FLEET 89 FR

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MAI 2013 - 17ÈME ANNÉE N° 89

Le magazine pour votre parc automobile

Bureau de depot : GENT X - autorisation : P2A6243 - MARS 2013

DOSSIER

GE DÉPANNA

LES DÉPANNEURS SE FONT

17ème annee n. 88 - parait 6 fois par an en Janvier - mars - mai - juin - septembre - novembre

Fournisseurs de mobilité Mais aussi :

KPMG AUTOMOTIVE SURVEY

Les business models sous pression TEST BUDGET VAB

Le retour de l’essence ?

AUTO

Long term test Kia Optima Hybride

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IVEZ R C INS VOUS T N ENA T N I MA

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90 JUIN 2013 &

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Auto: Long term test Kia Optima Hybride, Subaru Outback, Peugeot 2008, SEAT Leon SC, Chevrolet Trax...

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Fiscalité : Étude comparative sur la fiscalité automobile en Europe, TVA et TMC, ...

Fleetmanagement: CIPAL, marchés publics B2B Bikes: des vélos pour les sociétés

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NEWS

2wheelmobility Harley-Davidson

Breakout

LA VESPA 946 DANS LES SHOW-ROOMS La gamme Vespa s’enrichit d’une nouvelle icône. En effet, depuis le mois de mai, la toute nouvelle Vespa 946 s’affiche chez les dealers du Benelux. Son prix est identique partout en Europe, à savoir 9.000 € TVAC. Le nom de 946 renvoie à 1946, l’année de naissance de la marque italienne. C’est la raison pour laquelle il n’est pas étonnant de voir la 946 puiser son inspiration dans le Mp6, le toute premier prototype Vespa datant de la même année. La 946 possède depuis toujours une structure monocoque, désormais agrémentée, pour la première fois dans l’histoire de la marque, d’éléments modernes en aluminium.

Non seulement pour embellir l’élégant scooter de 125cc, mais également pour le rendre plus léger et en conséquence aussi plus sobre. Le nouveau moteur 125 cc 3V est équipé d’un système de timing innovant pour les trois soupapes, afin de garantir un processus de combustion optimal dans le cylindre et une consommation réduite.

Le 125 3V développe 8,5 kW à 8.250 t/min et un couple maximal de 10,7 Nm à 6.500 t/min.

A l’instar de son illustre prédécesseur, le Custom Vehicle Operations (CVO), l’esthétique de la Harley-Davidson Breakout est minimaliste, rigide et a pour but de montrer le plus possible le bloc et les roues. « Via la Breakout, nous avons été à l’essencemême de la moto, ce qui signifie que nous avons mis l’accent sur la propulsion et les roues », déclare Kirk Rasmussen, HarleyDavidson Styling Manager. « Le bloc noir chromé ressort réellement au milieu du moteur. Et pour faire nettement ressortir les roues, nous avons émincé les garde-boues. Nous voulions laisser apparent le plus de caoutchouc possible afin de donner à la Breakout cette allure sauvage et brute. » Le bloc moteur Twin Cam 103B™ de 1690 cc, équipé d’arbres à contrepoids d’équilibrage et monté dans le cadre, développe 152 Nm de couple à 3000 t/min. Le bloc est doté de l’Electronic Sequential Port Fuel Injection (ESPFI) et de l’Automatic Compression Release (ACR), et a été couplé à une boîte 6 vitesses Cruise Drive.

LE NOUVEAU CASQUE

SYSTÈME RXA L’Explorer, le nouveau casque système de RXA, la marque de casques signée RICHA, a été repensé en profondeur pour 2013.

Le modèle est en outre disponible en de nouvelles couleurs, dont le jaune et l’orange fluo. Le prix reste intéressant : 149 € pour une version couleur unie, et 169 € pour la version couleur fluo. Sous la coque en polycarbonate on retrouve un revêtement Coolmax détachable et lavable qui a subi un traitement antiallergique.

Le casque est en outre encore équipé d’une sangle avec boucle micrométrique, d’une mentonnière ‘one hand’, d’une visière pare-solaire intégrée, d’aérations à l’avant et à hauteur de la mentonnière, d’un gros extracteur à l’arrière et d’une visière de qualité pouvant être équipée, en option, d’un Pinlock (30 €).

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TEST

Ford Kuga

Escapade mondiale L

e Kuga n’est plus exclusivement taillé pour l’Europe. Sa seconde génération dérive, cette fois, du SUV Escape américain et se destine au monde entier.

Texte : Jean-François Christiaens

Pour traverser la période de crise ombrageant l’avenir de l’industrie automobile en Europe, Ford a décidé d’endosser la casquette de l’élève hyperactif. En multipliant les lancements dans les prochains mois, le constructeur américain va élargir profondément sa gamme. Rien que dans le segment des SUV l’offre va tripler avec l’EcoSport (un modèle très compact, taillé pour la ville), le nouveau Kuga et l’Edge (un modèle américain plus imposant, offrant jusqu’à sept places). Afin de pouvoir suivre la cadence, Ford s’est lancé dans un programme de « voitures mondiales ». Plus question de proposer des modèles uniquement développés pour l’Europe. La seconde mouture du Kuga dérive donc étroitement de l’Escape américain. Première bonne nouvelle pour le client : les prix du Kuga fondent. En Belgique, à motorisation équivalente, la diminution est d’environ 2.000€ par rapport à la précédente génération pourtant moins bien équipée. Pour séduire une clientèle plus large, le Kuga s’est toutefois vu demander de gentiment rentrer dans le rang. C’est d’abord sensible sur le plan esthétique, avec un style plus consensuel. Mais surtout sur le plan du comportement routier. Campé sur un

Etroitement dérivé de l’Escape américain, le Kuga rentre dans le rang au niveau du style et se montre plus consensuel en termes de comportement routier.

amortissement plus conciliant, le Kuga soigne dorénavant davantage ses passagers et perd un peu de sa superbe côté comportement. Si son amortissement moelleux induit des mouvements de caisse plus amples dans les enchaînements, globalement le Kuga figure heureusement toujours parmi les SUV les plus dynamiques du moment !

Avis aux amateurs du genre.

MONTÉE EN GAMME La finition du SUV évolue aussi positivement. Les matériaux paraissent plus flatteurs que par le passé. Par contre, l’ergonomie du poste de conduite avec ses nombreux boutons (Ford n’a toujours pas succombé ni à la molette de commande centrale ni à l’écran tactile) ne fait toujours pas figure de référence.

La montée en gamme du Kuga se marque également côté équipement. Des équipements sécuritaires comme le régulateur de vitesse adaptatif, l’airbag genoux, les feux de route automatique, le freinage automatique en cas d’urgence, la reconnaissance des panneaux routiers… Mais aussi pratiques.

Comme le hayon motorisé qui s’ouvre via un mouvement de pied sous le pare-chocs et le système de créneau automatique. En fonction des motorisations, le Kuga peut également compter sur une transmission intégrale

signée Ford particulièrement efficace.

Pilotée électroniquement, elle anticipe toute perte de motricité en répartissant le couple moteur sur les deux essieux.

Simple, pratique et efficace.

CO2 ÉLEVÉ Si le diabolique 5 cylindres en ligne 2.5l turbo essence disparait du catalogue au profit du plus moderne 1.6l turbo Ecoboost de 150 (boîte manuelle) ou 182 ch (boîte automatique), ce sont surtout les versions diesel qui se tailleront la part du gâteau en Europe. Ford propose son 2.0l TDCi en 136 ou 163 ch.

Un moteur qui peut se coupler à la boîte à double embrayage Powershift.

Bonne nouvelle : elle s’avère nettement plus convaincante que par le passé grâce à une gestion plus intelligente.

Par contre, si l’agrément du 2.0 TDCi ne pose pas problème, ses niveaux de CO2 assez élevés (139g/km au plus bas pour la version 136 ch) déçoivent par rapport aux références du segment. + PLUS Compromis confort de marche / dynamisme Equipement disponible haut de gamme Habitabilité généreuse

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MOINS

Ergonomie Détails de finition Niveau de CO2 élevé

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LONG TERM TEST

KIA Optima 2.0 Hybrid

Forza Hybrid M

aintenant qu’il est de plus en plus clair que le diesel ne convient réellement qu’aux conducteurs qui roulent beaucoup, chez FLEET, nous adaptons également notre programme en termes d’essais longue durée. Cette fois-ci, c’est une Coréenne que l’on retrouve dans les starting blocks, et pas n’importe laquelle : la KIA Optima Hybrid !

Texte: Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

L’Optima est certes le modèle haut de gamme de KIA, mais le constructeur coréen réalise néanmoins principalement ses volumes de vente en Europe grâce à des modèles tels que la Cee’d, la Rio, la Sportage et la Sorento. Nous estimions toutefois qu’il était opportun de soumettre la Kia Optima à un essai … et ce avant tout en raison de sa propulsion hybride. Ce qui peut faire la différence dans un segment où les marques généralistes européennes éprouvent la plus grande difficulté à garder leurs volumes à niveau. En outre, l’Optima est plutôt agréable à regarder, avec un design signé Peter Schreyer. Le designer en chef de Kia, mais aussi de Hyundai, peut en effet afficher ses lettres de noblesse : c’était lui qui se cachait derrière le design de l’Audi TT. Il n’est donc pas surprenant que l’Optima ait été récompensée du Red Dot Product Design Award 2011.

190 CH AU TOTAL L’Optima Hybrid est animée par un moteur essence 2.0 litres de 150 ch, qui collabore avec un moteur électrique rajoutant encore 40 ch à l’ensemble. Cela semble beaucoup, mais avec ses batteries supplémentaires à bord, cette Optima Hybrid affiche 1.600 kg sur la balance, soit 150 kg de plus que la version diesel (l’Optima n’est pas disponible chez nous dotée d’un simple moteur essence).

Son chrono enregistrant 9,4 secondes pour sprinter de 0 à 100 km/h n’a donc

rien de spectaculaire, pas plus que la vitesse de pointe de 190 km/h. La transmission se fait de façon standard, via une boîte automatique à six rapports. Les batteries sont alimentées par le moteur à combustion et grâce à la récupération de l’énergie lors du freinage ou de la décélération. En théorie, il est également possible de rouler entièrement à l’électricité, mais il faut alors qu’il y ait suffisamment de « jus » dans les batteries.

Nous notons en outre que ceci requiert un traitement tout en douceur de la pédale des gaz. Signalons encore que le pack de batteries accapare une grande partie du coffre. Celui-ci ne fait que 380 litres au lieu des 505 litres de la version traditionnelle.

UN ÉQUIPEMENT DE HAUT NIVEAU La KIA Optima Hybrid s’affiche avec un équipement très complet : airco entièrement automatique, sièges électriques chauffants, toit panoramique

en deux parties, boîte à gants réfrigérée, navigation, etc. Le tableau de bord affiche également les informations requises sur le fonctionnement hybride et le niveau écologique de votre style de conduite. Des feuilles et des fleurs poussent sur des branches lorsque vous adoptez une conduite éco-responsable. Le prix de la KIA Optima Hybrid version haut de gamme Executive avec laquelle nous roulons s’élève à 32.590 euros.

Dans le prochain numéro de FLEET, nous vous ferons part de nos premières expériences au volant de cette Optima.

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TEST

Nissan Leaf

Plus, pour moins I

l faut le reconnaître, Nissan fut la première marque, en 2010, à oser franchir le cap de la commercialisation d’une voiture full electric milieu de gamme. Ce qui est méritoire, vu les coûts de R&D liés à de tels véhicules. La seconde génération que nous avons pu tester à Oslo a été modifiée sur pas moins de 100 points, dont une grande partie sur la base des remarques de conducteurs de Leaf première génération. Retenez le plus important : la nouvelle Leaf offre davantage mais ... coûte moins cher.

Texte: Philip De Paepe philip.depaepe@transportmedia.be

ment la prise dans l’obscurité. Un verrouillage a également été prévu, afin que les petits malins qui voudraient s’amuser à retirer le câble, s’en retourneraient bredouilles.

On compte désormais plus de 54.000 Leaf de par le monde. Nissan veut sensiblement augmenter ce chiffre dans les années à venir, et s’est donc attaqué à l’un PLUS EUROPÉENNE des plus gros points négatifs, à savoir l’auLa Leaf est construite dans l’usine britantonomie. Alors que la première génération nique de Sunderland mais ce n’est pas ce se limitait à 175 km, la nouvelle Leaf est qui la rend plus européenne. capable, selon le nouveau cycle mixte euL’équipement aussi nous plaît davantage, ropéen, d’afficher 199 km au compteur notamment grâce à un intérieur cuir somavant de devoir être rechargée. Nissan a bre. Les sièges ont également été redesstravaillé à l’architecture de la propulsion: inés et offrent désormais davantage de l’unité de recharge et le transformateur se soutien. En outre, le châssis est un peu situent désormais dans le véhicule, avec plus rigide, mais pas au point que le conl’électromoteur, ce qui permet d’augfort en pâtisse. La plaisir de conduite est menter l’autonomie et fait gagner 40 litres toujours très agréable : la voiture est siau volume du coffre. Le plancher est égalelencieuse et fluide, avec tout de même ce ment plus plat, et il est donc possible de coup de fouet du moteur électrique au rabattre totalement les sièges. En ce qui couple omniprésent qui affiche d’ailleurs concerne la récupération de l’énergie aussi toujours la même puissance de 80 kW on a mis les bouchées doubles, à l’aide (109 ch). Dans la Leaf première générad’un mode de conduite B, qui renvoie le tion, les passagers de grande taille occusurplus d’énergie dans les batteries paient une position plutôt délicate sur la (uniquement sur les deux plus hauts niveaux d’équipement). Côté rechargement, bonne nouvelle aussi : un chargeur rapide embarqué (en option) de 6,6 kW vous permet d’effectuer un rechargement complet en 4 heures au lieu de 8. Et tout a été pensé dans les moindres détails : l’unité de recharge est Nissan a écouté ses clients désormais équipée et revu l’autonomie d’un LED, pour que vous retrouviez facileà la hausse

banquette arrière. L’espace à désormais été rallongé, de 53 mm pour être exact.

Pas encore parfait, mais tout de même nettement mieux.

MOINS CHÈRE !

