MRO - April 2020 - French

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MAINTENANCE, RÉPARATION ET OPÉRATION

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Dans ce numéro

Les avantages d’utiliser un logiciel de GMAO

Aperçu des raisons qui motivent les entreprises de toute taille à se prévaloir d’un système de gestion de la maintenance assisté par ordinateur – entrevue avec Daniel Golub, Hippo CMMS

L’aspect incontournable de la maintenance préventive

L’équipement ne peut pas demeurer dans un état de fonctionnement fiable sans maintenance préventive (MP) – comment en faire notre priorité numéro un?

Rubriques

Éditorial / 4

Nouvelles de l’industrie / 6

Produits de l’industrie

Quoi de neuf dans l’équipement spécialisé? / 14

Photo de la couverture : Metamorworks / Getty Images

ELes hauts et les bas du secteur manufacturier

n 2019, l’industrie manufacturière canadienne a connu des hauts d’importance, mais également son lot de bas.

Bombardier étend sa portée de fabrication en planifiant la construction d’un nouveau centre de fabrication mondial à l’aéroport international Pearson de Toronto, dont l’ouverture est prévue en 2023. De plus, Bombardier a confirmé qu’elle continuerait à soutenir le site Downsview Aerospace Innovation and Research Consortium dans le but de développer un pôle aérospatiale dédié à la recherche et la formation universitaires.

Toyota Motor Manufacturing Canada (TMMC) a également confirmé son engagement à produire des véhicules au Canada en annonçant qu’elle fabriquera la prochaine génération de Lexus NX à son usine canadienne à partir de 2022. Cette production viendra s’ajouter à celle des Toyota Rav4 et Lexus RX. En fait, TMMC s’avère la plus grande usine de production de produits Toyota en Amérique du Nord et la deuxième plus grande au monde.

Les entreprises oeuvrant dans d’autres secteurs connaissent également leurs hauts et leurs bas. Le producteur de produits chimiques Dow agrandit son usine pétrochimique en Alberta, alors que la compagnie de jouets Mattel fermera son usine de Montréal l’an prochain, et que Saputo mettra fin aux activités de son usine en Ontario cette année et à celle d’une autre usine au Nouveau-Brunswick au début de l’année prochaine.

Les ventes du secteur accusaient également un recul. Les plus récents chiffres de Statistique Canada (de décembre 2019) indiquaient une baisse des ventes canadiennes de 0,7 % (à 56,4 G$). Au total, les ventes de 11 des 21 industries répertoriées accusaient des baisses. Au plan provincial, le Québec a perdu 2,2 % et l’Ontario 1,1%, tandis que la Colombie-Britannique a gagné 3,3 %.

Dans une autre étude publiée récemment, Statistique Canada a examiné l’impact que les baisses dans le secteur manufacturier ont eu sur l’emploi. En régle générale, le pourcentage d’emplois à temps plein/à l’année pour les femmes n’a pas été affecté par ces baisses. En revanche, le pourcentage d’emplois pour les hommes a été grandement affecté. Par exemple, entre 2000 et 2015, le pourcentage d’emplois à temps plein (d’au moins 48 semaines par année) pour les hommes âgés de 21 à 55 ans atteignait 58,6 % (une baisse de 5 %).

Même si le secteur manufacturier canadien ne revivra peut-être plus jamais ses meilleures années, il continue de constituer un secteur d’importance pour le pays. Quoique certaines usines ferment leurs portes, d’autres continuent d’investir dans leurs activités de fabrication au Canada. De nombreux petits fabricants connaissent une croissance soutenue, comblant des besoins d’embauche avec l’augmentation de leur main-d’œuvre. En résumé, cette année offre de nouvelles occasions aux fabricants et, malgré quelques secteurs en baisse, la situation s’améliore dans son ensemble. MRO

MAINTENANCE, RÉPARATION ET OPÉRATION

AVRIL 2020

Volume 6, numéro 1 Depuis 1985 www.mromagazine.com www.twitter.com/mromagazine

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Mike Fredericks, Président-directeur général

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Le magazine Maintenance, Réparation et Opération est un supplément du magazine Machinery & Equipment MRO. ISSN 0831-8603 (imprimé). Entente de publication postale no : 40065710. Port de retour garanti. Note au maître de poste : Retourner les copies non livrables d’adresses canadiennes à MRO, Service de la diffusion, 111 Gordon Baker Road, Suite 400, North York, ON, M2H 3R1.

