décembre 2023 | operationsforestieres.ca

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Les forestiers ont entamé la course contre la montre pour récolter le bois brulé

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10 FINANCE
Feux de forêt : quel pourcentage de la bonification des taux est prévu pour les forestiers?
Un outil pour mieux négocier les tarifs de récupération de bois brûlé
18 BIOMASSE
Caractériser le potentiel en biomasse d’une région
Un nouvel outil est disponible pour dresser le portrait en biomasse dans une région.
14 FORÊT
La course du bois brûlé est entamée
La récolte du bois brûlé est essentielle pour maintenir la possibilité forestière, mais elle entraîne son lot de problématiques.
26 ÉQUIPEMENT
Revue des déligneuses
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SECTIONS SUR LA COUVERTURE
6 Champ libre
7 Nouvelles de l’industrie
28 Nouveaux équipements
30 Le dernier mot
Maxime Minier, des Forestiers MF Minier, à l’œuvre pour récolter le bois brûlé.

GUILLAUMEroy groy@annexbusinessmedia.com
Les bonifications de taux pour la récolte de bois affectés par une perturbation naturelle doivent être plus transparentes pour favoriser un meilleur partage.
Les feux de forêt de l’été 2023 ont fracassé tous les records. Je ne vous apprends rien à ce sujet, car les forestiers ont été les premiers acteurs concernés. Plusieurs forestiers ont dû arrêter leurs opérations pendant plusieurs semaines et parfois plus d’un mois, ce qui a généré d’importants manques à gagner.
Pour aider les entreprises forestières, Québec a répondu timidement, offrant un programme de prêts qui ne répondait pas aux attentes. Signe de ce manque d’intérêt, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie avait seulement octroyé 4,5 M$ sur les 50 M$ disponibles en date du 11 octobre dernier. Pour tenter de faire mieux, le programme a même été prolongé jusqu’au 31 décembre.
Mais qui veut vraiment emprunter de l’argent pour couvrir des pertes? À moins que ça ne soit vraiment nécessaire, souscrire à un tel programme ne fera qu’augmenter la charge, car le taux d’intérêt, bien que favorable à 4,25%, augmentera l’impact financier total à terme.
Dès que les feux se sont éteints, l’industrie forestière était impatiente d’aller récolter le bois brûlé, car tout le monde sait que chaque jour compte dans la course contre la montre avec les longicornes. Dans ce numéro, nous vous présentons justement une entreprise forestière qui a entamé la récolte de bois brûlé en août dernier.
Comme ce fut le cas un peu partout, la récolte de bois brûlé entraîne des coûts supplémentaires, car la suie cause des dommages. Il faut changer les filtres plus fréquemment et les tractions s’usent prématurément, tout comme les scies. En plus de ces impacts immédiats, plusieurs pièces, dont le moteur, auront une durée de vie plus courte à cause des particules fines, mais il est difficile de chiffrer un tel impact. Parfois, le rendement est aussi affecté, lors de la récolte de forêts brûlées qui ne sont pas matures.
Les usines de sciage doivent aussi galérer avec le traitement des billes calcinées. Toute l’écorce doit être retirée afin d’éviter la contamination des copeaux. Produits forestiers Résolu a même fermé temporairement son usine de Comtois, car les opérations n’étaient pas rentables.
Récolter tout ce bois brûlé réduit la récolte de bois vert, limitant ainsi l’impact sur la possibilité forestière. Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts consent donc une bonification des taux pour la récolte de bois affectés par une perturbation naturelle (qui s’applique aussi à la récolte de bois affecté par la tordeuse des bourgeons de l’épinette).
Les taux varient d’un endroit à l’autre, mais ça tourne pas mal au tour de 10 dollars par mètre cube de bois récolté. Comment ce montant doit-il être partagé entre les forestiers et les industriels, s’est demandé Louis Dupuis, économiste spécialisé en foresterie et collaborateur d’Opérations forestières.
Ses demandes d’information au MRNF ont permis de découvrir que les calculs prévoient que 36% de la bonification devrait aller pour la récolte. La ventilation d’un tel montant n’était pourtant pas accessible auparavant.
Il semble que le dévoilement de ces chiffres permet déjà de faire bouger les choses, car les forestiers disposent maintenant d’un bel outil de négociation.
Dorénavant, le MRNF devrait toujours présenter la ventilation des calculs lors de l’octroi de taux bonifiés afin de permettre un meilleur partage. Si ça ne permet pas d’y arriver, il faudra alors repenser le modèle pour verser leur part du gâteau directement aux forestiers. Ils sont à la base de l’industrie forestière et il ne faut surtout pas les négliger… d’autant plus qu’ils ont perdu des dizaines de milliers de dollars lors des arrêts de l’été dernier.
Bonne lecture.

« Nous avons d’excellentes relations avec Strongco... Notre première [SENNEBOGEN] a franchi le cap des 58 000 heures, et notre deuxième unité approche les 48 000 heures. Nous avons remplacé les moteurs après 40 000 heures. Strongco nous a fourni les nouveaux moteurs en une semaine, et l’aurait fait plus rapidement si nous en avions eu besoin. Avec leur connaissance de l’usine et la fonctionnalité de ces équipements, l’acquisition de nouvelle machinerie n’est tout simplement pas justifiée. »
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Telle est l’estimation faite par le Conseil de l’industrie forestière du Québec avec la méthodologie du Forest Economic Advisor, dans un reportage publié dans Les Affaires. Cette évaluation estime les pertes nettes à court terme de 5 à 7,1 G$, en incluant la valeur du bois, le coûts de récupération du bois brulé et les coûts de
suppression des incendies. À long terme les pertes s’élèvent de 5,5 à 6,4 G$, en incluant les effets sur la possibilité forestière et l’impact sur les revenus gouvernementaux de la vente de bois. La variabilité des impacts dépendra des efforts gouvernementaux en sylviculture pour limiter la baisse des approvisionnements.


Pour aider les entreprises touchées par les feux de forêt, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) a lancé deux programmes de prêts de 50 millions de dollars au cours de l’été. En date du 11 octobre 2023, seulement 4,5 millions de dollars avaient été octroyés. Selon plusieurs entreprises forestières, qui ont reçu 2,7 millions de dollars, ce programme n’était pas adapté à leur besoin.
Selon l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF), l’aide offerte était bienvenue, mais mal adaptée aux besoins des forestiers.
Pour répondre aux demandes de certaines entreprises, la période pour faire une demande d’aide en lien avec ces deux programmes a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2023.
De la fibre cellulosique de Produits forestiers
Résolu a été mêlée à du béton pour la construction de trottoirs à Jonquière. Selon les promoteurs du projet, « l’ajout de filaments de cellulose accroît la cure du béton, ce qui réduit la fissuration des trottoirs et les rend plus résistants aux intempéries. » Des tests sont justement en cours pour prouver ces caractéristiques.

