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décembre.2021
FORÊT
Miser sur la simplicité et la versatilité
La Ponsse Cobra a séduit André Turcotte en augmentant sa productivité de 30%.
10 SCIERIE
Plus de 50 M$ à la scierie l’Ascension
Rémabec veut en faire une des usines les plus performantes dans l’est du Canada.
22 FINANCES
Comment financer de nouveaux équipements forestiers?
Entrepreneurs forestiers; regarder au-delà du taux d’intérêt pour financer vos équipements!
SECTIONS
6 Champ libre
8 Nouvelles de l’industrie
28 Nouveaux équipements
16 FORÊT
Nouvelle association d’entrepreneurs forestiers
Les entrepreneurs forestiers du Québec veulent être consultés, reconnus
26 ÉQUIPEMENTS
La sécurité en zone isolée
Comment la technologie satellite peutelle assurer la sécurité des travailleurs solitaires et œuvrant en zones éloignées ?
SUR LA COUVERTURE
Roger Turcotte opère la ligne de sciage de la scierie l’Ascension.
GUILLAUMEroy
groy@annexbusinessmedia.com
Négocier à forces égales
La nouvelle Association québécoise des entrepreneurs forestiers permettra de négocier à forces égales.
Difficile de faire valoir ses droits quand tout le monde travaille seul de son côté. Surtout quand on doit se confronter à des ministères ou à des grandes entreprises. Avec raison, les forestiers n’avaient pas l’impression d’être reconnus et ils n’étaient pas consultés lors de la prise de décisions importantes sur l’avenir de l’industrie.
Avec la création de l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF), les entrepreneurs forestiers auront désormais une voie pour se faire entendre. Encore faut-il que les entrepreneurs de toutes les régions forestières du Québec embarquent dans le projet, mais le timing semble bon, car la grogne se fait sentir.
D’une part parce que les tarifs offerts aux entrepreneurs ont stagné pendant près de deux décennies, avant de connaître une légère hausse depuis deux ans. Et ensuite parce que les entrepreneurs forestiers n’ont pas récolté le fruit des prix du bois d’œuvre très élevés pendant la pandémie.
Il faut bien sûr souligner ici que le marché du bois est cyclique et que les transformateurs de bois scient parfois en faisant des pertes lorsque les prix sont au plancher. Il est donc normal d’engranger plus de profits lorsque les prix sont bons. Il faut donc regarder la rentabilité à plus long terme pour bien évaluer la situation et pour trouver le meilleur moyen de faire en sorte que tous les acteurs de l’industrie puissent générer des marges de profits décentes.
Avec la pénurie de main-d’œuvre à l’heure actuelle, les profits sont si minces qu’il n’y a pas de marge de manœuvre pour augmenter les salaires ou pour offrir des conditions alléchantes à la relève. Résultat : plusieurs opérateurs quittent pour aller travailler ailleurs dans les mines… ou dans les usines de sciage ou sont offerts des bonus à la signature et des salaires horaires plus élevés.
Difficile de dire quelle est la meilleure formule où le taux à payer au mètre cube, mais le droit d’association est fondamental pour établir un rapport de force.
Par exemple, le Bureau de mise en marché des bois ne considère même pas le taux horaire des entrepreneurs pour fixer le prix plancher des mises aux enchères. Comment voulez-vous que les entrepreneurs reçoivent un prix décent dans ces conditions?
Avec le manque d’entrepreneur disponible à l’heure actuelle, les astres sont alignés pour repartir sur de nouvelles bases de négociations, plus solides, entre des entreprises qui sont des partenaires pour le développement d’une industrie forte. N’oublions pas que les entrepreneurs forestiers sont à la base d’une industrie prospère.
On m’a raconté des histoires que des transformateurs de bois ont déjà fait des « menaces » à des entrepreneurs qui voulaient devenir des représentants des ancêtres de l’AQEF (comme l’AQETAF). J’ose espérer que ce genre de situation reflète une mentalité du passé et qu’en 2021 (presque 2022), nous sommes rendus ailleurs dans le développement d’affaires entre entreprises.
Si l’industrie forestière se regroupe au sein du Conseil de l’industrie forestière du Québec, pourquoi les entrepreneurs forestiers n’auraient-ils par le même droit?
En lançant une nouvelle organisation ayant des représentants dans presque toutes les régions forestières du Québec, l’AQEF décolle sur des bases solides. Mais il faudra rester vigilant pour éviter qu’elle ne subisse le même sort que les autres associations d’entrepreneurs qui l’ont précédé. Du moins, cette association est très pertinente pour donner une voie aux entrepreneurs forestiers, qui ont été trop souvent laissés de côté ces dernières années.
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LH 50 M
Les coupes forestières annulées sur la Péribonka
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) a annoncé l’annulation des coupes forestières dans le secteur Péribonka. À terme, une aire protégée y sera aménagée, mais les contours exacts dev-
ront être déterminés au cours des prochains mois après des discussions avec le milieu pour trouver le meilleur équilibre entre la protection du territoire et le maintien des emplois. Des discussions avec les acteurs régionaux auront lieu pour trouver
la solution optimale.
La proposition d’aire protégée couvre 243 kilomètres carrés de territoire et forme un couloir visuel de part et d’autre de la rivière Péribonka, où l’on retrouve près de 2 millions de mètres cubes de bois selon l’Alliance forêt boréale.
LA RÉGIE DES MARCHÉS REFUSE LA DEMANDE DES PRODUCTEURS DE BOIS DU SUD DU QUÉBEC
La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a refusé de donner au Syndicat des producteurs forestiers du sud du Québec (SPFSQ) l’exclusivité de la vente du bois destiné au sciage. La régie donne ainsi raison à Domtar et Conseil de l’industrie forestière du Québec.
Au lieu de laisser les producteurs négocier leur contrat un à un, le syndicat voulait négocier les prix en tant que regroupement, comme le demandent aussi d’autres syndicats au Québec. La Régie n’a pas retenu les arguments du syndicat. « Les lacunes dans le processus d’information et de consultation des producteurs et le caractère imprécis du projet de mise en marché du bois de sciage et de déroulage du Syndicat ne permettent pas à la Régie de conclure que celui-ci reçoit l’appui des producteurs ni que ce projet permettra une mise en marché efficace et ordonnée », peut-on lire dans la décision du tribunal administratif rendue le 15 octobre dernier.
