AUTO - ACS 275

N° 275 | avril 2018

Magazine de l’Automobile Club de Suisse

‘ Voiture

d exception

FORD GT Pages 12-15

News

Rencontres au Salon

Sport automobile

EMBARQUEMENT IMMÉDIAT À PALEXPO

- ANDRÉ HEFTI - CLAUDE SAGE

OBJECTIF F1 POUR DEUX JEUNES TALENTS

Pages 04-09

Pages 10-11

Pages 16-17

ACS Visa Card ACS Visa Card Classic – comprise dans votre cotisation d’adhésion!* À commander dès à présent sur www.acs.ch/visacard Une carte de crédit – de nombreux avantages!

• Pratique: La carte Visa ACS vous permet de régler vos achats sans espèces dans le monde entier. Payer sans contact est simple. Pour les petites sommes, il suffit de passer brièvement la carte devant le lecteur et voilà! Votre achat est payé.

• Transparent: Le décompte mensuel ainsi que les UBS Online Services vous permettent d’avoir le contrôle total sur vos dépenses.

• Sûr: Une puce à la pointe de la technologie et dotée d’un PIN, un système d’alerte en cas de transactions douteuses ainsi que la norme de sécurité internationale «3-D Secure» pour vos achats en ligne vous garantissent une sécurité maximale.

• Profitable: En tant que participant(e) au programme bonus UBS KeyClub, vos achats vous donnent droit à de précieux points bonus que vous pourrez utiliser comme de l’argent liquide auprès de tous les partenaires KeyClub et pour des offres spéciales.

• L’assurance d’être assuré: En réglant vos voyages en transports publics avec votre ACS Visa Card, vos proches et vous-même bénéficiez automatiquement et gratuitement d’une couverture d’assurance contre les accidents.

• Avantageux: Tarif préférentiel pour location de voiture chez SIXT sans dépôt de caution et bien plus encore.

En échange d’un supplément de CHF 100.– (1ère année gratuite) ajouté à la cotisation d’adhésion ACS, l’ACS Visa Card Gold vous est proposée avec une limite plus élevée et davantage de prestations. * Offre réservée aux membres ACS domiciliés en Suisse

Formulaire de demande et autres informations sous: www.acs.ch/visacard ou +41 31 328 31 11

ÉDITORIAL

SOMMAIRE

L’automobile est morte, vive l’automobile !

News – Retour sur le Salon................................. 04-09 Voiture d’exception – Ford GT............................ 12-15

C

lap de fin sur le 88e Salon de l’automobile de Genève. L’occasion de prendre le pouls du monde de l’industrie automobile ici, chez nous, en Suisse. Alors, la bagnole est-elle «has been», voire à l’article de la mort ? A lire la presse (de boulevard), le scandale du diesel a sonné le glas du moteur thermique, peu importe les efforts fournis et obtenus ces dix dernières années. Même son de cloche du côté des politiques, qui voient l’avenir dans le tout-électrique, sinon rien. Les absences de GM et d’Opel ? le début de la fin des salons, qui ont vécu ?

Pourtant, les journées de la presse ont attiré plus de 10’000 personnes issues des médias en deux jours. C’est bien la preuve que la voiture fait encore couler de l’encre et suscite de l’intérêt. Avec plus de 660’000 visiteurs, fréquentation en légère baisse par rapport à 2017, le Salon a connu une fréquentation qui a permis d’améliorer la qualité des visites, avec une circulation plus fluide dans les couloirs. Selon les organisateurs, près de 38 % des visiteurs sondés déclarent même vouloir acheter une nouvelle voiture d’ici deux ans. Les perspectives sont plus que réjouissantes !

03

AUTOMOBILE

RENCONTRES André Hefti et Claude Sage................................. 10-11 SPORT AUTOMOBILE Objectif F1.................................................................. 16-17 Pilote du mois – Anthony Sinopoli...........................18 VOTRE CLUB Ambiance ACS au Salon de Genève..........................19 Tom Lüthi, nouvel ambassadeur ACS............. 20-21 Billet du président central..........................................26 Billet du président – Johann Fumeaux..................27 La vie des sections ACS........................................ 28-30

04-09

Sur les stands, des nouveautés mondiales et des voitures de prestige, beaucoup, passionnément ! Les grandes marques sont au rendez-vous, avec des modèles d’exception. Le stand de l’ACS n’a pas fait pâle figure avec la Ferrari 488 Challenge du Team Zénith pilotée par Christophe Hurni ! Et de l’innovation. Beaucoup d’innovations.

Les SUV ont plus que jamais la cote. Et la tendance se poursuit, se renforce même. Le segment est toujours aussi prometteur. Voitures connectées ? Cela devient la norme, pas seulement dans le haut de gamme. Véhicules autonomes ? Une réalité pour demain ou presque.

L’électrification est sur toutes les lèvres, à tous les stands. Il y a les sceptiques, les convaincus, les dubitatifs. Les curieux surtout. Outre le défi technique et la volonté d’innover, il y a surtout les nouvelles normes imposées aux constructeurs en matière de CO2 notamment, mais également les taxes nationales, lorsqu’elles ne sont pas cantonales comme en Suisse, qui viennent modifier les règles du marché. Une véritable jungle de réglementations, souvent incitatives, nécessairement politiques et malheureusement jamais véritablement coordonnées ni réfléchies. Les quotas imposés aux constructeurs se traduisent par des modèles ou des gammes entières de véhicules électriques. L’offre devient pléthorique par rapport à une demande encore timide. On a parfois l’impression que les règles du marché sont inversées et que l’offre crée la demande. Une aubaine pour certains constructeurs, des parts de marché qu’il faut attaquer ou défendre sans réelle conviction pour d’autres. L’absence de Tesla au Salon relève presque de l’anecdote. L’avenir de la voiture fait débat, c’est certain. Qu’elle soit sportive ou urbaine, partagée, louée : l’automobile d’aujourd’hui est en pleine mutation et se réinvente sans cesse pour être dans l’air du temps.

12-15

16-17

En pleine (r)évolution, l’automobile est plus vivante que jamais !

Par Julien Broquet, président ACS les Rangiers

AUTO n 275 | avril 2018 | prochaine parution : 18 mai 2018 o

TIRAGE CONTRÔLÉ 15’248 exemplaires ÉDITEUR ACS | Dominique Poupaert IMPRIMÉ EN SUISSE Stämpfli SA ABONNEMENT 8 numéros CHF 38.paraît 8 fois l’an

CRÉATION, RÉALISATION ET COORDINATION Benoît Stolz RÉDACTION Gérard Vallat Pierre Thaulaz Roland Christen

ADRESSE RÉDACTION Bois-de-la-Chapelle 105 Case postale 68 CH – 1213 Onex T 022 342 80 00 F 022 342 65 68 info@actualpub.ch

PHOTOS ARC Journalistes Showmedialive

PUBLICITÉ AA Actual Pub SA CP 68 | CH – 1213 Onex T +41 22 343 03 43 F +41 22 432 65 68 info@actualpub.ch

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie.

ISSN 2297-3575

AUTO 275

NEWS

Embarquement immédiat à Palexpo Voitures qui volent, salons roulants sans volant, hypercars exclusives ou tout simplement «grosses premières mondiales»…

Le Salon de Genève continue de faire tourner les têtes, ce qui ne l’empêche pas de se remettre perpétuellement en question (voir BMW CONCEPT M8 GRAN COUPÉ interview d’André Hefti en page 10) Ce concept signé BMW annonçant la future Série 8 Gran Par Pierre Thaulaz

PAL-V LIBERTY

Il a volé la vedette à nombre de premières mondiales…

Proposé par une entreprise néerlandaise, le PAL-V Liberty est un véhicule «hybride», comprenez qu’il est à la fois voiture à essence et engin volant avec pales déployables. Ne pas confondre cet autogire avec un hélicoptère traditionnel dont le rotor est alimenté par un moteur. Les pales du PAL-V sont mues par le vent, une hélice située à l’arrière assurant sa propulsion dans les airs. Les images projetées sur le stand étaient alléchantes, reste à savoir si le projet ira à son terme, ne serait-ce qu’en regard des homologations.

Coupé. Un savant dosage de luxe, d’élégance et de sportivité pour cette étude de style baptisée BMW Concept M8 Gran Coupé que l’on annonce proche de la voiture de série. A découvrir lors du Salon de Genève 2019?

RENAULT EZ-GO

Le EZ-GO développé par Renault est un concept de robotvéhicule électrique, autonome et partagé, permettant aux usagers de se déplacer à partir d’un lieu identifié – une station – ou géolocalisé par application. Selon le constructeur, la mise en place de tels services, connectés aux infrastructures urbaines et associés à des capteurs intelligents, des analyses de données, des services connectés ou encore des systèmes multimodaux, jouera un rôle-clé dans le succès des solutions de mobilité et des villes intelligentes de demain.

VOLVO V60

Présenté en première mondiale à Genève, le nouveau Volvo V60 a été développé autour de la plateforme SPA. Par rapport à l’ancienne génération, sa longueur progresse de 12 cm à 4,76 m pour une hauteur abaissée de 5 cm. Affichant une capacité du coffre de 530 litres, le V60 est équipé du système City Safety (freinage automatique pour éviter les collisions) ainsi que d’un dispositif de conduite semi-autonome. Aux moteurs essence de 310 ch et diesel de 150 et 190 ch viendront s’ajouter, fin 2018, deux versions hybrides rechargeables. Une bonne nouvelle pour les fans du constructeur sino-suédois, dont le XC 40 vient d’être couronné à Genève «Voiture de l’année».

05

PORSCHE 911 GT3 RS

BUGATTI CHIRON SPORT

Programmée pour la route et le circuit, la Porsche 911 GT3 RS est propulsée par un moteur 4 l. atmo de 520 ch affichant 20 ch de plus que la GT3 «tout court». Le flat-six est couplé à une boîte à double embrayage PDK à 7 rapports. Au programme, un pack Clubsport (sans supplément de prix) comprenant arceau cage, harnais à six points, extincteur et pré-équipement pour coupe-batterie, ainsi qu’un pack Weissach allégeant encore la voiture grâce à des éléments en fibre de carbone pour le châssis et des jantes en magnésium.

Le rouge était plus que jamais de mise à l’occasion de ce 88e Salon de Genève. Une couleur particulièrement prisée des départements marketing. Ce rouge qui symbolise également le sport automobile, à l’exemple de la Bugatti Chiron Sport. Si le W16 de 8 l. demeure «scotché» à 1500 ch, la Chiron Sport est allégée de 18 kilos par rapport au modèle présenté il y a 2 ans. Même l’essuie-glace est en fibre de carbone!

