OF - Décembre 2022

Page 1


AVANTAGES D’AVOIR RECOURS À

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE :

• Améliore le flux et l’efficacité des processus

• Réduit les temps d’arrêt

• Prévient les bouchons, blocages et bris

• Accroît la sécurité

• Réduit les coûts de main-d’œuvre

Scanner pour en savoir plus sur nos innovations propulsées par l’intelligence artificielle.

Communiquez avec nous pour voir comment l’intelligence artificielle de BID peut rendre vos opérations plus efficaces.

450-435-2121 | www.bidgroup.ca

LMC - Log motion control

PUBLIREPORTAGE

SP, des têtes qui dérangent!

Notre concept de faible frottement comprend cinq innovations et solutions distinctes, chacune soigneusement conçue pour maximiser la production, optimiser la consommation de carburant d’énergie et réduire considérablement les coûts de maintenance. Une combinaison imbattable qui permet à SP de proposer des têtes offrant des propriétés et avantages totalement uniques qui maximisent votre rentabilité.

Les fixations des rouleaux d’entraînement garantissent une tête agile et étroite, sans usure inutile de la tête ou endommagement aux arbres restants. En présence d’arbres de grand diamètre, les rouleaux offrent une capacité de charge maximale, capables de manipuler sans effort même les troncs les plus lourds, assurant une productivité et un maximum de rentabilité.

Les couteaux d’ébranchage sont équipés de bords de coupe longs spécialement conçus, qui permettent d’ébrancher en coupant plutôt qu’en arrachant. Ceci minimise les frottements lors de l’ébranchage et permet de faire passer facilement le tronc, tout en assurant un entraînement plus rapide et plus souple.

La pression proportionnelle permet à la tête d’offrir automatiquement aux couteaux d’ébranchage un ébranchement optimal et la bonne pression de serrage des rouleaux d’entraînement, quel que soit le diamètre de l’arbre. Cela signifie que la friction entre le tronc et la tête d’abattage est minimisée, permettant à la tête d’abattage de fonctionner à son maximum d’efficacité de production. LogHold est un système breveté et une évolution de la pression proportionnelle permettant de réduire la pression de serrage du couteau d’ébranchage sans aucun risque de chute du tronc. Si le tronc glisse, LogHold réagit immédiatement et augmente la pression de serrage afin que le tronc soit maintenu dans une position optimale.

L’angle proportionnel des rouleaux d’entraînement modifie leurs angles et la capacité de charge en fonction du diamètre du tronc. Lorsqu’ils sont complètement ouverts, c’est-à-dire pour un

tronc de diamètre très grand, les rouleaux d’alimentation sont à leur plus grand angle et fournissent une force de transport maximale du tronc. Ceci minimise la pression sur les couteaux d’ébranchage, ce qui signifie moins de frottement et un entraînement plus facile et rapide du tronc.

Le système d’hydraulique optimal minimise les chutes de pression grâce à la taille et à la conception de chaque composant hydraulique, tels que les moteurs, les blocs de vannes, les accouplements et les flexibles. Ceci génère une efficacité énergétique élevée et la consommation de carburant la plus faible possible par mètre cube de bois récolté, en maximisant la puissance et la productivité pendant l’entraînement, l’ébranchage et la coupe. Les têtes du concept de faible frottement SP ne comportent que deux moteurs de rouleaux d’entraînement, ce qui permet de réduire considérablement le nombre de flexibles, d’accouplements et de coudes, donc de minimiser les pertes hydrauliques. La diminution de pression réduit également la génération de chaleur dans le système hydraulique, ce qui améliore la durée de service de nombreux composants de la machine grâce à une réduction de l’usure et des besoins de maintenance.

Vous recherchez vitesse d’entraînement, performance, productivité, rentabilité et disponibilité, équipez-vous d’une tête SP auprès de Maskinen, 1-833-377-4747

décembre.2022

SCIERIE

Investissements majeurs chez Bois

Francs Bio Serra

Le scieur de bouleau investira plus de 20 M$ pour moderniser ses installations.

10 FORÊT

La révolution

internet en forêt

La prise de données précises est payante pour Forestiers Forco qui a obtenu un bonus de précision de 11 000 dollars et d’autres avantages collatéraux.

24 ÉQUIPEMENT

Focus sur les convoyeurs

Opérations forestières vous présente les plus récentes technologies de convoyage pour les scieries.

20 ENTREPRENEURIAT

Les clés du succès

Tout passe par une main-d’œuvre qualifiée selon une étude suédo-lettone.

6 Champ libre

8 Nouvelles de l’industrie

28 Nouveaux équipements

Luc Duval, de PFR, Étienne Pilon de FPInnovations, Nicolas Dion, de Forestiers Forco, Samuel Bussière, de PFR et Mark Lavoie de Forestiers Forco.

ÉDITORIAL champ libre

Vive la révolution

L’industrie forestière doit sauter à pieds joints dans la révolution Internet qui vient d’arriver au Québec.

Ça y est, Internet est finalement disponible en forêt!

Alors que plusieurs joueurs de l’industrie font des pieds et des mains pour amener Internet en forêt au cours des dernières années, construisant des tours fixes et testant une panoplie de technologies, Starlink a annoncé en mai dernier que le réseau était finalement disponible en itinérance.

En mars dernier, Elon Musk, le propriétaire de l’entreprise, a testé, avec succès, sa technologie Internet en itinérance en Ukraine, alors que les communications étaient coupées dans plusieurs régions du pays en guerre. Fort de ce succès, le service a été rendu disponible ailleurs dans le monde.

Pour le plus grand plaisir des forestiers, il est possible d’avoir Internet illimité pour 170 dollars par mois. En plus d’améliorer la qualité de vie des travailleurs (qui peuvent lâcher un coup de fil à leur blonde dans leur machine), le service simplifie énormément le travail de maintenance et de commande de pièce. Au lieu de faire venir un technicien en forêt, il suffit de se connecter pour une téléconférence, de montrer le problème au technicien et de suivre ses conseils. Ce n’est qu’un exemple, mais il en existe mille autres comme ça. Quand on sait qu’un « call » de service coûte souvent plus de 1000 dollars, les frais se rentabilisent rapidement. Et plus besoin de redescendre au campement ou en ville pour une rencontre. Lors de mon passage en forêt en octobre, Luc Duval, le coordinateur en efficacité opérationnelle chez Produits forestiers Résolu complétait une téléconférence dans son pick-up, à près de 200 kilomètres en pleine forêt!

De plus, la vitesse du réseau est excellente. Même si on était plus de huit personnes sur le

réseau atteignait 120 Mb/s par secondes. Ces avantages sont bien sur une avancée notable pour tous les travailleurs et les entrepreneurs forestiers. Mais la véritable révolution se fera grâce aux données massives récoltées par les têtes d’abattage. Pour que ces données soient fiables, il faudra en même temps réaliser une autre révolution : celle du calibrage (voir p.10).