155 000 hectares retirés de la possibilité forestière et une commission indépendante
Dans le cadre de la mise en place de la stratégie de rétablissement du caribou forestier, qui sera dévoilée en 2023, le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), Pierre Dufour, a annoncé que 155 000 hec-tares de forêt seraient retirés de la possibilité forestière. Et pour ajouter des assises régionales plus fortes à la stratégie, il a aussi annoncé la création d’une commission itinérante qui fera une tournée d’audiences publiques dans les régions du Québec ou l’on retrouve le cervidé, dès l’hiver 2022.
Ces forêts dites paludifiées, ont toutefois un faible rendement à l’hectare, car ce sont des forêts en cours de transformation vers des tourbières. La commission indépendante, présidée par Nancy Gélinas, doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de
géomatique à l’Université Laval et professeurechercheuse en économie forestière, commencera ses travaux à l’hiver 2022 et elle s’arrêtera dans les régions où l’on retrouve des caribous. Les citoyens des autres régions qui le souhaitent pourront s’exprimer sur la question du caribou en soumettant un mémoire.
Les deux scénarios qui seront présentés n’ont pas encore été dévoilés. Un des scénarios portera sur les solutions proposées par les groupes opérationnels régionaux, alors que l’autre scénario présentera une solution sans incidence sur les approvisionnements en bois.
Moratoire sur les forêts anciennes en Colombie-Britannique
L’industrie forestière de la Colombie-Britannique s’inquiète à la suite de l’annonce du gouvernement stipulant que la province pense suspendre pour deux ans l’exploitation de 2,6 millions d’hectares de forêts anciennes. Selon Susan Yurkovich, présidente du Conseil de l’industrie forestière en ColombieBritannique, dans une entrevue offerte à Radio-Canada, de 14 à 20 scieries pourraient fermer, causant la perte de 18 000 emplois, soit plus que les 4500 estimations par le gouvernement.
Le Fonds de solidarité FTQ devient actionnaire de Groupe Crête
Pour appuyer la croissance du Groupe Crête, le Fonds de solidarité FTQ et les Fonds régionaux de solidarité FTQ Laurentides deviennent actionnaires de l’entreprise forestière familiale fondée en 1949.
Le Groupe Crête regroupe actuellement deux usines, soit à Chertsey et Saint-Faustin, qui créent plus de 325 emplois directs et indirects dans les régions de Lanaudière et des Laurentides. Ses produits sont principalement destinés au marché québécois, mais sont également vendus en Ontario et aux États-Unis.
Un deuxième souffle de Bioénergie AE
Côte-Nord grâce à ArcelorMittal
Dans le cadre d’un projet d’investissement de 205 millions de dollars pour réduire ses émissions de GES de 200 000 tonnes par an, Arcellor Mittal misera sur l’électrification de ses procédés, mais aussi sur l’huile pyrolytique pour remplacer une partie du mazout qu’elle utilise. Cette annonce lance un message positif pour la relance de l’usine de biocarburant de Bioénergie AE Côte-Nord, qui fait notamment de l’huile pyrolitque avec des sous-produits de la scierie Arbec. Cette biohuile pourra éventuellement remplacer 23% des volumes de mazout lourd dans les procédés.
La Caisse de dépôt investi en Géorgie
The Westervelt Company et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) ont annoncé l’acquisition d’un terrain forestier de plus de 307 km2 (76 000 acres) produisant du pin de haute qualité, ainsi que la création d’un nouveau partenariat stratégique axé sur la gestion durable de terres forestières. La propriété nouvellement acquise était détenue et gérée depuis plus d’un siècle par Superior Pine Products, une entreprise familiale dont le siège social est en Géorgie.
Près de 70 M$ d’investissement par le Groupe GDS
Le Groupe GDS investi massivement dans ses cinq scieries de la Gaspésie et du BasSaint-Laurent avec un plan d’investissement de 69,4 millions de dollars. Près de 55 millions ont déjà été investis et d’autres investissements de près de 15 M$ sont prévus en 2022 à la scierie de Marsoui et ai centre de valorisation du bois de Matane.
Le Groupe GDS a notamment investi 15 M$ à une nouvelle usine de granules de bois à Lac-au-Saumon.
Un complexe signé BID au Texas
BID Group a annoncé qu’il a reçu une commande de Georgia-Pacific pour la livraison d’une nouvelle scierie à Pineland, au Texas, afin de remplacer la scierie existante.
L’investissement inclut l’ajout d’une nouvelle
ligne pour l’écorçage et la transformation de billes, un séchoir en continu, ainsi qu’une nouvelle raboteuse à haute vitesse. BID gérera, concevra, construira, équipera et fournira des services complets de démarrage pour le projet.
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Le Groupe Rémabec a investi plus de 50 M$ pour en faire une des usines les plus performantes dans l’est du Canada.
Depuis plus de deux ans, la scierie l’Ascension est en continuelle transformation et l’équipe travaille d’arrache-pied pour livrer la production tout en opérant un des plus vastes chantiers de modernisation de scierie réalisés au Québec
depuis des décennies.
Bien qu’il reste encore du travail à faire dans le cadre de la phase 2 de modernisation, Rémabec était enfin prêt à dévoiler le résultat du travail effectué à la fin du mois d’août. Pour l’occasion, tous les travailleurs avaient pris une pause pour participer à la conférence de presse annonçant les investissements. Pour une rare fois, la production, qui fonctionne 24 heures sur 24, était arrêtée.
« C’est important pour nous de partager ce moment avec toute l’équipe », a lancé Réjean Paré, le président et chef des opérations, où plus
de 70 des 225 employés étaient rassemblés.
« Notre succès, nous le partageons avec tous les travailleurs qui veulent eux aussi faire progresser l’usine, ce qui nous permet de réaliser de si grands projets et d’envisager le futur avec optimisme », a-t-il mentionné.
Réjean Paré. Nous avons donc élaboré un plan stratégique d’investissements, que nous avons dû réviser à cause de la pandémie : d’ici 2023, nous aurons investi au-delà de 125 millions de dollars, dont plus de 50 millions de dollars à l’usine de L’Ascension. »
Ces investissements s’inscrivent dans la cadre d’un vaste plan stratégique d’investissements pour l’ensemble des usines Arbec visant améliorer la productivité, la capacité de production et la santésécurité des travailleurs.
Dès le rachat de l’usine de sciage par Arbec, la division manufacturière de bois résineux du Groupe Rémabec, en 2014, l’entreprise avait pris la décision d’investir massivement dans les installations de l’Ascension. « C’est une usine stratégique située en plein cœur de la forêt boréale qui a une grosse garantie d’approvisionnement », a souligné Éric Bouchard, le vice-président de Rémabec.
En effet, avec 958 000 mètres cubes de bois en garantie d’approvisionnement, c’est le deuxième plus gros volume pour le sciage après Barette-Chapais. En plus de ces garanties d’approvisionnement, l’usine achète aussi des lots aux enchères et sur les terres privées, ce qui fait gonfler le volume de transformation à plus de 1,1 million de mètres cubes de bois.