LAMBORGHINI HURACAN PERFORMANTE SPYDER

AUDI A6

Un nom à rallonge pour une voiture qui ne traîne pas en route. Au même titre que la version fermée, la Huracan Performante Spyder hérite du V10 5,2 l. de 640 ch (couple de 600 Nm), de la transmission intégrale et de la boîte robotisée à double embrayage à 7 rapports. Elle bénéficie également de l’aérodynamique active ALA (Aerodinamica Lamborghini Attiva) qui agit sur l’aileron et le spoiler avant.

La nouvelle Audi A6 et l’A8 se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Normal puisqu’elles sont basées sur la même plateforme, mais avec une longueur limitée à 4,94 m pour l’A6, contre 5,17 m pour sa grande sœur. Seules les motorisations 3.0 TDI de 286 ch et 3.0 TFSI de 340 ch sont proposées dans un premier temps. L’A6 dernière génération hérite du système électrique Mild Hybrid (48 Volts) qui permet de réduire la consommation d’environ 0,7 l/100.

LES 50 ANS DE SBARRO

Il y a 50 ans, à Grandson, Franco Sbarro fondait A.C.A, pour Atelier de Construction Automobile. Toujours sur le pont, le maestro présentait plusieurs créations à Genève, dont ce 4x4+2 (2 roues non motrices supplémentaires pour améliorer le franchissement). De leur côté, les élèves de son école Espera, à Montbéliard, dévoilaient un prototype 100% électrique, baptisé Dilemme. La signature acoustique de cette voiture de course est signée Faurecia. L’équipementier est en première ligne dans le domaine de la «sonorisation» des véhicules dits silencieux. Rappelons que dans un futur proche, toutes les nouvelles automobiles électriques et hybrides devront émettre un son à basse vitesse.

AUTO 275

NEWS

MERCEDES-AMG GT 63S

PORSCHE MISSION E CROSS TURISMO

Parmi les trois déclinaisons de la Mercedes-AMG GT Coupé 4 portes plus hayon, la version la plus radicale est sans conteste la GT 63 S, dont le V8 affiche 639 ch pour un couple de 900 Nm. Les trois coupés, d’une longueur de 5,05 m, recourent à la transmission intégrale et à une boîte automatique à 9 rapports.

Après la berline Mission E dévoilée au Salon de Francfort 2015, Porsche a exhibé un nouveau concept à Genève. Appelé Mission E Cross Turismo, ce «Cross Utility Vehicle» (ou break baroudeur) long de 4,95 m hérite de deux moteurs électriques pour une puissance cumulée de 600 ch. L’autonomie revendiquée est de 500 km.

HONDA CR-V

ICONA NUCLEUS

Le nouveau Honda CR-V a débarqué à Genève dans sa livrée européenne. Le millésime 2018, dont la sortie est prévue en automne prochain, est proposé pour la première fois en version 7 places. L’accès à la troisième rangée est facilité par la présence d’une ouverture élargie des portes arrière.

Outre le 1,5 VTEC turbo, signalons l’arrivée d’une motorisation hybride essence. Le 4-cylindres 2 l. à cycle Atkinson est couplé à un moteur électrique et à un générateur.

Autrefois, on désignait par salons roulants ces luxueuses limousines où il était de bon ton d’échanger un verre de cognac avec son banquier. Nouvelle venue à Genève, l’entreprise turinoise Icona a exposé un véritable Ovni répondant au doux nom de Nucleus. Ce salon du futur pouvant accueillir 6 personnes est doté de moteurs électriques intégrés dans chaque roue, ce qui permet d’optimiser l’espace l’intérieur. Un générateur électrique à hydrogène lui permettrait d’atteindre une autonomie de 1200 kilomètres. Pas mal pour un véhicule… autonome de niveau 5.

DACIA STEPWAY «UNLIMITED 2»

Palais du luxe par excellence, Palexpo fait également la part belle aux véhicules low cost.

Dacia, qui vient de franchir le cap de 5 millions de véhicules vendus depuis 2004, a présenté à Genève sa nouvelle collection «Unlimited 2».

Une série basée sur les modèles Stepway qui se distingue entre autre par sa nouvelle teinte «beige dune» empruntée au nouveau Duster, ses enjoliveurs spécifiques 16 pouces bi-ton, ses rétros noirs et le logo Stepway sur les montants de portes.

07

KIA CEED SW

ASTON MARTIN LAGONDA VISION

Il n’y avait heureusement pas que des voitures exclusives et des concept cars parfois «prise de tête» à Genève. En atteste le break Kia Ceed SW, lequel gagne près de 10 cm (à 4,6 m) par rapport à l’ancienne génération, le volume de coffre grimpant à 600 litres (+72 l.). La gamme de motorisations intègre un nouveau 1,4 l. essence turbo de 140 ch et un 1,6 l. diesel de 115 ou 136 ch lui aussi inédit.

Encore une marque qui joue à fond la carte de l’électricité et de la conduite autonome. Mais le concept Lagonda Vision d’Aston Martin a aussi pour vocation de dévoiler le futur stylistique de la marque. Une vision où l’aérodynamique a évidemment son importance.

CUPRA E-RACER

VW I.D. VIZZION

Désormais marque à part entière, Cupra a effectué son baptême médiatique au Salon de Genève. La filiale de Seat a dévoilé la e-Racer, un bolide 100% électrique qui sera engagé dès 2019 dans le futur championnat e-TCR. La Cupra e-Racer est propulsée par une motorisation électrique développant jusqu’à 500 kW (680 ch) . Elle avalerait le 0 à 100 km/h en 3,2 s!

ZENVO TSR-S

«Magnifaïque», s’exclamerait sans doute Cristina Cordula à la vue de cette exclusive hypercar proposée en 5 exemplaires. Propulsée par un V8 5,8 l. de 1200 ch, la Zenvo TSR-S est affublée d’un aileron s’articulant dans tous les axes et ajustant les appuis en fonction de la situation.

Le concept-car VW I.D. Vizzion préfigure la berline électrique premium à venir. Si l’empattement généreux (3,1 m) sera sans doute conservé lors de la production en série, pas sûr en revanche que l’option «voiture autonome de niveau 5» soit retenue. Le véhicule présenté à Genève était dépourvu de volant, de pédales et de tableau de bord…

HYBRID KINETIC PININFARINA

Pininfarina, un nom intimement attaché au Salon de Genève, et ce depuis des décennies. Associé à la société de Hong Kong Hybrid Kinetic, le studio de design italien a dévoilé le concept HK GT, un coupé 2+2 électrique flirtant avec les 1100 ch. Portes papillon et long capot plongeant caractérisent ce bel objet reposant sur un châssis en aluminium et doté de 4 moteurs électriques, pour un 0 à 100 km/h revendiqué à 2,7 s.

AUTO 275

NEWS

GFG SYBILLA

PEUGEOT 508

Giorgietto Giugiaro, 80 ans – mais on lui en donne à peine 60! – et son fils Fabrizio ont conçu un concept car électrique doté d’un pare-brise sans montant. Une bulle de verre qui coulisse vers l’avant pour faciliter l’accès du conducteur après ouverture de la portière. Développée sous le label GFG (Giorgietto & Fabrizio Giugiaro), la Sybilla est équipée de 4 moteurs électriques pour une puisance cumulée de 536 ch.

La Peugeot 508 figurait sans conteste parmi les grosses attractions de cette 88e édition. C’est la série exclusive First Edition, limitée à 508 exemplaires, qui a été présentée au public genevois. Basée sur la finition sportive GT, elle est équipée notamment du système de vision nocturne, des projecteurs Full LED avec éclairage en virage ou de la suspension pilotée et est proposée notamment avec le 1.6 PureTech de 225 ch et le 2.0 BlueHDi de 180 ch, tous deux couplés à la boîte automatique à 8 rapports.

LAMBORGHINI MARZAL

SUBARU VIZIV TOURER CONCEPT Ses formes élancées, sa calandre hexagonale et ses quatre puissantes ailes confèrent au Viziv Tourer Concept (propulsé par un moteur Boxer) une impression de sécurité. Un sentiment renforcé par la traction intégrale Symmetrical AWD et autre dispositif censé réduire la fatigue du conducteur lors des longs trajets. Des technologies qui seront proposées à partir de 2020, Viziv signifiant «Vision for innovation».

Ce véhicule futuriste avait 50 ans d’avance… Signé Marcello Gandini, lequel travaillait à l’époque pour le compte du studio Bertone, le concept car Lamborghini Marzal, basé sur la Miura, avait été dévoilé au Salon de Genève 1967. Et il continue d’illuminer la planète auto.

HYUNDAI KONA ELECTRIC

Quelques jours avant de l’exposer «pour de vrai» à Genève, c’est sur la toile que Hyundai a présenté son Kona Electric, reconnaissable à sa grille de calandre fermée. Au menu, deux batteries à choix, la première (39,2 kWh) affichant une autonomie de 300 km, et la seconde (64 kWh) 470 km.

09

JAGUAR I-PACE

BMW X4

Tesla a tort de vouloir déserter les travées de Palexpo. La concurrence en a profité pour montrer les dents, à commencer par Jaguar, dont le i-Pace 100% électrique promet énormément, tant sur le plan esthétique (Cx de 0,29) que sur le terrain des performances (deux moteurs électriques pour une puissance cumulée de 400 ch). Long de 4,68 m pour un empattement de 2,99 m, ce SUV aux dimensions maîtrisées affiche une autonomie de 480 km.

La première génération du BMW X4 a été produite à 200’000 exemplaires. Musculeux comme tout modèle BMW qui se respecte, le nouveau millésime gagne 8 cm à 4,75 m pour un empattement de qui s’allonge de 5,4 cm à 2,86 m. Proposé avec une riche palette de motorisations essence turbo et diesel, de 184 ch à 360 ch, le X4 est doté de multiples solutions connectées, comme la surveillance live, en 3D, sur son smartphone.

TOYOTA AURIS

UN LIEU DE RENCONTRES

Dévoilée dans sa nouvelle livrée à Genève, la Toyota Auris 3e génération dit adieu au diesel et concentre désormais ses forces sur les motorisations essence et hybrides, au même tire que les futurs modèles Toyota destinés au marché européen. Un poil plus longue (4 cm) que sa devancière, l’Auris 2019 sera proposée notamment avec deux groupes hybrides essence-électrique affichant des puissances cumulées de 122 et 180 ch.

POP.UP

Présenté l’an dernier par Airbus et Italdesign, le concept de dronenavette a pris une nouvelle dimension avec l’arrivée d’Audi. Le projet de transport multimodal Pop.Up intègre une capsule biplace en fibre de carbone, un châssis 4 roues à propulsion électrique et un module aérien à 8 rotors électriques. La capsule indépendante peut être connectée à l’un ou l’autre de ces modules.

Le Salon de Genève, sans doute le seul endroit au monde où l’on peut croiser le prince Albert de Monaco, le CEO de Hublot, Jean-Claude Biver, le chanteur du groupe Iron Maiden, Bruce Dickinson, et Jackie Stewart. A chacun son idole, pour ma part j’ai choisi le triple champion du monde de formule 1…

VIVE TF1!

