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Modernisez le système de contrôle d’accès existant de votre immeuble à la biométrie avec peu d’effort. Alimenté par l’authentification par empreintes digitales, chaque carte d’accès est unique à l’utilisateur et seul le détenteur autorisé pourra activer une communication avec un lecteur d’immeuble existant. Cela signifie qu’il n’y aura plus de prêt ou d’emprunt de cartes de contrôle d’accès pour les locations à court terme ou pour des entrées non autorisées. Aucun échange de données biométriques se produit et toutes données sont limitées à la carte, protégeant ainsi la vie privée des résidents de votre immeuble.
us


12 NE VOUDRIEZ-VOUS PAS RESTER ENCORE UN PEU?
Par Ellen Cools
Garder les clients et gérer l’attrition s’avèrent les pierres angulaires de toute entreprise prospère qui repose sur des revenus mensuels récurrents




9 LE CONSEIL RÉGIONAL DE LA CANASA, SECTEUR QUÉBEC, ACTIF ET ALERTE
Par Danielle Paquin
10 ABORDER LA QUESTION DE FACE
Par Colin Bodbyl
4 MOT DE LA RÉDACTION
6 NOUVELLES DE L’INDUSTRIE
16 APERÇU DES PRODUITS
Spécifications, caractéristiques, descriptions et photos des plus récents produits, systèmes, services et solutions de l’industrie de la sécurité.
18 EN COMPAGNIE DES JOUEURS
Andreas Pettersson, directeur général d’Arcules

















Des initiatives viennent porter main-forte aux lacunes de compétences que connaît l’industrie de la sécurité
ans le dernier numéro de SP&T News (août/septembre) – la publication soeur anglophone de Sécurité Québec – je déplorais que l’industrie de la sécurité soit confrontée à d’énormes lacunes en matière de compétences, et qu’elle n’en fasse franchement pas assez pour remédier à la situation.
Mon opinion n’a pas vraiment changé depuis la publication de cette chronique, mais j’ai pris connaissance de plusieurs nouvelles initiatives qui ont eu pour effet de renouveler mon espoir en l’avenir.
« Il n’y a vraiment rien qui surpasse le réseautage et l’apprentissage auprès de professionnels déjà bien établis dans leur secteur. »
La compagnie canadienne INKAS –qui fabrique des véhicules blindés ainsi que des coffres-forts, et qui offre des services de sécurité – nous a récemment informés qu’elle lançait un programme de bourses. Deux étudiants du postsecondaire recevront chacun 1500 dollars, et ils seront inscrits à un programme de mentorat, lequel leur permettra d’acquérir une précieuse expérience de travail dans l’un des bureaux d’INKAS. Pour être admissibles, les étudiants doivent être inscrits dans une université canadienne ou américaine; suivre des cours en affaires ou en ingénierie; maintenir une moyenne minimale de 75 %; et soumettre un essai de 750 mots expliquant comment ils peuvent faire une différence dans leur domaine.
Le prix de 1500 $ sera évidemment le bienvenu pour tout étudiant, mais c’est l’expérience de travail qui s’avérera véritablement précieuse à long terme. Il n’y a vraiment rien qui surpasse le réseautage et l’apprentissage auprès de professionnels déjà bien établis dans leur secteur.
La deuxième initiative dont j’ai pris connaissance récemment réside dans un concours de cybersécurité visant à encourager les étudiants du secondaire à utiliser leurs compétences en programmation informatique. Le concours, organisé par DMZ – une entité de l’Université Ryerson qui aide les entreprises en démarrage – et la Banque Royale du Canada, mobilisera des étudiants canadiens et leur demandera de résoudre des problèmes de cybersécurité, à titre individuel ou en équipe. Les gagnants recevront des prix de reconnaissance et des récompenses en argent. Encore une fois, je pense que l’expérience de travail s’avérera finalement l’atout le plus important des participants au fil du temps. Même le simple fait de mentionner avoir participé à un concours de la sorte aura fière allure dans un CV.
Comme je l’ai indiqué dans la chronique de SP&T News citée précédemment, je pense que l’industrie de la sécurité a encore beaucoup à faire pour aider la prochaine génération de professionnels de la sécurité, en particulier la communauté des installateurs/intégrateurs. Mais il est bon de savoir qu’il existe de plus en plus d’initiatives visant à combler les lacunes en matière de compétences et à encourager les jeunes dans leur éducation et leur carrière. Nous en avons besoin encore plus, et dans tous les aspects de la sécurité. De telles initiatives encouragent, non seulement le développement des carrières, mais elles assurent également la vitalité et la créativité de l’industrie pour l’avenir.
Sécurité Québec sera publié deux fois en 2018 par Annex Business Media. Ce magazine a comme mandat premier d’offrir une source d’information aux installateurs, revendeurs, spécificateurs et utilisateurs oeuvrant dans l’industrie de la sécurité et/ou les secteurs connexes. Son contenu éditorial est recueilli de façon concise, précise et objective. Il y est question de produits, systèmes et services de sécurité, ainsi que de produits liés à cette industrie. Tout article et autres propositions de nouvelles susceptibles de représenter un intérêt peuvent être soumis au rédacteur en chef pour considération par courrier, courriel, télécopieur ou téléphone. Ces communications devraient concerner les intérêts des professionnels desservant l’industrie canadienne de la sécurité.
Éditeur du Groupe, Paul Grossinger pgrossinger@annexbusinessmedia.com
Éditeur, Peter Young pyoung@@annexbusinessmedia.com
Directeur de comptes, Adnan Khan akhan@annexbusinessmedia.com
Rédacteur en chef, Neil Sutton nsutton@annexbusinessmedia.com
Directeur artistique, Graham Jeffrey gjeffrey@annexbusinessmedia.com
Coordinatrice des comptes-clients, Kim Rossiter krossiter@annexbusinessmedia.com
Directrice de la circulation, Aashish Sharma asharma@annexbusinessmedia.com
Tél.: 416-442-5600 ext 5206
Circulation, Anita Singh asingh@annexbusinessmedia.com Tél.: 416-510-5189 • Téléc.: 416-510-6875 ou 416-442-2191
President & CEO, Mike Fredericks