« Lors de notre entrée dans le monde du sciage en 2014-2015, nous avons vite constaté que nos usines avaient besoin d’investissements majeurs pour être parmi les meilleures, a souligné
Parmi les investissements majeurs à l’Ascension, il y a la nouvelle ligne de sciage de Comact, qui a permis d’augmenter la productivité de 20%, remarque Éric Lebreux, le directeur de l’usine, alors que le rendement matière est passé de 4,25 à 3,85 pmp/m3. « Les billes sont optimisées tout au long du parcours, notamment au tourne-billes et au profileur primaire », dit-il. En se promenant dans l’usine, Éric Lebreux me montre le pont roulant installé au plafond pour faire la maintenance, avant d’arriver au poste de l’opérateur installé dans une cabine insonorisée de Mecart. « Les cabines sont super sharp, note le directeur de l’usine. Ça permet d’offrir des postes de travail super confortables pour nos opérateurs. »
Assis dans la cabine, Roger Turcotte, l’opérateur de la ligne de sciage qui compte 45 ans de métier, remarque que l’industrie a énormément changé depuis sa première journée de travail. « À mon premier chiffre au rabotage, j’étais assis sur un morceau de bois, alors que là, je suis confortablement assis dans une cabine insonorisée, dit-il. Ça fait toute une différence. »
En suivant le chemin des billes, Éric Lebreux pointe que la ligne d’éboutage a aussi été changée
“C’EST UNE USINE STRATÉGIQUE SITUÉE EN PLEINE FORÊT BORÉALE, QUI A UNE GROSSE GARANTIE D’APPROVISIONNEMENT” - ÉRIC BOUCHARD
Carbotech a installé la nouvelle ligne d’éboutage.
en misant sur un équipement de Carbotech. Toute l’installation électrique a été réalisée par EBI Électric.
PRODUIRE PLUS… ET SÉCHER PLUS L’augmentation du rendement de la ligne de sciage a fait en sorte que les installations de séchage ne
GILBERT
convenaient plus pour traiter tout le volume de bois qui sort de l’usine. La scierie installera prochainement un séchoir électrique de séchoir MEC, alors que l’installation électrique sera réalisée par Idéa Contrôle, question de profiter des bons tarifs offerts par Hydro-Québec et pour délaisser les
carburants fossiles. Une nouvelle bouilloire Deltech, alimentée avec une partie des écorces produite à l’usine permet d’alimenter cinq séchoirs à la vapeur en plus de chauffer l’usine en hiver. Plus de 50% des écorces sont tout de même acheminées vers l’usine de cogénération de Saint-Félicien.
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ASPHALTER LA COUR À BOIS
Fait plutôt rare en Amérique du Nord, la scierie a décidé d’asphalter sa cour à bois, une pratique répandue en Europe qui réduit les bris pour les équipements roulants et limite la contamination des sous-produits. Ainsi, on retrouve moins de sable dans les écorces, qui sont brûlées dans la bouilloire, ce qui réduit les bris. Idem pour les chargeuses à bois, qui usent moins rapidement sur l’asphalte. « Ça permet d’augmenter la durée de vie des équipements roulants de près de 50 % », estime Éric Lebreux.
Et comme les équipements roulants dans la cour à bois sont opérés par des coentreprises détenues à 50% par Rémabec, les entrepreneurs peuvent faire des opérations plus profitables. Avec l’arrivée de l’asphalte, de nouveaux équipements de chargement ont fait leur apparition, dont une nouvelle chargeuse Liebherr LH50 et des chargeuses sur roues Volvo.
Alors que l’investissement pour l’asphaltage a coûté plus de 7 millions de dollars, et de nombreux casse-têtes logistiques, car la cour à bois a été
Pub Idea_FINAL.pdf 1 2020-08-28 11:39
en réfection pendant deux ans, il est difficile d’évaluer le temps de retour sur investissement, mais Réjean Paré est convaincu d’avoir pris la bonne décision. « Je remercie mon partenaire d’affaires, monsieur Saputo, de croire en nos projets », a-t-il lancé, fiers d’avoir pu
réaliser la majorité des investissements avant la flambée des prix du bois d’œuvre. Ainsi, Produits forestiers Arbec, la filiale de transformation du bois d’œuvre de Rémabec, a pu profiter pleinement des bons prix du bois depuis le début de la pandémie.
La cour a bois a été asphaltée et plusieurs équipements roulants ont été renouvelés, dont la chargeuse Liebherr LH50.
L’usine de l’Asciension transforme près de 1,1 millions de mètres cubes de bois par année.
D’ici la fin de l’année, la deuxième phase des travaux dans la cour à bois devrait être complétée. L’an prochain, l’optimiseur au rabotage sera remplacé, et par la suite, la scierie compte investir dans une nouvelle raboteuse Gilbert.
La scierie de l’Ascension s’est aussi dotée d’une emballeuse de DO2 Solutions, en 2018.
L’usine, ouverte en 1975, produit 285 millions de pmp par année, avec un volume de 65% d’épinette noire, 30 % de sapin et 5 % de pin gris. Lors de son lancement, il y a 46 ans, l’usine était alimentée directement avec le flottage des billes sur la rivière Péribonka, et ce jusqu’en 1996!
Le ministre de la Forêt, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, était aussi présent lors de la conférence de presse en août dernier, même si Québec ne participe pas à cette ronde d’investissement. Il a souligné l’importance de l’investissement
de 50 M$ à même les fonds privés pour les communautés forestières. « La modernisation et l’innovation font partie de la recette du succès », a-t-il dit. Québec avait financé 2,5 M$ pour l’acquisition d’un séchoir en continu en 2018.
Le maire de l’Ascension-de-Notre-Seigneur, Louis Ouellet, a pour sa part ajouté que l’usine est le moteur économique le plus important dans le nord de la MRC Lac-Saint-Jean. « C’est la plus belle nouvelle depuis que je suis maire, il y a 16 ans, dit-il. Ça démontre que le développement forestier est encore possible ».
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Éric Lebreux, le directeur de l’usine.
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UNE NOUVELLE ASSOCIATION DE FORESTIERS
Les entrepreneurs forestiers du Québec veulent être consultés, reconnus et entendus lors des négociations entre les gouvernements et les donneurs d’ouvrage.
Pour y arriver, dix membres fondateurs viennent de créer l’Association des entrepreneurs forestiers du Québec et ils partent maintenant recruter des membres aux quatre coins du Québec.