D’autres essais ont déjà prouvé qu’il est possible d’améliorer la qualité et la durabilité de plusieurs produits en y ajoutant des filaments de cellulose, notamment dans le béton et le plastique. Les filament de cellulose utilisés dans le béton, ont été produits par la nouvelle installation commerciale spécialisée de Produits forestiers Résolu, adjacente à son usine de papier Kénogami.
BID Group a fait l’acquisition de YGE, une transaction stratégique qui renforce l’offre de produits de BID dans le secteur du sciage et de l’outillage pour la transformation du bois.
YGE est un fournisseur innovant et un prestataire de services spécialisé dans les guides de scie de première qualité, les affûteuses et les consommables essentiels destinés à l’industrie de la transformation du bois. Situé à Saint-Raymond, YGE est un partenaire de confiance, ayant tissé des liens solides avec les lignes de produits, les projets et les sites de fabrication de BID en Amérique du Nord.
« Nous sommes ravis de conclure cet accord avec nos partenaires de longue date, YGE et la famille Guillemette, a déclaré Simon Potvin, Président, Transformation du bois chez BID Group. Il s’agit d’une étape importante de plus dans la satisfaction de la demande de nos précieux clients en matière de solutions technologiques modernes, de haute qualité et innovantes pour le sciage et l’outillage. »
Ce sont plus de 8 millions de dollars qui seront investis à l’usine de sciage du Groupe Lebel à Saint-Michel-de-Squatec. L’entreprise investi notamment dans une nouvelle technologie de mesurage et de classification des bois par rayons X. Cette technologie est développée par l’entreprise Finnos, en partenariat avec Prologic+.
Avec cette technoligie de rayon-x, chaque bille de bois sera optimisée et classée pour créer plus de valeur. L’installation de l’équipement se fait cet automne et il devrait être en opération en décembre.
Selon les informations recueillies par Radio-Canada, cette annonce ne signifie pas l’abandon du projet de construction d’une nouvelle scierie. Le Groupe Lebel s’est vu refuser un permis pour la construction d’une usine de 35 M$, notamment en raison de la présence de milieux humides.
La scierie Martel s’est dotée d’une nouvelle ligne de sciage produite par Inotech dans son usine d’Alma. En tout, la scierie investi 10 millions de dollars pour moderniser ses équipements dont 5,8 M$ sont financés sous forme d’un prêt par le gouvernement du Québec.

Plus de 200 personnes ont participé à une démonstration forestière organisée à Saguenay le 14 octobre dernier, dans le cadre du 30e anniversaire de LN Machinerie, une entreprise lancée en 1993 par Laurier Vaillancourt et Nicolas Tremblay. Yann Lavoie et Sylvain Guay s’ajouteront aux actionnaires en 2006, puis Louis Vaillancourt et Nicolas Roy en 2019.
C’est en 2011 que l’entreprise devient distributeur des produits Logset, alors que plusieurs machines étaient en démonstration pour célébrer l’anniversaire, dont l’abatteuse 12H GTE hybride, qui fait beaucoup parler dans le milieu. Les trois premières
machines hybrides ont été livrées mais il n’est pas possible d’en savoir plus sur les performances, car une entente de confidentialité est en cours dans le cadre d’un projet de recherche. Les transporteurs Logset 5F, 8F, 10F et 12 F étaient aussi présentés, et un concours d’habilités a même eu lieu. Les têtes DH 75 et des grappins étaient aussi en démonstration.
Selon Nicolas Roy, les ventes connaissent une bonne croissance au cours des dernières années grâce à la qualité des produit Logset. La qualité du service de LN Machinerie, une entreprise à échelle humaine, fait aussi partie du succès, ajoute-t-il.
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Guillaume Roy RÉDACTEUR EN CHEF
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COLLABORATEURS: Louis Dupuis
ÉDITEUR DE GROUPE: Anne Beswick
RÉDACTION ET ADMISTRATION: C.P. 51058
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Opérations Forestiéres et de Scierie est publiée par Annex Business Media.
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La nouvelle ligne de sciage entièrement robotisée permettra d’améliorer l’utilisation de la fibre. Au lieu de produire 200 pmp par mètre cube, la production devrait atteindre de 250 à 260 pmp par mètre cube selon le président du Groupe Martel, Raynald Martel, qui rêvait de ce projet depuis plusieurs années.
operationsforestieres.ca