Au pays, la calibration rigoureuse ne fait pas partie des mœurs, car les entrepreneurs estiment souvent n’avoir pas le temps pour faire ces tâches. Toutefois, certains entrepreneurs mettent du temps au mauvais endroit, selon Étienne Pilon, de FPInnovations. En suivant un protocole simple et rigoureux, il est possible d’avoir des données précises, bien plus précises que ce que demandent les donneurs d’ouvrage. Cette précision peut rapporter gros lorsque des bonus sont offerts. Pour Nicolas Dion, ce virage lui a rapporté plus de 11 000 dollars en bonus de production. Si on ajoute la réduction de carburant (car la consommation baisse lorsque les couteaux sont affûtés) et le gain de productivité (estimé à 2 % par PFR), la révolution sera payante pour les entrepreneurs forestiers.

Pour les scieurs, l’acquisition de données représente aussi une bouffée d’air frais, car ces données permettent de savoir exactement ce qui s’en vient à l’usine. En géolocalisant les piles de bois, l’usine pourrait commander l’essence, les diamètres et les tailles de bois à sa guise, selon les commandes des clients et les listes de prix.

La révolution doit être gagnante pour tous. Mais pour vivre une réelle révolution, les entrepreneurs forestiers devront être nombreux à se lancer dans l’aventure. En le faisant rapidement, il sera même possible de bénéficier d’un avantage concurrentiel. On serait fou de s’en passer.

Fondée par Leif Fors en 1992, la société Fors MW fête cette année ses 30 ans d’existence. Depuis la conception de la première remorque FARMA en usine, la marque est un modèle de réussite.

30 ans plus tard, FARMA est l’une des marques les plus vendues sur le marché, non seulement en Suède, mais également dans de nombreux pays à travers le monde. Grâce à des solutions bien pensées, des remorques de haute qualité et flexibles qui suivent les traces creusées par le tracteur, le choix de FARMA est devenu une évidence aux yeux de nombreux propriétaires forestiers. Notre gamme de modèles FARMA s’est élargie avec les années et nous proposons aujourd’hui des remorques de 6 à 17 tonnes. Pour célébrer son 30e anniversaire, FARMA lance l’entraînement en option sur toutes les remorques. Entraînement de rouleau traditionnel ou entraînement par moteur de moyeu : le choix vous appartient.

Communiquez avec votre revendeur FARMA dès aujourd’hui pour personnaliser votre remorque en fonction de vos besoins.

NOUVEAUTÉ

Le système d’entraînement est désormais offert en option pour tous les modèles de remorques.

> Entraînement Robson 4 roues motrices

> Entraînement hydraulique

Black Bruin 2 et 4 roues motrices

NOUVELLES

Un nouveau DG chez Groupements forestiers Québec

Vincent Garneau prendra la relève de Marc Beaudoin, à la tête de Groupements forestiers Québec (GFQ), qui a quitté après 16 années à la tête de l’organisation afin de se joindre à FPInnovations à titre de gestionnaire pour le Québec.

S’étant joint à Groupements forestiers Québec en juin dernier à titre de directeur de l’innovation, M. Garneau a à son

actif un solide bagage d’expérience. Au cours des sept années précédentes, il a été à l’emploi du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, œuvrant successivement comme chargé de projet en forêt privée, puis comme conseiller expert à la forêt privée.

Titulaire d’un baccalauréat en aménagement forestier de l’Université Laval, M. Garneau a

également œuvré pour le Syndicat des producteurs forestiers de la région de Québec, de même que pour l’Agence de mise en valeur des forêts privées de Québec.

Parmi les dossiers prioritaires du nouveau directeur général, on retrouve le mandat que s’est vu confier GFQ par le ministère de l’Économie et de l’Innovation de piloter l’offensive de transition numérique (OTN) pour ce qui est des opérations en forêt privée.

NOUVEAU DISTRIBUTEUR NISULA FOREST AU QUÉBEC

Équipement JYL est désormais le revendeur officiel de Nisula Forest Oy. L’entreprise offrira ainsi pièces et services client pour les produits Nisula Forest au Québec.

« Nous sommes très heureux de notre nouvelle collaboration avec Équipement JYL, a déclaré Timo Savornin,

directeur des ventes et Marketing chez Nisula Forest Oy. La famille Gagnon et son équipe ont beaucoup d’expérience dans le secteur de la machinerie forestière.

Situé à Chicoutimi, notre nouveau distributeur garantira la satisfaction de nos clients au Québec. »

TimberPro augmente sa capacité de production

L’ajout de 48 765 pieds carrés aidera à augmenter la capacité de production

TimberPro, un fabricant d’équipements forestiers, procède à une expansion importante de son exploitation actuelle à Shawano au Wisconsin, en ajoutant 48 765 mètres carrés pieds à son installation existante. La société prévoit de dépenser environ 8 millions de dollars pour le projet d’expansion.

« La foresterie est très importante pour l’économie de notre État et l’expansion de nos opérations nous permettra de fournir davantage d’emplois familiaux de qualité dans le nord du Wisconsin », a déclaré Lee Crawford, PDG de TimberPro. « Cette expansion nous permettra également d’améliorer nos capacités de R&D et d’augmenter considérablement

notre production de produits existants et nouveaux. »

L’expansion permettra à TimberPro de doubler la capacité de production de l’entreprise afin de répondre à la demande du marché pour les équipements et accessoires fabriqués dans l’usine.

L’OIFQ propose un nouveau modèle d’aménagement durable du territoire forestier

Pour l’Ordre, il est impératif de s’assurer que les décideurs gèrent le territoire sur une base plus régionale et à une échelle humaine. En plus de favoriser un climat de confiance entre les parties prenantes, d’importants gains économiques seraient réalisés par le déploiement d’un aménagement des ressources adapté à la spécificité du milieu, efficient, flexible et orienté vers les résultats. Des professionnels ancrés dans leur milieu y développeraient un meilleur sentiment d’appartenance et une plus grande collaboration avec les différents utilisateurs. En opérant une réforme de la gestion du milieu forestier, l’Ordre croit que les acteurs du milieu en viendront naturellement à opérer un virage valeur, car plus le territoire est convoité et utilisé, plus ses ressources, même renouvelables, sont limitées.

L’Ordre croit que ces changements de paradigmes doivent aller de pair avec une modernisation de la Loi sur les ingénieurs forestiers dont la dernière mise à jour remonte à 1949. Depuis, la foresterie a bien changé. D’un aménagement visant prioritairement

Fermer plus de chemins pour le caribou

Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) veut connaître l’avis de la population au sujet de la fermeture de chemins forestiers afin de rétablir l’habitat du caribou de la Gaspésie. Du 31 octobre au 25 novembre 2022, le gouvernement a tenu des consultations sur la fermeture de chemins forestiers en vue de restaurer l’habitat du caribou de la Gaspésie. Des travaux se tiendront à l’extrémité est de la réserve faunique de Matane, dans l’unité d’aménagement 012-72. Ces fermetures constituent une étape importante dans la restauration de l’habitat du caribou de la Gaspésie. Elles poursuivent un double objectif : d’une part, d’améliorer la qualité de l’habitat du caribou et, d’autre part, de diminuer le potentiel de déplacement des prédateurs, l’ours et le coyote, sur les chemins multiusages.

Le ministère propose de fermer 55 km de chemins dans la réserve faunique de Matane.

la récolte de matière ligneuse pour l’industrie des pâtes et papiers, nous sommes passés à un aménagement polyvalent de la forêt, qui nécessite l’application de nouvelles connaissances et technologies et l’intervention de divers professionnels.