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Projets 2020-21 au programme de l’INMQ

Fier d’une année 2019 riche en projets (nombreuses publications pour la formation minière au Québec, collaborations nouvelles et renouvelées, etc.), l’Institut national des mines du Québec (INMQ) a annoncé avec enthousiasme une année 2020 tout aussi prometteuse, d’autant plus qu’elle marque son 10e anniversaire d’existence. Outre les quelques activités prévues pour l’occasion, 2020 viendra consolider le caractère innovateur de son mandat. La présence notable de simulateurs d’engins miniers en formation minière ainsi que l’avènement de l’automatisation et de l’industrie minière 4.0 représentent des exemples convaincants des

avancées réalisées ces dernières années. De plus, l’équipe de l’INMQ poursuit des travaux de recherche pour favoriser l’émergence de nouvelles tendances susceptibles de faire évoluer le secteur minier québécois. Par exemple, elle planche actuellement sur l’importance de la cybersécurité dans les programmes de formation minière, sur la maturité 4.0 de la cette même formation dans les établissements d’enseignement et sur le lancement imminent d’un projet pilote interordre d’envergure. D’ici quelques semaines, l’équipe des communications lancera également un tout nouveau site Internet plus convivial, facilitant l’accès aux travaux de recherche.

Bombardier construit un centre de fabrication mondial à Mississauga

Bombardier a signé bail à long terme avec l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA) pour construire un nouveau centre de fabrication mondial d’un million de pieds carrés à l’aéroport international Pearson de Toronto à Mississauga.

« Nous sommes très heureux d’accueillir Bombardier à Mississauga. L’entreprise aurait pu choisir bien d’autres endroits dans le monde pour y bâtir son nouveau centre de fabrication mondial, mais elle a choisi Mississauga, et nous lui en sommes reconnaissants. Nous sommes impatients de collaborer avec Bombardier alors qu’elle développera ses activités à Mississauga. Notre ville se réjouit de cet investissement, car il sera source de nouveaux emplois de haute qualité, stimulera la croissance économique et contribuera à renforcer le profil de Mississauga comme pôle aéronautique mondial, abritant la plus importante grappe aéronautique du Canada, où l’innovation est florissante », a commenté Bonnie Crombie, mairesse de Mississauga.

Les travaux ont commencé au centre, lequel devrait ouvrir ses portes en 2023. Le site sera le lieu d’assemblage final de tous les avions d’affaires de la compagnie. Il remplacera le site actuel de Downsview à Toronto. « Je suis très heureux d’annoncer la relocalisation de nos activités de production d’avions Global dans de nouvelles installations de pointe à l’aéroport Pearson de Toronto. C’est une décision stratégique pour Bombardier et un solide engagement envers l’industrie aéronautique de l’Ontario. Cela nous permettra d’offrir

À l’horizon 2021, l’Institut entend avoir documenté la formation offerte par les entreprises minières à leur personnel afin d’offrir le portrait le plus précis possible des besoins de formation à dispenser à la main-d’œuvre minière au Québec, notamment en lien avec l’automatisation et la mine intelligente. Des travaux de recherche seront ensuite présentés au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

Rappelons que l’INMQ a clôturé l’année 2019 en beauté avec la tenue du colloque « La mine actuelle et future au Québec : formation, innovations et technologies », dans le cadre du congrès Québec Mines + Énergie.

des occasions de carrière et de continuer à contribuer au développement économique de la région pour les années à venir », a déclaré Alain Bellemare, président et chef de la direction de Bombardier inc.

Bombardier a aussi confirmé qu’elle continuera à soutenir l’héritage aéronautique du site de Downsview en versant plusieurs millions de dollars au consortium DAIR (Downsview Aerospace Innovation and Research Consortium) pour établir un pôle aéronautique d’avant-garde abritant des activités d’enseignement, de recherche et de formation.