Lors du lancement de la première Leaf, Nissan promettait déjà de diminuer le prix de la seconde génération ... et la marque a tenu parole ! Trois versions sont aujourd’hui disponibles, dont la moins chère s’affiche à 29.890 euros, et la plus chère à 35.290 (batteries comprises). Particulièrement intéressant pour le marché du leasing : Nissan propose une formule de location pour les batteries, dont les loyers mensuels commencent à 79 euros. Ce qui réduit déjà le prix d’achat de 6.000 euros. Conclusion : Nissan a retenu la leçon et en fait aujourd’hui profiter les clients. Admirable de la part du constructeur japonais... et regrettable de la part de notre contexte fiscal, où aucune mesure de soutien n’est proposée en sa faveur.

+ PLUS Autonomie en progrès Prix revu à la baisse Leasing possible des batteries

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MOINS

Absence d’incitants fiscaux Espace aux jambes à l’arrière toujours limité

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TEST

Renault Clio Grandtour

Belle et pratique L

es breaks du segment B ne sont pas réputés pour être les plus sexy du marché. Renault a donc mis un point d’honneur à donner des allures de break de chasse à sa nouvelle Clio tout en la dotant d’astuces de chargement originales.

Texte: Frédéric De Backer frederic.debacker@activemail.be

Prenez une nouvelle Clio, allongez le porte-à-faux arrière de 20 cm pour atteindre 82,5 cm, et vous obtenez une Grandtour. Enfin, pas tout-à-fait. Car Renault ne s’est pas contenté de greffer un sac à dos à sa nouvelle compacte.

Les designers, sous la direction de Laurens van den Acker, ont apporté un soin particulier à la fluidité de la ligne, donnant même des airs de breaks de chasse à la petite dernière. Comme sur la berline, les poignées de portes arrière sont masquées. Les montants de custode ainsi que les pieds milieu intégrés à la surface vitrée donnent une impression de continuité harmonieuse. Le hayon est doté d’un aileron galbé qui vient coiffer la lunette arrière. Il prolonge et étire la ligne de pavillon, de sorte que le toit semble flotter avec élégance.

FACILE À CHARGER Banquette arrière en place, la capacité du coffre atteint 443 dm3 sous tablette,

soit 143 dm3 (50%) de plus que la berline, dont 85 dm3 sous le plancher amovible. Banquette arrière totalement rabattue, le volume disponible passe à 1.380 dm3. L’accessibilité au coffre est en outre facilitée par un seuil de chargement particulièrement bas situé à 60,4 cm du sol (15 cm de moins que sur la berline), et affleurant pour faire glisser les objets à charger plutôt que de les soulever. Son ouverture progresse aussi par rapport à la berline, avec une hauteur de 68,5 cm (+ 13,3 cm) et une largeur maximum de 99,4 cm (+ 8,9 cm).

DOSSIER EN TABLETTE La nouvelle Clio Grandtour dispose également d’un plancher de coffre amovible. En place, il garantit une surface de chargement plate et affleurante avec le seuil. Replié, il offre un accès facile aux objets qu’il dissimulait. Enlevé, il augmente le volume disponible de 85 dm3. Mais là où la Clio fait la différence, c’est en matière de longueur de chargement. Le dossier du siège pas-

sager avant peut en effet se rabattre totalement en tablette vers le tableau de bord. Du coup, il est possible de transporter des objets longs de 2,48 m.

VIVE L’ESSENCE Pour le reste, la Clio Grandtour reprend les mêmes motorisations que la berline, dont le très intéressant Energy TCe 90 à trois cylindres. Un bloc essence qui devrait convaincre plus d’un diéséliste grâce à son dynamisme et sa sobriété : 4,5 l/100 km et 104 g de CO2 /km. Les amateurs de multimédia seront quant à eux convaincus par le système R-Link proposé à seulement 590 euros.

+ PLUS Design Coffre pratique et logeable R-Link peu onéreux

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MOINS

Finition perfectible Pas de boîte 6 vitesses

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TEST

BMW Série 3 Gran Turismo

C

es dernières années, BMW a véritablement adopté le concept du métissage. Le constructeur bavarois ne cesse de développer de nouvelles variations élaborées à partir de ses nombreux modèles. Le X6, dérivé du X5, le Gran Coupé, réalisé à partir de la Série 6, ou la Série 5 GT développée sur la plate-forme de la Série 7… La récente Série 3 Gran Turismo est la toute dernière manifestation de cette tendance.

Culture métissée

Texte: Gregory Livis gregory.livis@activemail.be

La Série 3 Gran Turismo mise sur le confort avec son habitacle plus spacieux.

C’est que cette 3 GT est réalisée sur la plate-forme de la Série 3 chinoise, avec un gabarit porté à 4,82 m, une hauteur augmentée de 8 cm par rapport à la berline et un empattement allongé de 11 cm. Les passagers arrière bénéficient de dégagements accrus, tant pour la tête que pour les jambes. Le volume de chargement est de 520 litres avec tous les sièges en place et peut atteindre jusqu’à 1.600 litres, même si les dossiers des places arrière ne se replient pas complètement dans le plancher.

MOINS RÉBARBATIVE, MAIS… Côté style, la 3 GT ne suscite pas un réel coup de foudre ! Pour qu’elle ait néanmoins un aspect moins « rébarbatif » que la 5 GT, les stylistes en ont abaissé la partie arrière, ce qui les a également contraints à concevoir un aileron arrière mobile - une première pour BMW - dans le but de réduire l’effet de portance à haute vitesse.

L’angle du parebrise est plus prononcé que sur la berline afin de pouvoir doter la Série 3 GT d’une ligne de toit rappelant celle d’un coupé vers l’arrière. À l’avant, la 3 GT se démarque en adoptant à la fois des déflecteurs et des ouïes pratiquées sur les flancs des ailes, juste devant les portes avant pour faciliter l’écoulement de l’air.

PERFORMANCES ET SOBRIÉTÉ En attendant l'arrivée des moteurs haut de gamme dotés en série de la transmission intégrale xDrive, l'offre diesel est pour le moment constitué des 318d (143 ch) et 320d (184 ch). Dans sa déclinaison la plus puissante, ce quatre cylindres conserve des performances étonnantes pour un appétit d'oiseau. Souple, tonique dès les plus bas régimes et bénéficiant d'une belle allonge, ce bloc se joue du gabarit élevé de la Série 3 GT. Même si elle exigera de mettre la main au portefeuille, la boîte automatique optionnelle à huit rapports améliore l'agrément général, sans consommer plus que la version à boîte manuelle. Douce, rapide et réactive en n’importe quel mode (Eco pro, Confort, Sport ou Manuel), cette BVA8 devient vite indispensable, tout comme la suspension pilotée.

La Série 3 Gran Turismo 2014 fera son entrée chez les concessionnaires en juin.

+ PLUS Places arrière généreuses Plaisir de conduite pratiquement préservé Moteur sobre

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MOINS

Look extérieur Tarifs assez élevés Options parfois indispensables

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FLEET DRIVER

Jesco et Hyundai partenaires L

’école de maîtrise automobile Jesco a choisi un nouveau partenaire automobile : pas moins de 12 voitures seront désormais disponibles en permanence sur le site de Jesco, dans le cadre des nombreuses formations à la maîtrise automobile. L’une des démarches du constructeur coréen pour acquérir une image de « Driver-car ».

Et bien entendu cette initiative n’est pas totalement dénuée d’aspect commercial : tester, c’est acheter, c’est en tout cas ce que l’on pense chez Hyundai.

Texte: Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

Hyundai se remet constamment à l’ouvrage. Il y a une dizaine d’années, le constructeur coréen faisait fureur dans le segment de niche des SUV compacts, mais en 2013, la gamme est beaucoup plus riche et les ambitions revues à la hausse, le constructeur misant ainsi clairement sur la sécurité. Hyundai fut ainsi la première marque, en 2007, à équiper la première génération d’i30 de l’ESP de série. Et ce il y a déjà 6 ans. Un exemple unique dans ce segment.

TESTER C’EST ACHETER Une flotte permanente de pas moins de 12 voitures est disponible chez Jesco. De l’i10 à l’i40, en passant par l’i30 voire la

Veloster et la Genesis, tous les modèles sont disponibles. Via les différents cours proposés par Jesco, plus de 4.000 personnes auront chaque année l’occasion de découvrir Hyundai. Et au vu du degré de conversion élevé entre les essais et l’achat, ceci représente pour Hyundai un potentiel important. L’excellente visibilité générée par Jesco en raison de sa situation le long de l’A12, constitue un point crucial.

Hyundai mettra également en avant ce partenariat via les médias sociaux.

DRIVERS-CAR Le fait que Hyundai se profile comme une marque accordant beaucoup d’importance aux qualités de conduite de ses modèles entre également en ligne de compte. Une Hyundai est une véritable ‘drivers-car’, c’est le point de départ.

Les ingénieurs mettent également tout en œuvre pour confirmer cette position. Hyundai investit ainsi en ce moment 5,5 millions d’euros dans la construction d’un centre de test à côté du célèbre Nürburgring. Ceci illustre l’importance que Hyundai accorde à l’adéquation entre les qualités de conduite des modèles et la demande européenne.

VELOSTER ET GENESIS : STAGE GRATUIT Dans le cadre de cette collaboration, Hyundai souhaite également offrir quelques avantages à ses clients. Tout client Hyundai bénéficie ainsi d’une réduction de 10% sur les produits proposés par Jesco. Pour en bénéficier, il suffit au client de se rendre chez son distributeur Hyundai. Chaque conducteur Hyundai bénéficie même de 15% de réduction sur la formation de base (obligatoire avant de suivre la formation suivante). Notons également l’action que prévoit Hyundai pour ses deux modèles les plus sportifs. A l’achat d’une nouvelle Veloster, le client se voit offrir gratuitement un stage de base. Quant au client qui pose sa signature au bas du bon de commande la nouvelle Genesis, il reçoit même un stage sur circuit.

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FLEET RESEARCH

VAB

Les diesels intéressants à partir de 30.000 km/an

V

AB publie régulièrement son « test budget », dans le cadre duquel il compare véhicules essence et diesel. Le test le plus récent révèle que le diesel doit à nouveau concéder un peu plus de terrain si l’on tient compte de l’ensemble des coûts.

Texte: Philip De Paepe Philip.depaepe@activemail.be

Le test budget de VAB détermine, sur la base de ses propres tests automobiles et calculs de prix, le moment où il devient financièrement intéressant d’opter pour une voiture diesel. Cette fois-ci, le club de mobilité VAB a comparé entre elles les versions essence et diesel de 10 modèles, sur la base du prix au kilomètre.

Par modèle, un moteur essence et un moteur diesel de puissance similaire ont été comparés. Les coûts réels de la voiture, en ce compris l’achat et l’entretien, ont été calculés sur la base de la consommation mesurée par VAB. Les résultats sont étonnamment à l’avantage des voitures essence et expliquent également, selon VAB, l’intérêt croissant en faveur de voitures essence plus petites.

POINT CRITIQUE : 30.000 KM/AN Jusqu’il y a quelques années, le point critique se situait traditionnellement à 25.000 km. Avec l’arrivée des primes écologiques fédérales pour les voitures à faibles émissions de CO2, les choses ont changé. De petites voitures diesel bénéficiant d’un bonus écologique de 15% devenaient soudainement plus intéressantes qu’une version essence similaire, à partir de 15.000 km. La suppression de cette prime en 2012 est

venue mettre un terme à cette situation illogique (les voitures plus polluantes recevaient une prime plus importante).

Selon le calcul de VAB, les diesels ne sont économiquement intéressants en 2013 qu’à partir de 30.000 km par an. Les voitures diesel modernes sont de plus en plus chères, surtout avec l’entrée en vigueur de la nouvelle norme Euro 6 à partir de septembre 2014. Afin de satisfaire aux normes d’émissions plus sévères, une technologie nouvelle, plus chère, est nécessaire. Certains modèles testés, tels que ceux de Mercedes et Mazda, utilisent déjà la toute dernière technologie, ce qui fait grimper le surcoût par rapport à la version essence de 2.500 à 4.477 euros supplémentaires.

En outre, la différence à la pompe entre le diesel et l’essence s’est réduite. L’avantage pour le conducteur diesel s’élevait encore, en septembre 2009, à 0,31 euro par litre. Aujourd’hui, cet avantage a pratiquement diminué de moitié pour atteindre 0,165 euro.

Le conseil de VAB reste spécifique : quiconque parcourt peu de kilomètres par an (< 10.000 km) ne doit pas acheter de voiture diesel. Il n’y a pas que l’usure beaucoup plus importance, mais aussi le coût supplémentaire à l’usage qui grimpe à 5 eurocents par kilomètre.

LES MODIFICATIONS DU MARCHÉ SERONT PLUS LOURDES DE CONSÉQUENCES • Les modifications en termes de fiscalité automobile jouent en la défaveur des voitures diesel. La suppression de l’écobonus fédéral a joué en la défaveur des petites voitures diesels, pour lesquelles la prime pouvait atteindre jusqu’à 15%. La nouvelle TMC se base sur l’ensemble des émissions (pas seulement du CO2) et défavorise ainsi les voitures diesel.

• La différence entre l’essence et le diesel en termes de prix du carburant s’est réduite environ de moitié en quatre ans. En conséquence, cela prendra plus temps avant que le surcoût d’une voiture diesel ne soit compensé.

• Les voitures diesel deviennent plus chères car elles doivent répondre à des normes de plus en plus sévères.

L’entrée en vigueur de la norme Euro 5 a contraint les constructeurs automobiles à installer un filtre à particules coûteux. La prochaine norme Euro 6 impose des exigences encore plus strictes, qui rapprochent le taux de pollution du niveau des véhicules essence. La technologie nécessaire ne fera qu’à nouveau augmenter le prix des voitures diesel.

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PEOPLE

Interview de Sonja Vandenberk, designer d’intérieur Opel

« Il a même été question de la Chapelle Sixtine »

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es designers belges ont la cote dans l’industrie automobile. L’un d’entre eux est Sonja Vandenberk, à la base du design intérieur de la nouvelle Opel ADAM. La petite citadine d’Opel se fait remarquer, et c’est en grande partie en raison de sa créativité.

Texte: Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

FLEET : Où avez-vous trouvé l’inspiration pour le design de l’ADAM ?

