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ÉDITO
from Mutualistes 349
Un an après le choc du premier confinement, on peut mesurer l’impact de la pandémie sur notre quotidien. Certaines nouvelles habitudes font désormais partie de nos vies. En portant régulièrement un masque, nous avons redécouvert le rôle essentiel de la respiration et de notre système pulmonaire, que le coronavirus affecte directement. Profitons-en pour voyager au cœur de nos si précieux poumons, une formidable machine décrite dans notre dossier.
Désormais, nous nous frottons consciencieusement les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique plusieurs fois par jour. Ce geste « barrière » bien ancré est devenu incontournable. Si, aujourd’hui, il est reconnu que le lavage des mains joue un rôle essentiel dans la prévention des infections, cela n’a pas toujours été le cas dans l’histoire.
Cette crise sanitaire aura aussi révélé une insupportable réalité. «La pandémie et les confinements ont accentué les violences faites aux femmes», constate Gilles Lazimi, médecin et membre du conseil d’administration d’ONU Femmes France. Si des efforts ont été faits pour alerter le grand public et lutter contre ce fléau, le chemin vers une prise en charge complète de ces femmes reste encore long, explique-t-il dans un entretien accordé à Mutualistes.
Autre retentissement sur nos modes de vie, de nombreux Français éprouvent le besoin de se reconnecter à la terre et à ses richesses. Mouvement né il y a 50 ans, le wwoofing consiste à donner un coup de main dans les fermes biologiques en échange du gîte et du couvert. De plus en plus de jeunes (mais pas seulement) tentent cette expérience afin de vivre une véritable aventure humaine et solidaire.
À ce retour à la nature peut s’ajouter le désir de prendre soin de soi. À lire dans ce nouveau numéro : toutes nos recommandations sur la chirurgie de l’obésité, une intervention loin d’être anodine, ou encore sur les fondements de la méthode Pilates, inventée pour lutter contre la sédentarité et renforcer les muscles profonds.
Enfin, encore surréaliste il y a quelques années, l’utilisation de casques 3D pour soulager les patients se développe dans de nombreux hôpitaux : «On sait aujourd’hui que cette méthode permet de réduire considérablement le stress et la douleur», témoigne un cadre de santé d’un centre de lutte contre le cancer. Avec la réalité virtuelle, les doses de médicaments antalgiques, voire de produits anesthésiants, diminuent. Un aperçu du monde de demain ?
La rédaction