« Les entrepreneurs forestiers sont les grands oubliés de l’industrie, lance d’emblée Étienne Boucher, propriétaire de l’entreprise Les Sapins Verts et président de l’AQEF. Que ce soit le
gouvernement ou les donneurs d’ouvrage, personne ne nous consulte. Pourtant, les entrepreneurs sont à la base de l’industrie. » Selon ce dernier, un nouveau rapport de force doit être négocié afin de travailler dans un esprit de partenariat pour faire face aux défis de l’industrie, notamment la pénurie de main-d’œuvre. Il estime, par exemple, que les entrepreneurs forestiers auraient dû bénéficier des
PAR GUILLAUME ROY
prix records obtenus pour la vente du bois d’œuvre au cours de la dernière année.
Pour intéresser les jeunes au métier de forestier, il faut être en mesure de bien payer les opérateurs, tout en s’assurant que les entrepreneurs forestiers engrangent, eux aussi une bonne marge de profit. « On brasse beaucoup d’argent, mais on ne fait pas d’argent à la fin de l’année », note Étienne Boucher. Ainsi, malgré un chiffre d’affaires de quelques millions de dollars, les profits demeurent infimes.
Ce dernier souligne que tous les coûts augmentent, dont ceux de la machinerie, le carburant, les pièces, les salaires, alors que prix offert pour chaque mètre cube de bois demeure pratiquement le même.
« Les salaires augmentent partout, mais nous on ne peut plus suivre parce qu’on ne peut pas offrir ce qu’on n’a pas », note Étienne Boucher. « S’il manque de gars pour récolter les arbres, on va avoir des problèmes ». Ce dernier estime que les entrepreneurs n’auraient jamais dû accepter de travailler de nuit, car ce facteur est venu biaiser les calculs de rentabilité faits par les donneurs d’ouvrage. « Ça coûte plus cher produire de nuit et ça met une pression de plus pour la production », dit-il.
“LES ENTREPRENEURS FORESTIERS SONT LES GRANDS OUBLIÉS DE L’INDUSTRIE” - Étienne Boucher, président de l’AQEF.
Le président de l’AQEF souligne que l’association ne veut pas partir en guerre contre les donneurs d’ouvrage et qu’elle ne veut pas jouer le rôle d’un syndicat. « On est des entrepreneurs qui font de la business et on veut être consulté, reconnu et entendu », dit-il. À l’heure actuelle, les entrepreneurs n’ont pas de recours lorsqu’ils ont des revendications. « On ne sait pas à qui parler », ajoute-t-il.
Bien que des associations d’entrepreneurs forestiers aient existé par le passé, ces derniers n’avaient pas de regroupement depuis que l’Association québécoise des entrepreneurs en travaux d’aménagement forestier (AQETAF) avait fermé ses portes en 2016. À l’époque, l’association a eu des problèmes de représentativités dans les régions et l’organisation se faisait notamment reprocher d’être trop centrée sur les besoins de certains membres.
Pour bâtir une association forte, dix membres fondateurs ont décidé de bâtir l’organisation à partir de la base en recrutant un représentant dans chaque région du Québec, sauf en AbitibiTémiscamingue. Dans cette région, des membres sont intéressés à joindre l’association, mais pas à être représentant, notamment parce que des donneurs d’ouvrages auraient déjà menacé de couper les liens d’affaires avec de tels représentants.
PHOTO PRINCIPALE: Rangée du haut : Louis Quintal, Daniel Talbot, Benoît Lasalle, Mario Tremblay, Étienne Boucher (président), Tommy Pelletier, Marc-André Gagnon, Louis Dupuis (consultant économiste), et dans la rangée du bas, Étienne Lauzier (vice-président), Donald Fortin, Patrick Boucher (secrétaire-trésorier), Benoît Bourgault. Parmi les membres du conseil d’administration, il manque sur la photo : Jonathan Simard, Michel Bourgault, Jean-François Tremblay, Jacques Verrier (consultant en organisation), et Geneviève Talbot (consultante en administration).
Liste des représentants régionaux :
Benoît et Michel Bougault - Chaudière-Appalaches
Benoît Lasalle – Lanaudière
Daniel Talbot – Chaudière-Appalaches
Donald Fortin – Lac-St-Jean
Jean-François et Mario Tremblay – Mauricie
Louis Quintal – Centre-du-Québec
Marc-André Gagnon – Saguenay
Patrick et Étienne Boucher – Chaudière-Appalaches
Tommy Pelletier – Estrie
Étienne Lauzier – Bas-St-Laurent et Gaspésie
Jonathan Simard – Côte-Nord
À déterminer – Abitibi-Témiscamingue
À déterminer – Premières Nations
Ces représentants aideront notamment à recruter des membres dans toutes les régions.
Marc-André Gagnon, propriétaire de Multi Tiges à La Baie et représentant à Saguenay, fait par ailleurs partie des membres fondateurs de l’AQEF. « On n’est jamais consulté, même si on est un des maillons les plus importants, dit-il. On souhaite être reconnus comme partenaires dans le domaine, parce qu’on n’a pas de voix parler de nos problématiques ».
Ce dernier espère que les forestiers de la région répondront à l’appel en grand nombre.
À terme, l’AQEF espère avoir près de 500 membres pour avoir une voix forte auprès des instances gouvernementales et des donneurs d’ouvrage.
Louis Dupuis, un consultant-économiste basé à Saguenay, a accompagné l’AQEF dans leur démarche, tout comme Jacques Verrier, l’ancien directeur général de la coopérative forestière de Girardville, comme consultant en organisation.
« Les entrepreneurs forestiers doivent être reconnus à leur juste valeur, note Louis Dupuis. Par exemple, ce n’est pas normal que les coûts d’opération des entrepreneurs forestiers ne soient pas considérés par le Bureau de mise en marché des bois, quand vient le temps de fixer un prix plancher ».
Pour plus de reportages forestiers, visitez: www.operationsforestieres.com
FORÊT profil
MISER SUR LA SIMPLICITÉ
Simple et abordable, la Ponsse Cobra a séduit André Turcotte, tout en augmentant sa productivité de 30%.
Dans un boisé privé de Saint-Félicien, André Turcotte attrape un gros pin gris avec la tête d’abattage H7. Il ramène l’arbre à 45 degrés avant de l’ébrancher et de le tronçonner. « C’est plus efficace de travailler comme ça », lance l’homme tout sourire en sortant de son abatteuse Ponsse
Cobra, la première au Québec, dont il a pris possession à la mi-mai.