« L’aérospatiale est l’un des secteurs canadiens les plus innovateurs et les plus présents sur la scène internationale. Ces nouvelles installations mettront en valeur l’industrie aérospatiale du Canada, soutiendront notre main-d’œuvre hautement spécialisée et seront un carrefour important pour la construction d’aéronefs de calibre mondial dans la région métropolitaine de Toronto. Bombardier montre ainsi qu’elle est déterminée à faire preuve de leadership dans le créneau des jets d’affaires pour de nombreuses années à venir », a fait valoir Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie. MRO

Début de la production prévue pour 2023

SKF organise un atelierSTLE à Toronto

La société de tribologistes et ingénieurs en lubrification STLE (Society of Tribologists and Lubrication Engineers), section régionale de Toronto a récemment organisé un atelier sur la réduction des pertes et des défaillances d’origine tribologique. L’atelier a eu lieu dans les bureaux de SKF Canada à Toronto. Les conférenciers ont couvert un large éventail de sujets concernant l’industrie de la lubrification.

Colin Lewis de SKF a parlé d’économies basées sur le coût total de possession. Il a démontré, à travers plusieurs exemples, comment un prix initial inférieur ne constituait pas un gage d’économie à long terme. Il a décrit que la seule considération du prix initial équivalait à se concentrer sur la pointe de l’iceberg, alors que le coût total de possession se trouvait « sous l’eau ».

Cory MacLeod de Lanxess Solutions US a abordé le sujet des huiles synthétiques pour améliorer les performances du lubrifiant. Il a expliqué qu’en raison d’exigences de rendement de plus en plus élevées, les huiles à base synthétique s’avèrent davantage utilisées pour répondre aux besoins des lubrifiants. Parmi les avantages des matériaux synthétiques soulevés par M. MacLeod, notons leur plus grande durée de vie, la consommation d’énergie réduite et la longévité accrue des machines.

Bernie Hall de Checkfluid a pour sa part évoqué que de meilleures pratiques d’échantillonnage d’huile améliorent la rentabilité. Il a décrit les façons d’échantillonner l’huile – vanne d’échantillonnage, pompe à vide et tubulure, échantillonnage à partir du tuyau d’évacuation – en précisant les pour et les contre de chaque méthode, et en insistant sur le fait que des

Nouveau président de TMMC

Toyota Motor North America (TMNA) a annoncé avoir nommé Frank Voss au poste de président de Toyota Motor Manufacturing Canada (TMMC). Il succède ainsi à Fred Volf qui a pris sa retraite le 1er janvier après 32 ans de service chez Toyota.

données exactes se révèlent la pierre angulaire d’un programme d’analyse d’huile.

Chris Barnes d’Omron Industrial Automation a traité de solutions de maintenance prédictive –analyse courante, analyse des vibrations, moniteur de résistance d’isolement, thermographie – basées sur des études de cas de moteurs et de capteurs.

Sean Miller d’UE Systems a fourni des renseignements sur la lubrification assistée par ultrasons. Il a expliqué comment la technologie peut aider à réduire la sur/sous-lubrification, à améliorer la condition de l’huile et à augmenter les intervalles d’entretien. M. Miller a illustré ses propos d’exemples audio (avec des ultrasons) de roulements sur et sous lubrifiés.

M. Voss cumule plus de 30 ans d’expérience dans la fabrication automobile, et a précédemment occupé plusieurs postes de direction chez TMMC, notamment à la direction générale de la division de fabrication Lexus, du contrôle de la production et des systèmes d’information. Il était récemment vice-président Administration et secrétariat général de Toyota Motor Manufacturing Kentucky (TMMK).

Frank Voss Fred Volf

Le conférencier qui a clôturé l’atelier travaillait également chez SKF : Devan Devalia. Ce dernier a couvert le sujet de l’analyse de dommages/défaillances des roulements, tels que les problèmes les plus courants comme la disposition des roulements, la rotation de la bague extérieure ou intérieure, et les différents modes de défaillance : usure, fatigue, corrosion, effet « Brinell », érosion, déformation, indentation, fissuration et fracture. « Dans le but de présenter des solutions aux professionnels de l’industrie, la section régionale de Toronto de la STLE a déjà organisé trois ateliers d’une demi-journée avec des conférenciers, et d’autres restent à venir, a déclaré Ken Brown d’Eco Fluid Center. Ces ateliers couvrent des aspects tels que la lubrification, les lubrifiants, les additifs, la surveillance de l’état, le graissage approprié, les aides à l’échantillonnage et l’analyse des causes profondes. Tous ces éléments peuvent être intégrés au programme de gestion des actifs. L’objectif se veut de permettre aux compagnies d’économiser de l’argent en adoptant de meilleures pratiques, notamment une analyse plus complète des coûts. »

M. Voss est désormais responsable de tous les aspects de la production et de l’administration chez TMMC. Il relève de Brian Krinock, vice-président principal Fabrication de véhicules chez TMNA.