Siège social : 111 Gordon Baker Rd, Suite 400, Toronto, ON M2H 3R1 Tél.: 416-510-5187 • Téléc.: 416-510-5170
Entente postale de publication : no 40065710
Note au maître de poste : Prière de retourner toute copie ne pouvant être livrée au Canada à : PO Box 51058, Pincourt, QC J7V 9T3
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Par Neil Sutton
L’organisme de normalisation de sécurité ONVIF a récemment annoncé que son premier concours en source libre (Open Source Spotlight Challenge) avait été remporté par un résident de Waterloo en Ontario. Le défi d’ONVIF se veut une compétition technologique encourageant les participants à fournir des solutions de source libre convenant aux applications de flux vidéo IP.
Le concours, jumelé à BeMyApp, a reçu 37 soumissions, lesquelles ont été jugées selon leurs critères d’innovation, de viabilité, de fonctionnalité et de convivialité. Le jury était composé des représentants membres d’ONVIF Axis Communications, Bosch, Dahua Technology, Hikvision et Uniview. Des prix en espèces jusqu’à 3000 $ ont été attribués à sept finalistes. Les juges ont finalement choisi une application soumise par Liqiao Ying, un développeur qui travaille pour Aimetis, une division de Senstar basée à Waterloo. Selon ONVIF, l’application gagnante de M.Ying – CAM X – comprend « un système de détection d’objets basé sur l’intelligence artificielle, lequel utilise des solutions de chaînes de blocs pour stocker les informations obtenues à partir de caméras ONVIF ».
c’était une excellente occasion de pratiquer ce que j’avais appris. »
Hans Busch, président du comité technique d’ONVIF et ingénieur principal chez Bosch, a fait valoir que l’organisation souhaitait explorer de nouvelles façons d’utiliser la norme ONVIF. Cette intention a conduit au lancement du défi en source libre de l’organisme.

« Au début, j’étais un peu sceptique quant au résultat, mais en fin de compte, nous avons été surpris de recevoir près de 40 soumissions dans huit langages de programmation différents, a précisé M. Busch. Nous n’avions pas rêvé d’une aussi bonne réponse. »
ONVIF a reçu des candidatures en provenance du monde entier, y compris l’Inde, la Russie, l’Europe et l’Amérique du Nord.

La source libre (c’est-à-dire comprenant un code ou un logiciel sans brevet, accessible librement) constitue la clé du concours, a mentionné M. Busch. Cela permet d’encourager le partage de renseignements entre les développeurs et d’éviter les problèmes liés au code propriétaire appartenant à un membre ONVIF.
13-17 octobre 2018
AGA de l’association TMA Manalapan, Floride www.tma.us
24-25 octobre 2018
Exposition Sécurité Canada Centre Toronto, Ontario www.securitycanadaexpo.com
2 novembre 2018
Exposition Anixter Montréal, Québec www.anixter.com
14-15 novembre 2018
Exposition ISC Est New York, N.Y. www.isceast.com
15 novembre 2018
Exposition ADI Montréal, Québec www.adiglobal.us
28-30 novembre 2018
PM Expo Toronto, Ontario www.pmexpo.com
29 novembre 2018
Exposition Anixter Edmonton, Alberta www.anixter.com
4 décembre 2018
Originaire de Chine, M. Ying a déménagé au Canada pour fréquenter l’Université de Waterloo. Il a commencé à travailler pour Aimetis en tant que développeur après avoir obtenu son diplôme, et il a entendu parler du concours d’ONVIF par l’intermédiaire d’un collègue.
« Ces dernières années, l’apprentissage en profondeur et les chaînes de blocs s’avèrent les technologies les plus populaires. Au début de cette année, j’ai décidé de suivre un cours d’apprentissage en profondeur, a expliqué M. Ying. Quand ce concours a été lancé, je me suis dit que
« Toutes les soumissions renfermaient de bonnes idées, en particulier l’application gagnante... d’excellentes idées, a ajouté M. Busch. Tous les composants utilisent une source libre. Vous pouvez examiner chacun et l’améliorer. Vous pouvez aussi les utiliser en partie, selon la licence se rapportant à chaque soumission. »
« L’apprentissage en profondeur et les chaînes de blocs se révèlent des technologies révolutionnaires pour les secteurs de la sécurité et de la surveillance, a conclu M. Ying. J’encourage tout le monde à en apprendre davantage sur le sujet, car il est déjà en train de transformer l’industrie. »
Focus sur la sécurité dans les soins de santé Mississauga, Ontario www.focusonseries.ca
8-11 janvier 2019 Salon International CES Las Vegas, Nevada www.ces.tech
25-26 février 2019
Conférence TechSec Solutions Delray Beach, Floride www.techsecsolutions.com
10-12 avril 2019
ISC Ouest Las Vegas, Nevada www.iscwest.com








• Brady Carthy a récemment été promu au poste de viceprésident principal chez Paladin Technologies inc. Il a joint le groupe Action BMS & M6 en 2003. Après la fusion avec Paladin, il a dirigé des projets majeurs et a oeuvré au sein de l’organisation en ColombieBritannique.
• Avigilon a récemment annoncé que James Henderson, président-directeur général de la compagnie, a été choisi comme récipiendaire du prix canadien Top 40 Under 40 pour 2018.
• La compagnie montréalaise Genetec inc. a récemment annoncé de nouvelles
L’Association canadienne de la sécurité (CANASA) a récemment annoncé le lauréat de son prix R.A. Henderson, lequel reconnaît un membre pour ses contributions exceptionnelles au milieu de la sécurité. Cette année, le prix a été remis à Kim Caron.

Directrice du développement des affaires chez Armstrong’s National Alarm Monitoring, Mme Caron a notamment occupé le poste de présidente de la CANASA. Elle continue de siéger au Comité sur l’éthique et au Comité national sur les centrales de surveillance, en plus d’agir comme représentante du Conseil régional des Prairies.
Chris Izatt s’est vu décerner le prix Contribution exceptionnelle de la CANASA. Directeur principal des comptes commerciaux et du développement des affaires chez Alarm Systems et Falcon Security à Belleville en Ontario, M. Izatt est également président du Conseil régional de l’est de l’Ontario.
Le Conseil régional du nord de l’Alberta a été honoré comme le Conseil régional de l’année de la CANASA. Le prix a été remis à la présidente du conseil, Patti Jones.
nominations dans ses régions
Asie/Pacifique (APAC) et Australie/Nouvelle-Zélande (ANZ). Philippe Ouimette oeuvre désormais comme directeur des partenariats stratégiques pour la région de l’APAC, alors que Tiago Ferreira s’est joint à Genetec en tant que directeur du développement des affaires dans la région de l’ANZ.
• Control4 Corporation a annoncé la nomination de Charlie Kindel au poste de vice-président principal des produits et services. M. Kindel a récemment travaillé chez Amazon, où il a créé et dirigé Alexa et Echo Smart Home.




