Sonja Vandenberk: « Elle est à la fois très variée, personnelle et issue du quotidien. En tant que designer, on a toujours son travail en tête. Je visite des musées, je fais du shopping, je prends le pouls de tout ce qui touche à la mode et au lifestyle. On recherche parfois aussi confirmation à des salons de mobilier et défilés de mode, pour apercevoir les toutes nouvelles tendances. On tient bien sûr aussi compte de ses groupes cibles, et de leurs intérêts. A première vue, avec l’ADAM, on pense automatiquement à des jeunes, mais c’est en fait une voiture pour jeunes de tout âge. Elle comporte des éléments pour les gens dans le coup, mais grâce à l’utilisation de matériaux de grande qualité, nous répondons également aux souhaits d’un public amateur de confort. » FLEET : L’ADAM est-elle selon vous fondamentalement différente du reste de la gamme Opel ?

Sonja Vandenberk: « Pour nous, designers, c’est une véritable Opel, car on y retrouve des éléments qui se déclinent dans l’ensemble de la gamme : ergonomie,

matériaux de qualité, degré élevé de praticité. Mais il est vrai que nous avons eu beaucoup de liberté, précisément car le groupe cible est si vaste. Dans le cas d’autres modèles, nous nous concentrons parfois sur un certain type de clients, alors que ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Nous avons totalement pu laisser libre cours à notre coté joueur, et ça se voit dans le résultat final. » FLEET : Quel sont pour vous les traits de caractère les plus marqués de l’Opel ADAM ?

Sonja Vandenberk: « Quelque chose de bien fait a l’air facile. C’est ce qui fut pour nous le fil conducteur lors de la création.

Matériaux durables, sentiment de qualité, le tout agrémenté de détails originaux, sans tomber dans la futilité. Et bien entendu le fait que la voiture soit personnalisable. Et ce même après avoir acheté votre ADAM. Il est ainsi encore possible de changer par la suite la couleur de la finition synthétique qui s’étend sur toute la largeur à l’avant. » FLEET : L’écran central avec IntelliLink pour smartphones relevait-il également du design intérieur ?

Sonja Vandenberk: « Celui-ci faisait partie de l’un de nos premiers brainstormings.

Nous voulions proposer un maximum

d’infodivertissement, et il convient alors de faire des choix. Soit on l’intègre à la voiture proprement dite, ce qui rend alors les choses nettement plus compliquées et offre moins de flexibilité, ... soit on fait le lien avec le smartphone. Nous avons opté pour la deuxième solution : simple et intuitive, et toujours avec les applications les plus récentes. » FLEET : Dernière question : le ciel étoilé du toit, c’est votre idée ?

Sonja Vandenberk: « De nombreuses idées ont été proposées, dont même le plafond de la Chapelle Sixtine (rires), mais nous avons finalement retenu celle du ciel étoilé. Originale et oui ... j’en suis en grande partie responsable. Je l’ai déjà dit : j’ai pu totalement laisser libre cours à mon côté ludique lors de la création de l’ADAM ! (rires) »

Nous avons totalement pu laisser libre cours à notre coté joueur, et ça se voit dans le résultat final.

Sonja Vandenberk, interieurdesigner Opel

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10 CONSEILS SÉCURITÉ Les systèmes intelligents d’assistance à la conduite augmentent considérablement la sécurité sur la route puisqu’ils réagissent à la place du conducteur lorsqu’une situation imprévue se présente. Nombreux sont ces systèmes à être présents dans l’équipement de série des véhicules.

Mais mieux vaux prévenir que guérir : voici dix conseils pour prendre la route de façon plus sécurisée ... et rentabiliser pleinement la technologie de sécurité embarquée.

cialise déjà actuellement est le régulateur de vitesse adaptatif ACC, le système ESP®, les caméras de détection de bande de circulation et la direction électromécanique. Cette combinaison constitue également la base technique de la conduite entièrement autonome.

Le changement de bande automatique est l’étape suivante, mais deux fonctions complémentaires sont nécessaires : un capteur radar monté à l’arrière, qui détecte les véhicules approchant rapidement, ainsi qu’un système de navigation dynamique qui informe les conducteurs des travaux de voirie et limitations de vitesse locales. De cette façon, le conducteur surveille les systèmes d’assistance sans perdre sa responsabilité sur la conduite.

Bosch dispose de tous les capteurs nécessaires pour rouler de façon complètement autonome. A l’avant du véhicule, la détection se fait via le nouveau capteur radar moyenne portée, en combinaison avec une caméra vidéo stéréo capable de reconnaître des objets en 3D. A l’arrière aussi on retrouve deux capteurs radars moyenne portée adaptés. Les capteurs à ultrasons de l’assistant au parking offrent en outre toujours leur aide lors de mouvements de la direction sur de courtes distances.

Grâce à cette technologie de sécurité intelligente, Bosch jette les bases des véhicules roulant de façon complètement autonome.

CONSEIL 1 ABS : APPUYER FORTEMENT SUR LES FREINS Le système d’antiblocage des roues (ABS) fonctionne efficacement lorsque l’on enfonce le plus fort possible la pédale de frein. Grâce au système ABS, les roues ne se bloquent pas lors du freinage et vous conservez le contrôle de la direction, même en cas de freinage d’urgence.

CONSEIL 2 ACCÉLÉRER SUFFISAMMENT En donnant suffisamment de gaz, vous veillez à ce que les roues adhérent au revêtement de la route. L’antipatinage (TCS) contribue à éviter que les roues ne patinent lors du démarrage ou d’une accélération.

CONSEIL 3 ESP®: REGARDEZ TOUJOURS DANS LA DIRECTION OÙ VOUS SOUHAITEZ ALLER Le correcteur électronique de stabilité ESP® n’intervient que quand votre véhicule est sur le point de déraper. Le correcteur agit sur chaque roue séparément (freins) et tempère la puissance du moteur. Le conducteur doit uniquement se contenter de donner la direction et bien regarder où il souhaite aller.

CONSEIL 4 VÉRIFIEZ SI VOTRE VOITURE EST ÉQUIPÉE DE L’ESP® Saviez-vous que pour obtenir le maximum d’étoiles (5) au crash-test Euro NCAP, les constructeurs automobiles sont obligés d’équiper leurs modèles de l’ESP® ? Votre concessionnaire vérifiera volontiers si votre véhicule est équipé de ce système.

CONSEIL 5 ESP® OU TCS : ACTIVEZ TOUJOURS CES SYSTÈMES, ÉGALEMENT EN CAS DE CONDITIONS HIVERNALES Pour garder le contrôle de votre véhicule, l’ESP® ou le TCS (contrôle de traction) doit toujours être activé.

Toutefois, si vous roulez en neige profonde, mieux vaut désactiver le TCS.

CONSEIL 6 INFORMEZ-VOUS QUANT AUX DIFFÉRENTS SYSTÈMES DE SÉCURITÉ DE VOTRE VOITURE Etant donné que l’ESP® agit sur la pression du freinage, le système offre encore d’autres possibilités que sa seule fonction antidérapante. La fonction de sécurité Hill Hold Control, qui vous permet de démarrer sans peine en côte, est par exemple également supportée par l’ESP®.

CONSEIL 7 ACC : LES OBJETS IMMOBILES NE SONT PAS RECONNUS, RESTEZ DONC TOUJOURS ATTENTIF SUR LA ROUTE Le régulateur de vitesse adaptatif, l’ACC, vous permet de garder vos distances par rapport au véhicule qui vous précède.

Vous pouvez régler vous-même la distance et la vitesse, les capteurs radars activent les freins si vous vous approchez trop près.

CONSEIL 8 PEBS : VOUS AIDE À FREINER À TEMPS EN CAS DE CARAMBOLAGE En cas de carambolage potentiel, le système d’aide au freinage d’urgence prévisible analyse la situation, prévient le conducteur et réagit si nécessaire à l’aide d’un freinage appuyé. Une analyse des accidents révèle en effet que 80% des conducteurs ne freinent pas ou pas suffisamment avant un carambolage.

CONSEIL 9 LANE DEPARTURE WARNING : FONCTIONNE ÉGALEMENT LORS D’UN MARQUAGE AU SOL PEU CLAIR OU PEU VISIBLE Une caméra permet à ce système de surveiller le marquage au sol. Un signal retentit juste avant de franchir le marquage.

Le Lane Keeping Support permet en outre de corriger la trajectoire. Les deux systèmes n’interviennent pas lorsque les feux de détresse fonctionnent.

CONSEIL 10 VÉRIFIEZ SI VOTRE MOTO EST ÉQUIPÉE DE L’ABS L’Europe décidera prochainement si l’ABS sera obligatoire sur les motos de 125cc et plus. Au niveau des motos aussi l’ABS permet d’éviter les chutes et raccourcit la distance de freinage.

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FLEET DRIVER

Bosch nous rapproche de la conduite autonome R

ouler de façon complètement autonome ne relève plus d’un avenir hypothétique. Avec sa dernière génération de systèmes d’assistance à la conduite, Bosch rend la conduite autonome plus proche. Une série de capteurs et de systèmes rendent la voiture consciente de son environnement... et Bosch possède toutes les pièces du puzzle.

Texte: Leila Rasson/Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

Conduire de façon totalement autonome est en réalité déjà possible actuellement. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette innovation technologique n’est pas issue de l’industrie automobile. C’est Google qui a développé une voiture roulant de façon totalement autonome, mais par manque d’alliance avec de gros acteurs de l’industrie automobile, celle-ci semble ne pas être la solution qui va conquérir d’emblée le marché. On ne peut en outre pas oublier que de nombreuses voitures possèdent déjà la technologie embarquée qui leur permet de rouler de

façon partiellement autonome. Citons le parking automatique et le cruise control qui garde ses distances par rapport au véhicule qui précède. Le fournisseur de cette technologie est dans la plupart des cas Bosch, et, Gerhard Steiger, Président de la division Bosch Chassis Systems Control, affirme que la conduite entièrement autonome sera possible dans un avenir proche. Mais avant que cela devienne réalité, nous devons encore remporter deux gros défis : d’une part, les systèmes doivent également être capables de s’adapter à la circulation dense de la ville et, d’autre part, ils doivent rester fiables dans toutes les situations de conduite.

La conduite autonome est l’addition de différents capteurs et systèmes qui rendent la voiture consciente de son environnement ASSISTANT EMBOUTEILLAGE Ceci n’empêche en tous les cas pas Bosch d’élargir fortement son offre en matière de systèmes d’assistance à la conduite dans les années à venir. C’est surtout dans le cas d’une circulation en accordéon que l’assistant embouteillage jouera un rôle et assurera de façon autonome des tâches telles que freiner et accélérer. A terme, le système sera équipé pour s’adapter à des vitesses de plus en plus grandes et des situations plus complexes dans la circulation. Il évoluera en un pilote d’autoroute, qui permet la conduite entièrement autonome, en toute sécurité.

La technologie que Bosch commer-

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tableau 4

même en cette ère de la communication en ligne – reste cruciale : « L’utilisation intelligente de la technologie peut renforcer la relation entre les deux si le dealer utilise des informations personnelles pour anticiper les besoins et les préférences personnelles du client.

Plus le dealer dispose d’informations sur le véhicule et son propriétaire, plus le niveau du service sur mesure sera élevé. Ceci devrait générer une relation à long terme florissante ».

Tant en Amérique du Nord que du Sud, 83% des répondants sont convaincus que non seulement l’activité en ligne des constructeurs automobiles augmentera sensiblement, mais que ceci ira de pair avec des « flagship stores », à l’instar d’Apple et Nike.

plupart des constructeurs optent aujourd’hui déjà pour des solutions plugin dans le cadre desquelles le smartphone sert de plateforme et où les mises à jour ne posent plus de problème. Le seul souci des constructeurs est que, ce faisant, ils abandonnent à d’autres de la technologie qui aurait pu leur être rentable.

Il a également été demandé aux répondants quels constructeurs afficheraient selon eux une croissance, et quels sont ceux qui perdront en part de marché. Vous retrouverez les principales valeurs à la hausse et la baisse dans le tableau 4 en annexe.

DEALERS : INTERNET JOUE UN RÔLE DE PLUS EN PLUS GRAND En 2013, les concessionnaires et dealers jouent encore un rôle crucial lors de l’achat d’une voiture neuve, mais une

grande partie de la décision d’achat se fait désormais via Internet. C’est ce que confirme Jean-Christophe Mignon, responsable New Business Development chez Google : « Nos analyses révèlent que, pour l’achat d’une voiture, l’acheteur ne se rend que 1,3 fois chez le dealer. Ce qui implique que le processus de sélection se déroule en grande partie en ligne. Il choisit la voiture en ligne, et ne se rend finalement chez le dealer que pour confirmer son choix. C’est la raison pour laquelle une utilisation efficace de tous les outils en ligne disponibles pour le vendeur revêt aujourd’hui une telle importance. » Roman Fischer, Head of Global Sales Development chez Mercedes-Benz, souligne toutefois que la relation personnelle entre le client et le dealer –

Mais l’enquête KPMG entrevoit également pour l’avenir un élargissement de la palette de services qu’offrira le dealer : mobility service, service financier, offre multimarque. Il va de soi que sur ce plan-là, les différences régionales sont importantes. La « Block Exemption Regulation », qui impose une scission entre la distribution et le service après-vente, entraîne un contexte spécifique au sein de l’UE. En Asie, les répondants estiment que les concessions classiques resteront encore importantes, tant comme outlets indépendants que multimarques.

Dans les pays TRIAD, seuls 54% des répondants sont convaincus que la concession classique sera toujours la norme à l’avenir. Le fait de proposer les services susmentionnés devra compenser les marges de plus en plus faibles sur l’entretien et les réparations, conséquence de la fiabilité accrue des véhicules et, à l’avenir, du besoin réduit en entretien des voitures électriques.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter : Frank Vancamp fvancamp@kpmg.com

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33 tableau 3

LES CHINOIS VOIENT GRAND

D’après l’étude, ce sont avant tout l’Espagne, l’Italie et la France qui resteront vulnérables au cours de ces prochaines années, mais la l’Allemagne non plus n’est pas immunisée contre le problème de la surcapacité. Un répondant sur trois prédit un scénario similaire pour le marché japonais. Les USA constituent, selon les répondants, l’exception à la règle, où 40% pensent que le marché restera stable, voire augmentera, au cours des années à venir. L’un et l’autre sont liés à la réaction rapide des constructeurs américains, qui ont réduit leur surcapacité à un rythme élevée ces dernières années.

Les répondants sont également pessimistes en ce qui concerne l’absence d’un dynamisme similaire auprès des constructeurs européens. Près d’un cinquième sont convaincus qu’une solution potentielle réside dans le fait de miser davantage sur l’exportation vers les pays BRIC ou de conclure des joint ventures. Autre solution potentielle: ce que l’on appelle le « contract manufacturing », un modèle où l’on sous-traite une grande partie de la production. Ceci génère davantage de flexibilité dans l’accroissement ou la réduction de la capacité en fonction de la demande. Mais ceci semble ne figurer dans la liste des priorités d’aucun constructeur ayant participé à l’enquête.