Scission du ministère des forêts

À peine réélu, le gouvernement de François Legault a décidé de séparer la gestion des forêts de la gestion de la faune et des parcs.

C’est la nouvelle élue Maïté Blanchette Vézina, députée de Rimouski, qui sera à la tête du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF). La Faune et les Parcs se retrouvent ainsi avec le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements

climatiques, sous la gouvernance de Benoit Charrette, sous le nom de ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

Service aux lecteurs Pour s’inscrire au magazine papier et numérique ou pour faire une modification, contactez

Serina Dingeldein, responsable du développement de l’audience

Tél: (416) 510-5124

Télécopieur: (416) 510-6875

Courriel:

sdingeldein@annexbusinessmedia.com

Courrier: 111 Gordon Baker Rd., Suite 400, Toronto, ON M2H 3R1

Guillaume Roy RÉDACTEUR EN CHEF

Opérations Forestières et de scierie

514.425.0025 poste 23 groy@annexbusinessmedia.com

COLLABORATEURS: Louis Dupuis

ÉDITEUR DE GROUPE: Anne Beswick

RÉDACTION ET ADMISTRATION: C.P. 51058

Pincourt, Qc Canada J7V 9T3 Tel: 514.425.0025 Fax: 514.425.0068

ABONNEMENT: Canada:

34.50 $ + taxes par année, 55.50 $ + taxes pour 2 ans, États-Unis: 78.50 $ CDN par année

Autres pays: 108.00 $ CDN par année.

Toute copie addtionnelle: 5.50 $ pour le Canada et 6.00 $ pour les autres pays.

Opérations Forestiéres et de Scierie est publiée par Annex Business Media.

PUBLICITÉ:

National Josée Crevier Tel: 514.425.0025 ext 21 Cell: 514.262.9803

VANCOUVER: Tim Shaddick Tél: 604.264.1158 Fax: 604.264.1367

DIRECTRICE DE PRODUCTION: Josée Crevier 514.425.0025 ext. 21

CHEF DES OPÉRATIONS Scott Jamieson sjamieson@annexbusinessmedia.com

CIRCULATION

CONVENTION DE LA POSTEPUBLICATIONS NO 40065710 RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE NE POUVANT ÊTRE LIVRÉE AU CANADA C.P. 51058

Pincourt, QC Canada J7V 9T3

Annex Privacy Officer

Privacy@annexbusinessmedia.com Tel: 800-668-2374

Imprime au Canada ISSN 0030 3631

operationsforestieres.ca

LA RÉVOLUTION INTERNET EN FORÊT

La prise de données précises est payante pour Forestiers Forco qui a obtenu un bonus de précision de 11 000 dollars et d’autres avantages collatéraux.

En mai dernier, Internet est arrivé par magie en forêt lorsque Starlink a annoncé que son service par satellite était désormais disponible en itinérance partout sur le territoire.

Il suffit de prendre un forfait à 170 dollars par mois pour avoir Internet illimité en forêt. « Rien que pour le bien-être des employés, ça vaut la peine », lance Nicolas Dion, le propriétaire Forestiers Forco. « Les gars peuvent parler avec leurs blondes en bas et prendre des nouvelles des enfants, dit-il. Ça fait toute la différence et tout le monde est plus de bonne humeur ».

Internet permet aussi de commander des pièces de rechange en quelques clics et d’avoir accès à du service-conseil en ligne plutôt que de faire venir un professionnel en forêt à gros prix.

Mais les avantages sont encore plus grands,

car l’entreprise a nettement amélioré sa rentabilité au cours des derniers mois. Il faut dire que Nicolas Dion a sauté à pieds joints dans un projet de foresterie connectée lancé par Produits forestiers Résolu en partenariat avec FPInnovations visant à connecter les entrepreneurs forestiers.

« J’ai une jeune entreprise qui a juste 3 ans et je n’ai pas les liquidités d’une entreprise qui est en business depuis 30 ans, note Nicolas Dion. Je veux être payé au réel de ce que ma tête fait chaque semaine. J’ai mon argent tout de suite. C’est important d’être précis parce que je ne veux d’argent qui dort dans les coffres de Résolu et je ne veux pas leur en devoir en fin d’année. »

En connectant les machines forestières, il est possible d’obtenir les données des machines en temps réel, ce qui permet de mieux planifier les travaux à l’usine.

Mais les données ne valent rien si elles ne sont pas précises. C’est pourquoi la calibration de la tête d’abattage est si importante dans le cadre de ce programme. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les usines ne sont pas les seules à tirer profit des données précises provenant de la tête, car les entrepreneurs peuvent aller chercher des bonus intéressants.

Toutes les données sont récoltées dans le programme Sticks, de Forest PHG, qui est utilisé pour être en mesure d’obtenir des informations de tous les types de machines de manière standardisée.

« L’an dernier, j’avais 12% de mes tests à 100% et aujourd’hui je suis rendu à 71 % », a remarqué Nicolas Dion à la fin octobre lors de la visite d’OF. De plus, 99% de ses tiges ont une précision de plus ou moins 5 cm tel qu’exigé par Produits forestiers Résolu. « Ça me donne un bonus de 0,16 dollar par mètre cube et avec un volume

de 70 000 mètres cubes, ça fait quand même 11 200 dollars de plus », ajoute l’entrepreneur qui travaille avec Eltec H7 muni d’une tête Ponsse H7 HD et d’un transporteur Elephant King.

De plus, les données produites par la tête permettent d’en connaître plus sur les opérations, de savoir où se font les pertes de temps et de poser des diagnostics sur la consommation d’essence, le rendement et les problèmes récurrents. « Je sais exactement ce que je

illuminé lorsqu’il présentait son projet aux entrepreneurs. « Ça fait beaucoup changement, avec de nouvelles méthodes de travail, mais il ne travaille pas plus fort qu’il travaillait. »

En fait, les entrepreneurs calibrent parfois leur machine pour rien.

« Une tête bien calibrée permet de travailler plus vite en mode automatique et de gagner des secondes à chaque arbre », mentionne Étienne Pilon.

De plus, il est impossible de maintenir une tête bien calibrée quand les couteaux ne sont pas bien aiguisés.

« Avec des couteaux affûtés, les entrepreneurs ne voient pas la saison de la sève passer », souligne Étienne Pilon, alors que Nicolas Dion confirme le tout en hochant de la tête.

Il suffit d’installer une antenne d”une valeur d’environ 800 dollars, et de payer un forfait à 170 dollars par mois, pour avoir accès à Internet haute vitesse et des données illimitées.

bûche », note l’entrepreneur.

La précision, c’est le nerf de la guerre, pour obtenir tous les bonus disponibles, remarque Étienne Pilon, chercheur, approvisionnement en fibre, qui coordonne le projet pour FPInnovations. « C’est du bonbon facile à aller chercher pour les entrepreneurs », dit-il.

« Il nous fallait un gars comme Nic pour prouver à tous les entrepreneurs que c’est possible», ajoute le chercheur, qui était souvent vu comme un

Selon Étienne Pilon, tous les entrepreneurs qui ont accès à des bonus de précision devraient s’attarder à la calibration. « C’est comme ramasser de l’argent qui dort », dit-il. « Personne n’est jamais à 100%, alors en amenant une structure, un processus de suivi que l’on valide régulièrement, on peut arriver à être beaucoup plus précis que ce que demandent les usines ».