Par Ellen Cools
Avec la légalisation du cannabis à usage récréatif à venir le 17 octobre de cette année, la question de la sécurité dans les installations de production occupe une place de premier plan. En fait, les Laboratoires des assureurs du Canada (ULC) ont récemment annoncé la première ébauche de la norme CAN/ ULC-S4400 – Norme sur la sécurité des bâtiments et des installations utilisés pour la culture, la production et la transformation du cannabis.
Raisons d’être de la norme :
• Fournir des exigences minimales pour la protection des bâtiments et des installations utilisés pour cultiver, produire et transformer le cannabis et ses produits dérivés « afin de minimiser les dangers en cas d’incendie ».
• Fournir des exigences minimales concernant « les dispositifs, équipements et systèmes utilisés pour la culture, la production et la transformation du cannabis ».
• Fournir des exigences minimales pour « la sécurité des bâtiments et des installations contre les intrusions et les infiltrations, ainsi que pour les considérations d’accès : entrées et évacuations sécurisées ».
Dans un courriel adressé à Sécurité Québec, Theresa Espejo, directrice de projet au sein du comité technique ULC S4400, a expliqué que « l’ébauche de la norme a été commandée par les autorités locales de réglementation soucieuses de la sécurité d’une industrie émergente ». « Les exigences en matière de code, de normes, de règlements, ou même de meilleures pratiques encadrant spécifiquement les défis uniques auxquels est confrontée cette industrie émergente présentent de graves lacunes », a-t-elle précisé. La norme proposée se concentre uniquement sur la sécurité des bâtiments et des installations utilisés pour cultiver, produire et transformer le cannabis, car
« il s’agit d’une préoccupation prioritaire des autorités de réglementation et des acteurs gouvernementaux », a fait valoir Mme Espejo, ajoutant que Santé Canada a déclaré que « l’atténuation de l’inversion et du détournement des produits à base de cannabis s’avère un objectif primordial pour réduire et éliminer le marché au noir. Il est donc crucial que toutes les installations entreposant, manipulant ou transformant le cannabis disposent d’un système de sécurité efficace et soient protégées contre les intrusions et les infiltrations ».
« La norme vise à établir un ensemble de conditions de sécurité idéal, pratique et réalisable parmi tous les joueurs », a-t-elle précisé. Dans le but d’élaborer une norme consensuelle pouvant être appliquée à l’échelle nationale, l’ULC a récemment formé le comité technique ULC S4400, lequel est composé de 34 membres votants et de six membres associés sans droit de vote, a souligné Mme Espejo. Ses membres représentent sept catégories d’intérêt : autorités/ instances de réglementation, producteurs, chaîne d’approvisionnement, utilisateurs commerciaux/industriels, intérêt général, normalisation et tests, et gouvernement. Ensemble, ils définiront les exigences techniques, répondront aux commentaires dans leurs domaines de compétence respectifs et assisteront aux réunions et voteront lors des scrutins.
La CANASA s’avère l’un de ces membres. Selon Patrick Straw, son directeur général, ils se sont impliqués après avoir invité Al Cavers, directeur de l’ingénierie de l’ULC, à siéger à leur conseil national. Il a demandé à M. Cavers comment la CANASA pourrait s’impliquer davantage avec l’ULC. « Cette norme semble constituer une avenue, du fait qu’elle se situe assez proche de l’industrie de la sécurité, et que
de nombreuses compagnies de sécurité font déjà activement des affaires dans ce secteur », a présenté M. Straw. Par conséquent, il a demandé à faire partie du comité. Trois autres membres de la CANASA font également partie du comité, a-t-il fait remarquer. M. Straw est d’avis qu’il s’avère très approprié que l’ULC élabore une norme sur la sécurité dans la culture et la transformation du cannabis, étant donné la relation étroite entre les secteurs de la sécurité électronique et de l’incendie. « Pour moi, ils sont [ULC] l’entité parfaite pour élaborer une norme nationale de protection de ces installations », a-t-il déclaré.


Jeff Hannah, propriétaire et directeur de JH & Associates – une firme-conseil en sécurité spécialisée dans le Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales (RACFM) – est d’accord sur ce point. Bien qu’il ne siège pas au comité, il se dit « assurément en faveur ». « Ils vont développer beaucoup de composants de sécurité et d’évacuation, ce qui, pour être honnête, s’avérait nécessaire, a-t-il affirmé. Sécurité, évacuation, codes de construction… ne s’intègrent pas toujours bien dans un milieu à sécurité élevée. Trouver un équilibre entre ces deux intérêts peut représenter un véritable défi. Il serait donc très utile d’obtenir des éclaircissements et une norme défendable qui concilie tous les intérêts en jeu et prenne en considération l’influence réglementaire. » Ces types d’installations de culture et de production n’existaient pas en masse auparavant, alors « c’est une excellente raison de s’appuyer sur des normes adéquates, solides et bien pensées lorsque vous les concevez dans une optique de sécurité », a-t-il conclu.
Selon Mme Espejo, l’ULC vise avoir complété la norme d’ici le deuxième trimestre de 2019. Une fois cette étape franchie, « il incombera aux compagnies de sécurité oeuvrant dans ce secteur de se conformer à la nouvelle réglementation », a commenté M. Straw.

L’Association canadienne de la sécurité fournit une mise à jour sur ses activités et ses engagements en automne
L’automne s’annonce fort occupé pour l’Association canadienne de la sécurité section Québec qui s’implique et suit plusieurs dossiers dont les suivants.
Reconnaissance du métier d’installateur de systèmes électroniques de sécurité
Les travaux portant sur la juridiction des métiers de la Commission de la construction du Québec continuent et l’Association canadienne de la sécurité secteur Québec (CANASA Québec) sera consultée à l’automne pour prendre connaissance de la suite des choses. Rappelons qu’en 2015, CANASA Québec déposait son mémoire qui revendiquait son métier sur l’évidence intrinsèque que les métiers d’électricien et celui d’installateur de systèmes électroniques de sécurité sont entièrement différents et méritent d’être reconnus comme tel. Le bas voltage des systèmes de sécurité, le contenu du cours d’électricien qui exclut la formation sur l’installation des systèmes de sécurité et l’écart entre les tâches de l’électricien et celles de l’installateur de systèmes électroniques de sécurité, sont autant de faits concrets qui justifient la création du métier d’installateur de systèmes électroniques de sécurité. CANASA Québec a contesté son profond désaccord à la CCQ et fait appel au ministère du Travail pour régler la situation. Des rencontres ont eu lieu et se poursuivront après les élections d’octobre.
Révision du cours de DEP 5296
La CANASA Québec salue l’initiative du ministère de l’Éducation qui a amorcé, au printemps 2018, le processus de révision du DEP 5296 et auquel participe la CANASA Québec. Afin de couvrir l’étendue des tâches du métier d’installateur de systèmes électroniques de sécurité, le processus d’analyse et de révision inclut l’analyse des tâches inhérentes aux volets résidentiel et commercial. Le ministère de l’Éducation chapeaute aussi le secteur commercial, sous la juridiction de la Commission de la construction du Québec (CCQ).
L’analyse de la profession; une des six étapes du processus de révision, est une étape déterminante qui fera sans doute ressortir encore davantage l’écart entre les tâches de l’installateur de systèmes électroniques de sécurité de celles de l’électricien. Une évidence déjà documentée et que refuse d’aborder la CCQ. Le nouveau programme devrait voir le jour en 2019 alors que son implantation sera probablement faite en 2020 dans les établissements d’enseignements.