En poste chez Toyota depuis 1987, M. Volf a commencé sa carrière chez TMMC. Avant de devenir président en 2015, il était vice-président Fabrication pour Toyota Motor Manufacturing Mississippi (TMMMS). Il a également été vice-président Fabrication de TMMC. MRO

Les présentations (en anglais) peuvent être téléchargées à l’adresse suivante : https://torontostle.com/ nov27links.php. MRO

LES AVANTAGES D’UTILISER UN LOGICIEL DE GMAO

Aperçu des raisons qui motivent les entreprises de toute taille à se prévaloir d’un système de gestion de la maintenance assisté par ordinateur

Hippo CMMS oeuvre dans la gestion de la maintenance depuis plus de 20 ans. Tout a commencé lorsqu’un cabinet d’architectes de Winnipeg a développé une plateforme de maintenance préventive pour ses clients. Il s’agissait d’un modèle logiciel SaaS natif, abordable et convivial, ce qui a contribué à le distinguer sur le marché à l’époque. En 2004, les développeurs ont procédé à sa reconstruction complète et ils ont changé son

nom. C’est ainsi qu’Hippo CMMS a vu le jour.

Le magazine MRO a récemment discuté avec Daniel Golub, directeur de l’exploitation chez Hippo CMMS, pour s’enquérir de son point de vue sur les avantages d’utiliser d’un système de gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO); sur les raisons qui poussent certaines entreprises à ne pas en avoir recours; et sur l’orientation de cette technologie dans l’avenir.

MRO : Quels sont les principaux avantages d’utiliser un système de GMAO?

Daniel Golub : Une bonne GMAO permet de tout concentrer au même endroit, puis de tout rendre à la fois sécuritaire et accessible. De nombreux avantages proviennent de la capacité du logiciel à simplifier les processus. Par exemple, en ce qui concerne la gestion des bons de travail, les demandes arrivent au portail des requêtes, lequel les achemine directement au directeur de la maintenance. Une fois les bons de travail approuvés, le directeur peut générer, prioriser, déléguer, attribuer et suivre ces bons maintenant étoffés de données. Le logiciel s’occupe de tout, y compris la mise à jour de l’information en temps réel et accessible depuis n’importe quel appareil connecté à Internet. D’autres avantages découlent de la façon dont les services peuvent tirer parti des données qu’ils recueillent sur leurs opérations. Grâce aux rapports générés automatiquement et au suivi des indicateurs de rendement clé (IRC), ils profitent d’une vue d’ensemble sur la maintenance. Ils peuvent ainsi baser leurs décisions sur les données – plus besoin de deviner ce qui doit être réparé ou remplacé, ni quelles ressources s’avèrent les plus productives.

MRO : N’étant plus réservée aux grandes entreprises, la GMAO peut désormais servir les compagnies de toute taille. Selon vous, quel serait le principal avantage pour une petite ou moyenne entreprise d’en faire usage?

DG : Le plus grand avantage réside certainement dans le fait de pouvoir bénéficier de la fonctionnalité des anciens systèmes sur place sans devoir assumer leurs coûts initiaux et continus. Grâce aux plateformes infonuagiques modernes assistées par ordinateur, votre fournisseur

Photo : Hippo CMMS

de GMAO vous libère du poids informatique. Il s’occupe de l’hébergement et des sauvegardes de données, des mises à jour logicielles et de la sécurité. En outre, il existe désormais une application pour presque toutes les fonctions de l’entreprise. Nous savons que toute entreprise, grande ou petite, qui veut demeurer compétitive, doit être efficace. Ce qui était autrefois hors de portée pour les petites entreprises est désormais à portée de main dans un appareil mobile.

