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400 000

élèves en situation de handicap ont été scolarisés à la rentrée 2021 dans des établissements ordinaires, soit 20 % de plus qu'en 2017. Ils sont encadrés par 125 500 accompagnants (AESH), selon l’Éducation nationale.

Diabète : la recherche avance grâce à l’étude de la satiété

Une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’université et du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille s’est intéressée au rôle de la leptine dans la survenue du diabète de type 2. Cette pathologie est provoquée par une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme. La sédentarité et une alimentation déséquilibrée sont des facteurs de risque de déclenchement de la maladie. La leptine, impliquée dans le contrôle de l’appétit, transmet au cerveau le signal de satiété. Les scientifiques ont étudié des souris afin de comprendre le fonctionnement de cette protéine en empêchant son transport jusqu’au cerveau. Résultat : les animaux ont vu leur masse grasse multipliée par deux et, dans le même temps, leur masse musculaire diminuer de moitié, ce qui suggère le développement d’un état prédiabétique. Ces données mettent en lumière le rôle du cerveau dans le diabète de type 2 et contribuent à faire avancer la recherche.

100 ans

Il y a 100 ans, le chercheur canadien Sir Frederick Grant Banting et son équipe de l’université de Toronto effectuaient des recherches qui allaient conduire à la découverte de l’insuline. Le 11 janvier 1922 a lieu la première injection d’insuline à l’homme. Qualifiée de médicament miracle à l’époque, l’insuline est, aujourd’hui encore, indispensable aux personnes atteintes de diabète.

De plus en plus de femmes vivent loin d'une maternité

Entre 2000 et 2017, la part des femmes en âge de procréer résidant à plus de 30 minutes d’une maternité s’est accrue d’un tiers, pour atteindre 7 %, selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée le 29 juillet. La part de celles résidant à plus de 45 minutes d’une maternité a augmenté de 40 %.

Bientôt un vaccin contre le chikungunya ?

Très présent en Afrique et en Asie du Sud, le virus du chikungunya, qui provoque de très fortes douleurs articulaires et musculaires, de violents maux de tête et de la fièvre (supérieure à 38,5 °C), risque de se propager en France, selon l’institut Pasteur. Pour lutter contre cette maladie, transmise à l’homme par l’intermédiaire du moustique tigre et du moustique Aedes aegypti, un vaccin, d’ores et déjà en essai clinique de phase 3, suscite beaucoup d’espoir en raison de résultats prometteurs.

Deux nouveaux traitements remboursés contre la mucoviscidose

Fin juin, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a annoncé le remboursement à 100 % par l’Assurance maladie de deux nouveaux traitements (Kaftrio® et Symkevi®) intervenant dans la prise en charge des patients atteints de mucoviscidose. Cette nouvelle était très attendue par les associations de patients. « Aujourd’hui, un enfant naît tous les trois jours atteint de mucoviscidose, et la maladie bouleverse encore le quotidien de nombreuses familles et victimes », a souligné le ministre, avant d’ajouter : « Cet accord sur le prix de deux nouvelles spécialités pharmaceutiques est une formidable source d’espoir pour les patients. Cela signifie très concrètement [qu’ils] bénéficieront de traitements innovants et efficaces, leur donnant les meilleures chances de qualité de vie et d’augmentation d’espérance de vie. »

Coliques du nourrisson : à surveiller en ligne

Face aux coliques du nourrisson – des pleurs intenses liés à des douleurs de digestion –, les jeunes parents sont souvent désemparés. Pour les accompagner dans cette période parfois difficile, un groupe indépendant de dix experts en pédiatrie a créé un outil d’évaluation en ligne, appelé ColiQ. Pour l’utiliser, le professionnel de santé doit inviter les parents à se connecter sur le site Coliq.net, puis à remplir un questionnaire une fois par semaine. Il analyse ensuite les résultats, évalue la sévérité des troubles et leurs conséquences sur la vie familiale afin de proposer une prise en charge adaptée.

720 millions d’hypertendus ne sont pas traités

Sur 1,28 milliard d’adultes de 30 à 79 ans qui souffrent d’hypertension dans le monde, près de la moitié ne prend pas de traitement, selon une étude de l’Imperial College London et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dévoilée le 25 août.

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