Les entrepreneurs généraux et les sous-traitants seront payés plus tôt !
Le ministre délégué du gouvernement Couillard, Robert Poëti, a annoncé la mise en place d’un projet pilote de trois ans pour instaurer un calendrier de paiements ayant pour but de contrer les retards de paiements versés, par le secteur public, aux entrepreneurs généraux. Ces derniers seront aussi soumis à un calendrier de paiements pour les sous-traitants, comme les entrepreneurs en sécurité. La Société québécoise des infrastructures et le ministère des Transports ont été retenus pour la mise en place du projet pilote.
Annonce de la Grappe construction
Afin de faire face aux nombreux défis auxquels l’industrie de la construction est confrontée, (dont la gestion de la main d’œuvre, la règlementation, le virage numérique, etc.), la numéro 2 du gouvernement Couillard, Dominique Anglade, prévoit une enveloppe budgétaire de 1,4 M$ sur cinq ans pour créer la Grappe construction. La CANASA Québec est inscrite au processus de consultations qui est prévu à l’automne 2018. Cette tribune permettra de prendre part à la discussion et de soumettre les enjeux inhérents à l’industrie de la sécurité.
Activités de la CANASA Québec automne 2018
En octobre prochain, CANASA Québec présente son programme double à Montréal et Québec. Le premier sujet de présentation porte sur les Risques de cyberattaques sur vos courriels et vise à sensibiliser les usagers des courriels à cette réalité. Il en va de même pour le second thème qui porte sur les « smart card » Technologie d’identifiant : comment choisir la technologie qui convient le mieux, une présentation de Claude Simard de Allegion.
Bodbyl

a reconnaissance faciale s’avère supérieure à la reconnaissance d’empreintes digitales et elle offre une plus grande polyvalence.
La reconnaissance des empreintes digitales se révèle la plus vieille application de la biométrie dans l’industrie de la sécurité. Cette technologie est couramment utilisée comme forme de contrôle d’accès servant à vérifier l’identité des utilisateurs sans les obliger à porter une carte RFID ou à mémoriser un NIP. Malgré son succès à plusieurs niveaux, la technologie biométrique n’a jamais obtenu le type d’attrait auquel on aurait pu s’attendre d’une technologie aussi futuriste. Récemment, une technologie biométrique différente a attiré par contre beaucoup l’attention : la reconnaissance faciale. Elle promet de surmonter les défis que doit relever la reconnaissance des empreintes digitales. À l’instar de la reconnaissance des empreintes digitales, la reconnaissance faciale est commercialisée comme un outil de vérification des informations d’identité dans un but de contrôle d’accès. Néanmoins, elle prétend être mieux outillée face aux défis liés aux technologies de reconnaissance.
La plainte la plus couramment formulée relativement à la reconnaissance des empreintes digitales concerne l’hygiène. Des études ont démontré que toucher un lecteur d’empreintes digitales n’est pas moins hygiénique que de toucher une poignée de porte. Cela n’a pas suffi pour changer l’opinion des gens quant à la propreté de ces lecteurs. La reconnaissance faciale résout facilement ce problème, comme elle ne requiert aucun contact. Une personne n’a qu’à regarder une caméra pour que la porte se déverrouille, ne soulevant aucun questionnement d’hygiène.
L’utilisation dans des climats froids représente un autre défi pour les lecteurs d’empreintes digitales. De nombreuses régions du monde font face à des
« La reconnaissance faciale demeure incontestablement supérieure à la reconnaissance des empreintes digitales, mais elle ne peut pas surmonter tous les défis liés à la technologie biométrique. »
températures sous zéro. Dans ces cas, les utilisateurs qui portent des gants ou qui se réchauffent les mains dans les poches trouveront désagréables d’être exposés au froid, même s’il s’agit de quelques secondes. Ici aussi, la reconnaissance faciale ne pose pas de problème.
L’assignation des utilisateurs s’avère un autre grand défi. Contrairement aux cartes RFID ou même aux clés physiques, qui peuvent être simplement remises aux utilisateurs, la reconnaissance des empreintes digitales exige que chaque utilisateur enregistre l’empreinte de son doigt dans le système en le numérisant plusieurs fois pendant qu’un administrateur l’inscrit dans le logiciel. La reconnaissance faciale se révèle moins invasive, du fait que dans de nombreux cas, seule une image de la personne suffit pour les inscrire.
Le dernier problème avec la reconnaissance des empreintes digitales réside dans les faux négatifs. Un faux négatif survient lorsqu’un utilisateur qui se trouve dans le système est rejeté par le lecteur à cause d’une erreur de lecture. Même si les fabricants offrent un taux de précision de 99 % ou plus, il y a quand même plusieurs utilisateurs qui sont injustement rejetés chaque année. La reconnaissance faciale ne contribue toutefois pas à éliminer ce problème. Comme les empreintes digitales, les visages peuvent se présenter différemment sous différentes conditions, ce qui peut générer un faux négatif.
Néanmoins, la reconnaissance faciale demeure incontestablement supérieure à la reconnaissance des empreintes digitales, mais elle ne peut pas surmonter tous les
défis liés à la technologie biométrique. Cela étant dit, même si la reconnaissance faciale peut également avoir un avenir limité en matière de contrôle d’accès, elle peut servir de nombreuses autres applications où les faux négatifs ne présentent pas un problème. En particulier, cette technologie se révèle efficace dans les situations de surveillance active où un gardien ou un centre de surveillance ne souhaite qu’être alerté par des visiteurs inconnus. Dans cette application, on s’attend à rencontrer des faux négatifs occasionnellement. De même, cette technologie apparaîtra extrêmement efficace comme outil de collecte de données visant à reconnaître les visiteurs fréquents ou les clients fidèles. Dans ces types d’applications, la reconnaissance faciale convient beaucoup mieux que la reconnaissance des empreintes digitales. La biométrie est une technologie passionnante qui existe depuis de nombreuses années. Les limites associées aux coûts et aux fonctionnalités ont empêché son déploiement à très grande échelle. La reconnaissance des empreintes digitales a ouvert la voie dans des applications traditionnelles, mais ses limites empêchent une croissance exponentielle. La reconnaissance faciale promet de surmonter plusieurs de ses irritants. Même si cette technologie n’est pas parfaite, de nombreuses applications en dehors du contrôle d’accès contribueront à renforcer sa croissance, et permettront de lui faire dépasser la popularité des produits biométriques du passé.
Colin Bodbyl est directeur de la technologie chez UCIT Online (www.ucitonline.com).








