformer plus facilement aux nouvelles règles et lois sur les pauses, tout en augmentant la flexibilité de la main-d’œuvre et la productivité des agents de sécurité. Propulsée par la suite de gestion administrative TrackTik, cette solution permet de créer plusieurs règles de pauses repas/repos. Des alertes peuvent aussi être définies pour que les agents de sécurité soient toujours informés des pauses. Les fonctionnalités de la solution incluent un journal d’audit de sécurité automatique; une vue d’ensemble des horaires de pauses des agents de sécurité; une planification simplifiée en fonction des postes plutôt que des individus; des rappels de pause; une fonction de contournement pour accommoder les changements et les exceptions; et une intégration de l’information avec les paiements et la facturation. www.tracktik.com/fr

Appareils de sécurité vidéo

Johnson Controls

Johnson Controls a ajouté deux nouveaux appareils à sa gamme de produits de sécurité vidéo, lesquels sont consacrés à l’analytique (Tyco Analytics) et au transcodage (Tyco Transcoder). Lorsque jumelé aux enregistreurs IP existants, ce matériel permet d’alléger le traitement vidéo des enregistreurs vidéo réseau, augmentant les capacités du système sans devoir remanier l’infrastructure. Le transcodeur Tyco augmente le transcodage de 14 canaux pour répondre aux exigences de diffusion en direct avec des bandes passantes réseau limitées tout en conservant un faible facteur de forme. L’appareil d’analytique Tyco permet d’ajouter jusqu’à 16 canaux d’analyse utilisables au-delà de ce qui est disponible sur l’enregistreur vidéo réseau, réduisant l’utilisation du processeur de cet enregistreur et augmentant le rendement. www.americandynamics.net

Comptage de personnes

Flir

Le capteur de comptage de personnes Brickstream 3D Gen 2 de Flir comprend une fonction de filtrage des employés conçue pour fournir aux commerces de détail et de magasinage des données de trafic client et des mesures de conversion des ventes plus précises. La fonction de filtrage des employés utilise une combinaison de technologie Bluetooth à faible énergie (BLE) et d’étiquettes portées par les employés pour identifier et supprimer automatiquement le personnel du décompte de clients. Les appareils de comptage de personnes dans le milieu du détail sont principalement situés au-dessus des entrées des magasins, ce qui rend le Brickstream 3D Gen 2 avec filtrage des employés adapté aux milieux où le personnel – tel que des hôtes à l’accueil et des agents de sécurité – évolue près de la porte ou la franchit fréquemment. Le capteur identifie automatiquement le personnel entrant ou sortant du magasin sans qu’aucune action manuelle soit requise. www.Flir.com/EmployeeFiltering

Reconnaissance de plaques d’immatriculation

Genetec

Propulsé par l’unité de traitement de la vision (VPU) Movidius Myriad X d’Intel, l’AutoVu SharpZ3 de Genetec est un système de reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation (RAPI) embarqué qui utilise la plus récente technologie d’apprentissage profond et de vision artificielle d’Intel : une percée en matière d’analyse, de conscience situationnelle et de précision pour un système embarqué. Le système AutoVu SharpZ3 améliore la précision de lecture des plaques d’immatriculation dans des situations difficiles (intempéries, trafic dense, grande vitesse...). Il comporte également d’autres capacités d’analyse, comme la reconnaissance du type de véhicule, sa couleur, etc. www.genetec.com/fr

Amélioration de l’interphone

vidéo

Aiphone

Les interphones vidéo améliorés de la série JO d’Aiphone comprennent l’ajout d’une deuxième station de porte et une nouvelle station principale compatible avec plusieurs applications. Ces appareils sont destinés aux propriétaires de maisons et de petites entreprises. Le nouvel adaptateur JOW-2D permet le raccordement d’une deuxième station de porte à n’importe quel système existant de la série JO, dans le but d’améliorer la sécurité et pour davantage de commodité pour les utilisateurs. Après avoir répondu à un appel, les utilisateurs peuvent voir et parler avec les visiteurs, puis déverrouiller la porte en appuyant sur le moniteur à écran tactile ou sur un bouton de défilement sur l’application. L’adaptateur possède des entrées pour deux stations de porte vidéo de la série JO et des sorties pour commander le déverrouillage de la porte de chaque station. La nouvelle station principale 1MDW de la série JO est câblée pour garantir la réponse aux appels même lorsque le service Internet est en panne ou lent, tandis que le moniteur de 7 pouces peut se connecter à autant que huit applications mobiles sur des appareils intelligents pour permettre à plusieurs membres de la famille ou du personnel de rester connectés au système lors de déplacements. www.aiphone.com

EN COMPAGNIE DES JOUEURS I Par Neil Sutton

KKeith D’Sa | directeur pour le Canada d’Axis Communications

Le magazine Sécurité Québec s’est récemment entretenu avec M. D’Sa pour en savoir davantage sur la culture d’entreprise qui distingue la compagnie Axis

eith D’Sa est le deuxième directeur pour le Canada d’Axis Communications, et le premier Canadien à occuper ce poste (Axis y exploite un bureau depuis 2010).