«Un événement exceptionnel», «Une avalanche de nouveautés»… TF1, et plus précisément son émission dominicale Automoto animée par Denis Brogniart, continue année après année de révéler toutes les facettes du Salon de Genève.

Un tour des stands mené tambour battant et des commentaires souvent élogieux de la part de journalistes que l’on ne saurait en la circonstance taxer de chauvinisme.

AUTO 275

RENCONTRES

«On ne peut plus être un Salon traditionnel» Directeur du Salon de Genève, André Hefti prépare la mutation tout en douceur du plus grand rendez-vous de la planète auto. Par Pierre Thaulaz Certains disent que les Salons traditionnels ont du souci à se faire ?

D’un côté, on ne peut plus être un Salon traditionnel. Il faut apporter quelque chose de nouveau, parce que la digitalisation passe aussi par le Salon. Voilà pourquoi nous avons opéré un rapprochement avec l’IFA de Berlin, le pendant du CES de Las Vegas. Ils apportent l’électronique à Genève et nous amenons la partie voitures à Berlin.

A

UTO : Le rôle du directeur durant les 11 jours du Salon ?

André Hefti : Je suis là bien sûr pour répondre aux journalistes, mais je reçois aussi de futurs exposants, comme ces dirigeants de deux sociétés chinoises qui pourraient être présents en 2019. La veille de l’ouverture au public, je lis un peu la presse : «Genève n’a pas changé !», ça fait toujours plaisir. Bon, on a toujours des défections, mais pas dans les mêmes dimensions qu’à Paris ou Francfort. On a aussi passablement de nouveaux petits constructeurs, lesquels ne sont pas forcément demandeurs de grandes surfaces. Par contre, on a eu l’opportunité de pouvoir satisfaire des clients comme Jaguar et Land Rover en leur offrant une surface davantage en adéquation avec leurs produits.

Une collaboration qui se matérialisera l’an prochain ?

Oui. L’idée est de présenter un pôle connectivité dans les halles 4 à 6 et un pôle services dans les halles 1 et 2. Des services, je pense notamment à Uber et Car2go, qui prennent toujours davantage d’importance. On va rester prudent, ne pas sortir la grande artillerie dès le début. On va procéder step by step, histoire d’être certain que l’on va dans la bonne direction.

C’est aussi une demande des constructeurs automobiles ?

Oui. Ils disent : «On travaille sur la digitalisation, on a toujours plus d’électronique dans nos voitures, ce serait bien que le Salon de Genève mette cette technologie en valeur.»

Les parois sont-elles toujours aussi recherchées ?

Oui. L’un des constructeurs chinois déjà évoqué veut absolument pour sa présentation un stand doté d’une paroi de fond. Mais on ne le propose qu’à partir de 400 m2.

Les exposants ont-ils tendance à faire des économies en réduisant les surfaces ?

En général, pas. Il y a le cas de PSA dont le stand qui était occupé uniquement par Peugeot est désormais partagé avec Citroën, la même surface ayant été répartie entre les deux marques.

Pour André Hefti et Claude Sage, la voiture à hydrogène (ici la Hyundai Nexo) devrait rallier tous les suffrages.

D’autre Salons ont amorcé ce virage ?

J’ai vu quelque chose du genre à Francfort, mais c’était dans une salle un peu perdue et les visiteurs avaient de la peine à trouver. Pour notre part, on voudrait que ça se passe au cœur du Salon.

Une manière aussi d’attirer un nouveau public ?

Absolument, ne serait-ce déjà qu’au niveau de la presse, puisqu’on entend attirer aussi des journalistes des médias électroniques.

La voiture autonome, ça entre dans ce créneau ?

Bien sûr. De quoi parle-t-on aujourd’hui ?

De la connectivité, de la voiture autonome, des énergies alternatives. Il y a 5 ans, à part Nissan, on ne parlait pas encore de véhicules électriques.

Aujourd’hui, tous les constructeurs présentent une voiture électrique.

IL FAUT APPORTER QUELQUE CHOSE DE NOUVEAU, PARCE QUE LA DIGITALISATION PASSE AUSSI PAR LE SALON.

11

La solution d’avenir, électrique ou hydrogène ?

Je parie sur l’hydrogène. Coop travaille d’ailleurs dans ce sens, avec sa station de Hunzenschwil, en Argovie.

L’hydrogène est produit par une petite centrale hydroélectrique toute proche.

On ne voit pas encore beaucoup de voitures à hydrogène au Salon ?

Hyundai surtout est très actif, mais il y a aussi Honda et Toyota.

On dit que les jeunes se désintéressent de l’automobile…

Il faut nuancer. Je prends l’exemple d’un jeune que je connais bien et qui fait ses études à Zurich. C’est un fana de voitures, il a le permis mais il n’a pas besoin de voiture. Il me dit : «Les parkings sont chers, la voiture est chère, pourquoi dépenser de l’argent pour quelque chose dont je n’ai pas vraiment besoin pour le moment ? Les transports publics à Zurich, ça marche très bien, et si jamais il y a Mobility.» A mon époque, à 18 ans, la priorité était d’avoir sa voiture.

Un directeur du Salon doit rester neutre. On n’ose pas lui demander quel est son coup de coeur ?

Il faut me demander ! C’est la McLaren Senna. Cette voiture est super, elle a de la gueule. C’est quelque chose que je ne pourrais jamais m’acheter mais c’est mon coup de coeur.

Ce qu’il y a de plus à Genève, ce sont ces voitures exclusives…

C’est un peu notre force, parce qu’on vient les acheter ici. Il y a 2 ans, McLaren avait déjà vendu trois voitures durant les journées de presse. Le client intéressé par un véhicule à 2,5 millions a l’aéroport à côté, il peut venir avec son jet privé, Francfort et Paris nous envient pour ça.

Comment garder un certain équilibre afin que Genève ne devienne pas uniquement un Salon haut de gamme ?

Nous avons tous les grands constructeurs, et ceux-ci sont quand même intéressés à exposer des voitures de tous les jours. On a besoin des deux, et pour le moment ça marche assez bien. On avait même la voiture qui vole, la Pal-V. Je suis allé à la conférence de presse. Le gars qui présentait, le chanteur d’Iron Maiden, Bruce Dickinson, est en quelque sorte l’ambassadeur de Pal-V. Je suis fan d’Iron Maiden. Je me rappelle que le groupe avait son propre avion, avec Iron Maiden inscrit sur le 747, et c’est le chanteur qui pilotait.

«Celles qui n’étaient pas là vont le regretter» Président du Salon du centenaire, en 2005, Claude Sage n’est pourtant pas homme à regarder dans le rétro. Il évoque l’avenir de la manifestation de Palexpo et la mobilité du futur. Par Pierre Thaulaz là, et celles qui n’étaient pas là vont comme d’habitude le regretter. Mais je suis aussi d’avis que le Salon doit échapper à la routine.

AUTO : Selon vous, la magie du Salon opère-t-elle toujours ?

Claude Sage : Je pense que la magie générale du Salon demeure. Face aux problèmes de désertion de certaines marques, les organisateurs d’aujourd’hui ont su trouver des solutions heureuses pour remplir le Salon et proposer une présentation élégante.

Ils ont aménagé des passages un peu plus larges et des petits coins restauration pour que le visiteur puisse se reposer. Ils ont montré également des voitures un peu plus exotiques, ainsi que de très belles machines fabriquées en Suisse à l’époque. Ils ont donc trouvé une parade immédiate à la difficulté qui est survenue au cours de ces derniers mois.

La situation est un peu différente qu’en 2005 ?

Evidemment, nous étions privilégiés puisque les constructeurs avaient besoin de toujours davantage de place, alors que nous ne pouvions pas leur en offrir davantage. On tenait le couteau par le manche. Aujourd’hui, les choses se sont un peu renversées. Les constructeurs disent qu’il faut faire des économies, réduire les surfaces, etc. Ceci dit, les grandes marques qui doivent intéresser le public étaient

Lorsque je suis arrivé au Salon, j’ai appliqué le principe suivant : l’industrie automobile est la branche qui fait les plus gros efforts en termes financiers et de développement et il faut qu’elle ait la possibilité de le montrer dans un Salon. On parlait beaucoup d’émissions de gaz, de particules, et aujourd’hui c’est entré dans les moeurs. Il faut donc passer à l’autre étape, et l’autre étape c’est la voiture électrique, la voiture à pile à combustible, les nouvelles technologies de gestion de la conduite. Bien sûr, le visiteur lambda qui vient au Salon a envie d’une voiture qu’il conduit, pas d’un appareil électronique qui va l’emmener de A à B. Il s’agit d’essayer d’opérer ce mariage entre les technologies modernes et traditionnelles.

On a vendu seulement 5000 véhicules électriques en Suisse l’an dernier. Et on ne parle que de voitures électriques…

La voiture électrique, si on fait son bilan écologique du moment où elle est produite jusqu’au moment où elle est détruite, n’offre pas de gros avantages, voire pas d’avantages du tout par rapport à une voiture traditionnelle. La solution qui devrait s’imposer dans le futur, c’est la voiture à pile à combustible. Il est possible de produire l’hydrogène à partir de l’électricité solaire, et là on améliore considérablement le bilan énergétique global, en augmentant aussi considérablement l’autonomie par rapport à une voiture purement électrique.

Quant à la voiture hybride, elle cumule la difficulté du moteur thermique avec la difficulté du moteur électrique.

AUTO 275

VOITURE D’EXCEPTION

La course en héritage Occupant une place très particulière aux confins de la galaxie Supercars, la Ford GT a été pensée, conçue et créée avec l’ADN de sa grande sœur engagée en compétition. Par Gérard Vallat

P

remière flèche plantée dans le cœur de Ferrari à l’orée des années soixante, la Ford GT40 a trouvé sa descendante directe avec la Ford GT du XXI e siècle. Pas seulement parce qu’elle s’est imposée aux 24 Heures du Mans dès sa première apparition, mais aussi par son caractère très axé sur la compétition, une marque de fabrique qui la distingue de toutes les autres Supercars du marché. L’histoire de cet héritage avec la compétition remonte à 1963, lorsque Henry Ford prit la décision de créer une voiture pour gagner les 24 Heures du Mans. A cette époque, pour raccourcir le temps, le patron de Détroit avait imaginé racheter Ferrari, mais Enzo Ferrari n’appréciait pas la manière des américains de mener le deal et annula purement et simplement le projet. Vexé, Ford mit en chantier

la première Ford GT sur la base d’une Lola MK6, ce qui aboutit à la présentation du premier prototype GT/101 en avril 1964. L’objectif Le Mans était sur orbite, la GT40 remportait son premier tour d’horloge dans la Sarthe en 1966, en réalisant un triplé historique. La cible était atteinte, mais l’identité du vainqueur a toujours fait débat. Grandiose, cet événement ne pouvait pas échapper au sens du spectacle des américains, ce qui fit qu’à quelques heures de l’arrivée l’équipage leader Bruce McLaren/Chris Amon reçut la consigne de ralentir pour assurer la fin de la course. La deuxième GT40 du duo Dennis Hulme/Ken Miles reçut la même directive mais ne la respecta pas et continua d’attaquer pour dépasser la voiture de tête. Finalement pour marquer l’histoire Ford décida que ses deux voitures franchissent la ligne d’arrivée à parfaite

égalité. Les deux Ford ont bien croisé la ligne ensemble, mais l’ACO appliqua le règlement stipulant qu’en cas d’ex aequo c’est la voiture partie du plus loin sur la grille qui sera déclarée vainqueur car elle aura parcouru plus de kilomètres...