COMMENT CONQUÉRIR L’AVENIR ?

La croissance est un must pour tout constructeur automobile du monde,

mais la façon dont il peut y arriver est très diverse. Selon les répondants, le développement de nouveaux produits et de nouvelles technologies constitue les principales armes de la réussite future. La percée sur de nouveau marchés aussi constitue une stratégie. Outre la « croissance organique », les OEM considèrent surtout les partenariats corporate comme la meilleure stratégie de succès. C’est principalement le cas pour tout ce qui touche au développement technologique. C’est valable non seulement pour la propulsion, mais aussi pour le développement de matériaux légers et la technologie de sécurité. Les constructeurs estiment également importantes les « Connected car technologies », donc tout ce qui a trait à la connectivité et à l’info-divertissement dans la voiture ... Or il semble que ce soient les entreprises de technologie qui s’accaparent le sujet. L’étude précédente révélait que 22% des répondants considéraient les « connected car technologies » comme une tendance importante. Aujourd’hui ils sont 54%.

Pas moins de 42% des répondants s’attendent à ce que les entreprises de technologie dominent en la matière, tandis qu’à peine 30% attribuent un rôle de favoris aux constructeurs automobiles.

Ce dont ces derniers doivent tenir compte, c’est la vitesse avec laquelle la technologie de connectivité se développe. Ce qui implique également que les systèmes fixes des voitures sont rapidement dépassés. C’est pourquoi la

Le consommateur chinois a un appétit quasi insatiable pour les véhicules plus grands et plus chers. Au cours des dix premiers mois de 2012, le nombre d’immatriculations de SUV a augmenté de 24%, tandis que la croissance du marché n’était « que » de 5,9%. Les constructeurs automobiles multinationaux ont donc saisi l’occasion pour augmenter leur capacité de production en Chine, et choisissent généralement pour ce faire un partenaire chinois. Fiat négocie ainsi avec Guangzhou Automobile Group la production de tous les modèles Jeep en Chine. Les constructeurs automobiles chinois proprement-dits apportent leur pierre à l’édifice. En 2014, le SUV Hongqi de FAW fera son apparition sur le marché, un projet en collaboration avec Toyota. Les marques de luxe aussi ont leur part du gâteau. La Porsche Cayenne est ainsi très populaire en Chine, et c’est le Salon de l’Auto de Pékin que Lamborghini a choisi en 2012 pour présenter son SUV Urus.

Tandis que dans les pays BRIC les constructeurs automobiles misent sur la croissance, le problème de la surcapacité persiste, surtout en Europe occidentale

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32 tableau 2

Les clients dans les pays TRIAD optent sciemment pour le downsizing. Dans les pays BRIC, la classe moyenne émergente souhaite afficher sa nouvelle prospérité en choisissant des véhicules plus grands tels que des SUV, monovolumes et pick-up.

core plus grande, tandis qu’aujourd’hui on fait la transition vers des hybrides plug-in. Et il y a alors encore la technologie de la pile à combustible, que l’on avance depuis déjà plusieurs décennies comme une traite sur l’avenir. Pratiquement tous les gros constructeurs investissent bel et bien en R&D, mais seuls 17% pensent que cette technologie jouera un rôle de leader dans les années à venir. KPMG arrive à la conclusion qu’il n’existe pas de technology road map univoque pour l’avenir, mais évoque néanmoins que la poursuite du développement de moteurs à combustion est avancée par la plupart des répondants comme la principale solution pour économiser du carburant. (voir tableau 1) ENTRE LES PAYS BRIC ET TRIAD Le fil rouge de l’enquête est la relation entre les marchés BRIC et TRIAD. BRIC représente le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, c’est-à-dire les pays émergents au stade de développement économique comparable. Les pays TRIAD sont les marchés établis, qui renvoient familièrement au Japon, à l’Asie du sud-est, à l’Amérique du Nord et à l’Europe occidentale. Près de 6 répondants sur 10 en moyenne déclarent qu’ils accroîtront leurs investissements dans les pays BRIC, qui devraient représenter près de 50 % des ventes mondiales de véhicules d’ici 2018. La Chine est le premier choix d’investissement, suivie par l’Inde, la Russie et le Brésil. (voir tableau 2) Autre élément

remarquable : en plus de la forte expansion des ventes de véhicules attendue dans la zone BRIC, les constructeurs automobiles de ces pays comptent exporter vers de nouveaux marchés au cours des 3 à 5 prochaines années, les principales opportunités de croissance se situant en Europe de l’Est et en Asie du sud-est. L’enquête fait également état d’une importante contradiction. Tandis que le client opte sciemment pour le downsizing dans les pays TRIAD, dans les pays BRIC, la classe moyenne émergente souhaite afficher sa nouvelle prospérité en choisissant des véhicules plus grands tels que des SUV, monovolumes et pick-up. Mais tout le monde dans les pays BRIC ne dispose pas encore aujourd’hui de suffisamment de moyens pour réaliser ce rêve sur roues et opte donc aussi encore pour un modèle plus compact. Selon l’enquête, il ne s’agit là que d’un stade intermédiaire, en attendant de pouvoir se payer un modèle plus grand. (voir tableau 3) QUID DE LA SURCAPACITÉ ?

Pendant que la course des OEM pour conquérir les marchés émergents à forte croissance s’intensifie, le déclin des ventes et de la production demeure particulièrement préoccupant en Europe occidentale. En outre, une large part des répondants n’entrevoient aucune amélioration dans les cinq années à venir, mais plutôt une poursuite de la consolidation, voir un recul des chiffres de vente, et donc une surcapacité encore plus grande.

LES MATÉRIAUX LÉGERS DEVIENDRONT LA NORME 80% des répondants sont convaincus que les matériaux légers seront utilisés dans la production de masse d’ici cinq à dix ans. Aluminium, fibre de carbone, titane, alliages spéciaux en acier et autres matériaux légers sont aujourd’hui principalement utilisés dans des produits high-end des marques de luxe et premium mais on s’attend à ce que ceux-ci percent dans un avenir proche, tout d’abord au niveau des citadines. Dans le contexte de la congestion toujours croissante, le gouvernement impose de plus en plus de restrictions, contraignant de facto les constructeurs à élaborer des véhicules urbains plus petits et plus légers. La carrosserie constitue actuellement 40% en moyenne du poids total de la voilure. L’utilisation de nouveaux matériaux pourrait non seulement entraîner une réduction sensible du poids, mais également ouvrir la voie à de nouvelles formes de design, profitant tant à l’efficacité qu’à l’esthétique des voitures.

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FLEET RESEARCH

KPMG Global Automotive Executive Survey 2013

Les business models sous pression V

ous avez déjà pu lire, dans le numéro du mois de mars de FLEET, une enquête KPMG sur les futures tendances du leasing et du financement. Via sa « Global Automotive Executive Survey 2013 » KPMG jette ses lumières sur l’industrie automobile. Selon cette étude, nous pouvons nous attendre, dans les cinq prochaines années, à de gros changements, avec une zone de tension de plus en plus grande entre les marchés en développement et les valeurs sûres.... et un rôle central pour l’Internet dans le cadre du processus de vente.

Texte: Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

L’un des résultats les plus marquants de cette enquête menée auprès de 200 cadres concerne le fait que la foi en la voiture full electric soit mise en veilleuse.

Un peu plus de la moitié des répondants estiment que l’optimisation du moteur classique leur offrira le meilleur potentiel en termes de moteurs propres et efficaces d’ici 6 à 10 ans. La technologie des systèmes hybrides rechargeables comptera parmi les domaines d’investissement pour 24 % des répondants chez les OEM (Original Equipment Manufacturer, en l’occurrence, les constructeurs automobiles) et leurs fournisseurs, tandis qu’une moyenne d’à peine 8 % entend investir dans les technologies purement électriques. Par rapport la précédente étude de KPMG, il y a du changement sur ce plan-là : la foi en les hybrides traditionnels était alors en-

tableau 1

Selon l’enquête, la foi en la voiture électrique est mise en veilleuse au profit d’une approche plus pragmatique sur les moteurs thermiques.

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DOSSIER

DÉPANNAGE

Les Dolly sont de véritables mini-garages roulants qui peuvent également remorquer le véhicule si nécessaire.

ment localisé sur une carte. Via le dispatching, le patrouilleur le plus proche de la panne est averti. « On tient compte toutefois de sa charge de travail. Un patrouilleur qui est un peu plus loin mais qui a pratiquement terminé un dépannage, peut par exemple constituer un meilleur choix que quelqu’un qui est tout près mais qui vient à peine de commencer un dépannage. » PAR DELÀ LES FRONTIÈRES… La Belgique est un petit pays et de nombreuses voitures de société roulent régulièrement à l’étranger, tant dans le cadre de déplacements professionnels que privés. Un bon service par delà les frontières constitue dès lors un must pour de nombreux clients d’affaires.

Touring dispose à l’étranger d’un réseau (ARC Europe) de clubs similaires qui couvrent plus de 40 pays, comme ADAC en Allemagne, AA au RoyaumeUni et ANWB aux Pays-Bas. Ceux-ci proposent le même service que Touring en Belgique, tant sur la plan du dépannage ‘Go not Tow’ qu’en matière de véhicules de remplacement, et ceci tout au long de l’année.

Yves Boone : « Dans la mesure où environ 50 % des pannes en période estivale se produisent en France, nous avons créé ACTA avec nos clubs frères.

Cette organisation d’assistance internationale est structurée de telle manière que nos patrouilleurs, mais aussi ceux de nos clubs amis internationaux opèrent sur le territoire

français. Nous disposons aussi d’un certain nombre de points de service régionaux avec un pont pour les voitures qui ne peuvent être réparées sur la route. » DOLLY En 2012, Touring a mis en service de nouveaux véhicules multifonctionnels pour des interventions encore plus rapides et plus sûres en cas de panne. « Il s’agit en fait de mini-garages roulants qui peuvent également remorquer le véhicule si nécessaire.

Dans 85% à 90% de nos interventions, nos patrouilleurs peuvent dépanner le véhicule sur place afin que les personnes puissent continuer leur trajet. Dans 15 cas sur 100 cependant, la voiture n'est pas réparable sur place et doit être remorquée. Le patrouilleur n’a désormais plus besoin d'appeler une dépanneuse. Il peut remorquer le véhicule en question luimême grâce à la ‘Dolly’. Ce nouveau véhicule nous permet d'économiser beaucoup de temps pour notre personnel et nos membres. » FORMATION « ÉLECTRIQUE » L’arrivée des véhicules électriques sur nos routes a également nécessité une mise à niveau des patrouilleurs de Touring. « Nous avons mis en place un processus de formation qui leur permet d’être agréés pour intervenir sur ce type de véhicules. Mais ce n’est pas tout puisque notre centre de formation est également reconnu par d’autres sociétés, dont certains constructeurs automobiles, qui y forment leur personnel. D’une manière générale, Touring prend d’ailleurs la mobilité en charge au sens large du terme, raison pour laquelle nous avons notamment développé une assistance

pour les vélos électriques. Les véhicules de remplacement sont une autre facette de cette mobilité globale. A ce titre, nos dépôts sont idéalement situés, que ce soit d’un point de vue logistique ou économique. L’essentiel est avant tout de pouvoir disposer d’un réseau efficace et disponible. Nos 40 points de dépôt réunissent environ 2.000 véhicules de remplacement, dont des véhicules utilitaires, mais aussi des voitures de toutes les catégories pour répondre au mieux aux attentes de nos clients.

Enfin, l’assistance aux personnes fait aussi partie de nos services. Elle vient en complément de l’assistance technique pour le personnel des entreprises et met en œuvre notre expertise médicale. C’est ainsi que nous proposons aux entreprises (sociétés, commerces, horeca, etc.) un service de défibrillateur connecté à une centrale d’assistance et localisable par GPS. En outre, l’assistance aux personnes ne se limite pas au territoire belge. Un nombre croissant d’entreprises souscrivent à nos services d’assistance à l’étranger, non seulement pour leurs cadres, mais aussi parfois pour l’ensemble du personnel. »

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DOSSIER

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DÉPANNAGE

Assistance pour les flottes

Touring, partenaire mobilité L

‘assistance des flottes constitue un business important pour Touring. Le client business est « high maintenance » et attend un service sur mesure placé sous le signe d’une mobilité garantie.

Texte: Frédéric De Backer Frédéric.debacker@activemail.be

Les dépanneurs représentent l’assistance en première ligne du monde automobile et sont dès lors les premiers à percevoir les tendances. Yves Boone, B2B Manager chez Touring, constate que le nombre de défaillances des voitures de leasing a augmenté au cours des dernières années en raison du prolongement des contrats. Chez les constructeurs pour qui Touring assure l’assistance, sous private label, on constate une légère diminution du nombre de dépannages. Mais ceci est surtout dû, selon lui, au fait que les constructeurs sont devenus plus sélectifs dans les types d’assistance autorisés.

En ce qui concerne le type d’assistance, les pneus restent en tête de liste.

L’absence d’un pneu de secours dans de nombreux modèles actuels n’a évidemment pas amélioré cette tendance. « Les gens font peu confiance aux kits de réparation avec mousse ou ne savent pas bien l’utiliser. Et les pneus ‘runflat’ sont une belle invention mais ne constituent une solution que pour

les courtes distances» poursuit Yves Boone.

Les problèmes liés à la batterie et au carburant (mauvais ravitaillement ou gel en hiver) se situent aussi dans le top 3. « Les problèmes électromécaniques semblent être mieux sous contrôle, notamment parce que les patrouilleurs utilisent des appareils de lecture déchiffrant l’électronique de bord des véhicules.»