En plus des bonus, une bonne calibration génère une panoplie de bénéfices collatéraux aux entrepreneurs forestiers.

« La consommation de carburant de ma tête est passée de 30 litres à 28 litres à l’heure », souligne Nicolas Dion.

Selon Luc Duval, le coordinateur en efficacité opérationnelle chez PFR, un bon processus de calibration permet aussi de réduire les pertes de temps, car une tête bien calibrée fonctionne mieux. « Ça pousse à faire de l’entretien préventif pour être toujours précis », dit-il, avant d’ajouter que selon les prévisions, la productivité devrait augmenter de 2 à 3 %. « En changeant les habitudes de travail, tout le monde y gagne, car les usines peuvent elles aussi tirer profit

de ces données ».

Pour Nicolas Dion, l’important était de ne pas perdre de productivité lors de l’implantation et il a pu conserver une moyenne de 249 billots à l’heure. Il est à l’aise avec de débit, mais il aimerait bien améliorer ce chiffre à terme.

« Dans le futur, j’aimerais qu’on soit payé au réel de ce que l’on bûche dans le bois et qu’on n’ait plus à utiliser les balances », dit-il. Les données précises permettent aussi de justifier des demandes auprès du donneur d’ouvrage, comme des ajustements de prix lorsque le bois est petit.

UN PROCESSUS DE CALIBRATION

« La précision, c’est 80% de maintenance et 20% de calibration », renchérit Étienne Pilon.

« Si tu prends une tête lousse avec des « bushing » tous finis, on pourrait être quatre à la calibrer toute la journée et ça ne donnera rien ».

« Je fais des contrôles qui me prennent cinq minutes deux fois par semaine », note Nicolas Dion, alors qu’il doit mesurer quatre billots. Lorsqu’il s’éloigne du 4 mm de précision, il sait qu’il devra faire le plus long processus de calibration, et au besoin, changer les pièces défectueuses.

Cette grosse calibration se fait environ tous les deux mois. « Ça prend environ une heure pour calibrer 33 billots sur 15 arbres à deux personnes », note Nicolas Lavoie, qui utilise un vernier électronique. Toutes les données prises par le vernier sont automatiquement transmises au logiciel, démontrant ainsi le travail de calibrage effectué à PFR. Si le travail peut paraître exigeant, il est important de souligner que Nicolas Dion a aussi délaissé de vieilles habitudes, dont celle de calculer 10 arbres par semaine. « Étienne m’a dit que c’était une étape

inutile, alors je me concentre sur le protocole établi », dit-il.

Pour que l’efficacité de la tête soit optimale, les couteaux doivent être aiguisés comme des lames de rasoir, poursuit-il. « Il faut aiguiser ça à la lime, et non pas avec un buffer, mais la majorité des entrepreneurs ne le savent pas », dit-il.

Avec des couteaux plus aiguisés, la friction est réduite et c’est ce qui permet de réduire la consommation de carburant.

UN SCIAGE AMÉLIORÉ

Toutes ces données produites par les têtes d’abattage ont aussi une très grande valeur à l’usine. En ajoutant une liste de prix produite par l’usine, la tête peut bûcher selon les besoins exacts des clients. Avec une meilleure connaissance des produits récoltés, il est possible d’amener directement le bois à l’entrée de l’usine pour le scier immédiatement au lieu de l’entreposer dans la cour à bois, remarque Luc Duval. « À terme, l’usine pourrait dire qu’elle a besoin de tel bois, qui se trouve dans telle fourche pour prévoir le transport et le livrer juste à temps à l’usine », dit-il.

De plus, de meilleures données sur le terrain permettent de faire une meilleure planification de la récolte dans des secteurs similaires, ajoute ce dernier.

Le concept de foresterie connectée transformera la façon dont on récolte le bois en forêt, mais pour y arriver il faudra faire une série de petits pas, mentionne Étienne Pilon. Dans un premier temps, le projet de FPInnovations vise à aider les entrepreneurs à implanter le protocole de calibration, tout en travaillant sur la standardisation des données et la communication des données en temps réel.

Nicolas Dion a été le premier entrepreneur forestier

Le calibrage de la tête d’abattage est essentiel pour des données fiables.

a embarqué dans le projet, mais l’objectif est de connecter 18 machines cette année au Québec et un total d’environ

200 machines au Canada d’ici 3 ans. Tous les entrepreneurs forestiers sont invités à participer, conclut Étienne Pilon.

Le programme Ponsse Manager permet de gérer les données de la tête d’abattage.
Nicolas Dion a accès à la performance de toutes ses machines.

PONSSE COBRA

Productive, confortable et économique dans toutes les conditions!

PONSSE BISON Révolutionnaire sur toute la ligne

INVESTIR 20M$ DANS LE MERISIER BLANC

Bois Francs Bio Serra souhaite investir 20 millions de dollars dans son usine de bouleau blanc de SainteMonique, en misant notamment sur l’automatisation.

Merisier blanc. Telle est le terme utilisé pour vendre les planchers de bouleau blanc produits par Bois Francs Bio Serra. Après tout, pourquoi le bouleau blanc ne mériterait-il pas le même sort que le bouleau jaune en gagnant de la notoriété avec un nom de bois noble. L’an prochain, c’est toute l’usine de sciage de Sainte-Monique qui subira une cure de ra-

jeunissement avec un plan d’investissement de 20 millions de dollars qui sera réalisé en 2023. À l’heure actuelle, l’usine transforme seulement 150 000 mètres cubes de bois, alors qu’elle détient un approvisionnement de 250 000 mètres cubes, dont 30% sont en peuplier faux-tremble. Bois Francs Bio Serra a demandé au ministère de conserver sa garantie d’appro-

L’usine de sciage transforme 140 000 mètres cubes en ce moment.

AU SERVICE DE VOTRE SUCCÈS

Les preuves de notre démêleur à billotsSTREAM FEEDER sont faites!

Notre nouveau Stream Feeder surpasse les performances attendues

John Schneidecker

Directeur de l’ingénierie

STIMSON LUMBER CO. (PLUMMER, ID)

Nous sommes agréablement surpris de pouvoir démêler jusqu’à 70 billots à la minute

Kevin Crider

Directeur d’usine

STIMSON LUMBER CO. (PLUMMER, ID)

visionnement, mais totalement en bouleau, grâce aux investissements qui permettront de valoriser davantage le « merisier blanc », explique Mario Lemay, le directeur de l’usine de Sainte-Monique, au Lac-Saint-Jean.

RÉNOVATION MAJEURE

À VENIR EN 2023

Tous les équipements à la sortie de l’usine seront remplacés, car c’est à cet endroit que l’on retrouve le goulot d’étranglement à l’heure actuelle. « On ne peut pas aller par étape parce que l’usine n’est pas conçue pour ça », soutient Mario Lemay.

Une nouvelle ligne d’éboutage de JAMEC sera donc installée avec un optimiseur TrimExpert de Comact, spécialisé pour le bois franc. Un chargeur, fence et ébouteur 3 en 1, le Smart Trim de SmartMill, sera aussi installé. « Ça permet de faire de la coupe en deux et de l’éboutage de précision pour optimiser chaque pièce de bois », remarque Mario Lemay. Par exemple, une partie d’une planche pourrait être débitée pour le plancher alors que l’autre irait pour la production de palettes.