C’est donc dans cette situation épique que McLaren/Amon rentrèrent à jamais dans l’histoire en devenant les premiers pilotes à gagner les 24h au volant d’une voiture américaine.

PREMIÈRE FLÈCHE PLANTÉE DANS LE CŒUR DE FERRARI À L’ORÉE DES ANNÉES SOIXANTE, LA FORD GT40 A TROUVÉ SA DESCENDANTE DIRECTE AVEC LA FORD GT DU XXIE SIÈCLE.

13

BIS REPETITA POUR UNE FUTURE LÉGENDE ROUTIÈRE Moins théâtrale, l’aventure a été revisitée cinquante ans plus tard, avec la victoire au Mans de la Ford GT N°68, devant une Ferrari F488 GTE. L’histoire n’étant qu’un éternel recommencement, ce succès allait être exploité avec la mise en production de la Ford GT de route, très proche de sa sœur reine du Mans.

Comme l’exprime un slogan du constructeur, «la Ford GT est l’expression ultime du principe de la forme dictée par la fonction. Sa forme aérodynamique en goutte d’eau est le résultat d’un travail intensif en soufflerie». Entièrement en fibre de carbone, la carrosserie de la Ford GT a une ligne qui évoque la limande lorsqu’elle est dans la position basse du mode Track. Très travaillé, l’aérodynamique va bien au-delà de ce que proposent les autres constructeurs de Supercars. Un résultat qui ne va pas sans exiger un minimum de souplesse de la part de ses conducteurs et passagers.

Porte en élytre, seuil large, le plaisir se mérite. Installé à bord dans un univers de carbone, on constate que les sièges Suite page 14.

AUTO 275

VOITURE D’EXCEPTION

sont fixes, le réglage de la position de conduite s’effectue avec le pédalier et le volant. Un volant avec lequel s’effectue l’intégralité des commandes. Sur la gauche la mollette des différents modes (normal-sport-track et pluie). Le tout parfaitement lisible sur l’écran digital.

Une touche sur le bouton de démarrage et le V6 3,5 litres EcoBoost donne de la voix. Développant 647 chevaux dans sa

LES CHIFFRES DONNÉS PAR LE CONSTRUCTEUR FONT ÉTAT D’UN 0 À 100 KM/H EN MOINS DE 3 SECONDES ET UNE VITESSE DE POINTE DE 347 KM/H. TOUT ÇA FAIT RÊVER ET HEUREUSEMENT CE RÊVE EXISTE.

version route, contre 600 environs pour la GT de compétition, étant donné les brides d’admission limitant la puissance en vertu des règles de balance de performances, le moteur de «route» promet de sacrées performances. Des performances que nous n’avons évidemment pas approchées lors d’un test sur route, mais qui sont bien résumées par Claude Nahum et Bernard Thuner. Néanmoins, j’ai eu la chance de faire quelques runs sur la «taxiway» de l’aérodrome d’Annemasse, grâce à son propriétaire Monsieur Gonet que je remercie vivement. Une belle occasion de ressentir d’autres sensations que sur la route, en utilisant quelques ressources de cette voiture. La boîte à double embrayage Getrag 7 rapports permet de se faire une idée de la puissance du V6, disponible sur une large plage de régime. Dans ces conditions, il a été possible d’atteindre une vitesse nécessitant de recourir à la puissance du freinage carbone, ce qui entrainerait certainement un emprisonnement à vie dans nos contrées… Bref, les chiffres donnés par le constructeur font état d’un 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et une vitesse de pointe de 347 km/h. Tout ça fait rêver et heureusement ce rêve existe. Merci Ford et tous les autres constructeurs et artisans qui produisez encore de tels engins mécaniques à piloter !

15

Avis d’experts Amis dans la vie, complices sur les circuits de la série CER qu’ils écument avec succès depuis plusieurs années, Claude Nahum et Bernard Thuner nous ont livré leurs analyses et ressentis sur cette Ford GT. Claude Nahum : Propriétaire de la voiture de cet essai, Claude Nahum est un grand connaisseur de la marque Ford, dont il possède une collection qui recèle quelques très beaux exemplaires. Au cœur de celle-ci, la GT40 qui a terminé à la 3e place des 24 Heures du Mans 1966, année du fameux triplé de la marque de Détroit. Pilote de Formule Ford, quoi d’autre, et de rallye dans sa jeunesse, Claude Nahum continue de taquiner l’accélérateur des plus belles pièces de sa collection lors des épreuves du CER. Acquéreur de la première Ford GT de 2005, il a un regard aiguisé sur cette voiture, comme sur la dernière création de sa marque de cœur.

«Je crois que cette voiture représente une vraie revanche sur la Ford GT de 2005 qui, selon moi, avait raté la cible sur tous les points. Elle était trop lourde, pataude, pas à l’aise en circuit comme en ville, où l’ouverture encombrante de ses portes lui interdisait la plupart des parkings. La nouvelle Ford GT est

«JE CROIS QUE CETTE VOITURE REPRÉSENTE UNE VRAIE REVANCHE SUR LA FORD GT DE 2005»... Claude Nahum totalement à l’opposé. Elle représente un vrai retour aux sources de l’histoire Ford en compétition, avec des débuts en course, avant une fabrication en petite série pour obtenir l’homologation. C’est une magnifique voiture de route qui a un ADN de course «apprivoisé», ce qui la différencie de toutes les Supercars actuelles, qui prétendent avoir des attaches avec la compétition. Cette médaille a son revers, impossible de caser un sac à main, aucun «frou-frou» ni bling-bling, l’efficacité pure, sans aucune concession.

Bernard Thuner : Ancien champion suisse en F3, sport prototype et Supertourisme, Bernard Thuner compte

également quatre participations aux 24 Heures du Mans, mais aussi huit autres présences dans la Sarthe à l’occasion du Mans Classic, où il a piloté notamment, Lola T70 et Ford GT40 de son équipier et ami Claude Nahum. C’est à ces titres que le concessionnaire McLaren nous a livré ses sensations sur cette Ford GT qu’il a eu l’occasion de piloter sur le circuit du Castellet.

«J’ai découvert une voiture très plaisante dont on se rend immédiatement compte qu’elle a été pensée pour la compétition.

Dès qu’on active la position «Track», elle s’abaisse d’un coup sec et l’aileron se met en position haute avec un claquement qui te met immédiatement dans l’atmosphère voulue. La sonorité du moteur est sympathique, il est puissant et tout à fait suffisant avec des pneus mixtes route/circuit vite débordés. L’aérodynamique génère beaucoup d’appui grâce à un fond plat intégral, le grip latéral est également excellent, mais là aussi, comme avec la puissance des freins carbone et de moteur, la limite se situe à la limite des pneus de série.

En attaquant quelques tours, j’ai eu de la difficulté avec le turbo, qui a tendance à pousser encore un peu au moment de lâcher les gaz, et avec la boite de vitesses qui m’a semblé un peu lente en rétrogradant. Je descendais trois rapports, mais seulement deux passaient. Je pense que ces petits défauts peuvent être supprimés après quelques réglages.

J’AI DÉCOUVERT UNE VOITURE TRÈS PLAISANTE DONT ON SE REND IMMÉDIATEMENT COMPTE QU’ELLE A ÉTÉ PENSÉE POUR LA COMPÉTITION. Bernard Thuner

AUTO 275

SPORT AUTOMOBILE

Objectif F1 Concurrents dans le championnat F2, dernier sas avant la F1, Louis Delétraz et Ralph Boschung entament leur deuxième saison avec l’ambition commune de succéder à Sébastien Buemi dans le baquet ultime. Par Gérard Vallat

A

l’école de la compétition très jeune, Ralph Boschung et Louis Delétraz ont ferraillé en karting, avant d’user leur fond de combinaison dans le baquet des monoplaces de la BMW Talent Cup. Ensuite, leurs chemins se sont séparés vers des choix différents. ADAC Formula Master en Allemagne pour le premier nommé, Formule Renault 2.0 en championnats NEC et Europe pour le second. OutreRhin, Ralph Boschung remportait rapidement sa première victoire, pendant que Louis Delétraz mesurait la difficulté du peloton en championnat NEC et devait reporter son premier succès à la saison suivante. En 2015, Ralph Boschung prenait le pari du GP3 avec l’équipe suisse Jenzer Motorsport. Pour ses débuts, il décrochait un premier podium, mais devait interrompre l’exercice faute de budget. La saison suivante (2016) il intégrait le team Korainen, toujours en GP3, et signait une probante victoire, avant de devoir à nouveau jeter l’éponge pour des raisons de budget. Durant ce temps, Louis Delétraz avait pris le pari d’aller au bout de son choix de la Formule Renault 2.0. Un pari réussit avec le titre en NEC au terme de la saison 2015, après avoir été vice-champion en 2014. Réussite également en Eurocup, où il ajoutait un nouveau titre de vice-champion. Tenté par le GP3, dans les rangs duquel il aurait rejoint son «meilleur ennemi», Louis Delétraz optait pour le championnat Formula V8 3.5 (auparavant Formula Renault 3.5). Impressionnant dans cette série, le Genevois signait deux victoires et échouait de très peu pour le titre. A la tête de ces deux palmarès, Boschung et Delétraz faisaient le grand saut vers le GP2, devenu F2, la saison passée.

Difficile, l’apprentissage leur a permis d’emmagasiner l’expérience nécessaire pour débuter 2018 dans les meilleures conditions pour prouver qu’ils méritent d’accéder à la sacro-sainte F1.