MRO : Maintenant, quelle est la principale raison justifiant qu’une entreprise n’utilise pas la GMAO?

DG : Nous entendons de nombreuses raisons différentes, mais aucune raison n’est justifiée. Les services de maintenance étant traditionnellement perçus comme des centres de coûts, certaines entreprises hésitent à investir dans la

GMAO. Cependant, la réalité s’avère qu’une bonne GMAO permet de réduire les temps d’arrêt et d’augmenter la productivité. Un bon de travail de GMAO contient tout ce qu’un professionnel de la maintenance a besoin pour être efficace, y compris des instructions étape par étape, des listes de pièces et de matériaux associés, des versions

numériques des manuels d’exploitation et maintenance, ainsi que des plans d’étage interactifs. Quand les professionnels de la maintenance ne passent pas leur temps à remplir de la paperasse, à fouiller dans leurs courriels pour trouver des feuilles de calcul en pièces jointes, ni à courir au bureau pour récupérer leur prochaine

« Un bon de travail de GMAO contient tout ce qu’un professionnel de la maintenance a besoin pour être efficace. »
— Daniel Golub, Hippo CMMS

bons de commande. Cette solution suit également les temps d’arrêt et génère des rapports sur les activités de maintenance.

MRO : En quoi ces produits diffèrent-ils des autres qu’on retrouve sur le marché?

tâche, les services en obtiennent plus pour leur argent de maintenance.

MRO : Quelles avancées voyezvous dans la GMAO au cours des prochaines années?

DG : Nous vivons une période passionnante, et il y a beaucoup de discussions sur la façon dont les opérations trouveront de nouvelles façons de collecter et d’exploiter leurs données. Par exemple, l’utilisation de capteurs va augmenter à mesure que leurs prix vont baisser. Cela va augmenter l’utilisation d’une maintenance prédictive et basée sur l’état de l’équipement.

Nous prévoyons que l’intégration gagnera également en importance. Les entreprises chercheront de nouvelles façons de faire parler leurs plateformes logicielles et d’en partager l’information. Les interfaces de programmation d’applications (API) devraient largement contribuer à cette ascension.

MRO : Pouvez-nous décrire les produits qu’Hippo CMMS fournit à ses clients.

DG : Hippo CMMS s’avère une solution simple qui procure aux entreprises des outils pour gérer les bons de travail, la maintenance préventive, l’équipement, les stocks et les

DG : Pour les utilisateurs, la courbe d’apprentissage se veut rapide, les implémentations s’avèrent fluides et les taux d’adoption se révèlent élevés. Cela se traduit par un rendement du capital investi (RCI) rapide, lorsque la démarche se trouve encore dans sa lancée. Hippo n’est pas la formule de GMAO la plus étoffée sur le marché, et nous ne tendons pas vers ça. Nous avons concentré notre énergie et nos ressources sur l’expérience utilisateur, et nous veillons à ce que cette solution soit facile à mettre en œuvre et que nos clients en tirent rapidement profit. L’interface utilisateur d’Hippo a été conçue pour être intuitive et ne pas s’encombrer de toutes les fonctionnalités imaginables. Les utilisateurs nous sont particulièrement reconnaissants pour ce choix – un choix qui représente assurément la principale raison de notre succès.

Tout au long de l’histoire d’Hippo, une chose n’a jamais changé, et c’est notre objectif de créer des logiciels faciles à utiliser. Notre travail acharné a porté ses fruits. Nous avons atteint le nombre considérable de 1300 clients, et notre taux de rétention s’élève à 92 %. En juillet 2019, nous avons été acquis par iOFFICE. Nous en sommes donc désormais une division d’actifs. MRO

Mario Cywinski est rédacteur en chef du présent magazine et de sa publication soeur anglophone Machinery and Equipment MRO. Il est membre de l’Association des journalistes automobile du Canada (AJAC) et juge au Canadian Truck King Challenge. Il cumule plus de 10 ans d’expérience en rédaction et plus de 15 ans dans l’industrie automobile ainsi que dans le secteur des petites entreprises.

Photo : Hippo CMMS

L’ASPECT INCONTOURNABLE DE LA MAINTENANCE PRÉVENTIVE

PAR Peter Phillips

L’équipement ne peut pas demeurer dans un état de fonctionnement fiable sans maintenance préventive (MP). Comment en faire notre priorité numéro un?