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Garder les clients et gérer l’attrition s’avèrent les pierres angulaires de toute entreprise prospère qui repose sur des revenus mensuels récurrents
Par Ellen Cools
Pour les fournisseurs de services d’alarme et les agences de surveillance, la réduction de la clientèle – ou l’attrition – fait partie de la vie. Néanmoins, l’attrition avec laquelle vous devez composer s’avère-telle aussi faible que vous le pensez?
Avec l’avènement des systèmes à gérer soi-même et les attentes de plus en plus élevées des clients, il est plus important que jamais de comprendre et de gérer l’attrition. Cependant, un certain nombre d’entreprises n’ont toujours pas une bonne compréhension de leur attrition, de ses causes et de la manière de fidéliser leurs clients.
Se regarder dans le miroir
John Brady, président de TRG Associates à Old Saybrook dans le Connecticut, raconte que, selon son expérience, un entrepreneur qui lance une compagnie d’alarme affirme presque toujours que son attrition est faible. « Ce que nous constatons presque invariablement, c’est que l’attrition réelle se révèle beaucoup plus élevée qu’il le réalise. Ce n’est pas surprenant, car l’entrepreneur occupe la majeure partie de son temps à développer de nouvelles affaires et à

conclure de nouvelles ventes. En outre, la plupart des gens ne disposent pas de systèmes leur fournissant des rapports mensuels sur les activités et les mouvements de la clientèle », explique M. Brady.
Cela étant, les entreprises devraient « se regarder dans un miroir » pour découvrir ce qui cause l’attrition. « Cette dernière devrait être mesurée en fonction de deux paramètres : l’attrition brute et l’attrition nette », précise M. Brady. Bob Harris, président de la firme The Attrition Busters à West Hill en Californie, va dans le même sens. « La formule pour calculer l’attrition brute se mesure en comptabilisant le nombre de comptes annulés pendant une période d’un mois, alors que l’attrition nette se mesure en ajoutant à ce nombre, les nouveaux comptes signés au cours de ce même mois », indique M. Harris.
Cependant, ajoute-t-il, les entreprises doivent tenir compte d’un autre facteur important : le multiple de création de compte. « Générer un nouveau compte coûte de l’argent, comparé à un compte déjà actif. Les gens se méprennent donc souvent en matière d’attrition brute et nette. Par exemple, si une compagnie perd 10
comptes dans le mois, mais en gagne 10 nouveaux, elle considère souvent qu’elle se situe au même point. Ce n’est pas le cas – elle a perdu. »
M. Harris avance que ses données stipulent qu’au Québec, le multiple de création de compte est d’environ 36. En d’autres termes, chaque dollar dépensé se voit multiplié par 36 pour la création d’un nouveau compte. « Dans ce contexte, prenons la signature d’un compte mensuel de 25 $ qui générera 300 $ par année auprès d’un nouveau client. En tenant compte du facteur de multiplication de 36 (900 $), il faudra trois ans pour recouvrer la dépense », expose-t-il.
M. Brady ajoute que l’attrition devrait être mesurée en fonction des revenus mensuels récurrents (RMR), plutôt que du nombre de clients. « Vous mesurez en fonction des RMR et, à la fin de chaque mois, vous calculez votre attrition brute. Ensuite, vous évaluez les raisons ayant occasionné ces résultats », présente-t-il.
Comprendre la feuille de route
Évaluer les raisons causant l’attrition s’avère la première étape pour mieux la comprendre. « Les fournisseurs de services d’alarme n’ont pas uniquement besoin de connaître un pourcentage –vous avez un taux d’attrition de 7 % –, ils doivent connaître les raisons qui ont engendré ces pertes, fait valoir M. Brady. Sans les raisons derrière les pertes, il est vraiment difficile de gérer ce que vous ne faites pas correctement. »
De nombreuses entreprises affirment faire le suivi des raisons, mais elles offrent aux clients la possibilité de choisir « autre » dans leur sondage. « Que fais-tu avec cette réponse? Comment peux-tu la gérer? », s’interroge M. Brady.
Bien qu’il soit difficile de faire comprendre aux clients mécontents pourquoi ils résilient leur contrat, il insiste sur le fait que l’équipe de direction « doit vraiment connaître ce
qui a motivé cette décision ». M. Brady recommande de demander les raisons du départ des clients en leur faisant valoir que l’entreprise désire apprendre de ses erreurs.
« Les raisons évoquées vous fourniront une feuille de route pour réduire votre taux d’attrition, mentionnet-il. Il peut s’agir d’un départ vers un concurrent, d’un service téléphonique de piètre qualité, etc. »
Pour résoudre le problème d’un service médiocre, M. Brady suggère aux entreprises d’examiner ses visites de service. « Examinez toutes les fois où un technicien de service est retourné chez Mme Tremblay – laquelle a probablement quitté le travail afin de le recevoir –pour finalement arriver en retard ou, pire encore, pour ne pas se présenter du tout. Examinez toutes les fois où un certain travail a été effectué chez elle, mais un manque de pièces a nécessité une deuxième visite. Mme Tremblay sera invariablement mécontente », soutient-il.
« Il importe d’assurer le suivi des visites de service, car il pourrait s’en suivre un effet boule de neige si un client a vécu des frustrations », fait-il remarquer. Le mauvais service peut également être mesuré en examinant le délai d’exécution : le temps qui s’écoule entre le moment où un client appelle pour signaler un problème et celui où la compagnie règle la situation. « Si le meilleur temps de réponse qu’une compagnie peut offrir à un client est quelques jours, alors elle fait face à un problème », estime M. Brady.
Les déménagements représentent également un important facteur d’attrition, car les clients peuvent désomais se situer en dehors du marché géographique de la compagnie. Mais cette situation peut également constituer une occasion d’affaires. « Une bonne équipe de gestion vous dira, non seulement combien de déménagements elle a eu à gérer, mais combien de nouvelles signatures cela à occasionner, déclare M. Brady. Lors d’un déménagement, vous
« Ce que nous constatons presque invariablement, c’est que l’attrition réelle se révèle beaucoup plus élevée qu’il le réalise. Ce n’est pas surprenant, car l’entrepreneur occupe la majeure partie de son temps à développer de nouvelles affaires et à conclure de nouvelles ventes. »
— M. John Brady, président de TRG Associates
pouvez d’abord faire signer l’ancien client dans sa nouvelle maison et, en bonus, faire signer le nouveau propriétaire de la maison existante. » M. Brady poursuit en disant : « Tout dépend de l’équipe de direction et de sa façon de gérer le mouvement des occupants d’une maison. En fait, qui est votre véritable client? À long terme, c’est la maison. »
Enfin, le facteur d’attrition le plus important réside dans « la perception de la valeur que les gens reçoivent ou ne reçoivent pas, souligne M. Harris – la perception de la valeur fondée sur leur expérience quant à l’argent qu’ils investissent ». La meilleure façon de faire s’engager les clients et de freiner l’attrition consiste à « renforcer l’approche de toute l’équipe pour faire en sorte qu’ils aient le sentiment qu’ils ne nous payent pas assez pour les services que nous leur procurons. Si vous faites cela efficacement, il sera vraiment difficile pour eux de vous laisser tomber ».