PAR LOUIS DUPUIS, ÉCONOMISTE, CONSULTANT ET ANCIEN
BANQUIER SPÉCIALISÉ DANS LE FINANCEMENT DE MACHINERIE LOURDE
Quel pourcentage de la bonification des taux de récolte est prévu pour les forestiers?
Après un arrêt forcé des opérations forestières en raison des feux et de la fermeture de la forêt pendant plusieurs semaines, de nombreux entrepreneurs forestiers (surtout en Abitibi, dans le nord du Lac-Saint-Jean, à Chibougamau-Chapais, en Haute-Mauricie) travaillent dans des secteurs de bois brûlés sans trop savoir quelle sera leur rémunération finale.
De fait, un grand nombre de forestiers ont foncé tête baissée dans la récolte du bois brûlé. Ils ont toutefois constaté l’augmentation appréciable de leurs coûts pour opérer dans ces secteurs ravagés par les incendies, notamment en raison de la suie qui colle partout sur les machineries. Celles-ci nécessitent donc des changements de filtres et d’huiles beaucoup plus fréquents, et la durée de vie du moteur, des pompes et autres composantes risquent fort probablement d’être réduites. De plus, un grand nettoyage hebdomadaire des équipements est essentiel, même obligatoire par les assureurs. Les forestiers ont par ailleurs observé qu’un sol dénudé
de végétation est beaucoup plus abrasif et qu’il use les tractions prématurément. Parallèlement, les forestiers ont remarqué une production à la baisse en raison du temps additionnel nécessaire pour faire la sélection des tiges saines, et pour rejeter celles trop carbonisées.
Par conséquent, ils ont enregistré une nette diminution du nombre de mètres cubes récoltés par hectares (m³/ha), et par le fait même une décroissance des revenues. Il est indéniable que certains entrepreneurs travaillent depuis plusieurs semaines à perte, mais ces forestiers se sont accrochés à l’espoir de bénéficier de l’aide gouvernementale annoncée pour la grande corvée de récupération des bois brûlés.
En effet, suite aux feux de forêt historiques au Québec de cet été, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) a publié début septembre, sur le site du Bureau de Mise en Marché des Bois (BMMB) la mise à jour du programme de: Détermination de l’aide financière dans le cadre du Programme d’investissement dans les forêts publiques affectées par une perturbation naturelle ou anthropique 2023-2024 à 2025-2026 (1). Ce plan accorde une aide financière de la forêt à l’usine, à toute personne ou tout organisme qui réalisera la récupération du bois, à la suite d’une perturbation naturelle ou anthropique causant une destruction importante d’un massif forestier, comme lors d’incendies de forêt.
Le ministère a publié, toujours sur le site du BMMB, des Grilles de taux applicables à la récupération des bois affectés par une perturbation naturelle où vous pourrez notamment retrouver via le lien ci-dessous la Grille d’aide 2023-2024 applicable pour les bois récupérés dans les superficies affectées par le feu - version 21 juillet 2023 (2).
La première des choses à savoir au sujet de ce programme pour les entrepreneurs forestiers est que cette aide financière est versée essentiellement aux bénéficiaires de garanties d’approvisionnement (BGA) et aux enchérisseurs gagnants (acheteurs) de lots mis en vente aux enchères par le BMMB, lorsque la perturbation (le feu dans ce cas-ci) est survenue après la vente.
Il faut également savoir que cette aide est destinée aux 191 zones de tarification forestière du BMMB qui ont été affligées par les incendies de forêt.
Pour identifier et situer les différentes zones forestières du Québec, une carte est disponible en format PDF (3) sur le site du BMMB, de même qu’une carte interactive des zones de tarification où vous pouvez zoomer pour mieux localiser les différents secteurs de coupe (4).
Dans son analyse et dans la détermination des montants de l’aide financière, le MRNF inclut clairement une certaine proportion pour les
Pin blanc
Pin rouge
Pruche, thuya, mélèze et Épinette de Norvège
Pin blanc, pin rouge, pruche, thuya, mélèze et Épinette de Norvège
Chênes, cerisier
Érable à sucre
Tous les feuillus (sauf peupliers)
opérations de récolte réalisées par les entrepreneurs forestiers, et ce, afin de compenser la perte de production et de couvrir les coûts additionnels pour opérer dans des secteurs de bois brûlés. Le pictogramme qui apparaît à la page 4 du manuel de référence du programme cité plus haut (voir image) le démontre très bien.
financière octroyée dans les différentes zones et pour différentes espèces. Source : BMMB. Essences
Afin d’en savoir plus sur les modalités du programme, nous avons communiqué avec les responsables de son élaboration au ministère, et ce pour nous faire expliquer les méthodes de calculs et la répartition de l’aide entre les différentes fonctions affectées dans le processus de récupérations des bois brûlés.
Nous avons ainsi eu la confirmation, sous forme de « moyennes générales approximatives », car

L’aide pour la récupération des forêts touchées par le feu et les chablis tient compte des coûts additionnels engendrés par la perturbation de la forêt à l’usine, soit ceux associés, principalement, aux activités de planification, de récolte, de voirie, d’hébergement et de transport de bois. Le montant de l’aide financière correspond aux coûts additionnels liés à la récupération pour chaque poste de dépenses affectées. Le calcul de l’aide financière est basé, notamment, sur les caractéristiques des peuplements forestiers à récupérer ainsi que sur des équations de productivité et des taux horaires des équipements forestiers, peut-on lire dans la documentation du ministère.
aucune ventilation détaillée n’est disponible sur le site du BMMB, que l’aide se répartit généralement grosso modo comme suit :
• 40% pour la transformation des bois (à l’usine directement);
• 36% pour les opérations de récolte (à l’entrepreneur forestier directement, plus particulièrement pour l’abattage et le façonnage);
• 24% pour compenser la baisse des volumes récoltés par kilomètre de chemins forestiers construits, les dépenses additionnelles pour la supervision, les campements additionnels nécessaires, etc. (normalement ces coûts sont assumés directement par les BGA et les acheteurs des lots du BMMB).
Par ailleurs, le ministère estime qu’il n’y a pas de coûts additionnels en raison des feux pour la construction et l’entretien des chemins forestiers, ni pour le chargement et déchargement des billots, ni pour le transport des billots en forêt.
Maintenant, en utilisant les moyennes générales approximatives, prenons un exemple pour illustrer le montant estimé de compensation qui est calculé par le ministère pour la récolte dans un secteur affecté par les feux de forêt. Prenons un secteur bien présent dernièrement dans l’actualité, soit celui de Normétal en Abitibi.
La première étape est d’identifier le numéro de la zone de tarification du BMMB. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit de la Zone 890. La deuxième étape est de relever l’aide financière attribuée à la Zone 890 dans la Grille d’aide 2023-2024 applicable pour le bois récupéré dans les superficies affectées par le feu - version 21 juillet 2023. Pour la Zone 890 l’aide financière ($/m³) est présentée ici bas.
Conséquemment, nous pouvons déterminer les montants d’aide financière qui ont été estimés pour les opérations de récolte par le ministère, qui représente grossièrement plus ou moins 36% de l’aide financière totale. Toujours pour notre exemple de la Zone 890, l’aide financière pour la récolte serait la suivante :
Ainsi, selon les calculs du ministère, en utilisant la « moyenne générale approximative » pour la récolte, l’aide financière applicable serait donc de 3,69$/m³ pour les sapins, épinettes et pins gris, ou 2,28$/m³ pour les autres résineux et les feuillus. Ces tarifs seraient additionnés à la tarification « normale » pour le secteur en question. Ainsi si la tarification avant les feux était de, disons 23,00$/m³, pour les sapins, épinettes, pin gris ou 16,00$/m³ pour les autres essences, la rémunération avec l’aide financière calculée par le ministère devrait être respectivement de 26,69$/m³ et de 25,28$/m³.
De plus, il faut aussi savoir que ce programme d’aide financière ne s’applique pas aux lots des secteurs touchés par les feux de forêt qui ont été, sont, et seront mis aux enchères par le BMMB après les feux, et ce, considérant que les prix minimums estimés par le BMMB sont beaucoup plus bas et prennent en compte les coûts additionnels et les pertes de productivité à tous les niveaux de la forêt à l’usine. Le ministère anticipe donc que les acheteurs compenseront adéquatement les entrepreneurs forestiers en récolte.
En conclusion, si l’objectif du gouvernement est d’aider les entrepreneurs forestiers de récolte travaillant à la récupération des bois brûlés, nous croyons que dans un souci de transparence, d’équité et d’éviter une mauvaise interprétation, le MRNF devrait publier officiellement sur le site du BMMB une grille de taux détaillée et ventilée pour les différentes interventions, dont la récolte, pour chacune des zones admissibles au programme d’aide financière.
Le MRNF devrait également effectuer un suivi pour s’assurer que l’aide qu’il a calculé se rend bien en totalité jusqu’à ceux qui exécutent les travaux, car pour l’instant, ça ne semble pas être le cas, ou si c’est le cas, ça l’est de façon partielle.
Ceci est d’autant plus important considérant qu’un grand nombre d’entrepreneurs forestiers sont entrés dans cette crise déjà affaiblit par l’augmentation importante des coûts de dernières années, qu’ils venaient tout juste de reprendre les opérations, fin mai début juin, après la période coutumière d’arrêt printanier d’une durée de 4 à 8 semaines où ils réinvestissent significativement dans la maintenance et l’entretien de la machinerie, et qu’avec la fermeture de la forêt en raison des feux, ils ont subi des pertes d’opérations substantielles en ayant à absorber des coûts fixes appréciables sans avoir de revenus.
Exemple d’aide financière octroyée pour la zone 890.
Les forestiers ont plus que jamais besoin de toute l’aide financière disponible, surtout ceux qui participent à la grande corvée de récupération du bois brûlé.