Manquer de temps pour terminer toutes les tâches de maintenance préventive s’avère un problème courant, qu’il s’agisse d’équipement de production ou d’entretien des installations. Chaque semaine, je constate des bons de travail de MP qui s’empilent et des employés qui prennent de plus en plus de retard. Tous les experts s’entendent pourtant pour dire que la MP doit passer en premier, et que ce point n’est pas négociable. Pourtant, les tâches de MP se retrouvent souvent reléguées en deuxième ou en troisième position dans l’échelle des priorités, et ont les reporte pour toutes sortes de raisons. Une fois que les travaux d’entretien issus de bons de travail correctifs et de réparations planifiées sont terminés, il reste un temps précieux pour les travaux de MP. La plupart des installations de fabrication disposent d’un temps limité pour terminer les bons de travail pendant les périodes d’arrêt hebdomadaires ou les arrêts programmés.

Voici une liste d’excuses courantes pour ne pas avoir un bon taux d’achèvement des travaux de MP :

• Les travaux de MP de notre logiciel de GMAO ne sont pas classés comme prioritaires.

• Il y a plus d’heures de MP dans notre système que d’heures de travail.

• Les instructions décrivant les travaux de MP à effectuer s’avèrent souvent vagues et générales. Plus de temps que prévu est donc souvent nécessaire.

• Il n’y a pas suffisamment d’heures d’arrêt

programmées par semaine pour atteindre un taux raisonnable de MP.

• Les travaux de MP sur l’équipement en marche ne sont pas suffisamment efficaces pour réduire le nombre d’heures nécessaires aux travaux de MP sur l’équipement à l’arrêt.

Comment surmonter ces problèmes? Au cours du projet de restauration, ces éléments ont été traités en examinant les registres. Le registre répertorie tous les composants d’usure de la machine. À partir de ces informations, la probabilité de défaillance de chaque composant peut être déterminée. La stratégie de maintenance appropriée est ensuite créée. Voici des stratégies à mettre de l’avant :

• Surveillance en fonction de l’état (CBM)

• CBM intermittent

• Remplacement en fonction du temps (TBR)

• Inspection en fonction du temps (TBI)

• Fonctionnement jusqu’à la défaillance (RTF)

Il n’est pas raisonnable de penser que nous pouvons surveiller chaque composant d’un équipement, et une telle installation serait coûteuse. Cependant, cette stratégie peut s’avérer très avantageuse pour les équipements critiques. La surveillance d’un équipement permet de prévoir quand le composant de -

vra être remplacé. Des mesures comme l’analyse des vibrations, l’analyse de l’huile et d’autres types de surveillance sur les moteurs, les boîtes d’engrenages et les gros roulements peuvent se révéler extrêmement efficaces; surtout lorsque le composant se situe dans un endroit difficile à atteindre ou que les coûts s’avèrent élevés en cas de défaillance.

Surveillance en fonction de l’état (CBM) – Que les stratégies de maintenance reposent sur le personnel ou un service contractuel, la surveillance des vibrations, de la température et autres CBM peuvent permettre de prédire les pannes, afin que les composants puissent être programmés pour réparation ou remplacement. Il est toutefois important de préciser ici que si vous optez pour une stratégie CBM, vous devez être certains à 100 % que les capteurs vous avertiront suffisamment tôt pour prendre les actions nécessaires avant la défaillance.

Remplacement en fonction du temps (TBR) –Presque tous les composants d’usure ont une espérance de vie établie, dans la mesure où ils fonctionnent dans le milieu prescrit par le fabricant. Les études sur les composants industriels ont prouvé que la maintenance TBR est souvent la méthode de MP la plus rentable, et elle est devenue la meilleure pratique dans de nombreuses organisations.

Des pièces comme les moteurs, les boîtes d’engrenages, les cylindres et autres composants de ce type annoncent une longévité déterminée. Le remplacement méthodique de ces composants dans les délais prescrits garantira leur fiabilité. Par exemple, les moteurs et les boîtes d’engrenages demandent normalement à être remplacés après 10 à 15 ans selon leur cycle et leurs conditions d’utilisation. Les cylindres pourraient devoir être changés chaque année.