LOUIS DELÉTRAZ Né le 22 avril 1997 à Genève

Débuts 2013 2014

2015

2016

2017 2018

2012 BMW Talent Cup (4e) Formule Renault 2.0 NEC (19e) Formule Renault 2.0 NEC (une victoire – 2e) Formule Renault 2.0 NEC (neuf victoires – champion) Formule Renault 2.0 Eurocup (trois victoires – vice-champion) Formula V8 3.5 (deux victoires – vice-champion) FIA Formula 2 (16 points – 17e) FIA Formula 2 (Charouz Racing System)

17

RALPH BOSCHUNG Né le 23 septembre 1997 à Monthey

Débuts 2013

2014 2015 2016 2017 2018

2012 BMW Talent Cup (5e) ADAC Formula Master (une victoire -7e) ADAC Formula Master (7e) GP3 Séries (un podium – 11e) GP3 Séries (une victoire – 11e) FIA Formula 2 (11 points – 19e) FIA Formula 2 (MP Motorsport)

UN SUISSE EN SUISSE… Depuis 1993, la Suisse est représentée sur le championnat du monde de F1 par le team Sauber, une équipe qui a connu des fortunes diverses, avec des hauts et des bas…sans jamais avoir eu de pilote aux commandes d’une de ses monoplaces. Il y eut bien quelques rendez-vous manqués, comme ceux de Marcel Fässler en 2001 et Neel Jani en 2003, mais jamais le boss zurichois n’est parvenu à enrôler un de ses compatriotes. Les raisons, pas toujours bonnes, sont désormais lointaines pour qu’on y revienne, mais une chose est sûre pour Marcel Fässler et Neel Jani.

Ils avaient le niveau pour intégrer l’équipe, ce qui aurait sans doute contribué à la popularité dans notre pays de Sauber F1. Aujourd’hui, les choses ont changé à l’interne de cette équipe dont le nouveau dirigeant semble souhaiter la présence d’un de nos compatriotes aux commandes d’une F1 d’ Hinwil. Une opportunité qui pourrait s’offrir à Louis Delétraz où Ralph Boschung.

A eux de jouer…

AUTO 275

PILOTE DU MOIS

18

Anthony Sinopoli, le retour Champion Suisse de Formule 3 en 2005, Anthony Sinopoli était sorti du radar sportif sitôt le titre accroché à son palmarès.

Une retraite qu’il va «bousculer» en reprenant le volant pour participer à la course F1 classique de Monaco. Par Gérard Vallat Quel regard as-tu sur le sport automobile ?

Je suis d’assez près la F1, le WEC et un peu le rallye. Maintenant pour ce qui concerne le championnat suisse, je regrette la disparition des courses en circuit et j’apprécie le fait que le rallye reste important dans notre pays. Je crois que ces changements en circuit sont hélas dus aux niveaux de budgets exigés.

N

ous aurions tout aussi bien pu aborder ce sujet par «il était une fois», tant les courses en circuit du championnat suisse paraissent désormais lointaines. En ces temps-là, les plateaux étaient fournis, d’excellents spécialistes, alémaniques, tessinois et romands se défiaient aux quatre coins de l’Europe au volant de superbes et compétitives monoplaces de F3. Au cœur de ce concert en 2005, année au terme de laquelle un certain Lewis Hamilton décrochait le titre européen de la spécialité, c’est le Genevois Anthony Sinopoli et sa Dallara-Opel préparée (couvée) par son père Gianni, qui menait le bal des joutes helvétiques. Treize ans plus tard, père et fils sont à nouveau réunis pour un challenge sportif, dans un contexte absolument différent. En effet, les 12 et 13 mai prochains, le duo alignera une Maserati au Grand Prix historique de Monaco.

Tu avais complétement décroché après ton titre ?

Pour ce qui est de la compétition, c’était terminé, mais le virus ne te lâche pas si facilement, alors j’ai pratiquement toujours continué à rouler en circuit, mais en «loisirs». En parallèle, j’ai fait également un peu de coaching.

D’autres grands changements ont eu lieu à cette époque ?

En effet, j’avais également quitté la police pour travailler avec mon père dès 2008, avant de passer le brevet fédéral de moniteur d’auto-école, un métier que j’exerce depuis 2010.

Tu fais un retour à la compétition surprise, par l’historique ?

Tout à fait par hasard, grâce à Sébastien Bottinelli, un ami qui possède une très belle collection de voitures anciennes, principalement italiennes, qui m’a proposé de piloter sa magnifique Maserati 6/CM de 1936. Il avait acquis cette voiture l’année passée, et les organisateurs du Grand prix de Monaco lui ont proposé de l’engager. Etant donné qu’il n’avait pas de licence, il m’a généreusement offert cette opportunité de le remplacer.

ELLE PÈSE 700 KILOS POUR 175 CHEVAUX ET UNE TENUE DE ROUTE ÉTONNANTE, DANS LE BON SENS DU TERME.

Peux-tu en dire plus sur cette monoplace ?

Cette Maserati 6/CM a la particularité d’être née avec un moteur 6 cylindres que Maserati a remplacé par un 4 cylindres à compresseur plus puissant. C’est la seule 6/CM au monde à être équipée de ce moteur. Elle a notamment participé au Grand prix des nations à Genève.

Quelles sensations éprouves-tu à son volant ?

Je viens de la tester au circuit de Bresse et c’est «bestial». On a eu un peu de difficulté à la démarrer le matin à froid, c’est une vieille dame et elle n’a pas de démarreur. Il n’y a aucune assistance, un volant incroyablement grand, il faut se battre pour changer les vitesses, des freins à tambour etc. Elle pèse 700 kilos pour 175 chevaux et une tenue de route étonnante, dans le bon sens du terme.

J’ai eu beaucoup de plaisir.

Prêt pour le rendez-vous de Monaco ?

Absolument, mon père a magnifiquement préparé la voiture, je sais que nous serons 22 au départ. C’est une grande chance de piloter une telle voiture, de plus sur le circuit de Monaco, je me réjouis d’y être.

AUTO 275

AMBIANCE

19

Le stand ACS à Genève :

Un lieu de rencontre et de convivialité B

on nombre d’amis de l’automobile, de l’ACS et de sa direction, se sont rencontrés sur notre stand à l’image de Jean Todt (1), Sabine Holbrook – pilote moto – (2), René Desbaillet, Fabien Produit ou encore Christophe Hurni (3) dont la Ferrari était exposée pour l’occasion.

1.

Comme de coutume lors du salon, l’accueil, par tout le staff de notre club, fut chaleureux et les discussions forcément passionnées.

C’était aussi l’occasion de participer à un sympathique concours et de gagner des lots tout au long du Salon de l’auto (4).

Toute l’équipe en place pendant ces 10 jours vous remercie pour votre visite et se réjouis d’ores et déjà de partager des moments inoubliables l’année prochaine, sur le stand ACS !

2.

4.

3.

AUTO 275

ACS AMBASSADEUR

1.

Tom Lüthi, ambassadeur de l’ACS «Nous sommes faits pour nous entendre» Depuis le 1er janvier, le pilote de moto suisse le plus couronné de l’histoire est le nouvel ambassadeur ACS. Cette saison, Tom Lüthi a réussi à accéder à la catégorie reine. Sa première course de MotoGP a eu lieu le 18 mars au Qatar. Par Markus Rutishauser

L

es deux moments forts de la carrière de l’Emmentalois Thomas (Tom) Lüthi sont un trophée de vainqueur de la classe 125 cm3 en 2005 et deux titres de vice-champion du monde, remportés au cours des deux dernières années. A 19 ans, Tom Lüthi devenait le sixième plus jeune champion du monde de moto de tous les temps. Après une longue période d’attente et un total de 16 victoires en Grand Prix, dont 11 en catégorie Moto2, l’Alémanique de 31 ans obtient enfin la chance de participer au MotoGP. «Je pense avoir mérité cette ascension en raison de mes bonnes performances constantes au cours des deux dernières années», déclare Tom Lüthi. L’homme, bien enraciné dans son Emmental natal, pilote aujourd’hui une Honda de 260 ch.

«C’est un autre monde. Pour moi, il y a énormément de nouveautés à découvrir et des choses à apprendre.» Son outil de travail est en effet presque deux fois plus puissant que celui dont il disposait auparavant. Lüthi a pour coéquipier Franco Morbidelli, son concurrent de l’année dernière et champion de monde en titre de la catégorie Moto2. L’Italien de 23 ans est sensiblement plus jeune et moins expérimenté que le sportif suisse de l’année 2005.

Les deux forment le duo de pilotes de l’équipe Estrelle Galicia 0,0 Marc VDS, financée par le milliardaire belge Marc van der Straten. Honda met à disposition de l’équipe la moto championne du monde 2017. «Techniquement, la machine est

exactement au même niveau technique que les machines dont ont bénéficié les deux pilotes d’usine Marc Marquez (réd. : le champion du monde) et Dani Pedrosa lors de leur dernière course de la saison 2017», précise Tom Lüthi. Pour lui aussi, c’est un retour aux sources. Lors de ses débuts en championnat du monde, il y a 13 ans, il pilotait aussi une Honda.

Bien que Tom Lüthi ait dû renoncer à trois mois de courses en raison d’un pied cassé lors des qualifications de l’avantdernière épreuve du dernier week-end d’octobre (il avait raté les premiers jours de tests), c’est en pleine confiance qu’il aborde l’aventure MotoGP : «Je ne subis aucune pression, je sais qu’il me faut de la patience. J’ai encore beaucoup à

21

apprendre !» C’est en particulier son style de pilotage qui demandera une adaptation. Contrairement à la catégorie Moto2, les engins de la discipline reine disposent de systèmes d’assistance électronique.

De plus, l’accélération est brutale. Pour les motos superpuissantes, il faut à peine plus de 2 secondes, départ arrêté, pour atteindre les 100 km/h. Il s’agira de maîtriser cette force et de la transposer au mieux sur l’asphalte. Le contrôle de traction sera d’une grande utilité dans ce domaine.

Aujourd’hui, le nouvel ambassadeur de l’ACS fixe ses priorités : bien négocier les fins de courses, lorsque les pneus sont moins performants. Le chef d’équipe Michael Bartholemyéquipe tire un bilan positif : «De mon point de vue, Tom fait du bon travail. Nous constatons aujourd’hui déjà qu’il accomplit un bon nombre de choses de manière très correcte.» Contrairement à 2017, Tom Lüthi ne vise pas les victoires et les places sur le podium. Les experts estiment qu’il faut deux ou trois saisons avant de pouvoir prétendre à la victoire dans la catégorie reine.

1. Pour Tom Lüthi, le rêve est devenu réalité : il pilote une Honda de l’équipe belge Marc VSD dans la catégorie reine.

2. Tom Lüthi signe le calendrier annuel du sport automobile de l’ACS. 3. Julien Broquet, vice-président de l’ACS, accueille chaleureusement Tom Lüthi en qualité de membre et nouvel ambassadeur de l’ACS. 4. Il apprécie aussi la puissance sur 4 roues: Tom Lüthi conduit une BMW X4 M40i de 360 ch.

4.

BEAUCOUP DE TEMPS PASSÉ EN VOITURE Pour Tom Lüthi, le partenariat avec l’ACS est une évidence : «Nous évoluons dans le même domaine, et l’ACS est un club percutant !» Tom utilise souvent sa voiture et effectue au moins 30’000 kilomètres par an. «Pour rejoindre les courses qui ne se situent pas trop loin, par exemple au Mans ou à Mugello, j’y vais seul en voiture. C’est l’occasion pour moi de profiter du voyage et de me détendre en écoutant de la musique.» Son style de musique préféré ? «En principe, j’écoute de tout, avec une préférence pour le rock, tout de même.» Et quel est son groupe favori ?