Ces équipements permettront de faire un pré-tri avant d’entrer le bois dans l’usine de plancher, car à l’heure actuelle près de 50 % du bois est rejeté à l’entrée. « On sèche 50% de bois pour rien, parce qu’on débite les billes à l’ancienne et on ne détecte pas les défauts », ajoute l’homme qui espère couper les pertes de 60%. Ce gain permettra de réduire les coûts au séchage, qui prend 12 jours, de manière drastique. Bois Francs Bio Serra travaille aussi avec FPInnovations pour améliorer la recette de séchage.

De plus, un classeur à double panier de 30 cases de Novilco sera installé pour optimiser l’espace et le nombre produit. Finalement, une empileuse FP Machine et une attacheuse Signode seront aussi ajoutées.

À l’entrée, une deuxième tronçonneuse sera aussi ajoutée pour couper les

Le Groupe Mono Serra est une entreprise intégrée verticalement de la forêt à la maison, vendant ses produits directement aux clients.

belles billes de 16 à 17 pieds en deux, soit 30 à 40% de l’approvisionnement. Pendant ce temps, un opérateur optimisera la coupe de longueurs de 4 à 8 pieds pour récupérer un maximum de fibre avec une deuxième scie indépendante. « Le bouleau est souvent croche, alors plus on coupe court plus on récupère de la fibre », souligne Mario Lemay, avant d’ajouter qu’il n’y a pas de longueur spécifique à produire dans le monde du plancher.

Une deuxième ligne de sciage, une Sawquip achetée à Irving en Nouvelle-Écosse, sera aussi ajoutée pour scier le bois de petit diamètre, de 3 à 8 pouces. L’autre ligne Forano continuera de scier le bois de diamètre moyen et gros, allant jusqu’à 27 pouces. Pour scier le bois franc, différents outils de coupe sont utilisés. L’angle d’attaque et la vitesse de sciage sont aussi différents du résineux.

Un profileur en continu Sicam system sera ajouté sur la ligne Sawquip pour mesurer en continu ce qui vient du canter pour faire de la rétroaction de positionnement.

ALLER CHERCHER PLUS DE BOULEAU EN FORÊT

Ces ajouts transformeront le travail en forêt, car les nouveaux équipements pourront transformer du bois croche qui était jadis considéré comme du « bois de pâte », explique Mario Lemay. « Ça va nous donner l’opportunité aller chercher inventaire qui allait copeaux 100% pour créer davantage de valeur », dit-il.

À l’heure actuelle, 45% du bouleau en forêt fait 16 cm et moins, alors l’usine doit s’adapter à cette réalité.

INVESTIR DANS LE SCIAGE 4.0

« On va avancer de 30 ans en un pas », lance Mario Lemay. Avec le projet de modernisation, Bois Francs Bio Serra mise sur le suivi de données en continu partout dans l’usine avec les produits et services de PMP Solutions. Des cadrans de suivis seront installés partout dans l’usine de sciage comme outil d’aide à la prise de décision.

Un système de planification logistique, avec la gestion des inventaires, est en train d’être mis en place. « Ça va nous permettre de planifier toute la chaîne logistique jusqu’à Montréal », note Mario Lemay.

Le système PMP WeDry, pour la ges-

NOVIBIN DE NOVILCO

Novilco a produit le couteau suisse du triage.

Comment augmenter la capacité pour le nombre croissant de produits personnalisés, tout en conservant la capacité du classeur existant? Le Novibin est la solution.

Quelle que soit la longueur de votre classeur, la NoviBin de Novilco vous offre une flexibilité totale et peut doubler la capacité de votre classeur.“Laissez-nous vous montrer à quel point nous sommes différents”

info@novilco.com

youtube.com/novilco 1-866-668-4526

Mario Lemay (au centre) entouré de son équipe de superviseurs.

tion de l’humidité au séchage sera aussi mis en place.

FAIRE MOINS DE SOUS-PRODUITS

À l’heure actuelle, 24% du bois qui rentre à l’usine de Sainte-Monique est scié alors que 76% deviennent des sous-produits. Ces chiffres peuvent paraître incroyables pour les scieurs de bois résineux, mais il faut savoir que le bouleau est souvent croche et il génère un taux plus élevé de sous-produits. Avec le plan d’investissement majeur qui sera fait l’an prochain, l’usine compte atteindre un taux de sciage de 40%. « Ça permettra d’assurer la pérennité de l’usine », note Mario Lemay. Quand le plan d’investissement sera complété, la production passera de 12 à 25 millions de pieds carrés de bois.

Fait à noter, près de 60% du bois de l’usine est transformé en bois de palette. Pour valoriser ses propres résidus, l’entreprise compte redémarrer la production de bûches écologiques.

En plus de l’usine de sciage, on retrouve aussi une usine de production de plancher à Sainte-Monique. L’an dernier, 4,2 millions de dollars ont été investis dans cette installation, notamment pour l’ajout d’un scanneur Inspector B de EBI Electric ainsi qu’une moulurière Powermat 2400 de Weinig.

Tous ces investissements permettront de produire plus de bois de plancher Mono Serra, en forte demande et disponibles dans un vaste réseau de distribution. « Notre problème ce n’est pas la vente, c’est la production », soutient Mario Lemay.

Le manque de main-d’œuvre limite aussi la productivité à l’heure actuelle. C’est pourquoi Bois Francs Bio Serra mise sur

Bois Francs Bio Serra envisage de

le recrutement international pour combler ses besoins. Sept employés tunisiens font déjà partie de l’équipe de travail et sept autres s’ajouteront au cours des prochains mois. L’entreprise a notamment acheté le gîte du village pour les loger. Fait à noter, les projets de modernisation n’ajouteront pas de nouveaux emplois, mais il manque encore de la main-d’œuvre pour combler tous les besoins, notamment avec les départs à la retraite.

592 XP®

Plus puissant Que jamais

Une performance supérieure

Relevez les défis les plus difficiles tout en faisant l’expérience du meilleur outil de coupe de sa catégorie Relevez les défis les plus difficiles tout en profitant de la meilleure capacité de coupe de sa catégorie avec le puissant moteur X-TORQ® combiné à nos chaînes X-CUT® affûtées comme des rasoirs

Maniabilité accrue

Effectuez n’importe quelle tâche avec le meilleur rapport puissance/poids du 592 XP® et son centre de gravité optimisé pour un équilibre parfait

Fonctionnement optimisé

Doté d’une nouvelle technologie de démarrage, AutoTune™ 3.0 garantit que les paramètres de votre moteur sont toujours optimisés pour toutes les conditions de travail

Découvrez la puissance. Scannez ici pour en savoir plus :

ENTREPRENEURIAT forêt

LES CLÉS DU SUCCÈS

Tout passe par une maind’œuvre qualifiée selon une étude suédo-lettone

Une récente étude de Janis Gercans, Kalvis Kons & Thomas Kronholme, publiée le 18 juillet 2022 dans le International Journal of Forest Ingineering, s’est penchée sur les facteurs de réussite en affaires des entrepreneurs forestiers suédois et lettons.