Inspection en fonction du temps (TBI) – Les inspections régulières, souvent appelées CIL (nettoyer, inspecter et lubrifier), permettent de conserver la machine en bon état. Ce type de maintenance est celui qui requiert le plus de temps, comme il nécessite généralement l’arrêt de l’équipement, le retrait des gardes et autres pièces de protection et la vérification visuelle des composants.

Chaque tâche de MP est accompagnée d’une fréquence (hebdomadaire, mensuelle) et de gestes à poser : où nettoyer, comment lubrifier, quoi inspecter. Comme tous les composants de la machine sont inspectés à chaque épisode de MP, nous commençons à prendre du retard et les bons de travail TBI s’accumulent dans notre carnet de commandes. Comment contrer cette tendance, tout en assurant une maintenance de qualité et à temps de notre équipement?

Premièrement, les inspections doivent être plus judicieuses. Chaque élément sur la feuille d’inspection doit contenir suffisamment de détails pour inspecter correctement le composant. Chaque élément

de la liste d’inspection doit être revu pour déterminer quels composants sont réellement arrivés à leur maintenance périodique. Quels sont les éléments critiques et à quelle fréquence doivent-ils être inspectés? De nombreuses inspections sont d’ordre général, et chaque composant de l’équipement est inspecté à chaque épisode de MP, même si certains se révèlent en bon état d’une fois à l’autre. Voilà pourquoi les instructions de MP doivent être rédigées sur mesure pour chaque machine, afin que ce ne soit que les éléments critiques qui soient inspectés selon la fréquence prescrite.

Deuxièmement, prenez le temps de figurer les inspections qui peuvent être effectuées lorsque la machine fonctionne. Son temps d’arrêt pourra ainsi être minimisé. À eux seuls, ces deux points pourront permettre de réduire un bon nombre d’heures de maintenance TBI.

Fonctionnement jusqu’à la défaillance (RTF) – Les équipements aux composants redondants, dont une panne n’affectera pas la production, peuvent fonctionner jusqu’à leur défaillance. Une mise en garde toutefois lorsqu’on décide d’adopter cette stratégie : le fonctionnement jusqu’à défaillance d’un composant peut entraîner des dommages matériels collatéraux. Avouons-le. Nous n’allons pas embaucher plus de personnel de maintenance juste pour faire de la MP.

le nouveau

Nous devons donc gérer cette charge de travail avec le personnel en place. Par ailleurs, nous n’avons pas le choix de bien entretenir notre équipement. Le secret réside donc dans l’adoption de stratégies de maintenance préventive efficaces, et dans l’utilisation judicieuse de l’équipement et des heures de travail dont nous disposons. MRO

Peter Phillips est consultant industriel, formateur et concepteur de programme. Il est propriétaire de Trailwalk Holdings, une entreprise de consultation et de formation en maintenance située en Nouvelle-Écosse.

RÉDUCTEUR POUR CONVOYEURS À VIS

Simple et économique

Le nouveau motoréducteur pour convoyeur à vis sans fin de SEW-EURODRIVE est prêt pour la charge!

Ce système redessiné et amélioré permet 50% plus de charges axiales. Il est également muni d’une technologie d’étanchéité supérieure de type labyrinthe, qui réduit de façon drastique les besoins d’entretien ainsi que de caractéristiques uniques facilitant l’installation.

Ces attributs combinés à la fiabilité renommée des produits

SEW-EURODRIVE en font une solution sans compromis pour les applications de manutention par convoyeur à vis sans fin.

Quoi de neuf dans l’équipement spécialisé?

Caméra thermique TG267 de Flir

Flir Systems propose désormais la caméra thermique TG267 pour les électriciens, les techniciens en CVC/R, les inspecteurs en bâtiment et les ingénieurs mécaniques. Elle aide à inspecter l’équipement et à identifier les problèmes à une distance sécuritaire en permettant de visualiser les points chauds et froids : des connexions électriques aux pannes mécaniques dans une plage de température de -25 à 380 °C. Construite autour d’un capteur thermique Lepton de 160 x 120, la TG267 utilise des algorithmes de traitement d’image exclusifs assurant des images de haute qualité. Elle peut également effectuer des lectures de température sous contact par l’intermédiaire d’une sonde thermocouple de type K, et elle dispose d’un pointeur laser multipoint et d’une lampe de poche à DEL lumineuse. Sa technologie BLE (Bluetooth Low Energy) permet aux utilisateurs de télécharger des images et des données sur un appareil mobile. Elle peut stocker jusqu’à 50 000 images visibles sur son écran couleur de 6 cm (2,4 po), 80 % plus grand que les modèles précédents. Une pile rechargeable au lithium-ion lui permet de fonctionner en continu pendant cinq heures. www.FLIR.com/TG267