«J’aime bien Linkin Park», avoue Tom Lüthi.

19 COURSES DE CHAMPIONNAT La saison 2018 de MotoGP comprend 19 courses au total. Les participants font partie de 12 équipes. Quatre pilotes seulement sont plus âgés que Tom Lüthi, 31 ans : Dani Pedrosa, Cal Crutchlow (les deux ont 32 ans), Alvaro Bautista (33 ans) et la superstar italienne Valentino Rossi (39 ans). Au total, six marques sont représentées dans la catégorie reine : Aprilia, Ducati, Honda, KTM, Suzuki et Yamaha.

La saison a débuté le 18 mars au Qatar.

La première des 11 courses se déroulant en Europe aura lieu le 6 mai à Jerez (Espagne). Après des compétitions en Thaïlande, au Japon, en Australie et en Malaisie, la dernière course de championnat du monde se déroulera le 18 novembre à Valencia (Espagne).

Images Mario Gacc i o l i

2.

3.

L’assurance auto

de demain

Avec un volume de primes de quelque 6 milliards de francs, l’assurance véhicules à moteur figure parmi les principaux domaines d’activité des assureurs suisses.

Néanmoins, à l’heure où la digitalisation gagne du terrain, les conditions-cadres évoluent à grande vitesse.

De plus en plus de véhicules se muent en de véritables «ordinateurs sur roues», la sécurité routière s’améliore et de nouvelles formes de mobilité, telles que l’économie du partage, font leur apparition. Le temps est-il compté pour l’assurance auto?

Allianz se projette dans l’avenir.

L’exercice relève encore de la boule de cristal, car quelques années devraient s’écouler avant que les véhicules autonomes ne peuplent les rues. Mais une chose est sûre: les véhicules de demain seront propres, sûrs et connectés. Hautement automatisés, ils communiqueront en permanence avec des infrastructures externes, telles que les services météo, les fournisseurs de cartes numériques, la police de la circulation ou même des réseaux de services qui, par exemple, pourraient fournir les données GPS de places de stationnement disponibles. À l’avenir, les systèmes de bord échangeront des données en temps réel avec d’autres véhicules afin d’éviter les collisions.

En d’autres termes, d’un point de vue assurantiel, l’autonomisation croissante des véhicules devrait en principe se traduire par une baisse considérable du nombre d’accidents. En est-ce donc fini de l’assurance auto?

DÉPLACEMENT DU RISQUE Certainement pas. Seulement, les sociétés d’assurances devront adapter leur évaluation du risque. À l’heure actuelle, 90 % des accidents de la circulation sont liés à des erreurs de conduite humaines, alors que seulement 10 % sont imputables à des défaillances techniques. Si, dans dix ou quinze ans, la conduite est assumée dans une large mesure par le véhicule en mode automatisé, l’influence du facteur humain sur les modèles d’assurance en sera immanquablement réduite.

Mais le risque ne disparaît pas pour autant, il ne fait que se déplacer: de l’humain et ses potentielles erreurs de conduite vers les systèmes de sécurité du véhicule. À l’avenir, les assureurs devront donc surtout évaluer la qualité des systèmes de sécurité embarqués quant à l’interaction entre sécurité active et passive.

LE CouRaGe

C’eST PArTIR

VERS L’INCOnNU

BAISSE DES ACCIDENTS, BAISSE DES PRIMES? Il est certain que plus les nouvelles voitures seront dotées de techniques telles que les systèmes de freinage d’urgence autonomes, plus le nombre d’accidents reculera. Ils ne vont pas pour autant disparaître de la circulation, car cela impliquerait que la technologie embarquée soit capable de parer à tous les dangers dans un nombre incalculable de situations.

Nous sommes encore loin d’avoir atteint un tel niveau de fiabilité, et ne l’atteindrons vraisemblablement jamais.

Autrement dit, même si la probabilité d’accident est appelée à fortement diminuer à mesure que les technologies se perfectionnent, une couverture d’assurance reste nécessaire. Par ailleurs, en cas d’accident, la facture deviendra de plus en plus salée en raison de l’intégration des capteurs et d’autres équipements techniques. Les accidents ne sont toutefois pas les seuls dangers.

D’ici à 2030, les experts en assurances anticipent une hausse significative des sinistres liés aux risques naturels: fortes pluies, tempêtes, grêle – autant d’événements climatiques qui causeront de plus en plus de dégâts dans le monde et auxquels même les véhicules autonomes ne pourront se soustraire. En outre, les voitures de demain ne sont pas non plus à l’abri du vol ou d’actes de vandalisme. Bien au contraire.

Par exemple, qui dit connectivité des véhicules, dit risque de piratage accru.

Dès lors, il incombera aux assureurs de réduire et de chiffrer ces risques, tout en les rendant maîtrisables.

L’assurance véhicules à moteur a donc encore de beaux jours devant elle. Toutefois, Allianz estime aujourd’hui que les prestations d’indemnisation seront amenées à reculer de 7 à 16 % au cours des quinze prochaines années, en fonction de la diffusion des nouveaux systèmes. Cette baisse va sûrement se répercuter sur les primes, qui pourraient diminuer dans des proportions similaires.

QUID DE LA RESPONSABILITÉ?

LA MOBILITÉ DE DEMAIN

Si une voiture robotisée est impliquée dans un accident ou renverse un piéton, qui est responsable? Le détenteur du véhicule ou le constructeur automobile?

Parallèlement aux voitures autonomes, l’économie du partage constitue également une grande tendance incontournable pour les sociétés d’assurances.

La question de la responsabilité fait débat, mais de nouvelles règles ne sont pour l’heure pas nécessaires.

Le modèle actuel, fondé sur la responsabilité sans faute du détenteur et l’assurance responsabilité civile des véhicules à moteur, protège également les victimes d’accidents de la circulation en cas de dommage du fait d’un véhicule autonome ou semi-autonome. Cette protection intègre non seulement les recours contre le constructeur, mais également les cas d’accidents causés par un piratage.

L’étude «Jung und urban» (jeune et urbain), réalisée par Allianz, révèle par exemple que pas moins d’un tiers des jeunes conducteurs interrogés en Suisse se déclarent prêts à recourir à des solutions d’autopartage à l’avenir. En sa qualité d’assureur innovant, Allianz souhaite contribuer activement à la mise en place des futures solutions mobiles. C’est ainsi que l’assureur est entré au capital de la société d’autopartage «Catch a Car». Cette participation permet à Allianz de recueillir des informations concrètes sur les futures tendances en matière de mobilité. En outre, afin de répondre à l’évolution des comportements en la matière, Allianz a été le premier assureur en Suisse à proposer une «couverture conducteur Premium» comme protection complémentaire de l’assurance responsabilité civile privée. Les utilisateurs de véhicules de tiers sont ainsi toujours assurés contre les dommages, quelles que soient la fréquence et la durée d’utilisation de ces véhicules.

L’essentiel est de garantir la protection des victimes même si la responsabilité pour faute ne devait plus s’appliquer en présence de systèmes de conduite automatisée. À cet égard, la législation actuelle ne requiert que de menus changements. En effet, la responsabilité du détenteur du véhicule est toujours engagée au titre de la responsabilité à raison du risque, indépendamment du fait qu’il ait commis une faute à l’origine de l’accident ou que ce dernier ait été causé par une défaillance technique du véhicule.

La question d’un éventuel droit de recours de l’assureur contre le constructeur automobile en cas de défaillance technique constitue un sujet à part entière, mais celui-ci concerne les sociétés d’assurances, et non les victimes.

Les problématiques en matière de responsabilité soulèvent inévitablement la question de la propriété des données. Du point de vue d’Allianz, elles «appartiennent» de toute évidence au client. Il est le seul à pouvoir décider de leur utilisation. Selon Allianz, les données enregistrées dans le système du véhicule doivent en principe être attribuées à son conducteur ou à son détenteur. Ces derniers doivent ainsi pouvoir choisir librement les acteurs auxquels ils communiquent leurs données – qu’il s’agisse de constructeurs ou de clubs automobiles, de sociétés informatiques ou d’assureurs – et à quelles conditions et à quelles fins elles peuvent être utilisées.

Pour résumer: face à la généralisation des véhicules entièrement ou partiellement autonomes, à l’émergence de nouvelles tendances en matière de mobilité ou à l’évolution rapide des comportements des clients, l’assurance auto est encore promise à un bel avenir.

Mais seules les sociétés d’assurances capables d’apporter des solutions adaptées aux tendances de demain – et d’inclure les clients dans cet élan – tireront encore leur épingle du jeu en 2030.

Votre interlocuteur chez Allianz

Dominic Schütz Responsable Automotive Tél. 058 358 30 90 dominic.schuetz@allianz.ch

New Picanto GT-Line

Plus pour votre argent www.kia.ch AUTO 275

LE BILLET DU PRÉSIDENT CENTRAL

26

Prix catalogue dès CHF

maximal.

New Picanto

Plus pour votre argent www.kia.ch

HvS Zürich

Design irrésistible, Les interdictions de circuler pour les véhicules 19 500.– de bénéfiques conduire diesel n’ont pasplaisir d’effets pour le climat Après la décision du tribunal administratif fédéral de Leipzig (DE), GT-Line autorisant l’interdiction de circuler dans les villes allemandes pour les Prix catalogue véhicules diesel, nos politiciens de l’environnement demandent de dès CHF Design irrésistible, telles interdictions également dans les villes suisses.

19 500.–

plaisir de conduire essence. À l’époque, il s’agissait de limimaximal. ter la consommation d’énergies fossiles.

HvS Zürich

comme elles ont été pratiquées par un constructeur allemand, ne peuvent être tolérées. Par conséquent, l’ACS Suisse Aujourd’hui, il faut réduire les émissions attend des constructeurs respectifs une de CO2. Sans aucun doute, la réduction correction immédiate des fautes comvisée des émissions de CO2 ne pourra mises, évidemment sans aucun coût être atteinte sans un nombre important pour les propriétaires des véhicules de véhicules diesel. Les experts sont diesel concernés. Nous nous engaged’accord sur ce constat. Ceci signifie que rons en faveur d’un traitement égal des nous aurons besoin de véhicules diesel propriétaires suisses de véhicules diesel pour atteindre l’objectif visé en ce qui par rapport aux propriétaires allemands concerne les émissions de CO2. de véhicules diesel. Nous ne tolérerons aucune discrimination nationale. Si les Les analyses, menées depuis plusieurs prix pour des véhicules diesel d’occaannées par les experts en environnesion devaient s’effondrer, l’ACS initiera ment de l’OFEV, montrent une évolution Newtrès Kia positive Picanto de GT-Line avec de équipement un dialogue direct avec les importateurs la pureté l’air. Au sensationnel: en alliage décennies, léger 16", de véhicules. cours des jantes deux dernières extras sportifs au look Plus pour la concentration enGT-Line dioxyde(pare-chocs, de soufre New Picanto votre argent habillage latéral, pédales), double sortie de d’échappe(SO ), par exemple, a pu être diminuée Du point de vue de l’ACS, une réaction GT-Line Thomas Hurter, Président central ACS 2 www.meyrinoise.ch ment, intérieur bi-ton sportif (en cuir), système de navigation 7" avec caméra presque 90 %, la concentration en oxyde excessive sous forme de dénigrement ou TM TM Androidpar Auto automatique, sièges de recul (Apple Prix nitrique d’unCarPlay tiers, et laet pollution des ), climatisation même d’interdiction de catalogue toute la technodès CHF avant, chauffant, démarrage avec Smart Key,est totaleparticules finesvolant a baissé de moitiébouton envi- delogie suite à ces événements es véhicules diesel, glorifiés hierchauffants affichage des instruments «Supervision», etc. ron. Cet énorme succès est à attribuer encore en sauveurs de la réducment hors sujet. Les interdictions pour Picanto 1.2 diesel L CVVT man.