La récolte du bois brûlé est essentielle pour maintenir la possibilité forestière, mais elle entraîne son lot de problématiques.
La course contre la montre a débuté dès que les feux de forêt se sont éteints, car les longicornes ne perdent pas un instant pour s’attaquer au bois mort. Selon les experts, les insectes infestent
parfois le bois brûlé à peine deux semaines après le passage du feu.
Les impacts sont variables d’un endroit à l’autre, comme l’a constaté Opérations forestière lors d’une visite dans le secteur Caribou, au nord de DolbeauMistassini, à la fin du mois d’août.
« Les insectes ont commencé à laisser des traces depuis environ une semaine », a remarqué Francis Minier, copropriétaire de Forestier MF Minier avec son frère Maxime, en pointant vers de petits copeaux de bois qui se trouvent aux pieds des arbres. Plus les arbres sont gros, plus on retrouve
des signes des insectes, croit-il, car les insectes sont arrivés plus tôt dans d’autres secteurs où les arbres étaient plus gros.
En se promenant sur les parterres de coupe, on remarque rapidement que le feu a brûlé de manière inégale. « À certains endroits, seulement la mousse a brûlé et les cimes sont intactes, mais à d’autres places, les arbres sont complètement carbonisés », soutient l’entrepreneur, qui récolte du bois au nord de Dolbeau-Mistassini pour la coopérative forestière de Girardville, qui réalise un contrat pour PFR.
Certains arbres déjà affectés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette étaient déjà si secs qu’ils ont été complètement dégradés par le passage du feu. Ces arbres doivent être laissés de côté, tout comme les arbres de 10 centimètres de diamètre et moins.
Comme toute la végétation est brûlée, la vision est meilleure pour voir chaque arbre à couper, mais la récolte dans les secteurs incendiés est plus dure pour la machinerie.
C’est la première fois que les deux jeunes hommes, respectivement de 31 et de 34 ans, s’attaquent à la récolte de bois brûlé en tant qu’entrepreneur. « On a fait beaucoup de bois affecté par la tordeuse, mais on n’avait pas encore bûché dans le brûlé », remarque Maxime.
Il a suffi de quelques jours pour constater que

les opérations dans le bois brûlé ne sont pas la panacée. « Si on veut être rentable, il faut avoir un taux plus élevé, parce que le rendement est moins bon », dit-il. Dans le secteur de récolte où il se trouvait, il aurait fallu attendre encore au moins 20 ans avant d’atteindre la maturité du peuplement. Il est aussi plus difficile de démêler le bois, surtout dans les secteurs où le feu était très intense.
En plus du rendement plus faible, les coûts d’opération sont plus élevés. « C’est très abrasif
Francis Minier pose devant son transporteur Elephant King lors de la visite d’Opérations forestières.

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pour la machinerie, notamment pour les cylindres et les filtreurs à air », remarque l’entrepreneur. En plus de souffler ces pièces à toutes les maintenances, les filtreurs sont changés deux à trois fois par semaine, au lieu d’un seul. Les tractions usent plus rapidement aussi, notamment parce que le sol est dénudé, mais aussi parce qu’il faut couvrir plus de territoire. « Normalement je couvre 1,5 à 2 hectares en 12 heures, mais là on a fait jusqu’à 5 hectares en 12 heures », dit-il. « On doit couvrir de plus grandes superficies ».
La récolte de bois brûlé amène certaines contraintes pour les forestiers et les usines de sciage, mais ce qui inquiète davantage, c’est la perte des jeunes forêts qui sont parties en flammes.
En regardant les vastes étendues de jeunes forêts brûlées, Maxime Minier ressent une certaine forme d’inquiétude. « Ça fait mal au secteur parce qu’on a perdu 20 ans d’aménagement forestier », dit-il, espérant que ces pertes n’affectent pas trop la possibilité forestière. Malgré tout, il estime que le Saguenay-Lac-SaintJean est tout de même chanceux, car la région a été beaucoup moins touchée qu’en Abitibi-Témiscamingue ou dans le Nord-du-Québec, plus particulièrement près de Chibougamau.
Les Forestiers MF Minier en sont à leur 7e année de récolte, alors que l’entreprise a rapidement pris de l’ampleur au cours des dernières années, travaillant au sein de la Coopérative forestière de Girardville.
Pour la récolte, on compte trois kits d’abattage, avec deux abatteuses Eltec 77 et une John Deere 953, toutes trois munies de têtes Ponsse H7. En ce qui a trait aux transporteurs, l’entreprise a fait l’acquisition d’un transporteur Ponsse Buffalo et d’un Mammouth au cours de la dernière année, en plus de l’autre transporteur Elephant King.
Le Buffalo s’est ajouté à la flotte de l’entreprise au mois d’octobre. « Je sais que je suis correct 60 à 70% du temps avec deux transporteurs, mais je ne voulais pas être pris pour parker les bûcheuses parce que j’ai trop de bois à transporter, remarque Maxime. « Je veux que ça vire tout le temps et que mes gars continuent à travailler ».
À sa première année avec trois kits d’abattage, l’entreprise souhaite récolter entre 150 000 et 200 000 mètres cubes de bois.
L’entreprise possède aussi sur trois excavatrices Komatsu pour la construction de chemins forestiers. En plus de deux machines de 20 tonnes, l’équipe a rajeuni
sa troisième excavatrice en octobre dernier, en faisant l’acquisition d’une Komatsu PC 90 de 29 tonnes.
Au moment d’écrire ces lignes, les Forestiers MF Miniers comptaient 14 employés, en incluant les deux propriétaires. « Pour bien faire, il nous en faudrait deux de plus pour opérer sur le nouveau transporteur », lance l’entrepreneur. Pour trouver de la main-d’œuvre, il mise généralement sur le bouche-à-oreille et sur les contacts de ses employés, à qui il remet une prime quand ils trouvent la perle rare. « C’est le meilleur moyen de trouver du monde fiable et qui cadre bien avec l’équipe », dit-il.
RÉCOLTER APRÈS UNE SAISON RECORD DE FEUX
Près de 1,5 million d’hectares de forêts commerciales sont partis en fumée cette année, un record en plus de 100 ans (5,3 millions d’hectares brûlés si l’on inclut les forêts nordiques).
En date du mois d’octobre, le ministère des Ressources naturelles et des forêts (MRNF) avait autorisé 27 plans d’aménagement spéciaux dans les régions du Nord-du-Québec, de la Mauricie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de l’Abitibi Témiscamingue, de la Côte-Nord, de l’Outaouais et des Laurentides. Au total, ces plans visent la récupération la récupération 14 millions

de mètres cubes de bois. Au besoin, le MRNF pourrait émettre d’autres plans spéciaux pour récupérer le bois brûlé, ajoutant toutefois que « les superficies brûlées dépassent largement la capacité opérationnelle ».
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Les longicornes adultes pondent des œufs dans l’écorce et les larves creusent ensuite des galeries dans la fibre.