« J’ai augmenté ma productivité de 30% depuis ce temps-là », ajoute l’homme qui bûchait auparavant avec une Ponsse Beaver munie d’une tête H5. D’emblée, travailler avec une plus grosse tête, plus performante, a grandement amélioré le rendement, dit-il.
Mais la machine y est aussi pour quelque chose. « C’est plus confortable une machine à huit roues », dit-il tout en vantant les mérites du boguey balancé. Alors que la Beaver n’avait que 6 roues, ce nouveau modèle devrait être plus per-
L’abatteuse Ponsse Cobra a permis d’augmenter le rendement de 30% pour André Turcotte.
formant en hiver. « J’ai hâte d’essayer ça dans la neige », note André Turcotte.
« C’est moins stressant de travailler avec une machine neuve et fiable comme celle-là, parce que tu sais que les mètres cubes vont se faire », ajoute l’entrepreneur forestier, qui récolte en 850 mètres
Pour y arriver, ce dernier travaille 4,5 jours par semaine, de jour seulement, avec un autre employé, qui opère le transporteur. « Je veux vivre de ma passion tout en ayant une belle qualité de vie en rentrant chez moi le soir », dit le père de trois enfants, qui est âgé de 43
rentrer tôt à la maison pour passer du temps avec les enfants. « Je travaille fort et je cours tout le temps, mais j’aime ce que je fais », ajoute-t-il.
C’est pourquoi il a décidé de continuer à travailler pour la Société sylvicole de Chambord, afin de travailler sur les lots privés, à proximité du domicile, quand il a racheté Les entreprises GADY en 2012, l’entreprise familiale fondée par son père en 1971, un nom qui est un acronyme de tous les membres de la famille, soit Gaston (son père), André, Denise (sa mère) et Yves, son frère.
C’est d’ailleurs son père qui lui a montré le chemin de ce métier unique, rempli de défis et de liberté. Il suffit de lancer la discussion sur son enfance pour qu’André raconte mille et une histoires de forestiers, dont des souvenirs de vieilles machines, comme les Timberjack, le TJ30 et même les machines fabriquées à l’époque par Bombardier.
TATOUÉ PONSSE
Peu importe les machines utilisées par
La tête H7 permet de prendre de plus gros arbres et de travailler plus rapidement.
pris la relève entrepreneuriale. « Avec un garage à Dolbeau-Mistassini et un autre au Saguenay, le support ne pouvait pas être mieux », dit-il. À l’époque, il s’est rendu en Scandinavie avec Jean Tremblay, le propriétaire d’Hydromec, pour trouver de l’équipement usagé. C’est lors de ce voyage qu’il a rencontré toute l’équipe de Ponsse, dont le président Jarmo Vidgren… qui est venu lui rendre visite en forêt en octobre dernier quand il a fait un séjour au pays. Après une tournée en Suède et en Finlande, il a ramené une abatteuse Beaver et transporteur Wisent.
Aujourd’hui, le transporteur de 12 tonnes est rendu trop petit pour suivre l’abatteuse Cobra et André Turcotte songe à faire l’acquisition d’un transporteur Buffalo, d’une capacité de 15 tonnes.
Mais avant de faire cet investissement, il attend de voir quels seront les contrats négociés entre les propriétaires de boisés privés et West Fraser, le nouveau propriétaire de l’usine de panneaux de Chambord qui est le plus gros preneur de peuplier faux-tremble au SaguenayLac-Saint-Jean.
« Ça va prendre l’ouvrage en conséquence pour faire ce move-là », lance André Turcotte.
SIMPLE ET EFFICACE
Selon Marc Lemieux, directeur des ventes et du développement des affaires chez
NOMINATION
André Lachance se joint à l’équipe de Conceptair à titre de Conseiller Technique. Ayant un diplôme en mécanique du bâtiment et une solide expérience de plus de 20 ans dans le domaine du dépoussiérage en gestion de projets, son arrivée complète agréablement la grande expertise des techniciens déjà en place. André sera responsable d’analyser les besoins des clients, relever les mesures pour la mise en plan et assurer le suivi des projets en cours avec l’équipe de dessinateurs industriels. Depuis sa création en 1993, Concept-air s’est taillé une place de choix au sein du marché nordaméricain des systèmes d’aspiration fiables et performants. Concepts novateurs, produits de qualité et service personnalisé sont au cœur de la croissance constante et la réussite de l’entreprise.
Enrico Paré, représentant d’Hydromec, André Turcotte, propriétaiure des Entreprises GADY et Marc Lemieux, directeur des ventes et du développement des affaires chez
Hydromec, l’abatteuse Ponsse Cobra a tout pour séduire les forestiers du Québec, car elle représente une option 15% moins chère et moins complexe que la Scorpion. « La Scorpion, c’est la formule un, mais la Cobra a le potentiel de toucher plus de monde, par sa simplicité, parce qu’elle est plus bâtie comme un transporteur. »
La mécanique est donc semblable à ce que l’on retrouve sur les autres équipements Ponsse. Et c’est d’ailleurs une grande qualité du manufacturier, estime André Turcotte. « La mécanique de base n’a pas vraiment changé entre mon transporteur Wisent 2007 et la Cobra, ce qui me rend la vie plus facile », dit-il, tout en soulignant qu’il est ainsi plus facile de garder un bon inventaire des pièces.
Une des grosses différences est l’em-
placement du bôme qui est à l’avant sur la Cobra, mais il suffit d’un peu de pratique pour s’y habituer, ajoute ce dernier.
Selon Enrico Paré, représentant chez Hydromec, la Scorpion est plus performante dans le bois « très sale », mais dans d’autres circonstances, la Cobra offre un rendement comparable à un moindre prix.
Après avoir séduit le marché québécois avec ses têtes d’abattage et ses transporteurs, Marc Lemieux croit que c’est maintenant la Cobra que l’on verra apparaître un peu partout dans les forêts québécoises.
Pour plus de profils forestiers, visitez: www.operationsforestieres.com
Hydromec.
André Turcotte compte changer son transporteur Wisent pour un Buffalo prochainement.
FINANCES
COMMENT FINANCER DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS FORESTIERS?
Entrepreneurs forestiers; regarder au-delà du taux d’intérêt pour financer vos équipements!