M. D’Sa s’est joint à l’équipe d’Axis en 2012 en tant que directeur national de comptes, et il a rapidement été promu au poste de directeur national des ventes. Il a pris la première place au Canada l’an dernier, en remplacement de Bob Moore qui a accepté la fonction de directeur du marketing pour les Amériques.

Sécurité Québec : Y a-t-il des objectifs particuliers que vous vous êtes fixé pour vous-même ou pour l’organisation?

Keith D’Sa : De toute évidence, la croissance s’avère un objectif majeur. Nous avons constaté une croissance importante au cours des dernières années. J’aimerais que nos partenaires puissent faire croître leur entreprise dans la même mesure que nous. Nous sommes en mesure de partager certaines de nos connaissances et de notre stratégie de mise en marché, ainsi que ce qui fonctionne pour nous avec nos partenaires, afin qu’ils puissent y retirer des idées pour développer leurs affaires. Voilà un objectif que j’aimerais concrétiser à court et à long terme.

J’aimerais également que notre personnel s’engage dans une démarche d’avancement professionnel. L’un de mes grands désirs est que les gens évoluent dans leur carrière; qu’ils ne soient pas confinés dans un seul rôle et qu’ils ne soient pas heureux. Je veux être entouré d’employés heureux à long terme, et je veux m’assurer que des occasions d’avancement se présentent à eux. Je crois que ce désir concerne également

« Un de mes objectifs est de redonner aux communautés – peut-être les cégeps et les polyvalentes – pour essayer de donner le goût aux jeunes de se lancer dans l’aventure du monde de la sécurité. »

notre industrie. Je ne suis assurément pas la seule personne à le dire, mais notre industrie a du mal à trouver de bons talents et en quantité suffisante. Si vous regardez du côté des États-Unis, le nombre joue certainement en leur faveur. Les universités et les collèges offrent peutêtre plus de programmes motivant une carrière dans le secteur de la sécurité. Ce genre d’incitatifs ne m’apparaît pas aussi présent au Canada. Un de mes objectifs est de redonner aux communautés – peut-être les cégeps et les polyvalentes – pour essayer de donner le goût aux jeunes de se lancer dans l’aventure du monde de la sécurité. Ainsi, lorsque des postes stratégiques seront à combler, nous pourrons puiser dans un bassin de talents.

SQ : Axis est connue pour la surveillance, mais l’entreprise a également étendu ses activités à des domaines comme le contrôle d’accès, l’audio et autres.

KD : Je nous considère essentiellement comme un fabricant de technologies de l’information (TI) : une compagnie qui fabrique des produits connectés (Internet des objets – IdO) qui s’intègrent au réseau, qu’il s’agisse de caméras, de haut-parleurs, de dispositifs de contrôle d’accès. Le réseau relie tous ces appareils et technologies. Je comparerais l’audio à ce qu’était la vidéo en 2004/2005 : elle s’avère toujours très fortement analogique. La plupart des intégrateurs

— Keith D’Sa, Axis Communications

ont encore recours à la technologie analogique, car ils s’y sentent en pays de connaissance. Je vous accorde que l’analogique comporte son lot d’avantages… comme la vidéo analogique avait les siens en 2005. La balance a néanmoins progressivement basculé vers les solutions s’appuyant sur le protocole Internet (IP). Les avantages du IP se sont multipliés à partir de là. Je pense que la même chose va se produire avec le monde audio.

SQ : La cybersécurité se révèle également une préoccupation majeure avec la vidéo en réseau d’aujourd’hui.

KD : Je suis d’avis que chaque fabricant de produits comportant des capacités IP a la responsabilité de s’assurer que tout a été mis en oeuvre pour garantir leur sécurisé et cybersécurité, et encore plus quand ils sont destinés aux entreprises. La dernière chose dont vous avez besoin, c’est un produit vulnérable. Évidemment, cela pourra se produire de temps en temps. L’important, c’est la manière de gérer la situation et de traiter la situation à long terme.

Nous avons ajouté des protocoles de cybersécurité qui facilitent la vie des intégrateurs. Nous avons même pris certaines mesures pour forcer les utilisateurs à modifier le mot de passe par défaut. Nous tâchons de faire notre part de notre mieux.

Centrale Ashton devient GardaWorld

Télésurveillance

Une protection plus complète pour vos clients.

• 40 ans d’expertise en télésurveillance

• Grand choix de technologies de communication

• Service de patrouille mobile GardaWorld

• Vaste gamme de nouveaux services

• Équipe locale bilingue et service à la clientèle de qualité inégalée.

1 800 667 4720 ashcent.com

Détecter, protéger et surveiller du périmètre au point critique.

Les incidents dans les installations critiques telles que les centrales électriques, les ports ou les parcs peuvent entraîner des perturbations de la production et risques pour la sécurité. La protection des intrusions peut aider à vous assurer que votre installation fonctionne aussi bien que possible.

En savoir plus : www.axis.com/intrusion-protection ou contactez nous au 1 800 444 AXIS, option 1.

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.