84 ch des dès CHF 19 500.– ne font qu’entraver véhicules enGT-Line particulier.

Voilà tion des émissions de CO2, sontNewaux motifs politiques Design pour les faits. leirrésistible, développement. De plus, des interdamnés aujourd’hui et désignés comme «poubelles polluantes», nuisibles pour dictions de circuler ne sont d’aucun plaisirpour de le climat. Nous engageDepuis le scandale du diesel, en 2015, la santé. bénéfice New Kia Picanto GT-Line avec équipement conduire maximal. le vent a tourné. Les mêmes voix qui rons tout notre poids politique dans la sensationnel: jantes en alliage léger 16", Kia Picanto 1.2 Ldu CVVT man. CHF 4,5 l/100contre km, 104 g/km de CO , catégorie seillustré: sontNew élevées enGT-Line faveur diesel, le19 500.–, L’origine du succès des véhicules die-Modèle bataille l’interdiction dedecirculer extras sportifs auD,look GT-Line (pare-chocs, rendement énergétique ECE de CO 23 g/km, New Kia Picanto GT-Line 1.2 L CVVT aut. CHF 20 800.–, 5,4 l/100 km, désignant comme élément déterminant sel remonte au début des années 70.124 g/km pour les véhicules diesel.

Il est inacde CO , catégorie de rendement énergétique F, ECE de CO 27 g/km, moyenne de tous les véhicules neufs habillage latéral, pédales), double sortie d’échappeen Suisse: 134 g/km de CO (prix de vente conseillé, TVA incluse). en faveur de meilleurs indices de CO Après la crise pétrolière, les véhicules àvendus , le ceptable que des automobilistes, ayant 2 ECE de CO = émissions de CO liées à la fourniture de carburant et/ou d’électricité. ment, intérieur bi-ton sportif (en cuir), système de navigation 7" avec caméra consommation optimisée avaient le ventExemple dénigrent maintenant. pour CHF un19véhicule diesel pour des de calcul leasing à 3,9%: TM New Picanto GT-Line 1.2 L CVVT prix catalogue 500.–, mensualité CHF 218.60, TM man.,opté et Android Auto ),mois, climatisation automatique, sièges detaux recul (Apple CarPlay d’intérêt 3,9%, taux d’intérêt annuel effectif 3,97%, durée 48 10 000 km/an, acompte spécial 15% (facultatif), en poupe. Du coup, l’industrie automo-caution raisons de bon sens, soient aujourd’hui 5% du montant de volant financement (CHF 1 000.– min.), casco complète obligatoire non avec comprise. chauffants avant, chauffant, bouton de démarrage Smart Key, leasing est MultiLease SA.des L’octroi du crédit est interditpunis s’il entraîne un surendettement bile européenne misait sur les moteursLe partenaire Il est de bien entendu que magouilles pour ce choix. du consommateur. affichage des instruments «Supervision», etc. diesel qui présentaient un degré d’efficad’émissions polluantes falsifiées et Picanto 1.2 L CVVT GT-Line man.

84 ch dès CHF 19 500.– cité nettement supérieur aux moteurs New à de dispositifs de coupures illégaux,

New Kia Picanto GT-Line

19 500.–

New Kia Picanto GT-Line

3,9

ANS

2

2

2

2

HvS Zürich

L

2

2

2

ANS

Plus pour votre argent www.kia.ch

3,9

New Kia Picanto GT-Line

New Picanto GT-Line

Modèle illustré: New Kia Picanto GT-Line 1.2 L CVVT man. CHF 19 500.–, 4,5 l/100 km, 104 g/km de CO2, catégorie de rendement énergétique D, ECE de CO2 23 g/km, New Kia Picanto GT-Line 1.2 L CVVT aut. CHF 20 800.–, 5,4 l/100 km, 124 g/km de CO2, catégorie de rendement énergétique F, ECE de CO2 27 g/km, moyenne de tous les véhicules neufs dès CHF vendus en Suisse: 134 g/km de CO2 (prix de vente conseillé, TVA incluse).

156251_112x210_dfi_Z_Kia_Anzeigen_Picanto_GT_Line.indd 2 22.08.17 ECE de CO2 = émissions de CO2 liées à la fourniture de carburant et/ou d’électricité.

Exemple de calcul leasing à 3,9%: New Picanto GT-Line 1.2 L CVVT man., prix catalogue CHF 19 500.–, mensualité CHF 218.60, taux d’intérêt 3,9%, taux d’intérêt annuel effectif 3,97%, durée 48 mois, 10 000 km/an, acompte spécial 15% (facultatif), Picanto 1.2 L CVVT GT-Line man. caution 5% du montant de financement (CHF 1 000.– min.), casco complète obligatoire nonNew comprise.

Le partenaire de leasing est MultiLease SA. L’octroi du crédit est interdit s’il entraîne un surendettement du consommateur.

84 ch dès CHF 19’500.–

Prix catalogue

19 500.–

HvS Zürich

Design irrésistible, plaisir de conduire maximal.

New Picanto 1.2 L CVVT GT-Line man.

84 ch dès CHF 19 500.– Votre agent

de proximité ANS Mécanique - Carrosserie

New Kia Picanto GT-Line New Kia Picanto GT-Line avec équipement sensationnel: jantes en alliage léger 16", extras sportifs au look GT-Line (pare-chocs,

Modèle illustré: New Kia Picanto GT-Line 1.2 L CVVT man.

CHF 19 500.–, 4,5 l/100 km, 104 g/km de CO2, catégorie de rendement énergétique D, ECE de CO2 23 g/km, New Kia Picanto GT-Line 1.2 L CVVT aut. CHF 20 800.–, 5,4 l/100 km, 124 g/km de CO2, catégorie de rendement énergétique F, ECE de CO2 27 g/km, moyenne de tous les véhicules neufs vendus en Suisse: 134 g/km de CO2 (prix de

11:16

AUTO 275

LE BILLET DU PRÉSIDENT

27

Conseils de printemps L’hiver relativement rigoureux que nous avons connu aura peutêtre incité certains d’entre vous à abandonner momentanément la voiture qui entretient vos passions, celle-ci demeurant par exemple immobilisée dans un garage pendant plusieurs mois.

F

aisant face à des jours plus cléments et à une période estivale qui, espérons-le, sera marquée par le beau temps, il est certain que l’envie vous viendra de ressortir le véhicule que vous chérissez, que celui-ci soit une voiture sportive ou une voiture «oldtimer». Ainsi, il peut être opportun de mentionner ici quelques conseils afin que vous puissiez le moment venu prendre la route en toute sérénité.

Mais avant toute chose, nous profitons de ces quelques lignes pour rappeler quelques brefs conseils à suivre lorsqu’il s’agit d’entreposer votre véhicule avant l’hiver. Dans l’idéal, votre véhicule devrait être placé dans un local présentant un degré d’humidité optimal, ceci pour prévenir toute dégradation de certains matériaux. Il est également important de gonfler les pneus à près de 3 bar afin d’éviter toute déformation de ces derniers. Aussi, il est souhaitable de retirer la batterie ou de prévoir un chargeur de maintien. Enfin, il est préférable d’avoir un véhicule qui contient de l’huile propre dans le moteur, afin de pouvoir compter sur une protection et lubrification optimales.

Ces quelques conseils d’avant hiver étant rappelés, il est nécessaire, lorsque le printemps arrive, de procéder à quelques vérifications. Il s’agit tout d’abord de vérifier visuellement la mécanique sous le capot, de même que le dessous du véhicule, histoire de s’assurer qu’il n’y ait pas de fuite de liquides. Ensuite, il est judicieux de vérifier l’état des câblages électriques et des durites d’eau. Il est également nécessaire de vérifier l’état et le fonctionnement de la batterie. Par ailleurs, il est essentiel que les niveaux d’huile, d’eau et de liquide de frein soient suffisants. En ce qui concerne la pression des pneus, celle-ci doit être ramenée à une valeur normale. Il faut également s’assurer du correct fonctionnement des témoins lumineux sur votre tableau de bord. Ceux-ci doivent s’allumer lorsque vous mettez le contact, puis s’éteindre.

Le bon fonctionnement de ces témoins n’est pas à négliger, un témoin devenant rouge étant un avertissement qu’il y a danger et que votre véhicule doit être amené chez votre spécialiste.

Lorsque les vérifications précitées ont pu être effectuées et qu’il est l’heure de démarrer votre véhicule, il est essentiel de laisser tourner le moteur pendant quelques instants, de préférence dans un endroit aéré. Cette étape permettra de vérifier encore les valeurs de température, le bon fonctionnement du ventilateur ainsi que la bonne marche du compresseur de climatisation. Pour les transmissions manuelles, il est encore utile de s’assurer de pouvoir engager les rapports facilement, en particulier le premier rapport ou la marche arrière.

Enfin, le conducteur devra encore rester attentif à tout bruit suspect que pourrait faire la mécanique.

Après une ultime vérification concernant votre couverture d’assurance, vous serez enfin prêts à retrouver les sensations et le plaisir uniques que procure la conduite de votre «voiture passion». Nous vous souhaitons une très agréable route !

Johann Fumeaux, vice-président ACS Valais

AUTO 275

SECTIONS ACS

Conduite actuelle

Neuchâtel

Le 3 mai et le 30 août 2018.

Des conseils, de la théorie et surtout de la pratique. Le tout dans un esprit relax et dans la bonne humeur. Vous serez accompagné par deux professionnels moniteurs et instructeurs du Conseil suisse de la sécurité routière.

28

Stage de pilotage en monoplace Mettez-vous dans la peau d’un pilote et prenez le volant d’une monoplace.

Notre partenaire Sports-Promotion organise des stages de pilotage sur circuit pour vous permettre de découvrir et d’apprendre le pilotage d’une monoplace dans les meilleures conditions.