Le système de notation BDO Zone permet de démontrer le potentiel technique d’approvisionnement en biomasse dans un secteur pour attirer des investisseurs. Et ça fonctionne.
Mis en place au cours des dernières années par Ecostrat, une entreprise ontarienne, le système de notation BDO Zone a fait son apparition au Québec au cours des derniers mois. Au Québec, c’est l’entreprise Forair qui assure le déploiement du service.
« C’est un système de notation qui permet de démontrer le potentiel en biomasse pour attirer des investisseurs », explique William Métivier, président de Forair. « Plusieurs technologies ont démontré leur
potentiel et leur faisabilité technique. Des promoteurs ont les technologiques et l’argent et ils recherchent les meilleurs endroits construire une usine ».
C’est là que l’initiative BDO Zone permet de répondre aux interrogations des investisseurs, car le système évalue 72 indicateurs permettant de définir la quantité et la qualité de biomasse disponible et toute la chaîne d’approvisionnement.
« Notre mission est de favoriser le déploiement
L’initiative BDO Zone permet d’identifier un potentiel de biomasse et d’intégrer un réseau d’investisseur.
du secteur de la bioénergie au Québec », soutient William Métivier. Les notes servent ensuite à orienter les financements publics et privés pour l’implantation d’usines de biocombustibles propres. À l’heure actuelle, l’évaluation insiste principalement sur le potentiel technique de la biomasse issue des sous-produits du sciage, étant donné que la chaine de valeur en lien avec la récolte de biomasse forestière résiduelle, n’est pas développée. « Les bois sans preneurs représentent le plus gros potentiel de valorisation au cours de la prochaine décennie au Québec », estime William Métivier. Il existe aussi plusieurs opportunités de synergies entre différents partenaires pour créer de petits volumes de produits à très forte valeur ajoutée, en complément aux marchés de masse. Selon ce dernier, le Québec a tout ce qu’il faut pour profiter de l’émergence du biochar et des bioénergies.
Jusqu’à maintenant, deux territoires ont réalisé les analyses de BDO Zone, soit la Matawinie et Trois-Rivières. Les deux zones ont reçu une note A lors du dévoilement
de la stratégie en septembre. Et les deux territoires ont déjà des discussions avec d’importants partenaires intéressés à investir dans leur secteur.
« On a déjà deux projets en développement », remarque Jonathan Landreville, le directeur général de la SADC Matawinie et instigateur du projet BDO Zone. Le travail réalisé - BDO Zone permet d’intégrer un important réseau d’investisseurs internationaux, ajoute ce dernier. « Ça nous permet de rejoindre des investisseurs que l’on ne voit jamais dans nos petites localités », dit-il. Ce réseau permettra de faire lever des projets rapidement et de créer des synergies entre les différents preneurs de biomasse pour créer davantage de valeur.
David Berthelot, le directeur du développement des affaires et prospections pour Innovation et Développement économiques Trois-Rivières (IDE), abonde dans le même sens. « On est déjà en contact avec des investisseurs de l’extérieur qui sont intéressés », dit-il. Selon ce dernier, l’écosystème développé par BDO Zone permettra de générer des retombées rapidement. « On participe à un webinaire
organisé par le réseau BDO Zone et qui mettra Trois-Rivières en vedette au cours des prochaines semaines », dit-il.
Plusieurs institutions sont déjà en place à Trois-Rivières, jadis la capitale mondiale du papier journal, pour favoriser l’émergence de projets de valorisation de la biomasse, dont le centre de recherche Innofibre, d’autant plus qu’une usine de démonstration de produits biosourcés sera construite au cours des prochains mois, mentionne David Berthelot.
Le coût de l’étude de BDO Zone menant à la notation coûte 100 000 dollars, un montant non négligeable pour les régions. William Métivier a ciblé un programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des régions du gouvernement provincial, un programme qui permet la réalisation d’études et d’analyse pour aider les MRC à se positionner avec les bioénergies. « On demande au provincial de financer 60% des études », dit-il, ajoutant qu’il souhaite travailler avec 5 à 10 organisations du Québec pour valoriser pleinement la biomasse sous forme de bioénergie et de bioproduits.

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Chantier Chibougamau a investi 20 M$ dans la construction modulaire et dans l’intelligence artificielle.
Créer plus de valeur avec les produits du bois fait partie de l’ADN de Chantiers Chibougamau, une entreprise qui se trouve tout près de la limite nordique de récolte des arbres. En plein cœur de la forêt boréale, on retrouve des épinettes à perte de vue, mais les arbres croissent
lentement à ces latitudes.
Malgré cette contrainte, l’entreprise a toujours su tirer son épingle du jeu en créant le maximum de valeur avec les petites épinettes. Bien que chétives, les épinettes nordiques possèdent d’excellentes caractéristiques mécaniques recherchées dans le monde de la construction.
Alors que l’usine de sciage a été fondée en 1961, c’est au tournant des années 2000, que Chantier Chibougamau a investi dans la fabrication de poutrelles en I. Quelques années plus tard, l’entreprise familiale s’est lancée dans la fabrication
chibou.com emploi.nordic.ca nordic.ca
Les panneaux CLT de Chantiers Chibougamau sont désormais utilisés pour créer encore plus de valeur, avec la construction modulaire. CNC.
de panneaux lamellés-collés et de panneaux structuraux, appelés CLT (pour Cross Laminated Timber), dans le jargon.
Au cours de la dernière décennie, l’entreprise a continué de se diversifier, faisant l’acquisition de la scierie Landrienne en 2015, avant de relancer l’usine de pâte Kraft de Lebel-sur-Quévillon 2020. Plus récemment, en 2023, les scieries de Béarn et de La Sarre se sont ajoutées au groupe.
Même s’il y a beaucoup d’action en Abitibi-Témiscamingue, l’usine de Chibougamau n’est pas en reste, car plus de 20 millions de dollars y ont été investis au cours de la dernière année.
« Nous avons agrandi l’usine, en construisant un nouveau bâtiment pour accueillir un nouveau robot d’usinage CNC, une sableuse, d’énormes ponts roulants et beaucoup d’espace pour construire des bâtiments modulaires », résume Olivier Fillion, conseiller en ressources humaines pour Chantier Chibougamau.
Depuis plusieurs années, la filiale Nordic Structure s’est démarquée sur le marché avec ses énormes poutrelles et structures de bois lamellés collées. « Ça fait déjà 12 ans que l’on produit des panneaux de bois CLT (Cross-laminated timber) qui servent dans différents projets de construction en bois massif, dit-il. Depuis quelque temps, on essaie un nouveau concept, c’est-à-dire que l’onconstruit des modules déjà assemblés en