HELPDESK Il peut aussi arriver qu’un patrouilleur ne trouve pas le problème directement malgré son expertise et un appareil de lecture. Dans ce cas, Touring dispose d’un helpdesk où les dépanneurs peuvent demander des infos techniques supplémentaires par téléphone. Ceci accroît le taux de réparations réussies de 65 %. Yves Boone : « Sur le plan européen, Touring participe avec les autres grands clubs aux Early Detection Programs, qui alimentent les usines automobiles d’informations récoltées par nous pendant les dépannages afin qu’elles puissent adapter leur processus de montage si nécessaire. »

ECALL & REMOTE DIAGNOSTICS Parmi les projets d’avenir sur lesquels se penche Touring figure l’eCall. Un système qui deviendra obligatoire en Europe, et qui permettra aux véhicules de transmettre automatiquement une série d’informations d’urgence. « Il s’agit d’un projet pan-européen dans lequel Touring joue un rôle de pionnier en collaboration avec les autres clubs automobile. Nous échangeons et partageons avec eux les développements technologiques, le know-how et l’expertise nécessaire afin de rendre ce système efficace et opérationnel. A terme, le véhicule va communiquer une série d’informations utiles sur le niveau de carburant, les pneus, le motormanagement ou le moteur. La centrale d’appel sera à même de guider le conducteur et, le cas échéant, de le rassurer par rapport aux signaux transmis par son véhicule. » LOGISTIQUE Le dépannage exige une organisation logistique stricte dont le client n’a pas toujours conscience. Un coup de fil d’un client en panne sur le bord de la route arrive dans une centrale : il est directe-

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DOSSIER

DÉPANNAGE

FLEET: Investit-on également dans le contrôle qualité ?

Koen Snoeys: « C’est en effet l’une de nos priorités. De plus en plus de gros clients B2B veulent connaître l’expérience du client final quant la qualité. La surveillance de la satisfaction se fait donc aussi jusque dans les moindres détails : accessibilité de la centrale d’alarme, délai d’attente, compétences techniques du patrouilleur, son empathie et son amabilité, etc. Nous travaillons à l’aide du Net Promotor Score. Nous demandons aux conducteurs d’attribuer une note de 1 à 10 à la prestation de service. On obtient ensuite la moyenne en soustrayant les plus mauvaises notes des meilleures. Aujourd’hui, la grande majorité obtient des notes élevées, signe que nos investissements dans les ressources humaines, les procédures et l’infrastructure portent leurs fruits. Outre ce contrôle qualité, une grande partie concerne le suivi par rapport au gestionnaire de flotte.

Il ne faut pas oublier que ces entreprises peuvent avoir jusqu’à des milliers d’interventions par an. En conséquence, il est important pour le gestionnaire de flotte de disposer de données concrètes en la matière. Si d’un point de vue statistique certaines marques tombent plus souvent en panne que d’autres dans sa flotte, il peut prendre action. Mais nos statistiques peuvent même révéler des éléments sur le conducteur, si celui-ci apparaît (trop) régulièrement. Afin de rendre toutes ces données utilisables, nous avons développé une application en ligne, permettant au responsable de flotte ou à la société de leasing d’établir des rapports.

La lecture de ces données dans les outils de gestion du client peut également se faire de façon automatique. » FLEET: La manière dont VAB communique avec le conducteur qui se retrouve en panne sur le bas-côté de la route a-t-elle changé ces dernières années ?

Koen Snoeys: « Lorsque le premier contact a été établi avec la centrale d’alarme, le conducteur reçoit un sms l’informant du

délai d’attente moyen dans la région. Dès que le patrouilleur est effectivement en route, le client reçoit un second sms. Nous proposons aussi une application pour smartphone, gratuite pour les membres VAB. Le client peut s’enregistrer et compléter ses données personnelles et celles de son véhicule. En cas de panne, ces informations – de même que la localisation GPS – sont immédiatement disponibles à la centrale d’alarme, ce qui permet une communication encore plus aisée et donc aussi une réduction du temps de réponse. C’est surtout cette localisation GPS qui constitue une valeur ajoutée, car les gens ne savent pas toujours à quel endroit ils se trouvent. Un autre élément intéressant de cette application concerne le fait que nous y ajoutons des information techniques : la signification des témoins lumineux de panne, etc. » FLEET: A l’instar d’autres dépanneurs, VAB a investi dans le dépannage de véhicules électriques. Etant donné la faible pénétration des voitures électriques sur nos routes, ne s’agitil pas là d’un investissement perdu ?

Koen Snoeys: « Non, car il s’agit de toute façon d’un investissement pour l’avenir, que se doit de faire un dépanneur. Il y a en outre une tendance à la hausse en faveur des véhicules hybrides, et, dans ce cadre-là, le patrouilleur est également confronté à de la haute tension. La formation complémentaire est donc assurément utile sur le plan technique et de la sécurité. » FLEET: VAB propose depuis peu également une assistance vélo. Cela concerne de prime abord tout de même les particuliers, n’estce pas ?

Koen Snoeys: « Le vélo gagne également en importance dans le secteur B2B. D’une part vous avez les grandes flottes de vélos comme, par exemple, Bpost, des villes, provinces, …, mais il y a aussi de plus en plus d’entreprises qui encouragent l’utilisation du vélo dans le cadre du trajet domicile-lieu de travail. Là aussi notre nouvelle formule d’assistance constitue une valeur ajoutée pour les entreprises. »

VAB : UN LARGE ÉVENTAIL DE SERVICES Ces dix dernières années, VAB s’est transformé, pour passer de simple société de dépannage à un groupe très diversifié capable de proposer un éventail de services au client B2B. Voici un aperçu de l’offre : • Formation à la conduite, écodriving, formation continue obligatoire pour chauffeurs professionnels, via la VAB Rijschool.

• Services de remarketing, gestion opérationnelle de la flotte, récupération diesel (pour voitures en fin de contrat), logistique, entreposage, nettoyage, services web, … via les VAB Fleet Services.

• Remorquage et dépannage de camions via Depannage 2000 • Assistance vélo VAB. • Formation technique et projets de consultance. Diagnostics techniques, vérification de la pression des pneus. Via VAB Training & Consult.

• Activités de contact center (inbound et outbound) via 24+ • Cartes carburant VAB. Multimarques ou monomarques.

• Etudes et conseils de mobilité via Traject.

• Voitures partagées via Cambio.

Le département assistance aussi, qui est toujours le core business de VAB, a entre-temps connu une forte croissance. VAB choisit ici résolument de travailler avec ses propres collaborateurs sur la route, en raison d’une meilleure uniformité, suivi et qualité. Le nombre de patrouilleurs VAB a fortement augmenté ces dernières années.

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DOSSIER

DÉPANNAGE

VAB

La mobilité du conducteur avant tout

V

oici deux ans, FLEET publiait une interview de Koen Snoeys, Manager B2B chez VAB. Mais en deux ans, l’offre du club de mobilité s’est tout de même nettement étoffée et la qualité du service est encore davantage mise en avant. L’accent est toujours mis sur la réparation sur place du véhicule, mais si cela s’avère impossible, c’est la mobilité du conducteur qui prime.

Texte: Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

FLEET: Dans le cadre de son service, VAB met aujourd’hui davantage l’accent sur la mobilité. Est-ce une demande effective du marché ?

Koen Snoeys: « Nous constatons en effet que pour les sociétés de leasing et les marques premium, la mobilité prime sur l’aspect technique du traitement du véhicule. Dès que nous recevons un appel, nous assurons la mobilité du client, de sorte que celui-ci puisse rejoindre son lieu de rendez-vous ou sa destination. Ce qui ne signifie pas que la réparation ou le dépannage du véhicule revêt une moindre importance. Au contraire, nos 260 patrouilleurs réparent toujours la grande majorité des voitures sur le bas côté de la route, et 90% de notre flotte de véhicules de dépannage peut – si nécessaire – directement remorquer la voiture si la réparation s’avère impossible.

C’est une différence de taille par rapport à nos concurrents et aussi un atout important, car ce faisant, le client final ne doit pas attendre une deuxième fois. » FLEET: Les voitures modernes regorgent d’électronique (?), ce qui se révélait auparavant quelque fois problématique sur le plan de la fiabilité. Quelles sont les statistiques pour 2013 ?

Koen Snoeys: « Sur ce plan-là, il y a une tendance positive, la fiabilité est bonne et s’améliore de plus en plus. Les véhicules sont de plus en plus fiables et les conducteurs de plus en plus désinvoltes. Nous intervenons de plus en plus pour ce que l’on appelle de « bêtes » pannes, telles que : mauvais carburant, perte des clés, etc. Les problèmes liés aux pneus augmentent également, et, en hiver, nous intervenons encore souvent pour des batteries plates. » FLEET: La réparation sur place ne se complique-t-elle pas en raison de toute cette technologie à bord ?

Koen Snoeys: « La réparation sur place n’est pas en régression. Cette augmentation de la technologie dans la voiture moderne est compensée par une formation complémentaire dispensée à nos patrouilleurs, l’appareillage de diagnostic le plus moderne, et, il est toujours possible de se rabattre sur un helpdesk téléphonique. Nous travaillons en étroite collaboration avec les constructeurs afin d’être toujours à la page. Nous y investissons beaucoup de moyens et de temps, car continuer à rouler avec sa propre voiture reste toujours la solution la plus appropriée pour toutes les parties. »

La mobilité du client est aujourd’hui prioritaire : nous l’aidons le plus rapidement possible sur la route et assurons le dépannage en arrière-plan.

Koen Snoeys

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DOSSIER

DÉPANNAGE TOYOTA

A

SEAT 1. SEAT Service Mobility : si la voiture est entretenue régulièrement auprès d’un distributeur SEAT, cette garantie rembourse alors les coûts indirects découlant d’une panne inopinée vous immobilisant. Dépannage 365 jours par an, 24h/24 en Belgique et en Europe. Egalement valable en cas d’accident, de vol ou de panne sèche.

2. Validité : 2 ans, prolongée automatiquement à cinq ans si l’entretien est effectué auprès d’un dealer SEAT officiel.

3. Voir ci-dessus.

4. Non communiqué.

5. Voiture de remplacement : gratuite les trois premiers jours si la réparation prend plus de deux heures.

6. Frais de remorquage : compris.

7. Touring.

8. Numéro de contact : 0800 73284 (Belgique) et +32 2 7568687 (étranger).

SKODA 1. 365 jours par an, 24h/24 en Belgique et en Europe.

2. Validité : toute la durée de vie de la voiture, pour autant que celle-ci soit entretenue dans le réseau SKODA officiel.

3. Gratuit.

4. WECARE assistance.

5. Une voiture de remplacement (pour 3 jours maximum) est mise à disposition si la réparation dure plus de trois heures, ou une nuitée à l’hôtel avec petit-déjeuner pour tous les occupants du véhicule.

6. Le client doit avancer les frais de remorquage mais ceux-ci sont remboursés par la suite.

7. VAB.

1. Toyota Eurocare : 365 jours par an, 24h/24 en Belgique et en Europe.

2. Validité : cinq ans ou 150.000 km, ensuite paiement à l’année via Eurocare +.

3. Gratuit (payant après 5 ans).

4. Non, pas d’assistance spéciale pour les clients business.

5. Voiture de remplacement : trois jours maximum.

6. Frais de remorquage compris.

7. Mondial Assistance Belgique.

8. Contact : 0800 12 022 (Belgique) / 0032 2 773 61 22 (étranger).

9. Modification récente en ce qui concerne le remorquage du véhicule lorsque le client se trouve à plus de 50 km de son domicile. La voiture est désormais remorquée vers un dealer Toyota au choix, au lieu du dealer Toyota le plus proche.

VOLKSWAGEN 1. Garantie de mobilité Volkswagen : si la voiture est entretenue régulièrement auprès d’un distributeur VW, cette garantie rembourse alors les coûts indirects découlant d’une panne inopinée vous immobilisant. Dépannage 365 jours par an, 24h/24 en Belgique et en Europe.

2. Validité : toute la duré de vie du véhicule, pour autant que celui-ci soit entretenu dans le réseau Volkswagen officiel.

3. Gratuit.

4. WECARE FLEET assistance.

5. Si la réparation excède trois heures, voiture de remplacement pendant trois jours.

6. Frais de remorquage remboursés.

7. Touring.

8. Non communiqué.

VOLVO 1. Assistance totale, 365 jours par an, 24h/24 dans toute l’Europe. Bris de glace non compris, mauvais carburant compris.

2. Validité : 3 trois ans à compter de la date de livraison de la voiture, prolongeable à cinq ans.

3. Gratuit.

4. Pas de formule fleet spécifique.

5. Voiture de remplacement : maximum trois jours, 1 jour en cas d’accident, de vol ou de vandalisme.

6. Frais de remorquage compris.

7. Non communiqué.

8. Contact : 0800/15475 en Belgique et 0032 2 773 61 12 à l’étranger

SUBARU 1. En cas d’immobilisation suite à une panne technique, et non en cas d’accident, 365 jours par an, 24h/24 en Belgique comme à l’étranger.

2. Durant la période de garantie, à savoir 3 ans avec un kilométrage maximal de 100.000 km.

3. Gratuit.

4. Aucune offre spécifique pour les clients business.

5. Si la durée de la réparation excède deux heures, voiture de remplacement durant toute la réparation, avec un maximum de 5 jours.

6. Frais de remorquage compris.

7. Mondial Assistance.

8. Non communiqué.

9. Si le véhicule ne peut être réparé sur place, il sera remorqué vers le dealer Subaru le plus proche. S’il n’y a aucun dealer Subaru dans un rayon de 100 km, le véhicule sera remorqué vers le garage compétent le plus proche.

A

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MERCEDES-BENZ

A

OPEL 1. Couverture complète (Belgique et étranger) avec une seule formule tant pour les voitures que les véhicules commerciaux.

2. Une seule année d’Opel Assistance Premium à l’achat d’une voiture neuve sans limitation du kilométrage. Après la première année, il est possible, lors d’un entretien, de souscrire une couverture Opel Assistance Plus (payant). Celle-ci est valable un an ou 30.000 kilomètres. Limitée à 10 ans.

3. Payant.

4. Non, pas d’assistance spéciale pour les clients business.

5. Voiture de remplacement pour 4 jours maximum.

6. Les frais de remorquage sont compris dans le cadre du programme Opel Assistance (Plus).

7. Touring.

8. Le client dispose d’une carte reprenant le numéro de téléphone d’Opel Assistance, qui est joignable 24h/24, 7 jours/7.

NISSAN 1. Couverture européenne contractuelle légale et assistance 365 jours par an, 24h/24 en Belgique et à l’étranger (à l’exception de l’usure normale).

2. Outre les deux années légalement obligatoires, une troisième année aux mêmes conditions, qui peut se prolonger jusqu’à 5 ans moyennant paiement (couverture pièces et main d’œuvre de la garantie, et assistance routière).

3. Trois ans gratuits, payant ensuite.

4. Non, pas d’assistance spéciale pour les clients business.

5. Si la panne liée à la garantie ne peut être résolue dans la journée, le client peut faire appel à une voiture de remplacement durant trois jours ouvrables maximum (week-end compris : 5 jours).