Date : 23 juin 2018 | Lieu : circuit Club de Magny-Cours (France) | Voiture : formule Renault 2.0 | Prix : € 1490/participant y.c. repas de midi et open bar toute la journée.

Pour toutes informations supplémentaires ou inscription : T 032 842 26 49, ou info@sports-promotion.ch.

En collaboration avec l’ACS section neuchâteloise, le 3 mai et le 30 août, de 13h30 à 17h30, pour maintenir votre conduite à niveau et répondre à vos besoins:  Théorie et pratique avec voiture de fonction  2 x 20 minutes de pratique sur un parcours mixte  60 minutes de théorie, conduite d’aujourd’hui, giratoires, zones 30 et conduite éco.  Cours sur mesure en groupe de 2 - 4 personnes et 2 moniteurs  Bilan, réponses à vos questions et échanges  Collation offerte incluse  Attestation de cours Cours de conduite au prix de CHF 200.00 (pour les membres ACS, réduction de CHF 30.00 et remise de CHF 50.00 du SCAN pour les personnes domiciliées dans le canton de Neuchâtel). Vous profitez ainsi d’un tarif exceptionnel de CHF 120.00 ! Pour plus d’informations, visitez notre site internet www.acs.ch/ neuchatel ou envoyez votre demande par e-mail à acs.neuchatel@acs.ch ou par téléphone au +41 32 725 81 22.

JOURNÉES ESSAIS LIBRES POUR GT ET MONOPLACES 12 et 13 mars 16 avril 29 et 30 mai 20 et 21 juin 10 et 11 juillet 27 et 28 août 19 septembre 9 et 10 décembre Sports-Promotion Sàrl Case postale 112 — CH-2019 Chambrelien tél +41 (0)32 8422649 — portable +41 (0)79 2406251 info@sports-promotion.ch

Barcelona-Catalunya GP SPA-Francorchamps GP Dijon-Prenois Hockenheim GP Dijon-Prenois Magny-Cours GP Anneau du Rhin Yas Marina GP Abu Dhabi

STAGE DE PILOTAGE EN FORMULE RENAULT 2.0 23 juin 23 septembre

Magny-Cours Club Magny-Cours Club

Assemblée générale 2018 Cette année, elle se déroulera le 11 avril, dès 19h00.

Nous avons le plaisir de vous inviter à notre assemblée générale qui se tiendra le mercredi 11 avril 2018 à 19h00 au Best Western Premier Hôtel Beaulac,

salle Léopold-Robert, Esplanade Léopold- Robert 2, 2000 Neuchâtel.

Un apéritif dînatoire sera servi aux membres participants, après la partie officielle. Une invitation personnelle vous sera adressée ultérieurement par courrier postal.

Merci de bien vouloir vous inscrire à l’aide du coupon-réponse qui est également disponible sur notre site internet www.acs.ch\neuchatel, par téléphone ou par e-mail, acs.neuchatel@acs.ch.

NOUS NOUS RÉJOUISSONS D’ORES ET DÉJÀ DE VOUS Y RETROUVER !

À découper et à nous retourner jusqu’au 26 mars 2018 : ACS Automobile Club Suisse – Section neuchâteloise : Avenue de la gare 2, 2013 Colombier. T 032 725 81 22 | F 032 725 81 21 | acs.neuchatel@acs.ch Oui, je prendrai part à l’apéritif dînatoire à l’issue de l’Assemblée générale NOM.................................................... PRÉNOM........................................................... Tél..........................................................

ADRESSE.....................................................................................................................................................................................

E-mail.............................@............................. Date........................................................... Signature...........................................

AUTO 275

Valais

SECTIONS ACS

29

Assemblée générale de la section Valais

Cette année, elle se déroulera le jeudi 3 mai 2018.

A tous les membres de l’ACS Section Valais, nous avons le grand plaisir de vous convier à notre assemblée générale annuelle qui aura lieu, à 18h00 à l’Espace Provins.

ORDRE DU JOUR 1. Procès-verbal de l’AG de 2017 2. Nomination des scrutateurs 3. Rapport du Comité 4. Comptes 2017 5. Rapport des vérificateurs de compte

et approbation des comptes 6. Cotisations 2019 7. Budget 2019 8. Elections statutaires (nouvelle présidence) 9. Distribution des distinctions 10. Divers

ESPACE PROVINS RUE DE L’INDUSTRIE 22 CH – 1950 SION

L’assemblée sera suivie d’un apéritif gourmand dans un cadre charmant.

En cas de participation, veuillez impérativement vous inscrire auprès de notre secrétariat. Merci de nous contacter par téléphone au 027 322 11 15 ou par e-mail à acsvalais@acs.ch

Vaud

VENEZ NOMBREUX !

Invitation officielle

114e Assemblée générale de l’ACS Vaud.

L’ACS Vaud a l’honneur et le plaisir de vous inviter à son assemblée générale ordinaire et annuelle : JEUDI 17 MAI 2018 DÈS 17H30 Elle se tiendra au Centre de formation routière de Savigny, chemin des Gavardes 7 / 1073 Savigny.

PROGRAMME 17h30 Accueil des participants 18h00 Assemblée générale statutaire

selon ordre du jour 19h00 Partie récréative 19h30 Cocktail dînatoire

ORDRE DU JOUR 1. Adoption du procès-verbal de la 113e assemblée générale du 18 mai 2017 2. Message du Président J.-D. Pelot 3. Rapport du Comité sur l’exercice 2017 4. Rapport du Trésorier et de l’organe de révision sur les comptes de l’exercice 2017 5. Budget 2018 et fixation des cotisations 2019 6. Elections statutaires 7. Divers et propositions individuelles

Toute proposition qu’un membre désire faire figurer à l’ordre du jour doit être communiquée par écrit 15 jours au moins avant l’assemblée générale.

PARTIE RÉCRÉATIVE A l’issue de la partie statutaire, Mme Aude Billard, Professeure à l’EPFL et membre de l’ACS, nous entretiendra de la problématique et des enjeux liés au développement des voitures autonomes.

A retourner par courrier à : ACS Vaud / Ch. des Gavardes 7 / Case postale 136 / 1073 Savigny Par fax : 021 331 27 29 | Par courriel : acs.vaud@acs.ch N° de membre ACS : 0006 Je serai présent à l’assemblée générale (nbre de personnes ___ )

-

Je ne pourrai pas participer à l’assemblée générale

Nom et prénom............................................................................................................ Téléphone.....................................................

ADRESSE...................................................................................................................... Portable.......................................................

E-mail.............................@............................................. Date.............................................Signature...........................................

AUTO 275

SECTIONS ACS

30

Les Rangiers

Sport automobile Les organisateurs d’événements sportifs en Suisse rencontrent tous les mêmes difficultés.

Les événements jurassiens n’échappent à la règle.

Commissaires et autres bénévoles sont les bienvenus pour donner un précieux coup de main aux organisateurs de ces différentes manifestations qui font la beauté du sport automobile dans notre région.

Informations, contact et inscription aux dates et coordonnées suivantes ci-dessous.

SLALOM DE BURE 26-27 mai 2018 www.slalomdebure.ch

CRITÉRIUM JURASSIEN 13-14 avril 2018 www.criterium-jurassien.ch

LES RANGIERS 18-19 août 2018 www.lesrangiers.ch

Convocation à la 92e Assemblée générale ordinaire Mercredi 9 mai 2018 à 19h00, au Garage R. Affolter – Lamborghini Porrentruy.

L’ORDRE DU JOUR EST LE SUIVANT 1. Souhait de bienvenue 2. Appel 3. Nomination des scrutateurs 4. Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale 2017 5. Présentation et approbation du rapport d’activité du président 6. Présentation des comptes 2017 7. Rapport des vérificateurs des comptes et acceptation 8. Programme d’activité 2018 9. Présentation et adoption du budget 2018 10. Fixation des cotisations 2019 11. Modification/adaptation des statuts

12. Renouvellement des membres du comité 13. Hommage aux vétérans 14. Remise des prix du championnat interne de section 15. Divers Toute proposition individuelle ou modification de l’ordre du jour doit parvenir au

secrétariat de la section au plus tard 10 jours avant l’assemblée.

La partie officielle sera suivie d’un apéritif dînatoire. Inscription jusqu’au 21 avril 2018 au moyen du bulletin d’inscription ci-dessous ou par courriel : acs.lesrangiers@acs.ch.

Bulletin à envoyer à : ACS Les Rangiers, avenue de la Gare 50, 2800 Delémont ou à l’adresse courriel : acs.lesrangiers@acs.ch Je participerai au souper qui suivra l’AG :

OUI

NON

NOM.................................................... PRÉNOM........................................................... Tél..........................................................

ADRESSE.....................................................................................................................................................................................

E-mail.............................@............................. Date........................................................... Signature...........................................

ACS Premium Mobilité illimitée et autonomie ACS Classic est le nom du service européen de dépannage et ACS Travel inclut l’assurance frais d’annulation et couverture voyage dans le monde entier. Ces formules d’assurance vous semblent encore insuffisantes? Nous vous recommandons notre formule de prestations premium: l’adhésion ACS Premium vous fait profiter, vous et toutes les personnes vivant avec vous sous le même toit, d’une mobilité et d’une indépendance illimitées.

Vos prestations en tant que membre ACS Premium: • Dépannage en Europe • Frais d’annulation dans le monde entier • Couverture voyage dans le monde entier • Protection juridique circulation dans le monde entier • Utilisation d’un véhicule de location (garantie zéro franchise) • Conduite de véhicules de tiers L’ACS Visa Classic Card est comprise dans la cotisation d’adhésion! Vous profitez en outre des prestations du club et de réductions attrayantes.

Optez dès aujourd’hui pour une adhésion ACS Premium – sans perdre de prime ni risquer un défaut de couverture, c’est évident!

Inscription et autres informations sous: +41 31 328 31 11 ou acs.ch/premium

FAITES LE PLEIN!

AdBlue® chez AGROLA Actuellement, AGROLA possède le plus grand réseau suisse de stations-service de marque à même d‘offrir à la fois du diesel et de l‘AdBlue®. Et on trouve aussi des jerricans de 5 et 10 litres d‘AdBlue® (avec bec verseur), dans les TopShops AGROLA, pour la route.

Faites le plein avec l’AGROLA energy card dans plus de 400 stations-service. − cadeau de bienvenue, très pratique − pas de taxe annuelle et une facture mensuelle détaillée, conforme TVA − offres attractives dans la brochure AGROLA energy club  plus d’infos sur agrola.ch Intéressés? Envoyez-nous tout de suite votre demande de carte AGROLA energy card: Nom:

Prénom:

Adresse:

NPA/Lieu:

E-mail:

Téléphone:

Adressez ce coupon à: AGROLA, energy card, Theaterstrasse 15a, 8401 Winterthur, 058 433 80 81 ACS 03/18

agrola.ch