usine qu’on livre sur le chantier ».
Plomberie, électricité, gypse, tout est déjà installé, prêt à la construction. « Les vanités et les cabinets de cuisine sont déjà posés quand ça part de l’usine », soutient Olivier Filion. De tels modules ont d’ailleurs servi à la construction d’un bâtiment de quatre étages avec une vingtaine de logements à Chibougamau. Le tout a été construit en seulement cinq jours! Lors de la visite d’Opérations forestières, un deuxième bâtiment similaire était en construction. Ces projets ont été financés par les fonds publics pour lutter contre la pénurie de logements à Chibougamau.
Selon les promoteurs, ce type de construction fait d’ailleurs partie des solutions pour offrir de nouveaux logements rapidement. L’entreprise y croit tellement qu’elle a même décidé de construire un quartier de 39 maisons modulaires pour loger

une partie de la centaine de travailleurs étrangers qui ont intégré les équipes de travail depuis 2019. Une dizaine de maisons sont déjà en place dans le futur quartier et neuf devraient être prêtes d’ici les fêtes.
Selon Chantiers Chibougamau, il existe une belle occasion d’affaires à saisir avec la construction modulaire, car les besoins de logements sont énormes au Québec. « La demande est forte et on fait nos tests de marché pour voir quelle est la rentabilité », explique Olivier Filion.
Les dirigeants sont bien conscients que l’approvisionnement de l’usine pourrait être affecté au cours des prochaines années avec les différentes menaces à l’horizon, comme la protection du caribou forestier et l’impact des feux de forêt. « On a tout intérêt à créer de la valeur ajoutée, d’autant plus que les coûts d’approvisionnement explosent », ajoute ce dernier.
DES INVESTISSEMENTS MAJEURS
« Innover a toujours fait partie de notre stratégie, note Olivier Filion. On veut toujours être un pas en avant. » Pour arriver à développer la capacité de construction modulaire, Chantiers Chibougamau a investi 20 millions de dollars.
Un des plus gros morceaux est le robot d’usinage CNC du manufacturier italien SCM. « C’est un robot qui nous permet de travailler sur de plus longues pièces sans les déplacer », explique Olivier Filion.
Lors de la visite d’Opérations forestières, c’est Adriane Bernardo, un travailleur philippin de 34 ans arrivé à

Chibougamau il y a deux ans, qui opérait cette machine spécialisée. « J’étais électromécanicien aux Philippines », dit-il, dans un excellent français. « J’aime beaucoup mon expérience ici. J’apprends tous les jours ». Habitué au milieu rural, il se plaît beaucoup à Chibougamau. Il faut dire qu’il n’est pas seul, car Chantiers Chibougamau a recruté une centaine de travailleurs philippins depuis mai 2019, en travaillant avec RM Recrutement. Jusqu’à maintenant, la compétence des travailleurs recrutée a toujours été excellente, mais l’enjeu principal est la francisation. Des cours sont offerts aux Philippines dès leur recrutement ainsi qu’au Québec, mais le niveau de réussite est variable d’un individu à l’autre. « C’est très inégal, parce que certains parlent très bien, alors que c’est difficile pour d’autres », remarque Olivier Filion. Et même lorsque les conversations sont fluides, comme ce fut

le cas avec Adriane, il n’est pas facile de passer le test de français pour obtenir sa résidence permanente. « On travaille très fort pour les garder ici, ajoute-t-il. Près de la moitié des travailleurs ont pu faire venir leurs familles et on a embauché une dizaine de conjointes. » Pour favoriser




leur rétention à long terme, Chantier Chibougamau construit même un quartier de 39 maisons, qui seront louées à un prix raisonnable aux travailleurs philippins.
Outre le robot d’usinage, les convoyeurs et les équipements de manutention de bois ont été fournis par Jamec, un partenaire de longue date de Chantiers Chibougamau, qui a également investi dans les ponts roulants Premium, une sableuse IMEAS et une emballeuse DO2 de Dolbeau Oxygène.
L’autre volet important de l’investissement a été réalisé en intégrant une solution d’intelligence artificielle de Vooban. « Dès l’étape du sciage, on doit penser aux besoins qu’on a pour les poutrelles en « i »et pour le lamellécollé, pour le lamellé croisé et pour nos constructions modulaires. Avant, la gestion des inventaires se faisait par notre équipe de travail, mais ça va se faire de plus en plus de façon optimisée et automatisée avec l’intelligence artificielle. Maintenant, tout se parle », explique Olivier Filion.
Le séquençage de chacune des étapes est aussi optimisé, ce qui permet de travailler sur plusieurs projets en même temps, tout en maximisant le taux d’occupation de l’espace de travail. « On est plus efficace et on évite les erreurs », ajoute-t-il.
MAXIMISER LA VALEUR AJOUTÉE
La création de valeur ajoutée fait partie

de l’ADN de Chantier Chibougamau. L’entreprise transforme aujourd’hui 70% de sa production de 2x3 en poutrelle en « i » et cette proportion est en croissance. Par moment, la production de 2x3 de la scierie Landrienne est mise à profit pour ce type de produit.
En tout et partout, Chantiers Chibougamau

emploie aujourd’hui près de 1500 personnes, transformant au passage 2,7 millions de mètres cubes de bois pour la production de 600 millions de pmp de bois d’œuvre. Avec l’usine Nordic Kraft, elle produit aussi 300 000 tonnes de pâte kraft et plus de 32 MW d’énergie renouvelable.
Ce bâtiment de 20 logements a été érigé en 5 jours grâce à la construction modulaire.


PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACTION
Opérations forestières vous présente les plus récentes technologies de déligneuses sur le marché.
L’OPTIMISEUR EDGEXPERTMC DE BID
L’optimiseur de délignage EdgExpertMC de BID révolutionne les scieries en alliant l’automatisation et l’intelligence artificielle. Les algorithmes d’intelligence artificielle développés en interne sont reconnus pour leur capacité à détecter une vaste gamme de défauts, qu’il s’agisse de bois franc ou de bois mou.
L’optimiseur maximise également l’efficacité en réalisant une évaluation visuelle des défauts, tout en étant simple à maintenir, nettoyer et calibrer. Grâce à des outils de simulation à haute vitesse, vous pourrez tester différents paniers de produits et maximiser votre potentiel de production. Cette solution associe une technologie de pointe comprenant des caméras couleur 4K, un éclairage LED, des têtes laser 3DPro, et bien plus encore. Avec l’optimiseur EdgExpertMC de BID, transformez votre scierie en un modèle d’excellence.