Afin de réaliser cette étude, Gercans, Kons & Kronholme (GKK) ont effectué un sondage auprès de 110 entrepreneurs forestiers lettons (55) et suédois (55).

Pour votre compréhension, la Lettonie et la Suède sont parmi les pays européens avec le plus grand couvert forestier. Ainsi, la forêt recouvre 71,5% de la superficie de la Suède (281 000 km²), et 54,8% en

Lettonie. Dans les deux pays, l’activité économique générée par l’industrie forestière est importante.

Au Québec, la forêt couvre 905 800 km², soit 54,3% de la superficie totale du territoire québécois, pour 2% des forêts mondiales (1). L’activité économique générée par l’industrie forestière au Québec est également significative avec une contribution au PIB de la province de 17,8 G$ (2).

Par ailleurs, selon deux autres études déjà réalisées auparavant, le nombre de machines détenues par les entrepreneurs forestiers lettons serait de 2.7 (3), et en Suède il serait de 2.1-2.5 machines en fonction de la localisation géographique (4). Ces données sont sensiblement comparables à la situation au Québec: un sondage effectué en 2020 par Wood Business (5) rapporte en effet que les entrepreneurs forestiers québécois possédaient en moyenne entre 1 et 3 machines.

L’IMPORTANCE DE LA MAIND’ŒUVRE QUALIFIÉE

Selon l’étude de GKK le principal facteur de réussite des entrepreneurs forestiers repose sur la présence et l’embauche d’opérateurs qualifiés.

Bien que de bonnes relations avec les partenaires d’affaires (industriels), une tarification adéquate et l’investissement dans de la nouvelle machinerie soient toutes des facteurs importants, l’étude démontre clairement que l’élément crucial du succès est la présence d’employés qualifiés.

D’autre part, en analysant les principaux facteurs de succès, nous pouvons constater que cinq des dix ingrédients de la réussite reposent sur le capital humain et des facteurs internes à l’entreprise, soit; les opérateurs qualifiés (#1), le travail d’équipe (#2), le traitement équitable des employés (#4), le travail de qualité (#7) et l’expérience dans le domaine (#10).

Également, deux facteurs de réussite sont d’ordre financier, soit la tarification adéquate (#8) et l’investissement dans la nouvelle machinerie (#9).

Seulement deux facteurs de réussite sont complètement hors du contrôle de l’entreprise, soit : la demande de bois d’œuvre (#5) et les conditions météorologiques (#6).

A contrario, dans les facteurs de non-réussite, la cause première d’insuccès est le manque d’opérateurs qualifiés (#1).

Qui plus est, six des dix facteurs

d’échec sont reliés à des éléments hors du contrôle de l’entreprise, soit : les conditions météorologiques défavorables (#2), l’instabilité de l’environnement d’affaires (#3), la faible demande de bois d’œuvre (#4), la concurrence déloyale (#5), trop de bureaucratie (#7) et la difficulté à trouver du financement (#9). À la rigueur nous pourrions même rajouter à cette liste la machinerie désuète (#10), qui est souvent reliée à la difficulté de trouver du financement (#9).

Seulement deux facteurs sont, en tout ou en partie, de contrôle interne, soit : la tarification inadéquate (#6) ainsi que la mauvaise planification et organisation du travail (#8).

VERS LA RÉUSSITE

La présence dans l’entreprise d’opérateurs qualifiés et la difficulté de recruter des employés qualifiés sont donc possiblement les facteurs principaux de la réussite, et de l’échec sur les performances des entrepreneurs forestiers de la Suède et de la Lettonie.

Si on en juge par les nombreuses annonces de recrutement d’opérateurs qualifiés apparaissant sur les médias sociaux fréquentés par les entrepreneurs forestiers du Québec, les opérations de séduction sur ces publications et la surenchère des conditions salariales directes ou indirectes, nul doute que la situation est la même au Québec, et que la clé du succès passe par l’embauche d’une main-d’œuvre qualifiée.

Ceci est encore plus déterminant dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée que nous vivons, car le bassin de candidats intéressants est encore plus restreint.

Cela met encore plus en lumière la nécessité fondamentale d’offrir une formation adaptée aux réalités et aux besoins des entrepreneurs forestiers d’aujourd’hui, afin de développer une relève suffisante, qualifiée, motivée et performante. Force est de reconnaitre que nous avons beaucoup d’améliorations à apporter au Québec à nos programmes de formation pour l’industrie forestière de la récolte afin de répondre à la demande, et aussi d’être attractifs à la nouvelle génération de travailleurs.

L’auteur est économiste de formation, associé et consultant depuis deux ans à la firme S. Guy Gauthier Évaluateur, et possède plus de 30 ans d’expérience en financement commercial auprès de trois importantes institutions financières, où il était un spécialiste en financement de machinerie lourde, notamment pour l’industrie forestière.

(1) Chiffres-clés du Québec forestier –Édition 2020

(2) Étude sur les retombées économiques de l’industrie québécoise du bois en 2021 - PWC

(3) Mederski et al. – 2021

(4) Mederski et al. – 2021

(5) Contractor Survey: Regional View –Quebec – 2020

PLUS QUE DE LA MACHINERIE

Notre première unité affiche 58 000 heures au compteur

« Nous avons d’excellentes relations avec Strongco... Notre première [SENNEBOGEN] a franchi le cap des 58 000 heures, et notre deuxième unité approche les 48 000 heures. Nous avons remplacé les moteurs après 40 000 heures. Strongco nous a fourni les nouveaux moteurs en une semaine, et l’aurait fait plus rapidement si nous en avions eu besoin. Avec leur connaissance de l’usine et la fonctionnalité de ces équipements, l’acquisition de nouvelle machinerie n’est tout simplement pas justifiée. »

Planificateur de l’entretien de la papeterie, Port Hawkesbury (N.-É.)

Nous sommes déterminés à offrir le coût du cycle de vie le plus bas qui soit pour votre équipement, de concert avec un soutien après-vente exceptionnel, un temps exploitable maximal et une durée de vie prolongée de l’équipement.

Pièces

ÉQUIPEMENTS

Focus sur les convoyeurs convoyeurs

PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACTION

Opérations forestières vous présente les plus récentes technologies de convoyage pour les scieries.

CARBOTECH

Carbotech plusieurs types d’équipement pour la manutention de billes, de planches et de bois feuillu. Les produits sont adaptés aux besoins des clients. Par exemple, certaines scieries apprécient pouvoir classer leurs billes avant leur processus de transformation ou de sciage. À cet effet, nous offrons un des systèmes qui permettent d’accomplir cette tâche jusqu’à des vitesses très élevées. Carbotech a d’ailleurs un équipement, le « Stream Feeder », qui permet d’alimenter ces systèmes à des efficacités impressionnantes. Cette machine permet d’alimenter et déposer les billes une à la fois sur les convoyeurs qui fournissent ces systèmes de classement.