Dépasser par les nouveaux enjeux À mesure que les attentes des clients augmentent, « comment nous communiquons, ce que nous communiquons et ce que nous faisons en matière d’éducation s’avèrent très différents. Pour être honnête, plusieurs joueurs sont dépassés par les nouveaux enjeux ou sont à la veille de l’être », commente M. Harris. D’après son expérience, d’innombrables compagnies de services d’alarme ont perdu un client au profit d’un concurrent pour un service qu’elles offraient déjà, simplement parce qu’elles ne communiquent pas correctement. « Communiquer avec les clients en dehors du renouvellement des contrats, de la collecte des paiements ou des appels de service est un moyen simple de fidéliser les clients », considère M. Brady. Il suggère que les compagnies choisissent quelques clients et les appellent pour vérifier. Quand il dit aux entrepreneurs de faire cela, il se fait regarder « comme s’il avait quatre têtes », dit-il en riant. Pourtant, il y a plusieurs aspects du service qui peuvent être perçus comme médiocres par un client. « En creusant un peu, vous pourrez déceler s’il est mécontent du service qu’il reçoit. »
M. Harris croit également que le manque de communication contribue à la perte de clients au profit de systèmes
gérés personnellement. « L’un des principaux arguments à l’endroit de ces systèmes est l’aspect de la surveillance, énonce-t-il. Vous êtes dans un avion, vous êtes en réunion, il y a un incendie chez vous... Il est impossible que vous puissiez réagir aussi rapidement qu’un service professionnel de surveillance. »
En outre, ajoute-t-il, un service professionnel de surveillance ne coûte aux clients qu’environ un dollar par jour. Mais l’industrie n’explique pas cela aux clients. « Notre industrie dans son ensemble est devenue tellement léthargique sur la façon dont nous communiquons et sur la façon dont nous ajoutons de la valeur aux services professionnels que nous rendons, exprime-t-il. En vérité, nous avons plutôt fait le contraire : nous sommes devenus bon marché, surtout au Canada... au lieu de nous concentrer sur la valeur, le service et les relations personnelles. Nous nous concurrençons sur les produits et les prix, même si cette approche s’avère complètement révolue. »
Traiter avec
Les problèmes de communication se sont aggravés davantage avec les attentes plus élevées des clients. « Je crois que ces attentes plus élevées sont en partie dues aux téléphones intelligents et à l’accès instantané à Internet. Les consommateurs, tout comme nous, sont habitués à des réponses immédiates. Il s’agit certainement du défi numéro un de notre entreprise de s’adapter aux exigences accrues des consommateurs d’aujourd’hui. », note Virgil Reed, président de Reed Security & Dealer Program.
Avec de telles attentes, certains clients peuvent devenir un fardeau pour une entreprise, en particulier s’ils sollicitent plusieurs appels de service. M. Reed considère que si ces clients deviennent de surcroît agressifs, il est peut-être temps de les laisser partir. « Il arrive un temps où les attentes sont si élevées que la seule issue consiste à expliquer au client que, comme nous ne pouvons plus le rendre heureux, nous acceptons d’annuler son contrat et nous l’invitons à se trouver un autre fournisseur », est d’avis M. Reed. « Parfois, les clients résilieront effectivement leur contrat. D’autres fois, cela changera le ton de la conversation et les clients commenceront à chercher
« Le manque de communication contribue à la perte de clients au profit de systèmes gérés personnellement. [Pourtant] Vous êtes dans un avion, vous êtes en réunion, il y a un incendie chez vous... Il est impossible que vous puissiez réagir aussi rapidement qu’un service professionnel de surveillance.
»
—
M. Bob Harris, président de la firme The Attrition Busters.
une solution avec vous, confie-t-il. Je dirais que ce défi de service à la clientèle n’a jamais été aussi élevé, et que notre stratégie pour contrer ce problème a été d’offrir plus et mieux, notamment en augmentant les effectifs, les heures et les ressources, et en recherchant des moyens d’optimiser l’expérience client. »
M. Harris ajoute que lorsqu’il s’agit de clients problématiques, « vous devez les transformer en clients rentables, sinon ils siphonneront votre situation financière. » Dans le but d’identifier ces clients avant qu’ils ne deviennent problématiques, M. Brady suggère que les entreprises surveillent les signes de mécontentement, tels qu’un arrêt soudain de paiements ou un manque d’activité du système. « Plusieurs fournisseurs de services d’alarme ne font pas attention aux comptes sans activité, et ne veulent pas communiquer avec ces clients s’ils payent encore », décrit-il. Mais le problème de cette attitude est « qu’il y a de bonnes chances que quelqu’un, comme Vivint, vienne frapper à la porte. »
Cependant, ce ne sont pas tous les fournisseurs de services d’alarme qui sont dépassés par la gestion de l’attrition et la communication avec les clients. « Je pense que plusieurs équipes de direction ont pris conscience des nouveaux enjeux et de leur dynamique », croit M. Brady. En outre, davantage d’entreprises prennent l’attrition au sérieux. « Nous avons beaucoup de petits clients qui produisent un rapport mensuel – selon notre modèle – et qui établissent l’origine d’un problème. Ils posent des actions concrètes pour remédier à la situation », analyse-t-il.
D’ailleurs, Reed Security & Dealer Program fait exactement cela. « Nous examinons notre attrition brute, nous suivons nos données, nous produisons
des rapports mensuels dressant le portrait de notre attrition et nous y prêtons beaucoup d’attention », fait savoir M. Reed. « L’éducation proactive de nos clients se révèle notre meilleure stratégie », renchérit-il. La société publie des articles éducatifs sur son blogue et les diffuse sur les médias sociaux, notamment Facebook. Elle procède également à des publipostages à partir de sa base de données.
Reed Security se concentre plus particulièrement sur la communication et la formation des clients lors des « programmes porte ouverte estivaux ». Dès le mois de mai, M. Reed veille à faire parvenir un courrier électronique proactif à ses clients. « Nous en profitons pour les informer et les éduquer. Parfois, nous les mettons en garde contre des vendeurs illégitimes faisant du porte-à-porte, et nous documentons nos propos de liens sur le Web », relate M. Reed.
Cette année, il a adopté une approche légèrement différente en écrivant un article sur un vendeur itinérant fictif partageant ses secrets et ses tactiques. « Ce récit a retenu beaucoup d’attention, et plusieurs histoires ont été partagées par nos clients, en particulier sur les réseaux sociaux, raconte-t-il. C’est certainement la meilleure sensibilisation que nous ayons imaginée à ce jour. D’ailleurs, je ne pense pas que nous ayons eu une seule annulation en raison de la sollicitation porte-à-porte cette saison-ci. »
En plus de l’éducation, M. Reed est d’accord avec MM. Brady et Harris : « Vous devez vous assurer que les clients se sentent valorisés et vous devez rester en contact avec eux. Vous ne pouvez pas vous contenter de vous asseoir sur vos lauriers et vous mettre sur le pilotage automatique. Vous devez adopter une approche active avec vos clients, et c’est exactement ce que nous avons fait. »
Caméras IP
March Networks