6. Frais de remorquage vers le distributeur Nissan le plus proche compris.

7. Non communiqué.

8. Contact Nissan Assist : +32 (0)70 22 11 00.

9. Exception : pour un « self-inflicted breakdown », (par ex. panne sèche), les frais seront refacturés.

1. Service 24H: 365 jours par an, 24h/24 u. Deux formules de mobilité complémentaires : Mobilo et MobiloLife. Mobilo est proposée de façon standard et disponible sans coût supplémentaire pour toute voiture MercedesBenz durant les 4 premières années suivant l’immatriculation. En complément, la mobilité est ensuite renouvelée de service en service jusqu’à 30 ans maximum. Mobilo est valable pour les voitures immatriculées dès le 01.04.2008.

MobiloLife : packages comprenant de nombreux services gratuits avec une garantie jusqu’à 30 ans. Valables pour les voitures immatriculées entre le 24.10.1999 et le 31.03.2008.

2. Voir point 1.

3. Voir point 1.

4. Pas d’offre spécifique pour les clients business.

5. Voiture de remplacement : trois jours maximum.

6. Frais de remorquage : gratuits jusqu’au point de service Mercedes-Benz le plus proche.

7. Entre 08h00 et 18h00, votre propre service de dépannage, en dehors de ces heures-là, Touring.

8. Numéro gratuit : 00800 1 777 7777.

9. Mercedes-Benz Contact : service de télématique embarquée qui, par simple pression sur le bouton, vous connecte automatiquement par téléphone au centre clients de Mercedes-Benz. Si souhaité, toutes les données pertinentes concernant le véhicule et sa position peuvent également être communiquées en même temps. Ce faisant, il est possible de réagir très rapidement et d’organiser l’assistance sur place.

RENAULT 1. Dépannage ou remorquage 24h/24 et 7 jours/7 suite à une panne causée par un disfonctionnement mécanique, électrique ou électronique couvert par la garantie. Renault Assistance intervient dans la plupart des pays européens.

2. La période de gratuité pour la Renault Assistance a cours parallèlement à la garantie du constructeur. Il est possible pour le client de la prolonger, via une extension de garantie « Easy Life » ou un contrat d’entretien « Easy Care ».

3. Gratuit tant que la période de garantie n’est pas écoulée et tant que l’incident tombe sous la garantie. En cas d’incident hors garantie, les frais de dépannage sont communiqués dès qu’un contact a été établi avec la centrale d’Assistance.

4. Pas d’offre spécifique pour les clients business.

5. Voiture de remplacement : voir point 9, conditions spécifiques.

6. Frais de remorquage : voir point 9, conditions spécifiques.

7. En Belgique, avec Touring, au G-D de Luxembourg, avec A.C.L. En ce qui concerne les véhicules électriques, c’est Axa qui est notre partenaire pour les deux pays.

8. Un seul numéro gratuit pour la Belgique : 0800 15 0 51 – A l’étranger : +32 2 370 64 60.

9. Les Espace IV, Laguna II et Latitude tombent sous un régime particulier quant à la voiture de remplacement, le remorquage ou le logement. Plus d’infos sur le site web de Renault ou chez votre concessionnaire.

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BMW

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DOSSIER

DÉPANNAGE

A

AUDI 1. Garantie de Mobilité Audi : si la voiture est régulièrement entretenue chez un concessionnaire Audi, cette garantie rembourse alors tous les frais indirects suite à une panne inopinée, qui vous immobilise. Dépannage 365 jours/an, 24h/24 en Belgique et en Europe.

2. Validité : toute la durée de vie de la voiture, pour autant que celle-ci soit entretenue dans le réseau Audi officiel.

3. Gratuit.

4. WECARE Assistance.

5. Si la réparation dure plus de trois heures, voiture de remplacement durant trois jours.

6. Les frais de remorquage sont remboursés.

7. Touring.

8. Non communiqué.

9. La formule WECARE FLEET est spécifiquement destinée aux clients fleet, et ce contrat combiné d’entretien/garantie et d’assistance comprend également WECARE Assistance : une couverture d’assistance complète pour le conducteur et sa famille, dans le monde entier, et pour le véhicule, en Europe.

1. BMW Mobile Care 365 jours par an, 24h/24 en Belgique et à l’étranger.

2. Deux ans renouvelables.

3. Gratuit les deux premières années pour les voitures neuves et d’occasion BMW, dont la première immatriculation est postérieure au 1er janvier 2011. Toute vidange effectuée auprès de l’un des BMW Service Partner agréés donne droit à une prolongation de 24 mois. Il est donc possible de bénéficier gratuitement de cette couverture pendant cinq ans maximum. Une prolongation payante est alors possible.

4. Non communiqué.

5. Voitures de remplacement en Belgique : maximum trois jours ouvrables plus le week-end. A l’étranger : maximum 5 jours ouvrables plus le week-end.

6. Remorquage vers un BMW Service Partner agréé compris.

7. Non communiqué.

8. Contact via BMW Mobility Card (à conserver sur soi, donne également la durée de validité).

9. En ce qui concerne les self-inflicted breakdowns (mauvais carburant, perte des clés, etc.), les coûts du dépannage et des services de mobilité complémentaires sont refacturés.

CHEVROLET 1.

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365 jours par an, 24h/24 en Belgique et en Europe.

Validité : trois ans.

Gratuit.

Non, pas d’assistance spéciale pour les clients business.

Si une réparation immédiate n’est pas possible, une voiture de remplacement est prévue pendant 4 jours maximum.

6. Frais de remorquage compris.

7. Non communiqué.

8. Contact : 0800 23 690 (Belgique) / 0032 2 286 34 44 (Etranger).

HYUNDAI 1. Hyundai Assistance : assistance complète, 365 jours par an, 24h/24 dans toutes l’Europe.

2. Validité : cinq ans.

3. Gratuit.

4. Non, pas d’assistance spéciale pour clients business.

5. Voiture de remplacement : cinq jours calendrier maximum.

6. Frais de remorquage : compris dans l’assistance en Belgique.A l’étranger : jusqu’au garage Hyundai ou garage agréé le plus proche, jusqu’à maximum 375€.

7. VAB. 8. Contact Hyundai Assistance : 03/253.62.42.

9. Contrairement à la plupart des autres marques, chez Hyundai, ce que l’on appelle les « self-inflicted breakdown » sont également couverts gratuitement (mauvais carburant, clé à l’intérieur du véhicule, etc.). Les remorques et caravanes sont également couvertes, pour autant qu’elles soient reliées au véhicule Hyundai et que le poids maximal de la combinaison ne dépasse pas 3.500 kg.

CITROËN 1. En cas d’immobilisation suite à une panne mécanique ou de la batterie.

365 jours par an, 24h/24 en Belgique et en Europe.

2. Durant la période de garantie de deux ans 3. Gratuit et payant (voir point 9).

4. Oui, voir point 9.

5. Voiture de remplacement : 4 jours maximum, si le véhicule ne peut être réparé en une seule journée.

6. Frais de remorquage vers le garage Citroën le plus proche compris.

7. VAB et IMA Benelux.

8. Non communiqué.

9. Citroën propose des formules spécifiques d’assistance plus étendue dans le cadre de contrats d’entretien ainsi qu’une garantie prolongée, notamment pour les clients business. Plus d’infos sur le site web de Citroën.

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DOSSIER

DÉPANNAGE LES MARQUES AUTOMOBILES SONT À LA PAGE

A

Q Texte: Philip De Paepe philip.depaepe@activemail.be

Comme l’assistance et le dépannage varient parfois fortement en termes d’offre, nous avons soumis la même liste de questions à tous les constructeurs (voir cidessous). Les éléments spécifiques aux constructeurs sont repris en bleu. Il va de soi qu’il est impossible, dans le cadre de cet article, d’aborder en détail toutes les formules ainsi que les conditions auxquelles doit satisfaire le client. Le but est donc essentiellement d’effectuer une comparaison rapide. Pour les détails et les lignes « en petits caractères » du contrat, nous vous conseillons de consulter le site web du constructeur de votre choix et de vous rendre chez votre concessionnaire. Les marques qui n’apparaissent pas dans cet aperçu n’ont soit pas répondu à nos questions, soit sont moins pertinentes pour le marché fleet.

1. Quelles couverture et assistance ? (Différentes formules ? Nationales, internationales ?)

uasiment toutes les marques proposent aujourd’hui le dépannage et/ou l’assistance lors de la vente d’une voiture neuve. FLEET a analysé les formules d’assistance et trouvé quelques différences marquantes, surtout en termes de durée de validité : du strict minimum à la gratuité à vie ...

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Quelle est la durée de cette couverture ?

Payant ou gratuit ?

Assistance spécifique pour clients business ?

Quelles sont les conditions d’octroi d’une voiture de remplacement ?

Les frais de remorquage sont-ils compris ?

Quels sont les partenaires avec lesquels vous travaillez ?

Contact ?

Conditions spécifiques

SUIVEZ LA PROCÉDURE En cas de panne à l’étranger, toutes les marques ont également un plan d’action comprenant généralement la réparation sur place, l’intervention dans les frais d’hôtel (généralement sur la base de la chambre et du petit-déjeuner), un transport de remplacement (par exemple une voiture de location) et le rapatriement du véhicule et de ses occupants. Cet article n’approfondit pas cet aspect-là, car cela nous éloignerait trop du sujet. Mieux vaut con-

tacter votre marque pour ce faire.

Il est toutefois important de mentionner que la plupart des marques appliquent également des limites. Toutes les polices d’assistance ne couvrent ainsi pas ce que l’on appelle les « self-inflicted breakdowns », tels que faire le plein avec un carburant inapproprié ou oublier ses clés dans sa voiture. Il est en outre toujours important de suivre la procédure réglementaire, et donc, en cas de panne, de toujours utiliser le numéro de contact.

Si vous contactez par exemple à votre propre initiative un service de remorquage et tentez ensuite de faire jouer la couverture de la marque pour obtenir une voiture de remplacement, vous ferez généralement chou blanc. De même, les pannes ou disfonctionnements pouvant être liés à une « mauvaise » utilisation du véhicule (par ex. : participation à des courses), ne sont dans la plupart des cas pas couverts.

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PEOPLE

Michel Van den Broeck, président de Renta

« Une présence forte ! » L

e 31 janvier dernier, lors de son Assemblée générale, l’Association Professionnelle Belge des Loueurs de Véhicules (alias Renta), a désigné un nouveau conseil d’administration pour les trois prochaines années. C’est Michel Van den Broeck, Managing Director de LeasePlan et Président d’Excelease, qui en a repris les rennes. L’occasion de faire le point sur sa vision « Renta »…

Texte: Gregory Livis gregory.livis@activemail.be

« Renta travaillera de manière proactive à un climat d’entrepreneuriat favorable et professionnel pour le secteur de la location long terme et court terme de voitures personnelles et d’utilitaires légers. Et ce, dans l’intérêt tant des loueurs que des utilisateurs. » Voilà comment Michel Van den Broeck résume la mission centrale de l’Association des Loueurs de Véhicules.

Pour y parvenir, Michel Van den Broeck cible divers objectifs qu’il veut atteindre au cours de sa présidence. « Je veux avant tout défendre les intérêts professionnels, faire office de représentant et suivre la législation et la jurisprudence ayant un impact direct ou indirect sur la location de véhicules » explique le nouveau président de Renta. « J’entends aussi, avec Renta, collecter et diffuser (entre membres, mais aussi pour les intéressés externes) des informations, des tendances et des statistiques sur le marché. Cela passera par des publications, la réalisation d’études, etc. Enfin,

j’aimerais faire respecter un code d’honneur et favoriser la collégialité entre les membres. » En fait, ce que le « patron » de Renta souhaite, c’est que cette asbl fasse office de « norme » pour le secteur de la location. Y compris en termes de formation. « Pourquoi ne pas imaginer l’élaboration d’un lexique commun qui pourrait permettre aux nouveaux arrivants dans le secteur de se familiariser avec les différentes matières inhérentes à la location ? » se demandet-il en effet.

Au cours des trois prochaines années, Michel Van den Broeck entend surtout mener une politique de présence (très) forte avec Renta et s’affirmera dans les décisions sociétales relatives au secteur. « En Belgique, la mobilité d’entreprise demeure encore ‘automobile’, même si nous prêtons attention à d’autres formes de mobilité. Il est par conséquent logique que Renta collabore étroitement avec les autres fédérations du secteur automobile belge, Febiac et Federauto, mais aussi avec les instances publiques. »

LE CONSEIL DE RENTA Président

• Michel Van den Broeck (LeasePlan et Excelease) Vice-président et Président de la section Long terme

• Erwin Ollivier (Athlon Car Lease) Vice-présidente et Présidente de la section Court Terme

• Maria Meyns (Europcar) Administrateurs

• Miel Horsten (ALD Automotive) • Jean-Paul Vanassche (VIA Location)

« La mobilité d’entreprise demeure encore ‘automobile’, même si nous prêtons attention à d’autres formes de mobilité. » Michel Van den Broeck, Président Renta

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Vous pouvez développer ? « Pour l’instant, c’est du teasing. Mais on en revient à l’intérêt de la comparaison entre les marchés belge et néerlandais où l’après-vente est foncièrement différent. En Belgique, nous avons encore une forte compétitivité de prix sur le marché après-vente, avec un niveau de fidélité élevé aux réseaux d’aprèsvente des constructeurs. Ce qui explique la quasi-inexistence de garages universels et multimarques chez nous. Ce n’est pas du tout le cas aux Pays-Bas. Les taux horaires sont élevés. Le business model y repose très fortement sur la profitabilité de l’après-vente. On y rencontre donc une énorme concurrence de l’ensemble des acteurs de la distribution, que ce soient des garages universels ou d’autres acteurs comme les compagnies d’assurances et les sociétés de leasing. Ces acteurs influencent très fortement le marché de l’après-vente. D’où l’importance pour nous de nous positionner et d’apporter des solutions, en partenariat avec ces mêmes acteurs. Ceci va influencer le marché hollandais. Mais aussi un jour celui de la Belgique. » En termes de ventes, Renault ne doit-il pas son salut à Dacia ? « Globalement, le groupe Renault en Belgique (Renault + Dacia) est resté aussi fort qu’il ne l’était auparavant, avec des parts de marché aux alentours des 13 %. Il est vrai que Dacia continue à progresser fortement, surtout dans le marché du particulier. De son côté, Renault continue à se porter très bien dans le marché des flottes, mais a quelque peu faibli du côté des particuliers. En cause ? Une offre produits vieillissante.