Que ce soit pour un projet de scierie ou d’usine de rabotage, Carbotech offre tous les équipements de manutention de planches qui permettent la transformation partielle ou finale des produits de bois. De plus, des produits spécialisés pour le bois dur, qui nécessitent une certaine délicatesse, ont aussi été développés. Au fil des ans Carbotech, avec son expertise en manutention, a su développer des équipements ou machines permettant d’atteindre

les objectifs visés par ces scieurs. De ce fait, des équipements comme les classeurs à plateaux, des transferts avec chaînes en plastique, des empileuses permettant des empilements spéciaux et autres ont été conçus pour arriver à ces fins. www.carbotech.ca

INOTECH

En place, depuis maintenant 40 ans, Inotech possède une grande expertise dans la conception d’équipements dans le domaine de la transformation du bois. Le manufacturier a développé de multiples solutions de convoyeurs autant pour les billes que pour des pièces de bois sciées que pour tous vos sous-produits.

Les convoyeurs sont conçus sur mesure en fonction de vos besoins. De multiples modèles peuvent être fabriqués. Par exemple le convoyeur de lecture en V, de conception ultra-robuste, assure une lecture parfaite des billots à haute vitesse. Les guides en V sont interchangeables pour un fonctionnement silencieux en plus d’avoir un design exclusif

empêchant l’usure de la dalle et des guides. Un éjecteur de billes est aussi intégré pour prélever les billes trop grosses où avec défauts. www.inotechcanada.com

CONCEPT-AIR

Entièrement fabriqués par Concept-air, les systèmes de transport sont soumis à un contrôle de qualité élevé. Les ingénieurs et autres experts trouvent la solution qui convient aux besoins des transformateurs de bois. Le manufacturier offre notamment le transport pneumatique, idéal pour le matériel granuleux, sec ou légèrement humide, des convoyeurs à vis, qui offrent un degré de performance très élevé pour le transport de matériel en ligne droite d’un emplacement à un autre, des convoyeurs à raclettes, qui répondent efficacement à la manutention de matériaux granulaires en

vrac et des convoyeurs de masse, conçus pour résister à la corrosion et assurer le transport d’une grande quantité de matière même dans un espace restreint. www.concept-air.ca

BRUKS

Conçu sans rouleaux, le convoyeur à bande Bruks est un système de convoyage de grande capacité qui offre une usure minimale de l’équipement et des coûts d’exploitation très faibles, en réduisant la friction. D’une conception totalement fermée, le convoyeur à bande est protégé de l’environnement immédiat et des émissions de poussière tout en réduisant au minimum les pertes de matière. Plutôt que d’utiliser un tuyau comme méthode de confinement, le convoyeur à bande utilise un bac formé pour supporter la bande,

avec un couvercle pour le rendre étanche à la poussière. La courroie peut se conformer au profil fourni par le bac sans l’étirement supplémentaire nécessaire pour traverser un tuyau. www.bruks-siwertell.com

SAWQUIP

Le Convoyeur à chaîne en « V » sert à stabiliser et transporter la bille à travers l’optimiseur jusqu’au tourne-billes. Sa conception en V minimise le temps de stabilisation, empêche les déplacements latéraux indésirables et maintient la stabilité des billes à une vitesse d’alimentation élevée pendant la numérisation. Sa lubrification automatique et sa tension de chaîne à air assurent une longue durée de vie de la chaîne et un faible entretien. La vitesse d’alimentation est de 200 à 600 pieds par minute pour des billes de 4 à 24 pouces de diamètre. www.sawquip.com

série b

Distributeur pour : Saguenay-Lac-St-Jean, Chibougamau, Côte-Nord, Mauricie, Lanaudière, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalache et Estrie

USNR

USNR a complété sa gamme complète de produits avec un nouveau système d’alimentation de billes qui comprend plusieurs convoyeurs; soit un convoyeur d’alimentation, un convoyeur à chaîne à taquets inclinés, un convoyeur AR et un convoyeur à bande de sorties. Le convoyeur d’alimentation de la table d’alimentation de billes est un convoyeur à courroie

qui reçoit les billes coupées des rouleaux d’accélération des billes et les transfère à la table d’alimentation de billes. Le convoyeur avance plus vite que le convoyeur de sortie pour créer un espace entre les billes assez long pour pouvoir les propulser dans les tables d’alimentation des billes. Les convoyeurs robustes sont un composant important du système de trieuse de

intégré d’USNR, disponible dans les orientations transversales et linéaires. www.usnr.com

SPRINGER

Fonctionnement simple, fiable et nécessitant peu d’entretien. Fin régulière, contrôle de l’écart et glissement minimum lors du transfert vers le convoyeur à chaîne. Tels sont les avantages de la technologie à vis Springer par rapport aux méthodes traditionnelles telles que les alimentations par étapes ou par vagues. Choisie par les clients de la Colombie-Britannique, du nord-ouest du Pacifique et du sud-est des États-Unis, la technologie de vis Springer fonctionne sur tous les types d’essences de grumes, en particulier celles qui ont un pourcentage élevé de grumes tordues et cassées, pour des longueurs de huit à 65 pieds. www.springer-usa.com

S. HUOT

S. Huot inc. est spécialisé depuis 1920 dans la fabrication d’équipements pour les scieries, notamment des convoyeurs pour le transport des billes, des tiges et de la biomasse. Chaque convoyeur est fabriqué sur mesure afin de répondre aux besoins spécifiques de chaque client.

L’expertise de S. Huot permet de conce-voir, de fabriquer et d’installer des convo-yeurs à chaine, à courroie ou à vis pour les utilisations les plus robustes dans l’industrie du sciage.

Au fil des ans, l’équipe d’ingénierie a développé une très forte compétence dans la conception de convoyeurs et ce, basé sur son expérience directement avec les scieries canadiennes et américains.

Les convoyeurs de S. Huot sont conçus pour durer, une qualité très recherchée par

du sol jusqu'à

ÉQUIPEMENTS nouveautés

Un camion hors route hybride amélioré

Pourquoi ne pas réutiliser l’énergie générée par le camion lorsqu’il freine pour améliorer son efficacité énergétique ? Telle est l’idée derrière le concept d’électrification des camions lourds d’Électrocamion, une entreprise de Girardville. Au cours des prochains mois, cette dernière lancera sa deuxième version de camion hybride, qui a le potentiel de réduire la consommation de diesel de 12 à 15 %.

Quand un camion freine, il est possible de récupérer l’énergie générée et de l’emmagasiner dans les batteries grâce à un moteur électrique, explique Larry Bolduc, propriétaire d’Électrocamion et de Transport Larry Bolduc.

L’énergie emmagasinée est gérée par un système qui peut être utilisé en mode automatique ou manuel, selon les besoins du conducteur, pour la redistribuer au moment de l’accélération

Le moteur électrique peut être installé sur n’importe quel camion

existant, qu’il soit neuf ou usagé, pour ajouter une source d’énergie et ainsi rendre le véhicule hybride. Avec le premier prototype, qui a roulé pendant deux ans, les économies de carburant étaient de 12 à 15 %. Selon l’entrepreneur, la nouvelle génération permettra d’économiser un autre 2 %, mais il faudra faire des tests pour prouver le tout.

Sur une base annuelle, ça représente une économie de près de 20 000 litres de diesel, remarque Larry Bolduc, soit 46 tonnes d’équivalent CO2. À 1,58 $/ litre à l’heure actuelle, ça représente une économie de 31 600 $.

Komatsu présente le processeur PC230F-11

Besoin d’un équipement capable de fournir un rendement exceptionnel dans des environnements difficiles?