Serveurs NVR
Hanwha Techwin America
de réduire la consommation de b de 50 av d M so de Ente

Les caméras IP de la série SE2 offrent une vidéo 1080p et une gamme de fonctionnalités convenant aux applications intérieures et extérieures. La gamme intègre également un paramètre intelligent de faible débit binaire (LBR) permettant de réduire la consommation de bande passante et de stockage de 50 % ou plus. Compatibles avec toutes les plateformes d’enregistrement vidéo de March Networks, les caméras sont gérées avec le logiciel de gestion vidéo Command Enterprise de March Networks. Elles sont également compatibles avec des systèmes d’enregistrement vidéo tiers via le standard ONVIF Profile
Elles so avec des

S Lagammecomprend le NanoD
S. La gamme comprend le NanoDome intérieur SE2 : un dôme compact offrant un champ de vision très large de 134°; le dôme infrarouge intérieur SE2 : un dôme capable de capter des séquences vidéo dans des conditions de faible éclairage grâce à une imagerie à grande gamme dynamique et des DEL infrarouges intégrées; et le dôme infrarouge extérieur SE2 : un dôme renforcé protégé par un boîtier résistant aux intempéries (IP66) et au vandalisme (IK10). www.marchnetworks.com

La compagnie Hanwha Techwin America a récemment annoncé l’arrivée d’une nouvelle gamme de serveurs NVR (enregistreur vidéo en réseau) conçus pour le logiciel de gestion vidéo (VMS) Wisenet Wave. La compagnie a également annoncé que son poste de travail client clés en main Wave sera préinstallé avec Wisenet Wave. Tous les serveurs NVR sont préconfigurés avec le VMS Wisenet Wave et comprennent quatre licences professionnelles. Les serveurs incluent la série WRT, y compris les WRT-5301 et WRT-3301 : deux serveurs Wisnet Wave à double usage; la série WRR, y compris les WRR-5501 et WRR5401 : deux NVR Wisenet Wave optimisés dans des baies 2U; et la série WWT, y compris la station de travail client optimisée WWT-5301 qui peut être utilisée sur le site ou à distance pour accéder à un enregistreur vidéo Wisenet Wave. Tous les serveurs prennent en charge les caméras IP conformes aux normes Wisenet et ONVIF. www.hanwhasecurity.com


M. Martin Régimbald, président du conseil d’administration du BSP.
Crédit photo: Normand Huberdeau.
Bureau de la sécurité privée (« BSP ») -
C’est au cours du printemps dernier que le ministre chargé de l’application de la Loi sur la sécurité privée, soit le ministre de la Sécurité publique, a renouvelé le mandat de quatre membres du conseil d’administration : M. Clément Robitaille (Ministère de la Sécurité publique), Mme Isabelle Boudreault (Sûreté du Québec), M. Massimiliano Mulone (École de criminologie, Université de Montréal) et Mme Lynda Vachon (Université de Montréal). Il a également reconnu les sept associations représentatives du milieu de la sécurité privée dont trois d’entre elles sont représentées par de nouveaux membres,
des Enquêteurs Privés du Québec) et M. Félixpier Bergeron (Regroupement des gestionnaires en sécurité interne). Les
membres suivants se sont vus renouvelés leur siège soit : M. Pierre Dussault
canadienne de la sécurité), M. Sylvain-Rock Plante (Syndicat des Métallos) et M. Martin de valeurs). Lors de la rencontre du 5 juillet, les membres du conseil d’administration du BSP ont élu à la présidence, M. Martin Régimbald (vice-président ressources humaines, GardaWorld) et à la viceprésidence, Mme Lynda Vachon (chargée de cours, Université de Montréal). Les membres présents ont tenu à remercier et à souligner l’apport et l’engagement depuis la création du BSP de M. Pierre C. Ricard, président président sortant.
bspquebec.ca
Genetec

Caméras mini-dômes compactes
Johnson Controls
Genetec a lancé Plate Link, une nouvelle fonctionnalité pour sa solution de reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation (RAPI) AutoVu. Conçue pour permettre aux véhicules de partager des données de plaques d’immatriculation en patrouille, Plate Link agit comme un « multiplicateur de force » pour les agents de contrôle, leur permettant de faire appliquer plus efficacement et sur de multiples zones les règles relatives aux permis partagés et au stationnement à durée limitée. Avec AutoVu Plate Link, tout véhicule de patrouille peut détecter les violations à l’aide de données de plaques d’immatriculation collectées par d’autres véhicules connectés. Cela permet d’accroître le taux de détection des violations et de simplifier les itinéraires de patrouille, fait valoir la compagnie. www.genetec.com is s s de curent
Caméra à l’épreuve des intempéries LILIN