Autolog offre des produits d’automatisation et d’optimisation pour l’industrie depuis 35 ans. L’entreprise a même été le premier fournisseur de l’Est du Canada à offrir des optimiseurs transversaux pour les scieries. Avec ses centaines de scanneurs installés, l’entreprise a su parfaire ce produit au fil des ans. Pour ses optimiseurs transversaux, Autolog utilise la technologie Hermary reconnue pour ses senseurs de précision qui allient robustesse et fiabilité. L’entreprise travaille présentement à finaliser son premier scanneur doté de la vision et de l’intelligence artificielle. Ce nouveau produit sera commercialisé dès cet automne. Le délignage sera une parfaite application pour ce nouveau produit.

La Déligneuse Lico est le leader de la précision et de l’efficacité dans l’industrie du délignage. Grâce à des courroies à taquets servo-contrôlées, elle assure un positionnement précis des pièces à des vitesses inégalées. L’approche brevetée permet de traiter jusqu’à 60 planches par minute tout en maintenant des vitesses d’avance réduite au minimum pour la déligneuse.

Son châssis monocoque élimine les chances de désalignement pour des coupes d’une précision accrue.
Une entrée ouverte, l’absence de barre guide et d’obstacles d’accumulation, permette les rejets du côté opposé de l’entrer minimisant les temps d’arrêt.
Avec un héritage de succès depuis 1994, la Déligneuse Lico est reconnue pour ses performances exceptionnelles sur le marché.
Tigercat lance le débardeur à grappin
612 compact

Le nouveau Tigercat 612 est conçu pour fournir d’excellentes performances sur les applications de récolte sélective en espace réduit.
Parmi ses aspects clés, on retrouve une section centrale oscillante et des pinces de lame en option. La section centrale oscillante permet d’obtenir une carrosserie plus étroite, pour mieux naviguer entre les peuplements
serrés. Les pinces de lame en option offrent encore plus de polyvalence pour l’empilement du bois et les autres tâches secondaires.
Le 612 est équipé d’un moteur Tigercat FPT N67
Stage V, d’une puissance de 155 kW. Associé au système d’entraînement efficace de Tigercat, le 612 est à la fois puissant et économe en carburant.
Spacieuse, la cabine de l’opérateur offre une vue dégagée. Le siège à suspension pneumatique robuste est climatisé et entièrement ajustable. Le système Turnaround offre encore plus de confort à l’opérateur.





Log Max présente la tête d’abattage polyvalente 5000V
La nouvelle Log Max 5000V est une tête polyvalente qui permet de sélectionner un grand nombre de porteurs et d’effectuer un abattage efficace. Elle offre un équilibre entre flexibilité, capacité et durabilité.

La nouvelle unité de sciage 318 MK2 de la 5000V facilitera le travail. Les besoins d’entretien seront minimisés et la durabilité augmentée. Les modifications apportées facilitent le changement de barre, l’entretien de l’unité de sciage et augmentent la durabilité au maximum. L’unité de mesure 5000V a reçu des mises à jour mécaniques, électroniques et hydrauliques. La construction du cylindre de la roue de mesure a été modernisée, le circuit hydraulique est nouveau, le bras de la roue de mesure et sa fixation sont renforcés, la roue de mesure est équipée d’un nouveau codeur sans contact et de deux roulements à rouleaux coniques lubrifiés de l’extérieur. Dans l’ensemble, ces modifications permettront à la roue de mesure de suivre encore mieux le contour de la tige et de fournir le meilleur résultat de mesure.
Le contour de la boîte à scie a été modifié et la position de l’unité de sciage a été optimisée pour traiter les arbres ayant des os de racine plus grands et augmenter ainsi la production de manière significative. La boîte à scie est également équipée d’une plaque d’os radiculaire pour protéger la chaîne et le guide. La boîte à scie a également été élargie et est maintenant adaptée à des barres de scie de 82 cm (32 in). La nouvelle 5000V traite facilement les grands arbres, que ce soit lors de l’abattage ou du traitement. Le diamètre de coupe maximum est de 74 cm (29 in).

Afin d’élargir la gamme d’options de dents de scie de foresterie du marché après-vente pour ses clients, John Deere présente la dent monobloc renforcée de style Beaver pour les abatteusesgroupeuses à roues et chenillées de John Deere. La nouvelle conception de dent de scie de style Beaver est dotée d’une caractéristique biseautée à chaque pointe, ce qui permet d’améliorer la durabilité de la dent tout en frappant les matériaux autres que le bois. Cela permet non seulement de prolonger la durée de vie de la dent, mais aussi d’augmenter la productivité dans des conditions rocheuses où une dent en carbure ne serait pas conseillée.
Vermeer lance un broyeur horizontal redessiné

Vermeer continue d’innover avec l’introduction du broyeur horizontal Vermeer HG4000 redessiné, conçu pour les professionnels de l’entretien des arbres et les producteurs de paillis.
Cette nouvelle génération de HG4000 offre de puissantes performances dans diverses applications de recyclage de déchets de bois et de production de matériaux d’aménagement paysager. Il est équipé d’un moteur diesel CAT C13B T4F/Stage V de 536 chevaux (399,7 kW), d’un tambour duplex de la série III, d’une alimentation agressive pour accueillir une grande variété de matériaux et de nombreuses caractéristiques de performance et de durabilité. Elle est également silencieuse, avec un niveau sonore de 112 décibels.
Le HG4000 a une capacité de table d’alimentation de 3,5 m3. Elle est dotée des performances de coupe éprouvées du tambour duplex breveté Vermeer de la série III, avec des marteaux et des pointes réversibles pour une durée de vie prolongée par rapport aux conceptions à une seule face, tout en offrant des pièces de rechange boulonnées. L’enclume à face dure de la HG4000 offre une action de coupe impressionnante avec le tambour, et une structure de montage de l’enclume robuste et redessinée facilite le processus de remplacement des arêtes d’usure à face dure.
Le HG4000 bénéficie d’un rouleau d’alimentation modernisé avec des dents agressives et une pression vers le bas pour maintenir le contrôle du matériau alimenté.
Systèmes de dépoussiérage de qualité supérieure:
Pourquoi Rodrigue Metal Ltd est le choix n°1 au Canada
Depuis 1964, Rodrigue Métal Ltée se consacre à la conception, à la fabrication et à l'installation de systèmes de dépoussiérage pour usines de granules et scieries - tout comme la vôtre !
Nos cyclofiltres de conception avancée sont capables de fonctionner sous pression positive et négative, capturant même les particules de poussière les plus fines vers le haut dans la section filtrante à l'aide de sacs filtrants de haute qualité, permettant le retour en toute sécurité de l'air pur vers l'usine ou l'atmosphère. Le pré-séparateur cyclone est spécialement conçu pour minimiser la charge de poussière sur les sacs filtrants pendant le fonctionnement, garantissant ainsi une efficacité maximale et des performances durables.
Chez Rodrigue Métal Ltée, nous nous engageons à créer des produits exceptionnellement efficaces, notamment des cyclones, des silos de stockage et bien d'autres. Notre expertise nous permet de continuer à repousser les limites de la technologie de dépoussiérage, offrant à nos clients les produits les plus avancés et les plus fiables du marché.
Appelez-nous: (418) 838-0400 ext. 274