Surtout la Clio, l’un de bras de levier auprès du particulier. » Quels sont les objectifs à court et à moyen termes ? « Progresser en termes de performances commerciales pour le groupe Renault.

Dacia continue à progresser de manière extrêmement forte. En ce qui concerne Renault, nous voulons rester les

premiers en véhicules utilitaires. Voilà maintenant quelques années que c’est le cas. Nos performances fleet sont globalement très bonnes. Nous allons donc essayer de conforter notre position. Et nous visons le podium (la deuxième position, de préférence) du côté des particuliers. » Renault a réalisé une forte offensive électrique dernièrement avec Zoé, Twizzy, Kangoo Z.E. Comment a-t-elle été accueillie en Belgique ? « En fait, l’accueil a été très bon en termes d’estime et d’image du produit. Le véhicule électrique intéresse, interpelle, fait réfléchir. Les performances commerciales, par contre, sont très mitigées sur le marché belge. A cause du manque d’infrastructures, d’une part. Aujourd’hui, on parle de quelques centaines de points de charge publics chez nous. Aux Pays-Bas, ils en sont à 3.000 !

D’autre part, si l’on veut que le véhicule électrique perce, il faut un encouragement politique. Les incentives sont quasiment inexistantes sur le territoire belge. Ces encouragements favoriseraient pourtant les plus grandes séries, condition sine qua non pour parvenir à diminuer le prix de cette technologie. C’est le pari que nous avons fait en installant des capacités de production importantes. Mais en aval, il faut pouvoir vendre de plus gros volumes partout dans le monde… J’espère que le lobbying portera ses fruits. Car le véhicule électrique est le seul à pouvoir garantir aujourd’hui zéro émission. » L’exemple devrait venir des flottes… « Oui et non. Sans soutien des autorités, le véhicule électrique affiche aujourd’hui un rendement kilométrique plus élevé que celui d’un véhicule thermique. Or, les fleet owners adoptent quand même une approche très pragmatique en ce qui concerne le TCO. Et on y revient : le peu de bornes de chargement peut handicaper les flottes. Les particuliers sont moins sujets à ce genre de problématiques. Je pense donc qu’il y a un potentiel des deux côtés. »

QUI EST JEAN-PAUL RENAUX ?

Né à Charleroi en 1954 et diplômé ingénieur civil à l’UCL, Jean-Paul Renaux entre chez Renault en 1984 à la Direction Après-Vente de Renault Belgique Luxembourg (RBL). En 1987, il est nommé Directeur Après-Vente de la filiale belgo-luxembourgeoise. Il est ensuite nommé Directeur des Ventes de RBL en 1993.

A partir de 1996, Jean-Paul Renaux entame son parcours international en tant que Directeur de Projet G.D. Luxembourg et Directeur Général de Renault Luxembourg. En 2001, il rejoint le siège de Renault Europe Automobiles (Renault Retail Group aujourd’hui) en tant que Directeur d’Exploitation Europe. En 2004, il est nommé Directeur Général de Renault Suisse. Depuis 2010, Jean-Paul Renaux est Directeur Général de Renault Nederland.

Une fonction qu’il cumule donc aujourd’hui avec la direction de Renault Belux.

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PEOPLE

Jean-Paul Renaux, Directeur Général Renault Belux

« Repenser la distribution à terme » D

epuis le 1er mars, Jean-Paul Renaux, un Belge au chevet de Renault depuis 1984, est revenu au bercail pour prendre la direction générale de Renault Belgique Luxembourg. Une fonction qu’il cumule avec la direction de Renault Nederland.

Texte: Gregory Livis gregory.livis@activemail.be

Vous cumulez la direction de plusieurs marchés. Est-ce à dire que Renault vise une structure Benelux ? « Renault Nederland et Renault Belux sont deux entités juridiquement séparées. Et elles le resteront. Aucune fusion n’est prévue ! Cela n’empêche pas la mise en place de synergies entre les deux filiales pour leur permettre de fonctionner de manière plus coordonnée et plus efficace. » Existe-t-il beaucoup de similitudes entre les marchés belge et néerlandais ? « L’organisation est la même. Les véhicules sont les mêmes. Les métiers aussi. Tout est identique. En même temps, tout est différent. Culturellement, d’abord. Ensuite, certains métiers sont développés autrement : les sociétés de leasing, l’approche de l’après-vente multi-marques, etc. Bref, les principes de base sont les mêmes. Mais la maturité de certains développements – que ce soit d’un côté ou de l’autre – donne

justement tout son sens à la création de benchmarking et à la collaboration entre les deux pays. » Dans votre carrière, vous avez beaucoup tâté du réseau de distribution. Qu’attendre encore aujourd’hui du réseau dans notre pays ? « Le réseau belge est globalement mature. En même temps, un réseau s’inscrit dans une constante évolution. Ne fut-ce que dans la présentation des concessions. On admet généralement qu’un distributeur doit au moins rafraîchir son infrastructure tous les dix ans. Les phénomènes d’organisation et de concentration se poursuivent et se poursuivront encore à l’avenir. Je pense que la situation des marchés européens – et la Belgique n’y échappera pas, même si le marché y est encore bon – nous obligera à repenser nos « business models » en termes de distribution. Il est là le challenge des cinq prochaines années. Les équilibres traditionnels que l’on connaît entre vente, après-vente, pièces détachées et véhicules d’occasion, vont très probablement changer. »

Jean-Paul Renaux (Renault Belux) : « Les équilibres traditionnels que l’on connaît entre vente, aprèsvente, pièces détachées et véhicules d’occasion, vont très probablement changer ».

« Le véhicule électrique affiche aujourd’hui un rendement kilométrique plus élevé que celui d’un véhicule thermique. » Jean-Paul Renaux (Renault Belux)

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ELECTION

Lease Car of the Year

La Mazda 6 sur un nuage B

elle surprise pour Mazda qui remporte le prix très convoité de Lease Car of the Year 2013 au terme de l’élection organisée par Alphabet. Renault, Volvo et Lexus décrochent quant à eux des victoires de catégorie avec les Clio (Economy), V40 (Business) et GS (Executive).

Résultats Economy

Texte : Frédéric De Backer frederic.debacker@activemail.be

Qui allait bien pouvoir succéder à la BMW Série 1, élue Lease Car of the Year en 2012 ? Une Allemande, une Française, une Suédoise ? Pas du tout : une Nipponne !

Car non seulement la Mazda 6 remporte sa catégorie (Business +), mais elle décroche aussi le titre tant convoité de Lease Car of the Year. C’est le résultat d’une impitoyable sélection entamée le 7 février dernier par le choix de trois nominés par segment.

Le jury, composé notamment de la rédaction du magazine FLEET, a ensuite soumis les 12 modèles à l’épreuve de la route lors d’une journée d’essai particulièrement riche en expérience.

SUR TOUS LES FRONTS Motorisation, transmission, comportement routier, freinage, équipement, direction, aspects pratiques… Tout a été passé au crible. Mais ce n’est pas tout, puisque chaque véhicule a également été évalué sur base de critères objectifs : consommation/émissions de CO2, ATN, tarif en leasing, délais de livraison, qualité de l’importateur et du réseau de distribution. Bref, il fallait être bon sur tous les fronts pour décrocher la timbale.

La Renault Clio s’est distinguée par son confort de conduite et la lisibilité de son tableau de bord.

• Renault Clio (Best in Class) • Peugeot 208 • Ford B-max

Business • Volvo V40 (Best in Class) • Volkswagen Golf • Mercedes-Benz Classe A

Business + • Mazda 6 (Best in Class + Lease Car of the Year) • Ford Kuga • Citroën C4 Aircross

Executive • Lexus GS (Best in Class) • BMW Gran Coupé • Hyundai Santa Fe

La Mazda 6 doit son titre de Lease Car of the Year à ses qualités routières, mais aussi à ses faibles taux d’émissions de CO2 et son ATN intéressant.

La Volvo V40 a séduit le jury par l’insonorisation de son habitacle et la qualité de son amortissement.

Particulièrement silencieuse et puissante, la Lexus GS 450 h est un véritable salon roulant.

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PUBLIREPORTAGE

1.000, 100, 10, 1 véhicule(s)...

La Network Fuel Card offre les mêmes garanties !

V

oilà plus de 20 ans que la Network Fuel Card accompagne les conducteurs de voitures de société partout sur la route. Vous disposez d’un numéro de TVA ? Cette carte carburant est taillée pour vous, que vous ayez des centaines de véhicules en parc, ou un seul. Et les avantages sont les mêmes pour toutes les entreprises et professions libérales !

1.400 STATIONS En Belgique, la Network Fuel Card vous donne accès aux pompes de près de 1.400 stationsservices Shell, Esso, Total et Q8, dont une cinquantaine le long des autoroutes. Et si vous utilisez votre voiture pour des déplacements à l’étranger, votre carte vous permettra de faire le plein dans toutes les stations Shell et Esso partout en Europe. Voilà qui est de nature à vous faire gagner un temps précieux, car désormais, vous ne devrez plus chercher une station acceptant la Network fuel Card !

FINIS LES DÉTOURS !

Avec la Network Fuel Card, vous ne devrez (quasiment) jamais vous détourner de votre itinéraire pour ravitailler votre véhicule. C’est que la densité du réseau de stations vous permet toujours de trouver une pompe à proximité de l’endroit où

vous vous trouvez. Vous pouvez également planifier votre plein grâce à un localisateur en ligne. Un moteur de recherche vous permet en effet de télécharger les adresses et coordonnées GPS des chacune des stations, ainsi que les services qui vous y sont proposés et les heures d’ouverture.

VOUS GARDEZ LE CONTRÔLE En choisissant la Network Fuel Card, vous gardez le contrôle total sur sa gestion. Vous pouvez prédéfinir les limites de dépenses en carburant de chaque utilisateur de la carte. En cas de vol ou de perte, un simple clic suffit à la bloquer et à en recommander une autre immédiatement.

effet d’acheter des services et produits dans n’importe quelle station du réseau qu’elle couvre. Utilisez-la pour payer le carwash, des lubrifiants, des produits d’entretien, les péages à l’étranger… La Network Fuel Card fait en quelque sorte office de carte de crédit.

UNE SEULE FACTURE !

La Network Fuel Card surprend par sa multifonctionnalité et sa facilité d’utilisation. Elle surprendra aussi votre service comptabilité. Ainsi, l’ensemble des transactions sont regroupées sur une seule facture avec TVA. Voilà qui sonne le glas des notes de frais individuelles et des problèmes de déduction de la TVA qui peuvent en découler…

UNE PALETTE DE SERVICES La Network Fuel Card n’est pas une carte carburant classique. Elle vous permet en

Davantage d’informations sur www.networkfuelcard.be

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GARAGE BODEN AMBASSADEUR D’OVERTIME

NEWS

STERCKX MOTORS ÉLARGIT FORTEMENT SON OFFRE EN TERMES DE MARQUES Depuis le début de cette année, Halle Motors, rebaptisé Sterckx Motors, a largement étendu son offre. Les nouveaux dealers des marques Hyundai, Suzuki et Isuzu pour la région de Halle sont dirigés par Philip Vandewalle et son épouse Ilse Demol, également à la tête de deux filiales Volvo à Halle et Rhode-Saint-Genèse.

Cette expansion cadre avec la stratégie consistant à pouvoir offrir une solution pour chaque segment (des citadines aux coupés sportifs, des berlines aux breaks, des SUV et pick-up aux utilitaires légers) et pour chaque budget. Les clients particuliers, professionnels et diplomatiques peuvent s’adresser à Sterckx Motors aussi bien pour l’achat de voitures neuves et d’occasion que pour le service et les réparations carrosserie.

FORD DEVILLERS LAURÉAT DES « GRANDES GAZELLES » Groupe bien connu dans le nord de la province du Luxembourg, notamment par l’histoire familiale et, depuis quelques années, grâce à l’emplacement judicieusement choisi à deux pas du Wex, les Ets Devillers décrochent cette année le titre d’Ambassadeur Gazelles dans la catégorie «Grandes entreprises ». Une belle récompense, décernée par Trends-Tendances, pour une affaire familiale menée de main de maître par un Régis Devillers idéalement secondé. Bon an mal an, les établissements Devillers vendent aujourd’hui quelque 500 véhicules. En 2011, ils ont même atteint les 650 véhicules! Après une année 2012 éprouvante pour l’ensemble du secteur automobile, le groupe Devillers est revenu à sa vitesse de croisière. Il emploie 34 personnes et a affiché l’année dernière un chiffre d’affaires de 13,5 millions d’euros.

THE BELGIAN CONTINUE À FAIRE CONFIANCE À GROEP VALCKENIER The Belgian, une référence sur le plan de la sécurité totale, renouvelle sa flotte auprès de Renault Valckenier, de Londerzeel. Le mardi 9 avril, 18 nouvelles voitures ont été livrées pour The Belgian au garage Renault-Dacia. The Belgian, avec à sa tête Walter Tonoli (à gauche sur la photo), confirme se faisant sa confiance de nombreuses années en Groep Valckenier. « Le rapport qualitéprix lié à un service très rapide et flexible et à l’approche du garage Valckenier de Londerzeel permettent à notre équipe de professionnels de toujours rester mobiles », explique monsieur Tonoli. La remise des clés s’est déroulée en présence du directeur Guy Valckenier et du responsable du site Johan April (à droite sur la photo).

En huit ans, Overtime s’est mué en un véritable concept au Limbourg et propose la plus sympathique afterwork-party de l’Eurorégion. Contacts sociaux et professionnel dans une atmosphère détendue.

Overtime se déroule toujours le mercredi soir, dans un endroit branché. Un buffet ou des amuse-bouche sont proposés à tous les convives entre 18h et 20h30.