Limitez les temps d’arrêt et augmentez la productivité grâce au robuste et fiable processeur Komatsu PC230F-11 économe en carburant. Ébranchez, coupez et empilez le bois avec ce puissant processeur maniable, conçu spécifiquement pour répondre aux exigences des travaux forestiers.

Les grands arbres peuvent être déplacés plus facilement grâce à un puissant système de rotation et à un large rayon de rotation. Avec une portée exceptionnelle allant jusqu’à 8 951 mm (29 pi), l’excellente maniabilité du PC230F-11 contribue à la productivité de vos équipes.

Conçu avec un train de roulement haut et large, un puissant moteur de rotation et la capacité de résister aux environnements comportant beaucoup de débris, le PC230F-11 bénéficie d’un excellent service, d’un accès facile aux pièces et est couvert par l’une des meilleures garanties de l’industrie. Construit pour s’attaquer aux environnements sylvicoles exigeants, le PC230F-11 possède une portée exceptionnelle, un train de roulement robuste haut et large et un puissant système de rotation.

Commande de tête d’abattage de nouvelle génération

Le système de commande Tigercat D7 combine un matériel solide et éprouvé sur le terrain et un système de commande de tronçonnage avec une commande de tête et une interface utilisateur développées par Tigercat. Le système offre des fonctionnalités puissantes, une simplicité et une navigation intuitive pour l’opérateur. Il existe deux types de contrôle de tronçonnage disponibles pour D7. La logique de découpage basée sur la priorité utilise une liste de tailles de spécifications de journal entrées par l’opérateur pour déterminer la meilleure façon de traiter l’arborescence. Le niveau d’optimisation D7 utilise une logique basée sur la valeur. En utilisant plusieurs couches de matrices corrélant le prix, la demande et les limites de production à chaque taille de grume sous chaque espèce d’arbre, le système de contrôle optimise chaque arbre traité pour obtenir la meilleure valeur. Ces matrices sont généralement programmées par l’acheteur de bois.

RAPPORTS

Les niveaux de priorité et d’optimisation de Tigercat D7 proposent des rapports de production StanForD Classic, StanForD 2010 et PDF basés sur les contrats, les opérateurs, les espèces et les groupes de produits. Les rapports fournissent la quantité et le volume totaux, ainsi que les quantités et le volume par espèce et par groupe de produits. Les rapports peuvent être visualisés à l’écran ou exportés pour une analyse ultérieure. Le D7 envoie également les données de volume de production à RemoteLog®, le système télématique en option de Tigercat.

INTÉGRATION GPS

D7 peut être équipé d’un récepteur GPS et du logiciel GeoInfo. D7 est actuellement disponible pour la tête d’abattage Tigercat 534.

Savoir

S'adapter

INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT à l’événement forestier incontournable de ! Colloques, formations, ateliers, visites, parcours muséal, concours d’affiches et activités de réseautage

Avancer

25 AU 27 AVRIL 2023 | CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC

Québec.ca/CarrefourForets

COLUMN le dernier mot

CHARLES-PHILIPPE

Mimeault Laflamme président de l’Association des Entrepreneurs en Travaux sylvicoles du Québec (AETSQ)

Finies les réflexions, passons à l’action!

La forêt doit redevenir un fleuron du Québec.

À l’heure où tous les nouveaux élus à l’Assemblée nationale ont prêté serment d’allégeance au peuple québécois … et aussi, pour la grande majorité, au roi Charles III, il est de mise de souhaiter la bienvenue à Mme Maïté Blanchette Vézina qui régnera sur le ministère des Ressources naturelles et des Forêts. À ce titre, Mme Blanchette Vézina hérite d’un des « joyaux de la couronne ». Pour le peuple québécois, les ressources naturelles et plus particulièrement la forêt, sont sans l’ombre d’un doute, parmi ses plus grandes richesses. La forêt est à la fois un moteur économique important pour le Québec et ses régions, mais aussi, un milieu de vie incomparable pour une flore et une faune variées, un endroit de villégiature et de loisir grandiose pour les amoureux de la nature, de la chasse et de la pêche. Nous en sommes de plus en plus conscients, elle représente un actif stratégique majeur pour la lutte aux changements climatiques et pour la transition énergétique.

À titre de régente de notre forêt, Mme la ministre aura la responsabilité de trouver un juste équilibre entre les objectifs souvent divergents des différents utilisateurs. Trop souvent, les anciens titulaires de cette fonction n’ont pas exercé le leadership nécessaire permettant à notre forêt de maximiser ses retombées tant aux plans social et environnemental qu’au plan économique. Sous prétexte que la forêt pousse d’elle-même, ils ont été incapables de protéger adéquatement le caribou forestier, ou encore ont permis des coupes sans l’assurance que nous avions les moyens de les réhabiliter! Pendant ce temps, nous reboisons des arbres sans en assurer un entretien adéquat. Des exemples parmi d’autres qui sèment le doute sur notre capacité à maintenir notre possibilité forestière. Le doute est encore plus grand quant à notre capacité de la doubler d’ici 2080. Tout ceci ne faisant qu’aggraver le déficit de confiance des Québécois envers la gestion de nos forêts.

L’aménagement de la forêt permet d’améliorer sa productivité, sa résilience aux changements climatiques, sa capacité à capter du carbone et à nous fournir des produits renouvelables et indispensables à l’économie verte de demain. Les gens qui travaillent en forêt au niveau régional au ministère et dans les entreprises sont des passionnés et sont prêts à mettre en œuvre des solutions performantes, innovantes et rassembleuses. À titre de fier sylviculteur et d’ingénieur forestier, je peux affirmer que certes, la forêt peut pousser toute seule, mais elle offre aussi une multitude d’opportunités à condition d’y investir intelligemment sur la base des connaissances scientifiques acquises au cours des 50 dernières années.

Enfin, le Québec s’est doté d’une stratégie forestière comportant des cibles ambitieuses. Il n’est pas nécessaire d’opposer l’économie et l’environnement, car il existe en forêt des solutions gagnant-gagnant. Nous pouvons en faire plus et le faire mieux. Il est possible d’offrir à la fois une meilleure protection de la biodiversité, une expérience de qualité supérieure aux utilisateurs de la forêt, une meilleure contribution à la lutte aux changements climatiques et ainsi offrir plus de produits écoresponsables, d’entreprises performantes et d’emplois de qualité.

Il est temps, compte tenu de l’urgence climatique, de passer à l’action. Les stratégies ont été élaborées, les cibles définies, les solutions identifiées. Mettons en œuvre le plan! La ministre des Ressources naturelles et des Forêts doit assumer le leadership et mettre en place rapidement un comité d’action, avec ses collègues le ministre de l’Économie, M. Fitzgibbon et le ministre de l’Environnement, M. Charrette afin que la forêt redevienne un fleuron du Québec. Avec des actions concrètes d’envergure, la forêt doit redevenir une fierté pour le peuple québécois et non pas une source de conflit ou un autre exemple de mauvaise gestion.

COUVERTURE SUPPL É MENTAIRE

Prolongez la couverture de vos composants de chaîne cinématique à 3 ans/6000 heures, sans franchise.

Contactez votre concessionnaire Tigercat pour plus de détails.

Scannez pour en savoir plus

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.