Le domaine forestier canadien, tel que toutes les industries basées sur les ressources naturelles, est très cyclique, dépendant de plusieurs facteurs hors de contrôle comme les mises en chantiers, les conflits commerciaux, les variations de devises ainsi que nécessitant des investissements plus élevés que bien d’autres industries. Avec la rareté de la main-d’œuvre, le régime forestier actuel, les secteurs de coupe de plus en plus
éloignés et la pression exercée sur toute la chaîne d’approvisionnement, l’entrepreneur forestier n’est plus qu’un simple bûcheron opérateur; il est un gestionnaire expert! Il doit maintenant maîtriser toutes les sphères de la gestion : ressources humaines, la vente (négociation), l’administration, la gestion et bien évidemment les opérations. Tel un chef d’orchestre, l’entrepreneur doit mener ses musiciens à être en parfaite harmonie. En terme financier, le premier aspect à prendre en considération est les fonds autogénérés de l’entreprise; soit la capacité de l’entreprise à générer des flux monétaires. L’objectif est simple : avoir plus d’argent qui entre dans le compte de banque qu’il en sort!
Analysons les principaux comptes importants
Au delà du taux d’intérêt, il faut aussi considérer plusieurs autres facteurs avant de financer des équipements.
PAR ALEXIS PIETTE
Directeur de comptes senior, pour Mitsubishi HC Capital Canada, inc.
parmi les sorties de fonds, représentant en moyenne 90% de l’ensemble des dépenses d’une entreprise, soit les salaires, le carburant, l’entretien et les réparations, les paiements sur la dette (capital & intérêts) et les assurances. De ces dépenses, plus de 70% sont directement liées à la qualité des équipements, leur opération (entretien, méthode de conduite) et à leurs renouvellements/acquisitions. Un équipement plus récent va diminuer les dépenses d’entretien et de carburant, va augmenter les paiements sur la dette, mais également accroître de beaucoup la productivité et donc les revenus. De plus, des équipements récents et bien entretenus vont également attirer et retenir une main-d’œuvre qualifiée. La bonne recette va dépendre de plusieurs facteurs propres aux opérations de chaque entrepreneur. Trouver le bon équilibre est un art et la ligne est mince entre changer au bon moment et étirer un peu trop le renouvellement qui peut s’avérer onéreux.
QUAND RENOUVELER ET POUR QUEL ÉQUIPEMENT?
Il faut que chaque entrepreneur trouve la formule qui lui est propre selon son type d’opération (de jour uniquement, nuit et jour, en bois court, en bois long, type de terrain, etc.) et le cycle de vie de son entreprise. Il faut donc trouver le bon point d’équilibre soit le moment où les économies en entretien/réparations, l’augmentation en productivité et l’économie de carburant seront équivalentes aux paiements sur la dette. Une fois cette décision prise, le choix du distributeur/équipementier est primordial et finalement le choix du partenaire financier sera les choix à faire, toujours dans l’optique d’augmenter les liquidités et les fonds autogénérés de l’organisation.
LE BON PARTENAIRE POUR VOTRE PROJET
Tout comme le choix du moment de renouveler ou d’acquérir l’équipement, la sélection de la structure de financement et du partenaire financier est très importante. L’un ne va pas vraiment sans l’autre; un partenaire de choix va accompagner son client et lui offrir les meilleurs conseils quant à la structure et les conditions optimales de financement. Une entreprise financière spécialisée en financement
d’équipements et un directeur commercial de confiance et spécialisé dans le domaine forestier s’avèrent donc des choix judicieux, bien que parfois votre banquier court terme s’avère le bon choix. Le spécialiste en financement d’équipement saura toutefois optimiser la structure financière (autant spécifique à la transaction que globale) de l’organisation, tout en ayant en tête ce qu’il y a de mieux sur un horizon long terme pour ses opérations. L’expression « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » porte également tout son sens. En diversifiant ses sources de financement par segment (financement court terme, financement d’équipement, financement immobilier), les partenaires seront plus flexibles et seront plus en mesure à s’adapter aux divers cycles économiques.
Une différence de terme de 6 mois pourrait représenter 5 à 10 fois ce que la différence en
taux d’intérêt pourrait représenter.
À CHACUN SES FORCES
Le directeur de compte responsable de votre dossier est également le représentant de votre entreprise auprès de son organisation. C’est lui qui sera en mesure de défendre vos intérêts et de vous donner l’heure juste. Il pourra également revoir avec vous l’ensemble de votre structure organisationnelle. Il voit normalement entre ses mains des centaines de dossiers similaires par année et sera en mesure de vous éclairer sur les meilleures pratiques. S’il est bien intentionné (d’où l’importance de choisir quelqu’un de confiance), il pourra revoir l’ensemble de votre structure financière et vous proposer des solutions pour optimiser la profitabilité et les liquidités de votre entreprise. Il importe donc de choisir judicieusement votre partenaire financier. J’insiste ici sur le mot « partenaire » car son succès passe également par le vôtre! Ce dernier sera également plus flexible, advenant des imprévus (feux de forêt, ralentissement des opérations, grèves au moulin) et pourra trouver une solution afin de vous accommoder tels un moratoire ou une injection de fonds.
En tant que spécialiste en financement
forestier, je vois malheureusement trop souvent le choix s’arrêter lors de l’acquisition d’un équipement à une marque en particulier, car le financement est facile et le taux d’intérêt bas… alors qu’ils ne représentent qu’une infime part des dépenses de l’entreprise comparativement à l’entretien, la productivité et la capacité d’un fournisseur de bien servir son client (par exemple, un inventaire de pièces importantes pour faire face aux bris, une équipe de service disponible, un équipement performant, etc.).
LE MYTHE DU TAUX D’INTÉRÊT
Le monde financier regorge maintenant d’entreprises offrant du financement et les offres viennent de toutes parts lorsque vient le temps de financer votre acquisition. Le choix s’arrête malheureusement trop souvent sur celui offrant le meilleur taux. Or, le plus important pour un entrepreneur forestier est sa capacité à générer des liquidités. Dans vos dépenses, les intérêts payés représentent en moyenne 1.5% à 3%. Donc une différence de taux d’intérêt d’un pour cent va avoir très peu d’incidence sur l’ensemble de vos sorties de fonds. En contrepartie, une différence de terme de 6 mois pourrait représenter 5 à 10 fois ce que la différence en intérêt pourrait représenter. Il en va de même pour la mise de fonds initiale, alors qu’elle touche directement au fonds de roulement de l’entreprise. En résumé, on accorde beaucoup trop d’importance en général au taux d’intérêt comparativement à la structure et au choix du bon partenaire financier. En résumé, il n’y a pas de recette secrète quant au financement. Il en vient à chaque entrepreneur d’identifier le bon partenaire pour l’accompagner. Par contre, comme lors du choix de l’équipement et du distributeur, le choix du partenaire financier ne devrait pas uniquement s’arrêter au taux, mais bien à l’ensemble de la structure de financement, la capacité d’adaptation du partenaire financier et la confiance envers le directeur de compte qui vous prodiguera ses services.