Depuis cette année, Garage Boden est l’un des ambassadeurs d’Overtime dans sa région. Au sein de Garage Boden, c’est Jan Verlinden qui assurera le rôle d’ambassadeur. Ceux qui souhaitent participer à Overtime peuvent contacter l’ambassadeur pour obtenir des tickets d’entrée (jan.verlinden@garageboden.be) ou surfer sur www.overtime.be

GROEP SCHREVENS LIVRE 26 CLIO À CARE CARROSSERIE CARe Carrosserie est une chaîne d’entreprises de réparation automobile en activité depuis 2005. CARe carrosserie se concentre sur le marché professionnel : compagnies de leasing et d’assurances, fleet owners, courtiers et dealers. La chaîne possède actuellement 15 filiales en Belgique. CARe a choisi la Renault Clio pour renouveler sa flotte, en raison des excellentes conditions de leasing et des qualités du modèle. Toutes les voitures sont en leasing via Renault Business Finance et le choix du dealer s’est porté sur Groep Schrevens, qui, grâce à ses implantations dans le Brabant flamand, peut approvisionner toutes les filiales CARE. Sur la photo (dgàd) : Gunther Schrevens, Pierre Lecocq (CARe), Charles De Macar (RBF) et Piet Van Nuffel (Renault Belgique).

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NEWS

DU NEUF POUR EUROPCAR Europcar, leader européen de la location automobile, révèle un nouveau slogan : « Moving your way ». Ce faisant, Europcar souhaite transmettre aux clients une nouvelle vision sur la location automobile. Les services, les processus et la communication d’Europcar répondront désormais parfaitement à tous les besoins en termes de mobilité de chaque client. « Moving your way » traduit l’ambition d’Europcar de devenir un acteur important dans les années à venir sur le plan du développement de la mobilité. Grâce à différentes campagnes marketing et via le site web www.europcar.be, les clients peuvent découvrir « Moving your way », la nouvelle identité d’Europcar, ainsi que le système de réservation réactualisé, intuitif et plus complet.

ALD SPONSORISE BOUTSEN GINION RACING DANS LES « BLANCPAIN ENDURANCE SERIES 2013 » ALD Automotive sponsorise deux voitures du Boutsen Ginion Racing Team dans le cadre du « Blancpain Endurance Series Championship 2013 ». Des personnalités telles que Koen Wauters seront au volant de sportives ultrarapides McLaren 12 GT3. Suite au succès de 2012, le « Blancpain Endurance Series Championship » s’est développé pour devenir une référence dans le monde du sport automobile. Grâce à des teams composés de trois pilotes (PRO, PRO-AM et Gentlemen) ainsi qu’une qualification inspirée de la Formule-1, ce championnat veut séduire public, teams et pilotes. Le coup d’envoi de la première course de la nouvelle saison a été donné à Monza le 14 avril 2013. ALD Automotive sponsorise deux teams de Boutsen Ginion Racing.

LA NOUVELLE SKODA OCTAVIA ET SON INTÉRIEUR :

LES BONNES PHOTOS Dans le numéro du mois de mars de FLEET, à la page 43, vous pouviez lire un article sur la nouvelle SKODA Octavia, avec pour illustration erronée une photo d’un intérieur Mazda. Voici la bonne photo de la nouvelle Octavia. Vous retrouverez une plus grande sélection de photos sur www.fleetmanagement.be.

CARWIZARD DISPONIBLE SUR LE SITE WWW.FLEETMANAGEMENT.BE Vous pouvez désormais utiliser Carwizard sur www.fleetmanagement.be La plus grande base de données automobile du Benelux sous forme d’un outil pratique !

• Données techniques • Prix • Taxes • Photos • Tout ce dont vous avez besoin pour calculer l’Avantage de Toute Nature !

Rendez-vous donc sans plus tarder sur www.fleetmanagement.be Vous retrouverez également plus d’infos concernant Carwizard sur www.inmotiv.be

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NEWS

AVIS REPREND LES ACTIVITÉS DE BUDGET Avis Budget Group a repris les activités de l'entreprise franchisée Budget Car Rental, en Belgique et au Luxembourg. Budget Car Rental compte actuellement dix agences, avec une flotte moyenne de mille véhicules. L’entreprise est principalement active sur le marché particulier et professionnel, et loue également des utilitaires légers. Cette reprise s'inscrit dans le cadre de la stratégie globale du groupe axée sur l'accélération de la croissance européenne de la marque Budget. « Nous avons l’ambition de conquérir une large part de marché en Europe pour la marque Budget. Cette reprise nous donne l’opportunité de renforcer notre croissance en ouvrant de nouvelles filiales Budget en Belgique et au Luxembourg. Nous pouvons en outre tirer profit des synergies commerciales, opérationnelles et financières du groupe », déclare Eric Lepleux, CEO Avis Budget France, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas.

Top 20 Marques

JATO LES CHIFFRES BELGES DU MARCHÉ AUTOMOBILE JATO publie tous les mois une mise à jour du marché automobile belge.

Vous retrouverez ci-contre les chiffres cumulés des deux premiers mois de l’année, le top 20 des marques les plus vendues, de même qu’un aperçu des valeurs à la hausse et à la baisse.

En janvier et février 2013, 96.084 véhicules neufs ont été immatriculés, soit une augmentation de 8,63% par rapport à la même période l’année dernière.

Modèle

Nombre

%

1 VOLKSWAGEN 2 RENAULT 3 PEUGEOT 4 CITROEN 5 BMW 6 OPEL 7 AUDI 8 MERCEDES 9 HYUNDAI 10 FORD 11 NISSAN 12 SKODA 13 TOYOTA 14 VOLVO 15 FIAT 16 DACIA 17 KIA 18 SEAT 19 MINI 20 SUZUKI 21 OTHERS Total

8.852 8.082 7.480 7.407 7.171 6.791 5.144 4.880 4.375 4.010 3.838 3.468 3.433 3.113 3.049 2.912 2.882 1.181 967 967 6.082 96.084

9,21% 8,41% 7,78% 7,71% 7,46% 7,07% 5,35% 5,08% 4,55% 4,17% 3,99% 3,61% 3,57% 3,24% 3,17% 3,03% 3,00% 1,23% 1,01% 1,01% 6,33% 100%

TOURING GLASS Le 18 avril dernier, Touring ouvrait à Zaventem la première implantation de Touring Glass.

Nouvel acteur du remplacement et de la réparation de vitrage en Belgique, Touring Glass collabore avec Club Assist, fournisseur mondial de services et de solutions pour les clubs automobiles, et Axial, une association de carrossiers de premier plan. Après Zaventem, Anvers, Gand et Liège suivront immédiatement. Au cours du second semestre, le réseau s’étendra à Hasselt, Tongres, le sud de Bruxelles et Charleroi. Touring Glass disposera ainsi fin 2013 de 16 implantations stratégiquement réparties dans toute la Belgique.

PEOPLE MARK THYS EST LE NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GOODYEAR DUNLOP TIRES BENELUX Mark Thys succède à Paul Joosten au poste de Directeur général de Goodyear Dunlop Tires Benelux.

Paul Joosten relève quant à lui un nouveau défi au sein du siège central européen en qualité de vice-président pour l’Europe de l’Ouest. Mark Thys a rejoint Goodyear Dunlop en 1999. Ces 14 dernières années, il s’est forgé une expertise étendue dans les domaines de la vente de détail, des finances et du marketing, tant au sein de l’organisation du Benelux que du siège central européen établi à Diegem. Il s’est ensuite spécialisé dans l’optimisation des processus de vente et des systèmes de gestion des clients au sein de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique).

BONNEFONT NOMMÉ DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT DE CITROËN Il prend particulièrement en charge l'animation de la ligne DS et aura notamment pour mission de soutenir le lancement de DS en Chine ; la ligne DS étant dans ce pays une marque à part entière. Les équipes DS et Stratégie de la Marque Citroën lui sont rattachées hiérarchiquement. Yves Bonnefont conserve par ailleurs sa fonction de directeur de la Stratégie du Groupe.

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HUMEUR

Less is more En raison du contexte fiscal, tout gestionnaire de flotte est aujourd’hui contraint de penser « vert ». Plusieurs options s’offrent alors à lui : électrique, hybride ou… les moteurs à combustion traditionnels ? Bien que nombreux sont ceux à témoigner de la sympathie envers la voiture électrique, cette dernière est quasi inexistante dans les flottes. Les sociétés de leasing ont certes fièrement planté quelques bornes de rechargement devant leur bâtiment, mais, à l’exception d’un véhicule de test occasionnel pour le personnel, le courant ne passe pas beaucoup. Et l’absence d’incitant fiscal n’y est pas étranger. Au contraire, dans l’état actuel des choses, il est plutôt question d’une politique de découragement.

Ce qui contraste fortement avec d’autres pays tels que la Norvège, où on déroule le tapis rouge à coup d’importants avantages fiscaux, de parking gratuit et d’un impressionnant arsenal de bornes de rechargement. Les hybrides et les modèles dotés d’un range extender ont un petit peu plus la cote dans notre pays, mais difficile là aussi de parler de success story. L’Opel Ampera connaît surtout une carrière florissante dans les sociétés et services publics désireux d’afficher une image verte. Admirable, mais si le reste de la flotte se compose de véhicules traditionnels, il ne s’agit de rien que plus que de la poudre aux yeux.

En parlant de voitures traditionnelles : il est clair que celles-ci dominent toujours dans les flottes ... et ce n’est pas tout à fait dénué de sens. Les moteurs diesel actuels sont des bijoux de technologie, capables d’afficher des valeurs de CO2 peu élevées et consommant de moins en moins. Dans le contexte d’un contrat de leasing, ils ont en outre le gros avantage de bénéficier d’excellentes valeurs résiduelles. Il n’en va assurément pas de même en ce qui concerne les véhicules électriques, où la batterie constitue une variable engendrant de véritables casse-têtes. Mais ce sont surtout les moteurs essence qui ont rattrapé leur retard de façon spectaculaire ces dernières années. Je pense ici aux moteurs TSI du groupe VW et aux moteurs EcoBoost de Ford : petits mais costaux, capables de fournir des prestations de qualité tout en restant peu gourmands à la pompe. Less is more!

Comme le révèle la dernière enquête KPMG (dont vous saurez tout en lisant ce FLEET), le « technology roadmap » pour l’avenir n’a aujourd’hui pas encore été déterminé. Cela peut encore aller dans tous les sens. Dans un monde idéal, dans dix ans, nous roulerons tous au volant d’une voiture équipée d’une pile à combustible : un véhicule zéro émission, qui fabrique sa propre électricité à bord via un processus électrochimique. Entre-temps, quelques véhicules verts ont toutefois réussi à conquérir mon cœur d’amoureux de l’automobile : la Fisker Karma, la Tesla S ... et oui, même Ferrari et Porsche s’aventurent sur la voie de l’écologie avec leur modèles hybrides LaFerrari et Porsche GT3 Hybrid. Admettons-le, ce n’est pas exactement ce qu’on retrouve par définition dans les flottes, mais même en ces temps verts, il est permis de rêver !

Philippe Quatennens CEO

Les moteurs diesel actuels sont des bijoux de technologie, capables d’afficher des valeurs de CO2 peu élevées et consommant de moins en moins.

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Le magazine pour votre parc automobile

edito

MAI 2013

Des loisirs sponsorisés Sommaire Les chiffres n’ont jamais vraiment été mon fort, mais il n’empêche que même moi je suis en mesure de comparer entre eux des chiffres de base. Vous vous rappelez sans aucun doute encore les 200 millions d’euros que le gouvernement souhaitait réunir via le nouvel Avantage de Toute Nature. Après avoir entendu récemment au journal télévisé, exactement le même chiffre, j’ai tiré ma propre sonnette d’alarme. Seulement, il n’était cette foisci pas question de voitures de société, mais bien d’interruption de carrière, à laquelle ont droit les fonctionnaires ainsi que le corps enseignant belges. Celleci coûte chaque année aux autorités belges ... 200 millions d’euros. Plus on approfondissait le sujet du jour, plus ma sonnette d’alarme retentissait. Une telle interruption de carrière est un droit acquis, à prendre sur cinq ans en full time et cinq ans en part time. Et pas besoin de motiver la demande. Que ce soit pour faire un tour du monde, démarrer sa propre entreprise ou tout simplement lever un peu le pied, cela n’a pas d’importance. En outre, les personnes qui interrompent leur carrière bénéficient d’une indemnité mensuelle de 700 euros octroyée par le gouvernement. Maintenant que le gouvernement envisage, en cette période de pénurie budgétaire, de ramener le système à un an, il a dû faire face à un torrent de protestations – principalement dans les milieux syndicaux – ... et pour une fois, l’arme de la grève n’a pas été brandie. Non, les bonzes syndicaux ont rapidement fait passer le message consistant à introduire rapidement une demande d’interruption de carrière, « tant que c’est encore possible ». Si je me ne m’abuse, la solidarité était encore l’un des grands thèmes de la dernière grève nationale en date. Ce concept n’est apparemment pas d’application lorsqu’il s’agit de profiter soi-même de cette forme de loisirs sponsorisée par de l’argent issu des impôts.

L’une des critiques les plus courantes sur la voiture de société est que, grâce à sa déductibilité fiscale, elle est sponsorisée par l’Etat, et qu’un ATN plus sévère constitue donc aux yeux de beaucoup ni plus ni moins qu’une mesure juste. C’est possible, mais les conducteurs d’une voiture de société y vont aussi de leur contribution, et les autres ne sont apparemment pas prêts à en faire autant.

Et qui plus est, l’ATN est payé par des actifs, qui assurent le fonctionnement de l’économie. C’est tout autre chose que quelqu’un qui interrompt sa carrière et qu’on indemnise pour le faire !

19 GE DÉPANNA

Les dépanneurs misent de plus en plus sur la mobilité de leurs clients. Nous vous proposons dans ce dossier un aperçu des formules d’assistance des principales marques fleet.

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19 Les marques automobiles sont à la page 24 VAB : la mobilité du conducteur avant tout 27 Touring : partenaire mobilité

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Humeur Less is more

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FLEET News 7 Des nouvelles fraîches du secteur 12 Lease Car of the Year 42 Jesco et Hyundai partenaires

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FLEET Partner News L’actualité des dealers fleet

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People 14 Interview Jean-Paul Renaux, Directeur Général Renault Belux 16 Interview Michel Van den Broeck, nouveau président de Renta 38 Interview Sonja Vandenberk, designer d’intérieur Opel

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FLEET Research 31 KPMG Automotive Survey : les business models sous pression 40 Les diesels intéressants à partir de 30.000 km/an !

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Auto & Technique 36 44 56 46 47 48

Philip De Paepe Rédacteur en chef (philip.depaepe@activemail.be)

A

DOSSIER

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Bosch nous rapproche de la conduite autonome BMW Série 3 Gran Turismo : culture métissée Renault Clio Grandtour : belle et pratique Nissan Leaf : plus pour moins Kia optima Hybrid : forza hybrid Ford Kuga : escapade mondiale

2Wheelmobility 2wheel news

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