Liquiphant FTL51B d’Endress+Hauser

Tuyau de calibre alimentaire de Continental

Continental lance le Vintner Reserve 250, un nouveau tuyau en EPDM conçu pour les applications du secteur des boissons. Offert sur le marché nord-américain, ce produit comporte des capacités améliorées de résistance aux produits chimiques et aux températures. Il convient à la production de vin, de bière et de boissons diverses. Le Vintner 250 EPDM affiche une pression de service de 250 psi et un facteur de sécurité de 4:1. Sa construction en EPDM lui octroit une meilleure résilience chimique et thermique, une force et une dureté accrues, ainsi qu’une résistance à l’abrasion et à l’ozone plus élevée. Ce tuyau satisfait les réglementations FDA et USDA. Il est homologué selon la norme 3-A 18-02 et monogrammé avec le numéro de certification 3737. www.continental.com

Offert dans une panoplie de variantes, le Liquiphant FTL51B d’Endress+Hauser répond aux exigences de l’industrie 4.0, y compris la capacité de communication mobile. Les opérateurs peuvent communiquer avec le Liquiphant à l’aide de l’application SmartBlue, équipée de la technologie Bluetooth, pour avoir un accès 24/7 à toutes les données de produit et de diagnostic sur le site, via des appareils mobiles iOS et Android. Grâce à la surveillance mobile, les employés peuvent choisir un emplacement à moins de 20 mètres du FTL51B pour recevoir les données. Le nouveau Liquiphant affiche l’état du contacteur de niveau via un voyant DEL ultralumineux sur l’appareil ou dans l’application SmartBlue. La vérification par le biais de la technologie Heartbeat permet d’obtenir une documentation complète. Le Liquiphant FTL51B a été développé selon IEC 61508, et il répond aux exigences internationales relatives aux explosions pour les applications SIL2 et SIL3. www.ca.endress.com

PMF LED-Hi de Pfannenberg

La lampe d’avertissement multifonctionnelle à DEL PMF LED-Hi de Pfannenberg offre trois options de signal, huit modes de fonctionnement , une grande portée de signalisation (jusqu’à 412 mètres), une luminosité adaptable (jour/ nuit), une commutation sectorielle et une limitation du courant de démarrage. Offerte dans toutes les couleurs de signal courantes, la PMF peut également être adaptée à des applications spécifiques. Émettant une lumière éclatante de 315 candelas (cd), elle convient parfaitement aux applications de grandes surfaces et extérieures. Avec une durée de vie de plus de 50 000 heures, elle peut résister à des températures de -40 à 55 °C. Écoénergétique, la PMF LED-Hi est alimentée au 24 V CC. Elle peut compenser une alimentation à large gamme de puissance et des tensions plus élevées. Sa caractéristique standard de limitation du courant de démarrage garantit des économies d’énergie supplémentaires. www.pfannenberg.com

Annonce

Global Bear inc. est heureuse d’annoncer l’ouverture d’une succursale à Langley en ColombieBritannique. L’installation de 3000 pi ca. tiendra en stock une bonne quantité de tous les produits distribués par Global.

« La stratégie a toujours été de couvrir tout le Canada. Ce rêve est maintenant devenu réalité », a déclaré Harold Benz, fondateur et président de Global.

Nous sommes impatients de servir nos clients de l’Ouest canadien à partir de notre nouvelle installation. C’est avec plaisir que nous répondrons à toutes les demandes de roulements, courroies et produits de transmission de puissance.

Notre stock à Langley, qui comprend des roulements NKE et CRAFT, aidera les distributeurs à servir les marchés des utilisateurs finaux en Alberta et en Colombie-Britannique.

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