Pour plus de reportages, visitez : www.operationsforestieres.om
Modèles disponibles Abatteuses tête d’abattage
Abatteuses multifonctionnelles
série B 220
Série B 270
Série B 310
ÉQUIPEMENTS sécurité
LA SÉCURITÉ EN ZONE ISOLÉE
Comment la technologie satellite peut-elle assurer la sécurité des travailleurs solitaires et œuvrant en zones éloignées ?
Des régions éloignées hors de portée de la couverture cellulaire. Des territoires à risques. Les activités à haut risque telles que l’abattage manuel des arbres, la coupe mécanisée et le transport du bois. Il est facile de comprendre pourquoi la
foresterie demeure l’une des industries les plus dangereuses au Canada et dans le monde. Et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes ne fait qu’ajouter aux difficultés et défis d’aujourd’hui. Mais une entreprise avantgardiste de l’Ouest canadien a relevé le défi et s’affaire aujourd’hui à définir de nouvelles normes d’excellence en matière de sécurité des travailleurs solitaires et oeuvrant en zones isolées.
Pour les entreprises ayant des activités d’exploitation dans le secteur des ressources, les besoins en matière de sécurité des travailleurs et de planification des interventions d’urgence n’ont
jamais été aussi impératifs. Ridgeline Canada Inc., un fournisseur de services en environnement, utilise la technologie satellite pour innover dans le domaine de la sécurité des travailleurs solitaires et à distance. Cette nouvelle approche peut être imitée par les entreprises forestières et autres entreprises du secteur des ressources naturelles.
COMBLER LE DERNIER MAILLON VERS LA CONNECTIVITÉ
Au cœur de la stratégie de l’entreprise en matière de sécurité des travailleurs : un lien de communication par satellite fiable et en temps réel, peu importe l’endroit et les conditions météorologiques. Cette enjeu est crucial puisque les employés de Ridgeline travaillent dans des endroits éloignés, sur près de huit millions de kilomètres carrés, situés hors de portée des réseaux terrestres, cellulaires et GSM. Lors de l’élaboration des plans stratégiques, la direction de la santé et de la sécurité de Ridgeline a reconnu que la capacité de se connecter et de rester connecté aux travailleurs, sans risque d’interruption de service.
C’est un élément clé des normes de conformité durable des réglementations provinciales obligatoires relatives aux travailleurs isolés et la gestion des déplacements ainsi que les protocoles de sécurité des ressources humaines de l’entreprise, comme les vérifications régulières de contrôle des travailleurs sur le terrain et hors des réseaux cellulaires.
“Les appareils SPOT permettent de s’assurer que le bien-être de nos employés est pris en charge et qu’il y a toujours quelqu’un qui est présent pour eux, sur simple pression d’un bouton.”
- Trevor Meyer
Il est rapidement devenu évident qu’une approche innovatrice s’avérait indispensable et que les communications par satellite offraient la meilleure solution pour combler le dernier maillon de connectivité pour leurs activités d’exploitation.
Les trois divisions de Ridgeline fournissent des services de consultation environnementale exhaustifs, notamment des services de remise en état et d’assainissement, de contrôle et de nettoyage des déversements, ainsi que des services d’assainissement des sols et d’élimination des déchets.
Pour dispenser ces services, les travailleurs de Ridgeline doivent consacrer une grande partie de leur temps dans des zones inaccessibles ou sur des sites où les réseaux cellulaires ne sont pas fiables. Pour respecter les obligations et les protocoles de sécurité et assurer la sécurité et les communications, l’entreprise s’est tournée vers la technologie satellite pour disposer d’une connectivité en continu. Elle a choisi de doter son personnel d’appareils de messagerie satellite bidirectionnelle SPOT X (SPOT) de Globalstar, avec des fonctionnalités de services cartographiques avancés pour adresser les enjeux de sécurité, de gestion et de communications « partout ».
Ces appareils connectés par satellite permettent d’effectuer des vérifications
de contrôle et de communiquer sans égard à la localisation, d’accéder aux services d’urgence 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et de bénéficier d’un logiciel de cartographie basé sur le nuage qui donne accès à des services de navigation avancés, au partage de cartes, au stockage de données et à une série d’affichages cartographiques, comme les vues satellites, routières et de terrain. Les utilisateurs peuvent consulter les cartes en mode en direct ou historique, permettant un suivi en temps réel ou pour revoir les déplacements antérieurs ou la position des équipements. Qui plus est, la localisation précise des travailleurs solitaires et des équipes oeuvrant à distance est toujours accessible aux superviseurs, permettant d’améliorer la sécurité et les processus de gestion. Chaque appareil est muni d’un bouton S.O.S. qui permet d’alerter les intervenants d’urgence pour déclencher une opération de sauvetage vers la position de l’utilisateur grâce aux coordonnées GPS transmises par satellite.
Fait à noter : le Canada est responsable de l’une des plus grandes zones de recherche et de sauvetage au monde, avec une superficie de 18 millions de kilomètres carrés de terre et d’eau.
(Source : Sécurité publique Canada).
APPROCHE PERSONNALISÉE DE LA SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS
Pour s’assurer de pouvoir répondre aux besoins spécifiques de son personnel sur le terrain, Ridgeline a personnalisé la plateforme administrative de la cartographie SPOT en y ajoutant des procédures de vérification des points de contrôle,
1. Soutien des mises en place des stratégies commerciales
2. Surveillance et traçage en temps réel des équipements
3. Assure un niveau additionnel de redondance où les réseaux de communication cellulaire ou terrestre sont non disponibles ou non fiables
4. Le déploiement IdO satellite permet des activités d’exploitation efficaces, du contrôle et des prévisions pour l’érosion des sols, des feux et des dépôts non souhaités
5. Fiabilité et viabilité à long terme des réseaux satellites
des alertes et des rapports innovateurs. Par exemple, en raison de la complexité de son offre de services et de l’ampleur des projets courants situés en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, il était important pour les dirigeants de Ridgeline de pouvoir différencier facilement les équipes sur le terrain. Ridgeline a attribué une couleur différente à chacune de ses trois divisions et a modifié la configuration des appareils de messagerie SPOT afin d’automatiser et de coder les points de contrôle des travailleurs par couleur et à des fréquences prédéterminées. Cette initiative permet à chaque gestionnaire de division de suivre facilement les déplacements de son personnel et de s’assurer que les membres de leur équipe arrivent à destination. En cas d’absence de contrôle, les gestionnaires reçoivent des notifications automatisées.
« Grâce à la solution SPOT mise en place, la direction n’a plus à se soucier si l’entreprise respecte ses exigences en matière de sécurité sans compter que ces normes sont même largement dépassées alors que ses employés disposent de moyens de communications fiables », soutient Trevor Meyer, qui supervise les activités quotidiennes de santé et de sécurité pour chacune des divisions de Ridgeline.