USNR présente une profileuse à arbres horizontaux

La profileuse à arbre horizontal comporte un assemblage de module de profilage du côté gauche et un du côté droit, chacun contenant deux têtes déchiqueteuses, montées sur une base solide. Chaque chariot se déplace vers l’intérieur/ l’extérieur pour positionner correctement les têtes déchiqueteuses horizontalement selon la largeur de la bille; chaque tête déchiqueteuse se déplace aussi vers le haut/bas via des cylindres hydrauliques.
Les profileuses enlèvent la flache se trouvant aux coins de l’équarri à quatre faces. Lorsqu’une bille conique est traitée, les planches peuvent être récupérées à un angle. Lorsque la bille est acheminée à travers les têtes profileuses, celles-ci peuvent s’ajuster vers l’intérieur/extérieur tout en se déplaçant simultanément vers le haut/bas. Cette capacité permet à un volume et à une valeur plus grands d’être récupérés de chaque bille.
Avec une vitesse d’avance de 225-675 ppm et un moteur de 200 hp de chaque côté, c’est la solution idéale pour les opérations les plus exigeantes.


FRANCIScharette est le président-directeur général d’Algorex.
C’est fou de penser que la plupart des innovations technologiques ont été créées au cours des 150 dernières années. C’est incroyable de voir à quel point la vitesse à laquelle les technologies se surpassent les unes les autres ne cesse de s’accélérer. La transformation numérique, l’intelligence artificielle, les ordinateurs quantiques et autres changent notre vie au quotidien et, de façon exponentielle. Malgré cela, l’industrie du bois n’a pas montré de leadership dans l’intégration des technologies. Il existe d’énormes possibilités d’exploiter les données dont dispose notre industrie et il est temps de monter à bord de la fusée de la transformation numérique ! Pourquoi maintenant ? Parce que nous devons innover, faute de quoi nous nous laisserons distancer par d’autres secteurs et d’autres pays.
Avec les défis actuels auxquels fait face le secteur forestier, l’austérité tend à être à l’ordre du jour. La période pandémique où les prix du bois d’œuvre atteignaient des sommets est révolue depuis longtemps. Les volumes de récolte autorisés diminuent au Canada. L‘intensité sans précédent des incendies de forêt dans tout le pays est inquiétante, et la pénurie de main-d’œuvre continue d’affecter la productivité. Mais l’histoire a prouvé à maintes reprises que c’est dans les moments les plus difficiles que l’urgence remet en question le statu quo et que l’innovation naît. Si vous n’êtes pas encore engagé dans cette voie, le moment est venu d’embarquer dans la transition numérique. La transformation numérique peut signifier beaucoup de choses. Mais sa plus grande valeur est d’utiliser les technologies numériques pour exploiter la quantité sans cesse croissante de données et créer des informations pertinentes afin d’optimiser et d’automatiser en temps réel les nombreux procédés qui entrent dans la fabrication des produits du bois. Ces dernières années, le secteur a commencé à communiquer des données opérationnelles sur des tableaux de bord, ce qui donne une idée de la valeur créée par l’exploitation des données disponibles. Cela nous permet de voir chaque semaine si nous sommes performants et nous aide à concentrer notre énergie sur les processus qui doivent être améliorés.
Nous devons maintenant passer à la phase
suivante, soit celle où les données sont transformées automatiquement et présentées dans une forme qui nous permet de prendre action rapidement. Nous devons également augmenter la granularité des données jusqu’au temps quasi réel. Le temps, c’est de l’argent et que plus vite on est informé d’un problème, plus vite on peut y remédier. La transformation numérique peut définitivement atténuer les contraintes liées à la pénurie de main-d’œuvre. Elle peut contribuer à réduire la barrière à l’entrée pour l’apprentissage de nouveaux procédés et attirer des talents férus de technologie. La complexité d’un procédé peut être simplifiée, notamment en intégrant des connaissances dans un algorithme de surveillance. Ainsi, au lieu de demander à un expert d’analyser et de surveiller vos équipements, une combinaison d’algorithmes peut surveiller et optimiser vos procédés en tout temps, ce qui réduit la dépendance à l’égard des experts en procédés et permet aux nouveaux employés d’atteindre un bon niveau de performance dès leur entrée en poste. Cela permettra également aux ingénieurs en procédés expérimentés d’optimiser leur temps en ayant en mains toutes les analyses de données de base effectuées automatiquement et de ne travailler que sur des tâches plus productives/ innovantes, et même d’être disponibles pour travailler sur d’autres sites à distance.
La transformation numérique offre une occasion unique de conserver les connaissances plus facilement. Il faut de nombreuses années pour devenir un expert. Nous savons également que ces connaissances ne sont pas facilement transférables lorsqu’une personne change d’emploi ou prend sa retraite. Lorsque l’expertise est numérisée, les performances de l’entreprise sont moins touchées par la rotation du personnel. Et la connaissance est cumulative après la numérisation, de sorte que vous continuerez à construire et à accumuler des connaissances. L’intégration des nouvelles technologies peut être complexe, mais il existe des ressources et des outils qui peuvent aide. Plus l’industrie utilisera ces ressources, plus l’écosystème technologique du secteur forestier sera fort. En ces temps difficiles, il faut savoir faire preuve d’audace et monter à bord de la fusée de la transformation numérique.





FARMA T6 est une remorque forestière moderne et compacte. Nos clients souhaitaient une grue plus longue sur la remorque T6, notre plus petit modèle de remorque forestière. La nouvelle conception renforcée de l‘estrade renforcée permet à la remorque de prendre en charge une grue de 5 mètres et une force de levage de 560 kg en extension maximale. Avec cette nouvelle configuration, la remorque T6 est désormais une alliée solide et flexible sur le terrain. FARMA T6 peut être équipée de grues C 3.8 à C 5.0. Les remorques FARMA T7 et T8 ont également été repensées et sont désormais compatibles avec des grues jusqu‘à C 6.3.