La caméra IP extérieure MR652 de 2 Mpx, logée dans un boîtier homologué IP66, convient aux emplacements extérieurs exposés qui nécessitent une surveillance 24/7. Elle constitue une solution de surveillance et de sécurité professionnelle à haute définition. De type tourelle, la MR652 génère des séquences vidéo HD de 1080p jusqu’à 30 trames par seconde en compression H.264 de la bande passante. Elle prend en charge l’enregistrement jour/nuit réel, amélioré par une DEL infrarouge permettant un fonctionnement par éclairage minimum (jusqu’à 0 lux). Dans le but d’éliminer le rebond IR, un verre IR plat est positionné sur le côté de l’objectif à des fins de vision nocturne claire sur une distance de 30 m. La technologie SenseUP Plus de LILIN améliore les capacités de faible luminosité et la technologie d’imagerie à grande gamme dynamique en 2D conserve les détails des images même par éclairage à contraste élevé. www.meritlilin.com



www.adt.ca
www.aiphone.com
www.apialarm.com
www.bspquebec.ca



La gamme de caméras Illustra Pro de Johnson Controls comprend désormais les mini-dômes Pro Compact en résolution 2 et 3 Mpx. Idéales pour les magasins de détail, les établissements de santé et les banques, ces caméras procurent un visionnement sous différents angles, dont le mode couloir et le rapport 9x16 pour les scènes orientées à la verticale. Certifiées IP66 et IP67 pour la protection de l’environnement, ainsi que IK10 pour la résistance au vandalisme, ces caméras peuvent être installées à l’intérieur et à l’extérieur. Elles intègrent également la technologie de compression Illustra IntelliZip qui surveille et ajuste les paramètres de diffusion en continu du système pour se synchroniser au niveau d’activité dans le champ de vision de la caméra. www.illustracameras.com
Détection périmétrique des intrusions
Senstar

Le produit FiberPatrol FP1150 est le tout dernier ajout à la gamme de systèmes de détection périmétrique des intrusions à fibre optique de Senstar. Grâce à son dispositif à deux voies, le FP1150 détecte et localise les tentatives d’intrusion jusqu’à 10 km (ou 5 km par côté) dans une plateforme compacte, hautement intégrée et robuste. Fonctionnant de façon efficace jusqu’à 50 °C, le FP1150 comprend des disques durs à circuits intégrés et incorpore les anciens modules optiques externes. La technologie de fibre optique de Senstar se caractérise par un faible taux de fausses alarmes (en mesure de faire la différence entre les menaces réelles et les perturbations environnementales). Elle permet également de détecter plusieurs événements simultanément et elle offre des zones de détection configurables par logiciel, etc. www.senstar.com



www.g4s.ca
www.toacanada.com
www.weiserlock.com


anon a annoncé pour la première fois en juin 2017 la création d’une nouvelle entreprise dérivée issue de la technologie de Milestone Systems. Rappelons que Canon a acquis Milestone en 2014. D’abord connue sous le nom d’ARCUS Global, l’entreprise dérivée « répondrait à la forte demande mondiale non satisfaite des grandes entreprises visant à recevoir un service d’Internet des objets (IdO) en vidéo infonuagique pour optimiser la sécurité et les affaires », avait fait valoir un communiqué publié à l’époque.
Depuis, le nom a changé pour Arcules, mais la vision est demeurée la même. La société a officiellement lancé sa plateforme intelligente de vidéo infonuagique Arcules en juillet de cette année, la décrivant comme une technologie qui « agrège et analyse les données de surveillance vidéo et de capteurs IdO auparavant inexploitées, identifiant les tendances de ces données et utilisant l’analyse prédictive pour aider les entreprises à optimiser leurs activités et à améliorer la sécurité. »
Le directeur général de l’entreprise est Andreas Pettersson, lequel occupait précédemment le poste de directeur de la technologie au sein de la compagnie. M. Pettersson était un vétéran chez Milestone, où il a dirigé des équipes d’ingénierie et des unités commerciales depuis 2010.
Sécurité Québec : Comment Arcules a-telle vu le jour?
Andreas Pettersson : Plusieurs d’entre nous sont issus de l’incubation de Milestone, qui était une unité distincte.
Nous occupions un petit bureau dans la baie. Il y a environ deux ans, nous avons commencé à nous demander « quelle est la véritable vision » et « qu’est-ce que nous faisons »? C’est alors que Canon et Milestone ont réalisé que l’IdO en vidéo infonuagique représentait une occasion à saisir. Ils nous voulaient comme société distincte. C’est en août 2017 qu’a commencé la grande aventure avec une poignée de personnes venant de Milestone. Nous sommes maintenant 60 personnes, et ce chiffre grimpera probablement à près de 100 d’ici la fin de l’année. C’est une initiative considérable. Nous avons repensé toute l’organisation : la R et D, les ventes, le marketing... Beaucoup d’eau a déjà coulé sous le pont, et ça continue. Nous savions que si nous pouvions exploiter les données vidéo et les structurer pour en tirer des conclusions intelligentes, puis combiner le tout avec l’Internet des objets et avec les différents dispositifs qui nous entourent déjà, que nous pourrions passer d’une solution réactive à un type de solution beaucoup plus préventive. Voilà le chemin que nous suivons depuis un certain temps. Nous avons vu un changement s’opérer dans le marché. Je pense que ce changement a été déclenché en grande partie par le fait que de plus en plus de directeurs des systèmes d’information deviennent les décideurs. Leurs attentes sont complètement différentes en ce qui a trait aux fonctionnalités d’un système. Nous avons constaté cela il y a un an ou deux; maintenant, ça se passe vraiment.
SQ : Vers où dirigez-vous l’entreprise, et quelle est votre relation avec Milestone et Canon désormais?
AP : Nous exploitons nos activités de
manière totalement indépendante, ce qui constitue l’une des principales raisons de notre succès. Canon a procédé de la même façon avec Axis (Canon a acquis Axis Communications en 2015), et aussi avec Milestone. Il y a quelques années, il y avait beaucoup de spéculations quant à ce qui se passerait. J’étais là – rien n’a changé. Bien sûr, Arcules met avantageusement à profit les forces de Milestone et de Canon. Et beaucoup de nos connaissances et de notre savoir-faire en IdO découlent de Milestone. C’est la raison pour laquelle nous sommes en mesure d’évoluer très vite – nous tirons parti de notre histoire.
SQ : Quel est votre argumentaire résumant ce que votre entreprise peut faire pour ses clients?
AP : Nous offrons un service d’IdO en nuage, et nous visons devenir un fournisseur mondial de ce service pour les entreprises. Nous combinons vraiment toutes les données. D’autres parlent de ce qu’ils veulent faire – nous le faisons déjà! Nos connaissances sont mises en pratique et nous offrons plus que de simples séquences vidéo. Nos principaux marchés sont les villes intelligentes, l’hôtellerie et le commerce de détail. Il existe beaucoup de capteurs ou d’autres types de systèmes auxquels nous pouvons d’ores et déjà nous intégrer. Lorsque les gens parlent d’Internet des objets, cela signifie parfois l’intégration des objets. Nous vivons d’ailleurs déjà cette situation dans l’hôtellerie, où nous développons des solutions complètes. Nous servons des clients partenaires très intéressés par ces technologies émergentes.


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