En plus de faciliter une communication efficace, les solutions de communication par satellite d’aujourd’hui peuvent également permettre aux utilisateurs d’établir et de gérer des barrières virtuelles autour de zones géographiques. Lorsqu’un travailleur équipé d’un appareil de localisation GPS par satellite SPOT pénètre, quitte ou demeure dans un périmètre virtuel (ou barrière virtuelle), une action particulière est déclenchée. Les entreprises de tous les secteurs d’activité confondus exploitent des données provenant des barrières virtuelles pour surveiller et recevoir des alertes en temps presque réel pour tout type d’événement ou d’urgence, comme l’entrée dans des zones interdites ou à risques.
Alors que les entreprises du secteur des ressources naturelles sont confrontées à des défis environnementaux toujours plus nombreux en raison de conditions météorologiques extrêmes comme les feux de forêt ainsi que la fluctuation des quantités
de précipitations et le mouvement des eaux, la technologie satellite est la solution idéale pour assurer la gestion et la conformité de la sécurité des travailleurs solitaires et oeuvrant à distance. Par exemple, l’été dernier a été marqué par des centaines d’incendies de forêt incontrôlés déclenchés par la chaleur et la sécheresse extrêmes, forçant le gouvernement de la ColombieBritannique à déclarer l’état d’urgence dans toute la province. À la mi-juillet 2021, le Centre inter-agences des feux de forêt du Canada a enregistré un total de 3 925 feux de forêt, avec 1 250 348 hectares brûlés, soit une augmentation catastrophique de 450 % par rapport à 2020.
Le besoin impératif de protéger les travailleurs isolés et éloignés contre les conditions météorologiques extrêmes, les conditions de terrain difficiles et les risques liés au travail est rendu encore plus difficile par la nécessité de gérer une chaîne d’approvisionnement mondiale complexe et en mutation. Ce constat survient dans le contexte d’un marché
l’efficacité et la productivité sont des éléments essentiels à la rentabilité.
La technologie actuelle des communications satellites dépassent largement la simple transmission de la voix ou de la messagerie bidirectionnelle.
les technologies satellites permettent une vision d’ensemble fiable et en temps presque réel de la localisation et des mouvements des personnes, de l’équipement et des actifs grâce au traçage basé sur la localisation, aux barrières virtuelles et aux services de notification d’urgence.
Pour M.Meyer de Ridgeline, le satellite est la solution pour assurer la sécurité de son personnel. « Les appareils SPOT permettent de s’assurer que le bienêtre de nos employés est pris en charge et qu’il y a toujours quelqu’un qui est présent pour eux, sur simple pression d’un bouton. Impossible d’imaginer nos équipes sans ces outils. »
Jim Mandala est vice-président et directeur général de Globalstar Canada Satellite Co, un chef de file spécialisé dans des services de la transmission de la voix et de données par satellite. On peut joindre Jim par courriel à JMandala@globalstar.ca.
Pour plus de reportages sur la sécurité www.operationsforestieres.com
jusqu’au 31 décembre 2021
Ken Smart avec son Spot X
COLUMN Le dernier mot
JACQUES demers
LUCsimard FQM
2 milliards d’arbres à planter: les régions sont au rendez-vous!
Nos forêts offrent de nombreuses possibilités pour nos communautés. L’exploitation forestière, les pâtes et papiers et la fabrication de produits du bois demeurent les activités dominantes dans les forêts québécoises, mais elles ne sont plus seules. Partout en région, on vit dorénavant d’acériculture, de chasse ou de cueillette de bleuets sauvages, soit d’une économie de la forêt riche et diversifiée.
En plus de constituer un important outil économique, nos magnifiques forêts sont devenues incontournables dans notre lutte contre les changements climatiques. En effet, la plantation d’arbres partout sur la planète pourra absorber des millions, voire des milliards de tonnes métriques de dioxyde de carbone.
Depuis plusieurs années, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) milite d’ailleurs auprès des gouvernements pour une plus grande valorisation des activités économiques, touristiques et environnementales liées à la forêt.
LE CANADA EN RETARD
À l’approche du scrutin fédéral du lundi 20 septembre prochain, on constate, cependant, que le Canada prend malheureusement du retard dans ce domaine.
Deux longues années se sont écoulées depuis l’annonce de la plantation de deux milliards d’arbres et, selon les plus récentes vérifications, seulement 800 000 d’entre eux ont été plantés dans l’ensemble du pays. Un nombre nettement insuffisant pour atteindre les objectifs ambitieux, mais indispensables en matière de lutte contre les changements climatiques.
Pourtant, les acteurs locaux sont prêts à agir partout dans le pays. Avec ses partenaires réunis lors du Forum des communautés forestières de 2019, la FQM avait d’ailleurs mis de l’avant l’importance de reconnaître et d’utiliser les forêts publiques et privées pour lutter contre le réchauffement climatique. Une demande à laquelle le gouvernement du Québec a d’ailleurs fait écho, en
rendant admissibles à des crédits compensatoires des projets de boisement et de reboisement sur les terres du domaine privé au Québec.
UN
ENGAGEMENT POLITIQUE
Comme porte-parole des régions et des communautés forestières, la FQM demande maintenant aux formations politiques de s’engager concrètement pour une accélération importante de la plantation d’arbres au Québec, en ciblant particulièrement les boisés privés.
Nous recommandons également au prochain gouvernement fédéral de rattraper le temps perdu en décentralisant le programme ainsi que l’enveloppe qui y est rattachée, en simplifiant le processus présentement en place, et en associant les MRC de façon systématique à la réalisation de cet engagement, et ce, dans le respect des compétences du gouvernement du Québec.
Cette série de mesures renforcera notre lutte collective contre les changements climatiques, tout en consolidant le secteur forestier québécois ainsi que nos régions.
Au moment où il a pris cet engagement en 2019, le gouvernement canadien aurait dû se tourner vers le gouvernement du Québec, les gouvernements de proximité, les acteurs de la foresterie et les groupes autochtones, afin de construire une solide collaboration à cet égard.
Ignorer la forte expérience en plantation de tous ces intervenants déterminants pour la réussite du projet aura assurément nui aux efforts de restauration et aux économies qui découlent de nos magnifiques forêts. Il n’est pas trop tard pour mettre les bouchées doubles et pour corriger ce mauvais départ. Mais il faut agir sans tarder, car l’avenir de nos collectivités en dépend largement.
Pour plus de textes d’opinions, visitez : www.operationsforestieres.ca
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